Comptage des pêcheurs à pied de loisir sur l'estran - Life Pêche à Pied de Loisir et Réseau Littorea

La mesure de la fréquentation par les usagers est un préalable à l'atteinte de plusieurs objectifs : 1/ spatialiser les différentes pratiques ; 2/ élaborer des plans d'échantillonnage pour la réalisation d'enquêtes ; 3/ dimensionner des campagnes de sensibilisation (ou autres actions de gestion).

Ces données ont été collectées dans le cadre de plusieurs projets portés par des structures diverses réparties sur les littoraux métropolitains. Le projet à l'initiative de ce suivi est le Life pêche à pied de loisir qui s'est déroulé de 2014 à 2017. Depuis lors, de nombreuses structures poursuivent la collecte de ces données de façon plus ou moins régulière en fonction notamment des objectifs de gestion en local.
Le réseau Littorea assure un lien et un suivi des différentes initiatives de suivis des usages et des habitats.

Historiquement, les structures impliquées dans le Life Pêche à Pied de Loisir étaient les suivantes : l'Agence Française pour la Biodiversité, le Parc Naturel Marin des Estuaires Picards et de la Mer d'Opale, Vivarmor Nature, le CPIE Pays de Morlaix-Trégor, Brest métropole, le Parc Naturel Régional du Golfe du Morbihan, le COREPEM, le CPIE Marennes-Oléron, le Parc Naturel Marin du Bassin d'Arcachon, le CPIE Littoral Basque et l'Institut des milieux aquatiques.
Depuis la fin du Life, le réseau Littorea réussit à mobiliser de nouvelles structures qui viennent élargir ce cercle initial et notamment (liste non exhaustive et évolutive) : les associations (AVRIL, Environat, RIA, etc.), les communautés de communes (Ile de Ré, Pays des Abers, etc.), le Conservatoire du Littoral, les CPIEs, les Réserves Naturelles, les Parcs Naturels Marins, les Parcs Naturels Régionaux, les Syndicats mixtes, etc.

Quatre versions de protocole sont mobilisées pour la collecte de ces données, la distinction entre les quatre réside dans la mise en œuvre spatiale et temporelle mais les données collectées sont les mêmes pour ces quatre versions :

• comptage collectif (ou comptage national) : ce sont des comptages organisés simultanément à l'échelle de l'ensemble des territoires. Ces comptage permettent d'avoir une vision complète sur l'ensemble des estrans métropolitains à des dates clés (grandes marées)
• comptage simple : ce sont des comptages plus réguliers dont le pas de temps est défini par la structure porteuse de l'action sur des territoires plus restreints
• comptage sur habitat : ce sont des comptages réalisés à une échelle plus fine, sur des habitats pour lesquels des suivis de l'état sont réalisés (herbiers, CdB, hermelles, gisements de coques). Ils sont souvent réalisés en même temps que les suivis écologiques
• comptage sur une marée : contrairement aux trois autres versions de protocole pour lesquels un seul comptage par marée est réalisé, ce comptage vise à observer la variation de la fréquentation tout au long d'une marée. L'idée est de réaliser un comptage toutes les heures (voire toutes les 1/2h) pour dénombrer les pêcheurs au cours de la marée. In fine, ces données peuvent permettre d'identifier l'heure la plus propice pour mettre en place un comptage unique sur la marée correspondant au pic de fréquentation.

Un champ spécifique permet d'identifier la version du protocole utilisé pour la collecte de chacune des données. De même, l'organisme à l'origine des données est également précisé dans un champ dédié.