Chasser sur le Domaine public fluvial et le Domaine public maritime, implique certaines règles et quelques contraintes. Le domaine public fluvial (DPF) est constitué d’une partie artificielle et d’une partie naturelle(1). La première comprend les rivières canalisées, canaux, étangs, réservoirs, et leurs dépendances établies par l’État dans l’intérêt de la navigation ou du flottage. La délimitation résulte des titres en vertu desquels les ouvrages ont été exécutés. La seconde englobe les cours d’eau et lacs domaniaux. Les limites latérales des cours d’eau domaniaux sont déterminées par la hauteur des eaux coulant à plein bord avant de déborder. Ces limites sont fixées par arrêté préfectoral. Le long de ces cours d’eau, les propriétaires riverains sont tenus de laisser libre un espace de 3,25 m : c’est la servitude de marchepied. Le long des cours d’eau figurant à la nomenclature des voies navigables, cette largeur est de 7,80 m : c’est la servitude de halage. Les particuliers, et donc les chasseurs, peuvent emprunter ces servitudes pour se diriger sur leur territoire de chasse. Cependant, l’emprise de ces servitudes ne peut en aucun cas faire partie d’un lot de chasse du DPF puisqu’elle reste la propriété des seuls propriétaires riverains.
Le droit de chasse sur le DPF est exploité au profit de l’Etat dans des conditions fixées par un cahiers des charges précisant les clauses et conditions générales de la location par l’Etat du droit de chasse au gibier d’eau sur son DPF pour la période allant du 1er juillet 2013 au 30 juin 2019. A chaque échéance de baux, le DPF est décomposé en réserves de chasse et lots de chasse.
Ces derniers sont définis et amodiés dans des conditions fixées par le préfet : l’adjudication publique est la règle générale, toutefois, dans certains cas, la chasse peut être exploitée par licence ou par location amiable. En cas d’adjudication, les permissions sont délivrées par le service gestionnaire, chaque année, de manière nominative. En cas d’infructuosité, des locations amiables peuvent être mises en place notamment quand des ACCA ou AICA sont titulaires de droit de chasse contigus et ce en respectant un statut particulier(4). Les demandes de locations amiables sont adressées au directeur départemental des finances publiques qui fixe le prix de location.
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