Liste des réacteurs nucléaires en France

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

La liste des réacteurs nucléaires en France compte, en novembre 2023, cinquante-six réacteurs nucléaires produisant de l'électricité dans dix-huit centrales nucléaires. Douze réacteurs sont en cours de démantèlement sur les quinze réacteurs électronucléaires définitivement arrêtés. Un réacteur est en construction.

Quatre réacteurs nucléaires de recherche sont aussi en service, quarante à l'arrêt ou démantelés, et cinq en projet ou en phase de construction.

D'autre part, en 2023, douze réacteurs nucléaires de la Marine nationale française propulsent dix sous-marins et un porte-avions à travers les mers du globe, tandis que neuf réacteurs de sous-marins sont en phase de démantèlement.

Plusieurs filières de réacteurs électronucléaires ont été successivement développées :

La France est le deuxième producteur d'électricité d'origine nucléaire au monde derrière les États-Unis. En 2019, l'énergie électrique d'origine nucléaire représente 17 % de l’énergie finale transformée en France, mais 70,6 % de l'électricité produite[1] (69 % en 2021[2]), ce qui place la France au 1er rang mondial en part d'électricité d'origine nucléaire.

Carte des réacteurs nucléaires électrogènes français en activité et en construction (2022).

Réacteurs nucléaires électrogènes[modifier | modifier le code]

Réacteurs en service[modifier | modifier le code]

Calendrier de construction des centrales nucléaires françaises.
Âge en 2020 des réacteurs nucléaires français à partir de la date de mise en service[3],[4].

Les cinquante-six réacteurs à eau pressurisée (REP) électrogènes en service en France ont tous été construits par Framatome. Ils représentent une puissance totale de 61,25 gigawatts. Les caractéristiques de ces réacteurs sont données dans le tableau ci-après, classés alphabétiquement[5]. Le rang indique le numéro d'ordre de mise en service de chacun des réacteurs, ainsi Belleville-1 a été le 54e réacteur mis en service en France. La puissance brute correspond à la puissance fournie sur le réseau, augmentée de la consommation interne de la centrale. La puissance nette correspond quant à elle à la puissance fournie sur le réseau et sert d'indicateur en ce qui concerne la puissance installée.

La date de raccordement au réseau ou du premier couplage au réseau correspond à la première production d’électricité dans des proportions telles qu'elle doit pour partie être transmise hors de la centrale. La date de mise en service industriel ou commercial est postérieure au premier couplage et correspond à une régularité industrielle de fonctionnement atteinte après une période de mise au point. Durant les paliers CP1, CP2 et P4-P’4, la durée de cette période de mise au point a rarement dépassé l’année. Durant le palier N4, deux (Civaux 2) à quatre ans (Civaux 1) se sont écoulés entre le premier couplage au réseau et la mise en service industriel.

Les réacteurs de la centrale du Bugey mis en service en 1979 sont les plus anciens en service (45 ans). Ils sont suivis par le réacteur 1 de la centrale de Dampierre, mis en service en 1980 (44 ans). Le réacteur le plus récent (21 ans) est Civaux-2, mis en service en .

Centrale nucléaire Nom du réacteur Palier Puissance therm. (MWt) Puissance nette (MWe) Début constr. 1er raccord. au réseau Mise en service comm. Arrêt définitif prévu[6],[7] Source froide[a]
Belleville Belleville-1 P'4 3 817 1 310 1980 1987 1988 TAR[b]
Belleville-2 P'4 3 817 1 310 1980 1988 1989 TAR
Blayais Blayais-1[c] CP1 2 785 910 1977 1981 1981 2029-2035 Gironde
Blayais-2[c] CP1 2 785 910 1977 1982 1983 2029-2035
Blayais-3 CP1 2 785 910 1978 1983 1983
Blayais-4 CP1 2 785 910 1978 1983 1983
Bugey Bugey-2 CP0 2 785 910 1972 1978 1979 2029-2035 Rhône
Bugey-3 CP0 2 785 910 1973 1978 1979 2029-2035
Bugey-4 CP0 2 785 880 1974 1979 1979 TARx2
Bugey-5 CP0 2 785 880 1974 1979 1980 TARx2
Cattenom Cattenom-1 P'4 3 817 1 300 1979 1986 1987 TAR
Cattenom-2 P'4 3 817 1 300 1980 1987 1988 TAR
Cattenom-3 P'4 3 817 1 300 1982 1990 1991 TAR
Cattenom-4 P'4 3 817 1 300 1983 1991 1992 TAR
Chinon-B Chinon-B1[c] CP2 2 785 905 1977 1982 1984 2029-2035 TAR
Chinon-B2[c] CP2 2 785 905 1977 1983 1984 2029-2035 TAR
Chinon-B3[c] CP2 2 785 905 1980 1986 1987 TAR
Chinon-B4[c] CP2 2 785 905 1981 1987 1988 TAR
Chooz-B Chooz-B1 N4 4 270 1 500 1984 1996 2000 TAR
Chooz-B2 N4 4 270 1 500 1985 1997 2000 TAR
Civaux Civaux-1 N4 4 270 1 495 1988 1997 2002 TAR
Civaux-2 N4 4 270 1 495 1991 1999 2002 TAR
Cruas Cruas-1 CP2 2 785 915 1978 1983 1984 2029-2035 TAR
Cruas-2 CP2 2 785 915 1978 1984 1985 2029-2035 TAR
Cruas-3 CP2 2 785 915 1979 1984 1984 TAR
Cruas-4 CP2 2 785 915 1979 1984 1985 TAR
Dampierre Dampierre-1[c] CP1 2 785 890 1975 1980 1980 2029-2035 TAR
Dampierre-2[c] CP1 2 785 890 1975 1980 1981 2029-2035 TAR
Dampierre-3[c] CP1 2 785 890 1975 1981 1981 TAR
Dampierre-4[c] CP1 2 785 890 1975 1981 1981 TAR
Flamanville Flamanville-1 P4 3 817 1 330 1979 1985 1986 mer
Flamanville-2 P4 3 817 1 330 1980 1986 1987 mer
Golfech Golfech-1 P'4 3 817 1 310 1982 1990 1991 TAR
Golfech-2 P'4 3 817 1 310 1984 1993 1994 TAR
Gravelines Gravelines-1[c] CP1 2 785 910 1975 1980 1980 2029-2035 mer
Gravelines-2[c] CP1 2 785 910 1975 1980 1980 2029-2035 mer
Gravelines-3[c] CP1 2 785 910 1975 1980 1981 mer
Gravelines-4[c] CP1 2 785 910 1976 1981 1981 mer
Gravelines-5[d] CP1 2 785 910 1979 1984 1985 mer
Gravelines-6[d] CP1 2 785 910 1979 1985 1985 mer
Nogent Nogent-1 P'4 3 817 1 310 1981 1987 1988 TAR
Nogent-2 P'4 3 817 1 310 1982 1988 1989 TAR
Paluel Paluel-1 P4 3 817 1 300 1977 1984 1985 mer
Paluel-2 P4 3 817 1 300 1978 1984 1985 mer
Paluel-3 P4 3 817 1 300 1979 1985 1986 mer
Paluel-4 P4 3 817 1 300 1980 1986 1986 mer
Penly Penly-1 P'4 3 817 1 330 1982 1990 1990 mer
Penly-2 P'4 3 817 1 330 1984 1992 1992 mer
Saint-Alban St-Alban-1 P4 3 817 1 335 1979 1985 1986 Rhône
St-Alban-2 P4 3 817 1 335 1979 1986 1987 Rhône
Saint-Laurent St-Laurent-B1[c] CP2 2 785 915 1976 1981 1983 TAR
St-Laurent-B2[c] CP2 2 785 915 1976 1981 1983 TAR
Tricastin Tricastin-1[c] CP1 2 785 915 1974 1980 1980 2029-2035 Rhône

(canal)

Tricastin-2[c] CP1 2 785 915 1974 1980 1980 2029-2035 Rhône

(canal)

Tricastin-3[c] CP1 2 785 915 1975 1981 1981 Rhône

(canal)

Tricastin-4[c] CP1 2 785 915 1975 1981 1981 Rhône

(canal)

Synthèse

  • Palier CPx : 2 785 MWth / 906,6 MWe : 32 tranches
  • Palier P4 ou P'4 : 3 817 MWth / 1 312,5 MWe : 20 tranches
  • Palier N4 : 4 270 MWth / 1 497,5 MWe : 4 tranches
  • Puissance moyenne : 3 259,6 MWth / 1 093,8 MWe : 56 tranches

Réacteur en construction[modifier | modifier le code]

Centrale nucléaire Commune (département) Nom Palier Filière (sigle) Puissance

nette (MWe)[8]

Début constr. Mise en service Mode de Refroidissement
!a !a !a !a -9 -9 -9 -9
Flamanville Flamanville (Manche) Flamanville-3[9] EPR Eau légère (REP) 1 650 2007 2024 (prévision)[10] Eau de mer (Manche)

Réacteurs arrêtés définitivement[modifier | modifier le code]

Quinze des réacteurs nucléaires électrogènes construits en France depuis 1955 sont arrêtés définitivement, neuf réacteurs exploités par EDF sont en cours de démantèlement (ou déconstruction) sur six sites (Chooz, Brennilis, Bugey, Chinon, Saint-Laurent et Creys-Malville), trois réacteurs (G1, G2, et G3) exploités par le CEA sont en cours de démantèlement sur le site de Marcoule. Le début du démantèlement des réacteurs de Phénix (Marcoule) et de Fessenheim nécessite au préalable le déchargement des cœurs des réacteurs et le traitement du sodium pour Phénix[11],[12]. Le tableau ci-après présente leurs caractéristiques, les valeurs de puissance indiquées représentent la puissance délivrée sur le réseau pour chaque réacteur (puissance électrique nette en mégawatt, ou MWe nets).

Centrale nucléaire Commune (département) Nom (exploitant) Filière (sigle) Puissance

nette MW[8]

Début des travaux Mise en service Arrêt définitif
!a !a !a !a !a -9 -9 -9 -9
Marcoule Chusclan (Gard) G1 (CEA) graphite gaz (UNGG) 0 MWe[13] 1955 1956 1968
G2 (CEA) graphite-gaz (UNGG) 39 MWe 1955 1959 1980
G3 (CEA) graphite-gaz (UNGG) 40 MWe 1956 1960 1984
Phénix (CEA/EDF)[14] neutrons rapides (RNR) 130 MWe 1968 1974 2010
Chinon Avoine
(Indre-et-Loire)
Chinon-A1 (EDF) graphite-gaz (UNGG) 70 MWe 1957 1963 1973
Chinon-A2 (EDF) graphite-gaz (UNGG) 210 MWe 1959 1965 1985
Chinon-A3 (EDF) graphite-gaz (UNGG) 480 MWe 1961 1966 1990
Chooz Chooz (Ardennes) Chooz-A (SENA[15]) eau légère (REP) 310 MWe 1962 1967 1991
Brennilis Brennilis (Finistère) EL4 (CEA/EDF) gaz-eau lourde (HWGCR) 70 MWe 1962 1967 1985
Saint-Laurent Saint-Laurent
(Loir-et-Cher)
St-Laurent-A1 (EDF) graphite-gaz (UNGG) 480 MWe 1963 1969 1990
St-Laurent-A2 (EDF) graphite-gaz (UNGG) 515 MWe 1966 1971 1992
Bugey Saint-Vulbas (Ain) Bugey-1 (EDF) graphite-gaz (UNGG) 540 MWe 1965 1972 1994
Creys-Malville Creys-Mépieu (Isère) Superphénix (CEA/EDF) neutrons rapides (RNR) 1 200 MWe 1976 1986 1998
Fessenheim Fessenheim
(Haut-Rhin)
Fessenheim-1 (EDF) eau légère (REP) 880 MWe 1971 1978 2020
Fessenheim-2 (EDF) eau légère (REP) 880 MWe 1972 1978 2020

Projets abandonnés de réacteurs électrogènes[modifier | modifier le code]

Nom du projet Commune (département) Filière (sigle) Palier Puissance (MW)[8] Annonce du projet Abandon du projet Remarque
!a !a !a !a -9 -9 -9 -9
Le Cap du Roc Port-la-Nouvelle (Aude) Eau légère (REP) ? ? 1973 1975
Erdeven Erdeven (Morbihan) Eau légère (REP) ? ? 1974 1975
Le Carnet Le Pellerin - Saint-Viaud - Frossay (Loire-Atlantique) Eau légère (REP) ? ? 1976 1997
Thermos CEA Grenoble piscine ? 100 1979 1981
Plogoff Plogoff (Finistère) Eau légère (REP) ? ? 1978 1981
Penly 3, puis Penly 3 et 4 Petit-Caux (Seine-Maritime) Eau légère (REP) EPR 1 600 2009 2012 relancé en 2019, pour la construction d'une paire de tranche

Réacteurs de recherche[modifier | modifier le code]

Réacteurs de recherche en service[modifier | modifier le code]

Localisation Nom Puissance thermique Type de réacteur Type de combustible Mise en service Arrêt prévu
ILL Grenoble RHF 57 MW piscine à eau légère et caisson eau lourde Plaques 93 % 1971 2035
Centre CEA de Cadarache Azur ~0 réacteur à eau légère UO2 1962 ?
Cabri 25 MW piscine à eau légère Crayons 2,8 % 1963 ?
RES 150 MW réacteur à eau pressurisée K15 UO2 enrichi à moins de 20 % 2018 ?

Réacteurs de recherche en construction[modifier | modifier le code]

Localisation Nom Puissance thermique Type de réacteur Type de combustible Mise en service prévue
Centre CEA de Cadarache RJH 100 MW piscine à eau légère Plaques 20 % 2032
ITER 100/620 MW fusion nucléaire Tritium 2030

Réacteurs de recherche en projet[modifier | modifier le code]

Localisation Nom Puissance Type de réacteur Type de combustible Mise en service prévue
Centre CEA de Cadarache Zephyr ~0 MW ? ? 2028[16]
Demo 2 à 4 GWth fusion nucléaire Tritium 2050
Site nucléaire de Marcoule Astrid 600 MWe réacteur à neutrons rapides Plutonium reporté sine die

Réacteurs de recherche arrêtés définitivement[modifier | modifier le code]

Localisation Nom Puissance thermique Type de réacteur Type de combustible Mise en service Arrêt définitif[17]
Centre CEA de Fontenay-aux-Roses Pile Zoé 150 kW pile à eau lourde uranium naturel 1947 1976
Minerve 100 W pile-piscine à eau légère uranium enrichi 1959 1977
Triton 6,5 MW pile-piscine à eau légère uranium enrichi 1959 1982
Néréide 600 kW pile-piscine à eau légère uranium enrichi 1959 1982
Centre CEA de Saclay EL2 2,8 MW pile à eau lourde uranium naturel 1952 1965
Aquilon 100 W pile à eau lourde uranium naturel 1956 1967[17]
EL3 18 MW pile à eau lourde uranium légèrement enrichi 1957 1979
Rubéole ? pile modérée à l'oxyde de béryllium oxyde d'uranium légèrement enrichi 1957 1963
Proserpine 1 W Pile à eau légère plutonium 1958 1961[17]
PEG 0,1 W piscine ? 1959 1960
Alizé 100 W pile à eau légère uranium enrichi 1959 1967
Ulysse 100 kW type argonaute uranium enrichi entre 20 % et 90 % 1961 2007
Osiris 70 MW piscine à eau légère U3Si2Al enrichi à 20 % 1966 2015
Isis 700 kW piscine à eau légère U3Si2Al enrichi à 20 % 1966 2019
Orphée 14 MW caisson en eau lourde uranium enrichi à 93 % 1980 2019[18]
Valduc Rachel ? réacteur à neutrons rapides plutonium 1961 ?
Prospero 3 kW réacteur à neutrons rapides uranium très enrichi 1968 ?
Caliban ? réacteur à neutrons rapides uranium très enrichi 1970 ?
Silène ? ? nitrate d’uranyle enrichi à 93 % 1974 ?
Centre CEA de Grenoble Mélusine 8 MW piscine à cœur ouvert uranium enrichi 1958 1988
Siloé 35 MW piscine à cœur ouvert uranium enrichi à 90 % 1963 1997
Siloette 100 kW piscine à cœur ouvert uranium enrichi à 93 % 1964 2002
Université Strasbourg I RUS 100 kW réacteur argonaute uranium enrichi à 93 % 1966 1997
Site nucléaire de Marcoule Marius 400 W empilement critique à graphite ? 1960 1965
Celestin I 190 MW eau lourde combustible métal 1967 2009?
Celestin II 190 MW eau lourde combustible métal 1968 2009?
Phénix 563 MW réacteur à neutrons rapides plutonium 1973 2009
Centre CEA de Cadarache Peggy 1 kW maquette critique ? 1961 1975
Pégase 35 MW piscine à eau légère ? 1963 1975
César 10 kW graphite ? 1964 1974
PAT ? réacteur à eau pressurisée UO2 enrichi à moins de 20 % 1964 1992
Marius 400 W empilement critique à graphite uranium naturel 1965 1983
Harmonie 1 kW maquette neutrons rapides uranium métallique enrichi à 93 % 1965 1996
Eole 500 W réacteur eau légère UO2, MOX 1965 2017[19]
Masurca 5 kW Maquette neutrons rapides variable 1966 2018[19]
Rapsodie 40 MW réacteur à neutrons rapides plutonium 1967 1983
CAP ? réacteur à eau pressurisée UO2 enrichi et MOX 1975 1987
Minerve 100 W piscine eau légère uranium enrichi à 93 % 1977 2017[18]
Phébus 38 MW piscine à eau légère Crayons 2,8 % 1978 2009
RNG 150 MW réacteur à eau pressurisée UO2 enrichi à moins de 20 %[20] 1989 2005

Projets abandonnés de réacteurs de recherche[modifier | modifier le code]

Réacteurs nucléaires navals[modifier | modifier le code]

Bâtiment Réacteur Type de réacteur Puissance thermique Début des travaux Mise en service Arrêt définitif
Q 244 Réacteur à eau lourde pressurisée 1955 jamais 1958
Le Redoutable Réacteur à eau pressurisée 110 MW 1963 1967 1991
Le Terrible Réacteur à eau pressurisée 110 MW ? 1969 1996
Le Foudroyant Réacteur à eau pressurisée 110 MW 1969 1974 1998
L'Indomptable Réacteur à eau pressurisée 110 MW 1971 1974 2005
Le Tonnant Réacteur à eau pressurisée 110 MW 1974 1980 1999
L'Inflexible Réacteur à eau pressurisée 110 MW 1980 1982 2008
Rubis K 48 Réacteur à eau pressurisée 48 MW 1976 1983 2022
Saphir K 48 Réacteur à eau pressurisée 48 MW 1979 1981 2019
Casabianca K 48 Réacteur à eau pressurisée 48 MW 1981 1984 2023
Émeraude K 48 Réacteur à eau pressurisée 48 MW 1983 1986
Améthyste K 48 Réacteur à eau pressurisée 48 MW 1984 1988
Perle K 48 Réacteur à eau pressurisée 48 MW 1987 1990
Le Triomphant K 15 Réacteur à eau pressurisée 150 MW 1989 1997
Le Téméraire K 15 Réacteur à eau pressurisée 150 MW 1993 1998
Le Vigilant K 15 Réacteur à eau pressurisée 150 MW 1996 2003
Le Terrible K 15 Réacteur à eau pressurisée 150 MW 2000 2008
Charles de Gaulle K 15 x2 Réacteur à eau pressurisée 2x150 MW 1986 1994
Suffren K 15 Réacteur à eau pressurisée 150 MW 1998 2018
Duguay-Trouin K 15 Réacteur à eau pressurisée 150 MW 2009 2022

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Tour aéroréfrigérante, mer ou fleuve.
  2. Tour aéroréfrigérante.
  3. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s et t Ce réacteur utilise le combustible MOX d'après L'aval du cycle nucléaire, le rapport de l'Office Parlementaire d'Évaluation des Choix Scientifiques et Technologiques n° 612 (1997 / 1998) par les députés Christian Bataille et Robert Galley
  4. a et b Ce réacteur est autorisé à utiliser le combustible MOX, voir Décision n° 2017-DC-0608 de l’Autorité de sûreté nucléaire du 5 octobre 2017 relative à la gestion de combustible « Parité MOX » de certains réacteurs électronucléaires exploités par Électricité de France (EDF) [PDF], ASN, 5 octobre 2017.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Bilan électrique 2019 », sur rte-france.com, RTE.
  2. « Bilan électrique 2021 », sur rte-france.com, RTE.
  3. (en) IAEA, Nuclear Power Reactors in the World : 2019 Edition, vol. 2, IAEA, coll. « Reference Data Series », , 80 p. (ISBN 978-92-0-102719-1, lire en ligne), pp 30.
  4. La centrale nucléaire de Fessenheim est définitivement débranchée du réseau électrique national, Orange et BFMTV (consulté le 30 juin 2020).
  5. (en) « Reactors in operations, 31 dec 2009 », sur IAEA (consulté le ).
  6. Ministère de l'écologie, « La programmation pluriannuelle de l’énergie 2019-2023 2024-2028 », (consulté le ), p. 159-160
  7. « Nucléaire. La France prévoit de fermer 14 réacteurs d’ici à 2035, dont ceux de Fessenheim », (consulté le ).
  8. a b et c Puissance électrique nette en mégawatts (MW, 1 MW = 1 million de watts).
  9. Ce réacteur est conçu pour utiliser le combustible MOX
  10. « Point d’actualité sur l’EPR de Flamanville », sur EDF, (consulté le )
  11. Les 9 réacteurs nucléaires EDF en déconstruction en France, EDF (consulté le ).
  12. Les démantèlements d’installations nucléaires en France Les démantèlements en cours chez EDF, Areva et au CEA, IRSN (consulté le ).
  13. La puissance brute fournie (5 MW) est inférieure à la puissance consommée par G1 (8 MW).
  14. « Mise à l’arrêt définitive du réacteur Phénix », CEA : « sa puissance électrique était de 140 MW ».
  15. Société d'énergie nucléaire franco-belge des Ardennes (EDF + producteurs belges) : « La «Sena» a pour objet de construire, d'aménager et d'exploiter une centrale électronucléaire de l'ordre de 200 mégawatts électriques à Chooz, département des Ardennes, France. »
  16. « :Bilan 2017 des réacteurs de recherche Français » [PDF], sur cea.fr, (consulté le ).
  17. a b et c « CEA-IRSN rapport DAS 149 : Recensement des centrales nucléaires et réacteurs de recherche mis à l'arrêt... dans les pays industrialisés » [PDF], sur inis.iaea.org, (consulté le ).
  18. a et b ASN 2022, p. 361.
  19. a et b ASN 2022, p. 360.
  20. Combustible de réacteurs uranium-naturel-graphite-gaz (UNGG), sur francenuc.org.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sources et bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]