Indicateurs de suivi de l’épidémie de COVID-19

Description

Présentation des indicateurs de suivi

Le 28 mai 2020, le gouvernement a présenté dans le cadre de la deuxième étape du plan de déconfinement, la carte de synthèse des départements qui sert de référence pour les mesures différenciées appliquées depuis le 2 juin.

Cette carte est construite sur la base de 4 indicateurs et est complétée par une analyse de risques. Les indicateurs sont les suivants :

1. Activité épidémique (taux d'incidence)

Le taux d'incidence correspond au nombre de personnes testées positives (RT-PCR et test antigénique) pour la première fois depuis plus de 60 jours rapporté à la taille de la population. Il est exprimé pour 100 000 habitants et permet de comparer des zones géographiques entre elles.

Trois niveaux ont été fixés pour cet indicateur :

  • vert : en dessous de 10 personnes testées positives sur 100.000 personnes testées, sur une semaine glissante ;
  • orange : au-delà de 10 personnes testées positives sur 100.000 personnes testées, sur une semaine glissante ;
  • rouge : au-delà de 50 personnes testées positives sur 100.000 personnes testées, sur une semaine glissante.

2. Taux de positivité des tests virologiques

Le taux de positivité correspond au nombre de personnes testées positives (RT-PCR et test antigénique) pour la première fois depuis plus de 60 jours rapporté au nombre total de personnes testées positives ou négatives sur une période donnée ; et qui n‘ont jamais été testées positives dans les 60 jours précédents.

Trois niveaux ont été fixés pour cet indicateur :

  • vert : taux de positivité entre 0 et 5% ;
  • orange : taux de positivité entre 5 et 10% ;
  • rouge : taux de positivité supérieur à 10%.

3. Facteur de reproduction du virus (évolution du R0)

Le nombre de reproduction du virus : c’est le nombre moyen de personnes qu’une personne infectée peut contaminer. Si le R effectif est supérieur à 1, l’épidémie se développe ; s’il est inférieur à 1, l’épidémie régresse. Cet indicateur, arrêté le mardi et mis à jour le jeudi, est un indicateur de la situation épidémiologique environ 7 jours auparavant et doit être interprété à la lumière des activités de dépistage et de remontée des données. L'indicateur est mis à jour une fois par semaine

Trois niveaux ont été fixés pour cet indicateur :

  • Vert : R0 entre 0 et 1 ;
  • Orange : R0 entre 1 et 1,5 ;
  • Rouge : R0 supérieur à 1,5.

4. Tension hospitalière sur la capacité en réanimation

Cet indicateur reflète le niveau de sollicitation des réanimations mais aussi le niveau de tension sur les capacités hospitalières en réanimation. Il s’agit de la proportion de patients atteints de COVID-19 actuellement en réanimation, en soins intensifs, ou en unité de surveillance continue rapportée au total des lits en capacité initiale, c’est-à-dire avant d’augmenter les capacités de lits de réanimation dans un hôpital.

Trois niveaux ont été fixés pour cet indicateur :

  • Vert : taux d’occupation compris entre 0 et 30% ;
  • Orange : taux d’occupation compris entre 30 et 60% ;
  • Rouge : taux d'occupation supérieur à 60%.

Description des données

Les données mises à disposition présentent la valeur quotidienne de ces 4 indicateurs au niveau national et départemental depuis le 15 mars 2020.

Fréquence de mise à jour des données : quotidienne

Changements notables

Depuis le 8 décembre, après avoir vérifié la qualité des données remontées, tous les résultats de tests RT-PCR ou Antigéniques, entrent dans la production des indicateurs épidémiologiques nationaux et territoriaux (taux d’incidence, taux de positivité et taux de dépistage) utiles au suivi de l’épidémie de COVID-19. Par ailleurs, l’épidémie se prolonge dans le temps et les capacités de dépistage ont augmenté, ce qui conduit à une fréquence croissante de personnes testées plusieurs fois. Ainsi, un ajustement des méthodes de dédoublonnage pour les patients bénéficiant de tests répétés et donc de la définition des personnes testées étaient nécessaires. Santé publique France, dans son approche épidémiologique centrée sur les patients, a donc adapté ses méthodes pour que ces indicateurs reflètent notamment au mieux la proportion de personnes infectées parmi la population testée. Ces évolutions n’ont pas d’impact sur les tendances et l’interprétation de la dynamique de l’épidémie, qui restent identiques. Des données plus précises relatives aux tests (incidence et positivité) sont également publiées par Santé publique France (données SI-DEP).

Dernière mise à jour
30 août 2022

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Qualité des métadonnées:
À améliorer(56 %)
  • Documentation des fichiers manquante

  • Fréquence de mise à jour non respectée

  • Couverture temporelle non renseignée

  • Couverture spatiale non renseignée

Vous souhaitez suivre l’évolution de l’épidémie de COVID-19 ?

Le tableau de bord de suivi de l’épidémie de COVID-19 vous permet de retrouver toutes les informations essentielles sur l’évolution de la situation sanitaire.

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29 discussions

Champs vides

Posté le 22 juin 2022
Bonjour, Depuis le 15 mai, les champs correspondant au taux d'incidence et à son indicateur ainsi qu'au taux de positivité des tests sont vides dans le fichier "table-indicateurs-open-data-dep-serie.csv ". Y a t-il eu un changement de schéma ou de méthode de remontée qui explique ces modifications ? Merci d'avance, bonne fin de journée, Bien cordialement,

Incidence et taux de positivé absents

Posté le 4 mai 2022
Bonjour, Depuis le 22 avril, le taux d'incidence et le taux de positivité sont absents du fichier. Est-ce possible de corriger ça svp? Merci. Cordialement, Robin
Posté le 15 mai 2022
oui je viens de voir ça aussi. Ils ont dû changer encore une fois de base de données ... reste à trouver où elle se trouve
Posté le 15 mai 2022
Bonjour, Si vous trouvez, je suis preneur. Sinon, j'utilise ça, mais c'est disponible qu'à 19h : https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/synthese-des-indicateurs-de-suivi-de-lepidemie-covid-19/
Posté le 15 mai 2022
Merci. Par contre le taux de reproduction n'est tjs pas mis à jour :'(
Posté le 15 mai 2022
Oui, il est mis à jour une fois par semaine seulement, chaque mardi si je ne me trompe pas.
Posté le 15 mai 2022
Oui mais là il n'est plus m.à.j depuis avril 2022 ... le hic c'est qu'ils ne répondent que très rarement datagouv
Posté le 17 mai 2022
Il semblerait que ce soit bon aujourd'hui !
Posté le 18 mai 2022
Je confirme. Merci beaucoup pour l'info !

Fichier vide

Posté le 8 novembre 2021
Bonjour, Depuis une semaine (surement à cause du changement d'heure), le fichier est maj régulièrement avec l'absence des taux d'incidence et de positivité... Possible de jeter un coup d'oeil? Merci

Absence du R en Bretagne (53) depuis le 12/08/2021

Posté le 24 septembre 2021
Bonjour, Le R n'est plus donné dans le fichier depuis août pour la Bretagne. Merci de votre aide. Pour info il est bien calculé dans ce fichier pourtant: https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/synthese-des-indicateurs-de-suivi-de-lepidemie-covid-19/ Guillaume

Données du RO Rhône

Posté le 15 septembre 2021
Bonjour, Depuis plusieurs semaines nous ne disposons plus des données concernant le R0 du département du Rhône. Pourriez vous m'orienter ? Je vous remercie par avance de voter retour, Bien à vous,

Taux d'incidence et positivité absents depuis le 2 août

Posté le 5 août 2021
Bonjour, il semble que le JDD soit incomplet depuis 2 jours, les taux d'incidence et de positivité en sont plus renseignés. Pouvez vous les rétablir SVP ? Avec mes remerciements, Laure HUGUENIN

About the R0 number

Posté le 3 juin 2021
Bonjour, I'm involved in research aimed to build a full model for covid evolution. I'm using French data to illustrate and I am very grafeful for having all this information available. I would kindly like to ask if you can give further information about how the R0 numbers are being computed in the dataset. I mean, which mathematical models are you using for it? Thank you very much

Problème maj du fichier

Posté le 10 avril 2021
Bonjour, ce fichier était intéressant notamment pour obtenir l'incidence et le tx d'occupation avant la publication de SIDEP et SIVIC vers 19h Depuis qq jours les maj sont hasardeuses, un jour c'est SIDEP qui manque, l'autre le tx d'occup, et aujourd'hui une maj.. pour 0 changement dans le fichier ! Possible de voir ce qui cloche ? Merci d'avance

Publication du R0

Posté le 31 mars 2021
Bonjour le R0 n'est publié qu'une fois par semaine et la dernière donnée publiée est assez lointaine. Par exemple nous sommes le 31 et la dernière données disponible date du 20. Est-il possible de publier le R0 plus souvent ? Cordialement, PA

Disparition des données sur le taux d'incidence dans le fichier table-indicateurs-open-data-france.csv

Posté le 24 mars 2021
Bonsoir Je constate que le taux d'incidence national n'est que partiellement présent dans le fichier ( jusqu'en mai 2020 ) plus plus rien , les valeurs etaient encore disponibles pour moi hier

demande d'information Ro

Posté le 8 mars 2021
Madame, Monsieur, bonsoir, Actuellement en formation pour devenir Data Analyst je me vois impliqué dans un projet de plateforme de suivi du Covid 19. Dans ce cadre, à titre éducatif, je souhaiterai calculer un Ro à partir de nos données. Nous souhaiterions utiliser cette formule de Ro sur d'autres set de données (US) pour nos travaux. Auriez vous l'amabilité de me communiquer votre méthode de calcul du Ro ? Bien cordialement, Arnaud Guérin

variation de data

Posté le 18 février 2021
Bonjour, Je te telecharge vos données tous les jours (Taux d'incidence, Taux de positivité etc..) Pourriez vous m'expliquer pourquoi les chiffres d'une même date changent d'un telechargement à un autre ? Ex : Taux d'incidence le 13/02 --> X % lorsque je le telecharge le rapport le 17 février puis taux d'incidence le 13/02 --> Y% lorsque je telecharge le rapport le 18 février. Merci d'avance

Tension hospitalière sur la capacité en réanimation

Posté le 25 janvier 2021
Bonjour, j'ai une question sur cet indicateur, qui se présente sous la forme d'un quotient intitulé "taux d'occupation de la réanimation". Au numérateur, on comptabilise l'ensemble des patients dans les services de soins continus+ soins intensifs + réanimation. Au dénominateur, on comptabilise seulement les lits de réanimation, en prenant ceux du début de la crise (soit 5000). Mes questions sont les suivantes : 1- pourquoi est-ce qu'on ne comptabilise pas au dénominateur l'ensemble des lits des 3 services pris en compte au numérateur ? (j'ai lu 20000 quelque part, ça change tout) 2- pourquoi est-ce qu'on n'a pas d'actualisation du nombre de lits en réanimation malgré les augmentations de capacité réalisées dans le courant de l'année ? C'est vraiment dommage, car cet indicateur est repris tel quel par la plupart des médias : il est trompeur. Merci d'avance.
Posté le 2 février 2021
Bonjour, Point 1 : au numérateur et au dénominateur il y a les même types de lits. Point 2 : 2 réponses Le nombre de lits est réactualisé tous les ans. En mars 2020, date de début de l'épidémie en France, les données étaient encore celles de 2018. Pour celles de 2019, comme chaque année, il aurait fallu attendre juillet pour avoir les valeurs de l'année précédente. Comme il y a eu la covid-19, la date de mise à disposition a été décalée à fin novembre. Avec consolidation avec les retours des hôpitaux (publics et privés) courant septembre. Les données sont maintenant disponibles depuis mi décembre. 2nde partie de réponse : les 5000 places sont des places "définitives". Des hôpitaux ont "poussé" les murs et ont transformé certains de leur services en services de réa (au sens large, voir point 1). Dès que la crise du printemps dernier a été terminée, les services qui avaient été transformés ont repris leur activité habituelle. On ne pouvait donc pas compter 20000 places mais toujours 5000. C'est ce que les autorités ont décidé de compter/ Cela a été clairement expliqué à l'époque. Cela n'a donc rien de trompeur. Bien au contraire : dire qu'on a 20000 places serait là, pour le coup, trompeur. Ce ne sont que des places "temporaires" pour plus de la moitié d'entre elles. Pour info : le chiffre de 20000 n'était qu'une annonce. Il y eu environ 15000 lits. C'est aussi la raison pour laquelle certains hôpitaux ont vu leur taux d'occupation réa monter à 150%. Si un hôpital avait 100 lits de réa, qu'il a "poussé" ses murs à 130 lits et qu'il y a eu 107 patients en réa. Cela fait 107% d'occupation des lits. C'est aussi ce qui a conduit certains hospitalier à dire qu'il était faux de dire qu'ils étaient en tension : ils regardaient par rapport aux lits "temporaire". Dans mon exemple il reste 23 lits vides qu'on peut montrer aux journalistes.
Posté le 2 février 2021
Bonjour Monsieur, je vous remercie pour votre réponse détaillée. Je continue à penser qu'il y a une erreur dans le calcul de l'indicateur. Comme indiqué sur SantePubliqueFrance, le numérateur contient les lits SC/SI/SRU. Et le total des lits SC/SI/SRU est détaillé ici : https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/etudes-et-statistiques/publications/article/nombre-de-lits-de-reanimation-de-soins-intensifs-et-de-soins-continus-en-france Vous pouvez télécharger le fichier en bas de page. Dans l'onglet "Lits_2013_2018_2019" le total indiqué est bien de 19364 lits en 2018, et 19604 en 2019. Compte tenu de ces informations, si je suis dans l'erreur, pouvez-vous m'indiquer à quel endroit je me trompe ? Merci d'avance.
Posté le 2 février 2021
je connais ce fichier. D'ailleurs vous avez de la chance : vous avez celui de 2019. Moi je me suis débrouillé avec celuis de 2018 et quand une région passait en rouge ou orange ou vert au printemps alors que moi ça ne bougeait pas, je recalculais le nombre de lits pour avoir la bonne couleur. Au final ça a très bien marché et je retrouve quasiment le fichier de 2019 Pour faire plus simple : il faut diviser le nombre de lits de réa occupés aujourd'hui (publié sur ce jeu de données : Données hospitalières relatives à l'épidémie de COVID-19) par 5000. Pour la France entière Bien sur on peut décliner département par département. D'après le fichier de 2019 il faut prendre en compte 2738 et 2695 Et comme pour les autres indicateurs : je les construis moi-même. Je ne me base pas sur des chiffres fournis 'clef en main' Vous allez probablement vouloir me faire un retour en me disant que je ne tiens compte que des lits de réa mais nous avons au printemps déjà eu cette discussion et constaté que le nombre de 20000 n'était pas correct. Quelque part il y a un "x lits de réa DONT y quelque chose" ce qui ne donne pas 20000 au total. Mais moi je vous suggère d'aller sur le site que je vous donne et de construire vous-même l'indicateur de tension en réa
Posté le 2 février 2021
"Pour faire plus simple : il faut diviser le nombre de lits de réa occupés aujourd’hui (publié sur ce jeu de données : Données hospitalières relatives à l’épidémie de COVID-19) par 5000. Pour la France entière" : désolée, moi je ne peux pas calculer un taux si le périmètre pris en compte est différent au numérateur et au dénominateur. L'argument de la simplicité n'arrange rien : je recherche la précision et non la simplicité. Cela arrange peut-être certaines personnes, pour des raisons politiques ou médiatiques, mais mathématiquement cela reste faux. En conclusion, votre "réponse au point 1" est fausse, à la fois sémantiquement et mathématiquement.
Posté le 2 février 2021
Aujourd'hui il y a 3228 lits de réa occupés (01/02/2021). Il y a 5250 lits d'après le fichier drees en 2018 Taux d'occupation : 3228/5250=61.5%
Posté le 2 février 2021
Voilà, vous tombez dans le piège. En réalité : "nombre de personnes actuellement en réanimation (SR/SI/USC)* avec diagnostic COVID-19 : 3 270" Avec "*service de réanimation (SR), unité de soins intensifs (SI), unité de surveillance continue (USC)." Source : https://www.santepubliquefrance.fr/dossiers/coronavirus-covid-19/coronavirus-chiffres-cles-et-evolution-de-la-covid-19-en-france-et-dans-le-monde#block-266157
Posté le 2 février 2021
Non : les lits SI et USC ne sont pas capables d'accueillir des covid-19 sans transformation. Ils ne sont donc pas comptabilisés comme lits pouvant accueillir "par défaut" des covid-19. Donc 5000 et non pas 20000. Si on avait compté 20000 on n'aurait jamais eu de tension. Donc pas besoin de transformer des lits en lits pouvant accueillir des covid-19. Toujours est-il que ce n'a pas été le choix de calcul des experts, qui l'ont expliqué. Donc on ne va pas revenir dessus aujourd'hui. Votre méthode de calcul n'est pas fausse, c'est une méthode au jour le jour. Ou même du jour d'après. Les autorités ont aujourd'hui besoin d'anticiper. Votre méthode ne le permet pas.
Posté le 2 février 2021
Par contre vous aviez raison : avec le temps j'avais oublié qu'au numérateur il y avait sr+usc+si et seulement sr en dénominateur. Je me souvenais de toutes ces discussions d'il y a 10 mois mais plus dans le détail.
Posté le 2 février 2021
On est d'accord : on mélange des carottes jaunes avec plein d'autres carottes. Je n'ai pas de "méthode" je demande juste que ce qu'on présente comme un taux en soit vraiment un. En vrai c'est un indicateur bricolé, qui devrait être expliqué comme tel. Là où je ne vous suis pas, c'est que les lits SI et SC sont utilisés pour certains patients Covid, comme indiqué dans l'onglet "lisez moi" du fichier excel : ceux qui ne supporteraient pas une ventilation invasive ( les très âgés) et ceux qui ne risquent pas une multi défaillance viscérale. Par exemple, Boris Johnson est allé en soins continus, pas plus loin, heureusement pour lui.
Posté le 2 février 2021
Notez que ce constat ne résout rien : tant que les hôpitaux ne distinguent pas les lits de réanimation des autres dans leur comptage temps réel, on ne sait pas ce qu'il en est. Bonne soirée.
Posté le 2 février 2021
Oula : n'essayez pas de comparer le système de santé français et britannique. Ils n'ont rien à voir et les terminologies sont trompeuses. On n'ajoute pas des carottes jaunes à d'autres carottes (ceci étant ça reste des carottes). Je vais reformuler pour essayer d'être plus clair. Le nombre de lits pouvant accueillir des patients covid-19 est de 5000. État initial. De mémoire on est monté au printemps jusqu'à 8000 patients en réa. Alors qu'il n'y avait que 5000 lits. Comment cela a-t-il été rendu possible ? En transformant un certain nombre de lits de si et usc en sr. Il.ne faut pas prendre immédiatement le.nombre total de lits sr+si+usc Si+usc est une sorte de réserve. On n'aura de toute façon pas la possibilité de transformer les 15000 lits en si et usc en se : il n'y a ni le personnel pour ni le matériel. Le calcul est donc fait en prenant le nombre de patients actuellement en sr ( ou si transformé ou usc transformé) et le nombre initial de lits. Plutôt que de parler de sr si et usc il vaut mieux parler de lits covid-19 et de lits covid-19 initial SPF ne fait qu'indiquer d'où proviennent les lits (sr initialement puis si et usc pour les supplémentaires) Votre calcul permet de voir ce qu'il serait envisageable si on acai5tous les moyens de transformer tous les lits si et usc en sr. Le calcul présenté par les autorités permet d'anticiper le moment où il va falloir transformer un lit de si ou usc en sr. Pour rappel le seuil de réaction est à 60%. A 3000 il faut réagir et "pousser les murs" comme il a été dit. Mais il n'y a pas eu de nouveau lit comme en Chine avec leur nouvel hôpital construit en 8 jours, il n'y a eu que des transformations de service en service de réanimation. Et SPF indique d'où ils viennent J'espère que c'est plus clair comme cela
Posté le 2 février 2021
Mon correcteur orthographique transforme systématiquement sr en se. Donc si vous voyez se, il faut comprendre sr Et il fallait lire "si on avait tous les moyens de transformer"
Posté le 2 février 2021
Merci, c'est plus clair et je vois ce que vous voulez dire. Ce qui est malheureux c'est que comme d'habitude on présente au public une version raccourcie... qui peut faire peur. SPF a d'ailleurs retiré cet indicateur de son tableau de bord "première page".
Posté le 3 février 2021
Bonjour, La nuit portant conseil comme on dit : des carottes qui n'étaient pas jaunes initialement on été jaunies pour pouvoir accueillir des patients atteint de la covid-19. On divise donc bien uniquement des carottes jaunes avec des carottes jaunes. Tout ceci avait été expliqué plus ou moins clairement au cours du printemps par MM Le Président, Le Premier Ministre et le Ministre de la Santé. Il faut reprendre leurs allocutions et agréger tout cela. Si vous vous basez sur ETALAB, vous n'avez aucune chance de trouver. Ils ne sont pas là pour cela. Pas même pour répondre à vos questions. Après peut de poser la question de la pertinence de l'indicateur : pourquoi, dans mon exemple, si un hôpital a 100 lits et qu'il transforme 30 lits non réa en lits réa, ne prend-on pas 130 comme référence. C'est la vraie tension au jour le jour? Ce n'est pas ce qu'on décidé les autorités sanitaires. Ils ont expliqué comment calculer cette tension avec les chiffres fournis. Il faut aussi se dire qu'il est 'facile' d'avoir le nombre de personnes qui sont ou entrent/sortent de l'hôpital. Il est plus difficile de savoir le nombre de lits disponibles par service. à en croire la date de sortie du fichier drees : juillet. Pourquoi juillet de l'année suivante? Et cette année (2020) novembre planifié mais en fait mi-décembre. Probablement parce qu'il doit falloir obtenir des agréments/accords/validations etc. Du coup il est plus simple de partir d'un état stable. Même si cela perturbe. Mais aucune tromperie là-dedans. Après vous aurez remarqué que le calcul que je vous ai donné hier (61.5%) ne correspond pas à ce qui est annoncé officiellement : 63.6%. D'où vient l'écart? Les autorités n'ont pas les mêmes chiffres que nous. Désolé de ne pas avoir été plus clair dès le début. Faut dire que ces discussions nous les avions eues il y a presqu'un an et que depuis je ne me pose plus la question : je calcule 'réa occupés/réa dispo drees'

Erreur de seuils concernant le taux d'incidence

Posté le 12 janvier 2021
Bonjour, Depuis que les indicateurs ont été mis en place en mai, le taux d'incidence tient une place importante car son seuil d'alerte rouge est dépassé depuis fin août. Les seuils initiaux relatifs au taux d'incidence n'ont pas évolués depuis leur création ce qui constitue une erreur mathématique, scientifique et logique importante. En effet, l'évolution du nombre de personnes positives dépend directement du nombre de personnes testées. Lorsque le seuil d'alerte rouge a été fixé en mai 2020, le nombre de personnes testées sur 7 jours glissants était en moyenne de 250 000. Ce nombre a progressivement augmenté pour atteindre un pic de 2,2 millions fin octobre puis un autre pic de 3,6 millions de personnes le 24 décembre, bien loin des 250 000 du mois de mai. Avec de telles augmentations, le taux d'incidence est rapidement passé au dessus du seuil d'alerte rouge inchangé de 50. Ce seuil aurait pourtant dû évoluer proportionnellement à l'augmentation du nombre de tests pour continuer de donner une information pertinente. Voici un exemple pour mieux comprendre ce point particulièrement important car directement lié aux stratégies gouvernementales : imaginons une ville de 100 000 habitants. Les capacités de tests initiales ne permettent pas de faire plus de 1000 tests sur 7 jour glissants. Avec un taux de positivité de 4%, le taux d'incidence est de 40 pour 100000 habitants soit un niveau orange. Trois mois plus tard, les capacités de tests on fortement augmentées permettant de tester 10 000 personnes sur 7 jours glissants. Le taux de positivité est toujours de 4% avec un nombre de personnes positives de 400, pourtant le taux d'incidence est passé de 40 à 400, basculant ainsi en alerte rouge maximale. La situation sanitaire a-t-elle évoluée ? Non, c'est juste l'augmentation du nombre de tests (meilleure capacité de tests) qui est à l'origine de la "fausse" détérioration du taux d'incidence. Les seuils relatifs au taux d'incidence doivent donc nécessairement évoluer proportionnellement aux nombre de tests effectués sinon, la lecture du résultat est erronée. Selon les dernières données publiées, le seuil d'alerte rouge devrait être en ce moment autour de 400. Nous devrions donc être en niveau orange.
Posté le 12 janvier 2021
Bonjour, Discussion déjà remontée depuis fort longtemps (relativement) et pas de réaction. On a remonté cela sur "données hospitalières"
Posté le 12 janvier 2021
merci pour votre réponse, je viens juste de m'inscrire...

Taux d’incidence

Posté le 21 décembre 2020
Dans la description des 3 niveaux concernant le taux d’incidence (ici : https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/indicateurs-de-suivi-de-lepidemie-de-covid-19/ ), vous indiquez que ce taux correspond au nombre de personnes testées positives sur 100.000 personnes testées , alors que, dans la définition de ce taux juste avant, vous indiquez que ce taux correspond au nombre de personnes testées positives rapporté à la taille de la population; Pourriez-vous confirmer quelle est la bonne définition ? Merci
Posté le 12 janvier 2021
Je me suis fait la même réflection mais au vu d'autres sites gouvernementaux expliquant le taux d'incidence, j'en suis venu à la conclusion qu'il s'agit d'une erreur. Le taux d'incidence est bien le nombre de personnes testées comparé à une population ramenée à 100000 (et non 100000 testés)
Posté le 12 janvier 2021
Bonjour, Déjà remonté le 17 juillet.

Accès aux archives du mois dernier

Posté le 25 novembre 2020
Bonjour, Est-il possible d'accéder aux versions passées du fichier table-indicateurs-open-data-france.csv? en particulier pour novembre 2020? Je fais cette demande dans le cadre d'un projet de recherche académique. Merci d'avance, Jérémie Scire
Posté le 16 décembre 2020
Bonjour, Essayez avec ce site : https://web.archive.org/

Calcul du R0 régional et national incohérent ?

Posté le 20 novembre 2020
Bonjour, le 13/11 le R0 national est évalué a 0.68 alors que seuls la corse et les Outre Mer sont en en dessous et tous les autres départements de metropole au dessus et assez largement. Y a t'il une explication (différence de calcul) ou est ce une erreur ? Merci
Posté le 20 novembre 2020
Je voulais écrire corse en dessus 0.64 et le reste de la métropolet + OM au dessus; ca ne change pas vraiment la question

Ventilation en fonction des catégories socio-professionnelles

Posté le 12 novembre 2020
Bonjour, Est-ce qu'il y a quelque part des données qui permettent de savoir si les restaurants sont effectivement des nids à clusters? Ou la raison pour laquelle les salons de coiffure restent fermés alors que nous n'avons jamais entendu parler du moindre cas contact lié aux salons de coiffure. Bref : si on a les clusters en fonction des catégories socio-professionnelles?
Posté le 18 novembre 2020
Bonjour, Les restaurants et en général tous les lieux clos sans masque sont le moteur principal de l'épidémie, comme démontré à plusieurs reprises par les études scientifiques. La plus grande étude le confirmant vient de la prestigieuse revue Nature : https://www.nature.com/articles/s41591-020-1092-0
Posté le 18 novembre 2020
Pour citer l'étude " Social venues such as bars, weddings, religious sites and restaurants, which have also been linked to an increased risk of SSE elsewhere18, therefore appear at increased risk for large outbreaks and likely constitute the core behavioral risk factor for SARS-CoV-2 SSEs."
Posté le 18 novembre 2020
Bonjour, Merci pour votre retour. Ce n'est toutefois pas ce que je demande, même si l'étude est intéressante, quoique un peu vieille. J'ai trouvé depuis ce dont j'ai besoin : ça s'appelle MONIC (MONItoring des Clusters). Mais je n'y ai pas d'accès. Pour l’instant. Je l'ai demandé à SPF. Quand on regarde le graphe des relations l'étude indique que les bars sont un moyen de propager le virus, et c'est assez flagrant, mais quand on lit dans le détail, il se trouve que c'est un groupe de musique qui a joué dans les 4 bars qui a été le vecteur de la propagation. C'est un cas particulier quand même. L'étude date de Mars (les données). Depuis l'expérience acquise lors de la première vague et du 1 confinement oblige à revoir ce genre d'analyse : on a énormément progressé. Malgré ce que je viens de remonter en négatif, merci à vous d'avoir pris le temps de me répondre et de m'indiquer ce lien. En positif je dirai : pas d'indication que les coiffeurs (et autres petits commerces où on ne vient qu'un par un contrairement aux bars et aux restaurants) sont des générateurs de clusters.
Posté le 19 novembre 2020
onjour, les décodeurs du Monde viennent de synthétiser des informations à ce sujet : https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/11/18/pourquoi-bars-et-restaurants-sont-consideres-comme-etant-a-risques_6060234_4355770.html Ils citent une étude plus récente, encore sur Nature. Pour aller vers ce que vous dîtes, c'est effectivement plus le raisonnement (aérosolisation / port du masque / lieux clos) qui amène à conclure que les bars et restaurants sont à la croisée des risques, plus que les statistiques elles-même qui sont difficiles à extraire. Cela dit, les preuves d'aérosolisation / d'efficacité du port du masque / d'aggravation des lieux clos sont elles appuyées par des études mieux chiffrées. Si vous réussissez à publier les données des clusters, ça sera certainement utile, même si je m'attends à du flou dans les chiffres qui rendront les conclusions bancales ("cluster dans une classe de primaire" <-- est-ce la cantine ? le masque était-il porté ? idem en ehpad, était-ce les soins ou le réfectoire ?), sans compter le biais où les plus gros clusters sont comptés, et pas les plus petits. On avait déjà le mois dernier des conclusions hâtives du SPF [1] qui disaient que les clusters n'étaient plus le foyer de l'épidémie, alors que rien ne prouve que ça ne soit pas justement les restaurants à la source du reste, car difficilement repérables dans les enquêtes. D’ailleurs, les seuls « clusters » cités sont des clusters arrivant dans organisations rassemblant de nombreuses personnes. Le plus probable, c’est que les chiffres ne les observent justement pas. [1] https://www.santepubliquefrance.fr/presse/2020/covid-19-les-cas-rattaches-a-des-clusters-ne-representeraient-que-10-des-contaminations Merci à vous
Posté le 19 novembre 2020
(pour noter un conflit d'intérêt : j'ai un besoin urgent d'aller chez le coiffeur et ma conclusion a pue être affectée par ce vécu personnel)
Posté le 19 novembre 2020
Bonsoir Dans son allocution hebdomadaire de ce jour (jeudi 19 novembre2020) M. Le Ministre de la Santé Olivier VERAN, accompagné de son directeur de Santé Publique France ainsi que de sa Ministre déléguée aux personnes âgées a indiqué que de nombreuses études sur ce sujet étaient en cours et allaient être publiées prochainement. Il faut croire que nous ne sommes donc pas les seuls (fort heureusement du reste) à nous poser la question. J'avais vu le document de SPF mais c'est très synthétique, c'est le moins que l'on puisse dire. En même temps difficile de le leur reprocher : c'est le but de ce genre de document. Je ne conteste absolument pas le fait qu'il faille porter le masque et que les bars et restaurants (et même plus large : lieu de rassemblement en général s'il est clos) doivent être fermés (au public) pour protéger la population de ce virus. Mais je suis comme vous : j'ai une amie qui est coiffeuse. Et comme elle sait que je suis de près ce virus (voyez mes interventions sur les autres fils de discussions) elle me pose des questions auxquelles je ne peux/sais pas répondre. Et il est vrai que quand on va chez le coiffeur : on prend rendez-vous. On n'y est pas à quinze (sauf les gros salons), on ne parle pas fort (sauf si le sèche cheveux est en marche mais souvent on arrête de parler), on porte le masque, on a les désinfectants (obligatoire dans mon salon quand on rentre, elles font la 'chasse' à ceux qui ne le mettent pas en entrant. Ce qui fait que toutes les conditions sont remplies pour une réouverture. Sauf qu'il y a un gros point noir : il y a contact entre elles et nous, donc pas de distanciation sociale. J'ajoute que tous le matériel est désinfecté entre chaque client (ça c'est une plaie d'ailleurs pour elles) ... Et c'est difficile de comparer le restaurant ou le bar (plus agité) et le salon de coiffure. On a rarement vu une bagarre à la sortie d'un salon de coiffure :)
Posté le 18 décembre 2020
Bonjour, Réponse ici : https://www.pasteur.fr/fr/espace-presse/documents-presse/etude-comcor-lieux-contamination-au-sars-cov-2-ou-francais-s-infectent-ils

ô

Posté le 26 octobre 2020
Bonjour, Le fichier table-indicateurs-open-data-dep-serie.csv contient des caractères spéciaux (eg. ô pour ô). Possible de sauvegarder en utf-8 ? merci !

Changement nom de fichier ?

Posté le 14 octobre 2020
Bonjour, Jusqu'au fichier du 2020-10-10, le nom du fichier téléchargé était : indicateurs-covid19-dep, désormais c'est table-indicateurs-open-data-dep-serie. Comme il y a de nombreux indicateurs sur data.gouv.fr avec ceux de SPF, j'utilise le pattern du nom de fichier pour organiser leur téléchargement avec l'API data.gouv.fr et automatiser un reporting. Mais cela nécessite que les choses soient stables, ce qui était le cas jusqu'alors, donc impeccable ! Pas de problème juste pour être sûr que ce type de changement ne soit pas trop régulier ? Merci de votre retour, Cordialement, Gp
Posté le 15 octobre 2020
Bonjour, ETALAB nous a déjà fait ça sur d'autres fichiers d'autres données covid. Le souci c'est qu'ils ont plein de fichiers qui arrivent au fur et à mesure que le temps 'covid' passe avec de plus en plus de données à traiter. Et de fichiers à fournir. Il arrive qu'ils en renomment certains en cours de route mais cela reste très peu fréquent. 1 fois pour un fichier mais pas 2. Et pas tous les fichiers.
Posté le 16 octobre 2020
Bonjour, Merci de votre retour. Je suis d'accord ça ne s'est produit que de manière occasionnelle jusque-là. Mon étonnement c'est plutôt que "covid" ne soit même pas dans le nom du fichier. Bonne journée
Posté le 16 octobre 2020
Bonjour, C'est même "pire" que cela : si vous recherchez sur le site tous les jeux de données relatifs à Santé Publique France ce jeu ne remonte même plus. Pour en revenir au changement de nom, cela doit être lié au nouveau jeu de données spécifique aux métropoles qui vient d'être mis à disposition "Indicateurs de l’activité épidémique: taux d'incidence de l'épidémie de COVID-19 par métropole" (https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/indicateurs-de-lactivite-epidemique-taux-dincidence-de-lepidemie-de-covid-19-par-metropole/)
Posté le 16 octobre 2020
Parfait merci, Je m'étais dit ça aussi car je l'ai vu apparaître sur geodes et sur le monde ainsi que vos commentaires sur les communications gouvernementales qui annulent certains rafraîchissements quotidiens, mais je n'avais pas trouvé encore ici. Donc merci pour le lien.