edi_nom_officiel;edi_nom_usuel;edi_numero;edi_adresse;edi_commune;edi_canton;edi_territoire;edi_acces;edi_statut1;edi_statut2;edi_theme1;edi_theme2;edi_theme3;edi_style1;edi_style2;edi_style3;edi_datation;edi_periode1;edi_periode2;edi_periode3;edi_const_date1;edi_modif_date;edi_description1;edi_description2;edi_description3;edi_perso_cel1;edi_perso_cel2;edi_perso_cel3;edi_observation;edi_bibliographie;edi_notice_short;edi_notice_dev_url;edi_vignette_url;edi_video_url;edi_audio_url;edi_plan_url;edi_diaporama_url;edi_coup_coeur;date_modif;id;edifice_prive;edi_visitevirtuelle_url Eglise Saint-Georges;;;;Conségudes;COURSEGOULES;Vallée de l'estéron ;;Inventaire général du patrimoine culturel;;Patrimoine religieux;;;;;;XVIIe siècle ou XVIIIe siècle;Epoque moderne;;;;;Eglise paroissiale;;;;;;;;"Sensiblement à l?écart du village son origine semble tardive et sa construction est à mettre en relation avec la nouvelle création du village, vers le XVIIe siècle où le nouveau lieu de culte n?est encore qu?une « succursale » de la paroisse des Ferres. L?église comprend une nef d?un vaisseau et de trois travées et est prolongée par un ch?ur plus étroit, de plan rectangulaire. La nef est couverte d?une voûte en berceau, le ch?ur d?une voûte en demi-arc de cloître. Un clocher est accolé au sud de la nef.";;pas_image.jpg;;;;;;2014-06-12;"37";"0"; Eglise de la Nativité de la Vierge;;;;Bézaudun-les-Alpes;COURSEGOULES;Haute vallée du Loup et plans ;;Inventaire général du patrimoine culturel;;Patrimoine religieux;;;;;;XIIIe siècle;Moyen-âge;;;;;Eglise paroissiale;;;;;;;;"Dédiée à la Nativité de la Vierge, elle comprend une nef de deux vaisseaux ; celui de droite, qui date probablement de la seconde moitié du XIIIe siècle, est prolongé d'une abside semi-circulaire. Le second vaisseau a sans douté été ajouté au XVIIe siècle. La construction de la sacristie se situe entre 1715 et 1756. Le clocher actuel date du XIXe siècle et remplace un premier clocher édifié au XVIIe siècle.";;Bezaudin_les_Alpes_Eglise_Nativité_de_la_Vierge_Vue_Exterieure.jpg;;;;;;2014-09-26;"134";"0"; Fort Saint-Roch;;;;Sospel;CONTES;Bassin de la Roya et de la Bevera ;;;;Architecture militaire;Architecture militaire;;;;;;XXe siècle;;;1931 - 1933;;Fort;Ligne fortifiée;---;;;;;;"En 1930, pour faire face à la menace d?invasion de l?Italie, la Commission d?Organisation des Régions Fortifiées (C.O.R.F.) décida la fortification de la chaîne des Alpes en édifiant des ouvrages d?un type nouveau bénéficiant de techniques et d?armements récents et en modernisant certains forts Séré de Rivières. L?ossature de la ligne Maginot est constituée d?ouvrages mixtes, enterrés et bénéficiant d?une large autonomie, armés selon les cas de mortiers de 81 mm et d?obusiers de 75 ou de 135 mm. Plusieurs gros ouvrages furent réalisés sur le secteur de Sospel. À l?entrée ouest de Sospel, le fort Saint-Roch contrôlait la voie ferrée. La construction de ses quatre blocs de combat, réalisée entre 1931 et 1933, nécessita 5 000 m3 de béton et 385 t d?acier. ";;;;;;;;2016-12-08;"1038";"0"; Chapelle San-Ginié;;;Hameau de Ciriei;Beuil;GUILLAUMES;Vallée du Cians ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;XVIIIe siècle;Epoque moderne;;;"17000";"1851 ; 1927 ; 1994-1995";Chapelle;---;---;;;;;;"A la sortie des gorges du Cians, sur un petit éperon rocheux, la chapelle Saint-Ginié est située dans le hameau du même nom. Elle est mentionnée en 1246. Elle faisait partie d?un prieuré rattaché à l?abbaye de Pédona dans le Piémont. En 1700, son orientation est inversée et elle est rallongée et exhaussée. Le mur du chevet est un remploi de l'édifice précédent : la porte axiale à encadrement plein cintre appareillé y subsiste mais a été bouchée. Restaurée en 1851 et 1927, elle a été rénovée par les habitants du hameau et la commune dans les années 1994-95. Une messe y est célébrée fin août. Saint Ginié ou Genesius, martyr du début du IVe siècle, était populaire en Provence et en Ligurie dès le début du Moyen Âge. Greffier à Arles, il refusa d?enregistrer des édits de persécution des chrétiens et fut décapité après avoir essayé d?échapper à ses poursuivants en traversant le Rhône à la nage. ";;Beuil_Chapelle_Saint_Ginies.jpg;;;;;;2015-12-15;"366";"0"; Église paroissiale Notre-Dame-de-l'Assomption;;;;Malaussène;VENCE;Moyenne vallée du var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;;;"1639";"1727";Eglise paroissiale;---;---;;;;;"Luc F. Thevenon, Malaussène. Trésors d?art religieux, Éditions Serre, Nice, 2009. Colette et Michel Bourrier-Reynaud, Sur les chemins de la tradition, chapelles et oratoires au c?ur du haut pays niçois », Éditions Serre, Nice, 2008.";"Surplombant le village, l?église paroissiale, où se mêlent les influences romane et gothique a été construite en 1639. Elle remplaçait un édifice du premier tiers du XIVe siècle, peut-être situé plus haut à l?emplacement de l?ancienne agglomération médiévale. L?église n?est terminée que le 4 août 1727, date gravée dans une pierre d?angle. Ce vaste édifice de 25 m de long, n?a pas adopté l?esprit baroque de son époque. Orientée est-ouest, l?église est dominée par un clocher carré de type lombard à pointe de diamant. Il possède trois cloches datant du milieu du XIXe siècle. La nef unique, de trois travées, est terminée par un chevet plat et est couverte en berceau. Les quatre chapelles latérales, dédiées à Notre-Dame du Rosaire, à saint Théodore, à l?Ange gardien et au Suffrage, sont couvertes de voûtes d?arêtes. Les peintures murales de la nef, disparues sous le badigeon et actuellement remises à jour, attestent du rajout postérieur des chapelles latérales. Les baies sont en partie masquées par la voûte et la toiture des chapelles latérales. Le ch?ur possède un maître-autel, richement décoré de boiseries aux sculptures exubérantes, et des toiles du début du XVIIIe siècle : L?Assomption, entourée de La Délivrance de saint Pierre et de Saint Michel terrassant le dragon. La chapelle du Rosaire possède un remarquable retable en bois polychrome daté de 1738 et un Christ gisant, en bois, porté en procession le vendredi saint. À noter la présence d?un tableau et d?une statue de saint Louis de Gonzague justifiée par l?existence des reliques de ce saint dans l?église depuis le XVIIIe siècle. ";;;;;;;*;2015-12-10;"842";"0"; Fort de l?Agaisen;;;;Sospel;CONTES;Bassin de la Roya et de la Bevera ;;;;Architecture militaire;Architecture militaire;;;;;;XXe siècle;;;1930 - 1937;;Fort;Ligne fortifiée;---;;;;;;"En 1930, pour faire face à la menace d?invasion de l?Italie, la Commission d?Organisation des Régions Fortifiées (C.O.R.F.) décida la fortification de la chaîne des Alpes en édifiant des ouvrages d?un type nouveau bénéficiant de techniques et d?armements récents et en modernisant certains forts Séré de Rivières. L?ossature de la ligne Maginot est constituée d?ouvrages mixtes, enterrés et bénéficiant d?une large autonomie, armés selon les cas de mortiers de 81 mm et d?obusiers de 75 ou de 135 mm. Plusieurs gros ouvrages furent réalisés sur le secteur de Sospel. Au nord de Sospel, le fort de l?Agaisen, édifié entre 1930 et 1937, verrouillait la trouée de la Bévéra avec ses trois blocs. En juin 1940, ses pièces tirèrent plus de 8 000 coups sur les forces italiennes. ";;;;;;;**;2016-12-08;"1039";"0"; Moulin de la coopérative oléicole de Levens;;;"278, route de la Roquette";Levens;LEVENS;Bassée vallée du Var ;;;;Architecture industrielle;;;;;;;XXe siècle;;;"1909";;Moulin à huile;---;---;;;;;;"En 1905, entraînés par le maire de la commune, Maître Jean Giletta de Saint-Joseph, des producteurs réunis au sein d?une société coopérative oléicole décidèrent de créer au quartier du Pré-Neuf un moulin coopératif, à huile et à farine, fonctionnant à l?électricité. L?entreprise niçoise Giordan fut choisie pour réaliser la machinerie. Aujourd?hui, le moulin à huile a été entièrement reconstruit avec la mise en place d?une chaîne continue assurant le maintien d?une activité séculaire";;;;;;;;2014-09-30;"666";"0"; Eglise Sancta-Maria-in-Albis ;;;;Breil-sur-Roya;BREIL-SUR-ROYA;Bassin de la Roya et de la Bevera ;;Edifice classé MH;;Patrimoine religieux;;;Baroque;;;;Epoque moderne;XIXe siècle;;"1663";;Eglise paroissiale;---;---;;;;;;"Santa Maria in Albis, écrase de sa masse imposante la place principale de Breil-sur-Roya. La première pierre de l?église est posée, en 1663, suite aux calamités endurées par les Breillois, dans la première partie du XVIe siècle, grande Peste de 1631 et le tremblement de terre de 1644. Elle est édifiée sur le site probable d?un sanctuaire roman déjà dédié à la Vierge. Après bien des vicissitudes, l?église est finalement consacrée, en 1699, par Mgr Spinola, évêque de Vintimille. Elle est complétée d?un porche en 1700, de vantaux en 1719 et de stalles en 1766. Une rénovation générale du décor intérieur intervient au XVIIIe siècle, puis de nouveau en 1859-60, grâce aux legs du R.P. J.-Marie Mattone. La chapelle des saints Martyrs est ajoutée, en 1841, pour recevoir diverses reliques concédées par Grégoire XVI au chanoine breillois Antoine Téaldi. Pendant la Deuxième guerre mondiale, l?édifice est lourdement endommagé. Une partie de sa restauration est engagée dans les années 1960 et cause sa fermeture au public pendant de longues années. L?église est classée au titre des Monuments historiques en 1978. Dans le contexte baroque régional cet édifice est original : plan centré en croix grecque, avec calotte sur pendentifs et chapelles d?angles. Il se réfère aux modèles palladiens de la Renaissance italienne du XVIe siècle. Sa nef, d?une seule travée très courte, est flanquée, au chevet, de chacun des bras de la croix de deux chapelles latérales voûtées en berceau. Le ch?ur, assez profond, est terminé par une abside à trois pans et entouré de deux absidioles de plan carré. L?église forme avec la chapelle de la Miséricorde des Pénitents Noirs, construite au milieu du XVIIe siècle, rénovée au XIXe siècle, et les palais de la Place Brancion, un ensemble baroque monumental exceptionnel dans la montagne niçoise. ";;;;;;;;2018-02-28;"661";"0"; Chapelle Sainte-Pétronille ;;;Route de Saint-Blaise;Levens;LEVENS;Bassée vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;fin XVIIe siècle;Epoque moderne;;;;;Chapelle;---;---;;;;;;"Levens compte plusieurs chapelles rurales, pour la plupart privées, situées dans des hameaux ou isolées en pleine campagne. À la limite de la commune de Saint-Blaise, la chapelle Sainte-Pétronille pourrait remonter au courant du XVIIe siècle et succéder à un édifice plus ancien. Elle a été restaurée entre 1996 et 2002 par les élèves du lycée professionnel du bâtiment Pierre Sola de Nice et des stagiaires du Greta. Sainte-Pétronille est une protectrice des passages de rivières et de ponts.";;;;;;;;2014-09-30;"674";"0"; Moulin du Pont;Moulin Maurandi;;Avenue Général de Gaulle;Levens;LEVENS;Bassée vallée du Var ;;;;Architecture industrielle;;;;;;XVIIIe siècle;Epoque moderne;;;;;Moulin à huile;---;---;;;;;;"Levens a possédé pas moins de 17 moulins à huile et à farine, pour l?essentiel hydrauliques, dont neuf étaient communaux. Les archives en font mention dès le XVe siècle. Ils se trouvaient sur les torrents du Riou, dans la clue sous le quartier des Traverses, du Péloubié (hameau de Sainte-Claire) et sur la Vésubie, en amont de Cros d?Utelle. Les moulins de la Clue du Riou sont mentionnés en 1621. En 1736, les defici y sont au nombre de quatre : Soubran, Soutran, Paraire, Brador. D?autres s?y ajoutèrent en 1774, de part et d?autre de la route, dont celui du pont, vendu par la commune aux enchères en 1867 à la famille Maurandi-Clerissi. Ce dernier, en activité jusqu?en 1940, est demeuré en parfait état. ";;;;;;;;2014-09-30;"667";"0"; Maison natale d?André Masséna ;;;13 et 15 rue Masséna;Levens;LEVENS;Bassée vallée du Var ;;;;Architecture domestique;;;;;;;Epoque moderne;;;;;Maison;---;---;MASSÉNA André (général);;;;"Pierre-Robert Garino, Levens. Crounica dei Levensan, Ed. Serre, Nice, 1995";"Né à Nice le 6 mai 1758, André Masséna passa son enfance dans la maison du 13 et 15 de la rue Masséna mais la famille possédait également une propriété au hameau de Saint-Antoine. Un écusson à sa mémoire a été apposé sur la façade. C?est une des plus grandes figures de l?armée napoléonienne. Habile tacticien des campagnes d?Italie, vainqueur à Zurich en 1799, maréchal de France en 1804, « l?Enfant chéri de la victoire » se distingue à Essling et Wagram en 1809. ";;;;;;;;2014-10-01;"662";"0"; Chapelle Saint-Joseph;;;le Vieux village;Malaussène;VENCE;Moyenne vallée du var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;;;;;Chapelle;---;---;;;;;"Luc F. Thevenon, Malaussène. Trésors d?art religieux, Éditions Serre, Nice, 2009. Colette et Michel Bourrier-Reynaud, Sur les chemins de la tradition, chapelles et oratoires au c?ur du haut pays niçois », Éditions Serre, Nice, 2008. ";"C?est par un chemin rocailleux et tortueux que l?on rejoint la modeste chapelle dédiée à saint Joseph. Situé à l?emplacement de Malaussène d?en haut qui domine le village, l?édifice de calcaire et de tuf a été béni le 18 février 1674. C?est peut-être le dernier témoin de la vie de l?ancien village, aujourd?hui disparu dans les ronces et les éboulis. Sa façade, au crépi blanc souligné d?ocre, porte une plaque qui rappelle le don des époux Giraudi. L?intérieur est constitué d?une petite nef à chevet plat et voûte en berceau plein cintre. L?autel est décoré de boiseries polychromes de qualité. Derrière l?autel une toile représentant la mort de saint Joseph est datée de 1754. Rénovée en 1994, la chapelle est chaque année, au mois de mars, l?objet d?une procession et d?une messe lors de la fête de la saint Joseph. Celle-ci perdure depuis la sécheresse de 1734 qui conduisit l?ensemble des habitants, pieds nus, en procession jusqu?à la chapelle. ";;;;;;;;2015-12-10;"843";"0"; Vestiges de Malaussène d?en haut;;;;Malaussène;VENCE;Moyenne vallée du var ;;;;Patrimoine archéologique;;;;;;;Moyen-âge;;;;;Ruines;---;---;;;;;;"C?est sur un promontoire rocheux, au sud du village actuel, sur la route menant à Revest-les-Roches, que se situait à l?origine le village de Malaussène. Il en est fait mention au XIIIe siècle comme d?un habitat avec un château et un village. Une église, peut-être à l?emplacement de l?actuelle chapelle Saint-Joseph, y est mentionnée en 1351. Dominant le village et un vallon à pic, les vestiges très ruinés de l?ancien village sont envahis par les ronces et la végétation. On peut y voir plusieurs pans de mur encore debout ainsi que des encadrements de porte. Le site est orienté est-ouest et donne vers l?amont du fleuve Var. ";;;;;;;;2015-12-10;"844";"0"; Oliveraie;;;;Levens;LEVENS;Bassée vallée du Var ;;;;Paysages et milieux naturels;;;;;;;;;;;;;---;---;;;;;;"L?olivier a partout marqué les paysages et son feuillage orne les collines de ses reflets argentés. Jusqu?à la fin du XIXe siècle, l?huile d?olive était le principal produit d?exportation du comté de Nice. En 1701, la statistique agricole de Mellarède indique que Levens produisait 35 tonnes d?huile, seulement dépassée par Aspremont, Breil, Châteauneuf-de-Contes, Contes, Peille, Sospel et La Turbie. En 1890, environ 35 000 ha d?oliviers étaient encore cultivés dans les Alpes-Maritimes. C?est aujourd?hui le seul survivant de l?ancien système agricole qui associait vigne, céréales et olivier. En 2012, il y avait 350 000 oliviers dans les Alpes-Maritimes, cultivés jusqu?à une hauteur de 700 m d?altitude et appartenant à 95% à la variété cailletier. 99 communes sur 163 relevaient de l?Appellation d?Origine Protégée Olive de Nice. L?oléiculture est en plein renouveau autour de Levens et on ne compte plus les oliveraies remises en état par leurs propriétaires qui peuvent ainsi produire huile, pâte d?olive et olives de table. La culture de l?olivier est également un enjeu touristique puisque l?Association Touristique du Canton de Levens a créé des circuits touristiques qui permettent de découvrir oliveraies et moulins à huile en fonctionnement.";;;;;;;;2014-09-30;"668";"0"; Grand Pré;;;;Levens;LEVENS;Bassée vallée du Var ;;;;Paysages et milieux naturels;;;;;;;;;;;;;;;;;;;"Pierre-Robert Garino, Levens. Crounica dei Levensan, Ed. Serre, Nice, 1995";"Au sud du village, en arrivant de Tourrette-Levens, le Grand Pré étonne le visiteur par son aspect préservé. Réserve de foin à l?usage des Levensois pour nourrir leur bétail, le Grand Pré a vu se dérouler sur son sol de nombreux événements. Dans les années 1890, il servait de cadre aux grandes revues qui clôturaient les man?uvres militaires, manifestations prisées par la société niçoise en pleine période d?exaltation nationaliste. Avec l?arrivée du tramway, le Grand Pré se couvrait le dimanche des nappes étendues par les Niçois qui venaient y pique-niquer. Il servit aussi de champ de courses hippiques et de terrain d?aviation. Dans les années 1930, l?aviateur villefranchois Auguste Maïcon, un as de l?acrobatie aérienne, s?y posait très régulièrement pour y effectuer des démonstrations et le terrain fut utilisé par l?Aéro-club de Nice et de la Côte d?Azur puis par l?aviation militaire française en 1939 et 1940. Ce lieu d?exception continue d?accueillir chaque année des manifestations. ";;;;;;;;2014-10-01;"669";"0"; Hôtel de la Californie (ancien);Californie Palace;;23 à 27 avenue du Roi-Albert;Cannes;CANNES EST;Pays de Cannes ;;Inventaire général du patrimoine culturel;;"Villégiature, tourisme et commerce ";;;;;;XIXe siècle (quatrième quart);XXe siècle;;;"1876";"1913 ; 1924";Hôtel de voyageurs;;;VIANAY Laurent (architecte);;;;;"Construit en 1876 par l'architecte cannois Laurent Vianay, cet ancien hôtel, transformé en immeuble, avait une capacité de 200 chambres. Le décor des façades est l'?uvre du sculpteur cannois Ernest Pellegrini. L'architecte complète l'édifice en 1924 par un porche d'entrée, des terrasses, un étage et 2 ailes latérales. La façade sud se caractérise pour la toiture par une alternance de pavillons couverts, de toits brisés en pavillon ainsi que par des garde-corps en ferronnerie pour les balcons. Un vaste jardin paysager agrémente cette résidence.";;Cannes_Hotel_de_la_Californie.JPG;;;;;;2014-09-26;"438";"0"; L'étang de Font Merle et les oiseaux;;;;Mougins;MOUGINS;Pays de Cannes ;"Deux parkings à proximité, , Aire de pique-nique, , Lotus en fleurs de juillet à septembre, , Belle vue sur le village, , Accessibilité : les panneaux décrivant la flore sont également écrits en braille";;;Paysages et milieux naturels;;;;;;;;;;;;Parc naturel;---;---;;;;;;"L?étang naturel de Font Merle se situe en bordure du parc départemental de la Valmasque. Déjà au dix-huitième siècle, l?étang était mentionné sur la carte de Cassini. Lieu de détente avec sa vaste prairie plantée de saules, de peupliers et de cyprès chauves, cet étang réserve également de belles surprises naturelles et culturelles. N?hésitez donc pas à emprunter le chemin qui le longe ! Au fil de votre promenade, des panneaux vous permettront de découvrir la flore environnante mais aussi les ?uvres de peintres illustres ayant représenté le village de Mougins. En grimpant sur le promontoire tout proche, vous dominerez l?étang recouvert de la plus grande colonie de lotus d?Europe. Ces derniers, implantés dans les années mille neuf cent soixante, fleurissent de juillet à mi-septembre. Outre cette flore enchanteresse, l?étang accueille une faune des plus riches : batraciens, poissons et pas moins d?une soixantaine d?espèces d?oiseaux ! Tendez bien l?oreille et peut-être parviendrez-vous à reconnaître foulques, poules d?eau et canards !";;L'étang de Font Merle et les oiseaux.jpg;;;;;*;2014-12-02;"622";"0"; Chapelle Saint-Roch;;;;Bouyon;COURSEGOULES;Haute vallée du Loup et plans ;;Inventaire général du patrimoine culturel;;Patrimoine religieux;;;;;;XVIIIe siècle;Epoque moderne;;;"1714";"1988";Chapelle;;;;;;;"Conseil général des Alpes-maritimes, Inventaire départemental du patrimoine culturel, Bouyon, s.d";"Dans sa visite pastorale de 1719 l?évêque de Vence indique que la chapelle Saint-Roch a été achevée en 1714, cette date est peinte sur la voûte de la chapelle. Après la Révolution l?édifice sert encore d?écurie avant de retourner au culte. Elle a été restaurée de 1986 à 1988. De plan carré elle comporte sur sa façade principale et à l?intérieur une frise peinte représentant un motif floral. ";;Bouyon_Vue_Exterieure_Chapelle_Saint_Roch.jpg;;;;;;2014-09-26;"158";"0"; Chapelle Sainte-Claire;;;chemin Sainte-Claire;Levens;LEVENS;Bassée vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;;;;;;Chapelle;;;;;;;;"Levens compte plusieurs chapelles rurales, pour la plupart privées, situées dans des hameaux ou isolées en pleine campagne. La chapelle Sainte-Claire, au hameau du même nom, est un sanctuaire privé adossé à la maison de ses propriétaires, la famille Peradotto. Elle fait l?objet d?un pèlerinage autour du 12 août. ";;;;;;;;2014-09-30;"671";"0"; Chapelle Saint-Joseph;;;;Levens;LEVENS;Bassée vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;fin XVIIe siècle;Epoque moderne;;;;;Chapelle;---;---;;;;;;"Levens compte plusieurs chapelles rurales, pour la plupart privées, situées dans des hameaux ou isolées en pleine campagne. Sur la route de Levens à la Roquette, la chapelle Saint-Joseph, privée, fut construite par la famille Giletta en 1678 et elle n?a jamais cessé de lui appartenir depuis. ";;;;;;;;2014-09-30;"672";"0"; Chapelle Saint-Michel;;;;Levens;LEVENS;Bassée vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Inconnue;Epoque moderne;;;;Chapelle;;;;;;;;"Levens compte plusieurs chapelles rurales, pour la plupart privées, situées dans des hameaux ou isolées en pleine campagne. La chapelle Saint-Michel est construite sur la crête du mont Férion, à 1 261 m d?altitude, et pourrait avoir une origine antique. Restaurée une première fois vers 1737 puis en 1938 avec une structure en béton, elle est entourée d?une belle forêt de cèdres datant du reboisement, à la fin du XIXe siècle.";;;;;;;;2014-09-30;"675";"0"; Église Saint-Antoine ;;;quartier Saint-Antoine de Siga;Levens;LEVENS;Bassée vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;XIXe siècle;;;"1869";;Eglise;---;---;;;;;;"Le hameau se partage entre Levens et Saint-Blaise mais l?église est sur le territoire de la première. C?est Mgr Galvano, familier du quartier, qui fut à l?origine de la reconstruction d?un édifice plus ancien comme l?indique une plaque scellée en façade. La date de 1869 indique l?achèvement des travaux. La façade reprend l?ordre colossal adopté à Nice et dans le comté dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. A l?intérieur, l?édifice offre plusieurs surprises. D?abord une nef de deux travées flanquée de collatéraux, d?une ampleur inattendue pour un édifice religieux d?un quartier rural. Le ch?ur est lui aussi exceptionnel : il se compose d?une courte travée et d?une abside sous une demi-calotte nervurée. On a cherché à produire un effet de théâtralité digne du baroque : son couvrement est plus élancé que celui de la nef et percé dans son centre d?un oculus, ce qui aboutit à une monumentalité baignée d?une lumière irisante. Le chevet plat est percé de trois niches avec les statues de saint Antoine-de-Padoue, titulaire de l?église, et de saint Vincent, et au centre une toile, Saint Joseph protégeant les Âmes du Purgatoire. Dans le clocher reconstruit en 1887 se trouvent trois cloches fondues pour les deux plus anciennes en 1856, la troisième datant de 1925.";;;;;;;;2014-09-30;"676";"0"; Musée de la photographie André Villers;;;Porte Sarrasine;Mougins;MOUGINS;Pays de Cannes ;"Parkings à proximité avenue Mallet, , 2 places PMR devant la poste et sur parking du Moulin de la Croix, , Ouverture du mardi au vendredi de 10h à 13h et de 14H à 18H ; week-end et jours fériés de 11h à 18h, sauf en janvier., , Entrée libre, , Belle vue sur Cannes de la porte Sarrazine à côté du musée";;;Etablissements culturels et de loisirs;;;;;;;;;;;;Musée;---;---;VILLERS André (photographe);;;;;"Le musée de la photographie, jouxtant la porte Sarrasine, vestige de l?enceinte médiévale de Mougins, vous invite à découvrir les ?uvres d?André Villers, photographe de renom et grand ami de Pablo Picasso. Les deux artistes se rencontrent en mille neuf cent cinquante trois. De leur amitié naît une collaboration fructueuse. Picasso, portraitiste de génie, s?avère un modèle idéal pour le photographe. Les deux amis vont également créer des photocollages à quatre mains : des clichés de Villers sont découpés par Picasso puis photographiés de nouveau par le jeune prodige. Ce musée expose les ?uvres d?André Villers mais aussi des portraits de Picasso réalisés par Robert Doisneau, Jacques-Henry Lartigue, Lucien Clergue ou encore David Douglas Duncan. Il abrite également une collection d?appareils photographiques, rappelant que c?est Picasso lui-même qui offrit à Villers son premier boîtier professionnel.";;Musée de la photographie André Villers.jpg;;;;;;2014-12-02;"535";"0"; Parc Estienne d'Orves;;;;Nice;NICE 9;Bassin des Paillons ;;Parc départemental;;Paysages et milieux naturels;;;;;;XVIIIe siècle;Epoque moderne;;;;;Parc naturel;---;---;;;;;www.cg06.fr/fr/decouvrir-les-am/decouverte-des-milieux-naturels/les-parcs-naturels-departementaux;"Ce parc de 14,5 ha, propriété de la ville de Nice, se situe sur la colline Saint-Philippe, en plein c?ur de la ville. On trouve notamment sur ces anciennes terres agricoles une olivaie, contenant un olivier centenaire, des chênes pubescents et des eucalyptus. Le parc abrite la villa Sorguebelle, construite en 1740, qui était la résidence du peintre Félicie d'Estienne d'Orves. Ce parc offre une vue exceptionnelle sur la ville et le littoral.";;Nice_Parc_Estienne_d_Orves.jpg;;;;;*;2014-12-10;"271";"0"; Chapelle Sainte-Croix ou des Pénitents blancs;;;;Malaussène;VENCE;Moyenne vallée du var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;;;;;Chapelle;---;---;;;;;"Luc F. Thevenon, Malaussène. Trésors d?art religieux, Éditions Serre, Nice, 2009. Colette et Michel Bourrier-Reynaud, Sur les chemins de la tradition, chapelles et oratoires au c?ur du haut pays niçois », Éditions Serre, Nice, 2008. ";"La chapelle, au centre du village, jouxte le bâtiment de la mairie. Elle a été construite en 1719 pour la confrérie des Pénitents blancs de Malaussène, fondée probablement dans la première moitié du XVIIe siècle. La façade, enduite de crépi ocre, porte des plaques rendant hommage aux enfants de la commune morts pour la patrie. Elle est surmontée d?un clocheton posé sur la toiture à deux pans, recouverte de tuiles canal. L?intérieur, au décor très sobre, est relativement vaste. De plan barlong, la chapelle est divisée en deux travées et couverte d?une voûte en berceau plein cintre à pénétrations. Le chevet plat est occupé par une huile sur toile représentant une Descente de Croix. Cette copie d?un original de Charles Lebrun a dû être commandée pour l?inauguration de l?édifice et révèle une influence française plutôt rare dans les terres du comté de Nice à cette époque. ";;;;;;;;2015-12-10;"845";"0"; Hameau de Plan du Var;;;;Levens;LEVENS;Bassée vallée du Var ;;;;Organisation habitat;;;;;;;;;;;;Hameau;;;;;;;"Pierre-Robert Garino, Levens. Crounica dei Levensan, Ed. Serre, Nice, 1995";"Le développement du hameau date de la seconde moitié du XIXe siècle, avec la construction des routes de la Tinée et du Var à partir des années 1850, puis de la ligne Nice-Digne en 1892 qui lui valut d?être dotée d?une gare permettant le croisement des trains. L?industrialisation de la vallée du Var favorisa l?activité commerciale du hameau. Au début du XXe siècle, Plan-du-Var possédait une école, et d'un lieu de culte en 1911. Construit sur un cône d?éboulis provenant des parties supérieures de la montagne, le hameau de Plan-du-Var a été victime de deux éboulements dévastateurs, en 1925 et en 1963. ";;;;;;;;2014-10-01;"677";"0"; "Tourette-Levens, le village";;;;Tourrette-Levens;LEVENS;Bassin des Paillons ;;;;Organisation habitat;;;;;;;;;;;;Village;---;---;;;;;"Pierre-Robert Garino, Tourrette-Levens, Crounica dei Tourrettan, Ed. Serre, Nice, 1992Luc Thévenon, Les Arts sacrés de Tourrette-Levens, Nice-Historique, n° 3-4 - juillet-décembre 2007";"Le territoire de Tourrette-Levens s?étend sur 1 650 ha entre la ligne de crête qui culmine au mont Chauve à l?ouest et celle du Férion et du mont Macaron à l?est. La commune est centrée sur un bassin entaillée par les torrents de la Gabre et du Rio sec qui, en se rejoignant, forment la rivière Banquière. L?altitude maximale atteint 870 m à la cime de la Grau. La population se répartit entre le chef-lieu et plusieurs hameaux : les Moulins, Camp Soubran, Tra la Torre et Plan d?Arriou.Le peuplement de la commune remonte à la préhistoire, au paléolithique, époque à laquelle les hommes de Cro-Magnon occupaient les grottes du Merle et de la Baume Périgaud, au sud de la commune. Au début de l?Antiquité, les Ligures aménagèrent plusieurs castellaras, sur le site du château et à la Colle Revel. L?époque romaine a laissé de nombreuses inscriptions qui révèlent une implantation importante et durable dont le plus belle exemple est la « pierre de Revel », pierre funéraire datée du Ier siècle. Au milieu du XIe siècle, un habitat fortifié apparut sur le site entourant le château. Celui-ci était accompagné d?une église. Les habitations s?étageaient sur la pente qui sépare le château de l?agglomération actuelle. A partir de 1175, la puissante famille niçoise des Chabaud est seigneur du lieu, dénommé au XIIe et aux XIIIe siècles successivement Toretas, Torretis puis Turreta , diminutif du latin turris, la tour. Au début de l?époque moderne, l?habitat commença à se déplacer à l?emplacement actuel du village où une église fut construite au XVIIe siècle. Les Chabaud furent supplantés en 1697 par les Canubio, originaires du Piémont, qui garderont le château de Tourrette jusqu?en 1829.Un autre habitat fortifié est cité en 999 à la Colle de Revel, ou Mont Revel, à 3 km au sud de Tourrette-Levens, où il subsiste encore des vestiges, plus de 1 000 ans après. ";;;;;;;;2014-10-01;"681";"0"; Monument aux morts;;;Rue de la Libération;La Roquette-sur-Var;LEVENS;Bassée vallée du Var ;;;;Patrimoine commémoratif;;;;;;;Epoque contemporaine;XXe siècle;;"1919";;Monument aux morts;---;---;;;;;;"Les noms des 20 soldats tués pendant la Grande Guerre s?alignent sur le monument aux morts de la commune. Lors de la deuxième guerre mondiale, ce secteur stratégique fut âprement disputé aux troupes allemandes par des groupes de maquisards. Cinq d?entre-deux furent fusillés par les nazis le 25 août 1944.";;;;;;;;2014-10-02;"697";"0"; Placette Soutrane;;;;Saint-Martin-du-Var;LEVENS;Bassée vallée du Var ;;;;Organisation habitat;;;;;;;Epoque moderne;;;;;Place;---;---;;;;;"Michel Bottin, François Zucca, Emile Girard, 1867-1987. La commune de Saint-Martin du Var a 120 ans, Nice, 1987";"La placette Soutrane, à l?intersection des rues du Four et de la Forge, est la plus ancienne du village. ";;;;;;;;2014-10-03;"707";"0"; Église Sainte-Marie (ancienne);Église la Madone-des-Prés;;chemin de la Madone;Levens;LEVENS;Bassée vallée du Var ;;Edifice classé MH;;Patrimoine religieux;;;Roman;;;fin XIe siècle;Moyen-âge;;;;;Eglise;---;---;;;;;"Pierre-Robert Garino, Levens. Crounica dei Levensan, Ed. Serre, Nice, 1995";"Cette ancienne église s?élève dans le vallon du Rio, au pied du mont Férion. Elle est mentionnée pour la première fois vers 1075, date d?une donation faite au monastère de Saint-Pons. En 1248, elle apparaît revêtue du titre de prieuré. Vendue à la Révolution, l?église devint alors propriété privée. Bien qu?englobé dans des bâtiments modernes, l?édifice conserve d?imposants vestiges. A l?extérieur, le chevet appartient au premier art roman. Encadrée par deux absidioles, dont la sud est ruinée, l?abside a gardé son décor de bandes et de festons. Deux baies en plein cintre rappellent l?ordonnance du monument primitif. On remarque en dessous des baies éclairant une crypte. La façade a disparu mais de nombreux éléments de la nef subsistent à l?intérieur, imbriqués dans les appartements. L?abside et l?extrémité de la nef sont édifiées sur une crypte à demi enterrée, qui est demeurée presque intacte. La crypte forme un rectangle de 7 m 10 de longueur sur 5 m 30 de largeur divisé en trois vaisseaux par deux files de piliers archaïques. Ceux-ci sont couverts de voûtes d?arêtes. Une datation précise de l?édifice semble difficile mais l?historien Jacques Thirion situe sa construction du troisième quart du XIe siècle. ";;;;;;;;2014-10-01;"670";"0"; Fontaine de la place de la République;;;Place de la République;Levens;LEVENS;Bassée vallée du Var ;;;;Génie civil;;;;;;;XXe siècle;;;"1931";;Fontaine;---;---;;;;;"Pierre-Robert Garino, Levens. Crounica dei Levensan, Ed. Serre, Nice, 1995";"Au XIXe siècle, Levens souffrait cruellement du manque d?eau. Des citernes recueillaient l?eau de pluie. La fontaine la plus proche se trouvait au pied du village, avec un débit bien insuffisant pour une population de 1 500 habitants, sans compter le bétail qu?il fallait abreuver. A certains moments de l?année, la municipalité devait recourir à un approvisionnement par charrettes. A partir de 1864, on conçut un projet de captage de la source de Trébaussés, sur les pentes du mont Férion, à trois kilomètres du village. Les travaux furent achevés en janvier 1875. Cinq fontaines alimentaient la partie haute du village, dont les principales étaient situées place de la Liberté et place de la République (celle-ci, monumentale, a été déplacée en 1931). Un canal de fuite recueillait le trop-plein des fontaines et permettait l?irrigation des jardins. En 1913, la municipalité souhaita renforcer l?alimentation, toujours très insuffisante, en captant la source des Sarces, également sur le Férion, et en installant 11 bornes fontaines dans le village. Ce projet ne fut réalisé que dans l?entre-deux-guerres. Créé sous l?impulsion de Joseph Raybaud, alors jeune conseiller général, un syndicat intercommunal permit d?approvisionner sans restriction l?ensemble de la commune après la deuxième guerre mondiale. ";;;;;;;;2014-10-01;"665";"0"; "Fresques de Louis Dussour, mairie de Levens";;;;Levens;LEVENS;Bassée vallée du Var ;;;;Patrimoine commémoratif;;;;;;;XXe siècle;;;"1957";;;---;---;MASSÉNA André (général);;;;;"Dans le village, deux lieux rendent hommage au héros local. Dans le square André Masséna, jouxtant la mairie, son buste fait face à celui du sénateur Joseph Raybaud, maire de 1929 à 1991. Dans la salle des mariages de l?hôtel de ville, des fresques retracent la jeunesse et les campagnes d?André Masséna. Elles ont été réalisées en 1957 par l?artiste Louis Dussour, alors directeur de l?Ecole des arts décoratifs de Nice, qui a également retracé, dans la salle du conseil municipal, l?annexion du comté de Nice à la France en 1793. Les couleurs vives et le style rappelant celui des images d?Epinal confèrent à ces fresques une étonnante qualité décorative.";;;;;;;;2014-10-01;"678";"0"; Palais communal;;;Place Saint-François;Nice;NICE 1;Bassin des Paillons ;;Edifice inscrit MH;;Edifices de la vie publique;;;;;;XVIe siècle;Epoque moderne;;;"1580";"1684 ; 1758";Palais communal;---;---;;;;Inscription Monuments historiques par arrêté du 10 décembre 1949.;;"Édifié en 1580, le palais a accueilli jusqu'en 1792 l'administration communale. Il a connu de nombreuses modifications, notamment sur sa façade principale au milieu du XVIIIe siècle. Inspirée du baroque turinois et génois, la façade principale est rythmée par des pilastres avec chapiteaux ioniques et de larges fenêtres. Elle est couronnée d'un fronton brisé. La façade latérale se caractérise par des figures grotesques situées sur les frontons des fenêtres. A l'intérieur, des fresques ornent la cage d'escalier à voûtes d'arête.";;Nice_Palais_Communal.jpg;;;;;*;2017-03-09;"281";"0"; Pont Durandy;;;Hameau de Plan du Var;Utelle;LANTOSQUE;Vallée de la Vésubie ;;;;Génie civil;;;;;;;Epoque contemporaine;XXe siècle;;"1922";;Pont;---;---;;;;;;"C?est le premier pont entièrement en béton armé construit dans les Alpes-Maritimes. Franchissant la Vésubie, peu avant son confluent avec le Var, il permet le passage de la route Nice-Digne. En février 1919, on décida de remplacer un pont en maçonnerie partiellement détruit par une crue de la Vésubie en 1916 par un ouvrage en béton armé d?une seule arche de 96 m d?ouverture comportant un tablier à la fois suspendu à deux arcs supérieurs de forme parabolique et porté par des poutres horizontales. Le pont fut réalisé par la société Thorrand entre avril 1921 et mars 1922. Au moment de sa livraison, le pont Durandy détenait le record de France du plus grand pont en béton armé de ce type. Son nom rappelle l??uvre réalisée par l?ingénieur Alexandre Durandy (1868-1921) pour le développement industriel de la vallée du Var. Bien que légèrement touché par les bombardements de 1944, le pont Durandy a échappé aux destructions de la deuxième guerre mondiale et n?a pas été modifié depuis sa construction. Cet ouvrage d?art exceptionnel, témoin important de l?histoire des ponts, a été entièrement rénové en 2011. ";;;;;;;;2014-10-01;"679";"0"; Eglise Sainte-Anne;;;Hameau du Plan-du-Var;Levens;LEVENS;Bassée vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque contemporaine;XXe siècle;;;;Eglise;---;---;;;;;;"Au début du XXe siècle, si Plan-du-Var possédait une école, il restait néanmoins dépourvu de lieu de culte. Ce dernier vit le jour le 23 juillet 1911 grâce à l?action de l?abbé Henri Chatain, originaire de l?Isère, qui finança la construction d?une église grâce à des dons complétés de ses propres deniers. Cet édifice ainsi que son mobilier sont caractéristiques du début du XXe siècle, avec une nef unique et deux chapelles latérales. Elle accueille en outre le monument aux morts de la Grande Guerre. Les deux cloches ont été fondues en 1912 par G. Paccard à Annecy. On doit au fondateur de l?église le culte de saint Henri empereur comme saint patron. ";;;;;;;;2014-10-01;"680";"0"; Église paroissiale Saint-Martin;;;;Saint-Martin-du-Var;LEVENS;Bassée vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;;;"1762";;Eglise paroissiale;---;---;;;;;"Michel Bottin, François Zucca, Emile Girard, 1867-1987. La commune de Saint-Martin du Var a 120 ans, Nice, 1987";"La première mention connue de l?église de Saint-Martin date des environs de 1028 lorsqu?elle fut donnée à l?abbaye de Saint-Pons, constituant alors un prieuré. En 1075, une charte indique que l?église sous le titre de Saint-Martin est située très proche des berges du fleuve. Cette position lui sera fatale lors de la crue de 1755 qui l?emporta, ainsi que des maisons, des moulins et des prés. Sous les patronages des saints Roch et Valentin, elle fut reconstruite en arrière du village. Le chantier se déroula entre 1760 et 1762, sans que l?on connaisse le nom du maître d??uvre. En 1803, cette église sera érigée au rang de paroissiale. La façade n?a reçu aucun décor. L?absence d?enduit a laissé à nu un appareil en tout-venant, de galets et moellons divers. Y sont insérés quatre boulets de fer qui auraient été attribués à la commune par le général Dugommier qui vainquit les austro-sardes lors de la bataille de Gilette le 19 octobre 1793. L?intérieur de l?église est constitué d?une nef unique de trois travées couverte d?un berceau plein cintre à pénétrations. Sur les côtés de la troisième travée, près du ch?ur, s?ouvrent les seules chapelles latérales. Des pilastres sommés de chapiteaux au décor exubérant rythment les travées et supportent architrave et corniche. Le ch?ur est à chevet plat et couvert d?une voûte à berceaux en pénétrations. Les grandes draperies bleues peintes en trompe-l??il sur les murs latéraux de la moitié supérieure des deux premières travées constituent un décor d?une grande originalité, même si leur réalisation est tardive (vers 1890-1910). A l?entrée, un bénitier de marbre blanc porte le millésime 1769 qui pourrait indiquer l?achèvement du réaménagement intérieur de l?édifice récemment reconstruit. Le retable du chevet date du début du XIXe siècle et représente Saint Roch entre Martin et Jean-Baptiste. Celle-ci fait référence aux modèles des « primitifs niçois ». Une seconde toile orne le mur nord du ch?ur. Récemment restaurée avec le concours du conseil général des Alpes-Maritimes, elle évoque la double Trinité thème fréquent dans les églises après la Contre-Réforme. Une troisième toile inclue une représentation du château de La Roquette. ";;;;;;;;2014-10-03;"705";"0"; Pont-aqueduc du canal de l?Adous;;;;Malaussène;VENCE;Moyenne vallée du var ;;;;Génie civil;;;;;;;Epoque moderne;;;"1767";;Viaduc;---;---;;;;;;"Tel un mirage, au détour d?un virage, le spectaculaire pont-aqueduc de Malaussène apparaît dans son écrin de verdure lorsqu?on emprunte le tronçon de route reliant la route du Var au village de Malaussène. Cette réalisation est un très bel exemple des ouvrages d?art conçus au XVIIIe siècle pour alimenter en eau les communautés pour lesquelles l?irrigation naturelle faisait défaut ou était insuffisante. De nombreux litiges, antérieurs à la date de construction du pont, prouvent qu?un canal existait antérieurement. Les travaux de construction de l?aqueduc commencèrent en 1767. Long de 7km, toujours en service de nos jours, il permit d?amener au bas du village l?eau de la source de l?Adous. Le pont-aqueduc fut conçu sous la direction de l?architecte Michaud et fut édifié par le maître-maçon Honoré Fortin de Nice entre 1770 et 1775. Il est composé de trois arches qui s?élèvent à 40 mètres au dessus du vallon qu?il enjambe avec élégance. Jusqu?à la percée du tunnel de la Mescla à la fin du XIXe siècle, c?est aussi un important passage routier entre le Var et l?Estéron. ";;;;;;;**;2015-12-10;"846";"0"; L'église paroissiale Saint-Trophime;;;;Opio;LE-BAR-SUR-LOUP;Pays de Grasse ;"Ouverte pendant les offices, , Possibilité de la visiter sur demande à la mairie : 04 93 77 23 18, , Parking devant l'église";;;Patrimoine religieux;;;;;;;Moyen-âge;Epoque moderne;;;;Eglise paroissiale;---;---;;;;;;"Comme nombre d?églises du secteur, l?église paroissiale Saint-Trophime porte en ses murs les traces de ses différentes phases de construction. Deux espaces réunis sous la même toiture à deux pans peuvent en effet y être distingués. A gauche : la partie ancienne. A droite : une partie beaucoup plus récente. Commençons notre visite par la découverte de la partie la plus ancienne. Il s?agit d?une nef médiévale. Les piles dégagées sur les murs et reliées par des arcs visibles de l?intérieur semblent indiquer que cette nef a été agrandie. La voûte semble avoir été construite dans un second temps. La nef de droite a quant à elle été édifiée bien après le Moyen Âge. Elle est divisée en trois travées reposant sur des pilastres toscans. Des voûtes s?y trouvent également. C?est à l?extérieur de l?église, en contrebas, que l?on peut le mieux considérer les détails de l?architecture médiévale. On y découvre un ch?ur quadrangulaire, une maçonnerie constituée d?assises régulières de moellons, des chaines d?angle en pierre de taille, une baie dans l?axe de la nef et une autre latérale.";;L'église paroissiale Saint-Trophime.jpg;;;;;;2014-12-03;"606";"0"; Eglise Notre-Dame de l'Assomption;Eglise Sainte-Rosalie;;;Tourrette-Levens;LEVENS;Bassin des Paillons ;;Edifice inscrit MH;;Patrimoine religieux;;;Baroque;;;XVIe siècle;Epoque moderne;XIXe siècle;;;;Eglise paroissiale;;;;;;;"Pierre-Robert Garino, Tourrette-Levens, Crounica dei Tourrettan, Ed. Serre, Nice, 1992Luc Thévenon, Les Arts sacrés de Tourrette-Levens, Nice-Historique, n° 3-4 - juillet-décembre 2007";"Jusqu?en 1661, la paroissiale de Tourrette était dédiée au saint Sauveur, titulature remplacée en 1661 par celle de Notre-Dame de l?Assomption. La date de construction de cet édifice est inconnue mais sa structure suggère une reconstruction au XVIe siècle, avec un bâtiment ne comprenant qu?une nef. En 1722, on lui ajouta un collatéral au nord, comme l?indique la date du portail principal. Sept décennies plus tard le curé Maurice Doneudi la compléta d?un collatéral au sud qui recouvrit une partie du cimetière et s?accola au clocher. Ce dernier, peu élevé, fut exhaussé en 1846 et sa plate-forme curieusement ornée de boules aux angles et, sur un piédestal, d?une sphère sommée d?une croix. En 1895 il prit l?aspect qu?on lui connaît aujourd?hui, à peine modifié lors de la restauration de 2004. Le clocher abrite les trois cloches nécessaires à une église paroissiale. La plus récente est dédiée à Sainte-Rosalie. Elle a été fondue sur place le 11 avril 2004 par un atelier alsacien dirigé par André Voegele. En 2000, une cloche supplémentaire a rejoint l?étage campanaire, venant de Bône, en Algérie. La dernière restauration de l?église date de juin 2013. Elle est inscrite au titre des monuments historiques depuis 1937.Les travaux du XVIIIe siècle ont uniformisé les différents agrandissements et donnent à l?église la forme d?une église baroque sur un plan basilical. La nef centrale est couverte d?une voûte en berceau à pénétrations, de quatre travées. Les collatéraux se terminent sur des chevets plats comme le ch?ur. La séparation entre nef et collatéraux se fait par de puissants piliers renforcés de pilastres engagés.Les fresques des voûtes de la nef, réalisées à l?extrême fin du XIXe siècle, sont de grande qualité. Elles font référence à l?enseignement de l?évêque (mitre, croix, livre, étole), à la papauté (tiare, clés, croix à triple traverse, saint sacrement) et à plusieurs autres symboles chrétiens dont le serpent d?airain. Moins connu, celui représente le Christ en croix dont la seule vue délivre du pêché.Le maître-autel et son retable sont les pièces maîtresses de l?église. Occupant toute la largeur et la quasi hauteur du chevet, cet ensemble de bois sculpté fut réalisé en 1719 par le marseillais François Moirat, puis doré par le génois Joseph Piaggio deux ans plus tard. C?est un ensemble élégant exprimant des tendances rococo dans son fronton. Il est rythmé de colonnes torses, agrémenté de cariatides sur les bords extérieurs, tandis que des putti soutiennent des médaillons latéraux.";;;;;;;;2014-10-01;"682";"0"; Château de Tourrette-Levens;;;;Tourrette-Levens;LEVENS;Bassin des Paillons ;;Edifice inscrit MH;;Architecture militaire;;;;;;;Moyen-âge;XIXe siècle;;XIIIe siècle;;Château fort;---;---;;;;;"Pierre-Robert Garino, Tourrette-Levens, Crounica dei Tourrettan, Ed. Serre, Nice, 1992";"Château, XIIe siècleA la pointe d?un éperon, dominant le village de son imposant donjon carré à créneaux, le château de Tourrette est le symbole du passé médiéval de la commune. Il pourrait avoir été construit dès le XIe siècle, occupant alors une plus grande partie de la crête. Détruit, sans doute vers 1230, au cours des guerres opposant l?aristocratie de Provence orientale au comte de Provence, il fut reconstruit peu après sur un plan plus restreint correspondant à l?emprise actuelle, par les Chabaud, qui en étaient propriétaires depuis 1175. L?enceinte comprenait alors six tours, trois carrées et trois rondesAu début du XIXe siècle, le château se trouvait à l?état de ruine, ayant notamment souffert du séjour des troupes révolutionnaires. En 1829, Joseph Canubio et sa demi-s?ur le vendirent au notaire Jean-Antoine Carles. C?est son fils Louis qui, à partir de 1852, reconstruisit le château. Acheté par la mairie en 1992, le château a été rendu aux Tourrettans en devenant un pôle culturel placé sous le signe de la nature et de la culture, grâce aux manifestations qui se déroulent dans son parc durant l?année. De plus, chaque année au mois d?avril, le château est au c?ur des fêtes médiévales organisées par la municipalité.";;;;;;;;2014-10-01;"683";"0"; Chapelle Saint-Antoine des Portaneri;;;Bd Léon Sauvan;Tourrette-Levens;LEVENS;Bassin des Paillons ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;XVIIe siècle;Epoque moderne;;;;;Chapelle;---;---;;;;;"Pierre-Robert Garino, Tourrette-Levens, Crounica dei Tourrettan, Ed. Serre, Nice, 1992Luc Thévenon, Les Arts sacrés de Tourrette-Levens, Nice-Historique, n° 3-4 - juillet-décembre 2007";"En 1628, un Portaneri fonda au quartier du Plan une chapelle dédiée à saint Antoine ermite ou l?abbé, dit aussi saint Antoine le Grand. Il est possible que cette fondation soit relative à une épidémie mais il est plus probable qu?elle soit due à un v?u post-mortem, cas de nombreuses créations de chapelles privées en pays niçois sous l?Ancien Régime. S?institua la tradition d?une messe suivie d?une procession chaque 17 janvier. La fête de l?ermite, dont les frais étaient assurés par les Portaneri, était l?occasion de festivités : feu de joie et bal où l?on voyait apparaître les premiers déguisements, préludes du carnaval. On disait d?ailleurs, indique l?historien Paul Canestrier, « Lou giou de Sant Antoni souortoun de carnevale ». En 1903, la chapelle passa dans le domaine communal mais les Portaneri continuèrent de contribuer à son entretien, de la préparer et de la parer pour le 17 janvier. Pour ce faire, un prieur est nommé chaque année. On conserve aujourd?hui la tradition d?une messe et d?une procession avec la belle statue de bois polychrome habituellement conservée dans une niche vitrée à droite du ch?ur de la paroissiale, puis d?une réception offerte par la municipalité qui a assuré les dernières restaurations de l?édifice en 1983 et en 2004-2006.";;;;;;;;2014-10-01;"684";"0"; Mairie et cercle démocratique;;;10 rue de la Libération;La Roquette-sur-Var;LEVENS;Bassée vallée du Var ;;;;Edifices de la vie publique;;;;;;;Epoque moderne;XIXe siècle;XXe siècle;"1790";;Mairie;---;---;;;;;;"L?actuelle mairie est installée dans une maison dont le linteau est daté 1790. En 1881, la municipalité fit l?acquisition de cet immeuble auprès de la famille Gilletta et la fit transformer en hôtel de ville et en école, cette dernière devenant par la suite le cercle démocratique. La place devant la mairie fut créée en 1937 grâce à la démolition de plusieurs maisons.";;;;;;;;2014-10-02;"698";"0"; Eglise Saint-Trophime et Notre-Dame de l?Assomption;;;;Bouyon;COURSEGOULES;Haute vallée du Loup et plans ;;Inventaire général du patrimoine culturel;;Patrimoine religieux;;;;;;XIXe siècle;Epoque moderne;;;"1889";;Eglise paroissiale;;;;;;;"Conseil général des Alpes-maritimes, Inventaire départemental du patrimoine culturel, Bouyon, s.d Archives diocésaines de Nice, État des paroisses, 4 F n°24.";"L'église est mentionnée en 1312 mais l?édifice actuel, entièrement reconstruit après le tremblement de terre de 1887, date de 1889. Le bâtiment, au plan allongé, est constitué par trois vaisseaux de quatre travées. Le toit est couvert de tuiles. Les murs sont enduits, sur la façade il reste des traces d?un décor peint. La nef est couverte d?une voûte en berceau, des tribunes occupent la partie supérieure des collatéraux et courent le long du mur de façade où elles sont soutenues par le tambour de la porte d?entrée. Le clocher est une tour accolée à l?église, près de sa façade, sa base est en pierre de taille.";;Bouyon_Eglise_Notre_Dame_de_l_Assomption_Vue_exterieure.jpg;;;;;;2014-09-26;"301";"0"; Chapelle Notre-Dame-de-Lorette des Laurens;;;Av Général de Gaulle;Tourrette-Levens;LEVENS;Bassin des Paillons ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;3e quart du XIXe siècle;Epoque contemporaine;XIXe siècle;;;;Chapelle;---;---;;;;;"Pierre-Robert Garino, Tourrette-Levens, Crounica dei Tourrettan, Ed. Serre, Nice, 1992Luc Thévenon, Les Arts sacrés de Tourrette-Levens, Nice-Historique, n° 3-4 - juillet-décembre 2007";"Une autre famille tourrettane, les Laurens, avait sa chapelle, vouée au culte de Notre-Dame-de-Miraïn, au quartier du Caïre, et y faisaient célébrer la Nativité de la Vierge le 8 septembre. L?édifice se trouvait jadis sur la butte du Puei de la Madone, sur le chemin reliant le Plan au Plan daù Riou (aujourd?hui d?Arriou). Le nom de la Vierge qu?on y vénérait viendrait de la protection qu?elle assurait aux vignerons du quartier : « li mou raïn » aurait évolué en Miraïn. La chapelle abritait une statue, conservée aujourd?hui dans la paroissiale, représentant Notre-Dame-de-Lorette. La tradition rapporte qu?elle aurait été rapportée d?Orient par Raymond Chabaud, seigneur de Châteauneuf et de Tourrette mais un examen attentif laisse penser qu?elle n?est pas antérieure à la fin du XVIe siècle. En 1791, les Laurens étaient devenus propriétaires de la statue et de la chapelle, qu?ils firent reconstruire à l?emplacement actuel après 1865. A son tour propriétaire en 1988, la municipalité l?a faite remarquablement restaurer et décorer par le fresquiste Serge Megtert. ";;;;;;;;2014-10-01;"685";"0"; Monument au général Tordo;;;;Tourrette-Levens;LEVENS;Bassin des Paillons ;;;;Patrimoine commémoratif;;;;;;;Epoque contemporaine;XXe siècle;;"1948";;Monument;---;---;;;;;"Pierre-Robert Garino, Tourrette-Levens, Crounica dei Tourrettan, Ed. Serre, Nice, 1992";"Le général Joseph Tordo (1774-1846) est un héros local dont l?existence fut aussi ardente que celle du Niçois Joseph Garibaldi. Soldat de l?armée républicaine puis impériale, il gravit tous les échelons grâce à ses faits d?armes. Parvenu général en 1814, Joseph Tordo, démobilisé, passa au service du vice-roi d?Egypte Méhemet-Ali puis fut inspecteur du port d?Alger pour le roi Louis-Philippe. Il y mourut en 1846 et fut inhumé au cimetière Saint-Eugène. A l?été 1936, le conseil municipal décida que « le général Tordo a mérité d?avoir son nom gravé sur une rue de son village natal », grâce aux recherches menées par un éminent historien, Paul Canestrier puis, le 19 septembre 1948, la municipalité Emile Roux organisa le retour des cendres de Tordo en érigeant ce monument à l?entrée du cimetière.";;;;;;;;2014-10-01;"686";"0"; Monument aux morts;;;avenue du général de Gaulle;Tourrette-Levens;LEVENS;Bassin des Paillons ;;;;Patrimoine commémoratif;;;;;;;Epoque contemporaine;XXe siècle;;"1927";;Monument aux morts;;;;;;;"Pierre-Robert Garino, Tourrette-Levens, Crounica dei Tourrettan, Ed. Serre, Nice, 1992";"Tourrette-Levens a payé un lourd tribut aux guerres du XXe siècle. Sur l?avenue du général de Gaulle, le monument aux morts célèbre le sacrifice de ses enfants. Pour la seule Grande Guerre, les noms de 42 Tourrettans y sont gravés. Le monument fut érigé sous la municipalité de Joseph Bailet et inauguré le 12 septembre 1927. Il a été restauré pour son 90ème anniversaire le 11 novembre 2008 sous la municipalité du docteur Alain Frère. Dans le cimetière, une sépulture collective abrite les corps de combattants de la guerre de 1870-1871 et de la Grande Guerre. Une plaque y rend hommage à un chasseur-alpin du 6ème BCA, Joseph Pépin Clerissi (1889-1967) qui survécut à 52 mois ininterrompus de guerre du 2 août 1914 au 11 novembre 1918.";;;;;;;;2014-10-01;"687";"0"; L'olivier;Pays de Grasse;;;Opio;LE-BAR-SUR-LOUP;Pays de Grasse ;;;;Paysages et milieux naturels;;;;;;;;;;;;---;---;---;;;;;;"Profitons de cette étape à Opio et de ce paysage de collines jalonnées de terrasses d?oliviers pour en apprendre un peu sur cet arbre qui, avec le cyprès, confère tout son charme provençal au pays grassois. Arbre sacré de la Grèce ancienne, l?olivier s?est répandu dans tout le pourtour méditerranéen. Il y fut cultivé depuis l?Antiquité, comme en témoignent les fouilles d?une exploitation oléicole sur le site du Candéou à Peymeinade. Au dix-huitième siècle, il participe à l?essor économique de nombreux villages de la région. On trouve alors dans chaque communauté un moulin à huile et parfois un moulin à recense, qui permettait d?obtenir, par une dernière pression, un résidu destiné aux lampes à huile et à la fabrication des savons, une activité importante du pays de Grasse. Dans les années mille huit cent soixante, l?oléiculture connaît une baisse d?activité en raison d?épisodes de gel et d?une concurrence de plus en plus rude. Même si la culture de l?olivier, contrairement à celle de la vigne et du blé, a toujours perduré, ce n?est qu?à la fin du vingtième siècle qu?elle suscite un réel regain d?intérêt ! Vous ne manquerez d?ailleurs pas de croiser de nombreux moulins à huile, reconvertis ou encore en activité, dans tout le pays de Grasse.";;L'olivier.jpg;;;;;;2014-12-03;"653";"1"; belvédère du Portalet;;;Avenue de la Libération;La Roquette-sur-Var;LEVENS;Bassée vallée du Var ;;;;Paysages et milieux naturels;;;;;;;;;;;;;---;---;;;;;;"Un magnifique point de vue s?offre depuis ce belvédère doté d?une table d?orientation. Le regard plonge sur la mer, la vallée du Var, la vallée de l?Estéron et les massifs montagneux du haut-pays. En face, le village du Broc, plus bas Carros ; à droite Gilette enchâssé dans ses rochers et un peu plus haut Bonson posé sur une plate-forme rocheuse ; au sud, sur la gauche, les flancs du Mont-Chauve avec Aspremont et Castagniers et plus loin Colomars. ";;;;;;;;2014-10-02;"696";"0"; Viaduc des Moulins;;;Quartier des Moulins;Tourrette-Levens;LEVENS;Bassin des Paillons ;;;;Génie civil;;;;;;;Epoque contemporaine;XXe siècle;;"1908";;Viaduc;---;---;;;;;;"En octobre 1908 fut mise en service la ligne de tramway de Nice à Levens, gérée par la Compagnie des tramways de Nice et du littoral. La ligne était établie le long de la route carrossable. Le tramway partait de la place Masséna et arrivait à Levens à la gare située au quartier des Traverses. Trois services quotidiens étaient assurés ; le voyage durant deux heures, dans des conditions de confort assez précaires. Les usagers étaient souvent des promeneurs venus passer la journée à Levens mais le tramway permettait aussi aux agriculteurs de descendre vendre leurs productions à Nice. A trois endroits, il fallut construire des ouvrages d?art pour permettre à la voie de franchir des obstacles. Le viaduc et le tunnel des Moulins sont les ouvrages les plus importants, permettant d?éviter la traversée du hameau, trop raide et trop étroite pour la voie ferrée. Cette section restait cependant dangereuse en raison de la pente. Le wattman devait redoubler de vigilance et sabler les rails afin d?améliorer l?adhérence. En juillet 1931, l?autocar supplanta définitivement le tramway, dont les usagers critiquaient l?inconfort.";;;;;;;;2014-10-01;"689";"0"; Hameau de Camp Soubran;;;;Tourrette-Levens;LEVENS;Bassin des Paillons ;;;;Organisation habitat;;;;;;;;;;;;Hameau;---;---;;;;;"Pierre-Robert Garino, Tourrette-Levens, Crounica dei Tourrettan, Ed. Serre, Nice, 1992";"Perché à 378 m d?altitude sur la rive gauche de la Banquière, le hameau est composé d?une vingtaine de maisons groupées, à l?architecture préservée. En parcourant son unique rue, le visiteur pourra y découvrir un olivier dont la taille force l?admiration, un four à pain communal mais aussi une chapelle privée construite en 1951 par les scouts du chanoine Lasserre. A l?époque, ceux-ci avaient dû utiliser des ânes pour acheminer les matériaux dont ils avaient besoin car la route n?existait pas encore. Une messe y est célébrée chaque année au mois de septembre. Le hameau se trouvait entouré de belles planches bien exposées et soigneusement exploitées sur lesquelles oliveraies et vignobles étaient souvent cultivés en association avec des céréales. Comme à Levens, l?olivier était à Tourrette-Levens la seule source de profit. La vente de l?huile permettait aux agriculteurs d?acheter les produits qu?ils ne produisaient pas dans leurs exploitations. ";;;;;;;;2014-10-01;"690";"0"; Chapelle Saint-Roch;;;;Malaussène;VENCE;Moyenne vallée du var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;;;;;Chapelle;---;---;;;;;"Luc F. Thevenon, Malaussène. Trésors d?art religieux, Éditions Serre, Nice, 2009. Colette et Michel Bourrier-Reynaud, Sur les chemins de la tradition, chapelles et oratoires au c?ur du haut pays niçois », Éditions Serre, Nice, 2008. ";"La petite chapelle semble veiller sur le village auquel elle fait face, sur la route qui descend vers la vallée du Var. Chapelle barrière protégeant les Malaussénois des épidémies, elle semble dater du XVIIe siècle. Elle est dédiée à saint Roch. Ce saint thaumaturge, dont le culte est très répandu et vivace depuis le XVIe siècle, est invoqué pour protéger et guérir de la peste à l?égal de saint Sébastien. Au XIXe siècle on continue à y célébrer le culte et lorsqu?elle est endommagée par le tremblement de terre de 1887, la commune s?empresse de la faire réparer. ";;;;;;;;2015-12-10;"847";"0"; Musée d?entomologie et d?histoire naturelle;;;;Tourrette-Levens;LEVENS;Bassin des Paillons ;;;;Etablissements culturels et de loisirs;;;;;;;Epoque contemporaine;XXe siècle;;"1993";;Musée;---;---;;;;;;"Le château accueille depuis 1993 une imposante collection d?insectes, notamment de papillons et de coléoptères. 5 000 spécimens sont présentés sur les 70 000 que comptent les collections du musée. Celles-ci ont bénéficié de nombreuses donations d?entomologistes passionnées comme Pierre Chirousse qui possède l?une des collections de papillons les plus complètes de France. Le visiteur pourra y admirer également coléoptères, phasmes, sauterelles, cigales, araignées et scorpions?Dans le bâtiment jouxtant le donjon, on découvre près de 350 animaux naturalisés, collection du monégasque Laurent Rebaudengo. Deux dioramas mettent en scène cet ensemble exceptionnel. L?un met en situation la faune mondiale, l?autre celle que l?on trouve en France avec un espace réservé aux animaux de notre région.";;;;;;;;2014-10-01;"691";"0"; Le paysage méditerranéen;Pays de Grasse;;;Opio;LE-BAR-SUR-LOUP;Pays de Grasse ;Parking devant l'église;;;Paysages et milieux naturels;;;;;;;;;;;;---;---;---;;;;;;"La terrasse à côté de l?église Saint-Trophime offre une vue panoramique sur Opio et ses environs. Une occasion rêvée pour mesurer l?importance de l?agriculture méditerranéenne traditionnelle et de ses mutations dans la construction des terroirs. Comme dans de nombreux villages de la région, les maisons occupaient le haut de la colline tandis que les pentes étaient aménagées en terrasses sur lesquelles on cultivait la vigne et l?olivier. Dans la plaine, les terres labourables et irriguées par de petits canaux accueillaient les cultures céréalières. Les bastides, ces grandes maisons d?habitation entourées de dépendances agricoles, jouaient un rôle important dans l?organisation. Les fermiers, qui y résidaient, exploitaient les domaines cultivés aux alentours pour le compte de riches propriétaires. Les évêques de Grasse possédaient ainsi une bastide à Opio. De nos jours, le paysage a bien changé. Si les oliviers prédominent encore, le blé et la vigne ont disparu pour céder place aux quartiers résidentiels et aux terrains de golf?";;Le paysage méditerranéen.jpg;;;;;;2014-12-03;"549";"1"; Le canal de la Siagne;Pays de Grasse;;;Peymeinade;SAINT-VALLIER-DE-THIEY;Pays de Grasse ;"A quelques minutes à pied du village, , Possibilité de longer le canal sur sa rive droite";;;Génie civil;;;;;;;;;;;;---;---;---;;;;;;"Elément essentiel du patrimoine du pays de Grasse né des grands travaux du dix-neuvième siècle, l?ouvrage hydraulique du canal de la Siagne, long d?environ cinquante kilomètres traverse successivement, par sa branche principale, les communes de Saint-Cézaire-sur-Siagne, Le Tignet, Peymeinade, Grasse, Mouans-Sartoux et Mougins. Si cet ouvrage ne manque pas de qualités esthétiques comme en témoignent par exemple les ponts aqueducs qui le jalonnent pour lui permettre de franchir différents obstacles, ce canal est avant tout né de la volonté de trouver une solution au problème de l?eau en pays grassois. Connaissant une croissance fulgurante au milieu du dix-neuvième siècle, la ville de Cannes voit en effet à cette époque croître ses besoins en eau. Pour Grasse et les communes des alentours, l?accès à l?eau devient également une condition sine qua non pour le développement de leur agriculture. Plusieurs avant-projets de canaux voient alors le jour, mais tous tardent à se concrétiser. Il faut finalement attendre mille huit cent soixante-huit pour que l?eau arrive enfin à Cannes. Le projet retenu s?organise alors autour d?une prise d?eau à Saint-Cézaire-sur-Siagne, d?une branche principale traversant une partie du pays grassois et de branches secondaires à partir de Mougins. Il intègre également l?apport d?une dérivation du Loup alimentant au passage Le Bar-sur-Loup et Grasse. C?est ainsi grâce à cet ouvrage hydraulique ambitieux que des viles comme Grasse, Mouans-Sartoux ou encore Mougins connaissent un important développement agricole et économique. Permettant d?irriguer de plus grandes surfaces de terrains, ce canal favorise en effet la culture des plantes à parfum dont on connaît le rôle dans la région.";;Le canal de la Siagne.jpg;;;;;;2014-12-03;"557";"1"; Chapelle Sainte-Croix (clocheton);Chapelle des Pénitents blancs;;;Tourrette-Levens;LEVENS;Bassin des Paillons ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Moyen-âge;;;;;Clocher;---;---;;;;;"Pierre-Robert Garino, Tourrette-Levens, Crounica dei Tourrettan, Ed. Serre, Nice, 1992Luc Thévenon, Les Arts sacrés de Tourrette-Levens, Nice-Historique, n° 3-4 - juillet-décembre 2007";"La chapelle Sainte-Croix, appartenant aux Pénitents blancs, était située sous le château au c?ur de l?ancien village. Elle pourrait correspondre à l?église médiévale de l?ancien village. Depuis son effondrement en 1946, il ne subsiste plus de cet édifice que le clocheton triangulaire, forme fréquente sur une chapelle car il permettait de bâtir aisément un clocher sur un angle, en façade ou au chevet, sans trop de dépenses, et d?y abriter une cloche. Alexis Mossa avait visité la chapelle lors de ses tournées dans le pays niçois. Elle conservait alors un tableau aujourd?hui heureusement préservé dans la paroissiale, signé de Jean Rocca et daté de 1624, une Pietà entre saint Antoine abbé et sainte Hélène. Dans un registre supérieur, un Père éternel sépare les protagonistes de l?Annonciation ; en bas, en forme de prédelle, deux rangées de pénitents blancs séparent le Christ de Pitié, la Vierge et saint Jean. On retrouve là les cultes habituels des pénitents blancs du comté de Nice : la Sainte-Croix, sainte Hélène et saint Antoine abbé. Le découpage s?inspire des triptyques de la période finale du gothique. Jean Rocca a laissé de nombreuses ?uvres religieuses dans le comté de Nice, étalées sur une période de 45 ans.";;;;;;;;2014-10-01;"688";"0"; L'église paroissiale Saint-Roch;Pays de Grasse;;;Peymeinade;SAINT-VALLIER-DE-THIEY;Pays de Grasse ;"Ouverture sur demande l'office du tourisme : 04 93 66 19 19";;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;;;"1743";;Eglise paroissiale;---;---;;;;;;"Avant de devenir une commune indépendante en mille huit cent soixante-huit, Peymeinade était autrefois incluse dans le territoire de Cabris. Toujours plus nombreux au début du dix-huitième siècle, les habitants de ce hameau demandent alors à l?évêque de mettre un prêtre à leur disposition pour qu?ils n?aient plus à se déplacer à Cabris pour assister aux offices. L?évêque finissant par accepter cette demande, un vicaire est nommé en mille sept cent vingt-quatre dans le « hameau de Peymeinade, terroir de Cabris », donnant ainsi naissance à une nouvelle paroisse placée sous le patronage de saint Roch. Une église de secours et une maison presbytérale sont alors construites. Mais cette chapelle devenant très vite insuffisante face au nombre de communiants, les travaux de construction de l?église actuelle commencent en mille sept cent quarante-trois. L?édifice à nef unique terminée par une abside semi-circulaire est accolé à une tour-clocher sur la façade est.";;L'église paroissiale Saint-Roch.jpg;;;;;;2014-12-03;"608";"1"; Massoins;;;;Massoins;VENCE;Moyenne vallée du var ;;;;Organisation habitat;;;;;;;Moyen-âge;;;;;Village;---;---;;;;;;"Le territoire de Massoins, sur la rive gauche du Var, s?étend sur 1 213 hectares et sur un dénivelé du nord au sud de 1 574 mètres entre les rives du Var, à 200 m d?altitude, et la Pointe des quatre cantons, à 1 774 mètres. Le nord est occupé par le domaine forestier de la Douina. Le village, à peine visible depuis la route, est installé à 412 m d?altitude, au-dessus d?un éperon rocheux dont la position stratégique permet une vue étendue sur le lit du Var. Seul l?étroit pont suspendu, qui y donne accès, signale sa présence, à la hauteur du tunnel et de la gare de Malaussène. Un habitat fortifié dénommé Massoins, mentionné durant la première moitié du XIe siècle, était situé sur l'actuelle commune de Villars. En 1252, ce vieux Massoins est désigné comme « Massoins Supérieur » et un autre habitat fortifié est mentionné comme « Massoins Inférieur ». C'est ce dernier qui est à l'origine de l'actuelle commune. Le château était entouré d'un village. Son église, qui est conservée, est mentionnée en 1376 ; elle est dédiée à saint Martin. Baronnie de la vallée de Massoins et fief des Grimaldi de Beuil jusqu?à la chute d?Annibal en 1621, Massoins revient à la famille des Caissotti puis aux Corniglion. C?est à l?époque moderne un important village. Au milieu du XIXe siècle, Massoins compte encore près de 300 habitants, possède des moulins à huile et à farine mais sa position en dehors des grandes voies de communication va accélérer l?exode rural au XXe siècle, faisant chuter sa population à une cinquantaine d?habitants après la deuxième guerre mondiale. ";;;;;;;*;2015-12-10;"848";"0"; La maison des Remparts et ses musées;;;;Tourrette-Levens;LEVENS;Bassin des Paillons ;;;;Etablissements culturels et de loisirs;;;;;;;Epoque contemporaine;;;;;Musée;---;---;;;;;;"La maison des Remparts et ses muséesCet ensemble de maisons médiévales du village historique accueille deux très beaux musées.En 2003, l?association Arts et Traditions du Site du Château a créé le musée des Métiers traditionnels présentant l?exceptionnelle collection de son président, André Carlès. Près de 7 000 outils peuvent aujourd?hui y être découverts dans 16 salles, évoquant un grand nombre de métiers parfois disparus : bourrelier, vétérinaire, maréchal-ferrant, forgeron, taillandier, cloutier, serrurier, ferronnier, ferblantier, dinandier, plombier, zingueur, charron?Chaque atelier est mis en situation avec les objets correspondants de sorte que, salle après salle, le visiteur plonge dans l?univers des artisans d?autrefois.En 2010, c?est le musée de préhistoire de Tourrette-Levens qui a vu le jour. En effet, la commune possède sur son territoire deux grottes préhistoriques majeures : la Baume Périgaud et la grotte du Merle. La première a livré des outils taillés par des Cro-Magnon parmi les plus anciens d?Europe occidentale. La seconde a servi de halte de chasse à des Néandertaliens puis à des hommes de Cro-Magnon. Situé au premier étage de la maison des Remparts, le musée retrace, tout au long de ses 8 salles, la grande aventure humaine qui a débuté voilà plus de 7 millions d?années. ";;;;;;;;2014-10-02;"692";"0"; Chapelle Saint-Antoine-de-Padoue;Chapelle Saint-Antoine-de-Padoue;;;Tournefort;VILLARS-SUR-VAR;Moyenne vallée du var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Inconnue;;;;;Chapelle;;;;;;;"- Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000. - Luc Thevenon, L?art du Moyen-âge dans les Alpes méridionales, Serre, Nice, 1983. - Luc Thévenon, L?art religieux de la vallée de la Tinée, Nice-Historique, n° 3-4, 1993. - Colette et Michel Bourrier-Reynaud, Sur les chemins de la tradition. Chapelles et oratoires au c?ur du haut-pays niçois, Nice, 2008. ";"La chapelle Saint-Antoine-de-Padoue se situe à l?extrémité nord de l?arête sur laquelle se trouvait l?ancien village. Rénovée, la chapelle comporte une façade en pierre apparentes et les trois autres couvertes d?enduit. Il semblerait que la dévotion à saint Antoine-de-Padoue remonte à très longtemps dans le village. Son culte demeure toujours très vivace à Tournefort puique chaque 13 juin, jour de la fête du saint, sa statue est portée en procession.";;Tournefort_Chapelle_Saint_Antoine_de_Padoue.jpg;;;;;***;2014-06-03;"132";"0"; Village de la Roquette-sur-Var;;;;La Roquette-sur-Var;LEVENS;Bassée vallée du Var ;;;;Organisation habitat;;;;;;;;;;;;Village;;;;;;;"Pierre-Robert Garino, La Roquette-Saint-Martin. Crounica dei Rouquetan e San Martinenc, Ed. Serre, Nice, 1994";"La Roquette-sur-Var est une petite commune (399 ha), bordée à l?ouest par le fleuve Var et culminant à la Pointe de la Fubia à 566 m d?altitude. Le site de Castel Vieil a été reconnu comme étant occupé du Néolithique à l?Antiquité. Le village est perché à l?étroit sur une crête orientée est-ouest, à 380 m d?altitude. Plusieurs quartiers se sont développés depuis la fin du XXe siècle : l?Abeï, le Moulestre, les Crottons, le Trascoulet, le Clot, le Jonquier, Font de Bourre, mais le principal hameau est celui de Baus-Roux, industrialisé dès la fin du XIXe siècle. La Roquette est mentionnée comme habitat fortifié dans la première moitié du XIe siècle, en même temps que sa première église paroissiale, « ecclesia Sancti Martini », dédiée à saint Martin, qui sera à l?origine de la commune de Saint-Martin-du-Var. Le château était situé sur le point culminant, au centre de l?agglomération actuelle. Des traces en subsistent dans la toponymie et la tradition veut qu?on y accédait par un escalier toujours visible place du Château. En 1351, il est accompagné d?un village et d?une nouvelle église paroissiale. La particularité de la commune est de s?être développé autour de deux agglomérations d?égale importance, La Roquette et Saint-Martin, jusqu?au début du XIXe siècle. A ce moment, la seconde commença à dépasser la première en population et leurs intérêts divergèrent fortement. Aussi, en 1866, on entreprit d?étudier les conditions d?une séparation entre le chef-lieu et son hameau. Le commissaire-enquêteur releva que « la position topographique de la section de La Roquette, relativement à celle de Saint-Martin, a créé des divergences d?intérêts, puis des discussions regrettables, que l?indépendance mutuelle fera disparaître ». Le 27 avril 1867, la séparation des deux entités de la Roquette-Saint-Martin était prononcée. Ce partage équilibré conservant à la Roquette un accès à la vallée du Var a permis aux deux communautés de vivre depuis lors en bonne intelligence. ";;;;;;;;2014-10-02;"693";"0"; Église paroissiale Saint-Martin;;;;Massoins;VENCE;Moyenne vallée du var ;;;;Patrimoine religieux;;;Baroque;;;XVIIe siècle;Epoque moderne;;;;;Eglise paroissiale;---;---;;;;;;"Située à l?entrée du village, l'église est mentionnée en 1376 et aurait appartenu à l?abbaye de Lérins et au monastère de Saint-Pons. À l?origine chapelle dédiée à saint Martin, elle a été élargie au XVIIe siècle grâce à un enfant du pays, Ludovic Demichelis, devenu prélat à Rome et dont le buste orne la sacristie. La construction de la paroissiale a été achevée en 1669 ; sa consécration date de 1729. L?édifice a été remanié à plusieurs reprises, notamment en 1816. Les façades ont été rénovées et la toiture a subi une révision complète en 2012. La façade principale à l?ouest domine la rue principale, la Carriero. Elle n?est pas enduite mais, à l?inverse du reste du bâtiment, présente un appareil de pierres calcaires apparentes. La porte est dominée par une fenêtre serlienne, seul détail apportant une touche baroque à l?austérité de la façade. Un clocher carré lui est accolé. Il est ajouré sur les quatre côtés et couvert d?un petit dôme. Une exubérance toute baroque accueille le visiteur qui franchit les portes du sanctuaire. Bien éclairée par des fenêtres à pénétrations, la nef est prolongée par le ch?ur derrière lequel se trouve une lumineuse sacristie à la décoration florale soignée. L?église possède quatre chapelles latérales richement décorées. La nef est voûtée en berceau et décorée de fresques. Tout l?édifice est parcouru par un entablement décoré de moulures en stuc rehaussées de filets d?ocre et de volutes de motifs floraux, peuplées de têtes de chérubins, décor que l?on retrouve dans les pilastres et les arcs des chapelles ainsi que sur l?arc triomphal. Le tout amène à l?apothéose du ch?ur dont la voûte, enrichie de fresques, est un véritable écrin de ferveur baroque pour le maître-autel. Son retable bleu, rouge et or, encadre une huile sur toile du XVIIe siècle représentant la Vierge, saint Jean-Baptiste et saint Martin. On notera les retables du Rosaire, du V?u de Louis XIII des chapelles latérales et, à l?entrée, un superbe bénitier en marbre aux trois têtes anthropomorphes. ";;;;;;;***;2015-12-10;"849";"0"; Fontaine de la Place de l'Église;;;;La Roquette-sur-Var;LEVENS;Bassée vallée du Var ;;;;Génie civil;;;;;;;Epoque contemporaine;XIXe siècle;;"1897";;Fontaine;;;;;;;"Pierre-Robert Garino, La Roquette-Saint-Martin. Crounica dei Rouquetan e San Martinenc, Ed. Serre, Nice, 1994";"En 1881, à la suite des travaux de construction du canal de la Vésubie, les sources qui alimentaient le village de la Roquette-sur-Var furent détournées de leurs cours et les Roquettans se retrouvèrent dépourvus d?eau potable pendant 13 ans, contraints de recourir à leurs anciennes citernes. Un long procès s?ensuivit avec la Compagnie générale des eaux dont l?issue positive permit de financer un nouveau captage. En 1895, le conseil municipal adopta le projet d?adduction des sources du Vignal, situées à 4 300 m du chef-lieu communal sur le territoire de la commune de Levens, et offrant un débit minimal de un litre-seconde. A l?intérieur du village, la distribution fut assurée par des bornes fontaines et par une fontaine monumentale installée sur la place de l?église, cette dernière étant agrandie en 1881 grâce à la démolition de la maison commune. La fontaine comprenait une grande vasque supportée par cinq colonnettes. Le corps de l?édifice est d?inspiration néo-classique, surmonté d?un vase de type médicis. ";;;;;;;;2014-10-02;"695";"0"; Église paroissiale Saint-Pierre-pape;;;;La Roquette-sur-Var;LEVENS;Bassée vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;fin XVIIe siècle;Epoque moderne;;;"1682";;Eglise paroissiale;---;---;;;;;"Pierre-Robert Garino, La Roquette-Saint-Martin. Crounica dei Rouquetan e San Martinenc, Ed. Serre, Nice, 1994";"L?église édifiée en 1682 se situe en lieu et place d?une chapelle castrale antérieure et d?une partie du cimetière qui l?entourait. À l?intérieur, une nef centrale assez élancée de deux travées, couverte d?une voûte en berceau plein cintre à pénétrations, est flanquée de deux collatéraux couverts de voûtes d?arêtes. Des pilastres, accotés de piliers à gros chapiteaux de fantaisie, soutiennent l?architrave, la corniche très saillante et la retombée des doubleaux. Le ch?ur prolonge la nef sans rétrécissement, avec un chevet plat et une voûte en berceau.Il comporte plusieurs éléments remarquables comme le retable du chevet. A l?entrée, la table de communion en marbre blanc porte les armes de saint Pierre. Le type de plan à trois nefs adopté pour la paroissiale de La Roquette, particulièrement monumental, est original pour cette période. Il s?inspire, modestement, des édifices majeurs de notre région.Trois cloches ont été inventoriées, une datée de 1880, les deux autres de 1900. La première, fondue par Reynaud à Lyon, comporte, en latin, la dédicace suivante : « Le soir, le matin, à midi, je raconterai et j?annoncerai (ma misère au Seigneur) et il exaucera ma voix ». ";;;;;;;;2014-10-02;"694";"0"; Chapelle Saint Roch;Chapelle Saint Roch;;Rue de Saint-Roch;Isola;SAINT-ETIENNE-DE-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Patrimoine religieux;;;Aucun style particulier;;;;Epoque moderne;;;XVIe siècle;;Chapelle;;;;;;;;"Chapelle à vocation prophylactique, à l?entrée de l?agglomération, elle présente des dimensions importantes pour un édifice de ce type. On peut situer sa date de construction au XVIe siècle comme ses cousines des villages du comté de Nice mais elle n?apparaît dans les archives que dans la première moitié du XIXe siècle. En 1832, elle fut entièrement reconstruite. Exposée à des chutes de pierres,on propose de la déplacer à un endroit moins exposé? En 1877, 1912 et 1972 d?importants travaux de rénovation furent menés. On y trouve une très belle huile sur toile de 1634 signée Jean Rocca, ?uvre restaurée grâce au concours du Conseil général en 2012.";;Isola_Chapelle_Saint_Roch.jpg;;;;;;2014-06-05;"299";"0"; Moulin de la coopérative oléicole;;;;La Roquette-sur-Var;LEVENS;Bassée vallée du Var ;;;;Architecture industrielle;;;;;;fin XIXe siècle;Epoque contemporaine;XIXe siècle;;;;Moulin à huile;---;---;;;;;"Pierre-Robert Garino, La Roquette-Saint-Martin. Crounica dei Rouquetan e San Martinenc, Ed. Serre, Nice, 1994";"Moulin de la coopérative oléicole, fin XIXe siècle, 2004A l?entrée du village, le moulin de la coopérative oléicole de La Roquette-sur-Var est un des derniers du département à réaliser l?extraction de l?huile selon un procédé traditionnel. Il fonctionne chaque année en novembre et décembre et traite de 35 à 50 tonnes d?olives. Celles-ci sont d?abord broyées sur la piste par une meule tournante en pierre. La pulpe obtenue est ensuite malaxée puis déposée par un répartiteur dans des escourtins, soigneusement empilés sous une presse hydraulique. Une fois actionnée, cette dernière permet d?obtenir une huile non raffinée qui ira dans une centrifugeuse afin de la séparer de l?eau et des impuretés. Une chaudière alimentée par les grignons chauffe l?eau chaude qui circule dans la double cloison du malaxeur. A l?étage supérieur, un tamis permet aux producteurs de séparer les fruits des feuilles. L?ensemble des opérations est assuré par un moulinier, rémunéré selon les quantités, qui réalise les différents réglages en fonction de la qualité et du murissement des olives. L?ancienne meule et la presse, remplacées en 2004, sont exposées à l?extérieur.";;;;;;;;2014-10-02;"699";"0"; Chapelle Sainte-Catherine;;;Route de levens;La Roquette-sur-Var;LEVENS;Bassée vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;fin XIXe siècle;Epoque contemporaine;XIXe siècle;;"1887";;Chapelle;---;---;;;;;"Pierre-Robert Garino, La Roquette-Saint-Martin. Crounica dei Rouquetan e San Martinenc, Ed. Serre, Nice, 1994";"En 1883, le conseil municipal décida de déménager le cimetière, insuffisant pour la population et situé au c?ur du village contre le mur nord de l?église Saint-Pierre. On choisit alors un terrain en contrebas, autour d?une chapelle rurale dédiée à sainte Catherine, elle-même placée dans un coude de l?ancien chemin de La Roquette à Saint-Blaise. Ce déplacement est caractéristique de la fin du XIXe siècle, lorsque des préoccupations hygiénistes s?imposèrent aux municipalités qui avaient pour la plupart conservées leurs cimetières adossés aux églises paroissiales. De plus, l?administration exigeait qu?une distance minimale fût respectée entre les écoles créées après 1881 et les cimetières. Le nouveau cimetière fut utilisé dès 1885. En 1887, le tremblement de terre endommagea fortement la chapelle que l?on dut abattre et reconstruire. Le nouvel édifice était plus petit, 7 m de longueur sur 4,5 m de large.";;;;;;;;2014-10-02;"700";"0"; Maison du coiffeur;Maison du coiffeur;;Rue Cagnoli;Saint-Martin-Vésubie;SAINT-MARTIN-VESUBIE;Vallée de la Vésubie ;;;;Architecture domestique;;;;;;;Moyen-âge;;;;;Maison;;;;;;;"- Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000. - Plures, Saint-Martin-Vésubie, histoire et patrimoine, collection Les Carnets de l?Amont n° 3, AMONT, St Martin-Vésubie, 2009. - Jean-Claude Poteur, Éléments d?étude des communes de Saint-Martin-Vésubie et Venanson, Recherches régionales, n°4, 1991 - http://amontcev.free.fr";"Au bas de la rue Cagnoli se trouve la « maison du coiffeur », dont l?architecture à encorbellement est caractéristique de la fin du Moyen Âge. Elle se trouve à la limite de la première enceinte de la ville.";;Saint_Martin_Vesubie_Maison_du_coiffeur.JPG;;;;;;2014-06-02;"106";"0"; Palais Gubernatis;Palais Gubernatis;;Rue Cagnoli;Saint-Martin-Vésubie;SAINT-MARTIN-VESUBIE;Vallée de la Vésubie ;;Edifice inscrit MH;;Architecture domestique;;;Gothique;;;XVe siècle;Moyen-âge;;;;;Palais;;;;;;Inscription Monuments historiques par arrêté du 6 juin 1933.;"-Plures, Saint-Martin-Vésubie, histoire et patrimoine, collection Les Carnets de l?Amont n° 3, AMONT, St Martin-Vésubie, 2009. - Jean-Claude Poteur, Éléments d?étude des communes de Saint-Martin-Vésubie et Venanson, Recherches régionales, n°4, 1991. - Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000. - http://amontcev.free.fr ";"Tout au bas de la rue Cagnoli, La « Maison Gubernatis » est la mieux conservée des maisons nobles de la fin du Moyen Âge présentes à Saint-Martin-Vésubie. De style gothique, cette maison est remarquable pour ses corniches de pierre, décorées, qui soulignent la séparation des étages. La façade repose sur un ample arc surbaissé simple. A l?intérieur, le bois domine, pour l?escalier, d?une seule volée, ou pour le plafonnage en poutres apparentes décorées.";;Saint_Martin_Vesubie_Maison_Gubernatis.JPG;;;;;**;2014-06-02;"105";"0"; "Décor de façade, Adam et Eve";;;Ru de la Poissonnerie;Nice;NICE-9;Bassin des Paillons ;;;;Décors et objets;---;;;;;"XVIe siècle, XXe siècle";Epoque moderne;;;"1586";;---;---;---;CEPPA Guy (fresquiste);;;;;"Cet étonnant décor, en stuc et sgraffito, que l'on découvre en levant la tête représenterait, suivant la tradition, Adam et Eve. En fait il semblerait qu'il s'agisse d'un couple de sauvages armés de massues dans un décor de sous-bois. La technique de dessin gravé dans le mortier utilisé pendant le Renaissance en Italie consiste à appliquer deux couches de mortier de couleur différente puis à gratter la première pour faire apparaitre, en réserve, la seconde, selon des motifs décoratifs. Le décor est daté de 1584. L'ensemble a été restauré par le peintre fresquiste niçois Guy Ceppa en 1996. La technique a été en vogue également dans la région niçoise au XIXe siècle et à la Belle-Époque. ";;;;;;;**;2016-12-16;"1057";"0"; "La Cassette, vestiges d?ouvrages défensifs et chapelle";;;;Massoins;VENCE;Moyenne vallée du var ;;;;Patrimoine religieux;Patrimoine archéologique;Architecture militaire;;;;;Epoque moderne;Moyen-âge;;;;Chapelle;Ruines;Château fort;;;;;;"Le nom désigne un promontoire rocheux à l?extrémité sud du village où se trouvaient l?ancien château du XIVe siècle puis la chapelle dite de la confrérie de la Miséricorde ou des Pénitents noirs, érigée en 1743. Une ancienne carte postale du début du XXe siècle fait encore apparaître une chapelle orientée dont il ne reste plus aujourd?hui qu?un pan de mur et un clocheton. Les ruines d?une tour carrée et des pans de mur de l?enceinte sont les seuls témoins de la présence de l?ancienne fortification rasée en 1412 par ordre d?Amédée VIII afin de mettre fin à toutes velléités de révolte. Comme dans nombre de villages à la même époque, les pierres furent réemployées pour construire des habitations. Aujourd?hui le site a été sécurisé et réaménagé par la municipalité qui a consolidé le clocher et installé une table d?orientation qui permet d?admirer le panorama de la vallée. ";;;;;;;*;2015-12-10;"851";"0"; "Saint-Martin-du-Var, le Village ";;;;Saint-Martin-du-Var;LEVENS;Bassée vallée du Var ;;;;Organisation habitat;;;;;;;;;;;;Village;---;---;;;;;"Michel Bottin, François Zucca, Emile Girard, 1867-1987. La commune de Saint-Martin du Var a 120 ans, Nice, 1987";"Saint-Martin-du-Var, le Village ";;;;;;;;2014-10-03;"704";"0"; Beuil-les-Launes;Beuil-les-Launes;;;Beuil;GUILLAUMES;Vallée du Cians ;;;;Patrimoine sportif;;;;;;XXe siècle (premier tiers);XXe siècle;;;;;Station de sports d'hiver;---;---;;;;;"Nadine Bovis-Aimar, « Les débuts de la station de sports d?hiver de Beuil », Nice Historique, 1994, n°4. J.P. Lombard, L?histoire du ski dans les Alpes-Maritimes de 1909 à nos jours, Gilletta, Nice, 1985. Archives départementales des Alpes-Maritimes Archives privées 026J 0001 à 0024 : fonds de la Société des Hôtels et des sports d?hiver de Beuil et de la Côte d?Azur, de 1931 à 1961. Entre autres, 47 photographies de paysages et des sports d?hiver. Archives iconographiques : Fonds privé Hancy : vidéos des années 1930 montrant des sauteurs sur le tremplin lors d?une compétition. ";"Au début du XXe siècle le village de Beuil attire de plus en plus de skieurs. Découvert par le chevalier Victor de Cessole il devient la troisième station de sport d'hiver du département. Le ski club des Alpes-Maritimes y organise le 28 mars 1910 sa première compétition qui se déroule au plateau des Launes et se renouvelle chaque année. Dès 1920, les progrès des moyens de communications permettent l'essor du site. Grâce à quelques passionnés et à l?aide du Conseil Général, la station est équipée dans les années 1930 d?un tremplin de saut à ski, puis d?un véritable tremplin olympique. L'ouverture en 1932 du luxueux hôtel du Mont-Mounier attire une clientèle mondaine et internationale. La station se développe jusqu?à la veille de la deuxième guerre mondiale. Mais après-guerre l?avenir des stations s?orientant vers la haute altitude l?attractivité de Beuil-les-Launes décroît au profit de sa voisine Valberg mieux enneigée. Aujourd?hui les deux domaines skiables sont reliés. ";;Beuil_les_Launes.jpg;;;;;;2014-12-08;"201";"0"; Loge communale;;;Rue de la Préfecture;Nice;NICE-9;Bassin des Paillons ;;;;Edifices de la vie publique;;;;;;;Epoque moderne;;;;;;---;---;;;;;;"Édifiée en 1574, elle était le théâtre de débats mais aussi de réunion lors des fêtes carnavalesques. On y procédait aux adjudications des marchés municipaux et on y apposait les décisions communales. Aujourd?hui aménagée en galerie on peut y admirer des éléments d?architecture ainsi que le blason imposé à Nice durant le Premier Empire. ";;;;;;;*;2016-12-16;"1058";"0"; Chapelle Saint-Sébastien;;;;Massoins;VENCE;Moyenne vallée du var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;fin XVe siècle - début XVIe siècle;Epoque moderne;;;;;Chapelle;---;---;;;;;;"La petite chapelle accueille le voyageur du haut d?une butte surplombant la route reliant Massoins à Villars. Sa construction semble se situer entre le milieu du XVe siècle et le premier quart du XVIe siècle. Dédié à saint Sébastien, le sanctuaire fut édifié pour protéger le village de la peste que le saint était censé éloigner. Objet d?un culte vivace jusqu?au XIXe siècle, la chapelle, qui était en mauvais état, a fait l?objet d?une restauration en 2014. À 800 m du village, auquel elle tourne le dos, la chapelle Saint-Sébastien présente un vaste porche ouvert reposant sur deux solides piliers reliés par une poutre. Celui-ci permettait d?abriter le voyageur comme le fidèle pendant la prière. Le toit est recouvert de tuiles canal et d?une croix antéfixe. La porte est surmontée d?un oculus et est entourée de deux petites fenêtres. À l?intérieur, la nef est couverte par une voûte arrondie. L?autel a retrouvé très récemment la toile qui représente saint Sébastien et saint Roch et qui, jusqu?à présent, était conservée dans l?église paroissiale. Chaque année, au mois de juin, le village vient assister à la messe devant le porche de la chapelle. ";;;;;;;;2015-12-10;"850";"0"; Pont Charles-Albert;;;;La Roquette-sur-Var;LEVENS;Bassée vallée du Var ;;;;Génie civil;;;;;;;Epoque contemporaine;XIXe siècle;XXe siècle;"1852";;Pont;---;---;;;;;"Pierre-Robert Garino, La Roquette-Saint-Martin. Crounica dei Rouquetan e San Martinenc, Ed. Serre, Nice, 1994";"Avant le percement des gorges de La Mescla, les communications de Nice avec les communes des vallées du Var se faisaient par Bonson. En 1845, l?administration sarde décida d?établir un pont suspendu par des câbles en acier à la hauteur de La Roquette. L?ouvrage, large de 5,40 m et long de 231 m, possédait trois travées dont celle du centre, la plus longue, mesurait 98,50 m. Achevé en novembre 1852, le pont, désigné sous le nom du roi Charles-Albert, resta en service soixante ans, remplacé par un pont rigide à 6 travées réalisé entre 1911 et 1913. Fortement ébranlé par les bombardements aériens de mai 1944, ce dernier s?effondra partiellement lors de la crue du Var de novembre 1951. En 1960, on adopta le principe d?une reconstruction complète, réalisée par la Compagnie lyonnaise d?entreprises et de travaux d?art en utilisant la technique du béton précontraint mise au point par Freyssinet dès 1928. Des aciers de haute qualité très fortement tendus arment le béton en le mettant en compression, ce qui confère à l?ensemble des caractéristiques particulières de résistance et d?élasticité. Cet ouvrage sobre et élégant donne une impression de grande légèreté.";;;;;;;;2014-10-02;"702";"0"; Hameau de Baus-Roux;;;;La Roquette-sur-Var;LEVENS;Bassée vallée du Var ;;;;Organisation habitat;;;;;;;Epoque contemporaine;XIXe siècle;;;;Hameau;---;---;;;;;"Pierre-Robert Garino, La Roquette-Saint-Martin. Crounica dei Rouquetan e San Martinenc, Ed. Serre, Nice, 1994";"Baus-Roux était au c?ur d?un important ensemble industriel, avec Saint-Martin-du-Var et le Gabre (commune de Bonson). Le site était exploité pour ses carrières de pierre, dès le début du XIXe siècle, puis servit à l?entreprise de l?endiguement du Var à partir de 1845. L?alignement de maisons qui se trouve le long de l?avenue des Platanes a été édifié à cette époque. Au début du XXe siècle, des entreprises produisant ciment, chaux, plâtre et produits chimiques s?y implantèrent grâce aux facilités apportées par le raccordement au chemin de fer et par la présence de deux usines hydro-électriques au Gabre et à la Mescla. Les vestiges imposants de deux usines sont toujours visibles : au centre, la cimenterie Thorrand, rachetée par Lafarge en 1914, et au sud la plâtrière dite de la « La Parisienne ». Entre les deux, l?usine de produits chimiques Chiris, qui produisit des gaz de combat pendant la guerre de 1914-1918. Des centaines d?ouvriers travaillaient dans ces usines, ce qui nécessita la construction de logements et d?une école. Le déclin industriel du quartier commença dans les années 1930 et se poursuivit après la guerre. Aujourd?hui, les habitants du quartier demeurent profondément attachés à ce passé.";;;;;;;;2014-10-02;"703";"0"; Place Honoré Baudoin;;;;Saint-Martin-du-Var;LEVENS;Bassée vallée du Var ;;;;Organisation habitat;;;;;;;;;;;;Place;---;---;;;;;"Michel Bottin, François Zucca, Emile Girard, 1867-1987. La commune de Saint-Martin du Var a 120 ans, Nice, 1987";"La place Honoré Baudoin (dénommée Soubrana autrefois, c?est-à-dire « supérieure ») fut réalisée après la construction de la nouvelle église à la fin du XVIIIe siècle, grâce à la construction du côté nord d?une rangée de maisons formant digue afin de la protéger des débordements du torrent de l?Ubac.";;;;;;;;2014-10-03;"708";"0"; Monument aux morts;;;;Saint-Martin-du-Var;LEVENS;Bassée vallée du Var ;;;;Patrimoine commémoratif;;;;;;;Epoque contemporaine;XXe siècle;;"1924";;Monument aux morts;---;---;;;;;"Michel Bottin, François Zucca, Emile Girard, 1867-1987. La commune de Saint-Martin du Var a 120 ans, Nice, 1987";"Adossé à l?école communale, le monument aux morts de Saint-Martin, square Léo Mauran, possède la particularité de distinguer les combattants selon leur lieu de naissance. L?élément gauche, daté 1914, rend hommage aux 17 enfants de Saint-Martin morts pour la France tandis que l?élément droit, daté 1918, est consacré aux 8 enfants adoptifs de la commune. Une plaque mentionne également le sacrifice des maquisards lors des durs combats d?août 1944. Dû à l?architecte Charles Marcel Dalmas et aux frères Dunan, entrepreneurs de pierres de taille à Nice, ce monument est d?une esthétique remarquable. Deux bas-reliefs entourent chaque partie du monument, représentant l?entourage familial et amical des disparus. Ces personnages ont le regard tourné vers le sol. Le monument tel qu?il se présente aujourd?hui ne comporte aucun signe ou symbole guerrier. Pourtant, à sa création, Saint-Martin avait reçu des trophées de guerre destinés à orner le monument : un canon, disparu depuis, et quatre obus, retirés par la suite. Entre les deux parties du monument aux morts, la municipalité Alexis Maiffredi fit installer en 1957 une allégorie de la paix, céramique et mosaïque de Roland Brice, élève et céramiste de Fernand Léger au début des années 1950. ";;;;;;;;2014-10-03;"706";"0"; Site du gué Saint-Joseph;;;;Saint-Martin-du-Var;LEVENS;Bassée vallée du Var ;;;;Génie civil;;;;;;;;;;;;Gué;---;---;;;;;"Michel Bottin, François Zucca, Emile Girard, 1867-1987. La commune de Saint-Martin du Var a 120 ans, Nice, 1987";"Du confluent de l?Estéron à la mer, il n?y avait pas de pont sur le Var avant la Révolution. D?importantes difficultés techniques s?opposaient à une telle réalisation, notamment la largeur du lit et le flottage du bois qui endommageait les piles. En amont du confluent de l?Estéron un pont existait à la hauteur de Bonson, détruit et reconstruit à plusieurs reprises au cours des siècles. L?autre point de passage était celui de Saint-Martin, dont on trouve trace dès le XIIIe siècle. Le site porte toujours le nom de gué ou pont Saint-Joseph. Les seigneurs de Gilette possédaient le droit d?établir un bac à cet endroit, moyennant péage. Au début du XIXe siècle, le passage s?opérait à l?aide d?une barque amarrée à chaque rive par un câble. Les tarifs étaient réglementés : 1 sou pour les personnes, 2 sous pour les mulets, mais la gratuité était assurée pour les habitants de Gilette et de Saint-Martin-du-Var. Le bac deviendra totalement inutile en 1852 avec la mise en service du pont Charles-Albert.";;;;;;;;2014-10-03;"712";"0"; "Saint-Blaise, le village";;;;Saint-Blaise;LEVENS;Bassée vallée du Var ;;;;Organisation habitat;;;;;;;;;;;;Village;---;---;;;;;;"Depuis les rives du Var, la commune s?étire sur 804 ha, s?élevant progressivement par une succession de collines aux sommets adoucis dont le plus élevé culmine à 801 m d?altitude (Mont Inarte). A 350 m d?altitude, le village domine le vallon de l?Amandier qui débouche sur celui de Saint-Blaise. Ce dernier entaille profondément le relief et se jette dans le Var, avec l?autre grand vallon, celui de la Garde. Tel qu?il se présente aujourd?hui, l?habitat de Saint-Blaise est dispersé : autour de l?église s?est développé, à la fin du XIXe siècle, un modeste noyau urbain, avec l?école et la mairie, à l?ouest, le petit hameau du Collet. Le hameau de Saint-Antoine (partagé avec Levens) est ancien. Le territoire du village a été occupé depuis l?Antiquité comme l?indique la présence de castellaras ligures. La période de romanisation y a ensuite favorisé l?exploitation des terroirs avec l?implantation de villas. L?origine du village remonte au milieu du Moyen Âge, époque à laquelle les archives livrent le nom d?une « villa sancti Blasii ». Il porte le nom de l?évêque de Sébaste, en Cappadoce, au début du IVe siècle, invoqué pour la guérison des maux de gorges et des goitres. Saint-Blaise fut possédé à partir de 1029 par le monastère de Saint-Pons de Nice, malgré plusieurs spoliations. L?abbé de Saint-Pons, en tant que seigneur, jouissait du domaine éminent sur tout le territoire de Saint-Blaise, y exerçait la basse et moyenne justice. Les maisons des Saint-Blaisois se serraient sous le château seigneurial. En 1262, 36 chefs de famille jurèrent fidélité à l?abbé Guillaume de Serre. Le village semble avoir disparu après 1364, victime des épidémies et des troubles de la fin du Moyen Âge. En 1607, l?abbé de Saint-Pons, Louis Grimaldi de Beuil, entreprit de repeupler le village en recourant au système de l?emphytéose, concession de terrain à des particuliers qui devaient s?engager à les cultiver. Aujourd?hui, attirés par sa qualité de vie et sa douceur de vivre, de nouveaux habitants sont venus se fixer à Saint-Blaise.";;;;;;;;2014-10-03;"713";"0"; Place Alexis Maiffredi;Place Neuve;;;Saint-Martin-du-Var;LEVENS;Bassée vallée du Var ;;;;Organisation habitat;;;;;;2e moitié du XIXe siècle;Epoque contemporaine;XIXe siècle;;;;Place;---;---;;;;;"Michel Bottin, François Zucca, Emile Girard, 1867-1987. La commune de Saint-Martin du Var a 120 ans, Nice, 1987";"La place Alexis Maiffredi, anciennement place Neuve, est postérieure à l?endiguement. En effet, le conseil communal de la Roquette-Saint-Martin avait négocié avec l?entrepreneur chargé des travaux l?acquisition des terrains situés devant le village afin de créer une nouvelle place en aplanissant les terrains. Il fallait également détourner le vallon de l?Ubac, créer une rampe d?accès pour relier l?agglomération à la nouvelle route implantée sur la digue du Var. En raison de la faillite de l?entrepreneur, la réalisation de la place Neuve prit du retard et il fallut attendre les années 1860 pour voir les premières maisons s?y installer dans la partie sud, soumises par la municipalité à des règles d?urbanisme contraignantes qui confèrent aujourd?hui à ce secteur une belle unité architecturale. ";;;;;;;;2014-10-03;"709";"0"; Ancienne vanne n° 7 du pont Saint-Joseph;;;Pont Saint-Joseph;Saint-Martin-du-Var;LEVENS;Bassée vallée du Var ;;;;Architecture industrielle;;;;;;;Epoque contemporaine;;;;;Moulin;---;---;;;;;"Michel Bottin, François Zucca, Emile Girard, 1867-1987. La commune de Saint-Martin du Var a 120 ans, Nice, 1987";"Canaux et moulinsL?histoire industrielle de Saint-Martin-du-Var est liée à la richesse de son sous-sol mais aussi à la proximité du Var qui favorisa l?implantation de moulins à huile, à farine et à plâtre et de scieries, actionnés grâce à des canaux dérivés du fleuve. Les deux sites utilisés pour leur implantation se trouvent en amont et en aval du village. Le plus ancien, utilisé depuis le Moyen Âge, est celui du quartier des Moulins, au départ de la route de La Roquette (actuelle avenue des Moulins). En 1860, on y trouve les moulins à huile Missonnier et Raybaudi et une usine à plâtre. Les édifices abritant les deux premiers établissements sont toujours existants. Le site du quartier Saint-Joseph prit progressivement l?avantage à partir du XVIIIe siècle car il était plus à l?abri des crues du Var. En effet, à Saint-Martin, le gros bras du Var passait côté « Savoie » tandis qu?à la hauteur de Saint-Joseph le flot se trouvait côté « France ». A la fin du XIXe siècle, c?est Romain Grandis, déjà présent aux moulins de Castagniers, qui exploite l?usine de ce quartier. La vanne du pont Saint-Joseph est le témoin de l?ancien système hydraulique permettant l?admission des eaux dans le canal des usines. ";;;;;;;;2014-10-03;"710";"0"; Chapelle Notre-Dame-Del-Bosc;;;;Saint-Martin-du-Var;LEVENS;Bassée vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Moyen-âge;;;;;Chapelle;---;---;;;;;"Michel Bottin, François Zucca, Emile Girard, 1867-1987. La commune de Saint-Martin du Var a 120 ans, Nice, 1987";"Isolée entre les oliviers, la chapelle a ce statut particulier qui veut que, située sur le territoire communal de Saint-Martin, elle appartienne à la communauté de La Roquette. Elle n?est accessible qu?à pied, en empruntant le sentier muletier qui reliait jadis les deux villages. Ouverte à l?origine, cette chapelle a été fermée par la façade actuelle, probablement au XVIIe siècle. Le porche qui la précède a été reconstruit récemment. À l?intérieur, une petite nef sans division est couverte d?une voûte en plein cintre prolongée d?une abside sous cul-de-four décorée de peintures murales. Celles-ci ont été réalisées en 1526 par un petit maître régional, Andrea de Cella, grâce à un riche donateur, François de Belletruche. Le cul-de-four est occupé par un Christ assis bénissant. Au-dessous, dans quatre médaillons circulaires, figurent les bustes des évangélistes. Le mur semi-circulaire porte de grands personnages séparés par des colonnes et des boiseries feintes. Au centre, une « sainte Anne trinitaire », sujet qui ne correspond pas à la dédicace de la chapelle. À gauche, saint Roch précède saint Pierre tandis qu?à droite saint Antoine ermite voisine avec saint Sébastien. Vandalisées en 1977, les fresques, reconstituées en 1980 par le peintre Pierre-Adrien Ekman, ne témoignent plus de leur état initial.";;;;;;;;2014-10-03;"701";"0"; Château de Saint-Blaise;;;Le Castel;Saint-Blaise;LEVENS;Bassée vallée du Var ;;;;Patrimoine archéologique;Architecture militaire;;;;;;Moyen-âge;;;;;Ruines;Château fort;---;;;;;"Simone Cateland-Massena, Le château médiéval de Saint-Blaise, Le Sourgentin, juin 2012 ";"Sur le site appelé Castel, sur un contrefort du mont Cima, se trouvait un château qu?accompagnait un habitat médiéval. L?acte de naissance du château, propriété de Saint-Pons de Nice, est situé aux environs de 1230 et il aurait été utilisé au moins jusque dans la deuxième moitié du XIVe siècle. Aujourd?hui, ses ruines restent imposantes et la disposition des différentes parties de l?édifice est parfaitement lisible. L?élément essentiel est un donjon carré de 4,65 m de côté et haut d?une dizaine de mètres, protégé par une enceinte fortifiée. Un logis est également visible. Il présente un plan rectangulaire (5,75 x 13 m de côtés). Du côté nord, une enceinte au tracé polygonal protégeait le logis ; le parapet, bien conservé, est un crénelage dont on a muré, après coup, les merlons. Au sud, un ouvrage avancé formant une braie défend le donjon du côté le plus vulnérable du château. Un circuit de visite a été aménagé à partir du parking du moulin par la municipalité qui a acquis le château en 2011 et s?emploie à le préserver et à le mettre en valeur. L?aller-retour ne nécessite qu?une heure trente, le site ne se trouvant qu?à 500 m du village actuel.";;;;;;;;2014-10-03;"714";"0"; Église Saint-Auban et Saint-Étienne;;;Place Don Jean Bellon;Saint-Auban;SAINT-AUBAN;Vallée de l'estéron ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;;;;;Eglise paroissiale;;;;;;;"THEVENON (Luc), « Patrimoine religieux de la vallée de l?Estéron », Nice-Historique, n°4 oct-nov 2008, pages 337-338FROESCHLÉ-CHOPARD (Marie-Hélène), FEYNEROL (Guy), « Images de montagne, églises et chapelles du canton de Saint-Auban, Serre, Nice, pages 121-126";"L'église paroissiale de Saint-Auban est dédiée à la fois à saint Etienne et à saint Auban. Les archives nous révèlent qu'elle a été consacrée en 1564. Situé sur la place du village l?édifice est relativement homogène, si l'on excepte sa façade. Construit dans le deuxième tiers du XVIe siècle, c?est un exemple intéressant du gothique méridional, simplifié et dépouillé. La nef de trois travées est couverte de croisées d?ogives à nervures apparentes et clefs pendantes en pignons. Le couvrement du ch?ur pentagonal est assorti d?une courte lierne qui s?appuie au revers de l?arc triomphal. La façade, le décor du ch?ur, les autels ont subi une restauration néo-gothique dans la seconde moitié du XIXe siècle. Le clocher-tour accolé à l'extrémité de la nef. ";;;;;;;;2014-06-12;"522";"0"; Église paroissiale Saint-Blaise;;;Place de l'Église;Saint-Blaise;LEVENS;Bassée vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;;;"1783";;Eglise paroissiale;---;---;;;;;;"De la fin du XIe siècle à 1320, les églises de Saint-Blaise et de Notre-Dame-des-Prés à Levens sont, avec leurs dépendances, deux prieurés distincts. Avant 1346, ces deux biens furent réunis et attribués à un unique bénéficiaire. Cette situation perdurera jusqu?à la suppression de l?abbaye de Saint-Pons en avril 1792. La première église de Saint-Blaise fut abandonnée en même temps que le village. Un nouvel édifice aux dimensions modestes lui succéda entre 1607 et 1611 mais il n?avait pas le rôle de paroissiale. En 1777, l?abbé de Saint-Pons obtint de l?évêque de Nice la création d?une paroisse. Il devint alors nécessaire de remplacer la vieille chapelle par une paroissiale capable d?accueillir l?ensemble de la communauté. En 1782, l?autorisation de construire était accordée. Un nouvel édifice de 14,41 x 9,43 m (soit plus du double de l?ancienne chapelle rasée) fut achevé au début de l?année 1783. Le premier curé, Gian-Vittorio Masséna, assurera sa charge jusqu?à sa mort le 20 novembre 1822. Il est enseveli dans le ch?ur de son église.Une nef unique de trois travées est couverte par une voûte en berceau très surbaissé. Deux chapelles latérales, en abside sous cul-de-four, s?ouvrent sur la travée du centre. Le ch?ur, resserré par de forts piliers supportant un arc triomphal en diaphragme, est couvert d?une voûte en demi-calotte divisée par de larges nervures. Trois niches abritent des statues ; seule celle de saint Blaise en bois polychrome peut remonter à la charnière XVIIe-XVIIIe siècle. Les fresques ont été restaurées en 2005 par J. Barsotto et E. Martini. Cinq tableaux, huiles sur toile, ornent l?église. Dans le ch?ur, deux toiles en hauteur : Saint Augustin et saint Blaise. Dans la nef, les Saints Vincent-de-Paul et Pierre aux pieds de la Vierge à l?Enfant et saint Blaise prêchant au peuple sont conformes aux donations et datables de 1783-1785. Le Saint Nicolas de Tolentino intercédant pour les Âmes du Purgatoire pourrait remonter au XVIIIe siècle.Le clocher fut transformé à plusieurs reprises : surélevé de 3 m en 1866, il reçut une première horloge en 1875 puis une seconde, à poids, en 1897. En 1893, trois cloches neuves vinrent remplacer les deux existantes, la plus grosse d?un diamètre de 78 cm et pesant 300 kg.";;;;;;;;2014-10-03;"715";"0"; Maison Guibert;;;Place de l'Église;Saint-Blaise;LEVENS;Bassée vallée du Var ;;;;Architecture domestique;;;;;;XVIIe siècle;Epoque moderne;;;;;Maison;---;---;GUIBERT (Jean-André) architecte;;;;;"Etablie perpendiculairement à l?église, reconnaissable à sa façade à arcades, la maison familiale des Guibert rappelle l?importance de cette famille dans l?histoire du comté de Nice. Le père, Jean-André Guibert, fut son plus illustre représentant. Architecte et ingénieur militaire, on lui doit de nombreuses ?uvres réalisées entre 1642 et 1680. Son art fut marqué par les exemples romains et il contribua à diffuser dans la périphérie niçoise cette nouvelle architecture baroque : églises de L?Escarène, du Gesù, Saint-Jacques et Sainte-Réparate à Nice, du monastère de Laghet";;;;;;;;2014-10-03;"716";"0"; Mairie et place de l'Église;;;;Saint-Blaise;LEVENS;Bassée vallée du Var ;;;;Edifices de la vie publique;Organisation habitat;;;;;;;;;;;Mairie;Place;---;;;;;;"La mairie a toujours été située à proximité de l?église Elle occupa notamment l?ancien presbytère, transféré vers 1844-1845 dans ce qui est aujourd?hui l?école communale. Le nouvel hôtel de ville et sa vaste esplanade forment aujourd?hui le vrai c?ur du village. ";;;;;;;;2014-10-03;"717";"0"; Pont Masséna ;;;;Saint-Blaise;LEVENS;Bassée vallée du Var ;;;;Génie civil;;;;;;;Epoque contemporaine;XXe siècle;;"1952";;Pont;---;---;;;;;;"Pour faire franchir le vallon de l?Amandier au chemin de communication n°14 de Nice à Levens, l?administration choisit en 1907 la solution du pont suspendu par des câbles. A 60 m au-dessus du ravin, le pont de 112 m de long comportait une travée centrale de 80 m. La construction fut réalisée par l?entreprise Ferdinand Arnodin, spécialiste des ponts suspendus en France. L?ouvrage fut définitivement réceptionné le 31 décembre 1911. L?armée n?avait accepté le projet qu?à condition que le pont puisse être rapidement détruit afin de mettre Nice à l?abri d?une attaque italienne par cette voie. Ainsi, le pont comportait-il un dispositif de mine et une fausse « maison cantonnière » formant blockhaus en gardait l?extrémité au sud. Les meurtrières, toujours visibles du côté de Levens, permettaient de prendre le pont par des tirs en enfilade. Connu sous le nom de Pont Masséna, l?ouvrage fut détruit par l?armée allemande en août 1944 puis remplacé par un pont en béton armé réalisé par l?entreprise Thorrand en 1952.";;;;;;;;2014-10-03;"718";"0"; Le siphon de Saint-Blaise et le canal de la Vésubie;;;;Saint-Blaise;LEVENS;Bassée vallée du Var ;;Edifice inscrit MH;;Génie civil;;;;;;fin XIXe siècle;Epoque contemporaine;XIXe siècle;;;;Canal;---;---;;;;;;"Déclaré d?utilité publique en 1878, le canal de la Vésubie fut achevé par la Compagnie générale des eaux en 1885 afin de compléter l?alimentation en eau de la ville de Nice, confrontée à l?insuffisance des sources de Sainte-Thècle, et de permettre l?irrigation de terres agricoles. L?eau de la Vésubie permettrait de satisfaire le nettoyage des égouts et l?arrosage des voies publiques. Cet énorme chantier comportait un canal principal de 28 km entre la prise d?eau de Saint-Jean-la-Rivière et l?église de Gairaut et trois canaux secondaires représentant 35 km aboutissant à Sainte-Hélène, Saint-Pierre-de-Féric et Cimiez auxquels s?ajoutaient 15 km de conduite en fonte pour l?alimentation des fontaines et bouches d?eau de la ville de Nice. Pour franchir le vallon de Saint-Blaise, profond de 120 m, entre La Roquette-sur-Var et Saint-Blaise, le canal utilise le principe du siphon. Cet ouvrage exceptionnel, ainsi qu?une portion de son linéaire dans les vallons de La Garde et de Costa Rasta, sont inscrits à l?inventaire supplémentaire des Monuments Historiques.";;;;;;;;2014-10-03;"719";"0"; Moulin de Saint-Blaise;;;Chemein de l'Amandier;Saint-Blaise;LEVENS;Bassée vallée du Var ;;;;Architecture industrielle;;;;;;fin XVIIIe siècle pour les parties les plus anciennes;Epoque moderne;XIXe siècle;XXe siècle;;;Moulin;---;---;;;;;;"En 1996, la municipalité de Saint-Blaise fit l?acquisition de ce moulin, dit de type génois, afin de le transformer en espace d?exposition. La machinerie, soigneusement restaurée, fait voir une installation complexe et ingénieuse dont les éléments les plus anciens pourraient être datés du XVIIIe siècle. Un canal captant l?eau de la source de l?Amandier la conduit jusqu?à une imposante roue verticale à augets, d?un diamètre de 7 m, située au centre du moulin. Le débit de l?eau est régulé au moyen d?une vanne métallique actionnée à distance par le moulinier. La roue entraîne un axe central qui met en mouvement, par l?intermédiaire de cardans, les meules, les râteaux ou le bassin de lavage. Dans la première salle se trouvent le pressoir, un chaudron et deux pistes. Dans la seconde salle on trouve une seconde piste de grand diamètre. Le moulin est ouvert pendant la saison estivale (se renseigner auprès de la mairie) et ses salles accueillent des artistes locaux et étrangers qui exposent leurs ?uvres. ";;;;;;;;2014-10-03;"720";"0"; Chapelle Sainte-Croix;;;rue Marius Ferrier;Aspremont;LEVENS;Bassée vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;Etablissements culturels et de loisirs;;;;;XVIIe siècle;Epoque moderne;;;;;Chapelle;Salle d'exposition;---;;;;;"Pierre-Robert Garino, Aspremont, Castagniers, Colomars. Cronica dei Aspermontan, Castagnerenc e Couloumassie , Ed. Serre, Nice, 1992 Louis Trastour, Aspremont mon village, Nice Historique - n° 2 - avril à juin 1971 ";"Avant 1792, on dénombrait sept confréries religieuses à Aspremont. Celle des Pénitents blancs, dite du Gonfalon, était la plus importante. Elle regroupait depuis le début du XVIIe siècle les membres du village mais aussi ceux des hameaux de Colomars et de Castagniers. Outre leurs obligations religieuses, les pénitents assistaient les malades, accompagnaient les morts au cimetière et priaient pour eux. Leur chapelle était située dans la partie haute du village, rue Marius Ferrier. La façade, dépouillée, donne accès à une nef unique rectangulaire. Le centre du chevet conserve un retable de stucs et de gypseries, orné de faux marbres et dominé d?un fronton mouvementé peuplé d?angelots, remontant au XVIIIe siècle. Il encadre une « Crucifixion » avec Marie et saint Jean tandis qu?au pied de la Croix un saint Pierre remplace la Madeleine habituelle de cette iconographie. Il s?agit probablement du patron du donateur dont le buste figure dans l?angle inférieur gauche. Son costume de style Louis XIII permet de dater cette toile du milieu du XVIIe siècle. Magnifiquement restaurée en 1996 et 2005, la chapelle a conservé ses stalles en bois sculpté. C?est aujourd?hui un lieu culturel qui accueille à la belle saison peintres, sculpteurs et concerts.";;;;;;;;2014-10-03;"721";"0"; Dolmen des Claps;;;;Escragnolles;SAINT-VALLIER-DE-THIEY;Haute vallée de la Siagne ;;Edifice classé MH;;Patrimoine archéologique;;;;;;;Préhistoire et protohistoire;;;;;---;---;---;;;;;;"Dolmen des Claps Le dolmen est situé en contrebas du village d?Escragnolles, au sud-est de la chapelle Saint-Pons. Il est aisément repérable grâce au tumulus au centre duquel il se dresse. Il fut érigé au Néolithique. Il se présente comme un édifice de petite taille composé de trois dalles de calcaire dressées. L?entrée de la chambre funéraire s?ouvrait à l?ouest par un couloir de 3 m de long et devait être recouvert par un bloc servant de dalle de couverture. Très ruiné, il est néanmoins classé de puis 1921. ";;;;;;;;2016-12-21;"753";"0"; "Aspremont, le village";;;;Aspremont;LEVENS;Bassée vallée du Var ;;;;Organisation habitat;;;;;;;;;;;;Village;---;---;;;;;"Pierre-Robert Garino, Aspremont, Castagniers, Colomars. Cronica dei Aspermontan, Castagnerenc e Couloumassie , Ed. Serre, Nice, 1992 Louis Trastour, Aspremont mon village, Nice Historique - n° 2 - avril à juin 1971 ";"La commune s?allonge sur le versant oriental de la basse vallée du Var. Son territoire de 944 ha est dominé à l?est par le mont Chauve (altitude 853 m) et est limité à l?ouest par les vallons du Magnan et du Donaréo qui se jettent dans la mer ou dans le Var. Au-dessus du quartier de La Treille, non loin de la chapelle Notre-Dame des Salettes, a été reconnu un site antique nommé Aspremont moyen, dont les constructions étaient protégées par une enceinte ovale. A partir du XIe siècle et jusqu?au début du XVe siècle, le village se situe sur l?éperon qui se détache au sud du Mont Cima, à environ 800 m d?altitude. Il est protégé par un château dont il subsiste encore les ruines. Le nom d?Aspremont, qui viendrait d?asper et mons, c?est-à-dire « montagne rude », apparaît d?abord sous la forme d?Aspermun puis d?Aspermon. En 1426, le seigneur Ludovic Marquesan proposa aux habitants de déplacer le village car ils se trouvaient trop éloignés de leurs champs et dépourvus d?eau. Le 25 mai 1426, un acte notarié signé par les 240 chefs de ménage valida le transfert et les travaux commencèrent rapidement sur le nouvel emplacement. Les anciennes maisons furent démolies et les matériaux récupérés. Le nouveau village était achevé en 1438. L?olivier était la principale ressource des habitants et compensait l?aridité d?un terroir trop pentu. Cependant, la communauté d?Aspremont était riche de plusieurs « bandites », qui étaient des droits de pâturage sur des terrains communaux mais aussi privés, concédés à des éleveurs du haut-pays qui venaient y faire pâturer leurs moutons et leurs chèvres en hiver. Il s?agissait notamment de la bandite du Mont-Chauve, dont la surexploitation a durablement marqué son couvert végétal. Les deux hameaux d?Aspremont, Colomars, au sud-ouest, et Castagniers, au nord-ouest, finirent par rattraper le chef-lieu en population au milieu du XIXe siècle et ils demandèrent leur érection en communes indépendantes, séparation qui devint effective le 2 juin 1874.";;;;;;;;2014-11-04;"722";"0"; Majestic Palace Hôtel;Majestic Palace Hôtel;;10 bd de la Croissette;Cannes;CANNES EST;Pays de Cannes ;;Inventaire général du patrimoine culturel;;"Villégiature, tourisme et commerce ";;;Art Déco;;;XXe siècle;XXe siècle;;;"1925";"1928 ; 1965";Hôtel de voyageurs;;;PETIT Théo (architecte);;;;;"La première partie de l'Hôtel Majestic a été construite en 1925 par l'architecte Théo Petit sur le terrain de l'ancien hôtel Beau Rivage et de deux villas. Le reste de l'édifice a été bâti en 1928 par les architectes associés Emile Molinié, Charles Nicod et G. de Montaut et par l'entrepreneur de béton armé Chouard. Le bâtiment a été surélevé de 2 étages en 1965. Le Majestic est de style Art Déco tant pour son architecture que pour ses décors intérieurs.";;Cannes_Hotel_Majestic.JPG;;;;;*;2014-06-05;"267";"0"; Parc de la Grande Corniche;;;;La Trinité;NICE 13;Bassin des Paillons ;;Parc départemental;;Paysages et milieux naturels;;;;;;;Epoque contemporaine;;;;;Parc naturel;---;---;;;;;www.cg06.fr/fr/decouvrir-les-am/decouverte-des-milieux-naturels/les-parcs-naturels-departementaux;"Les 660 hectares du parc de la Grande Corniche, situé sur le territoire des communes de La Trinité, Villefranche-sur-Mer, Èze et La Turbie, s'étendent du mont Leuse jusqu'au mont Bataille. Au XIXe siècle, la position stratégique remarquable du site a conduit les autorités militaires à faire bâtir des installations défensives. Les forts de la Revère et de la Drête ont été construits en 1870, pour la protection de Nice, avec des pierres de taille provenant d'anciennes fortifications. Ce parc est l'une des dernières zones possédant une végétation caractéristique des écosystèmes littoraux des Alpes-Maritimes. ";https://www.departement06.fr/les-parcs/parc-de-la-grande-corniche-2115.html;pas_image.jpg;;;;;*;2016-12-21;"28";"0"; Chapelle Sainte-Anne ;;;Route de Tournefort;Massoins;VENCE;Moyenne vallée du var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;;;;;Chapelle;---;---;;;;;;"Isolée sur la route de Tournefort, aux confins du village de Massoins dont elle est éloignée de 2,5 km, la chapelle Sainte-Anne, légèrement en surplomb à la sortie des bois, jouit d?une vue étendue sur les alentours entre forêt, ravin hostile et ligne de crête. De taille modeste, recouverte d?un toit de tuiles, elle abrite une nef couverte d?une voûte quasi ogivale. Sa décoration intérieure est constituée d?une simple corniche et d?un autel. Selon une inscription gravée en face de la chapelle, cette dernière aurait été détruite en 1790 et reconstruite en 1838. Récemment restaurée par la municipalité et entretenue par des particuliers, la chapelle accueille la célébration d?une messe, une fois par an, en septembre. Le culte de sainte Anne, mère de Marie, est lié à celui de l?Immaculée Conception. Sainte Anne était invoquée par les femmes enceintes et les mourants. Patronne de nombreuses professions comme les orfèvres, les ébénistes ou les marins, elle intervenait dans les accouchements et était censée ressusciter les enfants mort-nés. Protectrice des couples aussi bien que des moines, son culte s?est largement répandu dès le Moyen Âge mais n?est inscrit au calendrier liturgique qu?en 1584. ";;;;;;;;2015-12-10;"852";"0"; Ancien Grand Hôtel du Cap Martin;;;;Roquebrune-Cap-Martin;MENTON OUEST;Pays de menton ;;;;"Villégiature, tourisme et commerce ";;;;;;XIXe siècle (quatrième quart);XIXe siècle;;;"1891";1891 - 1908;Hôtel de voyageurs;;;TERSLING Hans-Georg (architecte);;;;;"Édifié entre 1889 et 1891, il a été conçu par l?architecte Hans Georg Tersling. Plusieurs modifications ont été opérées jusqu?à ce qu?il prenne son aspect définitif en 1908. Les façades sont d?un classicisme tempéré et d?influence haussmanienne. La façade principale domine la mer. L?architecture intérieure du palace suit la lignée décorative des hôtels urbains de l?époque. Le Grand Hôtel comprend une plage et une piscine. Le prestige et l?avancée technologique du palace y ont attiré les plus grandes personnalités du début du XXe siècle.";;Roquebrune_Cap_Martin_Grand_Hotel.JPG;;;;;;2013-11-07;"262";"0"; Ancien Hôtel Alexandra;;;;Menton;MENTON OUEST;Pays de menton ;;;;"Villégiature, tourisme et commerce ";;;;;;XIXe siècle (quatrième quart);XIXe siècle;;;"1884";"1952";Hôtel de voyageurs;;;RIVES Gustave (architecte);MILON DE PEILLON L. (architecte);;;;"Édifié en 1884 dans le quartier de Carnolès dans le plus pur style haussmannien, l?hôtel Alexandra a été conçu par l?architecte Gustave Rives. L?architecture de l?hôtel présente à une composition symétrique des corps de logis, ses extrémités sont marquées par des fausses tours surmontées de coupoles à belvédère et clochetons. Les façades sont animées par des avant-corps, des loggias et des balconnets. En 1952, un pavillon de jardin est réalisé et conçu par l?architecte niçois L. Milon de Peillon.";http://Curiace/sigb/Patrimoine/EDIFICES/Notice_detaillee/MENTON_Hotel_ALEXANDRA_ND.doc;Menton_Hotel_Alexandra.JPG;;;;;;2013-11-07;"263";"0"; Vaste Horizon (ancien hôtel);Office de Tourisme;;;Mougins;MOUGINS;Pays de Cannes ;"Parkings à proximité avenue Mallet, , 2 places pour PMR devant la poste et sur parking du Moulin de la Croix";;;"Villégiature, tourisme et commerce ";;;;;;;Epoque contemporaine;;;;;Hôtel de voyageurs;---;---;"PICASSO Pablo Ruiz (peintre, dessinateur, sculpteur)";;;;;"Situé à l?entrée du vieux village de Mougins, Vaste Horizon, un bâtiment à la façade jaune orangé, ne peut échapper à l?attention. C?est d?ailleurs dans ce lieu chargé d?histoire que s?est installé l?office du tourisme de Mougins. S?il accueille aujourd?hui les visiteurs en quête d?informations, Vaste Horizon recevait au siècle dernier d?illustres personnalités. C?est en effet dans cet ancien hôtel que séjourne Pablo Picasso, en août mille neuf cent trente six, lorsqu?il se rend à Mougins sur l?invitation de son ami Paul Eluard. Il y reçoit Man Ray, Paul Rosenberg et René Char ; profite de son séjour pour se rendre à la mer et visiter les villages environnants. Après avoir passé quelques temps à Paris, où il exécute Guernica, l?une de ses ?uvres les plus célèbres, Pablo Picasso revient à Mougins en compagnie de Dora Maar. En mille neuf cent soixante et un, il achète un mas, non loin de la chapelle Notre-Dame de Vie, où il installe son atelier. Des photographies d?André Villers et de David Douglas Duncan témoignent de la vie mouginoise de ce fondateur du cubisme.";;Vaste Horizon et ses illustres hôtes.jpg;;;;;;2014-12-02;"533";"0"; Place Lou Valat;;;;Massoins;VENCE;Moyenne vallée du var ;;;;Organisation habitat;;;;;;;Epoque moderne;;;;;Place;---;---;;;;;;"La place, dont le nom signifie ruisseau en provençal, est au c?ur du vieux village. Autrefois, elle était le centre de la vie communale avec sa belle fontaine de pierre calcaire et de brique datée de 1899 et son four, aujourd?hui transféré place de la mairie. La porte urbaine fortifiée, datant vraisemblablement du XVe siècle, ouvrait sur la place Lou Valat et donnait accès au village. Sur les anciennes cartes postales, elle est animée par le va-et-vient des villageois venant chercher l?eau, porter leur pain au four ou tout simplement s?asseoir sur les escaliers de pierre.";;;;;;;;2015-12-10;"853";"0"; Le château et les domaines des De Drée;Pays de Grasse;;;Pégomas;GRASSE SUD;Pays de Cannes ;;;;Architecture domestique;;;;;;;;;;;;---;---;---;;;;;;"Le château des De Drée, ce vaste bâtiment à la façade symétrique délimitée par deux avant-corps semi-circulaires, était à l?origine une bastide. Derrière se trouvaient les anciennes dépendances agricoles, auxquelles vous pouvez accéder en passant sous le porche qui jouxte le château, et tout autour les terres rattachées à cet ancien domaine rural. Cette bastide appartenait à la riche famille de Calvy, qui possédait plusieurs propriétés à Pégomas. En mille sept cent quatre-vingt-deux, l?une des héritières Calvy épouse le comte Gilbert Charles Jean de Drée, originaire de Toulon. Il fait construire des écuries, des granges, des étables et réaménager la bastide qu?il agrémente d?un jardin. Au dix-neuvième siècle, le château des De Drée remplit à la fois les fonctions d?exploitation agricole et de demeure d?agrément. Au vingtième siècle, le domaine est progressivement morcelé mais on continue d?en parler dans le pays comme du château !";;Le château et les domaines des De Drée.jpg;;;;;;2014-12-03;"555";"1"; Moulin à huile de noix ;;;;Guillaumes;VENCE;Haute vallée du Var ;;;;Architecture industrielle;;;;;;;Epoque moderne;;;;;Moulin à huile;---;---;;;;;;"Présent sur le territoire communal, le noyer était, en montagne, un substitut à l?huile d?olive. Situé à proximité de la mairie, le musée du moulin à huile de noix a été aménagé dans une ancienne maison du village. Chaque année au moment de la récolte, les Guillaumois apportaient leur production au moulin pour en extraire l?huile. La meule de ce moulin à sang était actionnée par un âne ou un mulet. Au même endroit on peut voir également une ancienne cave à vin.";;;;;;;;2017-02-10;"1072";"0"; Village médiéval;Pays de Grasse;;;Saint-Cézaire-sur-Siagne;SAINT-VALLIER-DE-THIEY;Haute vallée de la Siagne ;"1 place PMR devant l'office du tourisme, , Places dans les rues du village, , Parking à l'entrée du village";;;Organisation habitat;;;;;;;;;;;;Village;---;---;;;;;;"Si le village de Saint-Cézaire-sur-Siagne comprend une partie moderne développée selon des tracés rectilignes en direction de l?est, c?est aujourd?hui le bourg ancien, dominant le val de la Siagne et remontant au Moyen Âge que nous vous proposons de découvrir. Ce quartier dit médiéval est de plan grossièrement circulaire. Bien qu?il ait subi de nombreuses modifications après le Moyen Âge, un certain nombre de traces de cette époque subsistent encore. Trois entrées notamment demeurent : la porte de Mons, dite du Portail, la porte de Saint-Férréol et la porte de la Tour qui fait face à l?église. Cette dernière entrée se présente comme une tour-porte fortifiée percée par un passage voûté en plein cintre. Les encadrements en pierre de taille dont certaines avec bossages sont particulièrement remarquables. En poursuivant votre promenade dans l?une des rues périphériques, vous croiserez les vestiges du rempart, ainsi que la mairie qui occupe l?ancien château depuis mille huit cent dix-huit. Au dix-huitième siècle, ce château appartenait à François Cresp qui avait été anobli par le roi de France, Louis XV. ";;Le village médiéval.jpg;;;;;;2014-12-03;"625";"0"; Chapelle Sainte-Luce;;;;Saint-Vallier-de-Thiey;SAINT-VALLIER-DE-THIEY;Haute vallée de la Siagne ;"Ouverte pendant les offices, , Parking à proximité";;;Patrimoine religieux;;;;;;;Moyen-âge;Epoque moderne;;;;Chapelle;---;---;;;;;"FROESCHLE-CHOPARD (Marie-Hélène), Saint-Vallier-de-Thiey autrefois, Serre Editeur, Roquebilière, 2013 THIERY (Daniel), Inventaire du patrimoine religieux de Saint-Vallier-de-Thiey, Recherches Régionales - n° 164 - 2002 octobre-novembre, Article consultable sur internet : http://www.cg06.fr/fr/decouvrir-les-am/decouverte-du-patrimoine/les-archives-departementales/revues-rech-regionales/recherches-regionales/ ";"Chapelle de romérage, c?est-à-dire lieu de petits pèlerinages locaux, située au bord de l?ancien chemin de communication, dit route royale ou chemin de Castellane, Sainte-Luce présente la particularité d?avoir conservé une église médiévale et une église moderne. Configurée en forme de T, cette chapelle comprend : un bâtiment principal en forme de rectangle allongé terminé au sud par un porche à façade ajourée et au nord par un chevet plat, et une chapelle latérale qui forme un corps de bâtiment en saillie sur le mur est. La partie la plus ancienne, dont on reconnait l?architecture médiévale, correspond à la chapelle latérale. Si la première mention date de la fin du quinzième siècle, on peut affirmer que cette partie existait bien avant. Il s?agit d?une nef unique terminée par une abside semi-circulaire. Dans cette partie ancienne, un bandeau mouluré se trouve sur le couronnement du mur. La partie la plus récente date du dix-septième siècle. Il s?agit de la nef principale et du porche qui la précède. A l?intérieur, un tableau commémore la procession des pénitents noirs de Grasse de l?année mille sept cent soixante-seize. Ce tableau nous en dit long sur l?histoire de ce lieu de culte qui a en effet toujours vu les habitants de Saint-Cézaire-sur-Siagne venir en pèlerinage en temps de calamités.";;Chapelle Sainte-Luce.jpg;;;;;;2014-12-03;"616";"0"; Fontaine;;;;Bouyon;COURSEGOULES;Haute vallée du Loup et plans ;;Inventaire général du patrimoine culturel;;Génie civil;;;;;;XIXe siècle (première moitié);XIXe siècle;;;;;Fontaine;;;;;;;;La fontaine est en pierre de taille. Elle figure sur le cadastre de 1841 et date vraisemblablement de la première moitié du XIXe siècle.;;Bouyon_Fontaine.jpg;;;;;;2013-09-30;"160";"0"; L'église paroissiale Saint-Cézaire;;;;Saint-Cézaire-sur-Siagne;SAINT-VALLIER-DE-THIEY;Haute vallée de la Siagne ;"Ouverte tous les jours de 9h00 à 18h00, , 1 place PMR devant l'office du tourisme, , Places dans les rues du village, , Parking à l'entrée du village";;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;;;1714-1724;;Eglise paroissiale;---;---;;;;;"FROESCHLE-CHOPARD (Marie-Hélène) dir., FEYNEROL (GUY), THEVENON (Luc), THIERY (Daniel), Dieu et les hommes en pays de Haute-Siagne, le patrimoine religieux de Cabris, Escragnolles, Peymeinade, Saint-Cézaire, Saint-Vallier, Speracedes, le Tignet, Association ""Histoire et culture en pays de Haute-Siagne"", Serre éditeur, Equilibres, Nice - 2004 ";"C?est au c?ur du village de Saint-Cézaire-sur-Siagne, entre le centre médiéval et l?extension des temps modernes, que se trouve l?actuelle église paroissiale. Construite entre mille sept cent quatorze et mille sept cent vingt-quatre, cette église fut placée sous le patronage de saint Césaire par l?évêque de Grasse lors de sa consécration en mille sept cent vingt. Avant elle, c?est l?église Notre-Dame-de-Sardaigne qui assumait la fonction d?église paroissiale. Mais cette dernière étant jugée trop éloignée du village, on décida d?en construire une nouvelle. Saint-Cézaire vit ainsi le jour au dix-huitième siècle et connut au cours du siècle qui suivit quelques améliorations. Une tribune pour les hommes fut par exemple construite en mille huit cent trente. Quant au clocher, il connut des modifications importantes en mille huit cent soixante-quatorze. Découvrons maintenant cette église de plus près. L?édifice comporte une nef unique terminée par une abside semi-circulaire voûtée en cul-de-four. Les quatre travées sont séparées par des arcs doubleaux et voûtées d?arêtes. La maçonnerie est faite de moellons non appareillés, sauf aux angles. A l?intérieur, des références sont faites au saint Rosaire ou à saint Joseph, objets de dévotion très courants aux dix-septième et dix-huitième siècles. Le maître-autel forme quant à lui une véritable architecture miniature. Construit en bois doré, on y note la présence de deux dates ? mille sept cent quarante et un et mille huit cent soixante-cinq ? et d?une signature, celle de Joseph Raybaud.";;L'église paroissiale Saint-Cézaire.jpg;;;;;;2014-12-03;"612";"0"; La chapelle Notre-Dame-de-Sardaigne (ancienne église paroissiale);;;;Saint-Cézaire-sur-Siagne;SAINT-VALLIER-DE-THIEY;Haute vallée de la Siagne ;"Ouverte tous les jours de 9h00 à 18h00, , Parking sur la place du Pradon";;;Patrimoine religieux;;;Roman;;;;Moyen-âge;;;;;Chapelle;---;---;;;;;"FROESCHLE-CHOPARD (Marie-Hélène) dir., FEYNEROL (GUY), THEVENON (Luc), THIERY (Daniel), Dieu et les hommes en pays de Haute-Siagne, le patrimoine religieux de Cabris, Escragnolles, Peymeinade, Saint-Cézaire, Saint-Vallier, Speracedes, le Tignet, Association ""Histoire et culture en pays de Haute-Siagne"", Serre éditeur, Equilibres, Nice - 2004 GONDET (Jean), La chapelle romane de Saint-Cézaire-sur-Siagne (Alpes-Maritimes), notice historique et archéologique, Grasse, Joos impr., 1963. ";"Longtemps église paroissiale bien qu?éloignée du village de Saint-Cézaire-sur-Siagne, l?église Notre-Dame-de-Sardaigne est l?un des édifices religieux les plus intéressants du pays de Grasse. Situé à côté du cimetière, cet édifice remonterait au treizième siècle d?après des observations archéologiques. Des documents écrits indiquent par ailleurs qu?il aurait été construit sur l?emplacement d?un lieu de culte plus ancien. Quant à son nom de Notre-Dame-de-Sardaigne, c?est à sa titulature à la Vierge, en plus de celle à saint Césaire, qu?il le tient. Pourquoi donc cette église a-t-elle perdu son statut de paroissiale au début du dix-huitième siècle au profit de la nouvelle église Saint-Cézaire ? Tout simplement en raison de son éloignement qui n?était pas du goût des habitants. Bien que devenue chapelle, on continua de l?entretenir et d?y célébrer le culte. Sa nef unique voûtée en berceau brisé, est divisée en trois travées séparées par des arcs doubleaux prenant appui sur des colonnes engagées surmontées de chapiteaux. Sa maçonnerie est constituée de pierres montées en assises régulières. Un jour d?éclairage est visible dans l?abside semi-circulaire. Par ailleurs, on peut y découvrir un sarcophage en calcaire trouvé sur la commune et daté du troisième siècle ! L?une de ses faces est orné d?un cartouche à deux queues d?aronde, sur lequel est inscrite l?épitaphe à la mémoire de Marcus Octavius Nepos, jeune romain décédé le jour de son mariage à Fréjus.";;La chapelle Notre-Dame-de-Sardaigne.jpg;;;;;;2014-12-03;"614";"0"; Le Pont de la Mariée et l?ancienne ligne de tramway;;;;Guillaumes;VENCE;Haute vallée du Var ;;;;Génie civil;Génie civil;;;;;;Epoque contemporaine;XXe siècle;;;;Pont;Tramway;---;;;;;;"La construction de la ligne de tramway reliant le pont de Gueydan au Haut-Var débuta en 1910 et donna lieu à des ouvrages d?art exceptionnels, notamment dans les gorges de Daluis (tunnels, construction d?un pont d?une portée de 58 mètres). La ligne, longue de 19 km, empruntait le même tracé que la route actuelle. Les travaux animèrent la vallée mais firent de nombreuses victimes, comme en témoignent les plaques commémoratives le long de la voie, notamment en 1911, quand une explosion de dynamite au tunnel de la Cantonnière fit deux morts et cinq blessés. Les travaux furent ralentis pendant la guerre de 1914-1918. Le tramway n?arriva à Guillaumes qu?en 1923, mais la ligne trop coûteuse ne fonctionna que 6 ans avant son arrêt définitif en 1929. À l?entrée des gorges, en amont, un ouvrage spectaculaire surplombe le Var de ses 80 m de haut. C?est le pont de la Mariée, avec ses 58 mètres d?ouverture. Édifié en béton armé, le pont permettait au tramway de franchir la vallée du Var et d'atteindre Guillaumes par sa rive gauche d?où il rejoignait la RN 202 au pont des Roberts. Le nom de l?ouvrage d?art a pour origine la chute mortelle, en juillet 1927, d?une jeune femme en voyage de noces. Cet événement dramatique a certainement contribué à la notoriété du site.";;;;;;;***;2017-02-10;"1069";"0"; Monument aux morts;;;Place de la Mairie;Briançonnet;SAINT-AUBAN;Vallée de l'estéron ;;;;Patrimoine commémoratif;;;;;;;;;;;;Monument aux morts;;;;;;;;"Le 18 février 1922, le conseil municipal vote la somme de 2000 francs pour aider à la construction d?un monument aux morts « pour commémorer la mémoire héroïque des enfants de la commune morts pour la Patrie de 1914 à 1918 ». Une souscription est également lancée. La statue du Poilu a coûté, elle seule, 3000 francs. Dans son rapport du 11 avril 1923, la commission spéciale considère que « le projet présenté n?offre rien de choquant dans son aspect d?ensemble » et émet un avis favorable. Elle préconise simplement de construire 4 marches au lieu de trois (ce qui ne sera pas effectué). La réalisation du piédestal est l'?uvre d'Angelin Bellet, maître maçon à Briançonnet, la statue est d'Hector Jacomet, industriel à Villedieu dans le Vaucluse, la plaque en marbre porte le nom de Rinaldo Rinaldi, marbrier à Nice. ";;;;;;;;2014-09-26;"518";"0"; Le quartier Saint-Jean : un lieu d'histoire;Pays de Grasse;;;Saint-Vallier-de-Thiey;SAINT-VALLIER-DE-THIEY;Haute vallée de la Siagne ;"Aire de stationnement à l'entrée du site, , Emprunter le chemin en direction d'Escragnolles et du vieux pont";;;Organisation habitat;;;;;;;;;;;;---;---;---;;;;;;"Bien qu?éloigné du village de Saint-Vallier-de-Thiey et faisant partie au Moyen Âge du fief de la Motte aujourd?hui disparu, le quartier Saint-Jean a joué un rôle très important dans l?histoire locale. La route royale reliant Antibes à Sisteron au dix-neuvième siècle passait en effet ici et franchissait la Siagne avant de gagner Escragnolles. Avant d?atteindre votre point de stationnement actuel, vous avez croisé sur la route les vestiges de la chapelle Saint-Jean, dont la mention la plus ancienne remonte au dix-septième siècle. En empruntant le chemin de randonnée en direction d?Escragnolles, vous rencontrerez le vieux pont qui vous permettra de traverser la Siagne. Les plus curieux et les plus audacieux pourront découvrir en s?aventurant dans les bois aux alentours du chemin les ruines d?une tour féodale ainsi que celles d?un important moulin qui remplissait les fonctions de moulin à blé, à huile et de foulon à draps.";;Le quartier Saint-Jean.jpg;;;;;;2014-12-04;"646";"1"; Fontaine de la place Astraudo;;;Place Astraudo;Aspremont;LEVENS;Bassée vallée du Var ;;;;Génie civil;;;;;;;XIXe siècle;;;;;Fontaine;---;---;;;;;"Pierre-Robert Garino, Aspremont, Castagniers, Colomars. Cronica dei Aspermontan, Castagnerenc e Couloumassie , Ed. Serre, Nice, 1992 Louis Trastour, Aspremont mon village, Nice Historique - n° 2 - avril à juin 1971 ";"Jusqu?au début du XXe siècle, Aspremont souffrait du manque d?eau. Les habitants du village s?approvisionnaient grâce à des citernes recueillant l?eau de pluie. Grâce à un siphon, l?eau parvint en haut du village, sur la place Léandre Astraudo, desservant fontaine et lavoir. La plate-forme dominant cette place est celle de l?ancien château, datant du XVe siècle, qui couronnait le village. En 1793, l?édifice, aux dimensions imposantes, fut abandonné à l?arrivée des troupes révolutionnaires françaises par son seigneur, Gaétan Lascaris. En mauvais état, ses pierres étant pillées pour les constructions alentour, notamment celle de la fontaine, le château fut finalement vendu à la commune le 21 septembre 1810 qui le rasa et aménagea une plate-forme à son emplacement, actuel terrain de jeu.";;;;;;;;2014-11-04;"726";"0"; Lavoir couvert;;;;Tourrettes-sur-Loup;LE-BAR-SUR-LOUP;Pays de Vence ;"Parking sur la place de la Libération avec places pour PMR";;;Edifices de la vie publique;;;;;;;XIXe siècle;;;;;Lavoir;---;---;;;;;;"Vous voici devant le lavoir couvert public de Tourrettes-sur-Loup qui surprend en général plus d?un visiteur. Ce lavoir, récemment restauré, que l?on pourrait presque qualifier de troglodytique, présente en effet la particularité d?être adossé à la paroi de roche calcaire sédimentaire qui constitue le substrat local. Légèrement en retrait et en hauteur, son emplacement contribue à sa mise en valeur. Nous ne saurions trop vous inciter à y faire une petite pause fraîcheur pour profiter de tout le charme de l?endroit. Si son apparence est étonnante, sa fonction a quant à elle été des plus classiques. Installé au dix-neuvième siècle comme nombre d?autres équipements collectifs type fontaines et réservoirs, ce lavoir servait à la lessive des femmes. Il abritait aussi un abreuvoir et un lavoir à blé.";;Le lavoir couvert.jpg;;;;;;2014-12-04;"565";"0"; Pont Auguste Dubois;Pont de Massoins;;;Massoins;VENCE;Moyenne vallée du var ;;;;Génie civil;;;;;;;Epoque contemporaine;;;"1931";;Pont;---;---;;;;;;"Plusieurs ponts se succédèrent depuis 1675 sur le lit du Var, entre Malaussène et Massoins, important axe de circulation avant la construction de la route des gorges de la Mescla. Emportés par l?impétuosité du fleuve, ou détruits par la folie des hommes, en maçonnerie ou en bois, aucun ne résista longtemps. En 1912, le fragile pont suspendu de 1869, qui ne supportait que le passage des mules, est sur le point de s?effondrer, menaçant de couper l?accès vital pour Massoins, à la gare de Malaussène et au chemin de fer Nice-Digne. Finalement, en 1931, un nouveau pont, léger mais solide, est construit comme en témoigne la plaque inaugurale côté Massoins. Il s?agit d?un pont suspendu, large de 2,50 m et fait d?une seule travée de 44 m. Le tablier est encore aujourd?hui en bois de mélèze, soutenu par 44 tiges qui assurent sa suspension aux câbles. ";;;;;;;;2015-12-10;"854";"0"; Mairie-école;Mairie-école;;Hameau de la Bolline;Valdeblore;SAINT-SAUVEUR-SUR-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Edifices de la vie publique;;;;;;;XXe siècle;;;"1930";;Mairie;;;;;;;;"Après la première guerre mondiale, le conseil municipal de Valdeblore envisagea de transférer la mairie située dans le hameau de La Bolline dans un bâtiment moderne et fonctionnel, en y adjoignant un groupe scolaire. L?architecte Emile Thillet proposa en 1926 un bâtiment d?inspiration néo-romane. Située à l?extérieur du hameau au quartier des Arénasses, la mairie-école de La Bolline comprenait, sur deux niveaux, deux salles de classes (accueillant séparément garçons et filles), bien aérées et éclairées par de larges baies, ainsi que les locaux de la mairie, une salle de conférences et un local pour abriter la pompe à incendie du village.\nLe monument aux morts est adossé à la mairie. Il prend la forme originale d?une crypte funéraire.";;Valdeblore_la_Bolline_mairie_ecole.jpg;;;;;;2014-06-03;"373";"0"; Chapelle Saint-Claude;;;Quartier Saint-Claude;Aspremont;LEVENS;Bassée vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;;;;;;Chapelle;---;---;;;;;"Pierre-Robert Garino, Aspremont, Castagniers, Colomars. Cronica dei Aspermontan, Castagnerenc e Couloumassie , Ed. Serre, Nice, 1992 Louis Trastour, Aspremont mon village, Nice Historique - n° 2 - avril à juin 1971 ";"La construction de la chapelle Saint-Claude, située en contrebas du village, est liée à l?épidémie de peste de 1631. Invoquant la triple protection des saints Claude, Roch et Sébastien, protecteurs avérés des épidémies, la communauté formula le v?u de construire une chapelle dédiée aux trois thaumaturges. Le terrain fut cédé par Annibal Borriglione, comte d?Aspremont. Le v?u précisait qu?un tableau réunissant les trois protecteurs serait placé sur le maître-autel. En 1632, la chapelle était terminée. Un vaste porche précède l?édifice. Une nef unique de deux travées est prolongée d?un ch?ur d?une demi-travée. Ces trois éléments sont couverts d?une voûte à pénétrations. Le grand retable à colonnes torses et fronton élancé peuplé d?anges est dû à une réfection du début du XIXe siècle. Il contient au centre la toile réalisée selon le v?u, alignant les trois titulaires dont les noms sont portés en bas, de gauche à droite saint Roch, saint Claude et saint Sébastien. Le contexte historique permet de la situer en 1635. Le mobilier de la chapelle se réduit à une autre toile : une copie de L?Immaculée dite Soult, peinte par Murillo en 1678 pour la cathédrale de Séville et volée par le maréchal Nicolas Soult. ";;;;;;;;2014-11-04;"723";"0"; Village de Tourrettes-sur-Loup;;;;Tourrettes-sur-Loup;LE-BAR-SUR-LOUP;Pays de Vence ;"Parking sur la place de la Libération avec places pour PMR";;;Organisation habitat;;;;;;;;;;;;Village;---;---;;;;;;"Village perché sur un rocher calcaire affleurant, Tourrettes-sur-Loup a pour particularité de se présenter en éperon barré. Que faut-il entendre par là ? Que la falaise constitue pour ce village une défense naturelle sur trois de ses côtés. Un avantage non négligeable aux regards des nombreux troubles qui ont agité la région tout au long de son histoire. Pour compléter cette protection naturelle, un mur d?enceinte a été construit côté plaine. Il est doté de deux portes fortifiées dont l?une a été surélevée d?une horloge. Si l?on sait que le site de Tourrettes-sur-loup a été occupé sous l?Antiquité, c?est au douzième siècle que nous allons pour notre part faire débuter son histoire. Une famille chevaleresque, dont les membres sont de probables cadets ou vassaux des sieurs de Grasse ou de Vence, fonde en effet à cette époque un château autour duquel se développe un bourg castral. Au quatorzième siècle, ce château passe aux mains de la famille des Villeneuve qui y demeure jusqu?à la Révolution. Situé au centre de l?agglomération, ce château en forme de donjon quadrangulaire massif a connu de nombreux remaniements. Siège de l?actuel hôtel de ville situé sur la place où vous vous trouvez, il abrite un somptueux escalier du dix-septième siècle. Pour vous imprégner de l?atmosphère pittoresque du village, n?hésitez pas à emprunter la rue en forme de fer à cheval qui fait le tour du bourg ancien, parallèlement à l?enceinte formée par la façade extérieur des maisons : on y trouve tout ce qui fait le charme de l?art de vivre méditerranéen !";;Le village de Tourrettes-sur-Loup.jpg;;;;;;2014-12-04;"630";"0"; Chapelle Notre-Dame-de-l?Assomption;Chapelle Notre-Dame-des-Salettes;;Avenue Caravadossi;Aspremont;LEVENS;Bassée vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Moyen-âge;Epoque moderne;;;;Chapelle;---;---;CARAVADOSSI Jules (ministre plénipotentiaire du roi d?Italie);;;;"Pierre-Robert Garino, Aspremont, Castagniers, Colomars. Cronica dei Aspermontan, Castagnerenc e Couloumassie , Ed. Serre, Nice, 1992 Louis Trastour, Aspremont mon village, Nice Historique - n° 2 - avril à juin 1971 ";"L?église Notre-Dame-des-Salettes est citée dès 1075 quand elle est donnée à l?abbaye bénédictine Saint-Pons de Nice, devenant prieuré, puis elle succéda dans le rôle de paroissiale à l?église du castrum. En 1247, son prieur, Dom Raymond de Peille, jouissait des droits paroissiaux sur le village d?Aspremont. En 1556, les fonctions paroissiales furent transférées de Notre-Dame-des-Salettes à l?église Saint-Jacques. C?est un édifice fortement remanié et probablement réduit que l?on voit aujourd?hui. A l?extérieur, le mur gouttereau nord a conservé son homogénéité. Celui du sud a été partiellement reconstruit. La longue nef dépourvue de tout élément de division, très haute, est couverte en charpente apparente mais on peut penser qu?elle possédait autrefois un couvrement en voûte appareillée, désormais détruit. Le ch?ur se présente sous la forme d?une abside sous cul-de-four. Aujourd?hui placé sur le mur nord, un tableau de style rustique devait s?y trouver. Il représente les saintes Pétronille et Claire devant l?Assomption. La chapelle abrite la sépulture du dernier comte d?Aspremont, Jules Caravadossi, ministre plénipotentiaire du roi d?Italie, décédé le 16 janvier 1918.";;;;;;;;2014-11-04;"724";"0"; Église orthodoxe russe Saint-Michel Archange;;;"40, boulevard Alexandre III";Cannes;CANNES EST;Pays de Cannes ;;;;Patrimoine religieux;;;Vieux-russien;;;;XIXe siècle;;;"1894";;Eglise;;;Alexandre III (tsar de Russie);NOUVEAU Louis (architecte);;;"Luc Svétchine, Pierre-Antoine Gatieret et Alexis Obolensky ""Les églises russes de Nice"", Éd. Honoré Clair, Arles, 2010";"L'église a été fondée en 1894 à l?initiative du grand duc Michel Michailovitch, neveu du tsar Alexandre III . La construction de l'édifice fut confiée à l?architecte Louis Nouveau. Elle possède une nef unique pouvant abriter 400 fidèles, un ch?ur et un clocher-porche couronné d?une flèche carrée recouverts de tuiles plates vernissées et un toit en pavillon sommé d?un lanterneau surmonté d?un bulbe. En 1896, M. Elaguine, riche estivant russe, finança la construction du clocher de l?église. Dans la crypte sont inhumés : le grand duc Nicolas et son épouse la princesse Anastasia, le grand duc Pierre, la princesse Militza, la princesse Xenia, ainsi qu?Hélène Vagliano, résistante fusillée en 1944.";;Cannes_eglise_russe_Saint_Michel_Archange.jpg;;;;;;2014-05-23;"482";"0"; Fort du Mont-Chauve d?Aspremont ;;;;Aspremont;LEVENS;Bassée vallée du Var ;;;;Architecture militaire;;;;;;fin XIXe siècle;XIXe siècle;;;"1888";;Fort;---;---;;;;;"Pierre-Robert Garino, Aspremont, Castagniers, Colomars. Cronica dei Aspermontan, Castagnerenc e Couloumassie , Ed. Serre, Nice, 1992 Louis Trastour, Aspremont mon village, Nice Historique - n° 2 - avril à juin 1971 ";"Au début des années 1880, l?armée française décida de fortifier la frontière des Alpes-Maritimes afin de parer à une éventuelle attaque italienne ; les relations avec notre voisin transalpin s?étant progressivement dégradées. Nice bénéficia d?une véritable ceinture d?ouvrages conçus selon les principes du général Séré de Rivières. Les deux Mont-Chauve, celui d?Aspremont à 870 m d?altitude, et celui de Tourrette, à 784 m d?altitude, se virent coiffés de solides ouvrages défensifs. Le fort d?Aspremont fut réalisé entre 1885 et 1888. Il forme un hexagone très irrégulier et est entouré de profonds fossés dont la défense est assurée par des caponnières en béton armé dont la forme ressemble étrangement à des corps d?éléphants. L?ensemble est strictement interdit à la visite (il abrite des relais de communications et une balise de l?aviation civile) mais l?extérieur, parfaitement visible, donne une exceptionnelle impression de puissance. A l?arrière du fort, un pont à bascule permettait d?accéder à de vastes casernements protégés des tirs et à une poudrière. ";;;;;;;;2014-11-04;"730";"0"; Fort Monte Grosso;;;;Sospel;CONTES;Bassin de la Roya et de la Bevera ;;;;Architecture militaire;Architecture militaire;;;;;;XXe siècle;;;;;Fort;Ligne fortifiée;---;;;;;;"En 1930, pour faire face à la menace d?invasion de l?Italie, la Commission d?Organisation des Régions Fortifiées (C.O.R.F.) décida la fortification de la chaîne des Alpes en édifiant des ouvrages d?un type nouveau bénéficiant de techniques et d?armements récents et en modernisant certains forts Séré de Rivières. L?ossature de la ligne Maginot est constituée d?ouvrages mixtes, enterrés et bénéficiant d?une large autonomie, armés selon les cas de mortiers de 81 mm et d?obusiers de 75 ou de 135 mm. Plusieurs gros ouvrages furent réalisés sur le secteur de Sospel. À cheval sur les communes de Sospel et de Breil-sur-Roya, au nord-est de Sospel, le Monte Grosso est le plus gros ouvrage de la frontière du sud-est, achevé en 1935. Juché à plus de 1 000 m d?altitude, il domine la vallée de la Roya. ";;;;;;;**;2016-12-08;"1041";"0"; Maison Lions et Chapelle des Pénitents Blancs ou Sainte-Croix ;;;Place Vauban;Guillaumes;VENCE;Haute vallée du Var ;;;;Architecture domestique;Patrimoine religieux;;;;;;Epoque moderne;;;;;Maison;Chapelle;---;;;;;;"Sur la place de l?église, la maison Lions porte le blason de la famille Lascaris et la date de 1554. Elle présente une architecture typique avec son grenier séchoir. Au rez-de-chaussée elle abrite un local qui sert d?église d?hiver et a repris la titulature de l?ancienne chapelle des Pénitents blancs mentionnée dès 1629. Cette dernière détruite en 1955 lors de l?agrandissement de la place, était située face à l?église. La confrérie des Pénitents blancs l?utilisa jusqu?en 1939. Un vitrail de l'église paroissiale, réalisé en 1931, la représente. À côté, la maison voisine faisant face à l?église, abrite le Préau ou l?Albe Prétoire, dont une des colonnes porte un chapiteau sculpté d?un maillet de carrier, servait sans doute à l?affichage communal. ";;;;;;;;2017-02-10;"1070";"0"; Parc forestier du Mont Boron;;;Route du Mont Boron;Nice;NICE 12;Bassin des Paillons ;;;;Paysages et milieux naturels;;;;;;XIXe siècle (seconde moitié);XIXe siècle;;;"1860";;Parc naturel;---;---;DEMONTZEY Prosper (ingénieur des eaux et forêts);;;;;"Durant la préhistoire, le lieu était une réserve de chasse pour les premiers hommes venant de la grotte de Terra-Amata. Ensuite, de nombreuses batailles eurent lieu. Ainsi, la colline est mise à nu pour guetter l?arrivée de l?ennemi. A partir de 1860, Prosper Demontzey, ingénieur des eaux et forêts, reboise le parc. De nos jours, ces cinquante-sept hectares surplombant la mer possèdent une très grande variété de végétaux : des espèces méditerranéennes et exotiques, des plantes médicinales.";;Nice_Parc_Forestier_du_Mont_Boron_Point_de_Vue.jpg;;;;;*;2014-12-10;"223";"0"; Parc de Vaugrenier;;;;Villeneuve-Loubet;CAGNES-SUR-MER OUEST;Pays de Vence ;;Parc départemental;;Paysages et milieux naturels;;;;;;;;;;;;Parc naturel;---;---;;;;;www.cg06.fr/fr/decouvrir-les-am/decouverte-des-milieux-naturels/les-parcs-naturels-departementaux/les-parcs-naturels-departementaux;"Ce parc naturel départemental, situé à 17 km de Nice et 5 km d'Antibes, déploie ses 100 hectares sur la commune de Villeneuve-Loubet. On y trouve notamment un étang naturel d'eau douce unique dans les Alpes-Maritimes. Dès le VIIe siècle avant J.C., les Romains séduits par ce site, s'y étaient installés. Des fouilles archéologiques ont permis de mettre à jour les vestiges du village julio-claudien de Vaugrenier et d'un temple dédié à Mercure. Les bois couvrent 72 hectares de chênes lièges, de chênes verts, de chênes blancs et de pins. Dans le sous-bois, s'épanouissent de la myrte, du chèvrefeuille, de la bruyère et du ciste.";;pas_image.jpg;;;;;*;2014-12-10;"272";"1"; Chapelle de la décollation de Saint-Jean-Baptiste et des Pénitents Noirs de la Miséricorde;;;;Breil-sur-Roya;BREIL-SUR-ROYA;Bassin de la Roya et de la Bevera ;;Edifice classé MH;;Patrimoine religieux;;;Baroque;;;;Epoque moderne;;;;;Chapelle;---;---;;;;;;"Jouxtant l'église Sancta-Maria-in-Albis, la chapelle complète l'ensemble baroque de la place Brancion. La façade présente un bel exemple d'architecture baroque du XVIIe siècle, avec entablement, frontons, chapiteaux corinthiens, fenêtre serlienne, médaillon et pinacle. Siège de la confrérie des Pénitents Noirs de la Miséricorde elle fut construite vers le milieu du XVIIe siècle. Fortement endommagée par le tremblement de terre de 1887 et les derniers bombardements de la Deuxième guerre mondiale elle est aujourd?hui désaffectée.";;;;;;;;2014-12-05;"765";"0"; Fontaine de la place Saint-Claude;;;Place Saint-Claude;Aspremont;LEVENS;Bassée vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;XIXe siècle;;;;;Chapelle;---;---;;;;;"Pierre-Robert Garino, Aspremont, Castagniers, Colomars. Cronica dei Aspermontan, Castagnerenc e Couloumassie , Ed. Serre, Nice, 1992 Louis Trastour, Aspremont mon village, Nice Historique - n° 2 - avril à juin 1971 ";"Jusqu?au début du XXe siècle, Aspremont souffrait du manque d?eau. Les habitants du village s?approvisionnaient grâce à des citernes recueillant l?eau de pluie. A la fin du XVIIIe siècle, les consuls firent construire une fontaine et un lavoir contre la chapelle Saint-Claude, chichement alimentée par la source de la Treille, grâce à une canalisation longue de près de 800 m. Après avoir acquis la source du Tue, sur la commune de Castagniers, en 1898, la commune se préoccupa de raccorder le nouveau captage à l?ancienne canalisation pour fournir un peu plus d?eau à la commune, ce qui fut fait en 1904. ";;;;;;;;2014-11-04;"725";"0"; Hameau de Roussillon;;;;La Tour;VILLARS-SUR-VAR;Vallée de la Tinée ;;;;Organisation habitat;;;;;;;;;;;;Hameau;;;;;;;"- Marianne Verrando, La Tour-sur-Tinée. Roussillon, Nice, 2008. - Michel et Marie-Louise Gourdon, Mémoires d?en haut, 2000.";"Hameau de La Tour, Roussillon s'est développé durant le XVIIIe siècle. Roussillon gagna progressivement en importance sur La Tour en raison de la fertilité des terres des alentours puis de la construction de la route de la Tinée. Les deux agglomérations furent fortement affectées par l?exode rural. Le moulin à huile était mû par un âne ou un b?uf avant d?être électrifié. Plus ancien et tout près, le hameau de Ripert fut abandonné par ses derniers habitants dans l?entre-deux-guerres.";;La_Tour_Hameau_de_Roussillon.jpg;;;;;;2012-10-04;"68";"0"; Musée des Arts et traditions et la cave Lions;;;Rue Raymond Bérenger;Guillaumes;VENCE;Haute vallée du Var ;;;;Etablissements culturels et de loisirs;Architecture agricole;;;;;;Epoque contemporaine;Epoque moderne;;;;Musée;Chai;---;;;;;;"Inauguré en 2001, le musée est installé dans une ancienne menuiserie du quartier juif du vieux village. Il présente la vie de la vallée sous de nombreux aspects sociaux et ethnologiques : métiers d?autrefois, émouvante reconstitution d?une salle de classe, telle qu?elle devait être dans les hameaux dans les années 1920, intérieur d?une maison traditionnelle, etc. La visite du musée peut-être complétée par une descente dans la cave Lions qui est sans doute la plus ancienne de la commune. On peut y voir un ancien pressoir à vin et une impressionnante cuve où le raisin était versé directement par un conduit menant à la surface. De nombreuses vignes étaient exploitées sur le terroir de Guillaumes, jusqu?à 1 200 m d?altitude, notamment dans le quartier de Villetalle. Dès la Renaissance, le commerce du vin y est prospère. Dans le vieux village, la présence de caves et de pressoirs à vin rappelle cette activité aujourd?hui quasiment disparue. ";;;;;;;*;2017-02-10;"1071";"0"; Cadran solaire;Cadran solaire;;Place du village;Saint-Dalmas-le-Selvage;SAINT-ETIENNE-DE-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Décors et objets;;;;;;;XIXe siècle;;;"1844";;;;;;;;;;"Certaines façades des maisons du village, orientées au midi, portent des cadrans solaires ; cinq d?entre eux, datés du XVIIIe et du XIXe siècle, ont été restaurés. Comme le veut la tradition, ils comportent une devise. Ainsi, celui de 1844 indique-t-il : « Superbe soleil que ton humeur est altière mais cet arc est capable de mesurer ta carrière. »";;Saint_Dalmas_le_Selvage_cadran_solaire.jpg;;;;;;2014-06-02;"477";"0"; "Monument aux morts communal, 1924, ancienne chapelle Sainte-Croix, dite des Pénitents blancs ";;;Place Robini;Villars-sur-Var;VENCE;Moyenne vallée du var ;;;;Patrimoine commémoratif;Patrimoine religieux;;;;;;Epoque contemporaine;Epoque moderne;;;;Monument aux morts;Chapelle;---;DELMAS Charles (architecte);;;;"Colette et Michel Bourrier-Reynaud, Sur les chemins de la tradition, chapelles et oratoires au c?ur du haut pays niçois », Éditions Serre, Nice, 2008. ";"Située au c?ur du village, la chapelle Sainte-Croix fut construite après l?incendie de Villars-sur-Var par les troupes françaises lors de la Guerre de la Ligue d?Augsbourg, en 1691. Elle remplaçait l?ancienne chapelle des Pénitents blancs située peut-être dans le quartier de Chaudanne comme semble l?indiquer une gravure de Villars-sur-Var datant de 1682. Vendue comme bien national pendant la Révolution, tombée en ruine avant d?être reconstruite, elle est rendue au culte en 1825 sous le nom de chapelle Sainte-Croix. En 1920, après la première guerre mondiale, le conseil municipal choisit de transformer la chapelle en monument aux morts en faisant apposer dans le ch?ur deux plaques sur lesquelles sont gravés les noms des 37 Villarois morts pendant le conflit. On fit appel à l?architecte Charles Dalmas pour les plans et au marbrier Pagliano pour les plaques. La commission spéciale jugea le projet «conçu d?une façon intéressante». Le monument fut inauguré le 14 septembre 1924. La voûte a reçu un décor d?urnes et de festons sur un fond de ciel. Trois inscriptions y sont gravées : L?Yser, Verdun, La Marne. La dédicace « À nos morts » représentant saint Sébastien et saint Roch, est placée au-dessus du portail. ";;;;;;;*;2015-12-11;"855";"0"; Fort du Mont Chauve de Tourrette;;;;Tourrette-Levens;LEVENS;Bassin des Paillons ;;;;Architecture militaire;;;;;;fin XIXe siècle;XIXe siècle;;;"1891";;Fort;---;---;;;;;;"Au début des années 1880, l?armée française décida de fortifier la frontière des Alpes-Maritimes afin de parer à une éventuelle attaque italienne ; les relations avec notre voisin transalpin s?étant progressivement dégradées. Nice bénéficia d?une véritable ceinture d?ouvrages conçus selon les principes du général Séré de Rivières. Les deux Mont-Chauve, celui d?Aspremont à 870 m d?altitude, et celui de Tourrette, à 784 m d?altitude, se virent coiffés de solides ouvrages défensifs. Le fort du Mont-Chauve de Tourrette possède la particularité d?être entièrement creusé dans le rocher. Entre les deux ouvrages, un tunnel long d?une centaine de mètres permettait de franchir à couvert le col de la Baisse de Guigo.";;;;;;;;2014-11-04;"731";"0"; Chapelle des disciplinants de Sainte-Catherine et des Pénitents blancs;Chapelle Sainte-Catherine;;Place Biancheri;Breil-sur-Roya;BREIL-SUR-ROYA;Bassin de la Roya et de la Bevera ;;Edifice classé MH;;Patrimoine religieux;;;Baroque;;;XVIIe siècle;Epoque moderne;;;;;Chapelle;---;---;;;;;;"La chapelle qui donne sur une place peu éloignée de l?ensemble baroque de la place Brancion date du au XVIIème siècle. Elle possède une façade Renaissance à colonnes corinthiennes aux dimensions impressionnantes. Son clocher est coiffé d?un bulbe piriforme recouvert de tuiles vernissées de couleur et surmonté d?une girouette en métal ouvragé représentant un ange soufflant dans une trompette. A l?intérieur, l?autel et le retable sont en gypse polychrome du XVIIème siècle. Une toile représente le mariage mystique de sainte Catherine et des statues symbolisent la Foi, l?Espérance et la Charité. Ancienne chapelle des Pénitents blancs désaffectée depuis 1985, elle a été rénovée et sert actuellement de salle d?exposition. Elle est classée au titre des Monuments historiques par arrêté du 18 juin 1979. ";;;;;;;;2014-12-05;"766";"0"; "Villevieille, ruines du château et de l?ancien village";;;Mont Cima;Aspremont;LEVENS;Bassée vallée du Var ;;;;Patrimoine archéologique;Architecture militaire;;;;;;Moyen-âge;;;;;Ruines;Château fort;---;;;;;"Pierre-Robert Garino, Aspremont, Castagniers, Colomars. Cronica dei Aspermontan, Castagnerenc e Couloumassie , Ed. Serre, Nice, 1992 Louis Trastour, Aspremont mon village, Nice Historique - n° 2 - avril à juin 1971 ";"Les restes de l?ancien village d?Aspremont se trouvent sur l?éperon qui se détache au sud du Mont Cima. Sur le sommet lui-même, à 816 m d?altitude, sont les ruines du château auquel se raccrochent, étalés au sud-ouest sur la pente, les vestiges de l?enceinte du village selon un plan carré d?environ 100 m de côté. Le château est enfermé dans une enceinte oblongue, longue de 50 m et large de 10 à 15 m. Son pourtour s?adapte à la plate-forme rocheuse et des fossés taillés dans le roc l?isolent du reste de la crête, au nord-ouest et au sud-est. Un bâtiment carré s?appuie contre cette enceinte, au nord-est. A l?intérieur de l?enceinte, l?église, dédiée à sainte Dévote, est remarquablement bien conservée. La première mention du château remonte au XIe siècle, date à laquelle il est aux mains de Rostang, puissante famille ayant acquis des biens dans les environs de Tourrette-Levens. Par la suite, il passa aux Chabaud, seigneurs de Tourrette-Levens, jusqu?en 1406, date à laquelle ils cédèrent leurs droits à Louis Marquesan, à qui le comte de Savoie inféoda Aspremont. En 1438, le vieil Aspremont fut définitivement abandonné au profit d?un nouveau château et d?un nouveau village, implantés plus bas depuis 1426. ";;;;;;;;2014-11-04;"727";"0"; Abbaye cistercienne de Notre-Dame-de-la-Paix ;;;;Castagniers;LEVENS;Bassée vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;XXe siècle;;;"1930";;Abbaye;---;---;;;;;"Abbaye cistercienne de Notre-Dame-de-la-Paix, Castagniers (Alpes-Maritimes), Abbaye Notre-Dame de la Paix, Castagniers, 1982. ";"Une communauté cistercienne est implantée à Castagniers depuis octobre 1930. Sur la route de Saint-Blaise, on découvre un ensemble de bâtiments au milieu d?une couronne de magnifiques cyprès et d?une forêt d?oliviers?un paysage ombrien tout en douceur et en pureté. L?histoire de la communauté remonte à 1865 quand Dom Marie-Bernard Barnouin, fondateur de la congrégation des Cisterciens de Sénanque, voulut créer une branche féminine, d?abord installée à Mane puis à Reillanne. En 1929, les s?urs firent l?acquisition d?une propriété agricole à Castagniers qu?elles aménagèrent en y faisant construire des bâtiments conventuels : église, cloître, chapitre, dortoir, hôtellerie sous la direction de l?architecte Henri Bret qui donna à l?ensemble un style néo-provençal très en vogue à l?époque. Le 12 octobre 1930, la vie régulière y était inaugurée et le 5 avril 1932, Mgr Rémond la bénissait solennellement. La vie matérielle de la communauté fut très dure au début, l?ingratitude du sol se conjuguant avec la crise économique. La mère Marie-Marguerite eut alors l?idée, en 1950, d?installer un petit artisanat de chocolaterie qui permet aujourd?hui à la communauté d?assurer sa subsistance. Une grande partie des bâtiments a été restaurée en 2005. Ce lieu de prière et de méditation est un vrai paradis où la gourmandise est le seul pêché autorisé. ";;;;;;;;2014-11-04;"734";"0"; Jardin de la Villa Arson;Ecole nationale supérieure d'art et Centre national d'art contemporain;;20 avenue Stephen-Liegard;Nice;NICE 5;Bassin des Paillons ;;Edifice inscrit MH;Label Patrimoine XX°;Architecture de jardin;;;;;;XXe siècle (troisième tiers);XXe siècle;;;"1970";;Jardin public;;;;;;Villa et jardin inscrits Monuments hitoriques par arrêté du 1er mars 1943.;;"Le baron Arson avait un jardin de six hectares de style baroque avec des terrasses composées de parterres et d?allées symétriques. Il créa des niches où le lierre pullula et des grottes décorées de mosaïques et de galets. Cet ensemble sera noyé dans le béton avec la construction des l'école des Beaux-Arts. Seul subsistera les pins parasols et les cyprès d?antan. Sur le toit de ce bloc, un aménagement en places et en allées accueille des îlots de végétation. Ces 4000 m² de terrasse permettent de se promener et de se reposer sur un des bancs. A l?entrée de l?établissement, un jardin contemporain se discerne par son originalité.";;Nice_Jardin_Villa_Arson.jpg;;;;;;2014-09-25;"222";"0"; "Castagniers, le village";;;;Castagniers;LEVENS;Bassée vallée du Var ;;;;Organisation habitat;;;;;;;;;;;;Village;---;---;;;;;"Pierre-Robert Garino, Aspremont, Castagniers, Colomars. Cronica dei Aspermontan, Castagnerenc e Couloumassie , Ed. Serre, Nice, 1992 ";"Comme celui de ses voisines, le relief de la commune de Castagniers est tourmenté. Depuis la cime du mont Cima, à 878m d?altitude, jusqu?aux rives du Var, les collines sont profondément entaillées par les vallons de Porquier, de la Gorguette et de Donaréo. De petite taille (752 ha), la commune de Castagniers bénéficie cependant de surfaces fertiles relativement planes associées à des surfaces en pente. Dans la vallée du Var, des alluvions ont enrichi les terres protégées par l?endiguement. On ne connaît pas de forme ancienne au nom du village, formé du latin castaneum et des suffixes arium ou aria, ce qui signifie « lieu planté de châtaigniers ». L?habitat s?est développé sur les bords du Var et le long de la route reliant aujourd?hui Aspremont à Saint-Blaise. Le chef-lieu ne comprend que quelques constructions, dont les plus notables sont l?église Saint-Michel et la mairie. En contrebas de l?église, le hameau du Masage est la principale agglomération de la commune. L?histoire de la commune est liée à la famille Borriglione qui en conserva le fief jusqu?en 1792. L?indépendance de Castagniers fut acquise progressivement. Elle fut d?abord religieuse quand la chapelle Saint-Michel se vit érigée en paroisse le 22 août 1802, puis civile le 2 juin 1874 lorsque fut prononcée la séparation avec la commune d?Aspremont. La construction de l?actuelle route M14, tracée à flancs de coteaux au-dessus du hameau, facilita l?urbanisation. La population s?accroit régulièrement après avoir connu un étiage historique en 1946 avec seulement 350 habitants.";;;;;;;;2014-11-04;"732";"0"; Stade du Fort Carré;;;;Antibes;ANTIBES BIOT;Pays d'antibes ;;;;Patrimoine sportif;;;;;;XXe siècle;XXe siècle;;;"1926";;Stade;;;;;;;"Robert Maire, « Le Fort Carré. Les mystères d?une rose de pierre », Fantino Editeur, Antibees, 2003. Philippe Tétart (sous la dir. de), Histoire du sport français du Second Empire au régime de Vichy, Editions Vuibert, Paris, 2007. Philippe Tétart (sous la dir.de), Histoire du sport français de la Libération à nos jours, Editions Vuibert, Paris, 2007. Bruno Fulconis, « Un siècle de développement des associations dans la Ville d?Antibes (1901-1990) », Recherches Régionales, avril-juin 2003, n° 167. Archives Départementales des Alpes-Maritimes Archives administratives avant 1940 : - 02 O 257 : installation du C.R.I.E.P. d?Antibes (1918-1933) archives administratives après 1940 : - 212 W 005 : aménagement du C.R.E.P.S. (1968-1979), rapport sur les 10 premières années de fonctionnement, plan. Archives privées : - 089J 0419 : coupures de presse sur le sport à Antibes entre 1954 et 1992. ";"Haut lieu du sport azuréen, le Fort Carré a longtemps abrité l?École militaire de Joinville. Consacrée à l?entraînement sportif militaire de haut niveau, l?École a marqué de son empreinte un site consacré encore aujourd?hui à l?entraînement sportif. Le CREPS, installé depuis 1968, accueille notamment les pôles France de natation et de voile. Quant au stade installé au pied du Fort en 1920, il accueille encore les sportifs de nombreux clubs locaux.";;Antibes_Fort_carré_pelousse.JPG;;;;;;2014-09-25;"456";"0"; Chapelle Saint-Sébastien et Saint-Bernard;Chapelle Saint-Sébastien et Saint-Bernard;;;Roure;SAINT-SAUVEUR-SUR-TINEE;Vallée de la Tinée ;;Edifice classé MH;;Patrimoine religieux;;;;;;XVe siècle;Moyen-âge;;;"1462";;Chapelle;;;CELLA (DA) Andrea (peintre);;;Edifice classé Monuments historiques par arrêté du 28 août 1989.;"- Sébastien Richard, Les lieux de culte de la vallée de la Tinée au Moyen Âge, thèse de doctorat, 2005. - Luc Thevenon, L?art du Moyen-âge dans les Alpes méridionales, Serre, Nice, 1983. - Luc Thévenon, L?art religieux de la vallée de la Tinée, Nice-Historique, n° 3-4, 1993. - Colette et Michel Bourrier-Reynaud, Sur les chemins de la tradition. Chapelles et oratoires au c?ur du haut-pays niçois, Nice, 2008. - Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000. ";"Située sur le chemin de Roubion, son édification remonterait à 1462. De petites dimensions, sa façade est précédée d?un large auvent. La grille en bois qui en fermait l?accès a été remplacée par une cloison. Toute la surface intérieure des élévations a reçu un riche décor peint par Andrea da Cella. Les peintures sont dédiées à saint Bernard de Menthon et à saint Sébastien. La partie inférieure est occupée par une représentation des damnés en route vers l?enfer.";;Roure_Chapelle_Saint_Sebastien.jpg;;;;;***;2014-06-02;"97";"0";"http://www.savoirs-alpesmaritimes.fr/var/storage/images/visites-virtuelles/roure " Église paroissiale Saint-Michel;;;;Castagniers;LEVENS;Bassée vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;début XIXe siècle;XIXe siècle;;;"1817";;Eglise paroissiale;---;---;;;;;"Pierre-Robert Garino, Aspremont, Castagniers, Colomars. Cronica dei Aspermontan, Castagnerenc e Couloumassie , Ed. Serre, Nice, 1992 ";"Au début du XIXe siècle, le hameau de Castagniers ne disposait que d?une chapelle champêtre remontant à la fin du XVIIe siècle, entretenue par la confrérie de Saint-Michel, l?une des sept confréries attestées à Aspremont. En 1810, profitant du Concordat signé en 1801 entre la France et la Papauté, 44 chefs de famille demandèrent par pétition la création d?une église paroissiale et s?engagèrent à verser 400 francs chaque année pour qu?un vicaire desservant y fasse résidence. Sous le vocable de saint Michel-Archange, une église fut alors édifiée à cet endroit en 1817, à la place de la chapelle primitive. Le 23 février 1887, l?édifice fut fortement endommagé par le tremblement de terre : mur ouest lézardé, angle sud-ouest écroulé, partie supérieure du clocher coupée à la hauteur de la chambre des cloches, flèche prête à tomber?L?ensemble fut remis en état en 1891 ; on en avait profité pour refaire entièrement les fresques intérieures. Les archives mentionnent de nombreux travaux au XXe siècle : en 1902, installation d?une horloge sur le clocher de l?église (avec pose d?une plaque « conseil municipal de 1900 » toujours visible aujourd?hui), en 1911, réparation du clocher et de la toiture détruites par la foudre, en 1921 réfection des voûtes et du clocher, en 1966 de la façade et de l?escalier du clocher? L?édifice conserve dans sa structure la tradition baroque des églises construites au XVIIIe siècle dans le comté de Nice. La nef unique de quatre travées reprend le principe de la travée rythmique qui alterne, à partir de l?entrée, deux travées courtes et deux larges. Le couvrement est différent selon la longueur des travées. Les travées larges sont approfondies de chapelles latérales à chevet plat. Le chevet est orné d?un retable très simplifié. Une grande croix de procession remplace le tableau disparu. Plusieurs toiles ornent l?église, datables du courant du XIXe siècle. L?aspect actuel de l?église date de 1998, date à laquelle fut réalisée une réfection intérieure complète. ";;;;;;;;2014-11-04;"733";"0"; Église Saint-Jean ;;;quartier Saint-Jean ;Guillaumes;VENCE;Haute vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;;;;;Chapelle;---;---;;;;;;"Qualifiée de chapelle rurale lors de la visite pastorale de 1786 et de l?enquête de 1903, cet édifice desservait plusieurs hameaux isolés dans la haute vallée du Riou : Veinas, Cardenas, Barsès, Sardières, Sauches. Il est flanqué d?un ancien cimetière qui vient d?être agrandi. En 1826, la chapelle a été, au moins en partie, reconstruite suivant l?inscription du clocheton : ""1826 / P.E.V. NEO FITE. La façade, percée d?une porte flanquée de deux bais rectangulaires, est surmontée d?un oculus. Le toit en bâtière est recouvert en tôle ondulée. La nef est rectangulaire sans aucun morcellement. Le ch?ur, uniquement différencié par un emmarchement d?un degré, est à chevet plat et porte un petit retable en stuc à fronton encadrant une huile sur toile représentant saint Jean-Baptiste. La voûte est en berceau plein cintre portant deux faux arcs doubleaux peints en trompe l??il esquissant une division en trois travées. Une corniche moulurée longe les murs latéraux. Le mobilier est plus important que celui que l?on trouve habituellement dans les simples chapelles rurales. ";;;;;;;;2017-02-10;"1073";"0"; Vestiges des remparts du château des comtes des Beuil;;;;Ilonse;SAINT-SAUVEUR-SUR-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Architecture militaire;;;;;;;Moyen-âge;;;;;Ouvrage défensif;---;---;;;;;"- Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000. - Philippe de Beauchamp, Châteaux, villages et ouvrages défensifs des Alpes-Maritimes, Edisud, 1991.";"Sur le piton, jouxtant l?église, se trouvait un château appartenant aux comtes de Beuil. Le village était protégé par des murailles dont on voit les vestiges du côté nord de l?église.";;Ilonse_Rempart.JPG;;;;;;2015-09-08;"85";"0"; Hôtel des Pins (ancien);;;58 boulevard Alexandre-III;Cannes;CANNES EST;Pays de Cannes ;;Inventaire général du patrimoine culturel;;"Villégiature, tourisme et commerce ";;;;;;XIXe siècle (troisième quart);XIXe siècle;;;"1872";1900 (circa);Hôtel de voyageurs;;;VIANAY Laurent (architecte);;;;;"De style néo-classique, l'hôtel des Pins, construit par l'architecte Laurent Vianay, fut l'un des plus brillants hôtels de la ville, surtout fréquenté par l'aristocratie russe. Sa particularité réside dans sa vaste rotonde d?entrée, aménagée en 1890 au Nord, et ornée de vitres multicolores. Son magnifique parc de deux hectares, possède une mare et une rivière artificielle alimentée par les eaux de la Siagne. L'hôtel est transformé en copropriété vers 1955.";;Cannes_Hotel_des_Pins.JPG;;;;;;2014-09-26;"464";"0"; Four à pain communal;Four à pain;;;Roure;SAINT-SAUVEUR-SUR-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Architecture artisanale;;;;;;XIXe siècle (début);XIXe siècle;;;;;Four à pain;;;;;;;"- Simone Clapier-Valladon, Des siècles et des jours, Le passé retrouvé d?un village des Alpes-Maritimes, 1987. - Michel et Marie-Louise Gourdon, Mémoires d?en haut, 2000. - Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000.";"Construit dans les années 1800 après la destruction de l?ancien four qui était en mauvais état et inaccessible à tous les habitants, le nouveau four fut aménagé dans ""la cave de la maison commune"", au milieu du village, où il se trouve toujours aujourd?hui. Les villageois préparaient eux-mêmes leur pain et fournissaient le bois nécessaire à la cuisson. Aujourd?hui, le four communal fonctionne chaque week-end, grâce au dévouement du boulanger du village.";;Roure_Four_communal.jpg;;;;;;2014-06-02;"102";"0"; Eglise Saint-Jean-Baptiste;;;;Villars-sur-Var;VILLARS-SUR-VAR;Moyenne vallée du var ;;Edifice classé MH;;Patrimoine religieux;;;Gothique;;;XVIe siècle (début);Epoque moderne;;;1510 - 1520;;Eglise paroissiale;---;---;MATHIEU D'ANVERS (peintre et sculpteur);RONZEN Antoine (peintre) ;ADAMI Luigi (fresquiste);Edifice inscrit Monuments historiques par arrêté du 8 mars 1983.;"Alphonse Magnan, « Villars, ordonnances communales du XVIe et du XVIIe siècles », in Nice-Historique nos 13 ? 15 ? 16 ? 17 ? 19 ? 20 1909 et n°s 3 ? 5 ? 6 1910. Alphonse Magnan, « Biographies villaroises », in Nice-Historique n° 5 septembre-octobre 1922, pp 163-64. Alphonse Magnan, Un fief des Grimaldi de Beuil : Villars-sur-Var, Don Bosco, Nice, 1938. Collette & Michel Bourrier, Les chemins de la tradition, chapelles et oratoires du canton de Villars, Serre, Nice, 1986 (réédité 2009). Marguerite Roques, « Les architectes et les sculpteurs lombards dans le sud-est de la France entre 1400 et 1550 », in Arte e ertisti dei laghi lombardi i architetti e scultturi del Quatrocento, Côme, 1959, pp 441 & sq. ";"Située sur la place centrale du village, l?église Saint-Jean-Baptiste accueille le visiteur qui monte depuis la vallée du Var. Sa construction date du début du XVIe siècle et a probablement était faite sur l?emplacement d?un édifice plus modeste. L?édifice a été restauré dans les années 1980 et est inscrit au titre des Monuments historiques par arrêté du 8 mars 1983. Sa façade austère surmontée d?un fronton triangulaire est sans doute contemporaine du clocher au style romano-gothique reconstruit en 1766 sur la façade sud pour remplacer le clocher brulé en 1691. La signification des 12 pierres qui font saillies sur chaque côté du sommet pyramidal du clocher restent une énigme pour les historiens. L?intérieur de l?église de style gothique tardif a été peu altéré par les embellissements baroques du XVIIIe siècle. Elle présente une nef unique de trois travées de plan roman avec les parties hautes de styles gothiques. Le chevet plat est occupé par un polyptique monumental daté de 1523. Le couvrement est fait sur croisées d?ogives à nervures apparentes. Un appareillage en trompe-l??il et des arabesques de style troubadour, ajoutés en 1891 par le tessinois Luigi Adami conservent une ambiance austère où se mélangent les influences lombarde et gothique méridionale. L?édifice renferme outre son polyptique chef d??uvre attribué à Ronzen, un retable de l?Annonciation datant du début du XVIe découvert en 1911, une statue de saint Jean-Baptiste due à l?artiste flamand Mathieu d?Anvers. ";;Villars_sur_Var_Eglise_Saint_Jean_Baptiste_Vue_exterieure.jpg;;;;;***;2015-12-11;"198";"0"; Maison-four à pain;;;;Coursegoules;COURSEGOULES;Haute vallée du Loup et plans ;;Inventaire général du patrimoine culturel;;Architecture artisanale;;;;;;XVIIe siècle ou XVIIIe siècle;Epoque moderne;;;;;Four à pain;---;---;;;;;;"Un four a été aménagé, peut-être au XVIIe ou au XVIIIe siècle, dans une maison, dont la base au moins semble dater du XIVe siècle. Il figure dans le cadastre de 1841. Sa présence a figé la maison dans un état proche de son état médiéval.";;pas_image.jpg;;;;;;2014-12-31;"40";"0"; Église Saint-Brice ;;;hameau de Saint-Brès;Guillaumes;VENCE;Haute vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;XVIIe - XIXe siècles;Epoque moderne;;;;;Eglise;---;---;;;;;;"L?église paroissiale secondaire Saint-Brice, situé directement sur la route, atteste par sa taille de l?importance du hameau dans le passé. La visite pastorale de 1786 qualifie l?édifice d?église, ce que confirme l?enquête de 1903. C?est donc dès le XVIIIe siècle que le rôle de succursale a été accordé à la desserte de Saint-Brès. Elle est dédiée à saint Brice, fêté au mois de novembre. Évêque de Tours, mort en 444, il succéda à saint Martin dont il fut le disciple. La silhouette massive de l?édifice se signale par son campanile couvert de bardeaux et accolé à droite de l?édifice. Construite au XVIIe siècle et restaurée avec exhaussement du clocher au début du XIXe siècle, l?église présente une façade très sobre percée d?une porte axiale accessible par deux rampes d?escalier et un étroit perron. L?intérieur présente une nef unique rectangulaire de trois travées, délimitée par des pilastres engagés. Deux chapelles latérales s?ouvrent sur la travée centrale, celle de droite étant la base du clocher et servant de sacristie. ";;;;;;;;2017-02-10;"1074";"0"; Hameau de Saint Brès ;;;;Guillaumes;VENCE;Haute vallée du Var ;;;;Organisation habitat;;;;;;;Epoque moderne;;;;;Hameau;---;---;;;;;;"Saint Brès est implanté sur un coteau ensoleillé et aligne ses bâtisses le long de la route qui le traverse. Autrefois hameau le plus peuplé de la commune, avec ses écarts - Le Collet, Veynas et Cardenas - Saint-Brès comptait 189 habitants en 1872. Situé sur des terrains fertiles où l?on produisait autrefois blé, lentilles et seigle, il possédait, outre son église paroissiale secondaire, une chapelle du XVIIIe siècle de belles dimensions, dédiée à Notre-Dame-des-Sept-Douleurs. Citée dans la visite pastorale de 1786, elle fut transformée en maison d?habitation au XXe siècle. Dans les années 1930, le hameau fut relié à son chef-lieu par la route reliant Guillaumes à la nouvelle station de sports d?hiver de Valberg, ce qui lui permit de garder une partie de sa population. Le hameau compte encore une cinquantaine d?habitants. ";;;;;;;;2017-02-10;"1075";"0"; Roure;Roure : Le Village;;;Roure;SAINT-SAUVEUR-SUR-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Organisation habitat;;;;;;;;;;;;Village;;;;;;;"- Simone Clapier-Valladon, Des siècles et des jours, Le passé retrouvé d?un village des Alpes-Maritimes, 1987. - Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000. - Michel et Marie-Louise Gourdon, Mémoires d?en haut, 2000. - Gérard Coletta, La vallée de la Tinée, guide touristique. ";"Un habitat fortifié est mentionné pour la première fois en 1067 et une partie du village se développa près du château (démantelé en 1621) et de l?église. L?autre c?ur du village était la place du Torch, à la croisée des chemins menant à Saint-Sauveur (et au-delà à Nice), à Isola et Saint-Etienne, à Roubion et à la haute vallée du Var. Jusqu?aux années 1880, Roure était un point de passage obligé. Après 1880, le village, en plein développement, se trouvait isolé par le tracé des nouvelles routes de fond de vallées.";;Roure_Village.jpg;;;;;;2014-06-02;"90";"0"; Place du village et fontaine;Place du village et fontaine;;;Saint-Dalmas-le-Selvage;SAINT-ETIENNE-DE-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Organisation habitat;;;;;;;XIXe siècle;;;;;Place;;;;;;;;"La grande place du village a été créée par étapes successives et s?est substituée à une autre située en haut du village, devenue trop exigüe à la fin du XIXe siècle. En 1873 et en 1914, le conseil municipal profita de l?écroulement de maisons pour les racheter à leurs propriétaires et réaliser ce superbe ensemble urbain sur lequel donne la mairie. \nLa fontaine a subi plusieurs réfections depuis sa construction, achevée en 1832. Afin d?épargner aux habitants la corvée d?eau au torrent de Sestrières, on réalisa à l?époque un réseau alimentant 3 fontaines et un lavoir, desservis par un bassin aménagé en haut du village et par un canal à ciel ouvert. Cette première installation connut des problèmes de fonctionnement en raison du gel hivernal et dut être modifiée.";;Saint_Dalmas_le_Selvage_place.jpg;;;;;;2014-06-02;"380";"0"; Chapelle Saint-Roch;Chapelle Saint-Roch;;rue Droite;Saint-Étienne-de-Tinée;SAINT-ETIENNE-DE-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;;;;;Chapelle;;;;;;"Mireille Rovery, Notre clocher raconte, souvenirs de St Etienne-de-Tinée, du XIVe à nos jours, Don Bosco, Nice, 1973. - Etienne Galléan, Histoire de St Etienne-de-Tinée, vieille cité du Comté de Nice, Imp Perotti, Nice, 1977. - Ernest Hildesheimer & Ch.-Alexandre Fighiera, « La vie religieuse et les dévotions d?antan à St Etienne-de-Tinée », in Nice-Historique n° 1 & 2 janvier-juin 1958, pp 24-33. - Robert Bourdon, St Etienne-de-Tinée, jadis et aujourd?hui, Firmin-Didot, Le Mesnil, 1991. ";;"A l?extrémité sud de la rue Droite, c?est une chapelle prophylactique qui accueille le voyageur. Précédée d?un large porche prenant appui sur deux colonnes de pierre, elle conserve son tableau au-dessus de l?autel, associant saint Sébastien et saint Roch. Cette toile est signée Giuseppe Puons et datée 1684. La coutume veut qu?une messe y soit célébrée le 16 août en l?honneur du conseil municipal.";;Saint_Etienne_de_Tinée_Chapelle_Saint_Roch.jpg;;;;;;2014-06-02;"350";"0"; Oratoire du pilon;Oratoire du pilon;;"Rue du Berger, Auron";Saint-Étienne-de-Tinée;SAINT-ETIENNE-DE-TINEE;Vallée de la Tinée ;;Edifice inscrit MH;;Patrimoine religieux;;;;;;;;;;;;Oratoire;;;;;;;;La tradition rapporte que cet oratoire fut élevé en mémoire d?un berger martyrisé par le comte Jules Achiardi de l?Alp au XVIIe siècle. Son architecture originale retient l?attention puisque la croix est englobée dans un édifice constitué de quatre piliers et couvert d?un toit pyramidal en bardeaux.;;Saint_Etienne_de_Tinéé_Auron_oratoire_du_Pilon.jpg;;;;;;2014-06-02;"476";"0"; Hameau de Villetalle ;;;;Guillaumes;VENCE;Haute vallée du Var ;;;;Organisation habitat;;;;;;;Epoque moderne;;;;;Hameau;---;---;;;;;;"Accessible par une piste carrossable datant de 1973, le hameau de Villetalle, situé à 1050 m d?altitude, exposé sud sud-ouest, est habité de façon permanente par une quinzaine de personnes et connaît un regain d?activité depuis quelques années. On peut y voir l?ancien four communal où l?on portait encore le pain à cuire dans les années 1930. Un vieux pressoir atteste de l?importance de la culture de la vigne autrefois sur ces hauts coteaux ensoleillés. En 1950, l?école y comptait encore une trentaine d?élèves. ";;;;;;;;2017-02-10;"1076";"0"; Église Notre-Dame-des-Grâces;Église Notre-Dame-des-Grâces;;hameau du Bourguet;Saint-Étienne-de-Tinée;SAINT-ETIENNE-DE-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;XIXe siècle;;;"1891";"1924, 1926, 1934";Eglise;;;;;;"En 1864, le gouvernement impérial autorisa Scipion Ferreri, natif du lieu et vicaire d?Aiglun, à construire une église en remplacement d?une chapelle trop petite pour loger les 200 âmes du hameau. Ferreri se fit nommer au Bourguet et entreprit la construction d?un nouveau lieu de culte. Une loterie lui permit de réunir 10 000 francs pour commencer les travaux mais en 1869, lourdement endetté, il se tourna vers l?Etat pour obtenir les 6 000 francs nécessaires à son achèvement. En 1891, l?édifice était enfin terminé et il fut béni en 1894. Un clocher lui fut ajouté entre 1924 et 1926, surélevé ensuite en 1934 pour permettre de mieux entendre les cloches.";;"L?église se trouve aujourd?hui au centre d?un hameau d?une douzaine de maisons.Le visiteur est saisi par l?ambiance du lieu, curieux mélange architectural associant plusieurs styles, néo-gothique, baroque et Second Empire. Les deux travées de l?unique vaisseau sont couvertes d?une voûte en arc brisé surbaissé dans laquelle on a ménagé des pénétrations aveugles. Les deux arcs doubleaux prennent appui sur des pilastres baroques. L?abside du ch?ur est voûtée en ogives rayonnantes tandis que deux petites chapelles latérales sont en cul-de-four. Les vitraux et les décors intérieurs donnent une tonalité oscillant du jaune au rose, créant une atmosphère propice au recueillement. \n\n";;Saint_Etienne_de_Tinee_le_Bourguet_Eglise_Notre_Dame_des_Graces.jpg;;;;;;2014-06-02;"364";"0"; Chapelle Sainte-Marie-Madeleine;Chapelle Sainte-Marie-Madeleine;;rue Droite;Saint-Étienne-de-Tinée;SAINT-ETIENNE-DE-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Patrimoine religieux;;;Baroque;;;;;;;;;Chapelle;;;;;;Restaurée en 1990;"Christiane Lorgues-Lapouge, Saint-Étienne-de-Tinée, Auron : chapelles peintes, guide du visiteurs, Éd. Serre, 1993. Luc Thévenon, L'art religieux de la vallée de la Tinée, Nice Historique, n°266, 1993 ";"A l?extrémité nord du village, son apparence austère cache un petit joyau d?architecture. Les deux travées sont chacune coiffées d?une coupole. Celle du ch?ur a reçu un beau décor, restauré en 1990. Une large corniche complète l?ensemble ainsi qu?un tableau dédié à sainte Marie Madeleine. La tradition veut que la chapelle soit construite avec des matériaux provenant de la restauration de la paroissiale. La messe y est célébrée chaque année le 22 juillet.";;Saint_Etienne_de_Tinée_chapelle_Sainte_Marie_Madeleine.jpg;;;;;;2014-06-02;"375";"0"; Chapelle Saint-Antoine;;;;Coursegoules;COURSEGOULES;Haute vallée du Loup et plans ;;Inventaire général du patrimoine culturel;;Patrimoine religieux;;;;;;XVIIe siècle;Epoque moderne;;;;;Chapelle;;;;;;;;"La chapelle Saint-Antoine est mentionnée pour la première fois dans la visite pastorale de 1715. Construite au XVIIe siècle, elle est voûtée en berceau brisé.";;Coursegoules_Chapelle_Saint_Antoine_Vue_exterieure.jpg;;;;;;2012-12-12;"148";"0"; Mairie et place de l'église;Mairie et place de l'église;;"1, place de l'Église";Saint-Étienne-de-Tinée;SAINT-ETIENNE-DE-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Edifices de la vie publique;;;Aucun style particulier;;;;XIXe siècle;;;;;Mairie;;;;;;;"Clovis Véran, Isola, mon village, de 1860 à nos jours, 1984";"On ne connaît pas la date de construction de la mairie. Le premier bâtiment ne comportait que la galerie voûtée en arêtes et formée de trois arcades, surmontée d?un seul étage. La porte au centre donnait accès, au premier étage, à la salle du conseil, au prétoire de la justice de paix et à une salle d?archives. L?édifice fut si fortement endommagé par le tremblement de terre de 1887 qu?il menaça de s?effondrer et dut être consolidé. \nLa place est le c?ur du village, lieu de toutes les festivités et théâtre, jusqu?à la dernière guerre mondiale, des cérémonies militaires organisées par les chasseurs-alpins, comme la Sidi-Brahim.\n";;Saint_Etienne_de_Tinee_mairie_place.jpg;;;;;;2014-06-02;"354";"0"; "Tour pigeonnier, quartier Auchas";"Tour pigeonnier, quartier Auchas";;Quartier Auchas;Saint-Étienne-de-Tinée;SAINT-ETIENNE-DE-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Architecture agricole;;;;;;;Epoque moderne;;;;;Pigeonnier;;;;;;;"- Mireille Rovery, Notre clocher raconte, souvenirs de St - Etienne Galléan, Histoire de St Etienne-de-Tinée, vieille cité du Comté de Nice, Imp Perotti, Nice, 1977. - Robert Bourdon, St Etienne-de-Tinée, jadis et aujourd?hui, Firmin-Didot, Le Mesnil, 1991. ";"A la périphérie du village, les tours pigeonniers, au nombre de cinq, souvent accolées à une grange bergerie présente unes architecture quasiment identique. Aménagées pour servir de logement, on y trouve des chambres, une salle commune, un escalier. Sous le toit, couvert à l?origine de bardeaux de mélèze, on a aménagé un galetas, un séchoir et, pour la moitié d?entre eux, un pigeonnier comptant plusieurs centaines d?alvéoles. Les extérieurs bénéficient d?éléments polychromes en trompe l??il Les intérieurs sont également décorés. Ces édifices, datées de la fin du XVIIe ou du XVIIIe siècle, appartenaient très certainement à des propriétaires souhaitant se donner un air aristocratique mais avaient également un rôle fonctionnel, comme habitat temporaire et construction défensive.";;Saint_Etienne_de_Tinee_pigeonnier.JPG;;;;;;2014-06-02;"346";"0"; Fontaine Bischoffsheim;Fontaine Bischoffsheim;;Place de l'Église;Saint-Étienne-de-Tinée;SAINT-ETIENNE-DE-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Génie civil;;;;;;;XIXe siècle;;;"1898";;Fontaine;;;;;;;"-Mireille Rovery, Notre clocher raconte, souvenirs de St Etienne-de-Tinée, du XIVe à nos jours, Don Bosco, Nice, 1973. - Etienne Galléan, Histoire de St Etienne-de-Tinée, vieille cité du Comté de Nice, Imp Perotti, Nice, 1977. - Robert Bourdon, St Etienne-de-Tinée, jadis et aujourd?hui, Firmin-Didot, Le Mesnil, 1991. ";"Jusqu?à la fin du XIXe siècle, le village n?était alimenté que par les eaux de la Tinée, polluées par les pâturages en aval. Un canal dérivé de l?Ardon servait à l?irrigation des jardins et au lavage des rues. La municipalité avait envisagée à plusieurs reprises depuis 1881 de collecter les eaux du Ténibre, toujours pures car situées au-dessus des alpages, mais le coût exorbitant l?avait faite renoncer. En 1896 fut lancé un ambitieux projet de captage rendu nécessaire par la présence, en été, de troupes alpines man?uvrant aux alentours. On choisit pour cela une source située en rive gauche de la Tinée qui permit d?alimenter, en 1898, six bornes fontaines. Cependant l?eau restait rare en hiver en raison du gel des conduites et des captages supplémentaires furent réalisés au Claï en 1910 et dans les années 1920.";;Saint_Etienne_de_Tinee_fontaine_Bischoffsheim.jpg;;;;;;2014-06-02;"360";"0"; "Église paroissiale Saint-Etienne protomartyr, le ch?ur ";Église paroissiale;;Place de l'église;Saint-Étienne-de-Tinée;SAINT-ETIENNE-DE-TINEE;Vallée de la Tinée ;;Edifice inscrit MH;;Patrimoine religieux;;;Gothique;;;premier tiers du XVIe siècle;Epoque moderne;;;;;Choeur;---;---;;;;"Luc Thévenon, L'art religieux de la vallée de la Tinée, Nice-Historique, n°266, 1993 Mireille Rovery, Notre clocher raconte, souvenirs de St Etienne-de-Tinée, du XIVe à nos jours, Don Bosco, Nice, 1973. - Etienne Galléan, Histoire de St Etienne-de-Tinée, vieille cité du Comté de Nice, Imp Perotti, Nice, 1977. - Ernest Hildesheimer & Ch.-Alexandre Fighiera, « La vie religieuse et les dévotions d?antan à St Etienne-de-Tinée », in Nice-Historique n° 1 & 2 janvier-juin 1958, pp 24-33. - Robert Bourdon, St Etienne-de-Tinée, jadis et aujourd?hui, Firmin-Didot, Le Mesnil, 1991. ";;"Il a été conservé de l?édifice gothique précédent. De plan carré à chevet plat percé d?une large baie meublée d?un vitrail, il présente une voûte un peu exceptionnelle dans le comté de Nice. Les supports de cette dernière se déploient en étoiles avec nervures, liernes, tiercerons et formerets engagés dans les murs latéraux. En le rapprochant du porche d?Utelle (vers 1510) et de la chapelle Saint-Jean de Bonson, la construction de ce ch?ur pourrait être datée du premier tiers du XVIe siècle. Par ailleurs, des vestiges de l?édifice médiéval peuvent être retrouvés dans l?église du XVIIIe siècle comme les parties basses des piliers de la nef.";;Saint_Etienne_de_Tinee_eglise_paroissiale_choeur.jpg;;;;;**;2016-12-23;"358";"0"; Chapelle Sainte-Anne;;;Villetalle;Guillaumes;VENCE;Haute vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;;;;;Chapelle;---;---;;;;;;"Située sur une terrasse artificielle confortée de murs en pierres sèches, la chapelle est à mi-chemin du hameau et d?une grosse ferme dite Haute-Villetalle, aujourd?hui abandonnée. On y accède par un petit sentier jalonné d?oratoires dédiés à la Vierge. Édifiée au XVIIe siècle, la chapelle est encore régulièrement desservie et a fait l?objet de restaurations depuis 1990. Dédiée à sainte Anne et orientée sud-ouest, la chapelle surplombe la vallée du haut Var et les gorges de Daluis. Elle possède un petit cimetière attenant. La nef à chevet plat est prolongée d?une minuscule sacristie accessible par une porte à gauche de l?autel, à droite est creusée une niche en cul-de-four. La nef est couverte d?une voûte en berceau plein-cintre ornée de faux doubleaux peints en trompe-l??il. Une lucarne percée dans le mur est éclaire le ch?ur. Totalement enduite, la chapelle est badigeonnée d?ocre pour les murs et de bleu pâle constellé de petites volutes au pochoir pour la voûte.";;;;;;;;2017-02-10;"1077";"0"; Villa Rothschild;Médiathèque municipale;;7 avenue Jean de Noailles;Cannes;CANNES CENTRE;Pays de Cannes ;;Edifice classé MH;;Architecture de jardin;;;;;;XIXe siècle (quatrième quart);XIXe siècle;;;"1881";;Jardin d'agrément;;;;BARON Charles (architecte);;;;"En 1881, séduite par Cannes la Baronne Betty de Rothschild, commande à l?architecte Charles Baron une demeure de style néo-classique agrémentée d?un parc de style paysager au pied de la colline de la Croix-des-Gardes. Avec sa large terrasse en rotonde aux colonnes en marbre rose, ses 40 pièces et son jardin d?hiver la villa est un témoin de l?architecture aristocratique de villégiature de la Belle-Époque. Le parc possède des arbres de toutes les essences, méditerranéennes, tropicales et asiatiques dont un remarquable araucaria. Il est ornementé de rocaille, de cascades, d?un colombier en bois, de bassins et d?une serre. La villa est habitée par la famille Rothshild jusqu?à la deuxième guerre mondiale, où la propriété abrite les locaux de la Kommandantur. En 1947, la ville de Cannes prend possession du domaine pour réaliser une médiathèque municipale. ";;Cannes_Villa_Rothschild_jardin.jpg;;;;;*;2014-06-13;"229";"0"; Chapelle Saint-Blaise;Chapelle Saint-Blaise;;;Saint-Sauveur-sur-Tinée;SAINT-SAUVEUR-SUR-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;XVIIIe siècle;Epoque moderne;;;"1785";;Chapelle;;;;;;;"- Sébastien Richard, Les lieux de culte de la vallée de la Tinée au Moyen Âge, thèse de doctorat, 2005. - Luc Thevenon, L?art du Moyen-âge dans les Alpes méridionales, Serre, Nice, 1983. - Luc Thévenon, L?art religieux de la vallée de la Tinée, Nice-Historique, n° 3-4, 1993. - Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000. - Colette et Michel Bourrier-Reynaud, Sur les chemins de la tradition. Chapelles et oratoires au c?ur du haut-pays niçois, Nice, 2008.";"Aujourd?hui chapelle du cimetière, Saint-Blaise pourrait se trouver à l?emplacement de l?ancienne église Saint-Sauveur et en avoir gardé quelques éléments architecturaux. L?essentiel du bâtiment ne remonte qu?à 1785, date qui figure sur la girouette du clocher et se trouve gravée à l?intérieur de l?édifice. Cette date correspond au décret, pris en 1784 par Monseigneur Charles Valperga de Maglione, évêque de Nice, obligeant d?inhumer dans un cimetière. Le clocher présente la particularité d?être triangulaire. Saint-Blaise a servi de chapelle au cimetière attenant depuis 1905.";;Saint_Sauveur_sur_Tinee_Chapelle_Saint_Blaise.jpg;;;;;;2014-06-02;"99";"0"; Eglise Saint-Michel-Archange;Eglise Saint-Michel-Archange;;;Saint-Sauveur-sur-Tinée;SAINT-SAUVEUR-SUR-TINEE;Vallée de la Tinée ;;Edifice inscrit MH;;Patrimoine religieux;;;Gothique;;;XVIe siècle (1er tiers);Epoque moderne;;;"1533";"XVIe siècle ; XVIIe siècle";Eglise paroissiale;;;PLANETA Guillaume (peintre);;;Edifice inscrit Monuments historiques par arrêté du 12 décembre 1939.;"- Sébastien Richard, Les lieux de culte de la vallée de la Tinée au Moyen Âge, thèse de doctorat, 2005. - Luc Thevenon, L?art du Moyen-âge dans les Alpes méridionales, Serre, Nice, 1983. - Luc Thévenon, L?art religieux de la vallée de la Tinée, Nice-Historique, n° 3-4, 1993. - Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000. - Gérard Colletta, Saint-Sauveur-sur-Tinée, des Ectini aux Blavets, Nice, 1983.";"De l?ancienne église (fin XVe ou début XVIe siècle), demeurent la travée de ch?ur et le clocher de style alpin (1533). Ce dernier est percé de baies géminées à colonnette centrale et abrite une statue de saint Paul (1455). À l?intérieur, la troisième travée est de style gothique (XVIe siècle) et les deux premières travées furent reconstruites ou ajoutées (1652). Le retable du maître-autel de Guillaume Planeta (1583) et la toile, le « Mariage mystique de Ste Catherine », sont deux ?uvres remarquables.";;Saint_Sauveur_sur_Tinee_Eglise_Saint_Michel_Archange_Vue_exterieure.jpg;;;;;**;2014-06-03;"150";"0"; Chapelle Sainte-Anne;Chapelle Sainte-Anne;;Hameau du Blaquet;Utelle;LANTOSQUE;Vallée de la Vésubie ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;fin XVIIIe siècle;Epoque moderne;;;;"1987";Chapelle;;;;;;;;"La chapelle Saint-Anne est un charmant édifice joliment environné d?oliviers. D?agréables proportions, elle offre à la vue le contraste d?un petit clocher crépi et d?un corps de bâtiment laissé en pierres apparentes. Le quartier du Blaquet, étant assez éloigné du Figaret, justifiait un lieu de culte d?appoint. La chapelle a donc été fondée en 1760-61, à la suite d?une requête des gens du hameau auprès de l?autorité de tutelle à Nice. Avant sa restauration en 1987-88, l?édifice était en piteux état. Le choix de la titulature est à mettre en rapport avec la proximité du sanctuaire de Sainte-Anne-du-Mounar dans la forêt du Tournairet sur la commune de Clans, important lieu de pèlerinage pour les communes environnant ce sommet.";;Utelle_le_Blaquet_chapelle_Sainte_Anne.jpg;;;;;;2014-06-03;"403";"0"; Camp du Tournairet;Camp du Tournairet;;Granges de la Brasque;Utelle;LANTOSQUE;Vallée de la Vésubie ;;;;Architecture militaire;;;;;;;XIXe siècle;XXe siècle;;1889-1931;;Camp;;;;;;;;"A partir de 1885, le massif du Mont Tournairet prit une importance stratégique. Une position défensive y fut aménagée et diverses constructions y furent dressées, de 1889 à 1931. Des casernements destinés à servir de lieu de cantonnement d?été pour l?armée furent construits au quartier des Granges de la Brasque comprenant deux grands bâtiments en pierre de taille et des baraques en bois. Un ouvrage défensif original est visible à l?entrée du camp, flanqué sur deux angles opposés en diagonale de deux échauguettes en béton. L?ensemble du camp fut occupé en été dans les années 1930 comme le montre, à l?entrée du camp, les stèles d?insignes d?unités militaires gravées sur des rochers par les soldats.";;Utelle_granges_de_la_Brasque_camp_Tounairet.jpg;;;;;;2014-06-03;"431";"0"; Chapelle Saint-Antoine;;;;Villars-sur-Var;VENCE;Moyenne vallée du var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;;;;;Chapelle;---;---;;;;;"Colette et Michel Bourrier-Reynaud, Sur les chemins de la tradition, chapelles et oratoires au c?ur du haut pays niçois », Éditions Serre, Nice, 2008.";"Située à l?ouest du village, la construction de la chapelle semble dater de la première moitié du XVIIIe siècle. Autrefois hors les murs, il s?agissait probablement d?une chapelle barrière protégeant les villageois des épidémies. L?édifice est privé depuis le XIXe siècle. De dimensions très modestes, la chapelle est plus large que longue. Sa seule originalité consiste en une grande ouverture au-dessus de la porte, fermée par des barreaux disposés en éventail. Elle donne sur une place et fait face à une ancienne porte donnant accès au village et au quartier du ghetto juif. ";;;;;;;;2015-12-11;"856";"1"; Oratoire du chemin du Louch;Oratoire du chemin du Louch;;Chemin du Louch;Isola;SAINT-ETIENNE-DE-TINEE;Vallée de la Tinée ;;Sans protection;;Patrimoine religieux;;;Aucun style particulier;;;;Epoque moderne;;;années 1930;;Oratoire;;;;;;;;"Face au village, sur la rive droite, au bas du chemin conduisant à la cascade du Louch, point de vue exceptionnel, et vertigineux, sur le village, un bel oratoire en pierres et lauzes est dédié à la mémoire de deux soldats, morts accidentellement en 1932. Soigneusement entretenus, les nombreux oratoires jalonnant le territoire communal d?Isola constituent un patrimoine exceptionnel. Ils sont dédiés à des saints (sainte Anne, saint Antoine, saint Jean, saint Jean-Baptiste, saint Joseph et sainte Marie-Madeleine) mais aussi à Notre-Dame de Laghet, Notre-Dame de Lourdes et aux Âmes du Purgatoire. En mettant un quartier champêtre sous la garde d?un saint, ils témoignent de la foi religieuse de nos ancêtres.\n";;Isola_oratoire_chemin_du_Louch.jpg;;;;;;2014-06-05;"310";"0"; Moulin à Farine;Moulin à Farine;;rue de la Liberté;Isola;SAINT-ETIENNE-DE-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Architecture industrielle;;;Aucun style particulier;;;;Epoque moderne;;;;"1937";Moulin à farine;;;;;;;;"En 1645, les fours et moulins à farine communaux d?Isola furent cédés à Honoré Thaone en échange d?une dette. En 1857, cette dernière parvint à racheter le four à pain, les deux moulins à farine d?Isola et les droits de banalité qui contraignaient les habitants à utiliser ces équipements contre paiement d?une redevance à leurs propriétaires. En 1881, le moulin du « Pertus » vendu,la commune ne conserva que le moulin dit « à côté de la chapelle » qui fit l?objet de plusieurs rénovations portant sur les parties mobiles : les meules, le blutoir et ses soies, le rodet (turbine horizontale actionnant le mécanisme). A noter qu?à côté de l?ancienne église Saint-Pierre se trouvait un important ensemble industriel comprenant des forges, un foulon, une scierie.";;Isola_Moulin_a_Farine.jpg;;;;;;2014-06-05;"322";"0"; Château Grimaldi;;;Place du Château;Cagnes-sur-Mer;CAGNES-SUR-MER CENTRE;Pays de Vence ;;Edifice classé MH;;Architecture militaire;Architecture domestique;Etablissements culturels et de loisirs;Baroque;;;;Moyen-âge;Epoque moderne;;;;Château fort;Palais;Musée;;;;;"- Froussard (Dominique) et Barbier (Georges), Baroque niçois et monégasque, éditions Picard, Nice 1988. - Beauchamps (Philippe de), Châteaux, villages et ouvrages défensifs des Alpes Maritimes, Édisud, Aix-en-Provence, 1991 ";"Depuis le Moyen âge l?imposante silhouette du château Grimaldi domine depuis sa butte la cité de Cagnes-sur-Mer. Sur l?emplacement d?un édifice plus ancien, la forteresse fut édifiée au début du XIVe siècle par Rainier Grimaldi, vassal du comte de Provence. Au XVIe siècle l?édifice fut endommagé lors des guerres entre François 1er et Charles Quint. Vers 1625, Jean-Henri Grimaldi remodèle les structures intérieures du château-fort pour en faire un palais baroque. Laissé à l?abandon après la Révolution le bâtiment fut racheté au XIXe siècle, restauré et doté d?une tour supérieure par un particulier avant de devenir la propriété de la municipalité en 1937. Transformé en musée en 1946, il est classé au titre des monuments historiques depuis 1948. À l?extérieur l?édifice revêt l?aspect austère d?un château-donjon médiéval avec d?épaisses murailles agrémentées de créneaux et de mâchicoulis. L?entrée donnant au sud se fait par un escalier monumental à double volée donnant accès à une élégante cours intérieure de forme triangulaire agrémentées de loggias à colonnes doriques, de balustres et de gypseries s?étageant sur 3 niveaux. Le plafond de la salle des audiences possède une superbe fresque représentant la chute de Phaéton attribuée au peintre génois Giulio Benso. Le château accueille dans ses salles un musée de l?olivier, un musée d?art moderne méditerranéen, les portraits de la chanteuse de cabaret Suzy Solidor réalisés par les grands maitres de l?art moderne ainsi que de nombreuses manifestations culturelles. ";;;;;;;***;2014-12-16;"769";"0"; Chapelle Saint-Roch et Saint-Sébastien;;;lieu-dit les Ecuries;Bézaudun-les-Alpes;COURSEGOULES;Haute vallée du Loup et plans ;;Inventaire général du patrimoine culturel;;Patrimoine religieux;;;;;;XVe siècle et XVIIe siècle;Moyen-âge;Epoque moderne;;;;Chapelle;;;;;;;;"La chapelle double Saint-Roch et Saint-Sébastien est un bâtiment de plan carré situé près du village à une croisée de chemins. Les deux chapelles, couvertes chacune d'une voûte en plein cintre, sont superposées. D'après leur architecture, la chapelle inférieure, dédiée à saint Sébastien, pourrait dater du XVe siècle tandis que la chapelle supérieure semble plutôt dater du XVIIe siècle.";;Bezaudin_les_Alpes_Chapelles_Saint_Roch_Saint_Sebastien_Vue_exterieure.jpg;;;;;;2012-12-05;"149";"0"; Winter Palace (ancien hôtel);Winter Palace;;82 Boulevard de Cimiez;Nice;NICE 6;Bassin des Paillons ;;;;"Villégiature, tourisme et commerce ";;;Néo-classique;;;XXe siècle (premier quart);XXe siècle;;;"1905";;Hôtel de voyageurs;;;DALMAS Charles (architecte);;;;;"Situé sur le boulevard de Cimiez, le Winter Palace, à l?origine établissement hôtelier, a été construit en 1905 par l?architecte Charles Dalmas. De style néo-classique, le bâtiment se caractérise par une imposante façade blanche dont les ornements sont du sculpteur Falzetti. L?entrée monumentale donne sur un important jardin d?hiver avec des cheminées de marbre rouge qui ont été conservées. L?hôtel est désormais transformé en immeuble résidentiel.";;Nice_Hotel_Winter_Palace.jpg;;;;;;2014-09-23;"276";"0"; Chapelle Sainte-Brigitte;;;;Villars-sur-Var;VENCE;Moyenne vallée du var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;;;;;Chapelle;---;---;;;;"Colette et Michel Bourrier-Reynaud, Sur les chemins de la tradition, chapelles et oratoires au c?ur du haut pays niçois », Éditions Serre, Nice, 2008.";;"Cette charmante petite chapelle, mentionnée au début du XVIe siècle dans un acte notarié, est située sur le site de l?ancien château de l?Espéron et est sans doute construite avec les pierres provenant de ce dernier. Elle était dotée de fresques, aujourd?hui disparues. La sainte titulaire de la chapelle semble être sainte Brigitte de Suède dont le culte est assez répandu en Provence. Épouse d?un noble suédois et cousine de la reine Jeanne, elle aurait traversé la Provence lors d?un pèlerinage à Saint-Jacques-de-Compostelle. Devenue veuve, elle se consacra à la vie monastique et fonda un nouvel ordre religieux. Elle protège les pèlerins et les voyageurs et est invoquée contre certaines maladies dites de langueur.";;;;;;;;2015-12-11;"857";"0"; Observatoire de Nice;Observatoire de Nice;;"boulevard de l'Observatoire, route D2564 dite Grande Corniche";Nice;NICE 12;Bassin des Paillons ;;Edifice classé MH;;Edifices de la vie publique;;;Néo-classique;;;;XIXe siècle;;;"1887";;Observatoire;;;GARNIER Charles (architecte);EIFFEL Gustave (architecte);BISCHOFFSHEIM Raphaël (commanditaire);"classement par arrêté du 24 octobre 1994 ";"Isnard M. et R. ""L'observatoire de Nice"" Clorennec A., 1881-1981 : cent ans d?astronomie à l?observatoire de Nice. À la découverte de l?observatoire astronomique du mont Gros. Projet muséal de l?Observatoire de la Côte d?Azur, Nice, 1992. L?Observatoire de Nice, Nice, 1878. Le Monde du 30 mars 2001, ?Brett Gladman chasseur céleste?, Pierre Barthélémy. Michel Fulconis : Raphaël Louis Bischoffsheim, le mécène, l'homme qui a offert à la France le plus grand observatoire du monde"". 2003. ";"A la fin du XIXème siècle, Raphaël Bischoffsheim, banquier et passionné d?astronomie, confie à Charles Garnier la construction d?une cité astronomique sur le Mont Gros. Celle-ci comprend trois coupoles, des logements et tous les éléments nécessaires pour l?étude des étoiles. La coupole du grand équatorial possède un porche aux colonnes ioniques surmonté d?une sculpture de bronze se détachant sur la pierre blanche de La Turbie, figure allégorique procurant l?impression de pénétrer dans quelque sanctuaire. À l'intérieur du dôme, lambrissé d?éléments de bois à nervures concentriques, trône la grande lunette. En 1885, c?était la coupole mobile la plus importante au monde, pivotant sur elle-même grâce au flotteur annulaire inventé par Eiffel.";;Nice_Observatoire_Grand_Equatorial.jpg;http://Curiace/sigb/Patrimoine/EDIFICES/Video/observatoire.exe;;;;;2014-06-05;"440";"0";"http://www.savoirs-alpesmaritimes.fr/var/storage/images/visites-virtuelles/observatoire " Église paroissiale Notre-Dame et Saint-Antonin-d'Apamée;;;Place Raynardi de Bélvedère;Levens;LEVENS;Bassée vallée du Var ;;Edifice inscrit MH;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;XIXe siècle;;XVIe-XXe siècle;;Eglise paroissiale;---;---;;;; inscription au titre des monuments historiques par arrêté du 22 décembre 1941 ;"Pierre-Robert Garino, Levens. Crounica dei Levensan, Ed. Serre, Nice, 1995";"L?existence de l?église Saint-Antonin est attestée avant la fin du XIIIe siècle. L?édifice actuel peut être situé entre la seconde moitié du XVe siècle et la première moitié du XVIe siècle. La façade actuelle ne date que de 1904 suite au tremblement de terre de 1887. On décida d?exhausser le clocher et de refaire la façade en pierre calcaire de La Turbie, dans un style pseudo-roman. L?intérieur de l?église actuelle est caractéristique du gothique tardif de nos régions. Elle présente un plan basilical de trois nefs séparées de colonnes cylindriques à chapiteaux et bases sculptées. En 1674, la nef centrale et le ch?ur furent couverts d?une voûte en berceau plein cintre à pénétrations ouvrant sur des baies hautes. Les collatéraux ont reçu des voûtes d?arêtes. Les autels et leurs retables de stucs et gypseries enserrant des toiles plus anciennes semblent du début du XIXe siècle et conservent un style baroque teinté de néo-classicisme comme le retable monumental du chevet dédiée au titulaire de l?église, saint Antonin d?Apamée.";;;;;;;;2014-10-01;"526";"0"; Eglise Saint-Sauveur;Eglise Saint-Sauveur;;;Saorge;BREIL-SUR-ROYA;Bassin de la Roya et de la Bevera ;;Edifice classé MH;;Patrimoine religieux;;;Gothique;;;XVe siècle;Moyen-âge;;;;;Eglise paroissiale;;;;;;Edifice classé Monuments historiques par arrêté du 25 novembre 1981.;"René Valentin, « Les monuments religieux de Saorge », in Mémoires Institut de Préhistoire & Archéologie des A.-M., tome III, année 1953, pp 83 à 114. Joseph Cabagno, « Visite archéologique, historique et religieuse de Saorge, village monumental », in Mémoires Institut Préhistoire & Archéologie des A.-M., tome XV ? année 1971-72, pp 31 à 38. François Gaziello, « La dévotion à St Claude martyr, premier patron de Saorge », in Nice-Historique n° 2 avril-septembre 1959, pp 86 à 90. François Gaziello, « Le culte de la Ste Vierge à Saorge », in Nice-Historique n° 2 avril-juin 1967, pp 43 à 53. François Gaziello, Histoire de Saorge, Imprimerie Perotti, Nice, 1977. François Gaziello, Note manuscrite sur Saorge, bibliothèque du Palais Lascaris, musée municipal, Nice. ";"L'église de Saint-Sauveur entourée de hautes maisons se trouve sur une vaste place où convergent les ruelles du village. Détruite en 1465, l?église fut reconstruite peu après. De plan basilical, l?espace est divisé par deux colonnades en une nef de quatre travées flanquée de bas-côtés et terminée par une courte travée précédant une abside pentagonale. Restauré en 1718 elle conserve des caractères romans et gothiques. La communauté n?ayant pas les moyens de construire un bâtiment nouveau a remis son église au goût du jour en parant les autels latéraux de motifs baroques. Les retables présentent des motifs en stucs polychromes et dorés qui confèrent à l?église un air d?allégresse. De nombreux angelots ornent les frontons, multipliant les postures et par-là même la sensation de vie. L?église conserve un nombre important de peintures des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles dont celle de la « Mort de St Joseph », celle des « Trois Archanges » et celle du « Trône de Grâce ».";;Saorge_Eglise_Saint_Sauveur_Vue_exterieure.jpg;;;;;;2014-06-13;"190";"0"; Chapelle Sainte-Croix et du Gonfalon;Capèla Blanca;;Place de la République;Levens;LEVENS;Bassée vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;;;"1775";;Chapelle;;;;;;;;"En 1775, les Pénitents blancs firent construire cette chapelle de l?art baroque finissant, en remplacement d?un édifice en mauvais état situé de l?autre côté de la place. La nef unique est une ellipse couverte d?une voûte en calotte de même forme. Les extrémités de son axe majeur sont occupées par le portail d?accès et le ch?ur. Celui-ci est approfondi d?une abside semi-circulaire couverte d?un cul-de-four. Le chevet en est entièrement occupé par un monumental retable de stucs qui mêle les intonations du rococo à celles du néo-classicisme. Cette évolution typique de la fin du XVIIIe siècle se retrouve dans la composition de la façade. Mouvementée par le gonflement de sa partie centrale, elle adopte l?ordre colossal pour ses supports. La chapelle a été restaurée en 2004-2005. Son mobilier est constitué de deux toiles et une sculpture : l?Assomption de Coriolan Malagavazzo, réalisée en 1587 et l?Annonciation, anonyme, vers 1730-1750, qui est le tableau d?autel de l?ancienne chapelle et l?Assomption, groupe sculpté en bois polychrome. ";;;;;;;;2014-07-15;"524";"0"; Chapelle Saint-Claude;;;;Villars-sur-Var;VENCE;Moyenne vallée du var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;XVIe siècle;Epoque moderne;;;;;Chapelle;---;---;;;;;"Colette et Michel Bourrier-Reynaud, Sur les chemins de la tradition, chapelles et oratoires au c?ur du haut pays niçois », Éditions Serre, Nice, 2008.";"En suivant un sentier qui se faufile entre les planches cultivées ou en friche, on aboutit à la petite chapelle qui domine un ravin vertigineux plongeant vers la vallée du Var. Sa façade, percée d?un oculus crucifère, est ajourée de deux petites fenêtres de part et d?autre de la porte. Édifiée après la peste de 1498, pour un certain Claude Remusati, elle est dédiée à saint Claude, archevêque de Besançon. Elle possédait depuis 1689 un retable qui est aujourd?hui conservé dans l?église paroissiale. Elle a été restaurée en 1756. ";;;;;;;;2015-12-11;"858";"0"; Chapelle Saint-Roch;;;;Villars-sur-Var;VENCE;Moyenne vallée du var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;;;;;Chapelle;---;---;;;;;"Colette et Michel Bourrier-Reynaud, Sur les chemins de la tradition, chapelles et oratoires au c?ur du haut pays niçois », Éditions Serre, Nice, 2008.";"Au milieu des vignes, et sur l?ancien chemin d?accès au village depuis le Var, la chapelle, remise à neuf il y a quelques années, est dédiée au saint protecteur de la peste qui supplanta quelque peu saint Sébastien à la fin du Moyen Âge dans notre région. L?édifice pourrait être contemporain de l?essor du culte de saint Roch au XVe siècle. ";;;;;;;;2015-12-11;"859";"0"; Mairie;Mairie;;;Saint-Martin-Vésubie;SAINT-MARTIN-VESUBIE;Vallée de la Vésubie ;;;;Edifices de la vie publique;;;;;;XIXe siècle;XIXe siècle;;;"1866";;Mairie;;;;;;;"- Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000. - Plures, Saint-Martin-Vésubie, histoire et patrimoine, collection Les Carnets de l?Amont n° 3, AMONT, St Martin-Vésubie, 2009. - Jean-Claude Poteur, Éléments d?étude des communes de Saint-Martin-Vésubie et Venanson, Recherches régionales, n°4, 1991 - http://amontcev.free.fr ";"La mairie est la pièce maîtresse de l?extension urbaine réalisée après 1860. Le projet, lancé en 1862 par le comte Hilarion Cagnoli, maire de Saint-Martin entre 1860 et 1870, prévoyait la construction d?un bâtiment comprenant un rez-de-chaussée et deux étages afin d?accueillir l?hôtel de ville, l?école communale et les logements des instituteurs. Le style s?apparente à celui utilisé pour les façades de la place Masséna à Nice, avec un portique et des arcades en pierre de taille.";;Saint_Martin_Vesubie_Mairie.jpg;;;;;*;2014-06-02;"96";"0"; "Tournefort, le village";"Tournefort, le village";;;Tournefort;VILLARS-SUR-VAR;Moyenne vallée du var ;;;;Organisation habitat;;;;;;XXe siècle (début);XXe siècle;;;;;Village;;;;;;;"- Gérard Coletta, La vallée de la Tinée, guide touristique. - Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000. - Michel et Marie-Louise Gourdon, Mémoires d?en haut, 2000.";"Un habitat fortifié dénommé Tournefort est mentionné durant la première moitié du XIIIe siècle. Il occupait le sommet qui domine le site de l'ancien village, près de la chapelle Saint-Antoine, au quartier du Castel. Après le tremblement de terre de 1887, le village a été abandonné au début du XXe siècle pour une nouvelle agglomération située plus bas, sur le site de la Colle. L?ancien village offre au promeneur le spectacle unique de l?église et de la chapelle Saint-Antoine-de-Padoue se détachant sur un panorama exceptionnel.";;Tournefort_Village.jpg;;;;;;2014-06-03;"98";"0"; Porte Sainte-Anne;Porte Sainte-Anne;;;Saint-Martin-Vésubie;SAINT-MARTIN-VESUBIE;Vallée de la Vésubie ;;;;Architecture militaire;;;;;;XVe siècle (fin);Moyen-âge;;;;;Porte de ville;;;;;;;"- Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000. - Plures, Saint-Martin-Vésubie, histoire et patrimoine, collection Les Carnets de l?Amont n° 3, AMONT, St Martin-Vésubie, 2009. - Jean-Claude Poteur, Éléments d?étude des communes de Saint-Martin-Vésubie et Venanson, Recherches régionales, n°4, 1991 - http://amontcev.free.fr ";"La porte Sainte-Anne est installée à la base d?une tour de flanquement. Elle fait partie de l?enceinte construite à la fin du XIVe siècle qui comprenait trois grandes portes et une petite, le « pourtalet ». Le rempart était muni de meurtrières (plusieurs sont conservées), d?un chemin de ronde en partie sur hourdage et d?un crénelage.";;Saint_Martin_Vesubie_Porte_Saint_Anne.JPG;;;;;;2014-06-02;"103";"0"; Place Millo;Place Millo;;;Saint-Sauveur-sur-Tinée;SAINT-SAUVEUR-SUR-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Organisation habitat;;;;;;XVe siècle (fin) - XVIe siècle (fin);Epoque moderne;;;;;Place;;;;;;;"- Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000. - Gérard Colletta, Saint-Sauveur-sur-Tinée, des Ectini aux Blavets, Nice, 1983.";"Les façades de la place Millo (ancienne place de l?Eglise) et de la rue Blanqui conservent de nombreux témoins de la construction de cette partie du village, de la fin du XVe à la fin du XVIe siècle. On y trouve en effet plusieurs linteaux, enseignes d?artisans et devantures de magasins datant de cette époque.";;Saint_Sauveur_sur_Tinee_Place_Millo.JPG;;;;;**;2014-06-02;"100";"0"; chapelle dite Saint-Joseph;;;Hameau de Vascognes;Aiglun;SAINT-AUBAN;Vallée de l'estéron ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;XVIe siècle;Epoque moderne;;;;;Chapelle;---;---;;;;;"- Luc Thevenon, « Eglises romanes de la vallée de l?Estéron», in L?Estéron, terre frontière, Nice-Historique, n°4 octobre-décembre 2008, p 334. - Marie-Hélène Froeschlé-Chopard & Guy Feynerol, Images de montagne, églises et chapelles du canton de St Auban, Serre, Nice, 2008, pp 24-25. ";"Située à l?écart du hameau de Vascognes et perchée à 512 m d?altitude, sur le flanc occidental du Mont Bouquet sur un éperon étroit, cette petite chapelle domine le confluent de l?Estéron avec le vallon Saint-Joseph très encaissé. Les murs aujourd'hui enduit présentaient un petit appareil, tandis que l?abside sous cul-de-four semble contemporaine de la nef. La toile du chevet (XVIIe ou XIXe siècle) restaurée représente la Visitation, ce qui induit une titulature à Notre-Dame, ou Sainte Marie de la Visitation. ";;pas_image.jpg;;;;;;2014-12-29;"39";"1"; Chapelle Saint-Roch;Chapelle Saint-Roch;;;Saint-Sauveur-sur-Tinée;SAINT-SAUVEUR-SUR-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;XVIe siècle ou XVIIe siècle;Epoque moderne;;;;;Chapelle;;;;;;;"- Sébastien Richard, Les lieux de culte de la vallée de la Tinée au Moyen Âge, thèse de doctorat, 2005. - Luc Thevenon, L?art du Moyen-âge dans les Alpes méridionales, Serre, Nice, 1983. - Luc Thévenon, L?art religieux de la vallée de la Tinée, Nice-Historique, n° 3-4, 1993. - Gérard Colletta, Saint-Sauveur-sur-Tinée, des Ectini aux Blavets, Nice, 1983. - Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000. - Colette et Michel Bourrier-Reynaud, Sur les chemins de la tradition. Chapelles et oratoires au c?ur du haut-pays niçois, Nice, 2008. ";"Située au sud-est du village, à l?écart, sur le chemin de Marie, la chapelle Saint-Roch fut construite au XVIe ou dans la première moitié du XVIIe siècle. Elle mesure 15 m de long et dispose d?un auvent reposant sur deux gros piliers. L?étude du bâtiment montre qu?il a été construit en deux temps. Le premier édifice, une chapelle-porche, a été fermé et agrandi d?un auvent. La chapelle Saint-Roch continue à accueillir chaque année la procession du saint, pour qui les habitants gardent une grande dévotion.";;Saint_Sauveur_sur_Tinee_Chapelle_Saint_Roch.jpg;;;;;**;2014-06-02;"101";"0"; Eglise Saint-Laurent;Eglise Saint-Laurent;;;Roure;SAINT-SAUVEUR-SUR-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Patrimoine religieux;;;Baroque;;;XVIIe siècle (fin) - XVIIIe siècle;Epoque moderne;;;;;Eglise paroissiale;;;;;;;"- Sébastien Richard, Les lieux de culte de la vallée de la Tinée au Moyen Âge, thèse de doctorat, 2005. - Luc Thevenon, L?art du Moyen-âge dans les Alpes méridionales, Serre, Nice, 1983. - Luc Thévenon, L?art religieux de la vallée de la Tinée, Nice-Historique, n° 3-4, 1993. - Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000. - Simone Clapier-Valladon, Des siècles et des jours, Le passé retrouvé d?un village des Alpes-Maritimes, 1987. - Christiane Lorgues-Lapouge et René Lorgues, Comté de Nice baroque, 2004.";"L?église a été reconstruite à la fin du XVIIe siècle en utilisant les restes d?une première église médiévale et en inversant son orientation. Constituée d?une nef à un vaisseau scandé par trois travées, l?église est représentative du goût baroque de la fin du XVIIe et du XVIIIe siècle. À l?intérieur, elle abrite plusieurs polyptyques : celui de saint Laurent, celui de l?Assomption et celui de Marie. Les boiseries Renaissance sont remarquables. La chaire de prêche est en noyer (XVIIe siècle).";;Roure_Eglise_Saint_Laurent_Vue_exterieure.jpg;;;;;***;2014-06-02;"124";"0"; Ruines de l'ancien village;Ruines de l'ancien village;;;Tournefort;VILLARS-SUR-VAR;Moyenne vallée du var ;;;;Patrimoine archéologique;;;;;;;Moyen-âge;;;;;Ruines;;;;;;;"- Gérard Coletta, La vallée de la Tinée, guide touristique. - Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000.";"Un habitat fortifié dénommé Tournefort est mentionné durant la première moitié du XIIIe siècle. Il occupait le sommet qui domine le site de l'ancien village, près de la chapelle Saint-Antoine, au quartier du Castel. Après le tremblement de terre de 1887, le village a été abandonné au début du XXe siècle pour une nouvelle agglomération située plus bas, sur le site de la Colle. L?ancien village offre au promeneur le spectacle unique de l?église et de la chapelle Saint-Antoine-de-Padoue se détachant sur un panorama exceptionnel.";;Tournefort_Ruines_de_l_ancien_village.jpg;;;;;***;2014-06-03;"130";"0"; "Saint-Sauveur-sur-Tinée, le village";"Saint-Sauveur-sur-Tinée, le village";;;Saint-Sauveur-sur-Tinée;SAINT-SAUVEUR-SUR-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Organisation habitat;;;;;;;;;;;;Village;;;;;;;"- Gérard Colletta, Saint-Sauveur-sur-Tinée, des Ectini aux Blavets, Nice, 1983. - Gérard Coletta, La vallée de la Tinée, guide touristique. - Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000. -";"Le village occupe un site en fond de vallée, au bord de la Tinée et au carrefour de chemins descendant du Val-de-Blore et de Beuil. Saint-Sauveur se développa d?abord à proximité d?un prieuré, en exploitant des moulins, et ensuite, probablement, au pied de l?ancien château, site du village actuel. Un imposant hôtel de ville fut édifié sur la place de la poste. Au XXe siècle, Saint-Sauveur se développa sur la rive droite de la Tinée.";;Saint_Sauveur_sur_Tinee_Village.jpg;;;;;;2014-06-02;"147";"0"; Parc Le Lac du Broc;;;;Le Broc;CARROS;Bassée vallée du Var ;;Parc départemental;;Paysages et milieux naturels;;;;;;;;;;;;Parc naturel;---;---;;;;;www.cg06.fr/fr/decouvrir-les-am/decouverte-des-milieux-naturels/les-parcs-naturels-departementaux;"Dès la fin du XIXème siècle, les rives du fleuve Var sont aménagées pour faire face aux crues régulières. Au milieu des années 1950, l?extraction des granulats prend son essor. Le lac est issu de l?exploitation de cette ballastière de 25 hectares. Les gelées hivernales rendent cette zone alluvionnaire relativement hostile pour la végétation. On y trouve des zones herbeuses où immortelles, roquettes et autres herbes, tapissent les galets. Quelques buissons de genêt d?Espagne se mêlent aux peupliers qui bordent le lac. Le parc est un havre de paix pour de nombreuses espèces d?oiseaux migrateurs et sédentaires comme la mouette mélanocéphale, la sterne, le balbuzard pêcheur et le grand cormoran. Le lac abrite l?ablette, le gardon, la perche commune et la carpe miroir mais aussi la couleuvre vipérine qui est une excellente nageuse. Au printemps, on peut entendre la rainette méridionale et la grenouille rieuse. En été, le lézard ocellé, espèce protégée en voie de disparition, s?offre régulièrement des bains de soleil.";;Le_Broc_Parc_du_Lac.jpg;;;;;*;2014-12-10;"195";"0"; Station de sports d'hiver;Station de sports d'hiver d'Auron;;Auron;Saint-Étienne-de-Tinée;SAINT-ETIENNE-DE-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Patrimoine sportif;;;;;;XXe siècle (premier tiers);XXe siècle;;;1930 (années);;Station de sports d'hiver;;;;;;;"Jean-Pierre Lombard, L?histoire du ski dans les Alpes-Maritimes de 1909 à 1939, Editions Gilletta, Nice, 1985. J. Tonnelier., « Le Conseil général et la création de nouvelles stations de sports d?hiver dans les Alpes-Maritimes », in Recherches Alpes-Maritimes et contrées limitrophes régionales, 2002.p. 99-115 Raymond Balseinte, « Les stations de sports d?hiver en France », Revue de géographie alpine, n°46, 1958. Archives départementales des Alpes-Maritimes Archives administratives avant 1940 : 02 O 136 02 O 745 ";"Située au fond de la vallée de la Tinée, elle se développe dans le courant des années 1930 avec l?installation de trois téléphériques. Parallèlement aux aménagements sportifs, la station connaît un essor de l?hôtellerie et de la construction immobilière afin d?accueillir les skieurs venus du littoral. Après la Libération la station n?a de cesse de se développer et d?ouvrir de nouvelles pistes, notamment grâce aux nouvelles possibilités offertes par les « canons à neige ».";;Saint_Etienne_de_Tinee_Auron_Station_de_Ski.jpg;;;;;;2014-06-02;"200";"0"; Parc Sacha Guitry;;;Bord de mer;Cap-d'Ail;VILLEFRANCHE SUR MER;Riviera entre nice et menton ;;;;Architecture de jardin;;;;;;XXe siècle;XXe siècle;;;;;Parc;;;;;;;;"Le parc Sacha Guitry, offre aux promeneurs une végétation typiquement méditerranéenne aux flancs de la commune de Cap d?Ail et s?ouvrant vers la mer. C?est un espace de sérénité où se mélangent de nombreuses essences d'arbres et de fleurs. Vous y trouverez différentes variétés de succulentes et de cactées dont l?agave, aux feuilles vert-bleuâtre, ou vertes striées de jaune ou le caroubier, dont les graines servaient au joaillier primitif pour peser l?or. Le Parc tire son nom de la villa «les Funambules » achetée en 1911 par Sacha Guitry (1885-1957), comédien, dramaturge et cinéaste";;Cap_d_Ail_Parc_Sacha_Guitry.jpg;;;;;*;2014-05-26;"214";"0"; Chapelle Sainte-Eurosie;Chapelle Sainte-Eurosie;;Quartier des Sclarivons;Isola;SAINT-ETIENNE-DE-TINEE;Vallée de la Tinée ;;Sans protection;;Patrimoine religieux;;;Aucun style particulier;;;;Epoque moderne;;;;;Chapelle;;;;;;;;"La chapelle, récemment restaurée, est située en rive droite de la Tinée, à 1 700 m d?altitude, sur les contreforts du Mont Mounier, au quartier de Sclarivons. On y accède par un sentier à 2 km en amont sur la route de Saint-Etienne. Le cadastre ancien montre que les environs de la chapelle étaient voués principalement à l?élevage : des prés, des pâtures et des granges. Celles présentes à proximité sont datées (XVIIe et XIXe siècle) et conservent parfois leur couverture de bardeaux ou de lauzes. La chapelle avait un rôle de protection pour les agriculteurs. De fait, le culte de sainte Eurosie fut introduit par les soldats espagnols lors de leur venue dans la région au XVIIIe siècle. La sainte était implorée contre la grêle, la tempête et pour la pluie, comme en Aragon et dans le Milanais.";;Isola_Chapelle_Sainte_Eurosie.JPG;;;;;;2014-06-05;"294";"0"; Église Saint-Martin;Église Saint-Martin;;;Saint-Martin-d'Entraunes;GUILLAUMES;Haute vallée du Var ;;Edifice inscrit MH;;Patrimoine religieux;;;Roman;;;XIIIe siècle (fin);Moyen-âge;;;;XVe siècle (deuxième tiers);Eglise paroissiale;---;---;;;;Inscription Monuments historique par arrêté du 15 mai 1926.;"Luc Thevenon, Jean-Claude Poteur, Inventaire des édifices religieux du canton de Guillaumes, Documents du Conseil Général des Alpes-Maritimes, Nice, juillet 2001. Luc Thevenon, ?L?art religieux de la haute vallée du Var et du canton de Guillaumes?, in Nice-Historique n° 2 /3, avril-septembre 2002, p. 138. Luc F. Thevenon, L?art du Moyen Âge dans les Alpes méridionales, Éditions Serre, Nice 1983. Christiane Lorgues-Lapouge, Trésors des vallées niçoises, Éditions Serre, Nice, 1990. Paul Canestrier, Curiosités historiques et artistiques du Haut-Var, in Nice Historique, 1954 ";"L?église paroissiale de Saint-Martin-d'Entraunes est située à la sortie de l'agglomération. Un cimetière lui est accolé, alors que le clocher roman, une tour de plan carré, se dresse à une quinzaine de mètres, au sud-est. L?église de style roman provençal est mentionnée pour la première fois en 1153. L'ensemble de l'édifice est construit en moyen appareil de pierres. Deux portes donnent accès à l?église, percées dans le mur sud. Le beau portail d?influence gothique, ajouté à l?édifice sans doute vers le XVe siècle, montre un encadrement à quatre ressauts. Trois colonnes surmontées de chapiteaux sculptés (des motifs floraux, une tête de bélier et une tête anthropomorphe) ornent chacun des piédroits. Le couvrement est en arc brisé, l?arceau porte des motifs sculptés en bas-relief représentant un croissant, un soleil et un glaive. Cinq corbeaux-crochets sont visibles au haut du mur sud. Ils soutenaient autrefois un toit en auvent. L'église présente une nef d'un vaisseau prolongée par une abside semi-circulaire. La nef, divisée en quatre travées séparées par des pilastres supportant des doubleaux, est couverte d?un berceau légèrement brisé. L?abside, dont l?arc d'entrée est lui aussi légèrement brisé, est couverte d'un cul-de-four. Les murs sont recouverts de peintures en trompe-l??il reprenant des motifs architecturaux d?inspiration baroque. En 1921, un ancien « enfeu » fut mis à jour, révélant des peintures murales du XVIIe siècle représentant maladroitement les saints Blaise, Jean-Baptiste et Roch, dominés par un Père éternel bénissant de la main gauche ! Le mobilier intérieur comprend des bustes reliquaires et des statues de procession, des huiles sur toile du XVIIe siècle et du XVIIIe siècle, dont celle représentant saint Martin entouré de saint Érige et d?Amédée IX de Savoie, dit le Bienheureux. Mais le trésor du sanctuaire réside dans le superbe polyptyque de Notre-Dame du Rosaire. ";;Saint_Martin_d_Entraunes_Eglise_Paroissiale.jpg;;;;;***;2016-11-08;"292";"0"; Gare du Sud (ancienne);;;place du Général-de-Gaulle;Nice;NICE 5;Bassin des Paillons ;;Edifice inscrit MH;;Génie civil;;;;;;XIXe siècle (quatrième quart);XIXe siècle;;;"1892";;Gare;;;BOBIN Prosper (architecte);PILET Léon (sculpteur);;"Inscription Monuments historiques pour le bâtiment des voyageurs constituant la façade de l'ancienne gare par arrêté du 23 septembre 2002. Inscription Monuments historiques de la halle des trains par arrêté du 23 juin 2005.";;"Edifiée en 1892 sur les plans de l'architecte Prosper Bobin, la gare du Sud est l'ancien terminus de la ligne des chemins de fer de Provence qui relie Nice à Digne-les-Bains (Alpes-de-Haute-Provence). Elle est constituée de deux entités architecturales : d'une part, le bâtiment des voyageurs en pierre, briques et tuiles, dont la façade est particulièrement intéressante pour la polychromie des matériaux juxtaposés et, d'autre part, la grande halle métallique qui abrite les quais.";;Nice_Gare_du_Sud_Marquise.jpg;;;;;*;2014-09-23;"326";"0"; Église Saint-Pierre;Église Saint-Pierre;;Hameau de Bousiéyas;Saint-Dalmas-le-Selvage;SAINT-ETIENNE-DE-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;XIXe siècle;;;"1855";;Chapelle;;;;;;;;"Dès le début du XIXe siècle, la reconstruction de l?église du hameau, trop petite et vétuste, fut envisagée. Un premier projet fut établi en 1821 mais il fallut attendre 1840 pour que la commune puisse trouver des fonds grâce à la vente de coupes de bois. Cependant les travaux traînèrent plusieurs années en raison de différents problèmes rencontrés : coût des matériaux, mauvaise volonté des habitants, intempéries, terrain trop petit. En 1855, les travaux étaient enfin achevés. L?église conserve une belle toile rassemblant les saints Pierre et Paul devant une scène inattendue à cette altitude, un paysage marin où voguent des galères?L??uvre est signée de Giuseppe Puons et datée de 1680, ce qui correspond sans doute à la construction d?un premier lieu de culte à Bousiéyas.";;Saint_Dalmas_le_Selvage_Eglise_Saint_Pierre_hameau_de_Bousieyas.jpg;;;;;;2014-06-02;"335";"0"; Chapelle Saint-Joseph;Chapelle Saint-Joseph;;Hameau de la Roche;Valdeblore;SAINT-SAUVEUR-SUR-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;XIXe siècle;;;;"2006";Chapelle;;;;;;;;"Cette chapelle est aujourd?hui le symbole de l?union des hameaux de Valdeblore. C?est là que début mai se réunissent les trois confréries de pénitents et la population de la commune pour célébrer la « Patrouccino », c?est-à-dire l?union des quatre communautés villageoises constituant le Valdeblore. Après la messe et la bénédiction des campagnes, un déjeuner champêtre rassemble les participants. L?édifice a été restauré en 2006 par des bénévoles et a été orné la même année d?une toile du peintre niçois Raymond Saglietto représentant Saint-Joseph charpentier et père nourricier. L?intérieur devait posséder un décor de fresques que l?on pouvait encore deviner en 1961.";;Valdeblore_la_Roche_Chapelle_Saint_Joseph.jpg;;;;;;2014-06-03;"365";"0"; Chapelle Notre-Dame-des-Sept-Douleurs;Chapelle Notre-Dame-des-Sept-Douleurs;;Hameau de Douans;Saint-Étienne-de-Tinée;SAINT-ETIENNE-DE-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;;;"1742";;Chapelle;;;;;;;;"A 1 300 m d?altitude, le hameau de Douans, dont l'existence est mentionnée dès 1061, domine la Tinée sur sa rive gauche. Tout autour, des granges disséminées jusqu?à 2 000 m d?altitude étaient destinées à héberger le bétail et à conserver le foin utilisé pour nourrir celui-ci les longs mois d?hiver. Leur couverture en chaume ou en bardeaux a souvent fait place à des tôles ondulées. La chapelle est remarquablement entretenue par son recteur. C?est un bijou d?architecture montagnarde au plan simple, voûté en arêtes. Le retable de l?autel enserre une toile ayant pour thème une descente de croix. Le bois est partout présent, pour le plancher, la couverture en bardeaux, le clocheton? La date de 1742 est portée sur la façade.";;Saint_Etienne_de_tinee_Douans_chapelle_Notre_Dame_des_7_Douleurs.jpg;;;;;;2014-06-02;"331";"0"; Chapelle Sainte-Anne;Chapelle Sainte-Anne;;Route de Demandols;Saint-Étienne-de-Tinée;SAINT-ETIENNE-DE-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;"1763";Epoque moderne;;;;;Chapelle;;;;;;;;"Située dans le vallon de Demandols parcouru par l?impétueux torrent Ardon, la chapelle présente de belles dimensions (10 m de long sur 6 m de large) et comporte un vaste porche muni de banquettes en maçonnerie permettant au voyageur de s?abriter. On y voit une statue en tuf, sculpté par Auguste Achiardi, représentant sainte Anne de Demandols. Datant de 1926, les vacheries communales à proximité étaient occupées par des troupeaux de bovins remplacés aujourd'hui par des troupeaux de brebis. Devant la chapelle a été érigé un monument aux 23 victimes américaines de la catastrophe aérienne du 4 mars 1954. Sur la route d?accès, depuis Saint-Etienne-de-Tinée, on rencontrera le pont Saint-Victor franchissant l?Ardon et l?oratoire dédié à Saint Clair, taillé dans un rocher.";;Saint_Etienne_de_Tinee_chapelle_Sainte_Anne_Demandols.JPG;;;;;;2014-06-02;"332";"0"; Four communal;Four communal;;"16, rue de la Liberté";Isola;SAINT-ETIENNE-DE-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Architecture artisanale;;;Aucun style particulier;;;;Epoque moderne;;;XIXe siècle;"1847";Four à pain;;;;;;;"Clovis Véran, Isola, mon village, de 1860 à nos jours, 1984";"Après son rachat par la commune en 1857, le four fit l?objet d?une remise en état puis, vers 1874, bénéficia d?une reconstruction complète qui lui donna son diamètre de 3,80 m. Le 25 juillet 1912, un important sinistre causa la destruction du toit. Le four était le centre de la vie communale, là où convergeaient les ménagères pour assurer la cuisson du pain. Celui-ci accompagnait en permanence et en abondance tous les plats. Frais ou rassis, il jouait le rôle de support et de mets de complément en absorbant les sauces. Le four communal était mis en adjudication par la commune et c?est un fournier qui assurait la cuisson du pain moyennant redevance. Un petit musée, aménagé dans la maison du four, présente de nombreux objets de la vie quotidienne et des outils agricoles.";;Isola_Four_Communal.jpg;;;;;;2014-06-05;"330";"0"; Monument du centenaire de la réunion à la France;;;Jardin Albert 1er;Nice;NICE 4;Bassin des Paillons ;;Edifice inscrit MH;;Patrimoine commémoratif;;;;;;XIXe siècle (quatrième quart);XIXe siècle;;;"1893";;Monument;---;---;FEBVRE Jules (architecte);ALLAR André (sculpteur);CAPITAIN-GENY (fondeur);Inscription Monuments historiques par arrêté du 23 juillet 2009.;;"Inauguré en 1896, ce monument commémoratif a été édifié à l'occasion du centenaire de la première réunion de Nice à la France (1793). Il est l'oeuvre de l'architecte niçois Jules Febvre et du sculpteur toulonnais André Allar. Ce monument est constitué à sa base d'une représentation de la Méditerranée, d'un groupe sculpté en marbre blanc symbolisant Nice se donnant à la France et, au sommet d'une statue de bronze représentant une victoire ailée faisant allégeance à la France.";;Nice_Monument_du_Centenaire.JPG;;;;;;2015-01-06;"328";"0"; Col de la Bonette-Restefond;Col de la Bonette-Restefond;;;Saint-Dalmas-le-Selvage;SAINT-ETIENNE-DE-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Génie civil;;;;;;;XXe siècle;;;"1961";;Route;;;;;;;;"Le projet de relier par la route la Tinée à l?Ubaye date des années 1920. En 1950 le génie militaire trace une piste entre le camp des Fourches et Bousiéyas. À 2 690 mètres d?altitude au passage du col de Restefond, la route est parmi parmi les plus hautes d?Europe. L?idée d?en faire la route la plus élevée d?Europe conduisit en 1961 à en reprendre le tracé sur 6 kilomètres pour passer sous la cime de la Bonette à 2 802 mètres d?altitude. Depuis les années 1970, la fréquentation de la route n?a cessé de croître. Ce site grandiose est aussi un lieu de recueillement pour les fidèles qui suivent au mois de juillet le pèlerinage de Notre-Dame-du-Très-Haut, ?uvre réalisée en 1963 par le sculpteur Andrée Diesnis, placée au point culminant de la route. \n";;Saint_Dalmas_le_Selvage_col_de_la_Bonette_Restefond.JPG;;;;;***;2014-06-02;"337";"0"; Pont de Vens;Pont de Vens;;Route de la Bonette-Restefond;Saint-Dalmas-le-Selvage;SAINT-ETIENNE-DE-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Génie civil;;;;;;;XIXe siècle;;;"1830";;Pont;;;;;;;;"Reliant les deux rives de la Tinée sur un passage resserré, ce pont à dos d?âne se trouvait sur le chemin reliant la vallée de la Tinée à celle de la Stura par le col de Pouriac, et de l?Ubayette par le Pas de la Cavale. Le même chemin desservait les hameaux du Pra et de Bousiéyas. Les archives sardes mentionnent sa reconstruction en 1830. Le site offre au promeneur le spectacle des eaux du torrent de Sestrières se jetant en grondant dans la Tinée.\n\n";;Saint_Dalmas_le_Selvage_Pont_de_Vens.JPG;;;;;;2014-06-02;"338";"0"; Chapelle Sainte-Anne;;;;Coursegoules;COURSEGOULES;Haute vallée du Loup et plans ;;Inventaire général du patrimoine culturel;;Patrimoine religieux;;;;;;XVIIe siècle;Epoque moderne;;;;;Chapelle;;;;;;;;"La chapelle Sainte-Anne est mentionnée pour la première fois dans la visite pastorale de 1715 de Mgr. Flodoard Moret de Bourchenu, évêque de Vence . Vraisemblablement construite au XVIIe siècle, elle est voûtée en berceau plein cintre.";;Coursegoules_Chapelle_Sainte_Anne_Vue_exterieure.jpg;;;;;;2014-06-12;"454";"0"; "Chapelle Saint-Antoine de Padoue Bouchanières, hameau des Anseigues";;;"Bouchanières, hameau des Anseigues";Guillaumes;VENCE;Haute vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;;;;;Chapelle;---;---;;;;;;"La modeste chapelle privée, dédiée à saint Antoine de Padoue, veille depuis la fin du XVIIe siècle sur le bucolique hameau des Anseigues. Orientée sud-ouest, sa façade, percée d?une porte surmontée d'un oculus, enduite et badigeonnée de blanc, ouvre sur une nef unique couverte en berceau plein cintre à pénétration centrale. Le ch?ur, non différencié et au chevet plat, abrite un autel dominé d?une huile sur toile représentant la Vierge, saint Antoine de Padoue et saint Joseph. ";;;;;;;;2017-02-16;"1088";"0"; Chapelle Notre-Dame-des-Neiges;;;Hameau d?Amen ;Guillaumes;VENCE;Haute vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;;;;;Chapelle;---;---;;;;;;"Chapelle Notre-Dame-des-Neiges, hameau d?Amen Émouvant témoignage du passé, la chapelle signale de son clocheton à double arcade l?attachement des fidèles du pays de Guillaumes à ce sanctuaire qui fut autrefois une église paroissiale secondaire. La chapelle a pu être dédiée à l?origine à Notre-Dame et saint Jean l'Évangéliste, celui-ci figurant au centre du tableau d?autel. En 1787, sous le titre de Notre-Dame-des-Neiges, elle est jugée trop exiguë par dix-huit de ses habitants qui adressent le 22 janvier une supplique à l?évêque. Érigée en paroissiale secondaire après le Concordat de 1801, elle a pu être agrandie à ce moment et dotée de ce grand clocheton. Abandonnée après 1945, elle se délabre tout en conservant son mobilier (retable et tableau, bancs, décor d?autel et ornements liturgiques) malheureusement disparu au cours des années 1980 par actes de vandalisme. Entièrement restaurée, avec un tableau moderne signé Jacky Jobert, elle fut inaugurée le 5 août 1993. La façade est percée d?un unique portail axial. Le pignon est surmonté d?un clocheton à double arcade. La toiture est couverte de bardeaux. À l?intérieur, la nef unique de trois travées, délimitées par des pilastres, est couverte en berceau plein cintre à pénétrations ouvrant sur des baies hautes, carrées à gauche, et sur de fausses fenêtres en trompe-l??il en face. ";;;;;;;;2017-02-10;"1078";"0"; Maison Laugier;Maison Laugier;;"39, rue Longue";Saint-Étienne-de-Tinée;SAINT-ETIENNE-DE-TINEE;Vallée de la Tinée ;;Sans protection;;Architecture domestique;;;;;;;Epoque moderne;;;1648-1656;;Maison;;;;;;;"- Mireille Rovery, Notre clocher raconte, souvenirs de St Etienne-de-Tinée, du XIVe à nos jours, Don Bosco, Nice, 1973. - Etienne Galléan, Histoire de St Etienne-de-Tinée, vieille cité du Comté de Nice, Imp Perotti, Nice, 1977. - Robert Bourdon, St Etienne-de-Tinée, jadis et aujourd?hui, Firmin-Didot, Le Mesnil, 1991. ";"Elle aurait été construite à la fin du XVIe siècle par la famille de Fabrice Fabri. Sa façade est unique dans le comté de Nice. On peut y admirer des têtes grimaçantes (des grotesques) et le blason de cette famille de notables. Le bâtiment était occupé par les S?urs Tertiaires de Sainte-Thérèse qui quittèrent Saint-Etienne à la fin du XVIIIe siècle pour s?installer à Sospel. En 1984, le fresquiste Guy Ceppa a réussi une remarquable reconstitution des ornements de la façade. Dans la même rue, on remarquera au n° 32 la maison natale de Victor Germond, curé de Saint-Etienne de 1906 à 1919 et promoteur de la coopérative laitière, au n° 31 une belle façade gothique avec un premier niveau en pierres de taille, au n° 15 un petit oratoire en façade datée 1814.";;Saint_Etienne_de_Tinee_maison_Laugier.jpg;;;;;;2014-06-02;"345";"0"; Chapelle Saint-Donat;Chapelle Saint-Donat;;Hameau de la Bolline;Valdeblore;SAINT-SAUVEUR-SUR-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;;;"1649";;Chapelle;;;;;;;"- Luc Thévenon. L?art religieux dans le Valdeblore, Nice-Historique, n° 2-3, 2012";"Vers l?ouest, tout au bout d?une croupe couverte de châtaigniers, se trouve la chapelle Saint-Donat posée sur un promontoire que rongent sournoisement les éboulements. Elle présente une nef courte et élancée à laquelle est accolé un clocher, le tout précédé d?un vaste porche. A l?intérieur la voûte a reçu un élégant décor. Le tableau du chevet, aujourd?hui disparu, représentait saint Donat. Chaque année à la Pentecôte les habitants de La Bolline s?y rendent en procession à l?initiative des Pénitents blancs, depuis la paroissiale Saint-Jacques. Saint-Donat pourrait être un ancien site habité, délaissé à une époque indéterminée par sa population qui se serait alors installée à La Bolline.";;Valdeblore_la_Bolline_chapelle_Saint_Donat.jpg;;;;;;2014-06-03;"344";"0"; Chapelle de la Sainte-Trinité;;;"Guillaumes, Amen,hameau du Lavigné, ";Guillaumes;VENCE;Haute vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;;;;;Chapelle;---;---;;;;;;"Cette petite chapelle rurale se trouve loin de toute route carrossable et se rejoint uniquement par un sentier, en environ 2 heures à partir du Pont des Roberts. Selon le rapport de la visite paroissiale de 1786, la chapelle se trouve ""assez en état, un peu petite et bien des personnes sont obligées de rester dehors durant la messe"". Citée en 1903 comme étant ""au hameau d?Amé"" en tant que chapelle, Notre-Dame-des-Neiges y étant paroisse. Abandonnée dans les années 1950, elle se dégrade et sert de bergerie avant d?être restaurée en 1997. ";;;;;;;;2017-02-10;"1079";"0"; Église du Saint-Nom-de-Marie;Église du Saint-Nom-de-Marie;;Hameau de Roya;Saint-Étienne-de-Tinée;SAINT-ETIENNE-DE-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;;;"1735";"1864";Eglise;;;;;;;"- Mireille Rovery, Notre clocher raconte, souvenirs de St Etienne-de-Tinée, du XIVe à nos jours, Don Bosco, Nice, 1973. - Etienne Galléan, Histoire de St Etienne-de-Tinée, vieille cité du Comté de Nice, Imp Perotti, Nice, 1977. - Ernest Hildesheimer & Ch.-Alexandre Fighiera, « La vie religieuse et les dévotions d?antan à St Etienne-de-Tinée », in Nice-Historique n° 1 & 2 janvier-juin 1958, pp 24-33. - Robert Bourdon, St Etienne-de-Tinée, jadis et aujourd?hui, Firmin-Didot, Le Mesnil, 1991. ";"L?église fut construite entre 1730 et 1735. En 1864, la commune décidait de l?agrandir pour accueillir la population du hameau, forte de 330 habitants car ils se trouvaient fort à l?étroit dans l?édifice. Celui-ci dégage une impression de monumentalité et d?élégance inattendue dans ce hameau reculé. La nef unique est longue de deux travées couvertes d?une voûte en berceau à pénétrations et séparées par des pilastres doubles recevant des arcs doubleaux jumelés surbaissés. La troisième travée, flanquée de chapelles latérales en absides, est couverte d?une calotte elliptique sur pendentifs, ornée des évangélistes. Sur le mur latéral droit se trouve un petit triptyque dédié à saint Sébastien provenant de la chapelle de Blainon. Cet exemple de peinture populaire est probablement l??uvre d?un artiste régional.";;Saint_Etienne_de_Tinee_Roya_eglise_st_nom_de_marie.jpg;;;;;;2014-06-02;"348";"0"; Chapelle Sainte-Eurosie;;;Hameau de l'Engarvin;Duranus;LEVENS;Vallée de la Vésubie ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;;;"1741";;Chapelle;;;;;;;"- Pierre Robert Garino, Duranus, autrefois Roccasparviera, Serre, Nice, 1993 ";"Le hameau de l?Engarvin, désenclavé par la route en 1976 est distant de 45 km du village de Duranus ! Cet éloignement explique la tentative de Coaraze, pour obtenir son rattachement en 1851?Après l?abandon du site de Rocca-Sparviera, les habitants se retrouvèrent éloignés de tout lieu de culte et obtinrent l?autorisation de construire une chapelle achevée en 1741.\nLa chapelle est de petites dimensions.Derrière l?autel, une toile peinte par Cassadessus en 1743 rappelle le martyre de sainte Eurosie au VIIe siècle, implorée contre la grêle, la tempête et pour la pluie. La restauration de l?édifice a permis de découvrir sous le badigeon blanc les décors restitués à l?identique.";;Duranus_l_Engavin_chapelle_Sainte_Eurosie.jpg;;;;;;2014-05-26;"381";"0"; "Chapelle du couvent des Trinitaires, Sainte-Trinité et Notre-Dame-du-Bon-Remède";Chapelle du couvent des Trinitaires;;Route d'Ublan;Saint-Étienne-de-Tinée;SAINT-ETIENNE-DE-TINEE;Vallée de la Tinée ;;Edifice classé MH;;Patrimoine religieux;;;;;;"1677";Epoque moderne;;;;;Chapelle;;;;;;;"-Luc Thevenon ""L'art religieux de la vallée de la Tinée"", Nice Historique - n° 3-4 - 1993 - p. 85 à 116 -Mireille Rovery, Notre clocher raconte, souvenirs de St Etienne-de-Tinée, du XIVe à nos jours, Don Bosco, Nice, 1973. - Etienne Galléan, Histoire de St Etienne-de-Tinée, vieille cité du Comté de Nice, Imp Perotti, Nice, 1977. - Ernest Hildesheimer & Ch.-Alexandre Fighiera, « La vie religieuse et les dévotions d?antan à St Etienne-de-Tinée », in Nice-Historique n° 1 & 2 janvier-juin 1958, pp 24-33. - Robert Bourdon, St Etienne-de-Tinée, jadis et aujourd?hui, Firmin-Didot, Le Mesnil, 1991. ";"Saint-Etienne possédait un important couvent trinitaire au nord de la localité fondé au XVIIe siècle par l?ordre de la « Très Sainte Trinité pour la rédemption des captifs » créée par saint Jean de Matha et saint Philippe de Valois. L?ordre était très actif en Provence et en Espagne et avait notamment pour mission de racheter aux Barbaresques les Chrétiens retenus captifs de l?autre côté de la Méditerranée. La chapelle du couvent, à nef unique, est flanquée de chapelles latérales. Un bâtiment conventuel la prolonge à l?est, là où se trouve actuellement le collège Jean Franco.\nLe grand intérêt de cet édifice réside dans ses fresques et notamment celles de de la chapelle latérale gauche représentent la bataille navale de Lépante (1571). \n";;Saint_Etienne_de_Tinee_chapelle_des_Trinitaires.JPG;;;;;;2014-06-02;"352";"0"; "Chapelle des Pénitents noirs, Saint-Michel et Saint-Jean-le-Décollé";Chapelle des Pénitents noirs;;Avenue du Général de Gaulle;Saint-Étienne-de-Tinée;SAINT-ETIENNE-DE-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;"1930";XXe siècle;;;;;Chapelle;;;;;;"Mireille Rovery, Notre clocher raconte, souvenirs de St Etienne-de-Tinée, du XIVe à nos jours, Don Bosco, Nice, 1973. - Etienne Galléan, Histoire de St Etienne-de-Tinée, vieille cité du Comté de Nice, Imp Perotti, Nice, 1977. - Ernest Hildesheimer & Ch.-Alexandre Fighiera, « La vie religieuse et les dévotions d?antan à St Etienne-de-Tinée », in Nice-Historique n° 1 & 2 janvier-juin 1958, pp 24-33. - Robert Bourdon, St Etienne-de-Tinée, jadis et aujourd?hui, Firmin-Didot, Le Mesnil, 1991. ";;"Reconstruite en 1930 après l?incendie de 1929 qui avait dévasté la chapelle primitive, la chapelle Saint-Michel est celle des Pénitents noirs. Ces derniers, dont la vocation originelle était d?assister les familles en deuil, continuent aujourd?hui à assumer ce rôle lors des funérailles. L?architecture de l?édifice est caractéristique de l?entre-deux-guerres. Ses dimensions intérieures, plus de 15 m de long, témoignent de l?importance de la confrérie. L?abside est couverte d?une voûte en cul-de-four et est décoré de fresques réalisées par le peintre-décorateur tessinois Luigi Adami. Un petit musée expose les objets religieux des pénitents : bannières, croix et cannes de procession. Le cimetière jouxte le bâtiment. On y trouvera une petite chapelle entourée de tombes oratoires.";;Saint_Etienne_de_Tinee_chapelle_des_penitents_noirs.jpg;;;;;;2014-06-02;"351";"0"; Chapelle du Saint-Esprit;;;Hameau des Points;Guillaumes;VENCE;Haute vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;;;;;Chapelle;---;---;;;;;;"Située à la lisière de la commune, au hameau des Points, la chapelle rurale dédiée au Saint-Esprit est datée de 1642 sur une pierre du chaînage d?angle de la façade. Elle conserve à l?intérieur de l?édifice la mention de sa restauration au XIXe siècle : ""RESTORATA [sic] EST DIE / 23 7 RIS 1840"". Abandonnée après la dernière guerre, elle fut vendue, dans les années en 1970, à un particulier qui transféra son mobilier en Belgique. Depuis 1996, elle a fait, avec le concours de la commune, l?objet d?une réhabilitation complète, achevée en 1998. Derrière sa modeste façade surmontée d?un clocheton maçonné, la chapelle présente une nef unique de deux travées délimitées par des pilastres engagés. De puissants arcs transversaux supportent des voûtes d?arêtes sur la nef. Le ch?ur, couvert en berceau plein-cintre, est marqué par des pilastres saillants déterminant un arc triomphal. Les voûtes sont ornées d?un décor de motifs style Renaissance.";;;;;;;;2017-02-10;"1082";"0"; Chapelle Sainte-Marguerite;;;;Conségudes;COURSEGOULES;Vallée de l'estéron ;;Inventaire général du patrimoine culturel;;Patrimoine religieux;;;;;;XVIIIe siècle;Epoque moderne;;;;1900 (circa);Chapelle;;;;;;;;"Petit édifice très simple, datant probablement du XVIIIe siècle, la chapelle Sainte-Marguerite est couverte d?une voûte en berceau plein cintre. L?édifice a sans doute été restauré vers 1900. Il sert aujourd'hui le plus souvent d'église paroissiale, compte tenu de l'éloignement de l'église Saint-Georges.";;Consegudes_Chapelle_Sainte_Marguerite_Vue_exterieure.jpg;;;;;;2012-12-05;"324";"0"; Hameau de Bouchanières ;;;;Guillaumes;VENCE;Haute vallée du Var ;;;;Organisation habitat;;;;;;;Epoque moderne;;;;;Hameau;---;---;;;;;;"Situé à 9 km de Guillaumes et à 1400 m d?altitude, Bouchanières est le plus important hameau du territoire de Guillaumes. Implanté sur des versants exposés à l?adret et dominé au nord par les parois calcaire de la Tête de Méric à 2 048 m d?altitude, l?habitat y est réparti en plusieurs écarts. Le hameau de Bouchanières dont l?église est encore régulièrement desservie, présente d?anciennes maisons alpines à trois étages bien restaurées. Les habitants autrefois très nombreux pratiquaient l?élevage et l?agriculture. Trente familles y vivaient jusqu?au milieu du XXe siècle et son école ne fut fermée qu?à la fin des années 1950. On peut encore y voir le câble qui assurait le transport du lait jusqu?à la coopérative de Guillaumes. Le hameau conserve aujourd?hui une activité agricole orientée vers l?élevage et compte encore un nombre important d?habitants permanents.";;;;;;;;2017-02-10;"1083";"0"; Chapelle San Salvaire;Chapelle San Salvaire;;"Route de Roya, hameau Pré du Loup";Saint-Étienne-de-Tinée;SAINT-ETIENNE-DE-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Inconnue;;;;;Chapelle;;;;;;;;"Saint-Etienne-de-Tinée possédait un maillage étroit d?églises succursales et de chapelles rurales, au total 19 lieux de culte dont 11 à l?extérieur du village. Ainsi, la chapelle Saint-Salvaire desservait les quartiers de La Rougelle, Pré-du-Loup, Mourefret et Tolondet. C?est une chapelle de montagne, longue de deux travées voûtées en arêtes. Durant l?hiver 1894-1895, les chutes de neige provoquèrent l?effondrement de la toiture, d?où sa reconstruction en 1898, date portée sur sa façade. Le hameau du Pré-du-Loup est tout proche. Il possédait une école, construite entre 1884 et 1888, fréquentée par les enfants des agriculteurs du secteur.";;Saint_Etienne_de_Tinee_chapelle_San_Salvaire.jpg;;;;;;2014-06-02;"357";"0"; Maison Sébastien Fabri;Maison Sébastien Fabri;;20 rue du Portalet;Saint-Étienne-de-Tinée;SAINT-ETIENNE-DE-TINEE;Vallée de la Tinée ;;Edifice inscrit MH partiellement;;Architecture domestique;;;;;;;Epoque moderne;;;;;Maison;;;;;;;"- Mireille Rovery, Notre clocher raconte, souvenirs de Saint-Etienne-de-Tinée, du XIVe à nos jours, Don Bosco, Nice, 1973. - Etienne Galléan, Histoire de St Etienne-de-Tinée, vieille cité du Comté de Nice, Imp Perotti, Nice, 1977. - Robert Bourdon, St Etienne-de-Tinée, jadis et aujourd?hui, Firmin-Didot, Le Mesnil, 1991. ";"Cette ancienne demeure seigneuriale possède un décor de façade exceptionnel pour un édifice civil. Exécuté en camaïeu allant du gris au noir, il est composé de panneaux séparés encadrés de filets plats, se détachant sur un appareil régulier simulant des assises de pierre. Au centre devait figurer une Cucifixion ; à gauche saint Sébastien, serrant dans sa main droite un faisceau de flèches, tient dans sa main gauche un écusson aux armes de la famille Fabri qui pourrait être le même que celui figurant sur la belle porte sculptée donnant accès au logis ; à droite, une jeune femme agenouillée, dans un geste d?adoration ou de pitié. D?autres motifs apparaissent sur la partie inférieure : les monogrammes de Jésus-Christ et de la Vierge-Marie, des bambins dans des niches peintes?";;Saint_Etienne_de_Tinee_maison_Fabri.jpg;;;;;;2014-06-02;"362";"0"; Chapelle Saint-Joseph;Chapelle Saint-Joseph;;Hameau de la Blache;Saint-Étienne-de-Tinée;SAINT-ETIENNE-DE-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;XIXe siècle;;;"1878";"1878";Chapelle;;;;;;;" - Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000. ";"Sur la rive gauche de la Tinée, le hameau de La Blache est le plus méridional de la commune de Saint-Etienne-de-Tinée, situé à la limite de la commune d?Isola. La chapelle est au c?ur du hameau dont les maisons sont accrochées au flanc de la montagne. Au début des années 1870, les habitants demandèrent son agrandissement car elle ne mesurait que 5,30 m de long sur 4 m de large en réalisant une extension du côté est, laquelle fut achevée en 1878, ce qui permit de porter sa longueur à 9 m. Les travaux prévoyaient également divers embellissements dont la construction d?un maître-autel identique à celui existant. En 1983, la chapelle a reçu en don un nouvel autel représentant saint Joseph sur son lit de mort.";;Saint_Etienne_de_Tinee_la_Blache_Chapelle_Saint_Joseph.jpg;;;;;;2014-06-02;"359";"0"; Villa des Violettes;;;5 rue Stephen Liégard;Cannes;CANNES CENTRE;Pays de Cannes ;;Inventaire général du patrimoine culturel;;Architecture de jardin;;;Jardin régulier;;;XIXe siècle (troisième quart);XIXe siècle;;;"1868";;Jardin d'agrément;;;TAYLOR John (architecte paysagiste);;;;;"En 1865, Lord Woolfield construit une villa dans un de ses domaines. Il commandera la conception du jardin à John Taylor, un des pionniers dans la plantation du mimosa et de l?eucalyptus. La maison à double entrée ornée de pilastres est accompagnée d?un jardin étroit et profond de 4900m² à l?époque. Celui-ci a une végétation semi exotique. Palmiers et eucalyptus côtoient des parterres de gazon. Une allée est longée d?aloès entourés par des ph?nix et des lauriesr blancs. En 1875 l'épouse de Stephen Liégeard, hérite de la villa où le couple séjourne une trentaine d'année. L'auteur du livre ""La Côte d'Azur"" en 1887, aimait y passer son temps libre à lire et à se promener dans le parc.";;Cannes_Villa_Violette.jpg;;;;;;2014-05-26;"470";"0"; Maisons de la reconstruction;Maisons de la reconstruction;;Rue Droite;Saint-Étienne-de-Tinée;SAINT-ETIENNE-DE-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Architecture domestique;;;Aucun style particulier;;;;XXe siècle;;;"1931";;Maison;;;;;;;"Mireille Rovery, Notre clocher raconte, souvenirs de St Etienne-de-Tinée, du XIVe à nos jours, Don Bosco, Nice, 1973. - Etienne Galléan, Histoire de St Etienne-de-Tinée, vieille cité du Comté de Nice, Imp Perotti, Nice, 1977. - Robert Bourdon, St Etienne-de-Tinée, jadis et aujourd?hui, Firmin-Didot, Le Mesnil, 1991. ";"Lorsqu?on emprunte la rue Droite les premières maisons datent de la reconstruction du quartier. En effet, le 31 juillet 1929 le village fut la proie des flammes. Parti d?une maison, le feu gagna les constructions très rapprochées les unes des autres qui s?embrasèrent avec une rapidité effroyable. Lorsque les autopompes de Nice et Cannes arrivèrent, 152 immeubles étaient déjà détruits. Une souscription nationale permit la reconstruction du village et la municipalité en profita en 1931 pour réorganiser le quartier sinistré et désenclaver le village en créant de nouveaux axes de circulation. \n";;Saint_Etienne_de_Tinee_maisons_de_la_reconstruction.jpg;;;;;;2014-06-02;"361";"0"; Chapelle Saint-Jean;;;;Villars-sur-Var;VENCE;Moyenne vallée du var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;XVIIIe siècle;Epoque moderne;;;;;Chapelle;---;---;;;;;"Colette et Michel Bourrier-Reynaud, Sur les chemins de la tradition, chapelles et oratoires au c?ur du haut pays niçois », Éditions Serre, Nice, 2008.";"On rejoint la chapelle Saint-Jean, sur le pic du même nom, par un long chemin pierreux dominant le village. Elle est située sur l?ancien site du village, la Roccaria, abandonné au milieu du Moyen Âge. Le premier édifice, a été remanié en 1492 et mentionné en tant qu?église paroissiale en 1682. Le sanctuaire est reconstruit au XVIIIe siècle. La chapelle est l?objet d?un culte encore très vivace jusqu?au début du XXe siècle. Malgré son éloignement, elle accueille encore chaque année une importante procession pour la fête de la saint Jean. Non loin de la chapelle s?élève une croix monumentale érigée à la fin de la deuxième guerre mondiale. La chapelle, de grandes dimensions, présente une façade orientée à l?est, précédée d?un important avant-porche clos d?une grille en fer forgé. Un portail en bois à claire-voie, surmonté d?une palissade en forme d?éventail, en protège l?accès. La nef est couverte d?une voûte en plein cintre. Elle est ornée de fresques du peintre niçois François Perrier, datées de 1748. Le chevet plat possède un retable au décor baroque de stucs et d?angelots entourant une huile sur toile représentant saint Jean-Baptiste en adolescent dans le désert, un thème courant dans l?iconographie chrétienne postérieure au Moyen Âge, notamment en Italie. ";;;;;;;;2015-12-11;"860";"0"; Parc Vallombrosa;;;6 avenue Jean de Noailles;Cannes;CANNES CENTRE;Pays de Cannes ;;Edifice inscrit MH partiellement;;Architecture de jardin;;;Jardin paysager;;;XIXe siècle (milieu);XIXe siècle;;;"1852";"1893";Jardin d'agrément;---;---;"WOOLFIELD ROBINSON Thomas (sir, commanditaire)";"MANCA Richard, duc de Vallombrosa (commanditaire)";;Inscription Monuments historiques le 16 juin 1993.;;"En 1852, Sir Thomas Robinson Woolfield commande à l?architecte Thomas Smith la construction d?un château. Le duc de Vallombrosa l?acquiert, il rajoute une chapelle et des pièces de réception. Surtout il conçoit un grand parc. Le jardin présente une végétation riche en essences exotiques. Les différentes espèces de palmier sur un parterre de gazon, les points d?eau sauvages, les pergolas et les bancs facilitent les moments de détente et d?intimité.";;pas_image.jpg;;;;;**;2014-12-29;"34";"1"; Chapelle des Pénitents noirs de l'Annonciation;Chapelle des Pénitents noirs de l'Annonciation;;Hameau de la Roche;Valdeblore;SAINT-SAUVEUR-SUR-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;;;deuxième moitié XVIIe siècle;;Chapelle;;;;;;;"- Luc Thévenon. L?art religieux dans le Valdeblore, Nice-Historique, n° 2-3, 2012 ";"Ce modeste édifice est fort original par sa disposition intérieure. On est accueilli dès l?entrée par des stalles en noyer qui garnissent les deux angles formés par les murs de chaque côté de la porte. La chapelle est rectangulaire avec un vaisseau de quatre travées dont deux sont occupées par le ch?u. Les Pénitents noirs de La Roche, dont la confrérie a été instituée en 1673, ont adopté ici le culte marial de l?Annonciation comme l?indique le tableau majeur qui orne le maître-autel. Deux chapelles latérales abritent les autels de Saint-Philippe-de-Néri et de Saint-Joseph, datés de 1686 et de 1692. L?édifice a été restauré bénévolement par le prieur Antoine Graglia en 1999.\n";;Valdeblore_la_Roche_chapelle_des_Penitents_noirs.jpg;;;;;;2014-06-03;"374";"0"; Hameau des Moulins ;;;Les Moulins;Castagniers;LEVENS;Bassée vallée du Var ;;;;Organisation habitat;Architecture industrielle;;;;;;;;;;;Hameau;Scierie;;;;;;;"L?histoire industrielle du hameau est ancienne mais l?activité des moulins s?est surtout développée au XIXe siècle. A la Révolution, le baron d?Aspremont possède plusieurs moulins à cet endroit, mis en mouvement par un canal dérivant l?eau du Var. Au milieu du XIXe siècle, c?est l?industriel Romain Grandis qui est propriétaire d?un ensemble comprenant moulins à huile et à farine, scierie et martinet. Au XXe siècle, la vocation du hameau se maintint avec l?implantation d?une importante scierie qui débite toujours des arbres venant des forêts du haut-pays. A côté, la famille Spinelli exploite le moulin à huile qui a bénéficié d?une importante modernisation en 1998, en remplaçant la presse par un système d?extraction en chaîne continue par centrifugation à deux phases. Les fruits sont broyés puis malaxés en 45 minutes, puis la pâte est envoyée dans un décanteur ; les jus sont pompés et traités dans la centrifugeuse. Près de 300 producteurs défilent pendant la saison, y apportant plus de 250 tonnes d?olives. L?activité du quartier s?est traduite par un accroissement de la population nécessitant la construction d?écoles pour filles et pour garçons en 1899 et en 1908, réunies dans un seul bâtiment en 1953. ";;;;;;;;2014-11-04;"735";"0"; Chapelle Sainte-Pétronille;;;;Villars-sur-Var;VENCE;Moyenne vallée du var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;;;;;;Chapelle;---;---;;;;;"Colette et Michel Bourrier-Reynaud, Sur les chemins de la tradition, chapelles et oratoires au c?ur du haut pays niçois », Éditions Serre, Nice, 2008.";"En quittant Villars-sur-Var pour se rendre à Puget-Théniers, on découvre la coquette petite chapelle Sainte-Pétronille qui surplombe la route départementale de Nice à Digne. À proximité de l?ancien pont enjambant le Var et portant le même nom, la chapelle se trouvait sur un carrefour de voies de communication et avait sans doute vocation à accueillir les voyageurs. Elle est dédiée à sainte Pétronille, dont le culte semble vivace à Villars puisqu?on trouve également une statue en bois polychrome de la sainte, datée de 1714, dans l?église paroissiale du village. Elle est censée protéger contre la fièvre et les dangers menaçant les voyageurs ainsi que des avalanches. L?édifice, antérieur à la fin du XVIIe siècle, inscrit sa pimpante façade, décorée de peintures et égayée d?un oculus bifide, dans un austère décor montagneux. La nef, de plan presque carré, abrite un autel très sobre derrière lequel se dessine l?encadrement d?un tableau aujourd?hui disparu. Tous les murs, intérieurs comme extérieurs, sont décorés de peintures murales en trompe-l??il d?inspiration baroque rococo, ?uvres de l?artiste Guy Ceppa, exécutées lors de la restauration de la chapelle en 1990. ";;;;;;;*;2015-12-11;"861";"0"; Chapelle Saint-Jean-Baptiste;Chapelle Saint-Jean-Baptiste;;Saint-Jean-la-Rivière;Utelle;LANTOSQUE;Vallée de la Vésubie ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;XIXe siècle;;;"1899";;Chapelle;;;;;;;;"L?édifice actuel est daté 1899 sur le linteau du portail latéral. Il présente une nef de trois travées, flanquée à gauche d?un collatéral sur deux travées et à droite d?une chapelle latérale ouvrant juste avant le ch?ur. Le couvrement est constitué de voûtes en berceau plein cintre. Le ch?ur occupe une travée sous une voûte à croisée d?arêtes. Il est élargi à gauche d?une chapelle latérale.\nMis à part le saint Jean-Baptiste en bois sculpté polychrome de la niche du ch?ur, le mobilier est constitué essentiellement d?une dizaine de statues sulpiciennes en plâtre. Dans la sacristie une monstrance aux reliques de saint Bassus, premier évêque légendaire de Nice, constitue une curiosité. Le bâtiment a bénéficié d?une restauration générale en 1999-2000.";;Utelle_Saint_Jean_la_Riviere_chapelle_Saint_Jean_Baptiste.jpg;;;;;;2014-06-03;"405";"0"; Église Saint-Honorat;Saint Barthélemy;;Le Figaret;Utelle;LANTOSQUE;Vallée de la Vésubie ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;XIXe siècle;;;1802 - 1805;;Eglise;;;;;;;"- Georges Baumet, Aspects de la vie économique et sociale dans la commune d'Utelle (1792-1814), Nice-Historique, n°2, 1970 - Ernest Hildesheimer, Utelle d'après ses anciennes chartes, Nice-Historique, n°1 et 2, 1952";"L?église se situe sur un terroir acquis de Lantosque en 1459 pour 320 florins. L?église fut promue paroissiale en 1802, et reconstruite à cette occasion entre 1802 et 1825. Le clocher en pierre n?a été rajouté qu?en 1902. L?édifice est constitué d?une nef unique de quatre travées qui sont séparées par de doubles pilastres à chapiteaux ioniques. Le couvrement est formé d?une voûte en berceau plein cintre à pénétrations ; une double corniche en stuc renforce les murs gouttereaux et reçoit la voûte. Le chevet en abside pentagonale est sous une voûte à nervures. Le retable en bois sculpté du maître-autel, peint dans une belle harmonie de rouge, bleu et or, enserre une toile de facture naïve.";;Utelle_le_Figaret_eglise_Saint_Honorat.jpg;;;;;;2014-06-10;"404";"0"; "Colomars, le village";;;;Colomars;LEVENS;Bassée vallée du Var ;;;;Organisation habitat;;;;;;;;;;;;Village;---;---;;;;;;"Dans le prolongement des collines niçoises, les 672 ha de Colomars sont situés entre la vallée du Var à l?ouest et le flanc du mont Chauve à l?est, avec une altitude moyenne comprise entre 200 et 400 m (le point haut est proche de la Bégude à 398 m). Le terroir communal est sillonné de nombreux vallons, dits « obscurs », abritant des réserves géologiques et botaniques exceptionnelles et bénéficiant du classement en zone « Natura 2000 ». Vers 1075, les seigneurs de Nice donnèrent à l?abbaye de Saint-Pons la moitié du terroir de Columbaris ; c?est la première mention du nom de Colomars qui viendrait du latin colombarium, c?est-à-dire « pigeonnier ». Ce domaine et la chapelle qui y sera élevé à une date inconnue faisaient partie du prieuré d?Aspremont. L?urbanisation s?est faite le long des crêtes où courent plus de 30 km de routes et de chemins. La croissance démographique de la commune fut importante dans la deuxième moitié du XIXe siècle, due notamment à une immigration piémontaise. En 1874, le hameau devint autonome, comme son voisin Castagniers. Le centre du village, rassemblé autour de l?église paroissiale et de la mairie, demeure éloigné des autres quartiers, celui de la Manda, au bord du Var, et celui de la Sirole vers Saint-Pancrace. Pour renforcer son chef-lieu, la municipalité a acquis l?ancien fort Casal et a doté ce site d?importants équipements sportifs, culturels et de loisirs. On vivait autrefois de la culture de la vigne et de l?olivier, supplantée partiellement par celle de l??illet au XXe siècle. Aujourd?hui, les cailletiers produisent ici une huile à la saveur citronnée et anisée recherchée par les fins gourmets. A l?aube du XXIe siècle et en dépit de la proximité de l?agglomération niçoise, la commune a su conserver son charme rural.";;;;;;;;2014-11-04;"738";"0"; Église paroissiale de la Nativité de Notre-Dame;;;Quartier de la Madone;Colomars;LEVENS;Bassée vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;XIXe siècle;;;;;Eglise paroissiale;---;---;;;;;"Pierre-Robert Garino, Aspremont, Castagniers, Colomars. Cronica dei Aspermontan, Castagnerenc e Couloumassie , Ed. Serre, Nice, 1992 ";"La date de construction de la première chapelle est difficile à préciser. Elle apparaît dans quelques documents tardifs. Ainsi, en 1652, les archives mentionnent « la capella della Vergine Santissima » ; en 1743 la chapelle de Colomars, en 1764 la chapelle de « la Nativité de Marie du quartier de Colomars ». En 1787 les recteurs laïcs sollicitent du Sénat l?autorisation de reconstruire le clocher. Enfin, le 24 février 1797, suite à une supplique des habitants, le vicaire-général du diocèse érige la chapelle champêtre de Colomars, dédiée à la Nativité de la Vierge, en paroissiale foraine. Au début du XIXe siècle, une nouvelle construction fut décidée en raison de l?augmentation de la population. Sa réalisation par tranches, achevée en 1830, explique certaines irrégularités architecturales. Il fallut attendre 1863 pour reconstruire le clocher, date gravée sur sa girouette. La paroisse devint indépendante en 1846. L?église présente une nef de deux travées voûtées en berceau plein cintre à pénétrations. Le vaisseau central est flanqué de deux collatéraux de même longueur couverts de voûtes d?arêtes. De part et d?autre ont été rajoutées des chapelles latérales modernes, couvertes d?une voûte dite « en arc-de-cloître ». Le ch?ur à chevet plat, légèrement resserré par la saillie des pilastres, a reçu une voûte d?arêtes. Le maître-autel de marbre blanc, installé en 1927, a été détruit. La sacristie a été aménagée derrière le ch?ur, en raccourcissant celui-ci, sans doute en 1901. Trois toiles sont à relever : Saints Antoine ermite et Jérôme pénitent, par Cuggia (1746), Mort de saint Joseph et Âmes du Purgatoire par Carolus Ichardi (1803) et Saint Erige ressuscitant un enfant mort-né, anonyme non daté. Le chemin de croix a été réalisé par des artistes de Colomars d?après l??uvre originale d?Eugène Kasimirowski. La tribune est soutenue par d?intéressantes consoles en bois sculpté à figures humaines. Lors d?un chantier école réalisé en 2011-2012, l?église a été entièrement restaurée. ";;;;;;;;2014-11-05;"739";"0"; Église Saint-Roch;;;Place Saint-Roch;Nice;NICE 3;Bassin des Paillons ;;Edifice inscrit MH;;Patrimoine religieux;;;Baroque;Néo-classique;;;Epoque moderne;XIXe siècle;;1788 - 1790;;Eglise paroissiale;---;---;;;;;"Foussard (Dominique), Barbier (Georges), Baroque Niçois et Monégasque, éditions Picard, 1988";"Saint Roch, originaire de Montpellier, fut contemporain de la terrible épidémie de peste dite Peste Noire qui ravagea l?Europe au milieu du XIVe siècle. Selon son hagiographie il parti en pèlerinage à Rome où il soigna les malades de la Peste. Atteint par le fléau il s?isola dans la forêt où seuls un ange et un chien lui portèrent secours et lui permirent de survivre. Après sa mort, dont on ignore les circonstances exactes, son culte se répandit en Europe où on l?invoquait notamment pour guérir les malades et éloigner la peste. C?est à partir du XVe siècle et jusqu?au XVIIe siècle que de très nombreux édifices religieux lui sont dédiés, généralement situés à l?entrée ou sur la route menant à la cité. C?est ainsi qu?une chapelle fut édifiée après la peste de 1631, à la périphérie de la ville de Nice afin de protéger les Niçois. En 1772, la chapellenie de de Saint-Roch est fondée. Elle remplissait le rôle d?église rurale. L?église actuelle fut construite peu après entre 1788 et 1790. On utilisa pour son édification des matériaux de récupération provenant de la destruction de la forge de Lympia. L?édifice fut remanié au XIXe siècle. Il est inscrit au titre des Monuments Historiques depuis 1984. En 1990 la façade a subi une restauration et a retrouvé son décor de fresques grâce à Guy Ceppa. L?édifice, situé sur une place, présente une façade dont la sobriété témoigne du passé rural de l?église devenue paroissiale au XIXe siècle. De style néo-classique, elle présente des pilastres jumelés sans chapiteau et un fronton triangulaire. Le clocher de style rococo tranche avec le dépouillement de la façade. À l?intérieur le plan initial en croix grecque a été modifié au XIXe siècle par l?agrandissement de l?abside et l?ouverture de 2 chapelles latérales séparées du ch?ur par deux paires de colonnes. Les 4 piliers de l?église portent les 4 évangélistes. Une coupole surplombe la croisée du transept. ";;;;;;;;2014-11-19;"750";"0"; Chapelle des Pénitents blancs de la Sainte-Croix;Chapelle des Pénitents blancs de la Sainte-Croix;;"Hameau de Saint-Dalmas, Grande rue";Valdeblore;SAINT-SAUVEUR-SUR-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;;;"1659";;Chapelle;;;;;;;"- Luc Thévenon. L?art religieux dans le Valdeblore, Nice-Historique, n° 2-3, 2012";"Instituée en 1645, la confrérie des Pénitents blancs de la Sainte-Croix est à l?origine de la construction de la chapelle en 1659, comme l?atteste la date figurant sur le linteau du portail. Imbriquée dans les maisons voisines, son aspect extérieur ne comporte comme seul décor qu?une baie en demi-cercle. À l?intérieur de la chapelle, dans la nef formée de deux travées l?une des deux voûtes sur croisées d?ogives est entièrement recouverte d?un exceptionnel décor végétal constitué de ramures et de feuillages. Du côté du ch?ur, on a peint au milieu d?un grand cartouche un c?ur percé de sept glaives. Le maître-autel est dédié à la Descente de Croix tandis qu?une chapelle latérale, à gauche, est vouée à la Bonne Mort.";;Valdeblore_Saint_Dalmas_chapelle_des_Pénitents_Blancs_de_la_Sainte_Croix.jpg;;;;;;2014-06-03;"410";"0"; Chapelle Saint-Roch;Chapelle Saint-Roch;;"Hameau de Saint-Dalmas, Les Mianes";Valdeblore;SAINT-SAUVEUR-SUR-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;;;;;Chapelle;;;;;;;"- Luc Thévenon. L?art religieux dans le Valdeblore, Nice-Historique, n° 2-3, 2012";"Au nord de l?église Sainte-Croix, la chapelle Saint-Roch se trouve à la bifurcation des chemins muletiers qui conduisaient autrefois au col Saint-Martin et à Millefonts. Elle jouait ainsi le rôle de barrière contre d?éventuelles épidémies venant de l?extérieur. Un petit retable de bois sculpté enchâsse une toile attribuée à Giovanni Rocca que l?on situe autour de 1630. L?artiste a regroupé dans ce triptyque, sous la Vierge du Rosaire, plusieurs saints protecteurs : Charles-Borromée, Sébastien, Roch et Luc.";;Valdeblore_Saint_Dalmas_chapelle_Saint_Roch.jpg;;;;;;2014-06-03;"409";"0"; Fontaine publique;;;Avenue de la Victoire;La Turbie;VILLEFRANCHE SUR MER;Riviera entre nice et menton ;;Edifice classé MH;;Génie civil;;;Néo-classique;;;;XIXe siècle;;;"1824";;Fontaine;;;;;;Monument classé au titre des Monuments Historiques par arrêté du 10 mai 1943.;"- Cunegondo Jean, ""De l'aqueduc du Faisset à la fontaine de La Turbie"", Nice Historique - n° 4 - 2003 octobre-décembre - p. 238 à 241 Barbes Raoul, ""L'aqueduc de La Turbie"", Tome XLV Mémoires de l'institut de préhistoire et d'archéologie Alpes Méditerranée - 2003 - p. 89 à 102 Archives communales de Turbie (La) SÉRIE O. TRAVAUX PUBLICS Sous-série 05O. Adductions d'eau Document E 084/05O003 du 01/01/1823 au 31/12/1850 Fontaines.- Construction des canaux d'amenée et de réservoir, entretien : instructions, délibérations, devis, adjudications, rapports, correspondance";"Au début du XIXe siècle la commune de La Turbie continuait d'avoir à gérer des problèmes de pénurie d'eau. Cette belle fontaine de style néo-classique fut inaugurée en 1824. Elle représentait l'aboutissement des travaux de canalisation, qui reprenaient l'antique tracé de l'aqueduc romain. Située sur un important axe de circulation (l'ancienne voie Julia), reconstruit sous Napoléon 1er (Grande Corniche puis Voie Royale), elle permettait aux voyageurs de se désaltérer mais aussi aux attelages de s'abreuver dans ses bassins.";;La_Turbie_Fontaine.jpg;;;;;;2014-05-26;"422";"0"; Chapelle Saint-Martin;;;Lieudit Saint-Martin;Daluis;GUILLAUMES;Haute vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;XVIIe siècle;Epoque moderne;;;;1982-1986;Chapelle;---;---;;;;;;"Située dans le quartier Saint-Martin qui surplombe le village de Daluis on y accède par une belle route en lacet. La construction semble dater du XVIIe siècle. Citée parmi les chapelles rurales communales en 1786, elle était fermée et inutilisée en 1903 où il était précisé qu?elle «servait autrefois à la célébration de la messe le Lundi de Pentecôte». Il est possible qu?il y ait là confusion avec la chapelle de la Sainte-Trinité de la Salette, délaissée depuis les années 1950 et qui, elle, n?est pas citée. Des restaurations entre 1982 et 1986 ont rendu son aspect initial à cet édifice dont le porche est un ajout plus tardif. Orientée à l?est, elle accueille le visiteur par son vaste porche couvert de tuiles rondes, soutenu par deux piliers maçonnés de section carrée. La façade est percée d'une porte flanquée de deux fenestrons surmontée d'un oculus. À l?intérieur elle se compose d'une nef unique rectangulaire, d'un chevet plat. ";;Daluis_Chapelle_Saint_Martin.jpg;;;;;;2017-01-02;"473";"0"; Église paroissiale Notre-Dame-de-la-Visitation;Église paroissiale Notre-Dame-de-la-Visitation;;Le Chaudan;Utelle;LANTOSQUE;Vallée de la Vésubie ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;XIXe siècle;;;;;Eglise paroissiale;;;;;;;;"Le hameau comptait 40 habitants en 1806. Pour tenir compte des besoins spirituels des habitants, la simple succursale du Chaudan fut promue en paroissiale en 1802. Cette transformation conduisit à une reconstruction du bâtiment qui fut doté d?un clocher accolé à l?ouest. La façade, percée d?une thermale, est surmontée d?un fronton triangulaire. \nL?intérieur de plan barlong comprend une large nef unique de trois travées séparées par des pilastres.";;Utelle_Le_Chaudan_eglise_paroissiale.jpg;;;;;;2014-06-03;"430";"0"; Chapelle Saint-Bernardin;;;"14, rue Rostan";Antibes;ANTIBES BIOT;Pays d'antibes ;;Edifice inscrit MH;;Patrimoine religieux;;;;;;XVIe siècle;Epoque moderne;;;;;Chapelle;---;---;;;;Édifice inscrit au titre des Monuments Historiques par arrêté du 13 mars 1995;"Sources : Document 02R 0137 du 01/01/1691 au 31/12/1901 Cession faite par le Ministre des Finances de la Chapelle Saint-Bernardin au département de la Guerre par CHERER le 1/10/1798 Fonds du génie militaire d'Antibes Document 02R 0143 du 01/01/1799 au 31/12/1865 Lettre relative à la location de la chapelle Saint-Bernardin par MINISTRE le 9/2/1799 ";La chapelle présente une belle façade sur la rue Rostan avec un portail en calcaire et bois de noyer et de sapin. À l'intérieur on peut voir des vestiges de fresques du XVIe siècle. ;;Antibes_chapelle_Saint_Bernardin.jpg;;;;;;2017-11-30;"432";"0"; Stade Decazes;;;;Roquebrune-Cap-Martin;MENTON OUEST;Pays de menton ;;;;Patrimoine sportif;;;;;;XXe siècle (premier tiers);XXe siècle;;;"1932";;Stade;---;---;;;;;"Archives départementales des Alpes-Maritimes Archives administratives avant 1940 : 02 O 0959 ";"Construit entre 1926 et 1932, le Stade de Roquebrune-Cap-Martin fut l?un des premiers terrains de sport de l?Est du département. Il se compose d?un terrain de football, d?une piste de course et d?une tribune en béton armée d?une capacité de trois cents places. L?Association Sportive de Roquebrune-Cap-Martin et l?Olympique de Menton l?utilisent conjointement jusqu?en 1927, date de l?aménagement du Stade de Saint-Roman à Menton. Le stade Decazes est progressivement amélioré et rénové tout au long du XXe siècle.";;pas_image.jpg;;;;;;2014-12-30;"14";"1"; Porte sud et vestiges de rempart;La Portetta;;Place de l'Église;La Turbie;VILLEFRANCHE SUR MER;Riviera entre nice et menton ;;Edifice inscrit MH;;Architecture militaire;;;;;;XIIe siècle;Moyen-âge;;;;;Porte de ville;;;;;;Inscription au titre des Monuments Historiques par arrêté du 13 mars 1953.;"- Barthélemy L., ""Procès-verbal de visite, en 1323 des fortifications des côtes de Provence et des munitions d'armes et de vivres, depuis Albaron (Bouches-du-Rhône) jusqu'à La Turbie (Alpes-Maritimes) », 1882 - (Ouvrage conservé à la médiathèque du Four Banal de La Turbie à compter du 31/05/2012, document numérisé) - Gladieux Lyse, « La Turbie, seigneurs et communauté d'habitants du XIe au XIIe siècle », Bulletin de la Société d'Art et d'Histoire du Mentonnais - n° 38 - 1986 juin - p. 13 à 18 - Robert Jean-Baptiste, « Droits des seigneurs et frontière politique, La Turbie, Roquebrune et Menton du XIIe au XVe siècle », Annales du Midi, Tome 86 - n° 117 - 1974 - p. 133 à 151 ";La porte sud faisait partie de l'enceinte du village médiéval face à l'église et au Trophée d'Auguste transformé en forteresse et faisant partie de l'ensemble de fortins bâtis entre Nice et Menton comme en atteste une visite des fortifications par un commissaire du comté de Provence en 1323.;;La_Turbie_enceinte_porte_eglise.jpg;;;;;;2014-05-26;"423";"0"; Salle Salusse Santoni;;;Boulevar Maréchal Foch;Antibes;ANTIBES BIOT;Pays d'antibes ;;;;Patrimoine sportif;;;;;;XXe siècle (milieu);XXe siècle;;;"1951";;Complexe sportif;;;;;;;"Philippe Tétart, Histoire du sport en France de la Libération à nos jours, Editions Vuibert, Paris, 2007. Archives départementales des Alpes-Martimes Archives administratives 212 W 002 : plans de la salle Salusse Santoni, carte de la ville d?Antibes et de ses équipements sportifs et scolaires en 1958. 212 W 003 Archives privées 089J 0419 : coupures de presse sur le sport à Antibes entre 1954 et 1992. ";"Dans les années 1950 malgré sa réputation dans le domaine sportif, Antibes manque d?équipements sportifs pour répondre aux besoins de la population. En 1951, une salle omnisports du nom de l?aviateur antibois Salusse Santoni est aménagée en centre-ville sur 1200m² en remployant la structure métallique d?un ancien hangar à hydravion. L?essor du sport antibois et la poussée démographique incitent la ville à construire un véritable stade autour de la salle en 1958. Cette salle a accueilli l?équipe de basket-ball d?Antibes, championne de France en 1971 et 1991.";;Antibes_Salle_Salusse_Santoni.JPG;;;;;;2014-09-25;"457";"0"; Porte Place Saint-Jean;Portail Gioffredo;;Place Saint-Jean;La Turbie;VILLEFRANCHE SUR MER;Riviera entre nice et menton ;;Edifice classé MH;;Architecture militaire;;;;;;XIIe siècle;Moyen-âge;;;;;Porte de ville;;;;;;Classement au titre des Monuments Historiques par arrêté du 13 mars 1953.;"- Barthélemy L., ""Procès-verbal de visite, en 1323 des fortifications des côtes de Provence et des munitions d'armes et de vivres, depuis Albaron (Bouches-du-Rhône) jusqu'à La Turbie (Alpes-Maritimes) », 1882 - (Ouvrage conservé à la médiathèque du Four Banal de La Turbie à compter du 31/05/2012, document numérisé) - Gladieux Lyse, « La Turbie, seigneurs et communauté d'habitants du XIe au XIIe siècle », Bulletin de la Société d'Art et d'Histoire du Mentonnais - n° 38 - 1986 juin - p. 13 à 18 - Robert Jean-Baptiste, « Droits des seigneurs et frontière politique, La Turbie, Roquebrune et Menton du XIIe au XVe siècle », Annales du Midi, Tome 86 - n° 117 - 1974 - p. 133 à 151";"Située sur la place Saint-Jean, cette porte, datant du XIIe siècle faisait partie de l'enceinte urbaine du village médiéval de La Turbie. Ce dernier, mentionné en 1125 comme limite orientale du comté de Provence, se développa autour du Trophée d'Auguste, transformé en forteresse au milieu du Moyen Âge.";;La_Turbie_Portail_place_Saint_Jean.jpg;;;;;;2014-05-26;"480";"0"; Église Notre-Dame-du-Rosaire;Église Notre-Dame-du-Rosaire;;Le Reveston;Utelle;LANTOSQUE;Vallée de la Vésubie ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Inconnue;;;;;Eglise;;;;;;;;"L?étymologie du lieu est le revers, c'est-à-dire l?ubac, et donc ici le petit ubac. Le hameau n?est accessible qu?à pied. Le sentier le plus direct s?embranche au milieu des gorges de la Mescla mais d?autres itinéraires partent du Chaudan ou de la Madone. Au centre de constructions dispersées, dont l?ancienne école, l?église est un long édifice sans décor, couvert de tuiles rondes. Au chevet et à l?est, la sacristie est accolée en retour d?angle. Entre les deux bâtiments, s?étend un cimetière envahi d?herbes folles. A l?angle nord-ouest de la façade, un clocheton est posé transversalement sur le mur gouttereau. L?intérieur, très dégradé, est constitué d?une longue nef unique et d?un ch?ur carré à chevet plat. Actuellement rien ne reste du mobilier.";;Utelle_le_Reveston_eglise_Notre_Dame_du_Rosaire.JPG;;;;;;2014-06-03;"481";"0"; "Porte du ""Réduit de la Tour""";;;Place Mitto;La Turbie;VILLEFRANCHE SUR MER;Riviera entre nice et menton ;;Edifice classé MH;;Architecture militaire;;;;;;XIIIe siècle;Moyen-âge;;;;;Porte de ville;;;ADAMI (peintre);;;Classement au titre des Monuments Historiques par arrêté du 18 août 1953.;"- Barthélemy L., ""Procès-verbal de visite, en 1323 des fortifications des côtes de Provence et des munitions d'armes et de vivres, depuis Albaron (Bouches-du-Rhône) jusqu'à La Turbie (Alpes-Maritimes) », 1882 - (Ouvrage conservé à la médiathèque du Four Banal de La Turbie à compter du 31/05/2012, document numérisé) - Gladieux Lyse, « La Turbie, seigneurs et communauté d'habitants du XIe au XIIe siècle », Bulletin de la Société d'Art et d'Histoire du Mentonnais - n° 38 - 1986 juin - p. 13 à 18 - Robert Jean-Baptiste, « Droits des seigneurs et frontière politique, La Turbie, Roquebrune et Menton du XIIe au XVe siècle », Annales du Midi, Tome 86 - n° 117 - 1974 - p. 133 à 151 ";Avec ses mâchicoulis cette belle porte en calcaire blanc de La Turbie donnait accès au Trophée d'Auguste alors transformé en château-tour fortifié. Elle faisait partie de l'enceinte urbaine du village médiéval en partie construit à partir de matériaux récupérés sur le site antique.;;La_Turbie_Portail_du_Reduit.jpg;;;;;;2014-05-26;"483";"0"; Palais de l'Agriculture;;;103 Promenade des Anglais;Nice;NICE 10;Bassin des Paillons ;;Edifice inscrit MH;;Edifices de la vie publique;;;;;;XXe siècle (premier quart);XXe siècle;;;"1900";"2008";;;;;;;Inscription Monuments hitoriques par arrêté du 28 mars 1991.;;"Ce bâtiment est le siège de la Société savante d'Agriculture, d'Horticulture et d'Acclimatation de Nice et des Alpes-Maritimes qui fut fondée en 1860. Palais de la Belle Epoque, il est édifié en 1900 selon les plans de Paul Martin, ingénieur des arts et métiers et secrétaire général de la Société en 1900. Le palais de l'agriculture a été rénové à la fin des années 2000.";;Nice_palais_de_l_Agriculture.jpg;;;;;*;2014-09-23;"321";"0"; Hôtel Alhambra (ancien);;;46-48 boulevard de Cimiez;Nice;NICE 6;Bassin des Paillons ;;Edifice inscrit MH;Label Patrimoine XX°;"Villégiature, tourisme et commerce ";;;Néo-mauresque;Orientalisme;;XXe siècle (début);XXe siècle;;;"1900";"1947";Hôtel de voyageurs;;;SOLY Jules (architecte);"BERNIS Emilie de (vicomtesse, auteur commanditaire)";;Inscription Monuments historiques par arrêté du 20 juin 2000.;;"Construit sur la partie basse du boulevard de Cimiez en 1900 par la vicomtesse Émilie de Bernis, l?hôtel Alhambra fait partie de cette vague de palaces remarquables construits sur la Côte d?Azur à la Belle-Époque. De style néo-mauresque pour son architecture et orientaliste pour son décor intérieur, l?originalité de cet édifice constitué de trois blocs tient à son plan en V qui place la partie centrale du bâtiment en avant par rapport aux ailes latérales. Au nord ouest de l?hôtel, a été ajoutée la villa Alhambra rebaptisée ultérieurement villa Élliand. En 1947, l?hôtel a été transformé en immeuble.";;Nice_Hotel_Alhambra.JPG;;;;;*;2014-09-23;"462";"0"; Chapelle Saint-Roch;;;La Sirole;Colomars;LEVENS;Bassée vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;XIXe siècle;;;;;Chapelle;---;---;;;;;;"Située chemin de la chapelle, ce lieu de culte est l?âme du quartier de la Sirole habité par près d?un tiers des Colomarois. En 1853, les habitants du quartier réclamèrent la construction d?un lieu de culte en raison de l?éloignement du chef-lieu et de sa paroissiale. La construction d?une chapelle fut entreprise en 1855 et, le 20 novembre 1857, elle fut bénie et placée sous le titre de saint Roch. En 1872, une nouvelle statue de Saint-Roch fut acquise : elle est encore conservée aujourd?hui. La chapelle est un modeste édifice rectangulaire. Sa façade encadrée de pilastres est surmontée d?un clocheton. La nef unique de deux travées est prolongée d?un ch?ur en abside tandis que sa voûte surbaissée a l?aspect d?un plafond. Deux niches abritent les statues en bois polychrome de la Vierge et de saint Roch. Une plaque rappelle les noms de quatre enfants de la Sirole morts pour la France. En 1982, pour célébrer le 125e anniversaire de cette construction, une restauration d?ensemble fut réalisée. Non loin de là, l?unique place du hameau de la Sirole jouxte l?école communale. C?est là que se déroulent le 16 d?août les festivités qui suivent la traditionnelle procession de la Saint-Roch.";;;;;;;;2014-11-05;"741";"0"; Église Saint-Roch;;;Bouchanières;Guillaumes;VENCE;Haute vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;;;;;Eglise;---;---;;;;;;"L?église paroissiale secondaire Saint-Roch dresse sa silhouette austère sur un talus surplombant la route d?accès au hameau qui se trouve à quelques centaines de mètres. Elle fut probablement édifiée en 1635, comme semble l?indiquer la date portée sur l?un de ses tableaux représentant Notre-Dame d?Espérance, qui doit être sa première titulature avec Macaire comme patron principal. L?église, élevée au rang de succursale, fut embellie et dotée de son clocher après le Concordat de 1801. Bien entretenue, et régulièrement desservie, l?édifice surprend par la qualité de son décor architectural intérieur qui en fait un des plus beaux édifices de la commune. La dernière rénovation date de 2013. La façade tournée vers le vallon est percée d?une porte axiale surmontée d?une vaste baie rectangulaire. Au sud lui est accolé un clocher très massif à couverture de bardeaux de mélèze comme la toiture en bâtière. L?intérieur de style baroquisant présente une nef unique rectangulaire. Ses trois travées sont délimitées par des pilastres engagés à chapiteaux de stuc monumentaux, reliés par une haute corniche aux moulures de gypseries. Le chevet plat est occupé par un grand retable à colonnes torses, pilastres et corniche à fronton. Il enserre une huile sur toile représentant saint Roch entouré de saint Macaire et de saint Sébastien. Le couvrement est en voûtes sur croisées d?ogives à fines nervures apparentes, renforcées par des formerets au chevet et revers de façade. ";;;;;;;;2017-02-10;"1084";"0"; La Fontaine Lavoir de Troussane;;;;Le Rouret;LE-BAR-SUR-LOUP;Pays de Grasse ;2 parkings au Collet avec 2 places pour PMR;;;Génie civil;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;"Créée au début du XIXe siècle, la commune du Rouret, présente un cas très caractéristique d?habitat dispersé. Approvisionner en eau les différents hameaux de son territoire n?est donc pas une mince affaire. Pourtant au cours de sa récente histoire, de nombreux efforts ont été entrepris par la communauté du Rouret pour répondre à ce besoin. En témoigne la fontaine-lavoir de Troussane récemment restaurée. Si le quartier de Troussane a été retenu pour l?installation de cet édifice c?est tout simplement parce qu?une bonne partie des habitants, et notamment ceux du hameau important du Collet, pouvaient s?y rendre facilement. Pour établir l?approvisionnement en eau selon les concentrations d?habitants, il était toutefois nécessaire de répartir les fontaines et les lavoirs en différents lieux. Nous savons aujourd?hui que des équipements de ce type ont également été installés au quartier Saint-Pons. Ces points d?eau ne tolérant aucun gaspillage, leur « versure », autrement dit ce qu?ils déversaient, contribuait à une époque à alimenter les moulins des habitants.";;La Fontaine Lavoir de Troussane.jpg;;;;;;2014-09-24;"564";"0"; Le vieux pont du Loup;;;;Cipières;COURSEGOULES;Haute vallée du Loup et plans ;;;;Génie civil;;;;;;"1665";Epoque moderne;;;;;Pont;---;---;;;;;;"Situé un peu à l?écart de la route qui mène de Cipières à Gréolières, le vieux pont du Loup témoigne de l?ancien chemin, aujourd?hui sentier de randonnée, qui reliait ces deux villages. Ce pont en dos d?âne date de mille sept cent soixante-trois, comme l?indique un petit claveau situé au centre du pont et un devis conservé dans les archives communales de Cipières. D?après ces archives, un pont aurait déjà été construit en mille six cent soixante cinq mais il aurait été endommagé pendant la guerre de succession d?Autriche. En dos d'âne, il enjambe le Loup en une seule arche plein cintre. Son intrados est appareillé de pierres dressées. ";;Le vieux pont du Loup.jpg;;;;;;2014-11-25;"538";"0"; Chapelle Saint-Jacques-le-Majeur ;;;"Villeplane, hameau de la Saussette";Guillaumes;VENCE;Haute vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;deuxième tiers du XVIIe siècle;Epoque moderne;;;;;Chapelle;---;---;;;;;;"Édifiée sur une colline au-dessus de la route d?accès au hameau de Villeplane, la chapelle est située sur le chemin reliant le hameau de La Saussette à Villeplane et Guillaumes. Construite dans le deuxième tiers du XVIIe siècle, ce que confirme le style du tableau d?autel (Vierge dominant les saints Jacques-le-Majeur et Fortunat-de-Poitiers), la chapelle fut restaurée en 1806, date gravée au chevet. À proximité d?un col et de son oratoire-pilon, cette chapelle de carrefour est un sanctuaire qui semble lié à l?eau : citerne avec auge de pierre, abreuvoir, fontaine modernisée, seconde citerne près du chevet. Un second oratoire se trouve en contrebas de la chapelle, à l?entrée du hameau. Façade et toiture restaurées ont été inaugurées par une cérémonie religieuse en août 1996.";;;;;;;;2017-02-16;"1085";"0"; Courts du Parc Impérial;;;Avenue Suzanne Lenglen;Nice;NICE 8;Bassin des Paillons ;;;;Patrimoine sportif;;;;;;XIXe siècle (fin) - XXe siècle (début);XIXe siècle;XXe siècle;;;;Tennis;;;LENGLEN Suzanne (joueuse de tennis);;;;"Pierre-Henri Gache, Le Sport à Nice dans l?entre-deux-guerres, Editions Alandis, Nice, 2001. Clémence Ségalas, « Charles Dalmas », Recherches Régionales, n°184, 2006. Jacques Gasiglia, « Le Nice Lawn Tennis Club », Nice Historique, n°1, 2007. Michel Steve, « À propos de l?architecte Charles Dalmas », Nice Historique, n°3, 1989 Archives municipales de Nice Archives administratives : 0001 W 0315 : projets sur la période 1921-1942. Archives départementales des Alpes-Maritmes Archives administratives avant 1940 : 02 0 745 : plans et quelques correspondances relatifs à l?achat des terrains du Parc Impérial, ainsi qu?à la transformation de 4 courts en terrains de basket-ball. ";"Le tennis apparaît à Nice vers 1890. Quelques riches Anglais hivernant à Nice créent le Nice Lawn-Tennis Club, dont les premiers courts se situent place Mozart. Les terrains du Parc Impérial sont investis peu après. Ils demeurent le berceau du tennis niçois, forts d?une histoire marquée par des légendes du tennis mondial comme Suzanne Lenglen ou l?épopée des « Mousquetaires ».";;Nice_Cours_de_Tennis_Parc_Impérial.JPG;;;;;;2014-09-25;"204";"0"; Villa Domergue et son jardin d'agrément ;;;15 avenue Fiesole;Cannes;CANNES EST;Pays de Cannes ;;Edifice inscrit MH;;Architecture de jardin;;;Jardin composite;;;XXe siècle (deuxième quart);XXe siècle;;;"1926";"1936";Jardin d'agrément;;;DOMERGUE Jen Gabriel (auteur commanditaire);DOMERGUE Maujendre (auteur commanditaire);;Inscription Monuments historiques par arrêté du 19 septembre 1990.;;"En 1929 Jean Gabriel Domergue et son épouse, Odette Maugendre, conçoivent la construction d' une villa de style vénitien et d'un jardin d'inspiration florentine sur le terrain de la villa Fiesole. Les oeuvres de l'artiste ornent les murs de la villa alors que les sculptures de son épouse décorent le jardin avec ses fontaines, sa cascade, sa terrasse de terre-plein, ses grottes artificielles. Sous un pavillon à arcades, une sculpture représente, à la manière étrusque, le couple à un banquet.";;Cannes_villa_Domergue_jardin.jpg;;;;;*;2014-09-25;"231";"0"; Château de Guillaumes ;Château de la reine Jeanne;;;Guillaumes;VENCE;Haute vallée du Var ;;;;Architecture militaire;;;;;;;Moyen-âge;Epoque moderne;;;;Château fort;---;---;"VAUBAN, Sébastien Le Prestre, marquis de (ingénieur, architecte militaire, urbaniste) ";;;;"POTEUR (Catherine), POTEUR (Jean-Claude), Le château de Guillaumes, Ed. Association Castrum Alpes-Maritimes, Architecture historique des Alpes-Maritimes, n° 4. Nice - 2003 - 98p. ";"Entourée de pentes escarpées, la silhouette altière du château domine la petite cité du haut de son éperon rocheux à 875 m d?altitude. Érigé au XIIIe siècle, lors de la fondation de Guillaumes, le château est reconstruit en partie vers 1450. Enclave provençale, puis française en terre de la maison de Savoie, la place forte de Guillaumes occupe un poste stratégique important. La milice de la cité, à qui François Ier avait accordé le statut de ville royale en 1518, assurait la garde de la forteresse jusqu?au milieu du XVIe siècle, période à laquelle une garnison permanente est installée avec des troupes régulières sous le commandement d?un gouverneur. En 1700 Vauban visite le château de Guillaumes. Sur ses instructions les fortifications de la ville sont remaniées. En 1760, les Français démantèlent la citadelle avant de céder Guillaumes à la Maison de Savoie. L?édifice comporte des parties de différentes époques, témoignages de l?adaptation à diverses techniques défensives. Le bâtiment principal, accompagné d?une tour circulaire au nord, s?étageait à l?origine sur quatre niveaux et était surmonté d?un chemin de ronde dont il subsiste des éléments de parapet. Il comporte de grandes baies à meneaux face ouest et des ouvertures pour le tir d?artillerie à l?est. Le second étage communique avec la tour au plus haut. Un petit parapet en saillie subsiste porté sur des bouts de poutres avec mâchicoulis. ";;;;;;;***;2018-01-23;"1068";"0"; Château de Basses Gréolières;;;;Gréolières;COURSEGOULES;Haute vallée du Loup et plans ;;Inventaire général du patrimoine culturel;;Architecture militaire;;;;;;XIe siècle;Moyen-âge;;;;;Château fort;;;;;;;;"Le château comprend une enceinte polygonale contre laquelle, à l?intérieur, des bâtiments étaient appuyés. Construit par les vicomtes de Nice au XIe siècle, il passe entre les mains de Romée de Villeneuve puis des descendants de celui-ci, les seigneurs de Vence, jusqu'à la Révolution. D?importants travaux y sont réalisés vers la fin du XIVe siècle, puis au XVIe siècle.";;Greolieres_Ancien_Chateau_Basses_Greolieres.jpg;;;;;;2014-05-26;"144";"0"; Monastère fortifié de Saint-Honorat;;;Île de Saint-Honorat;Cannes;CANNES EST;Pays de Cannes ;;Edifice classé MH;;Architecture militaire;Patrimoine religieux;;Roman;Gothique;;XIe siècle;Moyen-âge;;;;;Tour;Abbaye;---;;;;;"Beauchamp (Ph), Châteaux, villages et ouvrages défensifs des Alpes-Maritimes, Édisud, 1991. Histoire de l?abbaye de Lérins, collectif, Abbaye de Bellefontaine, 2005 Bay (L), Fixot (M), La tour de l?île Saint-Honorat de Lérins, dans Provence historique, t XL, 1991 Poteur (J.-C.), Salch (Ch.-L), Le château de Lérins, Centre d'étude des Châteaux-forts, Strasbourg-Nice, 1996 ";"Formant, avec l?île Sainte-Marguerite, l?archipel de Lérins qui ferme la baie de Cannes l?île de Saint-Honorat est habitée vers 410 après J.-C. à partir de l?arrivée de saint Honorat qui lui donne son nom. C?est en 660 que saint Aygulf y établit la règle bénédictine. Illustre dans toute la Chrétienté, le monastère accueille plus de 500 moines au VIIIe siècle et étend ses prieurés jusqu?en Espagne et en Italie. Mais les pillages et la piraterie troublent souvent la retraite des moines. En 1073, l?abbé de Lérins fait édifier un donjon sur la côte sud. Remanié au XIIe et XIIIe siècle, il devient un monastère fortifié destiné à la protection des moines mais aussi à la défense de la côte. À partir du XVe siècle, l?abbaye entame son déclin, une garnison s?y installe et les Espagnols l?occupent en 1635. La règle monastique se relâche et en 1788 le monastère, où il ne reste que quatre moines, ferme. Pendant la Révolution, il est vendu aux enchères à une actrice célèbre. En 1859 lorsque les moines cisterciens le rachètent il est à l?abandon. L?abbaye est reconstruite autour de l?ancien cloître et le monastère fortifié restauré par Viollet-le-Duc. Classé au titre des Monuments historiques en 1875, la tour est de nouveau l?objet de travaux dans le premier quart du XXe siècle sous la direction de l?architecte en chef des Monuments Historiques, Jules Formigé. L?île est toujours la propriété des moines de la règle de saint Benoît qui accueillent dans leurs murs nombre d?hôtes en quête de spiritualité ou tout simplement de sérénité. Le monastère fortifié est entouré par la mer sur trois de ses quatre côtés. Haut de 22 mètres sur quatre niveaux reliés, par un escalier hélicoïdal, l?entrée se faisait par un pont-levis sur le côté nord. Les murs en pierres présentent un appareil régulier en partie taillé en bossage. Son agencement, à l?origine, est celui d?un monastère mais dont les parties sont superposées au lieu d?être juxtaposées, chapelle, sacristie, cloître, logement et réfectoire. Le premier niveau est composé par une citerne et des réserves dont les salles sont voûtées en berceau. Un cloître, avec ses colonnades sur deux niveaux, ainsi qu?une chapelle couverte par une voûte d?ogives occupent les deux étages intermédiaires dont une partie est effondrée. Le niveau supérieur est une plate-forme à l?aspect très militaire avec ses mâchicoulis, merlons et créneaux. ";;;;;;;***;2018-02-01;"771";"0"; Hippodrome de la Côte d'Azur;;;;Cagnes-sur-Mer;CAGNES-SUR-MER CENTRE;Pays de Vence ;;;;Patrimoine sportif;;;;;;XXe siècle (troisième quart);Epoque contemporaine;;;"1960";;Hippodrome;;;;;;;"Marc Boyer, L?Hiver dans le Midi. L?invention de la Côte d?Azur, L?Harmattan, Paris, 2009. Philippe Tétart (sous la dir. de), Histoire du sport en France du Second Empire au régime de Vichy, Editions Vuibert, Paris, 2007. ";"Après la fermeture des hippodromes niçois et cannois, le tourisme azuréen souffre de l?absence de ce type d?équipements au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Aménagé sur près de 60ha en bord de mer à l?embouchure du Loup, l?hippodrome de la Côte d?Azur représente un investissement financier considérable qui nécessite plusieurs phases de travaux entre 1949 et 1960. Il devient rapidement l?un des hauts lieux des sports hippiques en France et accueille tous types de courses.";;Cagnes_sur_Mer_Hippodrome.jpg;;;;;;2014-05-26;"206";"0"; Chapelle des Pénitents noirs;Chapelle de la Miséricorde;;;Clans;SAINT-SAUVEUR-SUR-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;XVe siècle (fin) - XVIe siècle (début);Moyen-âge;;;;"1680 - 1681 ; 1821";Chapelle;;;;;;;"- Sébastien Richard, Les lieux de culte de la vallée de la Tinée au Moyen Âge, thèse de doctorat, 2005. - Luc Thevenon, L?art du Moyen-âge dans les Alpes méridionales, Serre, Nice, 1983. - Luc Thévenon, L?art religieux de la vallée de la Tinée, Nice-Historique, n° 3-4, 1993. - Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000. - Colette et Michel Bourrier-Reynaud, Sur les chemins de la tradition. Chapelles et oratoires au c?ur du haut-pays niçois, Nice, 2008. - Mgr Denis Ghiraldi, Les chapelles champêtres de Clans, Nice, 1996.";"Située à l?extrémité de la place de la Colle, cette chapelle se trouvait, au moment de sa construction, hors du village, à un croisement de chemins. Construite dans les environs de 1500 en intégrant la travée de c?ur de la chapelle d?origine, elle est devenue chapelle des Pénitents noirs au XVIIe siècle. Elle fut agrandie en 1680 ? 1681 et ajouta à sa titulature celle de Notre-Dame de la Miséricorde. Le porche date de 1821.";;Clans_Chapelle_des_Pénitents_noirs.jpg;;;;;*;2014-05-26;"66";"0"; Hameau de Villeplane ;;;;Guillaumes;VENCE;Haute vallée du Var ;;;;Organisation habitat;;;;;;;Epoque moderne;;;;;Hameau;---;---;;;;;;"Situé au dessus des gorges de Daluis, sur la rive droite du fleuve Var, Villeplane est implanté au creux d?un vallon en contrebas d?une ligne de crête dominée par le mont Saint-Honorat. La construction d?une route dans les années 1930, a sans doute évité au hameau d?être dépeuplé. Le hameau compte une dizaine de maisons couvertes en tuile-canal ou en bardeaux. ";;;;;;;;2017-02-16;"1087";"0"; Chapelle Saint-Jacques;Chapelle Saint-Jacques;;Lieudit Le Serre;Saint-Martin-d'Entraunes;GUILLAUMES;Haute vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;XVIIe siècle;Epoque moderne;;;;;Chapelle;---;---;;;;Difficile d'accès sans un bon véhicule 4x4;"Luc Thevenon, Jean-Claude Poteur, Inventaire des édifices religieux du canton de Guillaumes, Documents du Conseil Général des Alpes-Maritimes, Nice, juillet 2001. Luc Thevenon, ?L?art religieux de la haute vallée du Var et du canton de Guillaumes?, in Nice-Historique n° 2 /3, avril-septembre 2002, p. 138. ";"On atteint la petite chapelle alpine, qui domine la vallée du haut d?une falaise, après avoir gravi une piste très raide. Couverte en bardeaux de mélèze, elle est en appareil de pierre apparente dans sa partie inférieure. La modeste chapelle privée accueille le voyageur depuis sa construction au XVIIe siècle. Elle faisait partie de la ferme alpine qui la jouxte encore. Elle possédait une toile de la seconde moitié du XVIIe siècle, aujourd?hui conservée au village et représentant les deux saints titulaires, Jacques-le-Majeur et Roch. Citée dans la visite paroissiale de 1785, elle appartenait à Jean Coste en 1903, date à laquelle elle est dite en fort mauvais état. Après une restauration, terminée en 2005, une toile de facture naïve, copie de l??uvre originale, y a été placée.";;pas_image.jpg;;;;;*;2016-11-09;"218";"1"; Jardin du Monastère de Cimiez;;;place du monastère de Cimiez;Nice;NICE 6;Bassin des Paillons ;;Edifice classé MH;;Architecture de jardin;;;;;;XVIe siècle;Epoque moderne;;;;"1927";Jardin d'agrément;;;;;;Jardin classé Monuments historiques par arrêté du 19 mai 1994.;;"Les moines occupent les lieux depuis le IXème siècle. Ils cultivaient des potagers et des vergers. Petit à petit, ces espaces verts se transformeront en jardin d?agrément rappelant les jardins florentins de la Renaissance. En 1901, la municipalité acquerra les lieux. Actuellement, des orangers, des citronniers et des mandariniers sont disposés entre la pelouse et le parterre de fleurs le long des allées. Un vieux puits bouché est au centre du jardin. Une terrasse offre une belle vue sur Nice et ses collines.";;Nice_Jardin_Monastere_Cimiez.jpg;;;;;**;2013-10-24;"224";"0"; Chapelle Saint-Sébastien;Chapelle Saint-Sébastien;;lieu-dit le Collet de la Forêt;Roubion;SAINT-SAUVEUR-SUR-TINEE;Vallée de la Tinée ;;Edifice classé MH;;Patrimoine religieux;;;;;;XVIe siècle;Epoque moderne;;;"1513";;Chapelle;;;;;;Edifice classé Monuments historiques par arrêté du 16 mars 1948.;"-Sébastien Richard, Les lieux de culte de la vallée de la Tinée au Moyen Âge, thèse de doctorat, 2005. - Luc Thevenon, L?art du Moyen-âge dans les Alpes méridionales, Serre, Nice, 1983. - Luc Thévenon, L?art religieux de la vallée de la Tinée, Nice-Historique, n° 3-4, 1993. - Michel Willemin, Les calvacades des vices dans les Alpes-Méridionales, Serre éditeur, Nice, 2006. - Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000. ";"Construite en 1513, elle se présente, à l?origine, comme une chapelle-porche, fermée par la suite. D?aspect extrêmement modeste, placée à l?entrée du village, cette chapelle prophylactique est dédiée à saint Sébastien. D?une facture assez populaire et naïve, les peintures sont touchantes par leur simplicité, notamment la Pietà du chevet. La vie de saint Sébastien est évoquée en douze scènes accompagnées d?une légende écrite en caractères gothiques, en ancien provençal. Sont également représentées les vertus et les vices.";;Roubion_Chapelle_Saint_Sebastien.jpg;;;;;***;2014-06-02;"128";"0"; Vignes de Lunel;;;;Villars-sur-Var;VENCE;Moyenne vallée du var ;;;;Architecture agricole;;;;;;;Moyen-âge;;;;;exploitation viticole;---;---;;;;;"Bourrier-Reynaud Colette, La vallée du Var, route des vignobles d'autrefois et des vins d'aujourd'hui, coll. Ance Solaire, éd. Serre, Nice, 2000 ";"Les coteaux ensoleillés de Villars-sur-Var, exposés au sud-ouest, bénéficient d?un microclimat méditerranéen en milieu montagnard et de sols marneux et calcaires. C?est un très ancien terroir viticole, peut-être déjà exploité à l?époque romaine et au Moyen Âge. Au milieu du XVIe siècle, les Villarois commercialisent déjà leur production, comme en atteste une ordonnance de 1550, les confirmant dans leur droit de transporter et de vendre leurs vins où bon leur semble. En 1752, une enquête, ordonnée par l?intendant général, cite le vin comme un des principaux revenus de la communauté avec la soie. D?anciennes caves dans le vieux village témoignent de l?importance de la viticulture. Florissante au XIXe siècle, où elle est associée avec la culture de l?olivier, la viticulture est touchée par la crise du phylloxera en 1900. Les surfaces viticoles diminuent fortement même si de nombreux villageois produisent encore leur propre vin. Aujourd?hui le vignoble perdure, préservé par quelques particuliers, notamment au quartier de Lunel. Une exploitation reprise et agrandie à la fin des années 1980 a permis au vin de Villars-sur-Var, blanc, rosé ou rouge, d?être le seul à bénéficier de l?AOC Côtes-de-Provence dans le Moyen pays des Alpes-Maritimes. ";;;;;;;*;2015-12-11;"863";"0"; Four à pain;Four à pain;;;Saint-Sauveur-sur-Tinée;SAINT-SAUVEUR-SUR-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Architecture artisanale;;;;;;XIXe siècle;XIXe siècle;;;"1875";"1932";Four à pain;;;;;;;"- Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000. - Michel et Marie-Louise Gourdon, Mémoires d?en haut, 2000. - Gérard Colletta, Saint-Sauveur-sur-Tinée, des Ectini aux Blavets, Nice, 1983.";"Rachetée par la commune, la chapelle Saint-Antoine, propriété familiale de la famille Ongran, fut transformée en four communal en 1875 parce que le seul four à pain de la commune était insuffisant pour assurer la cuisson pour toute la population. Il a subi une réfection complète en 1932.";;Saint_Sauveur_sur_Tinee_Four_a_pain.JPG;;;;;**;2014-06-02;"72";"0"; Excelsior Hôtel Régina;;;71 boulevard de Cimiez;Nice;NICE 6;Bassin des Paillons ;;Edifice inscrit MH;;"Villégiature, tourisme et commerce ";;;;;;XIXe siècle (quatrième quart);XIXe siècle;;;"1897";"1937";Hôtel de voyageurs;;;BIASINI Sébastien Marcel (architecte);MAUBERT Louis (sculpteur);;Inscription Monuments historiques par arrêté 6 juillet 1992.;;"Construit en 1897 par l?architecte niçois Biasini, l?Excelsior Hôtel Régina est un immense palace au confort haut de gamme dominant le boulevard de Cimiez. Caractéristiques du style Belle-Époque, les façades sont richement ornées de décors de stuc, de coupoles, de marquises. À l?époque, un vaste jardin était doté de nombreux aménagements dont il reste aujourd?hui le petit pavillon et un court de tennis. À l?entrée la propriété, une haute statue de marbre représente la Reine Victoria. En 1937, l?hôtel est transformé en copropriété.";;Nice_Hotel_Excelsior_Regina.jpg;;;;;*;2014-09-23;"266";"0"; Château de Cannes (ancien);Musée de la Castre;;;Cannes;CANNES CENTRE;Pays de Cannes ;;Edifice classé MH;;Architecture militaire;Patrimoine religieux;;Roman;;;;Moyen-âge;;;;;Château fort;Chapelle segneuriale;---;;;;;"Beauchamp (Ph), Châteaux, villages et ouvrages défensifs des Alpes-Maritimes, Édisud, 1991. Histoire de l?abbaye de Lérins, collectif, Abbaye de Bellefontaine, 2005 ";"Au Moyen-âge Cannes est un petit port de pêche dépendant du monastère de Lérins. Au milieu du XIe siècle, période florissante pour l?abbaye mais où pirates et Sarrasins menaçaient particulièrement les côtes provençales, l?abbé Aldebert II décide l?édification sur le site de la colline du Suquet d?un ensemble fortifié destiné à protéger et surveiller les côtes comme le monastère fortifié de Saint-Honorat, construit à la même époque. Le château de plan rectangulaire est constitué de deux édifices et s?agence autour d?une cour d?où émerge le donjon carré de style roman qui date des XIIe ? XIIIe siècles. Haut de 21 mètres il présente un appareil mélangeant pierres de taille lisses et taillées en bossage. La cour est fermée au sud par la chapelle romane Sainte-Anne édifiée au XIIIe siècle et transformée par l?adjonction de créneau en partie intégrante du château. Au XVIIIe siècle le château tombe en ruine. Il est restauré au XIXe et au XXe siècle. Acquis par la commune de Cannes depuis 1919, le château abrite aujourd?hui le musée municipal et présente de riches collections d?archéologie (égyptienne, orientale et gréco-romaine), d'arts primitifs et d'ethnographie extra-européenne ou encore des peintures provençales et locales. ";;;;;;;;2014-12-18;"772";"0"; Hameau de la Manda;;;;Colomars;LEVENS;Bassée vallée du Var ;;;;Organisation habitat;;;;;;;;;;;;Hameau;---;---;;;;;"Pierre-Robert Garino, Aspremont, Castagniers, Colomars. Cronica dei Aspermontan, Castagnerenc e Couloumassie , Ed. Serre, Nice, 1992 ";"Le hameau s?est développé avec l?arrivée du chemin de fer à voie métrique construit par la Compagnie des Chemins de Fer du Sud de la France. C?était un important n?ud ferroviaire qui permettait de relier d?une part Nice à Meyrargues par Grasse et Draguignan, d?autre part Nice à Digne. Le site avait été choisi par l?autorité militaire car, éloigné de la côte, il ne pouvait être bombardé par des navires de guerre ennemis. Le premier train reliant Nice à la gare de la Vésubie passa à la Manda le 7 juin 1892. La voie ferrée formait à la hauteur de La Manda un entrelacs de voies qui assuraient l?embranchement avec la ligne de Grasse. La voie passait devant la gare puis s?élevait grâce à une rampe pour franchir le Var sur la partie supérieure d?un pont métallique (livré en 1890 puis endommagé en 1944 et reconstruit en 1967), long de 400 m, qui permettait la circulation routière sur une chaussée inférieure. Sans fonction ferroviaire depuis 1962, la gare, avec ses pans de bois ourdis de briques, sa remise à locomotives et son buffet, rappelle le rôle joué par le hameau jusqu?en 1944, date de la destruction de la ligne Nice-Meyrargues. ";;;;;;;;2014-11-05;"743";"0"; Nécropole de Nice;;;Chemin du Roguez;Colomars;LEVENS;Bassée vallée du Var ;;;;Patrimoine commémoratif;;;;;;;XXe siècle;;;"1889";;Cimetière;---;---;;;;;;"Nécropole de Nice, 1984-1989 Au nord du pont de la Manda, à la limite des territoires de Castagniers et de Colomars, la nécropole de Nice a été conçue par ses architectes, les membres du GRAU (Gruppo Romano Architetti Urbanisti) et Georges X. Marguerita, comme une ville des morts et non pas de la mort. Ils avaient imaginé un ensemble en pied et à flanc de colline, accueillant une acropole, une salle omni-cultes, un crématorium, les cimetières communaux de Castagniers et de Colomars ainsi que des bâtiments administratifs. Même si un 1/8 seulement du projet d?origine a finalement été réalisé, l?ensemble est un élément remarquable de l?architecture contemporaine des Alpes-Maritimes. De loin, elle se signale par une haute muraille ajourée, percée de fenêtres ouvertes sur le ciel. Lorsqu?on pénètre à l?intérieur, on découvre une grande esplanade cernée de murs ajourés. Les tombes sont placées en pied et entre ces murs, desservies par des escaliers et des allées dallées. L?ensemble fait penser à un théâtre antique. Vue du ciel, la nécropole dessine une succession d?étoiles à huit branches enchâssées les unes dans les autres comme des poupées russes. ";;;;;;;;2014-11-05;"737";"0"; Église Saint-Sauveur;;;Villeplane;Guillaumes;VENCE;Haute vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;;;;;;Eglise;---;---;;;;;;"En haut du hameau, l?église paroissiale secondaire dédiée au Saint-Sauveur fut édifiée au XVIIe siècle. Surplombant le maître-autel, un tableau attribué à Jean André de Castellane, représente la Transfiguration. Sa date de réalisation, 1660, est sans doute celle d?achèvement de l?édifice. Elle remplace un édifice plus ancien, construit à la fin du Moyen Âge, dont les restes sont encore visibles à côté du cimetière. Elle fut promue succursale après le Concordat de 1801. Actuellement l?intérieur est en cours de rénovation totale. La haute façade de l?édifice est percée d?une grande baie surmontant la porte axiale. Avant les travaux, l?intérieur était composé d?une nef unique, de style baroque, comptant trois travées délimitées par des pilastres engagés à chapiteaux, reliées par une corniche moulurée en stuc. Le ch?ur, resserré et plus bas que la nef, précédé d?un arc triomphal. Dans le ch?ur s?ouvrait, à gauche, une chapelle et à droite une petite sacristie.";;;;;;;;2017-02-16;"1086";"0"; La Maison de la Castres;;;;Villars-sur-Var;VENCE;Moyenne vallée du var ;;;;Architecture domestique;;;;;;;Moyen-âge;;;;;Maison;---;---;;;;;"BOURRIER Michel, BOURRIER-REYNAUD Colette, La Castres ou la ""Maison des Templiers, à Villars-sur-Var, Tome XXVIII Mémoires de l'Institut de Préhistoire et d'Archéologie des A.M. - 1986 ";"Les Chevaliers du Temple avaient des possessions à Villars qui dépendaient de la Commanderie de Rigaud. La Maison de la Castres, qui a connu de multiples remaniements, leur est attribuée et date sans doute de la fin du XIIIe siècle. Elle servait peut-être de presbytère ou à accueillir les moines chevaliers lorsqu?ils se rendaient à Villars. L?édifice, dont le nom vient de cloître ou de castrum qui veut dire château, s?élève sur deux niveaux et conserve encore une délicate fenêtre géminée de style gothique, un « corbeau » sculpté, un bel escalier intérieur et un silo à blé en sous-sol. On y remarque également un linteau sculpté d?une étoile à six branches portant la date de 1586. ";;;;;;;;2015-12-11;"864";"0"; Fort Royal de l'île Sainte-Marguerite;;;Île Sainte-Marguerite;Cannes;CANNES EST;Pays de Cannes ;;Edifice classé MH;;Architecture militaire;;;---;;;;Epoque moderne;;;;;Fort;---;---;BAZAINE François-Achille (général);Homme au masque de fer (prisonnier à l'identité inconnue);;;"Corvisier (Christian), Îles de Lérins. Île Sainte-Marguerite, fort, p. 85-100, dans Congrès archéologique de France, 168e session. Monuments de Nice et des Alpes-Maritimes. 2010, Société française d'archéologie, Paris, 2012 ";"Les îles des Lérins forment un petit archipel au sud de Cannes. L?île de Sainte-Marguerite, occupée dès la conquête romaine fut longtemps propriété des moines de l?abbaye voisine de l?île de Saint-Honorat. En 1617, Jean de Bellon est chargé d?élever un fort sur l?île Sainte-Marguerite pour contrôler l?accès à Cannes. Il s?agit alors d?un modeste édifice auquel les Espagnols qui occupent les îles de Lérins entre 1635 et 1637 ajoutent deux bastions, des casernements et un ingénieux système de récupération d?eau de pluie avec bassin de décantation, citernes et puits. Quand les Français récupèrent la citadelle, désormais appelée Fort Royal ils renforcent l?ouvrage avec des courtines surélevées, un bastion en tenaille, deux demi--lunes reliées alors au fort par des passerelles. En 1685 le Fort Royal qui accueille une importante garnison devient une prison d?État. Les nombreuses cellules aménagées accueillent de nombreux prisonniers dont le célèbre Homme au Masque de Fer ou le général Bazaine qui fut le seul prisonnier qui réussi à s?évader en 1873. A la fin du XVIIe siècle, Vauban inspecte le fort et donne des instructions pour améliorer la forteresse qui depuis n?a guère subi de modifications. Tourné vers l?est, le Fort royal est situé sur une falaise surplombant la mer face à le Croisette. De forme pentagonale, le Fort royal est composé de 3 bastions, un demi-bastion et deux demi-lunes et une vaste esplanade en son centre. Il présente une face rectiligne du côté de la mer. Classé au titre des monuments historiques et propriété de la ville de Cannes le Fort Royal abrite le Musée de la Mer depuis 1975. ";;;;;;;;2014-12-18;"773";"0"; Pont Sainte-Pétronille;;;;Villars-sur-Var;VENCE;Moyenne vallée du var ;;;;Génie civil;;;;;;;Epoque contemporaine;Moyen-âge;;;;Pont;---;---;;;;;"BOURRIER-REYNAUD Colette, ""Il faut réparer le pont Sainte-Petronille"". Tome XXVI Mémoires de l'Institut de Préhistoire et d'Archéologie des Alpes-Maritimes - 1984";"La commune de Villars-sur-Var, s?étendant de part et d?autre du cours du Var, explique l?existence de ponts permettant de le franchir. Le plus ancien semble être celui de Sainte-Pétronille cité par Nostradamus en 1614, et visible sur un plan de 1662. Plusieurs fois victime des crues au cours de son histoire, car situé au niveau le plus étroit du passage du Var où le courant est le plus fort, le tablier du pont a été reconstruit à plusieurs fois. Il faut descendre le chemin qui part de la route départementale 6202 entre Villars-sur-Var et Touët-sur-Var pour découvrir l?élégante passerelle. La charpente métallique date des années 1920 mais repose sur de superbes et séculaires arches de pierre. Les culées, qui ont toujours résisté, seraient très anciennes, certains auteurs leur attribuant une origine romaine. ";;;;;;;*;2015-12-11;"862";"0"; Oppidum du Mont des Mules;;;;Beausoleil;BEAUSOLEIL;Riviera entre nice et menton ;;Edifice classé MH;;Patrimoine archéologique;;;;;;;Préhistoire et protohistoire;;;;;Ruines;---;---;;;;;;"Le camp ligure, dit oppidum du Mont des Mules, est situé sur un éperon rocheux qui domine la Principauté de Monaco, entre la Moyenne et la Haute Corniche. Il fait partie d?un ensemble de sites fortifiés sur l?ancienne voie côtière utilisée avant l?époque romaine et qui deviendra la Via Julia Augusta. Le camp occupe une position spectaculaire, on y voit une imposante enceinte en forme d?arc de cercle constituée de gros blocs de pierres sèches délimitant une surface assez restreinte. Le site n?a pas été encore fouillé et on ne peut que se livrer à des suppositions quant à l?occupation des lieux, l?habitat ou les lieux cultuels. Inhabité depuis la conquête romaine, « l?oppidum du Mont des Mules » n?a pas encore livré tous ses secrets. Son intérêt archéologique lui a permis d?être classé au titre des Monuments Historiques depuis 1939. Le site est actuellement un lieu de promenade aménagée depuis le début du XXe siècle par les clubs de tourisme et fréquenté aussi bien par les touristes que les Beausoleillois. ";;;;;;;;2014-11-06;"746";"0"; Chapelle Saint-Roch;;;;Biot;ANTIBES BIOT;Pays d'antibes ;;Edifice inscrit MH;;Patrimoine religieux;;;Gothique;;;XVIe siècle;Epoque moderne;;;;;Chapelle;---;---;;;;;;"A proximité de l?actuelle mairie de Biot, ce petit monument en calcaire, de plan carré, était sans doute à l?origine un oratoire ouvert sur trois de ses côtés. L?ajout d?une abside et la fermeture des grandes baies, de forme ogivale ont transformé l?édifice en chapelle. Cette dernière est mentionnée dans les archives sur un acte de 1557. Après avoir été vendu pendant la Révolution elle revint à la municipalité de Biot. Comme les lieux de cultes dédiés à Saint-Roch, protecteur de la peste, la chapelle était située alors à la sortie du village. L?inscription 1580 - OPNBRA (« Prie pour nous Saint-Roch ») rappelle que Biot fut touché plusieurs fois par des épidémies de peste, notamment à la fin du XIVe siècle parla Peste Noire qui décima la population. ";;;;;;;;2014-11-13;"748";"0"; Allée Grimaldi;;;Champs du Paradis;Villars-sur-Var;VENCE;Moyenne vallée du var ;;;;Architecture de jardin;;;;;;XVIe siècle;Epoque moderne;;;;;Allée;---;---;;;;"Il s'agit d'une propriété privée, dont les propriétaires laissent le champs en fermage à un exploitant agricole.";"BOURRIER-REYNAUD Michel et Colette, Une énigme archéologique à Villars-sur-Var, l'allée des Grimaldi, tome XXV Mémoires de l'Institut de Préhistoire et d'Archéologie des Alpes- Maritimes - 1981 ";"Cette allée, aujourd?hui sur un domaine privé, figure sur une gravure représentant Villars en 1682. Elle se cache derrière un mur contigu au cimetière, derrière l?église paroissiale. Son édification semble remonter à Jean Grimaldi vers 1530. Il s?agit d?une double colonnade de deux fois 23 colonnes cylindriques recouvertes uniquement d?une dalle protectrice, aboutissant à une terrasse en belvédère. Les colonnes étaient apparemment reliées entre elles par une traverse permettant de supporter une vigne grimpante. Cette allée devait probablement servir de promenoir au château des Grimaldi. Rares dans notre région, ces aménagements se retrouvent dans le nord de l?Italie où ils forment des pergolas destinées à porter une treille. ";;;;;;;;2015-12-11;"865";"0"; Église paroissiale Notre-Dame de la Visitation ou Sainte-Élisabeth;;;"Les Barels, Le Serre";Guillaumes;VENCE;Haute vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;seconde moitié du XVIIIe siècle;Epoque moderne;;;;;Eglise;---;---;;;;;;"Bâtie sur le fil de la ligne de crête qui sépare la vallée de la Barlatte du bassin des Barels, pour desservir les trois hameaux et les quelques fermes isolées, la chapelle remonte à la seconde moitié du XVIIIe siècle. Dans la visite pastorale de 1786, elle est déjà considérée comme succursale et abrite à ce titre plusieurs autels qui y sont décrits : la sainte Famille, les Âmes du Purgatoire. La façade est percée d?une porte axiale surmontée d?une large baie rectangulaire. Au-dessus du pignon se trouve un clocheton maçonné à double arcade. Le bâtiment est prolongé derrière le maître-autel par une petite sacristie. La nef unique, de trois travées articulées par des pilastres engagés reliés par une corniche, est couverte en voûte d?arêtes. Le décor est rustique baroquisant. Elle est encore aujourd?hui desservie en été.";;;;;;;;2017-02-16;"1089";"0"; Église paroissiale Saint-Pierre-aux-Liens;;;;L'Escarène;L'ESCARENE;Bassin des Paillons ;;Edifice classé MH;;Patrimoine religieux;;;Baroque;;;milieu du XVIIe siècle;Epoque moderne;;;;;Eglise paroissiale;---;---;"Guibert (Jean-André), architecte";;;;"Foussard (Dominique, Barbier (Georges), Baroque niçois et monégasque, éditions Picard, 1988 Perlein (Hélène), Pazzini (Nadia), La route du baroque nisso-ligure, livret culturel, Conseil général des A.-M. et Azienda di promozione turistica Riviera dei Fiori, 1999";"Créée dans les premières années du XVIIe siècle, la Route Royale de Nice à Turin ne tarda pas à entraîner une nouvelle prospérité pour les communautés concernées. Dès 1622, à l?Escarène, on envisagea d?édifier une église plus vaste et plus moderne ; les travaux ne semblent commencer que vers 1642, conduits par l?architecte Jean-André Guibert. En 1652 ce dernier vint inspecter les travaux et en vérifier la conformité avec le projet qu?il avait établi dix ans auparavant. Flanquée des deux chapelles des confréries des pénitents, l?église Saint-Pierre aux Liens est construite à l?entrée de l?agglomération ancienne, au débouché de la route venant du col de Nice, sur une placette allongée qui constitue alors le principal espace public du village. De la sorte les trois façades et leurs campaniles constituent un ensemble architectural unique, scandé par les deux travées aveugles surmontées d?un aileron à volute qui cantonnent l?église principale. Un usage abondant est fait par Jean-André Guibert du motif de la fenêtre serlienne (baie centrale haute et en plein cintre flanquée de deux ouvertures latérales rectangulaires). A l?intérieur, une nef unique conduit à un ch?ur rectangulaire, surélevé par quelques marches et réduit dans sa largeur et sa hauteur par un important arc triomphal. Sur cet arc se voient le lambrequin et les embrasses d?un rideau de scène réalisé en stuc. La dimension théâtrale du cérémonial baroque est ainsi soulignée. Les élévations latérales se composent d?une travée centrale haute et large, éclairée d?une serlienne et bordée de deux travées, plus étroites et plus basses, atteignant seulement la base de l?entablement. Le décor mural intercale des niches à fronton triangulaire entre les pilastres qui cantonnent les différentes travées. Arcs doubleaux et architrave reçoivent une abondante population d?anges parmi des rinceaux de stuc. ";;;;;;;;2014-12-19;"774";"0"; Eglise Saint-Pons;;;;Escragnolles;SAINT-VALLIER-DE-THIEY;Haute vallée de la Siagne ;"Chapelle transformée en salle de cinéma, , Petit espace de stationnement devant la chapelle et devant l'école";;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;;;;;Eglise;---;---;;;;;"FROESCHLE-CHOPARD (Marie-Hélène) dir., FEYNEROL (GUY), THEVENON (Luc), THIERY (Daniel). Dieu et les hommes en pays de Haute-Siagne, le patrimoine religieux, Association ""Histoire et culture en pays de Haute-Siagne"", Serre éditeur, Equilibres,Nice - 2004. ";"C?est parce qu?il a servi pour une paroisse secondaire à un moment de son existence que l?édifice devant lequel vous vous trouvez porte le nom d?église Saint-Pons et non de chapelle Saint-Pons. Construite dans l?un des hameaux où s?établit la nouvelle population d?Escragnolles au seizième siècle, l?église Saint-Pons semble avoir eu pour fonction d?assurer le service paroissial, l?église médiévale Saint-Martin étant alors abandonnée. Sa construction reste toutefois difficile à dater. Si un texte atteste de son existence en mille cinq cent quatre-vingt-deux, nous savons que son installation n?a pas été simplifiée par les guerres de religion, le seigneur d?Escragnolles étant de confession protestante. Des éléments archéologiques donnent toutefois à penser que cette église ne résulterait pas d?une construction ex-nihilo mais de la réutilisation d?un édifice existant déjà peut-être au Moyen Âge et dont on a constaté au dix-septième siècle qu?il devait être réparé. C?est donc en mille six cent treize qu?eut lieu la construction d?une église paroissiale, juste après celle du château décidée par le nouveau seigneur de la famille des Robert. Le curé refusant alors de servir Saint-Pons, les habitants de la commune manifestent leur mécontentement. Tant et si bien qu?au dix-huitième siècle, l?évêque de Fréjus y fait nommer un prêtre secondaire pour le culte. Au dix-neuvième siècle, la décision est prise d?installer une nouvelle église paroissiale au hameau du Logis. Pour en financer la construction, on tente de vendre aux enchères l?église Saint-Pons, mais en vain. Invendue, cette église fera même l?objet de réparations des années plus tard. Quant à saint Pons, protecteur des campagnes et du bétail, on continue de le célébrer non seulement dans cette petite église à l?occasion de sa fête mais aussi dans les nombreuses chapelles qui lui sont dédiées aux abords des villages.";;Eglise Saint-Pons.jpg;;;;;;2014-11-25;"599";"0"; Ensemble artisanal de Villars-sur-Var;;;;Villars-sur-Var;VENCE;Moyenne vallée du var ;;;;Architecture industrielle;Architecture industrielle;Edifices de la vie publique;;;;;XIXe siècle;XXe siècle;;;;Moulin à farine;Moulin à huile;Lavoir;;;;;;"L?ensemble artisanal de Villars-sur-Var représente un intéressant témoignage du passé industrieux du village. Il comprend un moulin à huile et ses bassins de décantation, les vestiges d?un moulin à farine et de son bassin-réservoir, et un lavoir couvert. Autrefois s?y ajoutaient une scierie et une petite usine électrique. Le site est alimenté par le canal du Moulin qui amenait les eaux dérivées deux kilomètres plus haut dans le ravin de l?Espignole. Le moulin à farine a cessé de fonctionner depuis les années 1930. Il y avait, selon le cadastre de 1865, deux moulins à huile à Villars-sur-Var au milieu du XIXe siècle. Le moulin à huile communal, dont on voit les meules devant le parvis de l?église, était situé derrière le chevet de l?église. Celui du quartier artisanal, propriété privée depuis les années 1920, s?est arrêté en 1970. Racheté et restauré par la commune en 2002, le moulin est depuis 2010 en état de marche et ouvert à la visite. Il possède une roue hydraulique verticale à augets, et un très bel ensemble de machines dont la piste avec sa meule de 1 800 kg et deux presses. Le lavoir couvert, édifié en 1892, a été décoré par l?illustrateur et auteur de bande dessinée Edmond Baudoin, originaire de Villars-sur-Var. ";;;;;;;*;2015-12-11;"866";"0"; Mausolée romain ou temple de la Chèvre d'or;Tour des Clausonnes;;Chemin de la Chèvre d'or;Biot;ANTIBES BIOT;Pays d'antibes ;;Edifice classé MH;;Patrimoine commémoratif;;;Antique;;;Ier-IIe siècle après J.-C.;Antiquité;;;;;Edifice funéraire;---;---;;;;;"Lautier (Laurence) et Rothé (Marie-Pierre), Académie des Inscriptions et des Belles-Lettres, Paris, 2010";"Au sud-est du village de Biot, dans une propriété privée, cet édifice, dit Temple de la Chèvre d'or, domine de ces 10 mètres de haut le lieu-dit des Clausonnes où passait autrefois une antique voie romaine secondaire. Les fouilles archéologiques ont mis à jour tout autour des tombes et des urnes datant des premiers siècles, permettant de penser que le monument date des premiers siècles de l'Empire romain et qu?il s'agissait d'un mausolée dédié à un personnage local. Le monument présente un appareil régulier dont le sommet devait être pyramidal à l?origine. Dans la partie supérieure du mausolée la présence d?une niche rectangulaire surmontée d?une voûte en berceau et en plein cintre laisse à penser qu?elle devait abriter la statue du défunt. ";;;;;;;;2014-12-05;"749";"0"; Église paroissiale Saint-Martin;;;;Thiéry;VENCE;Moyenne vallée du var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;"XIe, XVIe, XVIIe siècle";Epoque moderne;Moyen-âge;;;;Eglise paroissiale;---;---;;;;;"G. Veran, À la découverte dans nos montagnes : Thiéry, Nice Historique, n° 3 - 1986 juillet-septembre. ";"La construction d?origine pourrait remonter au XIe siècle, mais le bâtiment actuel résulte d?un agrandissement du XVIe siècle et d?un remaniement du XVIIe siècle, ce qui explique son aspect où se mêlent les styles roman et baroque. L?église paroissiale, restaurée à plusieurs reprises, est enclavée dans la partie supérieure du village et ne laisse apparaître qu?une partie de ses murs qui donnent sur une jolie place ensoleillée. Elle est orientée est-ouest avec une entrée latérale au sud, à la hauteur de la deuxième travée. La seule façade visible est recouverte de crépi. Le toit de tuiles canal est à deux pans et est agrémenté d?un clocheton à double arcature. L?édifice de plan barlong, à nef unique voûtée en arêtes, possède deux chapelles latérales voûtées en plein cintre. Un arc doubleau sépare le ch?ur du chevet plat également sous voûte d?arêtes. La décoration est assurée par un entablement et des pilastres. Une crypte non visitable abrite les sépultures transférées lors du déplacement du cimetière. La paroissiale possède un important mobilier, parmi lequel on remarque dans la première travée un imposant baptistère avec baldaquin baroque en plâtre, aux colonnes torsadées, surmonté d?un groupe en stuc représentant le baptême du Christ. Un retable monumental, début XVIIIe siècle, occupe le chevet, chargé d?angelots, de pampres, de colombes, de colonnes couronnées de chapiteaux corinthiens, le tout doré à la feuille d?or. Il encadre une huile sur toile représentant saint Martin, évêque de Tours. La chapelle latérale sud abrite une toile représentant La Mort de saint Joseph, datant de 1698, due au peintre niçois Jacques Bottero et classée au titre des Monuments historiques. ";;;;;;;**;2015-12-11;"867";"0"; La Rotonde et l'hôtel Bristol;;;6 bis avenue des Héllènes;Beaulieu-sur-Mer;VILLEFRANCHE SUR MER;Riviera entre nice et menton ;;Edifice inscrit MH;;"Villégiature, tourisme et commerce ";;;Art Nouveau;;;Belle-Époque;XXe siècle;;;"1904";;Salon de thé;---;---;;;;;"Toulier (Bernard ),Rose (Caroline), Villes d'eaux: architecture publique des stations thermales et balnéaires, Dexia éditeur, 2002 ";"Le gracieux bâtiment que l?on peut voir sur le bord de mer à Beaulieu faisait partie de l?Hôtel Bristol, construit entre 1897 et 1989 par l?architecte danois Hans-Georg Tersling, et aujourd?hui transformé en immeuble privé. Terminé en 1904 par le même architecte il s?agissait d?une dépendance de l?hôtel où l?on organisait des thés dansants. Le bâtiment de caractère éclectique se compose de 2 étages, le premier n?étant qu?un soubassement. On accède à l?étage par un escalier monumental et une large terrasse entourés de balustrades. La grande salle de plan polygonal avec des absides vitrées et une galerie communiquant avec des baies rectangulaires aux extrémités est recouverte d?une coupole en zinc. La décoration extérieure est composée de colonnes surmontées de chapiteaux composites, de frontons surmontés de putti. Le lieu est très fréquenté durant la Belle-Époque et l?entre-deux guerres. Lors de la Seconde guerre mondiale la « Rotonde » sert d?hôpital et accueille les soldats de la 1ere Division Française Libre. Alors que l?hôtel Bristol devient une luxueuse copropriété dans les années 1950, la « Rotonde » est laissée à l?abandon. Rachetée par la commune dans les années 1970 elle est inscrite au titre des Monuments historiques en 1978. L?édifice est restauré et transformé en centre de congrès, puis en casino avant d?être de nouveau déserté. Depuis 2011 le bâtiment est exploitée sous le nom des « Salons de la Rotonde Lenôtre ». ";;;;;;;**;2015-03-05;"745";"0"; Chapelle Saint-Maurice (ancienne);Chapelle Saint-Maurice et Saint-Joseph;;Hameau des Filleuls;Saint-Martin-d'Entraunes;GUILLAUMES;Haute vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;XVIIe siècle (première moitié) ?;Epoque moderne;;;;1743 - 1747;Chapelle;---;---;;;;;;"Bien qu'aucun mur ne soit appareillé, le fait que la façade ait été autrefois ouverte pourrait être l'indice d'une datation dans la première moitié du XVIIe siècle, voire antérieure. Deux dates dans les chaînages d'angle extérieurs : 1743 à l'arrière et 1747 à l'avant pourraient ne situer qu'une transformation, dont la fermeture de la façade. Entièrement réaménagée, cette chapelle privée a été transformée en entrepôt.";;Saint_Martin_d_Entraunes_Chapelle_Saint_Maurice.jpg;;;;;;2016-11-09;"317";"1"; Porte de l'enceinte dite Porte de l'Ouest;;;Rue du comte de Cessole;La Turbie;VILLEFRANCHE SUR MER;Riviera entre nice et menton ;;Edifice classé MH;;Architecture militaire;;;;;;XIIIe siècle;Moyen-âge;;;;;Porte de ville;---;---;;;;Classement au titre des Monuments Historiques par arrêté du 18 août 1953.;"- Barthélemy L., ""Procès-verbal de visite, en 1323 des fortifications des côtes de Provence et des munitions d'armes et de vivres, depuis Albaron (Bouches-du-Rhône) jusqu'à La Turbie (Alpes-Maritimes) », 1882 - (Ouvrage conservé à la médiathèque du Four Banal de La Turbie à compter du 31/05/2012, document numérisé) - Gladieux Lyse, « La Turbie, seigneurs et communauté d'habitants du XIe au XIIe siècle », Bulletin de la Société d'Art et d'Histoire du Mentonnais - n° 38 - 1986 juin - p. 13 à 18 - Robert Jean-Baptiste, « Droits des seigneurs et frontière politique, La Turbie, Roquebrune et Menton du XIIe au XVe siècle », Annales du Midi, Tome 86 - n° 117 - 1974 - p. 133 à 151 ";"Situé sur l'ancienne voie Julia, la porte de l'Ouest était l'un des deux principaux accès au village médiéval. Construit en partie grâce à des matériaux récupérés sur le site antique, le village se développa autour du Trophée d'Auguste transformé en forteresse et partie intégrante de l'ensemble de fortins bâtis entre Nice et Menton comme en atteste une visite des fortifications par un commissaire du comté de Provence en 1323.";;La_Turbie_Fortification_Porte.jpg;;;;;;2015-09-08;"424";"0"; Hameaux des Barels;;;;Guillaumes;VENCE;Haute vallée du Var ;;;;Organisation habitat;;;;;;;Epoque moderne;;;;;Hameau;---;---;;;;;;"Situé à l?intérieur de la zone centrale du Parc National du Mercantour, les hameaux des Barels ne sont accessibles qu?après deux heures de marche à partir du hameau de Bouchanières. L?éloignement des voies de communication explique la dépopulation des Barels après la deuxième guerre mondiale. dénomés Les Laves, Le Serre et La Palud, les trois hameaux sont implantés à une altitude variant entre 1500 et 1600 m. Aujourd?hui, lieu d?estive, les ils ne sont guère habités que l?été, notamment par des bergers. Leur population a dépassé parfois plus d?une centaine d?habitants et en comptait encore une quarantaine dans les années 1930, époque à laquelle une école ainsi qu?une église secondaire desservait les trois hameaux. Néanmoins les bâtiments, dont l?intérêt patrimonial est certain, continuent d?être entretenus par les propriétaires, comme les anciennes maisons du hameau de Serre et de la Palud, aux remarquables cadrans solaires. ";;;;;;;*;2017-02-16;"1090";"0"; Thiéry;;;;Thiéry;VENCE;Moyenne vallée du var ;;;;Organisation habitat;;;;;;;Epoque moderne;;;;;Village;---;---;;;;;"G. Veran, À la découverte dans nos montagnes : Thiéry, Nice Historique, n° 3 - 1986 juillet-septembre ";"A 1 050 m d?altitude, le village de Thiéry, posé sur son étroit éperon rocheux, domine le vide, tel un navire au milieu d?un impressionnant cirque montagneux hérissé de crêtes et de vallons encaissés. Situé sur la rive gauche du Cians, le territoire de Thiéry fait également partie du bassin versant du Moyen Var. Le point culminant de la commune se situe à 1 784 m, au sommet du mont Fracha. Son territoire, traversé par la rivière Arsilane dont le cours se termine dans les gorges du Cians en une haute cascade, s?étend sur 2 224 ha, pour moitié recouverts de forêts. Le nom de Thiéry semble venir de ter ou tar qui désigne une butte, un promontoire. Au XIIIe siècle, un habitat fortifié est mentionné à Thiéry en tant que fief des seigneurs de Beuil. En 1388, seul un château est mentionné. Le village est construit à son emplacement actuel entre la fin du XVIe siècle et le début du XVIIe siècle. Possession des Grimaldi de Beuil jusqu?en 1621, date à laquelle Annibal Grimaldi est exécuté pour acte de félonie, le village devient le fief de Philiberto della Villana puis est cédé par son fils, en 1634, à un noble niçois, Honoré Claret Ponzone, dont la famille conserva le fief jusqu?à la Révolution. La vie dans ce village montagnard était rude. Les parcelles cultivables étaient réservées à la culture du blé et au pâturage. Elles suffisaient à peine à nourrir une population relativement importante, d?environ 300 personnes jusqu?au début du XIXe siècle. À la veille de la première guerre mondiale, la population n?était plus que de 190 habitants et l?exode rural se poursuivit jusqu?aux années 1980 date à laquelle la courbe démographique s?inverse pour de nouveau dépasser les 100 habitants en 2012. ";;;;;;;**;2015-12-11;"868";"0"; "Marie, le village";;;;Marie;SAINT-SAUVEUR-SUR-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Organisation habitat;;;;;;;;;;;;Village;;;;;;;"- Michel et Marie-Louise Gourdon, Mémoires d?en haut, 2000. - Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000. - Gérard Coletta, La vallée de la Tinée, guide touristique.";"Au c?ur d?un paysage de montagnes boisées, le village de Marie s?accroche à un éperon rocheux, d?où son château surplombe la vallée de la Tinée. Vertigineux et abrupt sur ce versant, il offre un visage plus riant de l?autre côté, présentant au soleil les façades étagées de ses maisons bordées d?agréables jardinets qui nous rappellent l?importance ancestrale des potagers. Ce village perché s?est développé autour de l?agropastoralisme.";;Marie_Village.jpg;;;;;;2014-05-28;"93";"0"; Chapelle de la Madone;;;Col de la Madone;Thiéry;VENCE;Moyenne vallée du var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;XXe siècle;;;;Chapelle;---;---;;;;;"Colette et Michel Bourrier-Reynaud, Sur les chemins de la tradition, chapelles et oratoires au c?ur du haut pays niçois », Éditions Serre, Nice, 2008.";"La chapelle est située à 2 km du village, sur un col à 1 150 m d?altitude, aux alentours duquel se situait une grande partie des champs de blé qui faisaient autrefois la richesse du village. Citée au XIe et au XIVe siècle, la Madone est un ancien prieuré médiéval connu sous le nom de Colle-de-Thiéry ; il comportait une église et un logis disposés en équerre. La chapelle a probablement été reconstruite au XVIIe siècle. Au début du XXe siècle, les photographies révèlent son état de délabrement, avant sa restauration vers 1908. À cette époque, on pouvait encore y voir les ruines d?un logis, avec porte en plein cintre accolée à la chapelle, aujourd?hui incorporée dans une maison privée. L?édifice a fait récemment l?objet d?une restauration et d?un aménagement de son parvis. La chapelle est aujourd?hui l?objet d?un pèlerinage la première semaine de septembre. De plan barlong, elle est longue de deux travées prolongées d?un ch?ur et possède un chevet plat. Elle est couverte en voûtes sur croisées d?ogives et est décorée de pilastres et d?une corniche qui court sur son périmètre intérieur. ";;;;;;;*;2015-12-11;"869";"0"; "Cabris, un village reconstruit";;;;Cabris;SAINT-VALLIER-DE-THIEY;Pays de Grasse ;"Parking à l'entrée du village avec places pour PMR";;;Organisation habitat;;;;;;;;;;;;---;---;---;;;;;;"Le village de Cabris a subi de nombreuses évolutions depuis la fin du Moyen Âge. Sur la place Mirabeau, située au sommet de l?éperon sur lequel est bâti le village, les vestiges du château témoignent de cette époque médiévale. Qu?est-il advenu de ce château ? Mis aux enchères sous la révolution, il a finalement été démoli. De l?habitat de l?époque médiévale, il ne reste en revanche pas de traces, si ce n?est une ligne de maisons dessinant une courbe que l?on retrouve d?ailleurs sur la trame parcellaire dessinée sur le cadastre de mille huit cent dix-neuf. Déserté à la fin du Moyen Âge comme nombre de villages du Pays de Grasse, Cabris fut repeuplé à l?initiative de Balthazard de Grasse en mille quatre cent quatre-vingt-seize. De nouveaux habitants vinrent alors s?y installer, toujours plus nombreux au fil des siècles. Pour faire face à cet accroissement de population, très important aux dix-septième et dix-huitième siècles notamment, le village dut se développer à l?ouest. De nouveaux îlots en lanières furent donc construits, comme en témoignent les nombreuses dates de cette époque inscrites sur les portes. Au c?ur de ces nouveaux quartiers, la petite chapelle dédiée à saint Sébastien qu?occupaient les pénitents de Cabris au début du dix-septième siècle mérite le détour. Enfin, pour mieux comprendre les modernisations apportées par le dix-neuvième siècle, n?hésitez pas à vous rendre au pied de la tour de l?horloge attenante à l?ancien hôtel de ville et à déambuler dans les ruelles de l?îlot en barre qui ferme le village au nord ou sur l?allée de marronniers entre les maisons et le Grand Pré.";;"Cabris, un village reconstruit.jpg";;;;;;2014-11-25;"623";"1"; La chapelle Saint Jean;;;;Cabris;SAINT-VALLIER-DE-THIEY;Pays de Grasse ;"Visites guidées sur rdv (48 h avant) au +33 (0) 4.93.60.55.63, , Parking à proximité";;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;XXe siècle;;;;Chapelle;---;---;;;;;;"Chapelle rurale restaurée entre les deux guerres mondiales, la chapelle Saint-Jean, dont la porte d?entrée est située sous un arc cintré surmonté d?un oculus, se distingue par son plan octogonal et son toit à huit pans. Cette forme octogonale de l?édifice est à l?origine de la théorie selon laquelle il s?agirait d?une chapelle du Saint Sépulcre mentionnée dans les documents de l?abbaye de Lérins. Mais rien ne permet à ce jour de vérifier cette théorie. Que savons-nous donc précisément ? Que l?existence de cette chapelle a été mentionnée pour la première fois en mille six cent quatre-vingt-sept. Nous savons également quelle est placée sous le patronage de la Sainte Vierge, sous le titre de Notre-Dame de Grâce, et de saint Jean-Baptiste, un saint protecteur des campagnes, dont le culte était très répandu aux seizième et dix-septième siècles.";;La chapelle Saint Jean.jpg;;;;;;2014-11-25;"587";"0"; Vestiges du château ;Le Verger;;;Thiéry;VENCE;Moyenne vallée du var ;;;;Patrimoine archéologique;Architecture militaire;;;;;;Moyen-âge;;;;;Ruines;Château fort;---;;;;;;"En arrivant au village, on peut encore voir des pans de murs à l?aplomb de la route ainsi que les vestiges d?une tour sur une crête dominant l?entrée du village et le vallon de l?Arsilane. Il s?agit des vestiges du château des Grimaldi de Beuil édifié au Moyen Âge. Cette place forte, réputée imprenable, était une de leurs résidences favorites avant leur installation à Villars-sur-Var. Des documents d?archives et un plan du milieu du XVIIe siècle nous renseignent sur cette fortification dont le plan s?adaptait au relief escarpé. Elle possédait trois tours dont deux rondes et une carrée, une cour intérieure avec une citerne, un donjon d?où partaient des escaliers donnant accès à de nombreuses salles, une chapelle et un verger. Le château fut détruit vers 1650 par ordre du duc de Savoie qui craignait que l?inexpugnable fortification puisse un jour servir de point d?appui à une rébellion.";;;;;;;;2015-12-11;"870";"0"; Église Saint-Martin-Saint-Augustin;;;Place Saint-Augustin;Nice;NICE 1;Bassin des Paillons ;;Edifice classé MH;;Patrimoine religieux;;;;;;XVIIe-XVIIIe siècle ;Epoque moderne;;;;;Eglise;---;---;GARIBALDI Joseph (général);;;;"Foussard (Dominique), Barbier (Georges), Baroque niçois et monégasque, éditions Picard, 1988";"Située sur la place Saint-Augustin dans le vieux Nice l?édifice est classé au titre des Monuments historiques depuis 4 février 1946. De style baroque il abrite une « Piéta » attribué à Louis Brea. L?église actuelle a été construite sur l?emplacement de l?église médiévale Saint-Martin qui fut une des premières à être construites dans la ville basse. Elle apparaît dans les textes dès le XIIe siècle. Au XVe siècle elle accueille les Augustins, ordre régulier contemplatif, venus se réfugier intra-muros. Elle est représentée sur le plan de Nice de 1607 dit de Pastorelli. L?édifice a été entièrement remanié dans le style baroque au cours des XVIIe et XVIIIe siècles. La façade actuelle, bien que de style baroque date de la fin du XIXe siècle. L?église était dotée de 2 clochers, dont un a disparu lors du tremblement de terre de 1887. L?intérieur de l?église reconstruit à partir de 1636 comprend une nef unique de forme ellipsoïdale, le ch?ur de même et des chapelles latérales. La décoration intérieure est inspirée par le thème de saint Augustin et de son Ordre, et de celui des Franciscains. La nef comporte des fresques datant du XIXe siècle évoquant les principaux épisodes de la vie de la Vierge et du Christ jusqu?à son baptême alors que des médaillons représentent différents saints bibliques ou plus modernes comme saint Vincent-de-Paul. Les chapelles sont ornées de retables agrémentés de colonnes droites et torses. Elles mettent en scène avec toute la théâtralité baroque des épisodes de la vie des saints auxquelles elles sont dédiées, Saint-Antoine de Padoue avec l?apparition de la Vierge, Saint-Antoine de Tolentino, invoqué pour guérir les malades et qui fut sollicité par les Niçois lors du bombardement de la ville par les Français en 1705, Saint-Joseph, le Sacré C?ur du Christ, chapelle dédiée aux corporations de tailleurs et de couturiers, La Madone à la ceinture, et Saint-Jean Baptiste (où fut baptisé Joseph Garibaldi le 19 juillet 1807). ";;;;;;;;2014-11-19;"752";"0"; L'église paroissiale Notre-Dame (XVIIème siècle);;;;Cabris;SAINT-VALLIER-DE-THIEY;Pays de Grasse ;"Visites guidées sur rdv (48 h avant) au +33 (0) 4.93.60.55.63, , Parking à l'entrée du village avec places pour PMR";;;Patrimoine religieux;;;;;;XVIIe siècle;Epoque moderne;;;;;Eglise paroissiale;---;---;;;;;;"Implantée en bordure de Cabris, l?église Notre-Dame témoigne de l?essor d?une communauté villageoise et des sensibilités religieuses d?une époque. C?est en effet au dix-septième siècle, alors que la population ne cesse d?augmenter que l?évêque Etienne Le Maingre de Boucicaut ordonne, lors de sa visite pastorale de mille six cent quatre, la construction de l?église actuelle, juste à côté de l?emplacement d?une première église signalée aux treizième et quatorzième siècles. De cette première église, le village a longtemps conservé les ruines, avant que Monseigneur Godeau en ordonne la destruction au dix-septième siècle. Revenons donc à l?actuelle église Notre-Dame. Cette dernière est placée sous le patronage de la Vierge et de saint Pandoise. Si le culte de la Vierge a toujours été encouragé par les évêques de Grasse, comme en témoigne le tableau de l?Assomption commandé par Scipion de Villeneuve en mille six cent trente-cinq pour le maître-autel, celui de saint Pandoise a quant à lui fait l?objet de controverses au fil des siècles. Patron de Cabris et objet d?un culte fort ancien, il a en effet soudainement vu la dévotion à son égard remis en question au dix-huitième siècle par l?évêque de Grasse. Considérant comme païen le culte rendu au saint, cet évêque a même tenté de le faire remplacer par saint Ambroise. Dieu merci pour saint Pandoise, cette tentative fut un échec. Et c?est à l?abbé Bailet, curé de la paroisse et érudit local, que l?on doit la totale réhabilitation de Pandoise.";;L'église paroissiale Notre-Dame (XVIIème siècle).jpg;;;;;;2014-11-25;"591";"0"; La chapelle Sainte-Marguerite;;;;Cabris;SAINT-VALLIER-DE-THIEY;Pays de Grasse ;"Visites guidées sur rdv (48 h avant) au +33 (0) 4.93.60.55.63, , Parking à l'entrée du village avec places pour PMR";;;Patrimoine religieux;;;;;;;Moyen-âge;;;;;Chapelle;---;---;;;;;;"Située sur la route reliant Cabris à Grasse, la chapelle Sainte-Marguerite présente l?intérêt de porter en elle le souvenir de divers éléments de l?histoire locale. Parmi ces traces de l?histoire, évoquons tout de suite la mémoire de Balthazard de Grasse. Seigneur de Cabris à la fin du quinzième siècle et artisan du repeuplement du territoire en mille quatre cent quatre-vingt-seize, Balthazard de Grasse est certainement à l?origine de la construction de cette église. On dit qu?il serait enterré dans l?édifice même. Autres souvenirs conservés : les cultes de saint Roch et de sainte Marguerite. Habituellement invoqué contre les maladies, saint Roch est ici considéré comme le saint qui a permis à la communauté de Cabris d?être épargnée par l?épidémie de peste de mille sept cent vingt. Son culte ayant été officialisé, la communauté a pris l?habitude de se rendre en procession dans cette église lors de sa fête. Sainte Marguerite d?Antioche, qui a donné son nom à cette église, est quant à elle représentée accompagnée du dragon qu?elle a vaincu sur le retable en bois peint qui orne l?édifice. A ses côtés, on reconnait saint Louis, protecteur du Seigneur Louis de Grasse, et saint Roch qui a dû être ajouté en remerciement pour avoir protégé la communauté de la peste.";;La chapelle Sainte-Marguerite.jpg;;;;;;2014-11-25;"592";"0"; "Péone, le village";;;;Péone;VENCE;Haute vallée du Var ;;;;Organisation habitat;;;Médiéval;;;;Moyen-âge;Epoque moderne;;;;Village;---;---;;;;;"Mémoires de l?institut de préhistoire et d?archéologie Alpes Méditerranée, Péone au fil des siècles, Tome LII/LIII, 2010/2011 - Georges Barbier, Péone, son histoire à travers ses rues, édition communale, Péone, 1993, p 22. ";"La découverte, du vieux village de Péone, blotti aux pieds des aiguilles de dolomies du Trias appelées « Les Demoiselles », est spectaculaire. Péone, mentionné dès le XIIIe siècle, échoit, par le jeu des successions, aux Grimaldi de Beuil, et est rattaché au comté de Savoie en 1388. La communauté jouit d?une certaine liberté moyennant le paiement d?une redevance à son seigneur. Après l?exécution d?Annibal Grimaldi en 1621, Péone devint le fief des Cavalca. Plusieurs fois pillé, le bourg est convoité pour sa position au carrefour des voies de transhumance et des riches pâturages. Situé en fond de vallée, au confluent de l?Aygue-Blanche et du Tuébi, le village présente un ensemble architectural exceptionnel. Le village s?est installé sur le site actuel entre le XIVe siècle et le XVIe siècle. Au XVIe siècle, le village était fortifié par une triple rangée de maisons faisant office d?enceintes et par des tours de flanquement, depuis transformées en habitations. Certains bâtiments possèdent encore des soubassements ou des pans de murs probablement de cette époque. Le village présente un habitat très dense avec des ruelles très étroites et d?anciennes maisons dont quelques-unes présentent la particularité, très rare dans le département, d?avoir une façade à colombages. Les ruelles de Péone gardent de nombreux vestiges du passé, linteaux gravés, frises, pierres d?angle zoomorphe (tête d?ours), éléments architecturaux en remploi (colonnes, bassins, linteaux, éléments décoratifs). ";;;;;;;***;2017-02-16;"1091";"0"; "Chapelle des Pénitents Blancs, le Saint-Nom-de-Jésus";;;;Péone;VENCE;Haute vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;Edifices de la vie publique;;Baroque;;;XVIIe siècle;Epoque moderne;;;;;Chapelle;Maison commune;---;;;;;"Luc F. Thevenon, Jean-Claude Poteur, Inventaire des édifices religieux du canton de Guillaumes, documents du Conseil Général des Alpes-Maritimes, Nice, juillet 2001. Luc F. Thevenon, L?art religieux de la haute vallée du Var et du canton de Guillaumes, in Nice-Historique n° 2 /3, avril-septembre 2002, p. 138. Luc F. Thevenon, L?art du Moyen Âge dans les Alpes méridionales, Éditions Serre, Nice 1983. Mémoires de l?institut de préhistoire et d?archéologie Alpes Méditerranée, Péone au fil des siècles, Tome LII/LIII, 2010/2011 ";"Surplombant le vallon du Tuébi, l?ancienne chapelle fut construite au XVIIe siècle par la confrérie des Pénitents blancs. Transformée en caserne pendant la Révolution, puis de nouveau rendue au culte au XIXe siècle, elle ferma définitivement quand disparut la confrérie à l?aube du XXe siècle. Tour à tour propriété communale puis privée, l?édifice a depuis été racheté par la municipalité. Bâtie le long d?une forte pente, la chapelle présente un important soubassement renforcé par un arc de décharge latéral de grand rayon. Une petite plate-forme latérale ouvre de plain-pied sur la rue. La façade est percée d?une porte axiale surmontée d?une baie rectangulaire. Un clocheton à arcade unique coiffe le pignon. L?extérieur a gardé son aspect initial baroque avec de nombreux motifs floraux ou symboliques peints sur la façade et les murs gouttereaux. N?étant plus dédiée au culte, l?agencement intérieur de la chapelle a été entièrement remanié pour en faire une salle polyvalente. ";;;;;;;;2017-02-16;"1092";"0"; Eglise Sainte-Marie-Madeleine;;;;Coursegoules;COURSEGOULES;Haute vallée du Loup et plans ;;Inventaire général du patrimoine culturel;;Patrimoine religieux;;;;;;XIIIe siècle (seconde moitié);Moyen-âge;;;;1581 - 1677;Eglise paroissiale;---;---;;;;;;"L'église paroissiale Sainte-Marie-Madeleine est située en bordure de la partie ancienne de l'agglomération, en contrebas et à l'est du site du château. Probablement construit durant la seconde moitié du XIIIe siècle, le bâtiment comprend une nef de trois vaisseaux et un vaisseau central, formé de trois travées. A la fin du XIVe siècle, lors de la construction du rempart de l'agglomération, l'abside de l'église est utilisée comme tour de flanquement puis surélevée dans la seconde moitié du XVIe s., époque des guerres de Religion, et munie de plusieurs meurtrières de fusillade. Les travaux sont nombreux entre la fin du XVIe siècle et la première moitié du XVIIe. De nombreuses dates portées sont échelonnées entre 1581 et 1677. L'église est agrandie. Les deux collatéraux sont terminés en 1658. Depuis la fin du XVIIe siècle, le bâtiment, et son clocher, ont été peu modifiés.";;Coursegoules_Eglise_Sainte_Marie_Madeleine.jpg;;;;;;2014-12-29;"302";"0"; L'Eglise paroissiale Saint-Antoine;;;;Auribeau-sur-Siagne;GRASSE SUD;Pays de Grasse ;"Ouverte pendant les offices, , Petit parking devant l'église avec une place pour PMR, , Parking à l'entrée du village avec une place pour PMR";;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;;;1717-1722;;Eglise paroissiale;---;---;;;;;;"En se plaçant sous le patronage de saint Honorat et de saint Antoine Ermite, l?église paroissiale d?Auribeau-sur-Siagne témoigne de l?importance de l?abbaye de Lérins dans l?histoire et la culture de la région. Couronnant le village d?Auribeau-sur-Siagne, cette église construite entre mille sept cent dix-sept et mille sept cent vingt-deux succède à une autre église mentionnée dans l?acte d?habitation de mille quatre cent quatre-vingt-dix-sept. Comme nombre d?édifices du pays grassois, elle offre une architecture extérieure sobre, avec une abside semi-circulaire sur le chevet et une tour-clocher en façade. A l?intérieur, une tribune occupe la première travée. Originaire d?Egypte et père du monachisme avec d?autres, Saint Antoine Ermite, l?un de ses deux protecteurs, fait l?objet d?un culte très ancien dans le secteur. On le retrouve d?ailleurs au sanctuaire de Notre-Dame-de-Valcluse. Quant à saint Honorat, il s?agit du père fondateur de la communauté monastique de l?île de Lérins. Son souvenir est ici perpétué par la présence d?une partie du trésor de l?abbaye, distribué au dix-huitième siècle à la paroisse d?Auribeau-sur-Siagne par monseigneur d?Estienne de Saint-Jean de Prunières, évêque de Grasse. Par trésor, il faut entendre le reliquaire en argent renfermant la mâchoire inférieure de saint Honorat.";;L'Eglise paroissiale Saint-Antoine.jpg;;;;;;2014-11-25;"586";"0"; Chapelle Saint-Jean;;;"Chemin de Saint-Maymes, route de Saint-Jean";Antibes;VALLAURIS ANTIBES OUEST;Pays d'antibes ;;Edifice inscrit MH;;Patrimoine religieux;;;;;;XVIIe siècle;Epoque moderne;;;;;Chapelle;;;;;;Édifice classé au titre des Monuments Historiques par arrêté du 14 décembre 1989;;Édifiée sans doute au XVIIe siècle cette chapelle a appartenu à l'abbaye de Lérins puis elle fut la propriété d'une famille locale. On remarque une intéressante forme octogonale du choeur qui pourrait faire penser à la présence d'un très ancien baptistère.;;Antibes_chapelle_Saint_Jean.jpg;;;;;;2013-11-04;"428";"0"; Chapelle Notre-Dame de Verdelaye;;;lieu-dit Notre-Dame-de-Vie;Gréolières;COURSEGOULES;Haute vallée du Loup et plans ;;Edifice inscrit MH;;Patrimoine religieux;;;;;;XIe siècle;Moyen-âge;;;;;Chapelle;---;---;;;;;;"Construite durant le haut Moyen Age, la chapelle Notre-Dame de Verdelaye est située en contre-bas, au sud-est du village de Gréolières, près du rebord d'un plateau autrefois traversé par la voie romaine. Aujourd'hui en ruine, la chapelle montre un plan allongé formé d'un vaisseau. Elle dépend jusqu?à la Révolution de l?abbaye Saint-Victor de Marseille.";;pas_image.jpg;;;;;;2014-12-29;"36";"0"; Le château (propriété privée);;;;Cipières;COURSEGOULES;Haute vallée du Loup et plans ;;Inventaire général du patrimoine culturel;;Architecture domestique;;;;;;XVIIIe siècle;Epoque moderne;;;;;Château;---;---;;;;;;"Le château de Cipières est un grand bâtiment, très régulier, qui domine le village et se voit de loin. Il a été reconstruit par les barons de Cipières, probablement au XVIIIe s. Il succède cependant à un château-fort médiéval, qui a pu être fondé dès la première moitié du XIIe siècle. À cette époque, le village qui l'accompagnait devait occuper la partie orientale ? la plus basse ? de la plate-forme où il se dresse.";;Cipieres_Chateau_Vue_exterieure.jpg;;;;;;2014-11-21;"163";"0"; Rochers des Demoiselles et vestiges du château;;;;Péone;VENCE;Haute vallée du Var ;;;;Paysages et milieux naturels;Patrimoine archéologique;;;;;;---;Epoque moderne;;;;Site géologique;Ruines;---;;;;;;"Situés dans les étonnantes aiguilles qui dominent le village, les vestiges d?une fortification, ou de ce qui en tenait lieu, datant probablement au XIIIe siècle, sont visibles aux endroits où le sol ne s?est pas effondré au cours des siècles. Pans de murs en petit appareil, citerne ruinée, reste d?une plateforme témoignent de la présence de ce qui fut un petit château appartenant aux Grimaldi. Un sentier aménagé depuis le village et un belvédère permettent d?approcher les formations rocheuses dolomitiques appelées cargneules, et d?admirer le panorama grandiose de la vallée du Tuébi dont le patrimoine géologique, inestimable, ne demande qu?à être mis en valeur? ";;;;;;;**;2017-02-17;"1093";"0"; Monument commémoratif du général Mireur;;;;Escragnolles;SAINT-VALLIER-DE-THIEY;Haute vallée de la Siagne ;"Grande aire de stationnement et de manifestation";;;Patrimoine commémoratif;;;;;;;Epoque contemporaine;;;;;Monument;---;---;MIREUR François (général);NAPOLÉON Ier (empereur);;;"BERTRAND (Régis), De ""L'itinéraire de Buonaparte"" à la""Route Napoléon"" : Mémoire écrite et monuments commémoratif, Recherches Régionales - n° 185 - 2007 janvier-mars - p. 83 à 90 Article consultable sur internet : à la rubrique Bibliothèque puis Revue ""Recherches régionales"" http://www.cg06.fr/fr/decouvrir-les-am/decouverte-du-patrimoine/les-archives-departementales/revues-rech-regionales/recherches-regionales/ ";"Escragnolles se trouve sur l'itinéraire touristique, baptisé « Route Napoléon » à l?initiative de l?abbé Chaperon de la Martre au début du vingtième siècle. Bien que cette route n?emprunte que par certains endroits le trajet que fit l?empereur, revenons sur le périple qu?il accomplit pour regagner la capitale. En exil sur l?île méditerranéenne d?Elbe, Napoléon décide de revenir sur la scène politique et pour ce faire de rejoindre Paris par Grenoble. Le premier mars mille huit cent quinze, il débarque à Golfe-Juan. Le deux mars, il arrive avec sa troupe à Escragnolles où il fait une halte. Il y est reçu par l?abbé Chiris puis rend une visite de courtoisie à la veuve du général François Mireur. Ce natif de la commune, qu?une fresque met à l?honneur à l?entrée du hameau du Logis, s?est distingué lors des guerres d?Italie avant de périr durant la campagne d?Egypte. Il est resté célèbre pour avoir le premier entonné la Marseillaise en mille sept cent quatre-vingt douze à Marseille. Quant à Napoléon Premier, il repart d?Escragnolles, passe la nuit à Séranon et arrive à Grenoble le sept mars.";;Le souvenir du retour de l'île d'Elbe.jpg;;;;;;2014-11-25;"578";"0"; "Cipières, le village";;;;Cipières;COURSEGOULES;Haute vallée du Loup et plans ;;;;Organisation habitat;;;;;;;;;;;;Village;---;---;;;;;;"Une église de Cipières est mentionnée depuis 1158 et une famille du même nom apparaît en 1152. Le château de Cipières pourrait donc exister dès la première moitié du XIIe siècle ; c'est aussi ce que suggère l'aspect vaste et bien isolé du site qu'il occupe. Un habitat fortifié est mentionné durant la première moitié du XIIIe siècle. Bâti sur un flanc de barre rocheuse le village de Cipières est à l?origine constitué de deux espaces distincts : le village en haut sur la plateforme, et l?église en contrebas plus isolée. Ce n?est qu?au quatorzième siècle que le village commence à amorcer sa descente pour rejoindre l?église. Le c?ur du village est ainsi constitué. Au seizième siècle, son extension commence : à l?ouest de l?église d?abord, puis à l?est. Le quartier situé à l?est est dessiné selon un découpage régulier, répondant à la volonté seigneuriale de l?époque. Il faudra enfin attendre le dix-neuvième siècle pour que le quartier de la Bourgade, situé autour de la route d?accès, soit lui aussi relié avec la partie ancienne de Cipières. Parallèlement à ces phases d?expansion du village, des maisons se sont développées le long des chemins. Quant au château, il a connu le même destin que les édifices semblables de la région en perdant ses fonctions défensives pour devenir finalement résidentiel.";;Les évolutions du village de Cipières.jpg;;;;;;2014-11-25;"633";"0"; Ensembles pastoraux du plateau de Calern;;;;Cipières;COURSEGOULES;Haute vallée du Loup et plans ;"Randonnée signalée sous le nom Plateau de Calern : http://www.randoxygene.org/pge/rando_pe/affiche_rando.php?rubrique=1&zone=2&rando=9&current=mp-14&ct=mp, , Durée : 4h45, , Dénivelé : 530 m positifs ; 530 m négatifs., , Difficulté : moyenne.";;;Architecture agricole;Paysages et milieux naturels;;;;;;Epoque moderne;XIXe siècle;;;;Bergerie;Site géologique;---;;;;;;"Le pastoralisme s?est longtemps développé sur le plateau de Calern comme en témoigne le secteur des Baumes, du Teil et de Vaumeillane que vous allez parcourir. Au fil de votre promenade, vous découvrirez différents types de constructions qui remontent pour certaines au dix-huitième siècle. Vous croiserez tout d?abord des enclos de forme arrondie délimités par des pierres jetées en tas. Ces enclos se situent parfois à l?emplacement même des dolines, ces petites cuvettes naturelles. Les bergers, quant à eux, pouvaient s?abriter dans des cabanes voutées en pierre sèche, désignées fréquemment en Provence par le terme de bories. Dans le secteur du Teil, vous trouverez des ensembles composés d?un enclos, d?une bergerie et d?une citerne. De forme rectangulaire, la bergerie est couverte d?une toiture à une seule pente reposant sur des piliers carrés et ses murs sont appareillés et liés à la chaux. Vous apprendrez enfin que les bergers savaient aussi tirer profit des plis naturels du relief. Ainsi, à la Baume, on a découvert un abri très ancien au fond d?un aven à ciel ouvert.";;Ensembles pastoraux du plateau de Calern.jpg;;;;;;2014-11-25;"654";"0"; Chapelle votive Saint-Roch ;;;;Thiéry;VENCE;Moyenne vallée du var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;;;;;Chapelle;---;---;;;;;;"Il s?agit d?une chapelle barrière comme l?indique sa situation à l?entrée du village et sa dévotion à saint Roch dont le culte était censé protéger de la peste. La chapelle était un lieu de pèlerinage cité comme tel en 1838. Très simple, le petit édifice possède une nef couverte d?une voûte en plein cintre et un chevet plat. Il abrite une huile sur toile du XVIIIe siècle, récemment restaurée, représentant sainte Anne et saint Roch. ";;;;;;;;2015-12-11;"872";"0"; La table d'orientation ;;;;Thiéry;VENCE;Moyenne vallée du var ;;;;Edifices de la vie publique;;;;;;;XXe siècle;;;"1998";;Table d'orientation;---;---;;;;;;"Un belvédère a été aménagé tout au bout de l?éperon rocheux où s?est implanté le village, probablement à proximité du site d?un premier château. Il offre une extraordinaire vue panoramique à 360°, allant du Dôme du Barrot à 2 136 m, à la montagne du Cheiron. La table d?orientation en lave émaillée, érigée en 1998, permet au visiteur de se situer dans ce paysage où se bouscule une multitude de cimes. ";;;;;;;;2015-12-11;"873";"0"; Piscine Caneton de l'Ariane;;;26 rue Giglionda de Sainte Agathe;Nice;NICE 13;Bassin des Paillons ;;;;Patrimoine sportif;;;;;;XXe siècle (troisième tiers);XXe siècle;;;"1975";;Piscine;---;---;;;;;"Archives départementales des Alpes-Maritimes Archives départementales après 1940 : 0212W 0084 : construction (avec plans). 0192W 0004 : Piscine industralisée du type Caneton au quartier de l'Ariane : projet de construction, 1973 (dossier des opérations immobilières et de l?architecture). ";"Au début des années 1970, la construction massive de piscines de type industriel au plan national trouve son origine dans la volonté politique de développer l?apprentissage de la natation. Lauréate du concours d?idée « 1000 piscines », la piscine Caneton est conçue de manière à être découverte en été et chauffée en hiver. Sur presque 700 piscines Caneton créées en France, celle du quartier de l?Ariane est la seule du genre dans le département. Inauguré en 1975, c?est le premier équipement véritablement sportif du quartier.";;pas_image.jpg;;;;;;2014-12-30;"45";"1"; Chapelle Saint-Martin;;;;Escragnolles;SAINT-VALLIER-DE-THIEY;Haute vallée de la Siagne ;"Ancienne chapelle rénovée, , Accès uniquement à pied : parking au lieu-dit la Collette, P92 ; emprunter le GR510, , Durée : 1h aller-retour, , Dénivelé : 120 m positifs ; 120 m négatifs, , Difficulté : facile";;;Patrimoine religieux;;;Roman;;;;Moyen-âge;Epoque moderne;;;;Chapelle;---;---;;;;;"FROESCHLE-CHOPARD (Marie-Hélène) dir., FEYNEROL (GUY), THEVENON (Luc), THIERY (Daniel). Dieu et les hommes en pays de Haute-Siagne, le patrimoine religieux, Association ""Histoire et culture en pays de Haute-Siagne"", Serre éditeur, Equilibres,Nice - 2004. ";"Bien qu?isolée de l?habitat et du c?ur de la paroisse qui se sont déplacés au fil des siècles, cette petite église Saint-Martin, jamais abandonnée, porte à elle seule tout le souvenir de l?Escragnolles du Moyen Âge. Constituée d?une nef unique et d?une abside semi-circulaire voûtée en cul-de-four, cet édifice est le résultat de campagnes successives de reconstruction et de restauration. Son architecture n?a donc plus rien de médiévale. Pourtant, c?est bien à cette époque qu?elle apparaît, à l?emplacement du village fortifié ? le Castrum d?Esclangolo ou d?Escajola ? qui sera déserté à la fin du Moyen Âge. Lors du repeuplement du terroir au seizième siècle, l?église reste paroissiale, bien que les autorités la jugent « vieille et antique » et ordonnent la construction d?une église neuve au centre du territoire. Ce n?est qu?en mille six cent douze, alors qu?elle est en ruine, qu?elle perd définitivement son statut de paroisse. Pour autant, elle ne sera jamais abandonnée. Le seigneur Robert permet en effet sa reconstruction au dix-septième siècle. Quant à sa dernière restauration, elle remonte au début du vingt et unième siècle.";;Chapelle Saint-Martin.jpg;;;;;;2014-11-25;"600";"0"; Eglise Saint-Etienne;Eglise Notre-Dame-du-Mont-Carmel;;;Roubion;SAINT-SAUVEUR-SUR-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;XVIII;Epoque moderne;;;"1713";XIXe siècle;Eglise paroissiale;---;---;;;;;"- Sébastien Richard, Les lieux de culte de la vallée de la Tinée au Moyen Âge, thèse de doctorat, 2005. - Luc Thevenon, L?art du Moyen-âge dans les Alpes méridionales, Serre, Nice, 1983. - Luc Thévenon, L?art religieux de la vallée de la Tinée, Nice-Historique, n° 3-4, 1993. - Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000.";"L?église est construite à l?extrémité orientale du village en 1713. L?église se compose d?une nef à un seul vaisseau de cinq travées, la dernière constituant le ch?ur. Elle est remarquable pour ses décors de gypseries et de stucs polychromes. Le porche polygonal de l?église se trouve curieusement excentré sur le mur gouttereau nord, masquant partiellement l?encadrement du portail. Le clocher, de facture moderne et réparti en trois registres, prend l?aspect d?une tour seigneuriale dans le goût néo-médiéval du XIXe siècle. La deuxième chapelle latérale de l?église est dédiée à Notre-Dame du Mont-Carmel.";;Roubion_Eglise_Saint_Etienne.jpg;;;;;***;2014-12-30;"123";"0"; Chemin de Cipières;Pays de Grasse;;;Gourdon;LE-BAR-SUR-LOUP;Pays de Grasse ;"Randonnée signalée sous le nom Plateau de Cavillore : http://www.randoxygene.org/pge/rando_pe/affiche_rando.php?rubrique=1&zone=3&rando=34&current=pc-36&ct=pc, , Durée pour accéder au plateau de Cavillore : 1h aller-retour, , Durée pour accéder au premier virage : 20 minutes aller-retour";;;Génie civil;;;;;;;;;;;;---;---;---;;;;;;"En empruntant le chemin qui monte en lacets sur le plateau de Cavillore depuis la route départementale où vous vous trouvez, vous découvrirez un magnifique point de vue sur les villages de Gourdon et du Bar-sur-Loup avec en arrière fond la mer méditerranée. Ce chemin, consolidé par des murs de soutènement, reliait autrefois Gourdon à Cipières et était emprunté par les bergers et leurs troupeaux ovins. Le conseil municipal de Gourdon confirme en mille huit cent soixante-dix le statut de carraïre pour ce chemin, les carraïres ou pas de l?avérage désignant à l?époque les chemins d?accès aux zones de pastoralisme. Au retour de votre promenade, nous vous invitons à emprunter le chemin qui descend de l?autre côté de la route départementale. Vous croiserez alors la route de la chapelle Saint Vincent, datant du Moyen Âge.";;Chemin de Cipières.jpg;;;;;;2014-11-24;"574";"1"; La moyenne vallée du Loup;Pays de Grasse;;;Gourdon;LE-BAR-SUR-LOUP;Pays de Grasse ;"Deux parkings à l'entrée du village avec places pour PMR";;;Paysages et milieux naturels;;;;;;;;;;;;---;---;---;;;;;;"La terrasse panoramique du village de Gourdon constitue un formidable balcon d?étude de la moyenne vallée du Loup. Trois tables panoramiques sont ici mises à la disposition du visiteur pour décrypter le paysage somptueux s?ouvrant devant lui. En contrebas, le Loup sort enfin de ses gorges et coule vers la mer. Entre Tourrettes-sur-Loup et Le Bar-sur-Loup, le bassin commence à s?élargir. Si les flancs des montagnes sont actuellement partagés entre la végétation et les résidences, longtemps ces terres ont été exploitées. On y a par exemple cultivé autour du Bar-sur-Loup la fleur d?oranger à partir du dix-neuvième siècle pour les industries du parfum. Quant au fond de la vallée, il a longtemps abrité la papeterie du Bar-sur-Loup. De cette terrasse, on peut également distinguer le tracé de l?ancienne voie ferrée des Chemins de Fer de Provence qui reliait Nice à Meyrargues. Sur votre gauche, au fond de la vallée se trouvent par exemple les culées et les piles subsistant du viaduc curviligne du Pont-du-Loup. Enfin, sur les pentes des massifs qui encadrent la vallée, passent encore deux canaux d?irrigation construits au dix neuvième siècle : le canal du Loup, qui rejoint celui de la Siagne pour alimenter la ville de Cannes et le vertigineux canal du Foulon, qui coule jusqu?à Grasse.";;La moyenne vallée du Loup.jpg;;;;;;2014-11-24;"621";"1"; Trophée d'Auguste;Trophée des Alpes;;;La Turbie;VILLEFRANCHE SUR MER;Riviera entre nice et menton ;;Edifice classé MH;Edifice inscrit MH;Patrimoine archéologique;Patrimoine commémoratif;;Antique;;;Ier siècle avant J.-C.;Antiquité;;;;"Ve siècle ; 1705";Ruines;Monument;---;AUGUSTE (empereur);;;"Classement Monuments historiques par avis de classement du 13 mai 1865. Site classé 08 01 1933 (Décret) et 26 07 1921 (arrêté). Site inscrit 18 02 1943 et 16 06 1944 (arrêté).";"Casimir Philippe, Guide historique du musée du trophée romain de la Turbie, imprimerie monégasque, Monaco, 1910 Formigé Jean-Camille, le Trophée d?Auguste, note sur l?inscription qui était gravée sur le trophée et sa reconstitution avec les fragments recueillis dans les fouilles exécutées à la Turbie, A. Picard, 1910 Formigé Jules, Le trophée des Alpes, la Turbie, 1949 Binninger Sophie, le Trophée d?Auguste à la Turbie, collection Itinéraires, éditions du patrimoine Centre des Monuments Nationaux, Paris, 2009 Nice-Historique , Le Trophée des Alpes, avril-juin 2005 ";"Le territoire de La Turbie est occupé depuis la préhistoire. À l?époque romaine, aux confins de l?Italie et de la Gaule, le site est choisi par le Sénat romain pour bâtir un trophée à la gloire de l?empereur Auguste. Édifié entre l?an 6 et l?an 7 avant J.-C., à proximité de l?emplacement de la future voie Julia Augusta qui le relie à l?oppidum de Cimiez, le Trophée des Alpes ou Trophée d?Auguste célèbre l?unité et la puissance romaine. Transformé en fortin au Moyen âge les statues qui le décorent jugées païennes sont enlevées. En 1705, la place forte est détruite sur l?ordre de Louis XIV et de nombreuses pierres réutilisées à la construction du village, en particulier de l?église de La Turbie. Objet de protection dès 1858, l?édifice est classé au titre des Monuments historiques en 1865. En 1905 des travaux de déblaiements et des fouilles sont entrepris. L?archéologue Jules Formigé dirige les travaux de restauration de 1929 à 1933 au plus près de son aspect originel. Ce Trophée est unique en Europe et son état de conservation est remarquable. Construit avec des blocs de calcaire blanc de la Turbie, il mesurait environ 49 mètres de haut. Il est composé d?une base carrée où sont inscrits les noms des 44 peuplades des Alpes du sud soumises par l?Empire romain et d?un second étage en retrait supportant 24 colonnes doriques. Le tout était surmonté d?une frise et couronné par une statue monumentale, aujourd?hui disparue, de l?empereur Auguste. ";;La_Turbie_Trophee_d_Auguste.JPG;;;;;***;2014-12-30;"247";"0"; Le canal du Foulon;;;;Gourdon;LE-BAR-SUR-LOUP;Pays de Grasse ;Parking au pied du village;;;Génie civil;;;;;;;XIXe siècle;;;"1889";;Canal d'irrigation;---;---;;;;;;"Vingt ans après le canal de la Siagne établi en mille huit cent soixante-huit, c?est au tour du canal du Foulon de voir le jour dans les Alpes-Maritimes. Toujours en quête d?eau dont le besoin se faisait toujours plus ressentir, la municipalité de Grasse fait en effet l?acquisition de la source du Foulon sur la commune de Gréolières dans la haute vallée du Loup, avec pour projet la création d?un nouveau canal. Déclaré d?utilité publique en mille huit cent quatre-vingt-six, ce projet est porté par la société Lyonnaise des Eaux et de l?Eclairage. Il aboutit en mille huit cent quatre-vingt-neuf, avec la mise en eau du canal. Des scènes immortalisées par le photographe Jean Luce traduisent parfaitement l?atmosphère qui régnait lors de l?inauguration du château d?eau au quartier de Roquevignon à Grasse, d?où jaillissent les eaux du Foulon. Pour ceux que la réalité technique de l?ouvrage intéresse plus que l?histoire de sa construction, qu?ils sachent qu?aujourd?hui ce canal suit un parcours en balcon parallèlement au Loup entre Gréolières et Le Bar-sur-Loup, avant de bifurquer vers Grasse, et que l?adduction d?eau se fait en partie souterraine ou à l?air libre dans des canalisations en fonte. Avis enfin aux amateurs de sensations fortes : certains passages sont particulièrement vertigineux, notamment sur la commune de Gourdon.";;Le canal du Foulon.jpg;;;;;;2014-11-25;"559";"0"; "Beffroi, place deï Tubans";;;Place deï Tubans;Thiéry;VENCE;Moyenne vallée du var ;;;;Edifices de la vie publique;;;;;;;Moyen-âge;XXe siècle;;;;Beffroi;---;---;;;;;;"La place communale rappelle le surnom des Thiérois, « lesTubans », c'est-à-dire les enfumés, peut-être à cause de la couleur noire des pierres utilisées pour la construction du village. La place, animée par le clapotis d?une fontaine, est entourée d?anciennes et hautes maisons dont la maison Léotardi et son linteau gravé. Au dessus de la place se détache la silhouette altière du beffroi qui domine le village. Il s?agit à l?origine d?un édifice privé, probablement de la fin du Moyen Âge, nommé « pigeonnier », et qui a été transformé en 1935 pour y installer une horloge publique. ";;;;;;;;2015-12-14;"871";"0"; Tour Belleudy (Ancienne);;;Place Thomas Guèrin;Péone;VENCE;Haute vallée du Var ;;;;Architecture militaire;Architecture domestique;;;;;;Epoque moderne;XXe siècle;;;;Tour;Demeure;---;;;;;;"Située au sud-est, la tour Belleudy assurait la défense du village depuis son édification, probablement entre le XVe et le XVIe siècle. Il s?agit d?une tour de flanquement, carrée dont on peut voir encore le chaînage d?angle de pierres à bosses mais aussi les traces de poste de tir percés dans les murs, meurtrières et canonnières. Demeure des comtes de Beuil, puis des comtes Mafféi de Turin, elle est aujourd?hui transformée en maison d?habitation. Détail intéressant, sur un des angles, un élément plus saillant a été sculpté en forme d?ours, attribut rappelant le saint protecteur du village, saint Érige. Selon la légende, un des b?ufs de l?attelage du saint aurait pris la fuite effrayé par un ours, le saint aurait alors substitué l?ours à l?animal de trait et aurait continué son chemin dans cet étrange attelage. ";;;;;;;**;2017-02-17;"1094";"0"; Viaduc de la ligne Nice-Meyrargues;Pays de Grasse;;Pont du Loup;Gourdon;LE-BAR-SUR-LOUP;Pays de Grasse ;Parking au pied du viaduc;;;Génie civil;;;;;;début XXe siècle;Epoque contemporaine;;;;;Viaduc;---;---;;;;;;"Vous voici au Pont-du-Loup où se dressent les vestiges d?un ancien viaduc ferroviaire. Remontons le cours du temps pour en retrouver les origines. Après l?annexion du comté de Nice à la France, des travaux sont entrepris pour relier les Alpes-Maritimes au territoire national. Pour voir le jour, la ligne Nice-Meyrargue, baptisée Central Var, nécessite la construction de nombreux ouvrages d?art parmi lesquels le viaduc du Pont-du-Loup. Rapidement concurrencée par la ligne de la compagnie Paris Lyon Méditerranée qui longe la côte, la ligne Central Var, exploitée par la compagnie des chemins de fer du Sud de la France, devient progressivement un réseau local divisé entre les tronçons Nice-Grasse, Grasse-Draguignan et Draguignan-Meyrargues. Suite à la seconde guerre mondiale, cette ligne disparaît. Et pour cause, en août mille neuf cent quarante quatre, les Allemands dynamitent de nombreux ouvrages. Parmi eux, le viaduc du Pont-du-Loup dont il ne subsiste que deux culées et les piles.";;Le viaduc de la ligne Nice-Meyrargues.jpg;;;;;;2014-12-04;"640";"0"; Monument aux morts;;;Place du monument;Fontan;BREIL-SUR-ROYA;Bassin de la Roya et de la Bevera ;;Sans protection;;Patrimoine commémoratif;;;;;;;Epoque contemporaine;XXe siècle;;;;Monument aux morts;Abattoir;Abattoir;;;;;;"Le 6 juillet 1919, conseil municipal décide de faire ériger un monument en l?honneur de ses soldats décédés durant la guerre : « L?heure de justice est venue par la paix et le conseil municipal de Fontan, extrême frontière, doit rendre hommage à la bravoure des enfants de la commune et de leurs camarades des régiments du 15ème Corps : ils furent des soldats incomparables et partout où ils furent bien commandés, ils défendirent avec une ténacité titanique le sol de la France. Le nombre de nos morts constitue le démenti le plus éclatant aux calomnies qui leur furent injustement jetées. Cette justice devait leur être rendue et ce sera l?honneur de notre conseil municipal ». Le projet initial, sur une idée du Docteur Bottone, comprend un monument en pierre surélevé d?une statue en bronze représentant un chasseur alpin, sonnant « Aux Champs » et écrasant un casque allemand de son pied gauche. Le sculpteur choisi était alors M. Albert Schirrer de Nice. Le lieu d?édification de la statue se situait sur la place de l?église, entre l?église et la fontaine.";;Fontan_monument_aux_morts.jpg;;;;;;2014-12-31;"1";"0"; Chapelle Saint-Jean-Baptiste ou chapelle des Pénitents blancs;;;;Touët-sur-Var;VENCE;Moyenne vallée du var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;;;;;Chapelle;---;---;;;;;"Colette et Michel Bourrier-Reynaud, Sur les chemins de la tradition, chapelles et oratoires au c?ur du haut pays niçois », Éditions Serre, Nice, 2008.";"L?ancienne chapelle accueille toujours le voyageur qui remonte le chemin muletier qui donnait accès au vieux village perché à flanc de falaise. Ancienne église succursale, propriété de la confrérie des Pénitents blancs, on y disait les messes pour les habitants des quartiers alentour jusqu?au début du XXe siècle. La confrérie aurait été fondée le 24 mars 1632 et la chapelle a pu être édifiée autour de 1640. Enquêtes et visites pastorales la citent en bon état jusque dans la première partie du XIXe siècle. Mais l?essor du quartier de la gare, à partir de la fin du XIXe siècle, va contribuer peu à peu à l?abandon de ce lieu de culte. À partir de 1986, des restaurations sont conduites. La chapelle est transformée en gîte mais conserve son aspect extérieur d?origine. La façade ocre est couronnée d?un clocheton maçonné à arcade unique, conservant une cloche, et sommé d?une croix métallique. Elle est percée d?une porte axiale agrémentée d?une corniche moulurée en pierres, d?une baie en plein cintre et d?un fenestron rectangulaire à gauche. La couverture est en tuiles canal sur double génoise en façade, simple sur les murs gouttereaux. L?intérieur, réaménagé, conserve l?élévation et le couvrement d?origine de la nef et du ch?ur. ";;;;;;;;2015-12-14;"877";"0"; Le Relais de Valberg;;;;Touët-sur-Var;VENCE;Moyenne vallée du var ;;;;Edifices de la vie publique;Architecture agricole;Etablissements culturels et de loisirs;;;;;XXe siècle;;;;;Mairie;Pressoir à huile;Salle d'exposition;;;;;"LE XXe siècle à Touët-sur-Var, Conseil muncipal de Touët-sur-Var, Préfacé par CIAIS Roger, Serre éditeur, Nice, 2001 ";"Le Relais de Valberg, situé sur la route de Digne, présente une façade couverte de fresques évoquant l?époque des premières stations de ski. Le bâtiment héberge la mairie, la poste, la bibliothèque et l?ancien moulin à huile avec ses meules et son pressoir. Il abrite également une originale et unique galerie des portraits des présidents de la République française, depuis Louis Napoléon Bonaparte jusqu?à nos jours. ";;;;;;;*;2015-12-14;"882";"0"; Église paroissiale Notre-Dame-de-la-Nativité;;;;Touët-sur-Var;VENCE;Moyenne vallée du var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;XVIIe siècle;Epoque moderne;;;;;Eglise paroissiale;---;---;;;;;"Colette et Michel Bourrier-Reynaud, Sur les chemins de la tradition, chapelles et oratoires au c?ur du haut pays niçois », Éditions Serre, Nice, 2008.";"Se profilant à l?extrémité nord du haut village, la silhouette de l?église Notre-Dame-de-la-Nativité, telle une figure de proue, achève de donner à Touët-sur-Var son allure imposante. La particularité de l?église est d?être construite sur une arche monumentale qui enjambe la partie inférieure d?une cascade. Celle-ci dévale de la crête dominant le village en direction du cours du Var. À l?intérieur de l?édifice, une trappe s?ouvrant dans le sol de la nef permet de voir la cascade couverte. Le bâtiment semble dater de la fin du XVIIe siècle, date à laquelle il remplace une église mentionnée en 1376, dont on ignore l?emplacement exact. Dédiée à la Nativité de la Vierge, l?église a subi de nombreux remaniements. La façade de l?église étant aveugle, l?accès se fait par le mur gouttereau oriental grâce à un portail dont le linteau, daté 1690, est surmonté d?un oculus. L?église est orientée au nord. Le clocher, à un étage campanaire, est accolé au mur gouttereau ouest, près du chevet. De plan basilical, le bâtiment est constitué par une nef centrale, flanquée de deux collatéraux. Il est prolongé par un ch?ur, d?une travée de même longueur, à chevet plat. La communication entre nef et collatéraux est assurée par deux grands et larges arcs transversaux retombant sur de forts piliers polygonaux. Les travées de la nef sont couvertes de voûtes d?arêtes légères tandis que les collatéraux sont couverts sur voûtes d?arêtes transversales. Le décor du ch?ur, sur les murs latéraux et le chevet, consiste en des peintures murales à motifs symboliques (Tables de la Loi, livre et étole, crosse et croix à double traverse, mitre, encensoir et cierge) sur fond de branches de cerisier portant des fruits ; l?architrave est peinte de feuillages d? or. Au chevet, un imposant retable, à colonnes et fronton en bois, encadre une toile signée Jacques Viani de Vence, représentant une Vierge à l?Enfant, datée 1649, dominant les saints Etienne, Martin, Honorat et Sébastien. Dans chaque bas-côté, deux autels latéraux plaqués contre les murs sont surmontés de retables. ";;;;;;;**;2015-12-14;"874";"0"; L'église paroissiale Saint-Jacques le Majeur;;;;La Colle-sur-Loup;CAGNES-SUR-MER OUEST;Pays de Vence ;"Ouverte tous les jours, , Parking";;;Patrimoine religieux;;;Baroque;;;;Epoque moderne;XIXe siècle;;;;Eglise paroissiale;---;---;;;;;;"Entre la fin du seizième siècle et la Révolution française, le bourg de La Colle, grossi par des habitants de Saint-Paul, connaît une phase de croissance très importante. La chapelle Saint-Jacques existante se révèle vite dans l?incapacité d?accueillir tous les fidèles. Une requête est alors adressée à l?évêque de Vence pour que la population soit autorisée à construire une nouvelle église. La permission est accordée mais à une condition : que la dépense engendrée par cette construction soit à la charge des Collois. L?offre est acceptée. Ce n?est que plus tard que le chapitre de Vence consent à une participation financière. L?église voit ainsi le jour au dix-septième siècle, du moins en grande partie. Si la tour-clocher est en effet construite en mille six cent soixante-treize, la façade date elle du dix-huitième siècle et l?abside des alentours de mille huit cent. Quant aux vitraux du dix-neuvième siècle, ils sont l??uvre de l?atelier du maître-verrier toulousain Louis Victor Gesta. C?est d?ailleurs également au cours du dix-neuvième siècle que le cimetière, qui était accolé jusqu?alors à l?église, se voit déplacé. En pénétrant dans cette église, on découvre un maître-autel dédié à la Transfiguration selon le souhait de Monseigneur Godeau, évêque de Vence au dix-septième siècle. En ressortant, vous croiserez une porte : cette dernière est l?unique trace de l?hôpital construit à cet endroit au dix-huitième siècle. Rappelons enfin pour les amateurs de pèlerinages que La Colle-sur-Loup est une étape du chemin de Compostelle venant d?Italie.";;L'église paroissiale Saint-Jacques le Majeur.jpg;;;;;;2014-11-25;"597";"0"; La gare du tramway;;;;La Colle-sur-Loup;CAGNES-SUR-MER OUEST;Pays de Vence ;Parking à côté de l'ancienne gare;;;Génie civil;;;;;;;XXe siècle;;;"1911";;Gare;---;---;;;;;;"Vous voici devant l?ancienne gare de tramways de La Colle, comme l?indique le cartouche sur la façade de l?édifice. A la fin du dix-neuvième siècle, les Alpes-Maritimes sont reliées au territoire national par le chemin de fer et on décide, pour le compléter, de créer un réseau départemental de tramways au tout début du vingtième siècle. Faisant suite aux études menées par l?ingénieur Pellegrin dès mille neuf cent deux, les travaux d?aménagement des lignes Cagnes-Grasse et Cagnes-Vence débutent en mille neuf cent sept. Le trajet entre Cagnes et Vence comporte deux gares, La Colle et Saint-Paul ainsi qu?un ouvrage d?art majeur, le viaduc qui enjambe le Malvan entre Saint-Paul et Vence et qui sera démoli en mille neuf cent quarante-quatre. La gare de La Colle est inaugurée en mille neuf cent onze en présence de nombreux officiels parmi lesquels le sénateur grassois Amic et le sénateur-maire de Nice Sauvan. Chaque jour, quatre navettes assurent la liaison auxquelles s?ajoute un train des fleurs, réclamé par les exploitations agricoles du pays de Vence pour acheminer leur production jusqu?à Grasse. Mais la concurrence du transport routier finit par avoir raison de cette ligne et le dernier train passe à La Colle le trente-et-un décembre mille neuf cent trente-deux.";;La gare du tramway.jpg;;;;;;2014-11-25;"643";"0"; Place Thomas Guérin ;;;;Péone;VENCE;Haute vallée du Var ;;;;Organisation habitat;;;;;;;Epoque moderne;XIXe siècle;;;;Place;---;---;;;;;"Mémoires de l?institut de préhistoire et d?archéologie Alpes Méditerranée, Péone au fil des siècles, Tome LII/LIII, 2010/2011 - Georges Barbier, Péone, son histoire à travers ses rues, édition communale, Péone, 1993, p 22. ";"Cette belle place au pied du village, parallèle à la route, mélange les styles alpin et italien. Elle doit son nom à un enfant du pays, né en 1700, ayant fait fortune dans le Piémont et dont le buste orne la façade de la mairie. Revenu au pays, sans descendance, il léga sa fortune à son village natal afin d?aider les pauvres et d?instruire la jeunesse. Les immeubles, au nord, servaient d?enceintes et délimitaient le village intra-muros. Ils sont plus anciens que l?aménagement de la place datant de la Restauration sarde à la fin du Premier Empire. En 1824 fut construit l?édifice de la mairie sur l?emplacement d?une chapelle dédiée à saint François d?Assise, et dont on peut voir encore un encadrement de porte inclus dans le mur sud du bâtiment. La fontaine fut ajoutée en 1898, lors de l?adduction d?eau au village. La place possède un intéressant linteau de porte portant une tête anthropomorphe, ainsi qu?une belle maison bourgeoise portant d?insolites peintures représentant entre autre une tête de démon ricanant, un heaume de chevalier ou une longue vue. ";;;;;;;**;2017-02-17;"1095";"0"; Pigeonnier-rucher du quartier de la Para;;;Quartier de la Para;Péone;VENCE;Haute vallée du Var ;;;;Architecture agricole;;;;;;;Epoque moderne;;;"1679";;Pigeonnier;---;---;;;;;"Mémoires de l?institut de préhistoire et d?archéologie Alpes Méditerranée, Péone au fil des siècles, Tome LII/LIII, 2010/2011 - Georges Barbier, Péone, son histoire à travers ses rues, édition communale, Péone, 1993, p 22. ";"Dissimulé par la végétation, le pigeonnier se situe sur la rive gauche du Tuébi à proximité du village. Cet élégant édifice est remarquable tant par son ancienneté que par ses caractéristiques. Daté probablement de 1679, comme l?atteste la date gravée dans l?enduit de la porte d?entrée, il se présente sous la forme d?une petite tour ronde coiffée d?un toit en mélèze de forme conique. La base de l?édifice est en pierre. Il constitue un des plus anciens pigeonniers de France conservé en l?état. Autre originalité, alors que la partie supérieure du bâtiment est aménagée de niches, le rez-de-chaussée contient un rucher-placard. Ces ruches, rares dans notre région, se retrouvent sur le territoire de Péone, mais hélas souvent adossées à des habitations, elles disparaissent lors de rénovations. Installées dans ou derrière un mur elles permettaient sans doute d?éviter les vols. Elles se présentent comme une armoire à l?intérieur du bâtiment donnant sur un mur extérieur percé de petites fentes. La fabrication du miel, seul édulcorant, était une activité très développée à Péone, bien que réservée aux besoins domestiques. Les apiculteurs possédaient plusieurs petits ruchers, faits de planches de mélèze, mais utilisaient aussi des ruchers-placards, installés dans les murs des habitations ou dans des édifices spécifiques. Si beaucoup de ces ruchers-placards ont été détruits certains ont survécu et constituent une curiosité du patrimoine rural des Alpes-Maritimes.";;;;;;;***;2017-02-17;"1096";"0"; Chapelle Saint-Martin;;;;Touët-sur-Var;VENCE;Moyenne vallée du var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;XXe siècle;Moyen-âge;;;;Chapelle;---;---;;;;;;"Située en bas du village médiéval, l?église est édifiée sur une place mitoyenne de l?important axe routier Nice-Digne. Au début du XXe siècle, elle n?était qu?une ruine sans toiture comme en témoignent les croquis d?Alexis Mossa, vers 1910-15. C?est entre les deux guerres et au début des années 1950 qu?elle est reconstruite. Ancien prieuré bénédictin au début du XIIIe siècle, l?édifice est aujourd?hui utilisé comme paroissiale. De taille modeste, il présente à l?extérieur comme à l?intérieur un bel appareillage en pierres apparentes. Un clocher moderne, à étage campanaire unique, avec baies géminées, a été remonté contre le mur nord de l?abside. Le toit est couvert de tuiles canal avec une petite corniche en boudin. Si l?abside et son cul-de-four semblent d?origine, les murs gouttereaux et le mur pignon de façade ont été remontés et reconstitués avec des remplois d?éléments récupérés sur place. À l?intérieur, une nef unique de plan rectangulaire est prolongée d?une abside légèrement resserrée. Deux baies percent le mur nord. Trois baies s?ouvrent dans le mur sud, surmontées d?un arc plein cintre et de deux arcs surbaissés appareillés, de reconstitution moderne. Dans l?abside, la baie axiale plus large, couverte d?un arc plein cintre, est légèrement ébrasée vers l?intérieur. Le couvrement moderne est constitué d?une charpente apparente supportant une toiture en bâtière. Dans le mur nord, l?entrée latérale d?origine reste en place avec un encadrement en arc brisé à l?extérieur et en arc surbaissé à l?intérieur ; elle a été aménagée en chapelle latérale. ";;;;;;;;2015-12-14;"878";"0"; Les rives du Loup;;;;La Colle-sur-Loup;CAGNES-SUR-MER OUEST;Pays de Vence ;Aire de stationnement à l'entrée du site;;;Paysages et milieux naturels;;;;;;;;;;;;Parc naturel;---;---;;;;;;"Le parc naturel départemental des rives du Loup, aménagé par le Conseil général des Alpes-Maritimes permet de cheminer le long du fleuve abrité du soleil par l?ombre délicate des grands arbres. Vous pourrez admirer les falaises abruptes de la Bagarée, et tout au long de votre parcours profiter de la tranquillité des lieux. Si le Loup séduit aujourd?hui les amoureux de la nature, les randonneurs et les familles en quête d?un havre de paix, il a par le passé joué un rôle tout à fait autre dans la région. Véritable artère économique, le Loup a en effet longtemps été l?une des principales ressources des habitants de La Colle-sur-Loup. C?est lui qui fournissait l?énergie hydraulique. Bien différentes de la paisible atmosphère qui y règne aujourd?hui, ses berges constituaient après la Révolution un véritable quartier industriel où se développaient des moulins, des scieries ou encore des fours à chaux. Mais au vingtième siècle, le charme des lieux et les hôtels restaurants comme Le Parc Saint-Donat commencent à attirer une clientèle de célébrités. C?est en effet dans un moulin situé sur les rives du Loup que Marcel Pagnol tourna La belle meunière. ";;Les rives du Loup.jpg;;;;;;2014-12-01;"620";"0"; Chapelle Saint-Claude;;;;Cipières;COURSEGOULES;Haute vallée du Loup et plans ;Ouverte pendant les offices;Edifice inscrit MH;;Patrimoine religieux;;;;;;XVIe-XVIIe siècle;Epoque moderne;;;;;Chapelle;---;---;;;;;;"Côtoyant le cimetière à l?écart du village, la chapelle Saint-Claude a été inscrite à l?inventaire supplémentaire des Monuments Historiques. Une étude des différentes parties de cet édifice permet d?en comprendre les différentes étapes de construction. Commençons donc par détailler l?intérieur. En pénétrant dans cette église, on découvre une nef à vaisseau unique, terminée par une abside à cinq pans au nord-ouest. Deux chapelles latérales sont disposées symétriquement et forment un transept. En plus de la porte d?entrée principale, l?église est percée d?une autre porte, latérale, très antiquisante, dans le mur sud-ouest de la nef. Que nous apprend cette structure générale ? Que cette église aurait connu deux temps de construction. Les deux chapelles latérales remonteraient au seizième siècle. Alors porche et abside, ces deux chapelles auraient à elles seules constitué un premier édifice d?orientation différente auquel appartenait également la porte latérale. La nef actuelle n?aurait été construite qu?au cours du dix-septième siècle, comme en témoigne la date de mille six cent vingt-neuf inscrite sur une plaque incrustée dans son angle ouest. On aurait alors réutilisé le porche et l?abside de l?ancien édifice pour en faire des chapelles latérales. Originale de par l?histoire de sa construction, cette chapelle Saint-Claude ne constitue pourtant pas un cas isolé. Vous retrouverez ce changement d?orientation lors de votre visite de l?église Sainte-Luce à Saint-Vallier-de-Thiey.";;Chapelle Saint-Claude.jpg;;;;;;2014-11-25;"595";"0"; Chapelle Saint-Antoine-l?ermite ;;;;Touët-sur-Var;VENCE;Moyenne vallée du var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;;;;;Chapelle;---;---;;;;;;"La modeste chapelle Saint-Antoine, située en aval de l?agglomération, est à proximité des berges du Var qu?un pont passerelle enjambe à quelques mètres de là. Chapelle barrière, elle est dédiée à saint Antoine l?ermite et accueillait le voyageur qui franchissait le fleuve pour gagner Ascros et la vallée de l?Estéron. Avec la petite grange qui lui est mitoyenne, elle semble garder l?accès au village. La façade de l?édifice, qui pourrait dater du XVIIe siècle, surprend par sa dissymétrie, due à une modification effectuée en 1935 pour élargir le passage et rendre le pont accessible aux véhicules. La façade, percée d?une porte à l?origine axiale, présente deux fenestrons étroits et hauts et un oculus ébrasé vers l?extérieur. Un clocheton maçonné prolonge le mur pignon. Le toit est couvert de tuiles rondes. L?intérieur, à nef unique et chevet plat, est couvert d?une voûte en berceau plein cintre. La chapelle possédait un tableau aujourd?hui déplacé dans l?église paroissiale.";;;;;;;;2015-12-14;"879";"0"; Hameau de la Baumette;;;;Péone;VENCE;Haute vallée du Var ;;;;Organisation habitat;;;;;;;Epoque moderne;;;;;Hameau;---;---;;;;;"Mémoires de l?institut de préhistoire et d?archéologie Alpes Méditerranée, Péone au fil des siècles, Tome LII/LIII, 2010/2011 - Georges Barbier, Péone, son histoire à travers ses rues, édition communale, Péone, 1993, p 22. ";"Hameau de la Baumette Ce hameau de la vallée du Tuébi, aux larges terrasses et replats propices à l?agriculture, toujours habité de nos jours, est dispersé en plusieurs noyaux d?habitation. On y trouve un grand nombre de bâtiments, témoignages de la vie traditionnelle des hautes vallées alpine et de l?activité agropastorale et artisanale, dont certains remontent jusqu?au XVIIe siècle, comme son ancienne église paroissiale, son presbytère transformé en habitation, des linteaux et pierres gravés mais aussi des vestiges de moulins et des ruchers. ";;;;;;;;2017-02-17;"1097";"0"; La route royale;;;;Escragnolles;SAINT-VALLIER-DE-THIEY;Haute vallée de la Siagne ;"Visible de l'aire de stationnement de la Roche Coupée, l'ancienne route Grasse-Castellane ou chemin royal est accessible uniquement à pied. Se garer au lieu-dit La Colette à Escragnolles et emprunter le GR 510 jusqu'au lacet situé en-dessous de la chapelle Saint-Martin., , Durée : 1h aller-retour";;;Génie civil;;;;;;;Epoque moderne;;;;;Route;---;---;;;;;;"Du site de la Roche Coupée, on peut apercevoir en contrebas de l?église Saint-Martin les lacets d?un chemin soutenu par des murs de pierre. Successivement appelé chemin royal allant à Castellane, chemin royal puis route royale d?Antibes à Sisteron, ce chemin est le vestige de l?ancienne voie qui reliait la côte à la Haute Provence. Elle fut empruntée par Napoléon Premier, de retour de l?île d?Elbe, en mille huit cent quinze. Son trajet passe par Saint-Vallier-de-Thiey, traverse la Siagne au quartier Saint-Jean, grimpe le massif calcaire jusqu?au quartier de Saint-Martin, atteint ensuite le quartier Saint-Pons d?Escragnolles avant de poursuivre vers Séranon et Castellane. La route départementale, sur laquelle on circule aujourd'hui, ne date que du dix-neuvième siècle et ne suit le tracé de l?ancienne voie que par certains endroits. Elle fut baptisée « Route Napoléon » en mille neuf cent treize sur la proposition de l?abbé Chaperon de la Martre.";;La route royale.jpg;;;;;;2014-11-25;"573";"0"; Fontaine monumentale et lavoir;;;;Gourdon;LE-BAR-SUR-LOUP;Pays de Grasse ;"Deux parkings à l'entrée du village avec places pour PMR";;;Génie civil;;;;;;;XIXe siècle;;;1850-1852;;Fontaine;---;---;;;;;;"Vous voici devant un ensemble d?équipements construits entre mille huit cent cinquante et mille huit cent cinquante-deux, au cours d?un dix-neuvième siècle où nombre d?efforts sont entrepris par les municipalités pour amener l?eau dans les villages et les hameaux. Cet ensemble comprend une fontaine monumentale, une auge pour laver les légumes et un lavoir. Prenons le temps de détailler chacune de ces constructions, en commençant par la fontaine monumentale. Dotée d?un bassin de plan quadrilobé, cette fontaine en forme de borne se trouve insérée dans le piédestal d?une colonne à chapiteau dorique romain surmonté d?une sphère. Elle est alimentée par la source du Thoronet, située à quelques centaines de mètres de là. L?eau y coule par la bouche de quatre têtes sculptées aux angles du soubassement. Sur les faces de ce soubassement, on peut lire l?historique de la création de ce monument. On y apprend que la fontaine a été exécutée grâce au legs à la commune de Jean-Louis Cavalier et que le devis a été établi par Jacques Quine, architecte de la ville de Grasse. Intéressons-nous maintenant au lavoir situé tout à côté. Bien qu?il ne porte pas d?indication de date, on suppose qu?il a été construit au milieu du dix-neuvième siècle. Occupant le rez-de-chaussée d?un bâtiment, il est de plan rectangulaire, ouvert sur trois côtés par deux baies cintrées en façade et deux baies latérales. Il abrite deux bassins contigus alimentés par le trop plein de la fontaine voisine, à laquelle il est donc nécessairement lié.";;Une fontaine monumentale et un lavoir.jpg;;;;;;2014-11-25;"641";"0"; Le Loup et la cascade du Saut-du-Loup;;;;Gourdon;LE-BAR-SUR-LOUP;Pays de Grasse ;"Ouverture : de 10h à 19h de mai à septembre et pendant les vacances scolaires, , Visite payante, , Parking";;;Paysages et milieux naturels;;;;;;;;;;;;Site géologique;---;---;;;;;;"Le site de la cascade du Saut-du-Loup est l?un des hauts lieux de la route des gorges du Loup. Depuis la création de cette route des gorges, il constitue une destination privilégiée des excursions et mérite un arrêt avant d?atteindre les villages du haut pays. Grâce aux aménagements de l?espace et notamment aux escaliers, vous pouvez accéder à un belvédère dominant un paysage somptueux, façonné par l?érosion : le temps a ici formé une grande marmite, des cascades et des pétrifiantes. Les fougères et les mousses se transforment en tuf, une roche poreuse ornée de concrétions. Bref, le Loup n?en finit pas de réserver des surprises. Tentons donc de mieux connaitre ce petit fleuve côtier. Né à mille deux cent dix sept mètres d?altitude dans le vallon de l?Audibergue, le Loup se jette dans la mer entre Villeneuve-Loubet et Cagnes-sur-Mer après avoir parcouru un trajet de plus de quarante sept kilomètres, au cours duquel il recueille les eaux infiltrées du plateau de Calern, de Caussols, de la Malle et de la Sarrée. On comprend ainsi mieux la présence dans la région de phénomènes d?érosion de type karstique";;Le Loup et la cascade du Saut-du-Loup.jpg;;;;;;2014-11-25;"659";"0"; Eglise paroissiale Saint-Pancrace;;;Plascassier;Grasse;GRASSE SUD;Pays de Grasse ;"Ouverte pendant les offices, , Parking sur la place du village";;;Patrimoine religieux;;;;;;;;;;;;Eglise;---;---;;;;;;"Le hameau de Plascassier possède, comme les deux autres hameaux de Grasse, sa propre église paroissiale. Vouée aux saints Donat et Pancrace, deux saints guérisseurs très populaires fêtés en mai, cette église est d?apparence très sobre. Bâtie avec des pierres des champs, elle est à nef unique terminée par une abside semi-circulaire. Les trois travées voûtées d?arêtes sont séparées par des arcs retombant sur des piles carrées. Pour la porte d?entrée, c?est la pierre de taille qui a été utilisée. A l?intérieur, le maître-autel d?inspiration baroque, en bois doré, date du dix-neuvième siècle. On peut y découvrir un tableau représentant l?Assomption de la Vierge.";;Eglise paroissiale Saint-Pancrace.jpg;;;;;;2014-11-25;"604";"0"; Fontaine;;;Place de la République;Utelle;LANTOSQUE;Vallée de la Vésubie ;;;;Génie civil;;;;;;;XIXe siècle;;;"1898";;Fontaine;;;;;;;;"Telle qu?on peut la voir aujourd?hui, la fontaine date de 1898. Elle fut réalisée lorsque la municipalité fit capter des sources situées au quartier de Roubi, à plus de 2 km du village, parce que les 431 habitants du village se retrouvaient chaque été complètement dépourvus du précieux liquide. C?est un monument exceptionnel par son importance et par sa recherche architecturale. Jusqu?en 1934, ce fut le seul point de distribution d?eau au village.";;Utelle_fontaine.JPG;;;;;;2013-10-18;"395";"0"; Chapelle Sainte-Anne;;;Quartier des Launes;Beuil;GUILLAUMES;Vallée du Cians ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;XVIIe siècle (seconde moitié);Epoque moderne;;;;"XIXe siècle ;années 1990";Chapelle;---;---;;;;;;"Chapelle Sainte-Anne, quartier des Launes Située en bordure de route, à la limite du quartier des Launes, la chapelle Sainte-Anne est orientée nord-sud. La toiture avance en auvent au-dessus de la façade, ouverte par un grand arc en plein cintre. Le pignon est dominé par un clocheton maçonné très élancé. A l'intérieur, elle présente une nef unique rectangulaire d'une seule travée avec couvrement en berceau plein-cintre. Le chevet plat est occupé par un petit retable en bois sculpté polychrome (bleu, or et blanc) qui encadre la niche centrale où figurent les statues de sainte Anne et de la Vierge. ";;Beuil_Chapelle_Sainte_Anne.jpg;;;;;;2015-12-15;"305";"0"; Domaine Rothschild (ancien);Jardin de la princesse Pauline;;Boulevard de la reine Jeanne;Grasse;GRASSE NORD;Pays de Grasse ;"Accès libre, , Parking";;;"Villégiature, tourisme et commerce ";;;;;;fin XIXe siècle;XIXe siècle;;;;;Manoir;---;---;;;;;;"Aujourd?hui propriétés de la ville de Grasse, les jardins de la princesse Pauline, appartenaient à l?origine à l?immense propriété constituée par la baronne Alice de Rothschild à la fin du dix-neuvième siècle. L?histoire de cette propriété commence en mille huit cent quatre-vingt-sept. Séjournant alors au Grand Hôtel de Grasse et tombée sous le charme des lieux, la baronne de Rothschild fait l?acquisition d?une maison de campagne et de terrains. Un jardin d?acclimatation composé, entre autres, de plantes exotiques, y est très vite aménagé. Au premier rang des célèbres visiteurs de cet endroit, on peut citer la Reine d?Angleterre Victoria. Amie d?Alice de Rothschild, elle vient en effet lui rendre visite en mille huit cent quatre-vingt-onze lors de l?un de ses séjours au Grand Hôtel de Grasse. Quant au nom de Princesse Pauline, c?est à la s?ur de Napoléon Premier que ces jardins le doivent. Amoureuse des lieux, la cadette de l?empereur aimait en effet particulièrement séjourner ici. Si la ville de Grasse est aujourd?hui l?heureuse propriétaire de ce havre de paix, c?est parce qu?Edmond de Rothschild, le fils et héritier de la baronne, décide de vendre ces terrains à la ville, après la mort de sa mère en mille neuf cent vingt-deux. Confiés à une société immobilière, ils sont aujourd?hui scindés en différents lots. En remontant le boulevard qui serpente depuis la route de Nice ou avenue Victoria jusqu?aux hauteurs de Grasse, il est possible de découvrir l?étendue de l?ancien domaine. Aménagé par la ville, ce boulevard traverse en effet ce qui fut l?ancien domaine. Outre ces Jardins, la ville de Grasse est également propriétaire du Pavillon du Thé et du parc de la Corniche.";;L'ancien domaine Rothschild.jpg;;;;;;2014-11-25;"546";"0"; Église paroissiale Saint-Laurent;;;Magagnosc;Grasse;GRASSE NORD;Pays de Grasse ;"Ouverte pendant les offices, , Parking";Edifice inscrit MH;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;XIXe siècle;XXe siècle;;;Eglise paroissiale;---;---;;;;;;"Comme les hameaux grassois de Plascassier et du Plan, le hameau de Magagnosc possède sa propre église paroissiale. Vouée à saint Laurent, cette église du dix-huitième siècle a connu de très importantes restaurations et consolidations à partir du dix-neuvième siècle en raison de l?instabilité du terrain. A l?origine, elle possédait une nef unique de quatre travées, voûtée en berceau et épaulée par des doubleaux. Aujourd?hui, sa façade est couronnée par un fronton triangulaire. Construit dans la seconde moitié du vingtième siècle, le porche est percé de trois baies en plein cintre retombant sur des piliers. Au-dessus se trouve un médaillon mouluré représentant saint Laurent. Sur le clocher, se trouvent une horloge et un campanile en ferronnerie du dix-huitième siècle. ";;L'église paroissiale Saint-Laurent.jpg;;;;;;2014-11-27;"603";"0"; Chapelle Notre-Dame-de-la-Nativité ;Notre-Dame-des-Champs ou du Cians;;;Touët-sur-Var;VENCE;Moyenne vallée du var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;XVIIe siècle;Moyen-âge;Epoque moderne;;;;Chapelle;---;---;;;;;"Colette et Michel Bourrier-Reynaud, Sur les chemins de la tradition, chapelles et oratoires au c?ur du haut pays niçois », Éditions Serre, Nice, 2008.";"Située à proximité du confluent avec le Cians, la chapelle se trouve en amont du village. Citée comme possession de l?abbaye de Lérins en 1274, elle le resta jusqu?au XVIIIe siècle. Du bâtiment médiéval d?origine, il ne subsiste que quelques vestiges au niveau de l?abside. La chapelle a été en partie reconstruite entre la fin du XVIIe siècle et le XIXe siècle. En 1962 fut découverte, dans l'épaisseur du mur, une statue de Vierge à l'Enfant d'époque médiévale. La façade et le large porche reposant sur quatre robustes piliers accueillent le voyageur venant de Puget-Théniers. La porte encadrée de deux larges baies, voûtées en plein cintre, est surmontée d?une petite niche ovale. Les murs latéraux sont en pierres apparentes. Au-dessus du porche, le mur pignon est dominé par un clocheton maçonné à arcade unique avec cloche et est sommé d?une croix métallique. L?abside, partie médiévale du sanctuaire, est recouverte de lauzes récentes alors que sur le reste du bâtiment, ce sont des tuiles canal sur génoise simple. Dans le mur nord, une large baie rectangulaire ouvre sur les combles. Dans le mur sud la porte latérale a conservé son encadrement appareillé en arc brisé. À l?intérieur, la nef unique, couverte en berceau plein cintre surbaissé, est prolongée d?une abside semi-circulaire en cul-de-four qui conserve un appareillage visible et une corniche. ";;;;;;;*;2015-12-14;"880";"0"; Église réformée;Chapelle Victoria;;Avenue Victoria;Grasse;GRASSE NORD;Pays de Grasse ;"Ouverte pendant les offices et les manifestations";;;Patrimoine religieux;;;;;;;XIXe siècle;;;"1891";;Eglise;---;---;Reine VICTORIA;;;;;"Exception dans le patrimoine religieux catholique du pays de Grasse, l?église réformée est née de la présence des Anglais sur la Côte d?Azur, le plus souvent en villégiature hivernale. Anglicane à l?origine, cette église se distingue par son architecture d?influence nordique et son mobilier. Cet édifice à colombage sur soubassement de briques est surmonté d?un clocheton pointu. Sa façade est agrémentée de vitraux, dont la plupart sont de style victorien. On note notamment à l?arrière de l?église la présence d?un vitrail représentant saint George le patron de l?Angleterre, entouré de saint Jean-Baptiste et de saint Jean l?Evangéliste, offert par la reine Victoria. A l?origine de cette église : une société civile de négociants en laine installée à Grasse. Cette société achète en mille huit cent quatre-vingt-dix le terrain de Mademoiselle Harjès sur lequel sera construit l?année suivante l?église Saint-John. Séjournant à Grasse en mille huit cent quatre-vingt-onze, la reine Victoria assiste alors aux offices de ce nouveau lieu de culte. Après avoir connu plusieurs propriétaires, cette église est finalement donnée à l?Eglise Réformée de France. L'édifice a été l'objet d'une récente rénovation grâce à l'aide du Conseil général des Alpes-Maritimes.";;L'église réformée.jpg;;;;;;2014-11-25;"594";"0"; Vestiges du château de Touët-sur-Var et table d?orientation;;;;Touët-sur-Var;VENCE;Moyenne vallée du var ;;;;Patrimoine archéologique;;;;;;;;;;;;Ruines;---;---;;;;;;"Les vestiges d?un château occupent l'éperon rocheux qui domine l'agglomération actuelle, au nord. Le château est mentionné en 1293 et fait partie des possessions des seigneurs de Beuil. Il fut sans doute démantelé après la mort, en 1621, d?Annibal Grimaldi, condamné pour crime de haute trahison envers son suzerain le duc de Savoie. Il semble avoir été de taille modeste ; on peut encore voir les restes d?un donjon carré et les vestiges du mur d?enceinte fortifiée. La commune a érigé récemment une esplanade qui, avec sa table d?orientation, est un belvédère sur la vallée du Var.";;;;;;;;2015-12-14;"881";"0"; "Monument aux morts, 1928";;;Place du Petit Puy;Grasse;GRASSE NORD;Pays de Grasse ;;Edifice inscrit MH;;Patrimoine commémoratif;;;Art Déco;;;;XXe siècle;;;"1928";;Monument aux morts;---;---;;;;;"Les lieux de mémoire de la Grande Guerre, Conseil général des Alpes-Maritimes, 2014 ";"Le monument de la ville de Grasse est exceptionnel. C?est le 3 mars 1919 que la municipalité grassoise décida de sa création. Un comité fut chargé d?organiser un concours d?artistes, sur maquette. Le projet retenu fut celui de l?architecte grassois Léon Le Bel et du statuaire Gaston Le Bourgeois, associés à l?entrepreneur de pierre de taille et de marbrerie grassois Ch. Dénéry. La commission spéciale jugea ce projet « hors pair et tout à fait remarquable. Le premier choix d?implantation datant de 1919, le Jardin des Plantes, fut finalement rejeté par la municipalité élue en 1922, après une campagne hostile menée dans la presse locale. Le choix définitif se porta sur un petit jardin (le jardin Guiral), entre le jardin de la famille d?Andon et la Place du Petit Puy, avec création d?une place. Cet aménagement et les travaux du monument furent d?ailleurs la cause d?un contentieux entre la municipalité et la famille d?Andon. Ce monument, au coût considérable de 218 250 francs, fut principalement financé par une souscription publique (dont 1 000 francs de la part du député B. Nierstraz, d?Amsterdam) et une subvention municipale. Inauguré le 4 mars 1928, le monument grassois se présente sous la forme d?un portique-tempietto, en pierres dures de Comblanchien, de plan carré, soutenu par quatre piliers, couvert d?un toit en bâtière, mêlant les influences provençales et l?architecture antique. Le décor, avec ses bas-reliefs sculptés par Le Bourgeois, relève du style Art déco en vogue au moment de son inauguration. Il est réparti dans les écoinçons des arcades du couronnement et sur toutes les faces des quatre chapiteaux. Les scènes d?action alternent avec celles relatant la vie quotidienne des Poilus dans les tranchées, surpris à rédiger leur correspondance ou à fumer. Au centre du monument, un orifice aménagé dans le sol permet de faire brûler une flamme du souvenir. L?aménagement réalisé autour du monument est tout aussi remarquable : une placette-parvis entoure l?édicule avec jardinets, sols caladés, grilles en fer forgé et clôtures végétales, un long escalier droit reliant la place à la rue Tracastel en contrebas, une crypte comportant deux salles construites sous la place, à l?aplomb du monument. Pour la seule guerre de 1914-1918, 353 noms figurent sur le monument, complétés par ceux des victimes des autres guerres, jusqu?en 1961. ";;;;;;;;2015-04-24;"763";"0"; Chapelle Saint-Jean-Baptiste;;;;Péone;VENCE;Haute vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;Baroque;;;;Epoque moderne;Epoque contemporaine;;;;Chapelle;---;---;;;;;"Mémoires de l?institut de préhistoire et d?archéologie Alpes Méditerranée, Péone au fil des siècles, Tome LII/LIII, 2010/2011 Georges Barbier, Péone, son histoire à travers ses rues, édition communale, Péone, 1993 ";"La chapelle fut construite et placée sous la titulature de saint Jean-Baptiste, en 1635, par les époux Jean Clary et Jeannette Delphin. Érigée en paroissiale secondaire après le Concordat de 1801, le clocher fut rajouté en 1802. Le décor intérieur fut repeint par Alain Chamar en 1969. La chapelle, possède une façade percée de deux baies et présente un clocher-porche accolé au centre. Spacieux et très coloré, l?intérieur de la chapelle est composé d?une nef unique prolongée d?un chevet plat. La voûte, en berceau plein-cintre surbaissé, décorée par des moulures de stuc délimitant trois travées de voûte à fausses pénétrations, est couvertes de fresques illustrant la vie de Saint-Jean-Baptiste. Au centre de la voûte on remarque des médaillons moulés où figurent, de l?entrée vers le ch?ur, les Sacrés-Ch?urs de Jésus et Marie, la Sainte-Trinité, la Colombe du Saint-Esprit. Le ch?ur possède un retable à colonnes torses flanquées de volutes, entablement et corniches en bois sculpté. Une poutre de gloire traverse le centre de la nef. Le chemin de croix en deux panneaux, sur les murs latéraux est également d?Alain Chamar.";;;;;;;**;2017-02-17;"1098";"0"; Église Notre-Dame-de-la-Nativité;;;;Lieuche;VENCE;Vallée du Cians ;;Oeuvre classée MH;;Patrimoine religieux;Décors et objets;;;;;;Moyen-âge;Epoque moderne;Belle-Époque;;;Eglise paroissiale;---;---;;;;;"Leclerc Germaine, Le retable de l'Annonciation de l'église de Lieuche, Nice Historique, n° 4 , 1994 ";"La silhouette de l?église Notre-Dame-de-la-Nativité signale le village de Lieuche perché en surplomb au dessus de la vallée. Une première église médiévale, dont il subsiste l?abside, est mentionnée en 1378. Sans doute remaniée à la fin du Moyen Âge, l'église est econstruite au XVIIe siècle, et semble avoir été achevée au tout début du XVIIIe siècle, comme le confirme la date de 1703 sur le maître-autel. En 1887, le tremblement de terre fait de gros dégâts. En 1891, l?église est reconstruite sans son porche. De style baroque rustique, sa façade, recouverte de crépi, est très sobre. Son clocher latéral est en pierre apparente. L?abside, seule partie médiévale, est de style roman et recouverte de tuiles comme le reste de la toiture. Le plan de l?édifice adopte celui de la croix grecque avec deux chapelles latérales à la hauteur du transept. Le chevet plat est prolongé par une abside en cul-de-four séparée du ch?ur par le monumental retable de l?Annonciation. Il s?agit d?un polyptyque, classé au titre des Monuments historiques, d?une facture et d?un état de conservation exceptionnels. À l?arrière du polyptyque, une inscription nous renseigne sur le nom du donateur, un enfant du pays, Louis Lausi, et sur la date de la commande, 1499. Attribué par les spécialistes au peintre niçois Louis Bréa, l??uvre est partagée en huit compartiments. Les douze apôtres autour du Christ sont représentés sur la prédelle. Sur le panneau central de gauche à droite on peut identifier saint Louis de Toulouse avec le donateur, l?Annonciation et saint Antoine l?ermite ; sur le fronton de gauche à droite figurent saint Christophe et saint Jean-Baptiste, le Christ en croix, saint Michel l?archange et sainte Catherine d?Alexandrie.";;;;;;;***;2015-12-15;"883";"0"; Golf-Hôtel (ancien hôtel);;;Quartier Saint-Gervais;Sospel;CONTES;Bassin de la Roya et de la Bevera ;;;;"Villégiature, tourisme et commerce ";;;Art Nouveau;;;;XXe siècle;;;"1914";;Hôtel de voyageurs;---;---;TERSLING Hans-Georg (architecte);;;;;"À la sortie de la ville, en direction de l?est, le Golf-Hôtel domine la campagne environnante. C?est le seul témoin d?une page de l?histoire touristique de Sospel. Le bâtiment est l??uvre d?un architecte réputé, Hans-Georg Tersling (1857-1920), qui réalisa entre 1878 et 1913 de nombreux hôtels et villas sur la Côte d?Azur. L?initiative de sa construction est due à la Société anonyme du golf de Menton/Sospel qui acheta un ensemble de prés situés dans le quartier de Saint-Gervais, de part et d?autre de la Bévéra, pour y aménager dès 1909 un premier golf, agrandi à 18 trous en 1913. Pour accueillir la clientèle majoritairement anglo-saxonne, la société gestionnaire de l?établissement fit réaliser l?hôtel, sans doute achevé en 1914. Celui-ci offrait un niveau élevé de confort : 85 chambres avec salles de bains, ascenseur, salons de billard, de musique, de lecture, jardin d?hiver... L?édifice est caractéristique du style de Tersling : rez-de-chaussée largement ouvert, étages unis dans un traitement vertical, attique traité en loggias. Le traitement du décor dans le style 1900 et rappelle la fonction de l?hôtel comme le montrent les cannes de golf sur les ailes du bâtiment. La Grande Guerre ruina cette superbe création, concurrencée en outre par le golf du Mont-Agel. L?hôtel fut fermé vers 1931, racheté et vendu par appartements. ";;;;;;;;2016-12-08;"1042";"0"; Palais épiscopal des évêques de Grasse;;;;Grasse;GRASSE NORD;Pays de Grasse ;;Edifice classé MH;;Architecture militaire;Architecture domestique;;Roman;;;fin XIIIe siècle;Moyen-âge;Epoque moderne;;;;Tour;Palais;---;;;;;"ESQUIEU (Yves). Grasse, cathédrale et palais épiscopal, Congrès archéologique de France. 168ème session 2010. Nice et Alpes-Maritimes, 2012 - p. 23 à 34";"C?est à la suite du transfert de l?évêché d?Antibes à Grasse en 1284 que commence la construction de l?église cathédrale Notre-Dame du Puy et du groupe épiscopal qui tient aujourd?hui lieu de mairie. Du palais épiscopal médiéval dont on situe la construction entre les XIIIe et XIVe siècles ne subsiste qu?une tour construite en tuf dont la fonction était avant tout défensive. Cette tour est reliée par une triple arcature, en calcaire rose, à un bâtiment quadrangulaire, en calcaire blanc, abritant le palais ainsi qu?une chapelle. ";;;;;;;;2014-11-27;"762";"0"; Cours (Le);;;;Grasse;GRASSE NORD;Pays de Grasse ;"Deux emplacements pour PMR, , Parkings à proximité";;;Organisation habitat;;;;;;;XIXe siècle;;;;;Promenade;---;---;;;;;;"Longtemps haut lieu de la sociabilité grassoise, le Cours Honoré Cresp a connu de nombreuses évolutions au cours de son histoire. Situé hors les murs au dix-septième siècle, il se transforme progressivement sous l?impulsion des autorités en une magnifique promenade. Offrant une vue imprenable sur la campagne environnante, cet endroit ouvert et lumineux, où un jardin des plantes est établi, contraste avec l?obscurité intérieure de la ville. Son allée bordée d?arbres forme une perspective en direction de Grasse dont elle est séparée par un éperon monumental. A la fin du dix-neuvième siècle, suite à la destruction d?un hôpital dont la construction avait altéré l?harmonie du lieu, le Cours est élargi. Un kiosque à musique, d?abord en bois puis en ciment armé, y est installé. Un casino voit ensuite le jour. Equipé d?une salle de théâtre et d?un cinéma, il devient le principal lieu de distraction des résidents. Il est aujourd?hui occupé par le Palais des Congrès. Autre témoin du dix-neuvième siècle : la fontaine de prestige de plan circulaire et ornée d?un obélisque, au bord de laquelle nous ne saurions trop vous convier à faire une petite pause fraîcheur !";;Le cours.jpg;;;;;;2014-11-27;"534";"0"; Église paroissiale Saint-Honorat et Notre-Dame-de-L'Assomption;;;;Rimplas;SAINT-SAUVEUR-SUR-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;;;"1713";"1865";Eglise paroissiale;;;;;;;;"La paroissiale de Rimplas s?inscrit dans un ensemble d?églises similaires, construites dans la vallée voisine de la Tinée entre 1680 et 1730. L?édifice a été achevé en 1713, date inscrite sur le linteau du portail de façade. L?église ne fut dotée d?un véritable clocher qu?en 1865. À ll'intérieur son plan rectangulaire est constitué d?un vaisseau unique à trois travées couvertes par une voûte en berceau à pénétrations. La troisième travée forme le ch?ur, avec un chevet plat. Les voûtes ont reçu un décor géométrique de grande qualité égayé d?éléments floraux, exécuté à la charnière du XIXe au XXe siècle. Le fresquiste Guy Ceppa les a habilement restaurées en 1997-1998. Ce séduisant édifice se trouve aujourd?hui dans un remarquable état de conservation.";;Rimplas_Eglise_paroissiale_Saint_Honorat.jpg;;;;;;2014-06-02;"368";"0"; Funiculaire de Grasse (l'ancien);;;;Grasse;GRASSE NORD;Pays de Grasse ;Parking public;;;Génie civil;;;;;;"1909";XXe siècle;;;;;Funiculaire;---;---;;;;;"BANAUDO José, Le chemin de fer de Cannes à Grasse et le funiculaire de Grasse, Menton, Cabri, 1980. ";"A la fin du dix-neuvième siècle, deux lignes ferroviaires desservent Grasse mais il faut trouver un moyen efficace de relier la gare de la compagnie Paris Lyon Méditerranée, située en contrebas, au centre-ville. Pour remplacer les omnibus à chevaux, on pense alors à la construction d?un funiculaire. En mille neuf cent trois, l?ingénieur Emmanuel Rouquier dépose une demande de concession à la ville de Grasse. Rapidement déclarés d?utilité publique, les travaux débutent en mille neuf cent huit. Le dix-sept septembre mille neuf cent neuf, le funiculaire de Grasse est inauguré. Cent dix-huit mètres de dénivelé séparent sa station inférieure, située à côté de la gare ferroviaire, de sa station supérieure établie dans le remblai du Cours. Deux voitures identiques, construites en Suisse par les Fonderies de Berne, effectuent la liaison. Elles sont chacune composées de quatre compartiments en bois accessibles par des portes latérales et montés sur châssis métallique à deux essieux. Après des débuts concluants, la compagnie concessionnaire connaît des difficultés financières à partir de la première guerre mondiale. Dans les années mille neuf cent quarante, le matériel est démonté et les ouvrages d?art démolis. Il faudra attendre le début du vingtième-et-unième siècle pour qu?un nouveau projet de funiculaire à Grasse voie le jour !";;Le funiculaire de Grasse.jpg;;;;;;2014-11-27;"576";"0"; "Plascassier, hameau de Grasse";Pays de Grasse;;;Grasse;GRASSE SUD;Pays de Grasse ;Parking;;;Organisation habitat;;;;;;;;;;;;---;---;---;;;;;;"Commune très vaste, Grasse présente la particularité de compter sur son territoire plusieurs quartiers, hameaux et domaines aujourd?hui difficiles à distinguer. Vous vous trouvez ici au c?ur du hameau de Plascassier, l?un des trois plus importants hameaux de la commune avec Magagnosc et Le Plan. Très proche de Valbonne, Plascassier occupe l?un des principaux plateaux calcaires du pays côtier. Sa situation excentrée et sa position légèrement en hauteur lui confèrent un aspect village. Pour expliquer l?origine de son nom, l?une des hypothèses les plus imagées consiste à dire que ce dernier provient du mot provençal escassié qui signifie échasse, sous entendant ainsi que le « Plan Escassier » marcherait sur la plaine boueuse. Si l?origine de cette agglomération remonte au Moyen Âge, son développement débute véritablement au seizième siècle. A cette époque, le déploiement de la population grassoise favorise en effet la constitution de hameaux et de bastides. En mille sept-cent, Plascassier voit son autonomie renforcée avec la création d?une paroisse indépendante. L?habitat se polarise alors autour de l?église paroissiale où commencent à se multiplier maisons paysannes et placettes. Très vite, les terres alentours sont à leur tour exploitées. Oliviers, vignes, jasmins, roses centifolia et tubéreuses : toutes les espèces alors sorties de terre contribuent à faire de cet espace un environnement des plus méditerranéens !";;"Plascassier, hameau de Grasse.jpg";;;;;;2014-11-27;"637";"1"; Chapelle Saint-Pierre ;;;hameau de l?Aygue-Blanche;Péone;VENCE;Haute vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;Baroque;;;XVe - XVIIe siècle;Epoque moderne;;;;;Chapelle;---;---;;;;;"Mémoires de l?institut de préhistoire et d?archéologie Alpes Méditerranée, Péone au fil des siècles, Tome LII/LIII, 2010/2011 Georges Barbier, Péone, son histoire à travers ses rues, édition communale, Péone, 1993 Luc F. Thevenon, Jean-Claude Poteur, Inventaire des édifices religieux du canton de Guillaumes, documents du Conseil Général des Alpes-Maritimes, Nice, juillet 2001. Luc F. Thevenon, L?art religieux de la haute vallée du Var et du canton de Guillaumes, in Nice-Historique n° 2 /3, avril-septembre 2002. ";"La chapelle surplombe la rive droite du vallon de l?Aygue-Blanche, où autrefois était exploitée une mine de plomb. Édifiée à la fin du XVIIe siècle, elle a été doublée en 1702 puis a subi une restauration générale en 1818. Elle offre au visiteur une façade surmontée d?un clocheton élancé, rajouté en 1776, et une porte dont le linteau de tuf gravé porte la date de 1702 et les clés en sautoir de saint Pierre. Les murs sont encore en grande partie recouverts d?un plâtre d?une jolie couleur rosée à base de gypse provenant de la production locale. La couverture du toit et du clocheton est en bardeaux de mélèze. L?intérieur présente une nef unique rectangulaire à deux travées dominées par une voûte plein-cintre. La décoration intérieure date de 1918, comme l?indique une inscription en latin dédiée à saint Pierre sur l?arc triomphal. Le retable du chevet, de facture baroque, abrite un pseudo triptyque. Peint sur toile avec des boiseries en trompe-l??il, il représente saint Pierre entouré des saints Barthélemy et Paul (dont les noms sont inversés) surmontés par une Annonciation. Bien que datée de 1683, l??uvre naïve présente un aspect très médiéval.";;;;;;;*;2017-02-17;"1099";"0"; Le musée international de la parfumerie;Pays de Grasse;;;Grasse;GRASSE NORD;Pays de Grasse ;"Parking, , Ouverture : En été, tous les jours de 10h00 à 19h00, , En hiver, du 1er octobre au 31 mars, tous les jours de 11h00 à 18h00 - fermeture le mardi, , En hiver, du 1er au 30 avril, tous les jours de 11h00 à 18h00, , Fermeture : 25 décembre, 1er janvier et 1er mai, , Fermeture annuelle : les trois dernières semaines de novembre";;;Etablissements culturels et de loisirs;;;;;;;;;;;;---;---;---;;;;;;"Berceau de la parfumerie de luxe, Grasse abrite depuis mille neuf cent quatre-vingt neuf le musée international de la parfumerie. Plus de cinquante mille objets y retracent l'histoire des parfums, des savons, des fards et des cosmétiques depuis quatre mille ans. A travers un parcours interactif et multisensoriel, vous y découvrirez toutes les facettes de la parfumerie : botanique, odorats, procédés industriels, contenants et flacons, usages culturels. Sa visite vous permettra également de profiter de hauts lieux du patrimoine architectural grassois. A l'extérieur, le pavillon d'entrée de l'ancienne parfumerie Bérenger à la façade néoclassique typique du dix-neuvième siècle, l'immeuble Pellissier et l'hôtel Pontevès. L'entrée du musée se trouve d'ailleurs dans la cour d'honneur de cet hôtel du dix-huitième siècle. A l'intérieur, vous croiserez les vestiges de l'ancien couvent des dominicains datant du quatorzième siècle et du mur d'enceinte de la ville.";;Le musée international de la parfumerie.jpg;;;;;;2017-03-20;"566";"0"; "Lieuche, chapelle Saint-Macaire et Saint-Antoine";;;;Lieuche;VENCE;Vallée du Cians ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;;;;;Chapelle;---;---;;;;;;"La chapelle est accrochée au dessus du vide dans un virage de la route, à 500 m en aval du village. Elle offre l?ombre protectrice de son auvent dans un cadre aride et austère. Le saint tutélaire, Macaire, semble être l?évêque de Jérusalem car les statues présentes dans la chapelle et dans l?église paroissiale le représentent en vêtements sacerdotaux. Ce dernier était patriarche de Jérusalem au IVe siècle, sous le règne de Constantin. Il fut à l?origine de la construction du Saint-Sépulcre. La chapelle remonte peut-être au XVe siècle où elle sert probablement de chapelle barrière pour arrêter les épidémies. Le bâtiment actuel semble dater du XVIIe siècle. Il s?agit d?une grande chapelle précédée d?un large porche reconstruit après le tremblement de terre de 1887. La façade de la chapelle est constituée d?un muret supportant une grille de bois peint encadrant la porte, et laissant voir l?intérieur, le tout surmonté de barreaux en éventail. La nef est de plan presque carré à chevet plat. Les murs sont peints en ocre orangé pour la partie basse et en bleu pour la partie haute de même que la voûte plein cintre décorée de motifs floraux. Une statue du saint éponyme occupe la niche centrale au dessus de l?autel. ";;;;;;;;2015-12-15;"884";"0"; Papeterie du Bar-sur-Loup (ancienne);Pays de Grasse;;;Le Bar-sur-Loup;LE-BAR-SUR-LOUP;Pays de Grasse ;;;;Architecture industrielle;;;;;;;Epoque moderne;;;;;Papeterie;---;---;;;;;;"Un terrain plat au bord d?une rivière et un bois à proximité : ce cadre semble constituer un lieu propice à la détente. Et pourtant, telle n?a pas été la fonction attribuée au seizième siècle au quartier Saint-Jean où vous vous trouvez. A cette époque, bon nombre de seigneurs locaux décident en effet d?installer des établissements industriels au bord des cours d?eau. Situé sur les berges du Loup, le quartier Saint-Jean semblait ainsi tout indiqué pour accueillir un édifice utilisant la force hydraulique dans le but de faire fonctionner diverses usines et notamment des usines de papeterie. N?oublions pas en effet que cette époque est également celle de l?expansion de la fabrication de papier, suite à l?invention de l?imprimerie une centaine d?années plus tôt. Le moulin à papier du Bar-sur-Loup, dont la mention la plus ancienne remonte à mille cinq cent soixante et onze, a donc certainement été édifié par des marchands ou maîtres papetiers de la région de Gênes. Au cours de son histoire, il a abrité diverses activités : de moulin à blé, il est certainement devenu moulin à huile ou encore martinet, c?est-à-dire marteau à forge. Mais revenons à la fabrication du papier et arrêtons-nous quelques instants sur les procédés à l??uvre à l?époque. Pour fabriquer du papier, la recette était simple : on récupérait des chiffons dans les environs et on les plaçait dans les cuves. Là, en battant ces chiffons avec de gros marteaux actionnés par des roues hydrauliques, on obtenait une pâte à papier à partir de laquelle on allait pouvoir confectionner les feuilles.";;La papeterie du Bar-sur-Loup.jpg;;;;;;2014-11-28;"563";"0"; Terrasses de la Darse;;;Quai de la Corderie;Villefranche-sur-Mer;VILLEFRANCHE SUR MER;Riviera entre nice et menton ;;Edifice classé MH;;Architecture de jardin;;;Jardin régulier;;;XXe siècle (deuxième moitié);XXe siècle;;;1960 (circa);;Jardin d'agrément;---;---;BAUDOUIN Eugène (architecte);BAUDOUIN Joséphine (artiste peintre);;Jardin inscrit Monuments historiques par arrêté du 11 février 1991.;;"La caserne du XVIIIème siècle servant d?abri aux Galères d?Emmanuel-Philibert, duc de Savoie, a été détruite par les Allemands en 1944. En 1957, Eugène Baudouin, architecte et urbaniste français, la reprend pour y installer son atelier et ses jardins suspendus. Sa femme, artiste peintre, pave le sol en calade à l?aide de galets. Un environnement surréaliste est caractérisé par l?esplanade rectangulaire détonnant avec le foisonnement des plantations méditerranéennes. Faisant face à la mer, ce jardin paysager constitue un ensemble exceptionnel.";;Villefranche_sur_Mer_le_Port_Terrasses_de_la_Darse.jpg;;;;;*;2014-12-01;"237";"0"; Monument aux morts;;;quai Rauba Capeu;Nice;NICE 1;Bassin des Paillons ;;Label Patrimoine XX°;;Patrimoine commémoratif;;;;;;XIXe siècle (deuxième quart);XXe siècle;;;1924-1928;;Monuments aux morts;---;---;SEASSAL Roger (architecte);JANNIO Alfred (sculpteur);;;;"Envisagé dès l?année 1915, le monument aux morts de Nice frappe par sa monumentalité, sa force et la majesté de son site, face à la mer. Le 31 décembre 1918, fut décidé d?élever un monument aux morts près du rocher de Rauba Capèu, au pied du Château pour honorer la mémoire des 3 655 enfants de Nice morts pour la France. Un concours fut ouvert à tous les artistes français. En juillet 1919, le projet de Roger Séassal remporta le concours, mais son coût bloqua sa réalisation durant plusieurs années. Commencés en novembre 1924, le montant des travaux fut couvert pour l?essentiel grâce à un emprunt de 800 000 francs. En juillet 1927, on décida que le parvis serait encadré par des murs bahuts en pierre de taille et le dallage prolongé jusqu?à la chaussée, ce qui entraîna la suppression du miroir d?eau envisagé. Les travaux furent achevés en janvier 1928 et l?inauguration se déroula le 29 de ce mois, en présence du maréchal Foch. Précédé par un grand parvis dallé de pierre, flanqué d?un bois sacré, le monument réalisé mesure 23 m de hauteur. Cinq marches, représentant les années du conflit permettent d?accéder à la niche bordée par une arcade en plein cintre à triple rouleau. Le fond est constitué de colonnes à décor de palmes. La niche abrite une urne contenant les plaques des 3 655 soldats niçois tombés au champ d?honneur. On y a gravé les noms des grandes batailles de la guerre. Le sculpteur Alfred Janniot, revenu des champs de bataille enrichit le monument d?un décor sculpté Art déco, deux grands hauts-reliefs opposant la guerre à gauche à la paix à droite. La Liberté, la Force, le Feu sacré et la Victoire symbolisent la Guerre alors que le Travail, l?amour du Foyer et la Fécondité caractérisent la paix retrouvée. Ces éléments se complètent, au niveau du parvis, par des stèles évoquant les différentes armes ayant participé au conflit. Les noms des soldats sont gravés sous les hauts-reliefs. Au-delà d?une originalité certaine, ce monument révèle un étonnant équilibre visuel de sa composition. Il a été classé le 24 mai 2011 en totalité avec son parvis, le bois sacré de part et d?autre de celui-ci et la falaise du rocher du Château, avec ses faux rochers en ciment armé. ";;Nice_Monument_aux_Morts_Rauba_Capeu.jpg;;;;;**;2016-08-09;"253";"0"; Église paroissiale Saint-Jacques-le-Majeur;;;;Le Bar-sur-Loup;LE-BAR-SUR-LOUP;Pays de Grasse ;;Edifice inscrit MH;;Patrimoine religieux;Décors et objets;;Roman;Gothique;;XVIe siècle (seconde moitié);Moyen-âge;Epoque moderne;;;;Eglise paroissiale;---;---;Roi RENÉE (Comte de Provence);;;Edifice inscrit Monuments historiques par arrêté du 31 octobre 1940;"Marie-Hélène Froeschlé-Chopard, Espace et sacré en Provence (XVIe-XXe siècle), Cerf, Paris, 1994, pp 65-67, avec plan de l?église. Georges Doublet, Recueil des actes concernant les évêques d?Antibes, Paris, Picard, 1915, p 87. Georges Doublet, « L?église et le château du Bar », in Eclaireur du Dimanche, 9 novembre 1924. Georges Doublet, «Régime seigneurial du Bar», in Eclaireur du Dimanche, 26 avril (pp 2 & 4) et 10 mai 1925 (pp 2 & 4). ";"On reconnaît de loin la silhouette du clocher de l?église Saint-Jacques-le-Majeur qui domine le village et son éperon rocheux. Située au ch?ur du village, à côté du château, l?église est mentionnée dans les archives dès 1155 où elle était vouée à saint Jean-Baptiste. On pense que les soubassements et les piliers de la nef ont été construits entre le treizième et le quinzième siècle. En 1471 le Roi René exonère la communauté de la taille pour qu?elle reconstruise sa paroissiale. En 1520 le portail d?entrée est garni de vantaux par l?atelier grassois de Jacotin Bellot. Des chapelles sont ajoutées au nord : de Saint Joseph en 1659, du Rosaire en 1685. En 1711 le ch?ur est reconstruit sur un plan élargi. En 1883 on ajoute au nord une troisième chapelle celle du Baptistère. En unifiant les trois chapelles on aménage alors le collatéral. Le clocher de 1471, abattu en 1831, est remplacé par une tour au XIXe siècle. A sa base on scelle la stèle que Valeria Marcella avait dédiée à sa fille Quadrarae Sextinae morte à 31 ans (IIIe siècle). L?église est inscrite au titre des Monuments historiques par arrêté du 31 octobre 1940. L?édifice mélange les styles roman et gothique. La porte d?entrée latérale d?influence gothique flamboyante est particulièrement remarquable. L?intérieur possède une grande nef, un chevet plat percé de 2 baies romanes et une seconde nef plus récente et de taille modeste. Le ch?ur est couvert d?une voûte en arc de cloître. L?intérieur de l?église contient des ?uvres de grande qualité comme une exceptionnelle « Danse macabre » du quinzième siècle s?inspirant d?une légende locale, le retable du ch?ur composé de plusieurs panneaux de bois peints attribué au peintre niçois Louis Bréa, une mort de saint Joseph du seizième siècle ou encore un calvaire du seizième constitué de quatre statues en bois polychrome. ";;Le_Bar_sur_Loup_Eglise_Saint_Jacques_le_Majeur_Porte.jpg;;;;;***;2015-08-10;"182";"0"; Lieuche;;;;Lieuche;VENCE;Vallée du Cians ;;;;Organisation habitat;;;;;;;Epoque moderne;;;;;Village;---;---;;;;;;"La commune de Lieuche s?étend sur 1 340 ha dans un environnement de sommets formant un cirque montagneux d?où se détachent les sommets du mont Lieuche et du mont Fracha. L?altitude maximale est de 1 784 m. Les cours d?eau sont peu importants, si ce n?est le Chaudanne. On accède au village, situé à 850 m d?altitude en rive gauche du Cians et au bord d?un précipice vertigineux, par une succession de lacets. C?est sans doute de sa situation que Lieuche tire son nom, qui vient de lep, ravin, éboulement en pré-indo-européen, ou terrain en pente, en celto-ligure. Un habitat fortifié dénommé Lieuche est connu durant la première moitié du XIIIe siècle. Il comprend un château, un village et une église mentionnée en 1351. Le village actuel et son église sont construits à une époque plus tardive. Fief des Faucon de Glandèves puis des Grimaldi de Beuil jusqu?en 1621, Lieuche passe successivement aux della Villana, aux Claretti et aux Sappia de Rossi. Du fait de son territoire exigu, Lieuche n?a jamais compté un grand nombre d?habitants. Les principales ressources sont le bois et l?élevage ovin ou caprin. À la fin du XIXe siècle, la communauté n?avait toujours pas les moyens de financer les travaux nécessaires pour amener l?eau au village, ce qui ne sera fait qu?en 1911 date à laquelle la commune se dote enfin d?une fontaine et d?un lavoir. Depuis 1876, la population, composée de familles d?agriculteurs très pauvres, n?a fait que diminuer, passant de 114 habitants à 76 habitants en 1911. La première guerre mondiale confirma cette tendance démographique à l?exode rural. La commune compte actuellement 38 habitants. ";;;;;;;**;2015-12-15;"885";"0"; Caveau de Guérin;;;Hameau d'Aygue-Blanche;Péone;VENCE;Haute vallée du Var ;;;;Patrimoine commémoratif;;;;;;fin XIXe si-cle;XIXe siècle;;;;;Edifice funéraire;---;---;;;;"Difficile d'accès, ne pas s'engager sans une personne connaissant le chemin";;"En dessous du petit hameau de Saint-Pierre, à quelque pas du sentier, se cache, creusé dans la colline, une étrange sépulture troglodyte n?abritant aucun défunt. Elle fut sans doute érigée en 1893, comme l?indique l?inscription sur le linteau à l?entrée de la sépulture fermée par une grille. Elle devait accueillir la dépouille d?un certain Guérin, né en 1841, exilé en Italie après une sombre affaire, et revenu des années plus tard dans son village natal, après avoir fait fortune. Le caveau comporte deux salles voûtées, dont une présente un décor évoquant la voûte céleste. Des plaques de marbre gravées d?inscriptions sont apposées sur les murs. Mais, le dit Guérin n?y fut jamais enseveli. ";;;;;;;;2017-02-17;"1100";"0"; Église paroissiale Saint-Pons;;;;Le Rouret;LE-BAR-SUR-LOUP;Pays de Grasse ;"Ouverte tous les jours de 9h30 à 17h30, , Chapelle des pénitents fermée au public, , 3 parkings mairie-écoles avec 2 places pour PMR";;;Patrimoine religieux;;;;;;;;;;;;Eglise paroissiale;---;---;;;;;;"Eglise paroissiale située au c?ur du Rouret, Saint-Pons était à l?origine la chapelle d?un territoire appelé Bergiers dépendant de la paroisse de Châteauneuf. A l?époque, Bergiers occupe un périmètre plus large que Le Rouret qui dispose de sa propre église paroissiale, Saint-Pierre, installée sur les pentes au-dessus du Loup. Vouée à saint Pons dont le culte est très répandu dans les campagnes, la chapelle de Bergiers donne son nom au hameau où elle est implantée. Puis, en 1830, le territoire de Bergiers quitte finalement Châteauneuf pour être attaché au Rouret où se concentre une importante partie de la population. L?église Saint-Pons devient alors paroissiale. Les habitants y font élever une tour-clocher 1852, comme l?indique l?inscription apposée. Dans cette église à nef unique avec un chevet plat, saint Roch est représenté sur le tableau du maître-autel, entouré de deux apôtres. Tout à côté se trouve une petite chapelle terminée par une abside et dont la façade est dotée d?un clocher arcade. Il s?agit d?une chapelle de pénitents construite au dix-neuvième siècle.";;L'église paroissiale Saint-Pons.jpg;;;;;;2014-11-28;"611";"0"; Hameau des Amignons ;;;;Péone;VENCE;Haute vallée du Var ;;;;Organisation habitat;;;;;;;Epoque moderne;;;;;Hameau;---;---;;;;;"Mémoires de l?institut de préhistoire et d?archéologie Alpes Méditerranée, Péone au fil des siècles, Tome LII/LIII, 2010/2011 Georges Barbier, Péone, son histoire à travers ses rues, édition communale, Péone, 1993 ";"Le hameau est établi sur un replat, et présente un habitat dispersé en deux ou trois quartiers. Il est dominé par une crête dont le point culminant, le Chastellan, porte les vestiges d?un habitat fortifié. Les Amignons constituaient un important hameau, justifiant la présence d?une église paroissiale secondaire. La zone autrefois très agricole, comptait de nombreuses maisons de campagnes, occupées surtout pendant la belle saison. La partie habitation surmontait en général une bergerie. L?eau, rare dans cette zone de la commune, était récoltée, depuis le toit en bâtière, dans des citernes accolées à la maison. Les terres aux les belles terrasses ensoleillées étaient dévolues aux cultures fourragères et à l?élevage. ";;;;;;;*;2017-02-17;"1101";"0"; L'habitat dispersé et les hameaux;Pays de Grasse;;;Le Rouret;LE-BAR-SUR-LOUP;Pays de Grasse ;3 parkings mairie/écoles avec 2 places PMR;;;Organisation habitat;;;;;;;;;;;;---;---;---;;;;;;"Profitez de cette étape dans le quartier Saint-Pons du Rouret pour découvrir, à travers l?exemple de ce village, l?histoire du développement des hameaux. Au Moyen Âge l?habitat se trouve au sommet du Bois. Quelques temps après, ce site est abandonné. Un nouveau village, avec église paroissiale, s?installe au-dessus du Loup. Les pestes, les guerres et les famines du quatorzième siècle ont raison de cette communauté, tant et si bien qu?en 1400, Le Rouret est considéré comme inhabité. Difficilement repeuplée, la commune du Rouret, officiellement reconnue sous la Révolution, occupe un territoire restreint autour du château et de l?église paroissiale. Ce n?est qu?en 1830 qu?elle s?agrandit, suite à l?annexion du hameau du Bergier appartenant jusqu?alors à la commune de Châteauneuf, pour atteindre les limites qui sont aujourd?hui les siennes. Durant la première moitié du XXe siècle, les trois hameaux principaux du Rouret, Saint-Pons, Le Collet et Bergier, sont chacun desservis par la ligne de tramway Cagnes-Grasse. Dès le dix-neuvième siècle, l?habitat, initialement dispersé entre les différents hameaux, commence à se recentrer vers le sud, dans la partie de l?ancien Bergier, aujourd?hui véritable c?ur économique, social et politique de la commune.";;L'habitat dispersé et les hameaux.jpg;;;;;;2014-11-28;"651";"1"; La truffe;Pays de Grasse;;;Le Rouret;LE-BAR-SUR-LOUP;Pays de Grasse ;"Suivre le Chemin de Castellet depuis Le Rouret jusqu'à la barrière (altitude : 360 m). Emprunter la piste en direction du Camp romain à pied jusqu'à la parcelle truffière., , Durée : 1h aller-retour jusqu'à la parcelle truffière / 1h30 aller-retour jusqu'au Camp romain, , Difficulté : facile, , Parcours de santé sur une partie de la piste, , Beau panorama sur la vallée du Loup depuis le site du Camp romain, , Autre itinéraire possible : randonnée signalée sous le nom Le Camp du Bois : http://www.randoxygene.org/pge/rando_pe/affiche_rando.php?rubrique=1&zone=3&rando=30&current=pc-36&ct=pc";;;Paysages et milieux naturels;;;;;;;;;;;;---;---;---;;;;;;"La parcelle truffière, située au bord de la piste, surprendra ceux qui ignorent que Le Rouret est depuis quelques temps la capitale de la truffe noire dans les Alpes-Maritimes. En décidant en mille neuf cent quatre-vingt-seize d?acquérir cette parcelle plantée de chênes, Le Rouret écrit une nouvelle page de l?histoire agricole de la région. Pour promouvoir la culture du Tuber Melanosporum, appelé rabasse en provençal, un syndicat de trufficulteurs et une confrérie des Rabassiers voient le jour. Et chaque année au mois de janvier, la fête de la truffe fait la joie des gastronomes ! Nous vous recommandons de poursuivre votre promenade au-delà de cette parcelle truffière. Au bout du chemin, vous découvrirez le site romain du camp du bois. Si les ruines de l?oppidum sont aujourd?hui masquées par une végétation luxuriante, le panorama sur la vallée du Loup, Gourdon et Le Bar-sur-Loup est en revanche dégagé!";;La truffe.jpg;;;;;;2014-11-28;"652";"1"; Église paroissiale Saint-Hilaire;;;;Le Tignet;SAINT-VALLIER-DE-THIEY;Haute vallée de la Siagne ;Parking à côté de l'école;;;Patrimoine religieux;;;;;;XVIIe - XVIIIe siècle;Epoque moderne;;;;;Eglise paroissiale;---;---;;;;;;"Vous voici devant l?église paroissiale Saint-Hilaire, au c?ur du village du Tignet. Centre historique et patrimonial de la commune, cette église voit son histoire commencer en mille six cent dix-sept. C?est en effet à cette date qu?a été construite la première chapelle dédiée à saint Hilaire d?Arles à l?emplacement d?une plus ancienne, alors en ruine, sur ordre de l?évêque de Grasse Le Maingre de Boucicault. L?objectif de ce dernier est alors simple : permettre aux habitants fraîchement installés du nouveau hameau du Tignet, qui vient d?être constitué à proximité du chemin de Grasse à Draguignan, de disposer d?offices réguliers. Il faudra attendre le dix-huitième siècle, et l?indépendance du Tignet vis-à-vis de Cabris, pour que l?église du Tignet soit érigée en paroisse secondaire suite à la visite de l?évêque de Grasse Estienne de Prunières de Saint-Jean, et qu?aient lieu les premiers remaniements de l?édifice. On date notamment de cette époque la mise en place du tableau du maître-autel. D?autres travaux seront effectués au cours du dix-neuvième siècle pour remédier à la fragilité de l?édifice, et plus particulièrement de sa voûte. Le clocher date quant à lui de mille neuf cent.";;L'église paroissiale Saint-Hilaire.jpg;;;;;;2014-11-28;"617";"0"; Au bord de la Siagne;Pays de Grasse;;;Le Tignet;SAINT-VALLIER-DE-THIEY;Haute vallée de la Siagne ;"Randonnée signalée sous le nom Val de Siagne : http://www.randoxygene.org/pge/rando_pe/affiche_rando.php?rubrique=1&zone=3&rando=29&current=pc-36&ct=pc, , Durée : 2h30, , Dénivelé : 230 m positifs ; 230 m négatifs, , Difficulté : facile, , Autre itinéraire possible : se rendre en voiture à Tanneron dans le Var et se garer à la chapelle de Saint-Cassien des Bois. A pied remonter la route vers le nord, prendre une piste sur la droite en descendant vers la Siagne.";;;Paysages et milieux naturels;;;;;;;;;;;;---;---;---;;;;;;"Après une courte promenade ombragée, vous vous trouvez sur le pont de Lignières, une passerelle enjambant La Siagne, un petit fleuve côtier qui prend sa source dans le massif de l?Audibergue. Après avoir franchi des massifs calcaires, elle traverse des sols cristallins à partir du Pont des Veyans en amont, puis rejoint une plaine alluviale en aval d?Auribeau-sur-Siagne. Saviez-vous que le terme de Siagne est à mettre en relation avec le mot Sagne qui désignait une zone marécageuse ? Pourtant, autour de vous, peu de marécages mais plutôt une faune et une flore très variées, constituée de charmes, de châtaigniers, de houx et de chênes lièges. Sans vous en rendre compte, vous vous trouvez par ailleurs au beau milieu d?une zone de frayère où se reproduisent les poissons et les batraciens. Tandis que vous profitez de cet instant de pause, juste sous vos pieds barbeaux méridionaux, blageons ou encore truites farios animent le fond de l?eau de leur ballet !";;Au bord de la Siagne.jpg;;;;;;2014-11-28;"657";"1"; Rigaud;;;;Rigaud;VENCE;Vallée du Cians ;;;;Organisation habitat;;;;;;;Moyen-âge;;;;;Village;---;---;;;;;"LAURENTI Jean-Marie, Rigaud, essai de monographie d'un village de montagne des Alpes Maritimes, Recherches régionales - n° 4 - 1964 4ème trimestre ";"Le territoire de Rigaud s?étend sur 3 250 ha au confluent du Var et du Cians. La Tête de Rigaud à 1 906 m est le point culminant de la commune. Le paysage très montagneux est entrecoupé de ravins, sauf la partie centrale occupée par le plateau de Dina dont l?altitude moyenne est de 1 000 m. Le village perché à 753 m d?altitude sur un éperon-col jouit d?un vaste panorama sur la basse vallée du Cians. Selon André Compan, l?origine du nom de Rigaud viendrait soit du germanique ric (puissant) et waldon (gouverner), soit du provençal giagaou (le rouge-gorge). Le territoire est occupé dès l?Antiquité par les Ligures puis par les Romains. Au XIIe siècle des membres de la famille seigneuriale de Rigaud occupent des postes importants dans l?Ordre du Temple et sont sans doute à l?origine de l?installation d?une commanderie. Après la chute des Templiers, la commanderie échoit aux Hospitaliers de Saint-Jean. À la fin du XIVe siècle, le village devient fief des Grimaldi de Beuil jusqu?à la fin misérable d?Annibal Grimaldi, Rigaud est érigé en comté au profit des Caissotti, en 1622. Les Rigaudois sont des agriculteurs qui pratiquent la polyculture vivrière de type méditerranéen avec du blé, des oliviers, de la vigne et des cultures maraîchères sur les terres arrosables. La population reste relativement stable jusqu?à la première guerre mondiale, oscillant autour de 500 habitants dont la moitié est répartie dans les épars ou « campagnes » comme le Moulin ou le plateau de Dina, ancien grenier à blé du village où fonctionna une école primaire jusqu?à la fin des années 1930. Pendant la deuxième guerre mondiale, de janvier à avril 1944, le plateau de Dina fut le théâtre d?action de la Résistance. Les résistants y récupéraient les armes parachutés par les alliés. ";;;;;;;**;2015-12-15;"886";"0"; Chapelle Saint-Valentin;;;;Les Ferres;COURSEGOULES;Vallée de l'estéron ;;Inventaire général du patrimoine culturel;;Patrimoine religieux;;;;;;XVIIe siècle ou XVIIIe siècle;Epoque moderne;;;;;Chapelle;;;;;;;;"Petit édifice situé sur un ancien chemin d?accès au village, à une certaine distance de l?agglomération, la chapelle peut dater du XVIIe ou du XVIIIe siècle. Elle a été restaurée ou reconstruite dans la seconde moitié du XIXe siècle.";;Les_Ferres_Chapelle_Saint_Valentin_Vue_exterieure.jpg;;;;;;2012-12-05;"472";"0"; Evolution du territoire du Tignet;Pays de Grasse;;;Le Tignet;SAINT-VALLIER-DE-THIEY;Haute vallée de la Siagne ;Parking à côté de l'école;;;Organisation habitat;;;;;;;;;;;;---;---;---;;;;;;"Aussi étonnant que cela puisse paraître, vous vous trouvez bien au centre du Tignet. La petite agglomération où se trouvent l?église paroissiale et l?école de l?époque de Jules Ferry fait en effet office de c?ur historique de la Commune. Si l?habitat est ici dispersé, c?est en partie parce qu?il résulte de plusieurs vagues d?occupation humaine comme en témoignent nombre de traces alentours. Non loin d?ici, la mise au jour d?un buste d?Octave et d?un dépôt de pièces de bronze constituent la preuve d?une occupation romaine. Par ailleurs, à proximité de la Siagne, au lieu-dit Saint-Pierre désormais inaccessible, se trouvent les ruines d?une église médiévale. Un habitat fortifié existait donc dans la plaine au Moyen Âge. Il fut complètement abandonné suite aux crises de la fin de cette période. Il fallut attendre la fin du quinzième siècle, le repeuplement de Cabris et l?installation d?habitants dans différents endroits du territoire pour que le chef-lieu du Tignet où vous vous trouvez voie enfin le jour. Quant au quartier dans la plaine situé en contrebas qui prend le nom de Val-de-Tignet, ce n?est qu?au vingtième siècle qu?il commence à se développer.";;Evolution du territoire du Tignet.jpg;;;;;;2014-11-28;"650";"1"; Jardin de la Bastide du Roy;;;Avenue Jean Michard-Pelissier;Biot;ANTIBES BIOT;Pays d'antibes ;;Inventaire général du patrimoine culturel;;Architecture de jardin;;;Jardin régulier;;;XVIIIe siècle;XXe siècle;;;;"1927";Jardin d'agrément;;;GARNIER Charles (architecte);COCTEAU Jean (écrivain - artiste);;Classé au titre des Monuments Historiques par arrêté du 8 février 1990;"Ernest J.P Bourcier-Mougenot, ""Inventaire des parcs et jardins remarquables des Alpes-Maritimes"", Conseil général des Alpes-Maritimes, 1994";"Sur le sommet d?une colline dominant la vallée de la Brague la bastide datant du XVIIIe siècle est acquise par le Comte et la Comtesse de Poulignac. Entre 1927 et 1929 ils commandent à l'architecte paysagiste Jean Claude Nicolas Forestier l'aménagement des jardins. Le lieu, qui fut fréquenté par Jean Cocteau, présente un ensemble de jardins séparés par des haies et entourant la bastide. Une cour agrémentée de tilleuls jouxte un jardin à la française donnant sur un théâtre de verdure. Un jardin dit « espagnol », nommé aussi « jaune et blanc » se poursuit par une oliveraie. On remarquera une terrasse imposante faisant face à un grand bassin. ";;Biot_Bastide_du_Roy_Facade.jpg;;;;;**;2014-09-26;"226";"0"; Château de Mouans;;;;Mouans-Sartoux;MOUGINS;Pays de Cannes ;"Parking du Château avec places pour PMR, , Espace de l'Art concret, , www.espacedelartconcret.fr, , Ouverture : - 1er septembre/30 juin : du mercredi au dimanche de 12h à 18h, , - 1er juillet/31 août : tous les jours de 11 h à 19 h, , Tarifs: 7 ? : Toutes les entrées individuelles / 3,5 ? : Enseignants et étudiants hors académie de Nice-Var";;;Architecture militaire;Architecture domestique;Etablissements culturels et de loisirs;;;;;Epoque moderne;XIXe siècle;;;;Château fort;Château;Musée;;;;;"Mouans et Sartoux, histoire de deux communautés, Joseph-Antoine Durbec, Jean-Claude Poteur, Michel Gourdon, Claude Marro,... et al., sous la dir. de Michel Gourdon, Mouans-Sartoux, Centre régional de documentation occitane, 1987. ";"Les visiteurs du château de Mouans sont en général surpris par son architecture très originale ! Bien qu?ayant subi d?importantes destructions lors de l?époque révolutionnaire, ce château reconstruit au dix-neuvième siècle présente en effet la particularité d?avoir été rebâti selon son plan initial, c?est-à-dire avec cette forme triangulaire très rare en France. L?Espace de l?Art Concret, qui y est aujourd?hui abrité, s?est d?ailleurs largement inspiré de cette structure triangulaire pour concevoir l?identité visuelle de son logo. Créé en mille quatre cent quatre-vingt-seize et donc contemporain du village, le château d?origine constituait la demeure de la famille de Grasse, seigneur de Mouans. Assiégé en mille cinq cent quatre-vingt-douze, il est en partie détruit par les troupes du duc de Savoie alors en guerre contre le roi de France. Il sera reconstruit grâce aux supplications de la propriétaire des lieux de l?époque, Suzanne de Villeneuve, ayant permis à cette dernière d?obtenir du duc une indemnité. Malheureusement, avec la révolution française, l?édifice subit à nouveau de grands dommages. Mais une fois de plus, il est complètement reconstruit à partir de mille huit cent vingt-quatre lorsque la famille Durand de Sartoux en devient propriétaire. Revenons maintenant à ce qui fait toute l?originalité architecturale de ce bâtiment, à savoir son plan triangulaire. Ce château est constitué de deux ailes symétriques entourant une cour, elle-même triangulaire, et fermée par un mur d?enceinte orné d?un crénelage sur son troisième côté. C?est sur ce mur que se trouve le portail d?entrée principal faisant face au village. A chaque extrémité de ce mur, les tours à base inclinée, élevées sur trois niveaux et couvertes d?un toit conique, sont percées à certains endroits de fenêtres à croisées. En vous rendant dans le parc qui entoure le château et ses dépendances vous croiserez les récents aménagements réalisés par le paysagiste Gilles Clément, ainsi que la place quadrangulaire Suzanne-de-Villeneuve qui forme une esplanade dans le village au tracé rectiligne de Mouans.";;Le château de Mouans.jpg;;;;;;2014-11-28;"545";"0"; Chapelle Saint-Sauveur;;;Hameau des Amignons;Péone;VENCE;Haute vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;Baroque;;;XVIIe siècle;Epoque moderne;;;;;Chapelle;---;---;;;;;;"Au c?ur du hameau, sur un vaste replat, la chapelle Saint-Sauveur est située en bordure de route, entre deux virages. Elle fut sans doute érigée au XVIIe siècle sur une base plus ancienne comme en témoignent les vestiges d?un substrat antérieur à l?extérieur et la présence d?un triptyque de la Transfiguration datant du troisième quart du XVIe siècle. Promue paroissiale foraine après le Concordat de 1801, un clocher-porche lui est ajouté ainsi qu?une sacristie. Elle n?est pas sans rappeler la chapelle Saint-Jean-Baptiste du hameau de la Beaumette. L?intérieur est composé d?une nef unique rectangulaire recouverte d?une voûte en berceau plein cintre. Le décor intérieur en trompe-l??il date de 1818 comme le confirme l?inscription sur la voûte de la travée centrale. Le couvrement est en voûte en berceau plein cintre. La dernière restauration date de 1991. Le chevet plat abrite un retable baroque encadrant une toile représentant la Transfiguration, sans doute de la fin du XVIIIe siècle. Au c?ur du hameau, sur un vaste replat, la chapelle Saint-Sauveur est située en bordure de route, entre deux virages. Elle fut sans doute érigée au XVIIe siècle sur une base plus ancienne comme en témoignent les vestiges d?un substrat antérieur à l?extérieur et la présence d?un triptyque de la Transfiguration datant du troisième quart du XVIe siècle. Promue paroissiale foraine après le Concordat de 1801, un clocher-porche lui est ajouté ainsi qu?une sacristie. Elle n?est pas sans rappeler la chapelle Saint-Jean-Baptiste du hameau de la Beaumette. L?intérieur est composé d?une nef unique rectangulaire recouverte d?une voûte en berceau plein cintre. Le décor intérieur en trompe-l??il date de 1818 comme le confirme l?inscription sur la voûte de la travée centrale. Le couvrement est en voûte en berceau plein cintre. La dernière restauration date de 1991. Le chevet plat abrite un retable baroque encadrant une toile représentant la Transfiguration, sans doute de la fin du XVIIIe siècle. Au c?ur du hameau, sur un vaste replat, la chapelle Saint-Sauveur est située en bordure de route, entre deux virages. Elle fut sans doute érigée au XVIIe siècle sur une base plus ancienne comme en témoignent les vestiges d?un substrat antérieur à l?extérieur et la présence d?un triptyque de la Transfiguration datant du troisième quart du XVIe siècle. Promue paroissiale foraine après le Concordat de 1801, un clocher-porche lui est ajouté ainsi qu?une sacristie. Elle n?est pas sans rappeler la chapelle Saint-Jean-Baptiste du hameau de la Beaumette. L?intérieur est composé d?une nef unique rectangulaire recouverte d?une voûte en berceau plein cintre. Le décor intérieur en trompe-l??il date de 1818 comme le confirme l?inscription sur la voûte de la travée centrale. Le couvrement est en voûte en berceau plein cintre. La dernière restauration date de 1991. Le chevet plat abrite un retable baroque encadrant une toile représentant la Transfiguration, sans doute de la fin du XVIIIe siècle. ";;;;;;;;2017-02-17;"1102";"0"; Église paroissiale Saint-Antoine-et-de-la-Transfiguration ;;;;Rigaud;VENCE;Vallée du Cians ;;Oeuvre classée MH;Oeuvre inscrite MH;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;;;;;Eglise paroissiale;---;---;;;;;;"Située au milieu du village, l?église paroissiale de Rigaud, sous des allures de forteresse, présente un aspect extérieur complexe qui témoigne de toutes ses transformations. Dédiée à saint Antoine l?ermite, sa construction remonte probablement au Moyen Âge. Au XVIIe siècle, devenue église paroissiale, elle est agrandie et modifiée dans le style baroque. Entre 1861 et 1866 une travée supplémentaire, une sacristie et un nouveau clocher carré couvert de petites tuiles rondes en écailles lui sont ajoutés. L?intérieur de l?église présente un style baroque. La nef unique, couverte d?une voûte en berceau est rythmée de travées délimitées par des pilastres. Les chapelles latérales et le chevet abritent 5 retables dont un daté de 1614, représente la Vierge du Rosaire entourée de quinze petits panneaux illustrant d?une façon naïve et touchante les principales étapes de sa vie. Derrière le retable, la nef se prolonge d?une sacristie fermée par un mur à trois pans. ";;;;;;;**;2015-12-15;"887";"0"; Collégiale Saint-Martin;;;;La Brigue;TENDE;Bassin de la Roya et de la Bevera ;;Edifice classé MH;;Patrimoine religieux;;;Ligure;;;XVe siècle (fin) - XVIe siècle (début);Epoque moderne;;;;1575 - 1578;Collégiale;---;---;;;;Edifice classé Monuments historiques par arrêté du 3 mars 1949.;"- Luc Thevenon, Arts et monuments, La Brigue et ses hameaux, collection Équilibres, Serre, Nice, 1990.";"La collégiale Saint-Martin est située sur place du village dont la monumentalité surprend le visiteur. Un premier édifice aurait été construit à cet emplacement au début du XIIIe siècle le linteau du portail latéral, daté 1234, en proviendrait. L?église actuelle a été totalement reconstruite entre 1484 et 1509. La façade et le clocher constituent un ensemble caractéristique du style roman-lombard de la fin XVe-début XVIe siècle dans les Alpes. En 1575-78, la collégiale fit l?objet d?une campagne de modifications et d?embellissements. De style Renaissance, le portail a reçu un encadrement sur le modèle de l?arc de triomphe romain et représente l?un des rares éléments Renaissance du Comté de Nice (pilastres superposés, chapiteaux à feuillages et têtes de putti dissymétriques). Le campanile, dont la base est imbriquée dans l?édifice est caractéristique de l?architecture fin XVe/début XVIe dans les Alpes : murs non appareillés, chaînages d?angle irréguliers, la rareté des ouvertures, flèche hexagonale (ici presque conique) en retrait de la tour, clochetons d?angles. À l?intérieur le plan basilical à trois nefs, est prolongé d?une abside polygonale en son centre. La nef centrale comprend trois travées couvertes de croisées d?ogives à nervures apparentes, qui retombent sur de puissants pilastres cruciformes. Sur les bas-côtés les travées sont dédoublées ; leurs voûtes, plus légères, retombent sur de simples colonnes qui alternent avec les pilastres. Aux voûtes de la nef centrale, les clés sont décorées. Le ch?ur polygonal est couvert d?une voûte elliptique baroque ornée d?une Gloire du Saint Sacrement ; aux pendentifs qui la soutiennent figurent les quatre évangélistes. Une inscription indique que ces voûtes ont été « décorées par la piété de la Communauté » en 1886. À cette date, l?ensemble des peintures murales de l?église ont été refaites dans le goût néo-gothique, très en faveur à la fin du XIXe siècle. La collégiale possède plusieurs retables du début du XVIe siècle, dont un Louis Bréa datant de 1510 et un triptyque de Sébastien Fuzeri de 1507. ";;La_Brigue_Collegiale_Saint_Martin_Vue_exterieure.jpg;;;;;;2015-01-12;"180";"0"; Chapelle Saint-Marc-évangéliste ;;;hameau de Rubi;Rigaud;VENCE;Vallée du Cians ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;;;;;Chapelle;---;---;;;;;;"La petite chapelle, bâtie en pierre rouge, dresse sa façade au détour de la route sinueuse menant au hameau de Rubi. Les gens de Rigaud venaient y implorer saint Marc pour obtenir la pluie, sans doute depuis le XVIIe siècle. La chapelle est citée lors de la visite pastorale du 30 avril 1759. Au début du XXe siècle, on y dit au moins quatre messes par an. En 1903, elle est simplement citée mais en 1978, sa toiture avait été démontée laissant la voûte à nu. En 1990 l?édifice a été restauré. A l?origine, la façade était ouverte. Bouchée depuis, elle est percée d?une porte axiale flanquée d?un seul fenestron à droite et surmontée d?un petit oculus. Un clocheton maçonné couvert de tuiles rondes prolonge le pignon. La nef unique, strictement rectangulaire, sans resserrement au niveau du ch?ur, est couverte d?une voûte en berceau plein cintre non appareillée. ";;;;;;;;2015-12-15;"889";"0"; Chapelle de la Vierge de la Miséricorde et de la Décollation de saint Jean-Baptiste ;Chapelle de la Miséricorde ou des Pénitents Noirs;;rue Cotta;Tende;TENDE;Bassin de la Roya et de la Bevera ;;Edifice classé MH;;Patrimoine religieux;;;Baroque;;;;Epoque moderne;;;"1675";;Chapelle;---;---;;;;;"Banaudo (José), Tende : au temps ou les chapelles étaient des chefs d'?uvre en péril, le haut-pays - n° 58 - 2003 novembre - p. 6 à 9 Les routes du sacré, à la découverte du patrimoine religieux des Alpes-Maritimes, Cercle Bréa, Conseil général des Alpes-Maritimes. ";"La construction et les diverses transformations de la chapelle s?étalent de 1675 au XIXème siècle. La façade est de maçonnerie enduite et pierre verte. Cette chapelle est dédiée à la Vierge de Miséricorde et Saint Jean-Baptiste le Décollé. Selon la tradition elle aurait édifiée sur un temple calviniste, ce qui expliquerait son aspect austère avec l?absence d?ouverture sur la façade, hormis la porte d?entrée. Elle appartient à la Confrérie des Pénitents Noirs qui a fusionné avec la confrérie des Pénitents Rouges en 1758. Son clocher à bulbe est recouvert de tuiles vernissées polychromes. Clôturant l?espace de la place de l?église, la façade affiche une austérité brusquement contredite par la richesse du décor intérieur. Les artisans locaux ont su déployer un savoir-faire adaptant les formes et les images locales à l?exubérance du style baroque notamment dans le maître-autel. ";;;;;;;;2015-01-06;"776";"0"; Chapelle Saint-Sauveur;;;plateau de Dina;Rigaud;VENCE;Vallée du Cians ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;;;;;Chapelle;---;---;;;;;;"Probablement édifiée au XVIIe siècle, la chapelle Saint-Sauveur, construite sur le plateau calcaire de Dina, était si isolée en 1749 que l?évêque, lors d?une visite pastorale, indique ne pas s?y être rendu à cause de son éloignement. Au début du XXe siècle, on y disait deux messes par an. À cette époque, le plateau calcaire de Dina était cultivé en céréales et abritait une population assez importante pour y justifier la création d?une école mixte en 1912. ";;;;;;;;2015-12-15;"890";"0"; Notre-Dame de l?Assomption ;;;quartier du Baus ;Rigaud;VENCE;Vallée du Cians ;;;;Patrimoine archéologique;Patrimoine religieux;;;;;;Epoque moderne;;;;;Ruines;Chapelle;---;;;;;;"Au bord du plateau calcaire de Dina, les vestiges de la chapelle dominent les gorges du Cians sur le chemin muletier descendant vers la vallée du Var. Mentionnée en 1200 comme église du Cians inférieur, devenue chapelle rurale vers le début du XVIe siècle, ce modeste édifice était l?objet d?une messe annuelle au XIXe siècle et d?un pèlerinage jusqu?à la deuxième guerre mondiale. La façade de la chapelle sans clocheton indique clairement qu?elle a été fermée postérieurement à la construction initiale. La nef est couverte en berceau plein cintre. La toiture en bâtière porte encore quelques tuiles canal. ";;;;;;;;2015-12-15;"891";"0"; Eglise Saint-Martin;Eglise Saint-Célestin;;;Daluis;GUILLAUMES;Haute vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;XIXe siècle (quatrième quart);Epoque moderne;;;"1890";;Eglise paroissiale;;;;;;;;"Fortement ébranlée par le tremblement de terre de 1887, l'église fut reconstruite entre 1887 et 1890 en lui conservant un décor intérieur baroquisant. Si sa dédicace d'origine reste officielle, le patron Saint Célestin pape (de 422 à 432) a pris la prépondérance en particulier pour la fête patronale.";;Daluis_Eglise_Saint_Martin.jpg;;;;;;2013-06-19;"469";"0"; Hôtel Le Provençal;;;"22, Bd Edouard Baudoin, Juan-les-Pins";Antibes;ANTIBES CENTRE;Pays d'antibes ;;Label Patrimoine XX°;;"Villégiature, tourisme et commerce ";;;Art Déco;;;XXe siècle (premier tiers);XXe siècle;;;"1927";;Hôtel de voyageurs;---;---;STABLE Lucien (architecte);ADAMI (peintre);ADAMI (peintre);;;"Le Provençal était un des joyaux de Juan-les-Pins. Son histoire est étroitement associée au démarrage de la station balnéaire notamment grâce à Frank Jay Gould. La première pierre fut posée le 19 juin 1926 et l?ouverture se fit en juin 1927. L?architecte était Lucien Stable qui supervisa aussi les additions et rénovations qui suivirent. Il accueillit des hôtes illustres : le Baron Maurice de Rothschild, Georges Carpentier, Suzanne Lenglen, J.-F. Kennedy, Winston Churchill, Charlie Chaplin, Marlene Dietrich, Ernest Hemingway, André Gide, Nina Simone, Picasso, etc .Les 12 et 15 août 1944, les bombardements alliés destinés à appuyer le débarquement de Provence détruisirent la toiture ; il fut ensuite réquisitionné comme lieu de repos pour soldats américains avant de ré-ouvrir. Il ferma définitivement en 1975. D?architecture Art Déco assez massive, avec quelques emprunts à l?architecture maure, l?édifice est formé par un corps central de 600 mètres encadré de deux grandes ailes formant les façades Est et Ouest. La symétrie dans chaque façade est accentuée par la domination d?une partie centrale toujours plus élevée. En façade Sud, cette symétrie est accentuée par la grande rotonde. La façade Nord est complexe, avec de nombreux volumes se rattachant au corps central. Des éléments importants forment des jeux de volume : loggias, bow-windows à encorbellements. Il jouit d?une vue sur la mer et sur les iles de Lérins et d?un grand parc d?agrément. Il disposait de nombreux équipements : ascenseurs, grill room, coiffeur, grand salon, salon à musique, dancing d?été, plage avec bar, tennis, et d?un garage automobile avec atelier mécanique. L?architecture intérieure y était également dans le style Art Déco avec un restaurant (pouvant servir jusqu?à 1.000 couverts) installé dans la rotonde et décoré de peintures représentant des scènes de vie campagnarde et un grand hall octogonal à l?imposant escalier d?honneur en marbre. Deux cents employés s?y affairaient pour satisfaire les clients. Le bâtiment est actuellement en cours de rénovation en vue de sa réouverture.";http://Curiace/sigb/Patrimoine/EDIFICES/Notice_detaillee/Antibes_Juan_Les_Pins_Hotel_Provencal.docx;Antibes_Juan_les_Pins_Hotel_Le_Provençal.jpg;;;;;;2015-02-04;"286";"0"; Chapelle Notre-Dame de l'Annonciation dite l'Annonciade;Chapelle de l'Annonciade;;rue de France;Tende;TENDE;Bassin de la Roya et de la Bevera ;;Edifice classé MH;;Patrimoine religieux;;;;;;XVe siècle;Moyen-âge;XIXe siècle;XXe siècle;;;Chapelle;---;---;;;;;"Banaudo (José), Une importante découverte archéologique : les fresques médiévales de la chapelle de l?Annonciade à Tende, Le haut-pays - n° 47 - 2000 avril - p. 3 à 5 Banaudo (José), Tende : au temps ou les chapelles étaient des chefs d'?uvre en péril, le haut-pays - n° 58 - 2003 novembre - p. 6 à 9 Les routes du sacré, à la découverte du patrimoine religieux des Alpes-Maritimes, Cercle Bréa, Conseil général des Alpes-Maritimes. ";"Il y a, dans l'agglomération de Tende, deux chapelles dédiées à l'Annonciation de la Vierge Marie. Elles sont toutes deux propriétés des Pénitents Blancs, l'une étant le siège de leur confrérie. La chapelle de l'Annonciade est contiguë à la porte nord de l'agglomération médiévale, du côté intérieur. À l?intérieur des peintures murales mises à jour en 1999, sans doute de Giovanni Baleison et illustrant le cycle marial ont été réalisées vers 1480-1485. La chapelle remonte donc au moins au XVe siècle. Une Annonciation est représentée au-dessus de l'autel, ce qui atteste la titulature dès cette époque. Le décor architectural de la façade, qui datait du début du XXe siècle, a été rénové. La chapelle présente un plan carré, sans ch?ur distinct. Elle est couverte d'une voûte d'arêtes à arcs brisés. Un toit en appentis descend du haut de la portion de mur qui encadre la porte, où est placé un petit clocher-mur. En façade, côté rue, deux petites fenêtres encadrent une porte ornée de plaques de schiste, celle du linteau portant un IHS. ";;;;;;;;2015-01-06;"778";"0"; Vestiges du château de Roubion;Vestiges du château ;;;Roubion;SAINT-SAUVEUR-SUR-TINEE;Vallée de la Tinée ;;Edifice inscrit MH;;Architecture militaire;;;;;;;Moyen-âge;;;;;Château fort;---;---;;;;Edifice inscrit Monuments historiques par arrêté du 22 décembre 1941.;"- Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000. - Philippe de Beauchamp, Châteaux, villages et ouvrages défensifs des Alpes-Maritimes, Edisud, 1991.";"La physionomie actuelle du visage découle d?une véritable reconstruction à l?époque moderne, consécutive à l?arasement du château féodal et de ses remparts et au saccage du village. Roubion fit d?abord les frais du conflit qui opposa Annibal Grimaldi de Beuil au duc de Savoie puis de l?affrontement entre le duc de Savoie et le roi de France durant la Ligue d?Augsbourg (1691 ? 1696). Il subsiste de la forteresse la base de deux tours, quelques pans en ruines et des restes d?enceinte.";;Roubion_Vestiges_du.jpg;;;;;***;2017-02-23;"446";"0"; Roubion : Le village;Roubion : Le village;;;Roubion;SAINT-SAUVEUR-SUR-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Organisation habitat;;;;;;;;;;;;Village;;;;;;;"- Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000. - Gérard Coletta, La vallée de la Tinée, guide touristique.";"Érigé au flanc de la falaise sur un promontoire dominant la vallée de la Vionène, Roubion déroule ses ruelles pentues et son bel ensemble de maisons hautes aux pieds d?un château arasé au début du XVIIe siècle. Situé sur un territoire agricole, le village possède un métier de draperie, un four, un moulin communal et plusieurs chapelles. Il comporte un hameau d?altitude, Vignols (1374m), doté une station de ski familiale.";;Roubion_Village.jpg;;;;;;2014-06-02;"122";"0"; Touët-sur-Var;;;;Touët-sur-Var;VENCE;Moyenne vallée du var ;;;;Organisation habitat;;;;;;;Moyen-âge;Epoque moderne;XIXe siècle;;;Village;---;---;;;;;;"Le territoire de la commune s?allonge d?est en ouest sur les rives du Var et occupe une superficie de 1 498 hectares. Au sud, les rives du Var s?élargissent en une petite plaine alors qu?au nord la barre rocheuse culmine à 893 m. Sur la rive droite du Var, où se situe le point le plus élevé de la commune à 999 m d?altitude, s?étend le domaine de la forêt, dominée par des crêtes rocheuses. La partie haute du village constitue un exemple remarquable de village perché. À l?aplomb d?une barre rocheuse sur la rive gauche du Var, ses maisons hautes, faisant office de rempart, accrochent le regard des voyageurs qui passent en contrebas. Des vestiges datant de l?époque romaine ont été retrouvés sur le plateau de Paillers mais la première mention écrite du site remonte au XIIIe siècle. Partie intégrante de la Provence occidentale, le village devient propriété de la maison de Savoie en 1388 et est inféodé à la famille des Grimaldi de Beuil jusqu'à l'éxécution pour félonie en 1621 d'Annibal Grimaldi. Touët échoit alors à Filiberto della Vellana. Les siècles suivants, le village subit pillages et incendies jusqu?à la fin du Premier Empire. Au XIXe siècle, un enfant du pays, Désiré Niel, député et inspecteur d?Académie, devient son bienfaiteur. À la fin du XIXe siècle, avec la construction du chemin de fer et de la route, la vie qui se concentrait dans le village du haut se déplace au quartier des Granges et un nouveau bourg se développe autour de la route nationale et de la gare où se concentrent les commerces. En 1909, Touët-de-Beuil devient Touët-sur-Var. La petite bourgade rurale profite des retombées du développement du tourisme au XXe siècle en devenant une étape sur la route des sports d?hiver. ";;;;;;;;2015-12-15;"893";"0"; "Chapelle Saint-Sébastien, des Pénitents blancs(ancienne)";La maison du Miel ;;;Rigaud;VENCE;Vallée du Cians ;;;;Patrimoine religieux;Etablissements culturels et de loisirs;;;;;;Epoque moderne;;;;;Chapelle;Musée;---;;;;;;"Le bâtiment occupe les murs de la chapelle Saint-Sébastien, des Pénitents blancs, désaffectée depuis 1903, et dont il conserve la façade à l?élégant oculus quadrilobé. Aménagé depuis peu, il permet de découvrir un aspect typique de l?économie rurale du village où l?apiculture fut et est encore présente. Au début du XIXe siècle, il existait près de 600 ruches à Rigaud mais c?est au XXe siècle que l?exploitation se développe notamment au quartier du Rubi. Il s?agit d?un miel rustique fort apprécié pour son goût de lavande et de serpolet. La maison du miel anime des activités pédagogiques et présente d?anciennes ruches traditionnelles faites dans des troncs d?arbres ou en paille, et des ruches de la fin du XIXe siècle dites « baldens », à cadre mobiles, mieux adaptées à la région. ";;;;;;;;2015-12-15;"895";"0"; Chapelle Notre-Dame;Chapelle Notre-Dame;;;Roubion;SAINT-SAUVEUR-SUR-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;;;;;Chapelle;;;;;;;"- Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000. - Sébastien Richard, Les lieux de culte de la vallée de la Tinée au Moyen Âge, thèse de doctorat, 2005. Luc Thevenon, L?art du Moyen-âge dans les Alpes méridionales, Serre, Nice, 1983. Luc Thévenon, L?art religieux de la vallée de la Tinée, Nice-Historique, n° 3-4, 1993. - Colette et Michel Bourrier-Reynaud, Sur les chemins de la tradition. Chapelles et oratoires au c?ur du haut-pays niçois, Nice, 2008. -";"Située au-dessus du village, à quelques mètres de l?enceinte basse du site castral, cette chapelle, de belles dimensions, a été entièrement remaniée à l?époque moderne et totalement enduite. Sans doute la chapelle originelle était-elle plus petite, comprenant seulement deux travées. Sur les peintures murales intérieures figurent une colombe du Saint-Esprit et des motifs de palme.";;Roubion_Chapelle_Notre_Dame.jpg;;;;;;2014-06-02;"77";"0"; Chapelle Saint-Sauveur;;;;Tende;TENDE;Bassin de la Roya et de la Bevera ;;Edifice classé MH;;Patrimoine religieux;;;Roman;;;XIIIe-XIVe siècle;Moyen-âge;;;;;Chapelle;---;---;;;;;;Dominant Tende du haut de son sommet rocheux la chapelle occupe un éperon rocheux d?accès difficile. Sa position et sa taille restreinte font penser à une chapelle castrale. De style roman elle semble dater du XIVe siècle comme semble le confirmer la découverte en 1982 de peintures murales cachées sous l?enduit recouvrant les murs du chevet. Menaçant ruine elle a était restaurée en 1989. Bâtie en pierre l?édifice possède un toit de lauzes à deux pans. La nef est recouverte d?une voûte en berceau et terminée par une abside en cul-de-four. L?édifice est classé au titre des Monuments historiques depuis le 26 mai 2000.;;;;;;;;2015-01-06;"779";"0"; Fontaine-Lavoir;Fontaine-lavoir;;;Roure;SAINT-SAUVEUR-SUR-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Génie civil;;;;;;XIXe siècle;XIXe siècle;;;;XIXe siècle (fin);Fontaine;;;;;;;"- Michel et Marie-Louise Gourdon, Mémoires d?en haut, 2000. - Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000. - Simone Clapier-Valladon, Des siècles et des jours, Le passé retrouvé d?un village des Alpes-Maritimes, 1987.";"L?approvisionnement en eau a constamment préoccupé la communauté. Cette fontaine-lavoir à la triple voûte de pierres, hourdée à la chaux, est surmontée d?une terrasse pour étendre le linge. Sa construction témoigne des nouvelles priorités « hygiénistes » de l?époque (1888), soucieuses de prévenir les épidémies.\nSur ce site, un précédent bassin « pour laver la lessive », « avec un arc au-dessus de la longueur de 24 pans (6,3 m) », est déjà attestée en 1811 (le village ne possédait alors que deux fontaines).\n";;Roure_Fontaine_Lavoir.jpg;;;;;;2014-06-02;"125";"0"; Chapelle Notre-Dame de l'Annonciation;Chapelle des Pénitents Blancs ou de l'Annonciation;;rue Cotta;Tende;TENDE;Bassin de la Roya et de la Bevera ;;Edifice classé MH;;Patrimoine religieux;;;Baroque;;;;Epoque moderne;;;"1621";;Chapelle;---;---;;;;;"Les routes du sacré, à la découverte du patrimoine religieux des Alpes-Maritimes, Cercle Bréa, Conseil général des Alpes-Maritimes. Banaudo (José), Tende : au temps ou les chapelles étaient des chefs d'?uvre en péril, le haut-pays - n° 58 - 2003 novembre - p. 6 à 9 ";"Il y a, dans l'agglomération de Tende, deux chapelles dédiées à l'Annonciation de la Vierge Marie. Elles sont toutes deux propriétés des Pénitents Blancs, l'une étant le siège de leur confrérie. En 1621 les Pénitents Blancs de Tende transforment le rez-de-chaussée d'une maison située en contrebas de l'église paroissiale en un lieu de culte dédié à l'Annonciation de la Vierge Marie. Au XVIIIe siècle l'édifice subi des transformations et est doté d'un clocher. Derrière une même façade chapelle et sacristie sont réunies. La chapelle elle-même, de style baroque, présente une large nef, de plan rectangulaire, couverte d'un berceau avec pénétrations profondes qui se présente comme une voûte d'arêtes en anse de panier. Le maître autel occupe la totalité du mur de chevet. En bois polychrome de style purement baroque, daté de 1704, il mèle peinture et sculpture avec une grande séduction. La façade est ornée de motifs en trompe-l'?il disposés autour d'une Annonciation peinte sur une plaque d'ardoise. La sacristie, au plan rectangulaire étroit, est couverte d'un berceau en anse de panier. Sa porte, en façade, est ornée de plaques de schiste appliquées contre les piédroits et surmontée d'un linteau daté 1621 portant un IHS. Le clocher, également baroque, est surmonté d'un bulbe couvert de lauzes en schiste vert, taillées en écailles. La chapelle a fait l'objet d'un récente rénovation entre 2004 et 2011 financée en partie grâce aux subventions du Conseil général des Alpes-Maritimes.";;;;;;;;2015-01-07;"777";"0"; Vallée des Merveilles;;;;Tende;TENDE;Bassin de la Roya et de la Bevera ;;Edifice inscrit MH;;Patrimoine archéologique;;;;;;;Préhistoire et protohistoire;;;;;---;---;---;LUMLEY Henri de (préhistorien);"BICKNELL Clarence (homme de lettres, artiste, voyageur, botaniste, archéologue, pasteur, humaniste, espérantiste)";CONTI Carlo (chercheur et préhistorien);;"Je m'appelle ""BEGO"", Je suis une montagne... Conseil Général des Alpes-Maritimes, Vence, 2000. ""Merveilles"", Un site, un patrimoine, un musée, Musée des Merveilles Conseil Général des Alpes-Maritimes, Nice, 2000. Chippindale (Christopher), Clarence Bicknell, l'échelle du paradis, et la Vallée des Merveilles, Conseil Général des Alpes-Maritimes, Nice, 1998. ";"Le Mont Bégo (2872m), dans le parc national du Mercantour domine des vallées glacières. Occupé depuis 10 000 ans avant J.-C., le site a toujours exercé un attrait particulier sur les hommes. Ses ressources en eau mais aussi les orages fréquents qui y sévissent contribuent à donner au lieu un caractère magique lié aux divinités du ciel et de la pluie. Plusieurs sites de gravures rupestres regroupés sous le nom de « Vallée des Merveilles », constituent avec plus de 30 000 représentations symboliques un des plus importants sanctuaires à ciel ouvert d?Europe. Gravés entre 2900 et 1800 avant J.-C., près de la moitié des signes représentent des cornes ou des animaux. On a également des armes, caractéristiques des premiers métallurgistes de l?Âge du Cuivre. Plus rares, quelques figures représentent des personnages en position d?adoration, tenant un outil ou une arme (gravure du « chef de tribu » , du « Sorcier ». Très nombreuses, les figures géométriques ne cessent d?être interprétées par certains chercheurs comme l?ébauche de signes se rapprochant des premières écritures. Le site comporte également des roches gravées plus tardivement notamment au IIe siècle après J.-C. et au XVIe siècle. Dès la deuxième moitié du XIXe siècle, le site est étudié, à partir de 1879, l?Anglais Charles Bicknell consacre sa vie à répertorier les gravures. L?Italien Carlo Conti prend la relève. En 1967, Henry de Lumley et son équipe font des relevés du terrain, inventorient et analysent systématiquement les gravures pour en dégager une tentative d?interprétation. Classé au titre des Monuments historiques en 1989, le site dont les mystères restent encore à élucider, reçoit aujourd?hui des milliers de visiteurs à qui il offre un témoignage exceptionnel sur les premiers habitants de la région alpine des Alpes-Maritimes. ";;;;;;;;2015-01-06;"780";"0"; Le Beal et la plaine de la Siagne;;;;Pégomas;GRASSE SUD;Pays de Cannes ;"Parking, , Aire de pique-nique, , Belle vue sur Auribeau-sur-Siagne";;;Paysages et milieux naturels;Génie civil;;;;;;Epoque moderne;XIXe siècle;;;;Fleuve;Canal;---;;;;;;"Arrêtons-nous quelques instants au bord de la Siagne, sur le site de l?Ecluse. Ce site constitue le point de départ d?un canal de dérivation de la Siagne appelé « béal », un terme fréquemment utilisé dans le midi pour désigner un canal. Peu impressionnant au premier abord, ce « béal » bouleversa pourtant l?histoire économique du secteur. A la fin du quinzième siècle, l?abbé de Lérins décide en effet d?établir ce canal de dérivation pour rendre fertiles les plaines riveraines de la Siagne, y introduire la culture du riz, actionner les moulins de l?Abadie à Cannes en aval et ainsi favoriser le repeuplement des territoires désertés suite aux crises de la fin du Moyen Âge. Au cours du seizième siècle, le territoire de Pégomas accueille donc de nouveaux habitants, essentiellement des ouvriers agricoles. Néanmoins, cette tentative de repeuplement connaît un succès limité. En effet, l'usage de l'eau du Béal, propriété exclusive de l'abbaye de Lérins, est soumis à un règlement strict. Quant aux environs marécageux de la Siagne, ils constituent une zone d?épidémies mortelles. Il faudra donc attendre le dix-neuvième siècle pour que ce territoire puisse durablement se développer. C'est en effet au cours de ce siècle qu'une crue permet à la Siagne de regagner son lit originel. Les terres deviennent ainsi propres à accueillir diverses cultures et l'environnement s'assainit. Le paysage actuel en témoigne. Alors que les deux rives accueillent une végétation luxuriante et verdoyante, roseaux et canards se disputent le lit de la rivière. En amont, perché sur sa colline, le village d?Auribeau-sur-Siagne semble, quant à lui, surveiller les eaux du petit fleuve qui s?écoule paisiblement.";;Le Béal et la plaine de la Siagne.jpg;;;;;;2014-12-03;"537";"0"; Chapelle de l'Assomption;;;;La Brigue;TENDE;Bassin de la Roya et de la Bevera ;;Edifice classé MH;;Patrimoine religieux;;;Baroque;;;XVIIIe siècle;Epoque moderne;;;;;Chapelle;---;---;;;;;"- Luc Thevenon, Arts et monuments, La Brigue et ses hameaux, collection Équilibres, Serre, Nice, 1990.";"Située à droite de la collégiale Saint-Martin la chapelle de la Confrérie de l'Assomption, dite aussi Confrérie du Gonfalon et héritière des ""Disciplinants"" du Moyen Age, a été édifiée en 1725. L'ensemble a été restauré et complété de peintures murales en 1852. Cette chapelle a été classée parmi les Monuments Historiques par arrêté du 3 mars 1949. Sa façade monumentale est un bel exemple d?architecture baroque. Deux niveaux d?élévation, fortement articulés verticalement, culminent en un fronton incurvé. Tout le décor est basé sur des éléments saillants et rentrants, notamment des niches contenant des statues, qui jouent avec la lumière pour mieux capter le regard. Un campanile à l?Italienne, indépendant de la façade, légèrement incliné, vient compléter l?ensemble. Elle se compose d'une nef de plan rectangulaire, de trois travées prolongée par un ch?ur plus étroit, et est assez somptueusement décorée. Le berceau à pénétration de la voûte est ornée de peintures dont les motifs sont inspirés par le style rocaille. ";;;;;;;;2015-01-12;"782";"0"; Moulin à huile;;;;Rigaud;VENCE;Vallée du Cians ;;;;Architecture industrielle;;;;;;;Epoque moderne;;;;;Moulin à huile;---;---;;;;;;"Le très ancien moulin à huile remis en état et ouvert au public par la commune nous est parvenu quasiment intact depuis le XVIIe siècle. Il s?agissait alors d?un moulin dit « banal » que les villageois devaient utiliser obligatoirement moyennant une redevance qui tombait dans l?escarcelle de leur seigneur. Vendu à la commune en 1679, le moulin à huile, qui fut ensuite cédé à un particulier, a la particularité d?être un des rares moulins « à sang » (actionné par la force musculaire, en l?occurrence probablement un âne) conservé dans les Alpes-Maritimes. Autrefois, le territoire de Rigaud était planté d?oliviers sur environ 64 hectares mais le gel de l?hiver 1789-1800 puis ceux de 1956 et 1985 ont mis un terme à l?exploitation des oliveraies. Le moulin n?est plus aujourd?hui qu?un émouvant et précieux témoin du passé du village où il pouvait sans doute traiter une trentaine de tonnes d?olives chaque année. ";;;;;;;;2015-12-15;"896";"0"; Église Sainte-Marie-Madeleine;Église Sainte-Marie-Madeleine;;Hameau du Pra;Saint-Dalmas-le-Selvage;SAINT-ETIENNE-DE-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;"1715";Epoque moderne;;;;;Chapelle;;;;;;;;"La date de 1715 mentionnée sur le portail est celle de l?édification de ce lieu de culte à l?usage des paroissiens du hameau. La façade est composée d?un fronton triangulaire, de pilastres et d?un portail en arc de plein cintre. Régulièrement dévastée par les débordements du Salso-Moreno, l?église fit l?objet de travaux au milieu du XIXe siècle : réfection du toit, remplacement du plancher, construction d?un tambour à l?entrée, d?une chaire, de bancs et d?un confessionnal, blanchissage et mise en couleur de la voûte. En dépit des nombreux sinistres subis au cours des siècles, l?église du Pra garde belle allure, grâce notamment au beau retable du ch?ur?";;Saint_Dalmas_le_Selvage_Eglise_Sainte_Marie_Madeleine_hameau_du_Pra.jpg;;;;;;2014-06-02;"333";"0"; Chapelle de l'Annonciation;;;Place Saint-Martin;La Brigue;TENDE;Bassin de la Roya et de la Bevera ;;Edifice classé MH;;Patrimoine religieux;;;Baroque;;;XVIIIe siècle;Epoque moderne;;;;;Chapelle;---;---;;;;;"- Luc Thevenon, Arts et monuments, La Brigue et ses hameaux, collection Équilibres, Serre, Nice, 1990.";"La place principale du village constitue un ensemble architectural intéressant témoignant de sa longévité historique. Jouxtant la collégiale Saint-Martin, à gauche, la chapelle de l?Annonciation du XVIIIe siècle, ancienne chapelle des Pénitents Blancs dits ?d?En-haut?, se développe sur un plan ellipsoïdal, cher à l?art baroque. Un clocher de plan triangulaire, coiffé d?un bulbe, complète l?édifice amenant un rapport dynamique entre les deux volumes architecturaux. ";;;;;;;;2015-01-13;"783";"0"; Pierlas;;;;Pierlas;VENCE;Vallée du Cians ;;;;Organisation habitat;;;;;;;Moyen-âge;Epoque moderne;;;;Village;---;---;;;;;;"Le village de Pierlas se découvre au milieu d?un paysage très minéral, peut être à l?origine du nom de Pierlas, pru, pierre en pré-latin. Son territoire, d?une superficie de 3 131 ha, s?étend dans un cirque de montagnes dont le point culminant est le pic des Cluots à 2 150 m. Les cours d?eau sont les torrents du vallon de la Vilette et du Coulié qui grossissent le vallon de Pierlas, affluent du Cians. Le village est perché à 900 m d?altitude sur un promontoire rocheux. Il s?articule en deux parties, une supérieure qui s?enroule autour d?un piton rocheux et une inférieure qui suit le dénivelé de la pente vers le vallon de Pierlas. Les maisons sont serrées sans ordre apparent et l?ensemble présente un aspect défensif avec des passages voûtés, des maisons hautes aux pierres gris-beige, et des restes de tours, intégrés dans les habitations. L?installation du village pourrait remonter au XIIe siècle. Une église est mentionnée en 1376. Durant l'époque moderne, l'agglomération s'est développée en un nouveau quartier, au nord-est du rocher, et une nouvelle église paroissiale est érigée, sans doute au XVIe siècle. Fief des Grimaldi de Beuil, Pierlas passe en 1621 à Annibal Badat, gouverneur de Villefranche. Pierlas est érigé en comté au profit des Ciais en 1764. Au XIXe siècle, le village compte près de 300 habitants vivant presque exclusivement de l?élevage de chèvres et de moutons. À la fin du XIXe siècle, isolé au fond de son vallon, Pierlas ne peut résister à l?exode rural. La population est de 67 habitants en 1975 et l?école ferme définitivement au début des années 2000 mais l?apport de retraités venus vivre au village a légèrement fait remonter la courbe démographique avec 89 habitants en 2012. À noter que le village a été récemment désenclavé grâce à la prolongation de la route vers Ilonse et la vallée de la Tinée. ";;;;;;;;2015-12-15;"897";"0"; Chapelle Notre-Dame des Fontaines;;;;La Brigue;TENDE;Bassin de la Roya et de la Bevera ;;Edifice classé MH;;Patrimoine religieux;;;Roman;Baroque;;;;;;;;Chapelle;---;---;;;;;"THÉVENON (Luc), Arts et monuments, La Brigue et ses hameaux, collection Équilibres, Serre, Nice, 1990. AVENA (Pierre-Benoît), Notre-Dame des Fontaines, (La chapelle Sixtine des Alpes Méridionales), éditions Martini, Cuneo, 2006. THÉVENON (Luc), Giovanni Canavesio décorateur de Notre-Dame des Fontaines à La Brigue, sources et influences, Nice Historique, 1997 n° 106 ";"Le sanctuaire se trouve à quatre kilomètres en amont du village, à proximité de résurgences auxquelles les anciens prêtaient des vertus curatives. Dans un cadre isolée et grandiose Notre-Dame-des-Fontaines réserve la surprise saisissante du plus vaste décor peint de la région. Véritable évangile en images aux couleurs et aux scènes saisissantes, les fresques illustrent une cinquantaine de scènes tirées des Évangiles lui valant l'appellation de ?Chapelle Sixtine des Alpes-Méridionales?. Elles sont l??uvre de Giovanni Baleison et Giovanni Canavesio, artistes piémontais, qui les exécutèrent en 1492. L?ensemble du ch?ur, attribué à Giovanni Baleison, est dédié au culte de la Vierge Marie. Sur les murs sont peints les derniers moments de la vie de la Vierge. La douceur des visages, la richesse des tissus, le souci du détail et des physionomies sont caractéristiques de l?art de Baleison, délicat et décoratif. Les peintures de l?arc triomphal, attribuées à Jean Canavesio, ont pour thème la vie de la Vierge et l?enfance du Christ en 11 tableaux, accompagnés d?un titre en latin. Sur les murs latéraux, 26 panneaux illustrent le cycle de la Passion. Réalisés par Giovanni Canavesio, ils sont disposés sur deux registres superposés, sauf la Crucifixion qui occupe toute la hauteur du mur. Le Christ, reconnaissable à sa tunique blanche et à son auréole, est présent dans presque toutes les scènes. Sur la contre-façade une immense scène du Jugement dernier oppose la calme sérénité des élus au chaos tourmenté des démons et des damnés. C?est la dernière vision que les fidèles emportent avec eux en quittant la chapelle. ";;;;;;;***;2015-01-13;"785";"0";"http://www.savoirs-alpesmaritimes.fr/var/storage/images/visites-virtuelles/fontaine " Église Saint-Sylvestre-Saint-Martin;;;;Pierlas;VENCE;Vallée du Cians ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;;;;;Eglise paroissiale;---;---;;;;;;"Possession des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, une église est citée plusieurs fois au cours du XIVe siècle. L?église actuelle date sans doute du XVIe siècle. L?église a été maintes fois remaniée entre le XIXe et le XXe siècle et récemment restaurée. L?édifice occupe une position presque défensive. Il est accolé au rocher qui, tel un grand mât, domine le village. L?église est orientée nord ouest-sud ouest ; son entrée est latérale et orientée à l?ouest. Construite en pierre calcaire apparente, elle possède un clocher mur à trois baies doté de trois cloches. La nef longue de trois travées se termine sur un chevet plat séparé par un arc triomphal. Entre autres biens mobiliers, l?église possède deux retables du XVIIIe siècle et une toile représentant la Vierge. Sur le mur du fond, on notera la présence d?une toile représentant saint Sylvestre premier pape de la Chrétienté après la proclamation de la liberté de culte par l?empereur Constantin. Représenté en habits pontificaux, il est accompagné d?un taureau qu?il ressuscita, d?un dragon qu?il apprivoisa et de fonts baptismaux puisque, selon la légende, il baptisa l?empereur Constantin. Il est fêté le 31 décembre et est invoqué pour la protection des animaux domestiques, des maçons et des tailleurs de pierres à qui il donna l?occasion de construire maintes églises durant son pontificat.";;;;;;;*;2015-12-15;"898";"0"; Chapelle Saint-Michel;;;Place de Nice;La Brigue;TENDE;Bassin de la Roya et de la Bevera ;;Edifice classé MH;;Patrimoine religieux;;;Baroque;;;Début XVIIIe siècle;Epoque moderne;;;;;Chapelle;---;---;;;;;"Luc Thevenon, Arts et monuments, La Brigue et ses hameaux, collection Équilibres, Serre, Nice, 1990.";"Cet édifice si original surprendra le visiteur venu visiter la haute vallée de la Roya. Construite vers 1700, la chapelle Saint-Michel servait de chapelle privée de l?hospice de la Charité fondé par l?abbé Jacques Spinelli, originaire de La Brigue. De dimension réduite elle possède un plan octogonal rare dans la région, caractéristique des grands baptistères italiens. Deux niveaux séparés par une corniche saillante se développent sur les façades. La scansion des pilastres découpe verticalement les parois et une alternance de frontons triangulaires et curvilignes rythme l?ensemble et amorce la sensation de mouvement. L?intérieur a été restauré au XIXe siècle. La voûte elliptique et les baies de pénétration portent aujourd?hui un décor de feuillage dans lequel s?inscrivent des c?urs et des croix.";;;;;;;*;2015-01-13;"784";"0"; Chapelle Notre-Dame-des-Carmes ;;;;Pierlas;VENCE;Vallée du Cians ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;;;;;Chapelle;---;---;;;;;;"Située au nord du village, à proximité du cimetière, la petite chapelle, dont la construction semble dater du XVIIe siècle, est dédiée à Notre-Dame-des-Carmes. Notre-Dame des Carmes ou du Mont Carmel est un des divers noms de la Vierge qui la désigne en tant que sainte patronne de l?ordre religieux du même nom et qui tire son nom du mont Carmel en Israël. La façade de l?édifice, percée d?une porte encadrée de deux oculus agrandis verticalement en rectangle, est orientée à l?est. Rénovée récemment, le crépi a effacé la croix peinte qui surmontait la porte mais laisse deviner la marque du grand arc qui ouvrait sur la chapelle alors ouverte pour accueillir le voyageur ou le fidèle. La toiture à deux pans est recouverte de tuiles canal. L?intérieur très simple abrite la copie d?une Pietà qui est conservée dans l?église paroissiale. ";;;;;;;;2015-12-15;"899";"0"; Tour-donjon du Château des Lascaris;;;Place des comtes Lascaris;La Brigue;TENDE;Bassin de la Roya et de la Bevera ;;Edifice inscrit MH;;Architecture militaire;;;Roman;;;;Moyen-âge;;;;;Château fort;---;---;;;;;" Luc Thevenon, Arts et monuments, La Brigue et ses hameaux, collection Équilibres, Serre, Nice, 1990.";"Un habitat probablement fortifié est mentionné à La Brigue en 1157 mais nous ne savons pas où le situer. Le château actuel qui occupe une petite colline au-dessus du bourg a été édifié entre 1375 et 1378 par la branche cadette des Lascaris de Tende. L?édifice est de plan quadrangulaire, de taille modeste il fait environ 20 mètres sur 18 mètres pour une hauteur ne dépassant pas 12 mètres sur 2 à 3 niveaux. Seuls les étages supérieurs présentent des fenêtres. Au XVe siècle une tour de 8 mètres de diamètre et de 20 mètres de haut est ajoutée à un angle du château. Un fossé avec une contrescarpe maçonnée entoure le bâtiment. Les vestiges d?une tour carrée subsistent à l?est de la façade méridionale. Laissé à l?abandon au XIXe siècle, seule la tour donjon à pu être préservée et restaurée. ";;;;;;;*;2015-09-08;"786";"0"; Place de la Mairie ;;;;Pierlas;VENCE;Vallée du Cians ;;;;Organisation habitat;Génie civil;;;;;;XIXe siècle;;;;;Place;Fontaine;---;;;;;;"La place principale du village se situe à l?arrivée de la route, à la jonction entre le village supérieur et le village inférieur. La mairie et autrefois l?école - sa façade date du début des années 1930 - jouxtent la fontaine-lavoir. En 1838, la municipalité décide d?amener l?eau dans le village, grâce à des travaux de captage et de canalisation, et de se doter d?une fontaine-lavoir. Le monument, qui aujourd?hui agrémente la place principale du village de son gargouillis, semble dater de 1858 comme l?indique la date gravée sur le linteau de la voûte. Il s?agit d?un bel ensemble, en pierre calcaire, formant deux arcades voûtées en plein cintre reposant sur trois piliers et abritant les fontaines. Les linteaux de voûte porte les inscriptions 18 et 58 séparées par une gerbe d?eau. Le pilier central porte en décoration un symbole ressemblant à un svastika. Sur le côté, un petit lavoir est appareillé de même.";;;;;;;;2015-12-15;"901";"0"; « Moulin » du Villard et ferme;;;Le Villard;Péone;VENCE;Haute vallée du Var ;;;;Architecture agricole;Architecture industrielle;;;;;;Inconnue;;;;;---;Moulin;---;;;;;"Mémoires de l?institut de préhistoire et d?archéologie Alpes Méditerranée, Péone au fil des siècles, Tome LII/LIII, 2010/2011 Georges Barbier, Péone, son histoire à travers ses rues, édition communale, Péone, 1993 ";"En bordure de route cet édifice constitue une étrange apparition aux confins de la commune de Péone. L?interprétation de ce bâtiment est difficile. Il s?agit d?une construction circulaire en pierre. Elle est recouverte d?un toit conique en bardeaux de mélèzes protégé par une feuille de tôle et dont les proportions et l?agencement ne sont pas sans rappeler le pigeonnier du quartier de la Para. La tradition veut qu?il s?agisse d?un moulin à vent, ce que pourrait justifier la présence en face du moulin de deux meules en grès, utilisées en remploi dans un mur de terrasses. Cependant l?absence de sortie de roue permettant de relier les meules aux ailes semble peu compatible avec un moulin à vent quant aux dimensions exigües de la construction, elles semblent exclurent l?existence d?un moulin à sang. À côté du « moulin », de l?autre côté de la route, se trouve une belle bâtisse avec four à plâtre, citerne et four à pain qui présente l?originalité sur sa façade de posséder une dalle gravée portant l?inscription 1815 et surtout trois niches hébergeant deux bustes de saints et une Vierge à l?Enfant en pied. ";;;;;;;;2017-02-17;"1103";"0"; Vestiges de la chapelle Saint-Sylvestre ;;;;Pierlas;VENCE;Vallée du Cians ;;;;Patrimoine religieux;Patrimoine archéologique;;Roman;;;;Moyen-âge;;;;;Chapelle;Ruines;---;;;;;"BLANC Fabien, ""Archéologie d'une chapelle rurale : Saint-Sylvestre de Pierlas"", dans : Archéam, n° 15, 2008, p. 155";"En quittant le village en direction d?Ilonse, sur un replat dominant le val de Pierlas, la chapelle Saint-Sylvestre se trouve peut-être sur le premier emplacement du village. Le site a fait dans les années 2000 l?objet d?une mise en valeur avec la construction d?une rampe d?accès et d?une campagne de fouilles permettant la mise à jour des vestiges et leur restauration. De l?antique chapelle Saint-Sylvestre de style roman lombard, dont l?édification semble remonter au XIIe siècle, il ne reste plus que l?abside, le sol et les bases des murs latéraux en belle pierre calcaire grise. L?abside voûtée en cul-de-four n?est pas sans rappeler celle de l?église paroissiale de Lieuche. On peut voir encore l?arc triomphal en pierres dressées qui se distingue du reste des vestiges édifiés en simple appareil de pierres équarries.";;;;;;;*;2015-12-15;"900";"0"; Chapelle Saint-Jean-Baptiste;;;Plateau Saint-Jean;Beuil;VENCE;Vallée du Cians ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;XIXe siècle;;;;;Chapelle;---;---;;;;;;"La chapelle, de style alpin, a été reconstruite au milieu du XIXe siècle. Elle est située sur le plateau Saint-Jean, où certains érudits situent le site pré-féodal de Beuil. Appelée aussi Saint-Jean-du-Désert, on y bénissait les troupeaux. Orientée nord-sud, elle est couverte en bardeaux. Le clocheton est réduit à deux supports en bois. La façade, percée d?une porte surmontée d?une baie rectangulaire, est prolongée d?un petit porche, simple toiture en bardeaux soutenue par deux piliers de bois. La nef de deux travées est délimitée par de minces pilastres engagés soutenant une corniche moulurée, de stuc, qui fait le tour de l?édifice. La voûte est en berceau plein cintre, renforcée d?un doubleau central. Murs et voûtes sont enduits et badigeonnés de blanc. Le chevet, plat, abrite une toile représentant Saint-Jean-Baptiste dit du Désert, c'est-à-dire en adolescent. La chapelle est l?objet d?un important pèlerinage tous les ans lors de la fête de la saint Jean-Baptiste.";;;;;;;;2015-12-15;"902";"0"; Église de Mollières;Église de Mollières;;Hameau de Mollières;Valdeblore;SAINT-SAUVEUR-SUR-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;;;XVIIe siècle;;Eglise;;;;;;;"- Luc Thévenon. L?art religieux dans le Valdeblore, Nice-Historique, n° 2-3, 2012";"L?église de Mollières, située au coeur du hameau est constituée d?une nef unique de trois travées et d?un ch?ur à chevet plat. La travée centrale est la seule à avoir des chapelles latérales. Elle conserve une monumentalité et un décor conforme à l?art baroque du XVIIe siècle. Scellée dans la façade, une pierre indique la date de 1647 pour sa consécration. Elle fut restaurée en 1871 par Mgr Jean-André Formica, évêque de Coni, ce qu?indique une plaque commémorative scellée sur l?édifice.";;Valdeblore_Mollieres_eglise.jpg;;;;;;2014-07-07;"411";"0"; Chapelle Notre-Dame des Douleurs ou Notre-Dame de Pitié ;Église de la Madone del Poggio (ancienne);;Avenue Pasteur;Saorge;BREIL-SUR-ROYA;Bassin de la Roya et de la Bevera ;;Edifice classé MH;;Patrimoine religieux;;;;;;;Moyen-âge;;;;;Abbaye;---;---;;;;;"Beauchamp (Philippe de),L'art religieux dans les Alpes-Maritimes, Édisud, Aix-en-Provence, 1991. CODOU (Yann), Saorge, église de la Madone del Poggio. Congrès archéologique de France. 168ème session 2010. Nice et Alpes-Maritimes, 2012 - p. 192 à 199 THIRION (Jacques), La Madone del Poggio, nouveaux regards, Nice Historique - n° 4 - 2006 octobre-décembre - p. 310 à 325 ";"L'ancienne église de la Madone del Poggio était sans doute un bâtiment d'un seul vaisseau, couvert en charpente lorsque qu?en 1092, les habitants de Saorge l'ont confié, en tant que leur église paroissiale, à l'abbaye de Lérins. Par la suite, sans doute au XIIe siècle, les moines ont ajouté les absides latérales et les collatéraux. Sous cet aspect, chaque vaisseau était d'abord formé de quatre travées. Ultérieurement, les trois dernières travées de chaque vaisseau ont été remplacées par deux travées d'une portée plus longue ; les colonnes et chapiteaux ont alors été remplacés par ceux que nous voyons encore. Le clocher, s'il faut en croire l?inscription qu'il porte, mais qui est aujourd'hui difficile à lire, aurait été reconstruit en 1511. L?édifice présente une nef de trois vaisseaux, de trois travées chacun, voûtés en berceau. Chaque vaisseau est prolongé d'une abside couverte en cul-de-four. Entre le vaisseau central et les collatéraux, les premières et secondes travées sont séparées par des piliers, tandis que les secondes et troisièmes travées sont séparées par des colonnes reposant sur des bases ornées de griffes et surmontées de chapiteaux décorés de feuilles stylisées. Un haut clocher-tour se dresse contre la dernière travée du flanc nord. Ses étages sont ornés d'arcatures aveugles encadrées de lésènes ; il est couronné par une pyramide de base octogonale. Des vestiges de peintures murales à la fresque ont été conservés autour du portail latéral nord, autrefois protégées par un auvent, et dans l'abside principale où figurent les scènes de la Vie de la Vierge, attribuées à Jean Baleison, vers 1480. ";;;;;;;***;2015-01-15;"775";"0"; Sanctuaire de la Madone des Fenestres;Sanctuaire de la Madone des Fenestres;;;Saint-Martin-Vésubie;SAINT-MARTIN-VESUBIE;Vallée de la Vésubie ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;XVe siècle (vers);Moyen-âge;;;;;Sanctuaire;---;---;;;;;"- Plures, Saint-Martin-Vésubie, histoire et patrimoine, collection Les Carnets de l?Amont n° 3, AMONT, St Martin-Vésubie, 2009. - Eric Gili et Cyril Isnart, Les édifices religieux à Saint-Martin-Lantosque. Espace historique et sacré d?un terroir, Pays vésubien, n°1, 2000 - Jean-Claude Poteur, Éléments d?étude des communes de Saint-Martin-Vésubie et Venanson, Recherches régionales, n°4, 1991. - Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000. - Luc Thévenon, Trésors d?art religieux de la vallée de la Vésubie, Nice-Historique, n°1, 1992. - Luc Thévenon, L?art du Moyen Âge dans les Alpes méridionales, Serre, Nice, 1983. - http://amontcev.free.fr ";"Le sanctuaire de la Madone des Fenestres est situé à 1 904 m d?altitude au pied du col du même nom, sur une des voies muletières reliant autrefois le comté de Nice au Piémont. C?est un lieu de pèlerinage ancien mais l?origine du sanctuaire comme celle de la statue de la Madone, qui lui est attachée, est entourée d?une part de mystère. Ainsi, la légende évoque une occupation du site par un autel païen puis par les Templiers. De même, la statue de la Madone aurait été sculptée par saint Luc et ramenée de Jérusalem par Marie-Madeleine et Lazare (Il s?agit en fait d?une scupture de bois polychrome datée du XIVe siècle). L?existence du sanctuaire est connue depuis le XIIe siècle. Possession de l?abbaye bénédictine de Pedona (aujourd?hui Borgo San Dalmazzo), il fut ensuite cédé à la cure de Saint-Martin sous le statut de commende. L?édifice est un bâtiment modeste, à trois nefs, qui fut régulièrement endommagé par la neige ou la foudre, notamment au XIXe siècle. La statue de la Madone ne se trouve sur le site qu?en été, pendant la période des pèlerinages qui s?étale de mi-juin à mi-septembre. Les pèlerinages les plus importants sont ceux du 15 août pour l?Assomption et du 8 septembre pour la Nativité de la Vierge, auxquels s?ajoutent ceux organisés par les villages des alentours. ";;Saint_Martin_Vesubie_Sanctuaire_de_la_Madone_des_Fenestres.JPG;;;;;***;2016-12-13;"6";"0"; Station de sports d?hiver de Valberg;;;;Péone;VENCE;Haute vallée du Var ;;;;Patrimoine sportif;;;;;;"1936";XXe siècle;;;;;Station de sports d'hiver;---;---;;;;;;"La station de sports d?hiver de Valberg, étend son territoire sur les communes de Guillaumes et surtout de Péone où se trouve le c?ur de la station à 1 660 m d?altitude. Jusqu?au XXe siècle, le grand plateau orienté est-ouest, avec ses près, ces pâtures et ses forêts de mélèzes, était peuplé à la belle saison par les famille de Péone et Guillaumes venus s?installer avec leurs troupeaux de vaches laitière et de moutons. Un hôtel et des installations sportives furent installés à l?initiative d?un médecin d?origine britannique et d?un gérant d?hôtels autrichien, en 1913, mais la Première guerre mondiale mis fin à cette expérience. Dans les années 1930, l?engouement pour le ski alpin favorisa la création de la station de Valberg, le site étant devenu accessible, grâce à la construction de la route reliant Beuil à Guillaumes. La station, baptisée officiellement Valberg en 1935, est inaugurée en 1936. La même année, elle fut la première station des Alpes-Maritimes à s'équiper d?une remontée mécanique individuelle par luges et accueilli l'équipe de France de ski venu s'y entraîner. Depuis la fin de la Deuxième guerre mondiale, la station n?a cessé de se développer et est classée station nationale de ski et d?alpinisme depuis 1968. Le centre urbain de la station concentre de nombreux services administratifs comme l?école communale de la commune de Péone. Il s?étend depuis l?avenue principale vers les reliefs, faisant face aux pistes. L?architecture de la station mélange des bâtiments de style nord-alpin de type chalet et des immeubles de style contemporain. ";;;;;;;*;2017-02-20;"1104";"0"; Chapelle Saint-Pierre ;;;;Beuil;VENCE;Vallée du Cians ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;;;;;;Chapelle;---;---;;;;;;"La chapelle Saint-Pierre est située à l'extrémité d'un long éperon, près d'un col où passe un chemin muletier qui descendait de Beuil vers le littoral en contournant, par le haut, les gorges du Cians. Elle est implantée en porte-à-faux, c'est-à-dire non pas sur une partie horizontale mais à côté, dans la pente. De plan rectangulaire très simple, elle est couverte en charpente sous un toit de bardeaux. La façade a été fermée vers la fin du XVIIe siècle ou le début du XVIIIe siècle. Très isolée, elle est abandonnée durant plus d?un demi-siècle, au profit de la chapelle Saint Ginié. Au milieu des années 1990, une restauration complète lui a rendu ses fonctions et a permis de rétablir les cultes initiaux sur chacune des deux chapelles. ";;;;;;;;2015-12-15;"904";"0"; Villa Arson;Villa Arson;;"20, avenue Stephen Liégeard";Nice;NICE 5;Bassin des Paillons ;;Label Patrimoine XX°;Edifice inscrit MH;Etablissements culturels et de loisirs;;;Contemporain;Ligure;;XVIIIe et XXe siècles;XXe siècle;Epoque moderne;;deuxième moitié du XVIIIe siècle;1962 - 1970;École d'art;;;MAROT Michel (architecte);TALLEYRAND Charles-Maurice (homme d'état et diplomate);;"La Villa Arson est aujourd'hui un établissement d'enseignement supérieur associé à un centre d'art, placé sous la tutelle du Ministère de la Culture.";"- Jean-Lucien Bonillo et Jean-François Pousse, L'architecture contemporaine sur la Côte d'Azur, Conseil général des A.M., édition Les presses du réel, Chirat, 2011";"La villa d'origine, avec ses murs ocre-rouge, fut édifiée pour le consul de Nice, Pierre-Joseph Arson, dans dans la 2e moitié du XVIIIe siècle. Talleyrand y séjourna après le congrès de Vienne. Le bâtiment et le terrain l'entourant furent rachetés par la ville de Nice en 1943, avant d'être offerts à l'État dans le but d'y construire une école d'art. C'est à l'architecte Michel Marot qu'en fut confiée la réalisation. Il a su insérer l'ancienne construction dans un un espace complexe fait de cubes de béton brut. L'ensemble se présente comme un labyrinthe reflet de la multiplicité des fonctions que doit regrouper ce lieu.";http://Curiace/sigb/Patrimoine/EDIFICES/Notice_detaillee/NICE_Villa_Arson.doc;Nice_Villa_Arson.jpg;;;;;;2014-06-04;"487";"0"; Collégiale Notre-Dame de l?Assomption;Collégiale Notre-Dame de l?Assomption;;;Tende;TENDE;Bassin de la Roya et de la Bevera ;;Edifice classé MH;;Patrimoine religieux;;;Gothique;Renaissance;Baroque;XVe siècle (deuxième moitié) - XVIe siècle (début);Moyen-âge;;;"1506";"1562 ; XIXe siècle";Collégiale;---;---;;;;Edifice classé Monuments hitoriques par arrêté du 3 mars 1949.;"BELTRUTTI Giorgio, ""Tende et La Brigue"", Le Cabri, Breil-sur-Roya, 1988. STRUYF Philippe, ""Tende du XIIe au XVe siècle"", relations de la communauté avec le seigneur et les communautés voisines, mémoire maîtrise, Fac Lettres, Univ Nice, octobre 1975 (1 exemplaire aux A.D. A.-M. n° A 270). ROSSI Girolamo, ""Description de la ville de Vintimille et de son territoire"", traduction française par Ludovic de Vauzelles, Menton, 1875. ";"Les hautes façades colorées de l?église Notre-Dame de l?Assomption s?élèvent au milieu du village de Tende. Une première église qui remonterait peut-être au XIe siècle, plus probablement à la fin du XIIe, pourrait être à l'origine de l'ancienne appellation de l'édifice : Notre-Dame du Bois (Santa Maria del Bosco). Elle est le siège d'un collège de chanoines depuis, au moins, le début du XIIIe siècle ; son prévôt est mentionné pour la première fois en 1229. Après avoir été incendiée, la reconstruction de l?église entre 1466 et 1506 (date du portail latéral) est financée par le Comte de Tende, Antoine de Lascaris. Le clocher, qui peut dater du XIVe siècle, a été surélevé et coiffé d'une coupole au XVIIIe siècle. L?église est classée au titre des Monuments historiques par arrêté du 3 mars 1949. La façade tripartite de l?édifice est décorée de frises d'arceaux suspendus qui se détachent sur des peintures ornementales à la fresque du XIXe siècle, récemment restaurées. Le même décor d'architecture romane lombarde se retrouve sur les faces du clocher, élevé contre le flanc nord, éclairé de baies gothiques à arc biforé. La façade principale est embellie d?un monumental portail de schiste vert de style Renaissance daté de 1562. Deux colonnes dont les socles sont constitués par des lions couchés soutiennent un linteau sculpté représentant le Christ et les douze apôtres, puis un tympan semi-circulaire portant une Assomption. Une date est inscrite sur l'encadrement de chacune de ses deux portes (1506 pour la porte latérale sud et 1562 pour celle de la façade principale). L?intérieur de l?église présente une nef de 3 vaisseaux prolongés par des absides polygonales à cinq pans. Les quatre travées de chacun des vaisseaux sont couvertes de croisées d?ogives et séparés par des colonnes de pierre verte de Tende aux chapiteaux romans tardifs, gothiques à sobres feuillages stylisés ou renaissance d'ordre dorique. Les autels sont de style baroque. L?église abrite les tombeaux du XVe siècle du Comte Honoré Ier et de sa femme Marguerite dite l?Amazone. ";;Tende_collegiale_ND_Assomption.jpg;;;;;;2015-08-11;"455";"0"; "Maisons, séchoirs et orts";;;;Beuil;VENCE;Vallée du Cians ;;;;Architecture domestique;Architecture de jardin;;;;;;;;;;;Maison;Jardin maraîcher;---;;;;;;"Orientées plein sud, les maisons possèdent au dernier étage des balcons, les souleaires, destinés à faire sécher les récoltes à l?abri des débords des toits. Dans le cas de Beuil, il s?agissait de blé, de pommes de terre et de lentilles. Elles formaient une sorte d?enceinte protégeant le village. Aux pieds des maisons on peut voir les petits potagers ou orts, datant du Moyen Âge et encore cultivés par les villageois. Au-dessus d?eux veille une croix de la Passion reconnaissable à son coq et aux instruments du martyre du Christ (marteau, tenaille, cruche de vinaigre, lances, main de Dieu etc.)";;;;;;;;2015-12-15;"905";"0"; Stade du Ray;Stade du Ray;;;Nice;NICE 5;Bassin des Paillons ;;;;Patrimoine sportif;;;;;;XXe siècle (premier tiers);XXe siècle;;;"1927";"1949 ; 1979";Stade;---;---;;;;;"Pierre Manificat, Le Football à Nice, dans l?entre-deux-guerres à travers l?Eclaireur de Nice, mémoire de maîtrise, Université Nice-Sophia Antipolis, 2003. Michel Oreggia, Les 100 ans de l?OGC Nice. Mémoire d?un club, Ed. Rom, Nice, 2004. Pierre-Henri Gache, Le sport à Nice dans l?entre-deux-guerres, Editions Alandis, Nice, 2001. Philippe Tétart, Le sport en France du Second Empire au régime de Vichy, Editions Vuibert, Paris, 2007. Archives municipales de Nice Archives administratives après 1940 0001 W 317 à 0001 W 320 : documents sur la construction et les aménagements successifs de 1924 à 1980. ";"Le Stade Saint-Maurice, aussi appelé un temps « Stade Léo Lagrange » puis ""Stade du Ray"", est le stade emblématique du football niçois. ""Antre"" de l?OGC-Nice, il apparut en 1927 sous l?impulsion de ce qui n?était encore que le « Gymnaste Club de Nice ». Réaménagé et aggrandi à de multiples reprises, il a été remplacé par un nouveau stade situé dans la plaine du Var en 2013.";;pas_image.jpg;;;;;;2014-12-30;"246";"1"; Chapelle Notre-Dame d'Entrevignes;;;Route de Roquesteron;Sigale;ROQUESTERON;Vallée de l'estéron ;;Edifice classé MH;;Patrimoine religieux;;;Roman;;;XVe siècle;Moyen-âge;;;;;Chapelle;---;---;;;;;"THEVENON (Luc), Le patrimoine religieux de la vallée de l'Estéron, Nice Historique - n° 4 - 2008 octobre-décembre - p. 337 à 379 LATOUCHE (R.), Les fresques de la chapelle de Notre-Dame d'Entrevignes, à Sigale et le retable de la chapelle de l'Hopital d'Antibes, Nice historique - n° 6 - 1924 novembre et décembre - p. 194 à 196 ";" La chapelle se trouve à deux kilomètres et demi du village sur la route de Roquestéron. L?édifice, connu dès le XIIe siècle, a été reconstruit au XVe siècle et restauré après le tremblement de terre de 1887. De style roman il se compose d?un porche et d?une nef de deux travées la première voûtée en berceau et la seconde où se trouvent les fresques est voûtée d?ogives et séparée par un arc en doubleau. Les diverses peintures murales qui ornent l?intérieur ont surtout pour thème la vie de la Vierge, de sa naissance ? et même depuis la rencontre de ses parents, Joachin et Anne à la Porte Dorée ? à son Couronnement. Mais y figurent aussi les Évangélistes, des Prophètes, les Vertus - qui devaient faire face aux vices disparus -, images exécutées par de modestes peintres itinérants qui ont dû ?uvrer dans la deuxième moitié du XVe siècle ou au début du XVIe siècle. ";;;;;;;;2015-01-16;"788";"0"; Château de la Napoule;Château Clews;;avenue Henry Clews;Mandelieu-la-Napoule;MANDELIEU-CANNES OUEST;Pays de Cannes ;;Edifice inscrit MH;;Architecture domestique;;;Néo-gothique;Art Nouveau;;XXe siècle;XXe siècle;;;"1919";;Manoir;;;CLEWS Marie;CLEWS Henry (artiste);;Château et ses jardins : inscription Monuments historiques par arrêté du 6 janvier 1947.;"CLEWS (Marie), Il était une fois La Napoule"", Mémoires de Marie Clews, Éditions La Mancha, La Napoule, 2007 ";"Le Château de La Napoule, est situé face à la mer, en bordure du massif de l?Esterel. L?ancien château des comtes de Villeuneuve édifié en 1387 a connu de nombreuses transformations avant d?être acquis en 1918 par un riche héritier américain, Henry Clews et son épouse Elsie, dite Marie. Le couple artiste et fantasque s?attache pendant près de 20 ans à donner à l?édifice son aspect néo-médiéval teinté de fantastique et de références aux contes de fées. Les remparts sont reconstruits par des tailleurs de pierre. Deux tours sont édifiées ainsi qu?un cloître dont les chapiteaux ont été sculptés par Henry Clews. Talentueux sculpteur à l?imagination fertile et à l?humour féroce il sculpta dans son atelier les ?uvres étranges qui décorent le château. La propriété fut remodelé en jardins luxuriants tout en gardant la rigueur à la française par des délimitations de haies taillées. Après la 2e guerre mondiale Marie Clews, en mémoire de son époux disparu en 1937, crée la Fondation Henry Clews pour faire du château un lieu de rencontre. Les époux sont enterrés dans une des tours qui leur sert de mausolée et d?où, dit-on, ils veillent à jamais sur leur domaine. Le château a été inscrit au titre des monuments Historiques en 1947, le jardin est labellisé jardin remarquable. Le château est aujourd?hui un musée et un lieu d?accueil pour les créateurs. ";;Mandelieu_la_Napoule_Chateau_Clews.jpg;;;;;**;2014-07-08;"459";"0"; Chapelle des pénitents Notre-Dame de Pitié (ancien château);;;;Coursegoules;COURSEGOULES;Haute vallée du Loup et plans ;;Inventaire général du patrimoine culturel;;Patrimoine religieux;;;;;;XVIIe siècle;Epoque moderne;Moyen-âge;;"1620";"XIXe siècle ; XXe siècle";Chapelle;;;;;;;;"La chapelle des Pénitents occupe une partie de l?ancien château. De plan rectangulaire, elle est placée en bordure occidentale de la plate-forme qui couronne le site du village. Le château de Coursegoules a été construit dans le premier tiers du XIIIe siècle. Vers la fin du XIVe siècle, un logis y a été construit ; c'est le seul élément partiellement conservé du château. En 1620, quand Coursegoules devient ville royale, le château devient inutile et le logis est alors transformé en chapelle, probablement en 1677. L?horloge publique est placée dans une tour, accolée dans la seconde moitié du XIXe siècle. La chapelle a été transformée en salle polyvalente dans la seconde moitié du XXe siècle.";;Coursegoules_Chapelle_des_Penitents_Notre_Dame_de_Pitie.jpg;;;;;;2014-06-05;"167";"0"; Le viaduc ferroviaire du Caï;;;;Sospel;CONTES;Bassin de la Roya et de la Bevera ;;;;Génie civil;;;;;;;;;;1928-1962;;Viaduc;---;---;;;;;;"Le viaduc de Caï permet à la voie ferrée reliant Sospel à Breil-sur-Roya le franchissement d?une gorge creusée par la Bévéra. Lancé en 1871, le projet d?une liaison ferroviaire entre Nice et Coni par le col de Tende devait permettre d?importer dans la région niçoise et en Provence les produits piémontais et d?exporter en Piémont les vins du Midi de la France. Il fallut attendre 25 ans pour que le projet avance. Chaque gouvernement s?engageait à assurer la construction des sections situées sur son territoire. Les travaux commencèrent en 1910. En 1914, à la veille de la Grande Guerre, des résultats importants étaient atteints mais il fallut attendre 1928 pour que la ligne soit achevée et inaugurée. Des ouvrages d?art nombreux et de conception hardie permettent le passage de la ligne dans un relief tourmenté. L?actuel viaduc de Caï est récent. Un premier ouvrage, mis en service en 1928, était constitué d?un tablier en treillis d?acier soutenu par une arche en maçonnerie en forme d?ogive, implantée perpendiculairement à l?axe du tablier. Détruit en 1940, le viaduc fut reconstruit en 1962 avec une seule arche en béton armé. Quand ils circulent en direction de Breil-sur-Roya, les trains empruntent le tunnel du Grazian, long de 3 889 m.";;;;;;;;2016-12-08;"1043";"0"; Village de Levens;;;;Levens;LEVENS;Bassée vallée du Var ;;;;Organisation habitat;;;;;;;Antiquité;Moyen-âge;Epoque moderne;;;Village;;;;;;;"GARINO (Pierre-Robert), ""Levens, Crounica dei Levensan, Édition Serre, Nice 1995";"Le territoire de Levens est occupé depuis la préhistoire. A la fin du XIe siècle, un habitat fortifié dénommé « Leven » est mentionné ainsi qu?une église paroissiale. L?agglomération s?est agrandie en plusieurs étapes de la fin du Moyen Âge jusqu?au XIXe siècle. Jusqu?au début du XXe siècle, la population tirait l?essentiel de ses revenus de l?agriculture et de l?élevage. Ces activités étaient cependant limitées par la rareté de l?eau qui n?arriva en abondance qu?en 1949 grâce à la mise en place de l?usine de pompage de Polonia. Au début du XXe siècle, la commune connut un développement touristique provoqué par l?arrivée du tramway, en 1908, ce qui valut à Levens d?être appelée le « Longchamp alpin ».";;;;;;;;2014-07-15;"523";"0"; Parc de la Pointe de l'Aiguille;;;;Théoule-sur-Mer;MANDELIEU-CANNES OUEST;Pays de Cannes ;;Parc départemental;;Paysages et milieux naturels;;;;;;;;;;;;Parc naturel;---;---;;;;;http://www.cg06.fr/fr/decouvrir-les-am/decouverte-des-milieux-naturels/les-parcs-naturels-departementaux/les-parcs-naturels-departementaux;"Acquis par le Conseil général des Alpes-Maritimes en 1961, ce parc, situé sur la commune de Théoule-sur-Mer, offre un extraordinaire spectacle. Dès l?Antiquité ce petit coin de paradis au passé géologique tourmenté accueille dans son anse naturelle les navires faisant escale pour s'approvisionner en eau douce. Au début du XIXe siècle des pêcheurs italiens s?installent dans la grotte de la plage nord. Situé dans le massif de l'Estérel, massif ancien composé de roches cristallines, et dont les falaises rouges du parc témoignent du passé volcanique, le site a été formé il y a 300 millions d'années lorsque d'épaisses laves vitreuses s'échappent du volcan voisin de Maurevieille. L'érosion ensuite façonné le paysage pour lui donner ses formes actuelles. Le site est couvert d?une végétation caractéristique des zones littorales du massif de l'Estérel et adaptée aux terrains siliceux (arbousiers, genêts, lavandes, pins maritimes, chênes verts et chênes lièges). Dans le sous-bois, au nord, la présence d'une source favorise le développement de plantes inhabituelles sur la côte méditerranéenne : prêles, joncs, aulnes, houx et osmondes royales, fougères hautes de deux mètres. Le long de la côte rocheuse très découpée, les fonds sous-marins sont très riches, sars, dorades saupes, poissons de roches et crustacés s?y observe. ";;Theoule_Parc_de_la_Pointe_de_l_Aiguille.JPG;;;;;**;2014-12-10;"467";"0"; Chapelle Saint-Bernard-de-Menthon;;;Valberg;Péone;VENCE;Haute vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;Alpin;Contemporain;;;XXe siècle;;;;;Chapelle;---;---;;;;;;"L?existence de la chapelle semble remonter à la fin du XVIIe siècle ou au début du XVIIIe siècle, période à laquelle elle appartenait à la famille Baudin. Elle fut reconstruite au XXe siècle. En 1961 un premier décor évoquait déjà saint Bernard de Menthon, très dégradé, il est remplacé depuis 1977 par le décor actuel. Saint Bernard de Menthon, originaire de Savoie, vécu au XIe siècle. Devenu vicaire du diocèse d?Aoste, il est connu pour être le fondateur des hospices du Grand et Petit Saint-Bernard. Son culte est très vivace dans le Piémont. Il est le protecteur des montagnards et de ceux qui sillonnent les Alpes. Cette ancienne chapelle rurale est désormais située dans la station, en bordure de route. Elle présente un aspect typiquement alpin. Construite en briques recouvertes de bois sur un soubassement en pierre, elle est couverte d?un toit à double pente en bardeaux de mélèzes faisant auvent en façade. ";;;;;;;;2017-02-20;"1106";"0"; Porte Fortifiée;;;rue Anfossi;Levens;LEVENS;Bassée vallée du Var ;;Edifice inscrit MH;;Architecture militaire;;;;;;;Inconnue;;;;;Porte de ville;---;---;;;;;"Pierre-Robert Garino, Tourrette-Levens, Crounica dei Tourrettan, Ed. Serre, Nice, 1992";"Levens possède de nombreux vestiges de ses fortifications, et notamment deux portes. Celle au départ de la rue Anfossi, qui monte à l?église, donnait accès à l?enceinte du château. Elle a aujourd?hui l?aspect d?un passage voûté et est inscrite au titre des Monuments historiques.";;;;;;;;2014-10-01;"529";"0"; Riviera Palace;;;rue de la Crémaillère;Beausoleil;BEAUSOLEIL;Riviera entre nice et menton ;;Edifice classé MH partiellement;;"Villégiature, tourisme et commerce ";;;Art Nouveau;;;;XXe siècle;;;;;Hôtel de voyageurs;;;;;;;;"Le Riviera Palace est édifié entre 1898 et 1903 par l?architecte Paul Chedanne à qui on doit aussi le Palace Hôtel à Paris. Il est racheté en 1909 par la Compagnie International des Grands Hôtels et Wagons Lits. L?hôtel est réquisitionné comme hôpital militaire pendant la Première Guerre Mondiale, avant d?être divisé en appartements en 1932. Depuis 1989 il est classé à l?inventaire des Monuments Historiques. L?emplacement du bâtiment est exceptionnel, dominant la mer de 180 mètres avec un panorama magnifique. Pour s?adapter au site, un funiculaire à crémaillère le reliait au Casino de Monte Carlo. L?hôtel est construit sur deux niveaux avec un jardin d?hiver de 900 mètres carrés recouvert par une immense verrière de fines armatures de fer d'une hauteur de 27 mètres. L'édifice associe, dans une perspective très aérienne, galerie et rotonde, voûte ogivale et dôme, muraille de pierre, de verre et de rochers. Il disposait de 150 chambres et d?un restaurant de 200 couverts. Il reçu des hôtes illustres comme SM Léopold de Belgique, la famille impériale russe, le Shah de Perse, Diaghilev, Nijinski, Ravel, Colette, etc.";;;;;;;**;2014-06-10;"519";"0"; Musée du bonzaï;Arboretum bonzaï;;"299, chemin du Val de Pôme";Biot;ANTIBES BIOT;Pays d'antibes ;;;;Architecture de jardin;;;Jardin japonais;;;;XXe siècle;;;"1988";;Jardin botanique;---;---;OKONEK Jean (pépiniériste);OKONEK Karol (ingénieur agricole);;;;"En 1988, Jean Okonek, ancien pépiniériste, et son fils, Karol Okonek, ingénieur agricole, créent sur un terrain de 2000 mètres carrés un jardin d'inspiration oriental dédié aux bonzaïs. L'arboretum où l'on peut admirer des arbres exceptionnels comme un orme de Chine de 90 ans mesurant deux mètres, est ornementé d?objets et possède une serre où sont exposés des bonzaïs tropicaux. ";;Biot_Arboretum_Bonzai.jpg;;;;;;2014-11-13;"225";"1"; Monument aux morts;;;La Colline;Levens;LEVENS;Bassée vallée du Var ;;;;Patrimoine commémoratif;;;;;;;XXe siècle;;;"1920";;Monument aux morts;;;;;;;;"C?est sur le point culminant du village à 600 m d?altitude que s?élève depuis 1920, le monument aux morts à la gloire des 52 Levensan morts pendant la Grande Guerre. Cette réalisation remarquable se détachant sur fond de montagnes comprend une colonne de pierre sommé d?un empilement de grenades et orné d?un médaillon figurant la France victorieuse, réalisé par le statuaire Maubert. Les différents conflits que notre pays a traversés y sont également commémorés. Une sculpture d?Emmanuel Augier invite le passant à se souvenir des souffrances endurées qui nous guident sur le chemin de la fraternité.";;;;;;;;2014-07-15;"528";"0"; Monument aux morts;;;Place Bernard Cornut Gentille;Cannes;CANNES CENTRE;Pays de Cannes ;;Edifice inscrit MH;;Patrimoine commémoratif;;;;;;;XXe siècle;;;"1927";;Monument aux morts;---;---;;;;;"Lieux de mémoire de la Grande Guerre dans les Alpes-Maritimes, Conseil général des Alpes-Maritimes, Nice, 2014";"Situé devant l?hôtel de ville auquel il fait face, le monument aux morts de Cannes a une histoire quelque peu tumultueuse. Suite à la délibération municipale du 3 avril 1921, un premier concours fut organisé, remporté par Lucien Stable et Pierre Labbé, mais ce premier projet n?eut pas de suite. Il prévoyait l?implantation du monument au sommet de l?escalier de la rue Jean de Riouffe, face au casino municipal. Cet emplacement fut contesté par les associations représentant les familles des combattants, en raison de la proximité du casino et de la gare, peu propices au recueillement? Lors d?un deuxième concours, 26 projets furent présentés et examinés sur maquette par le comité du monument, le 13 avril 1922. C?est « La Victoire portée par les Poilus », du statuaire parisien Albert Cheuret, qui fut finalement choisi, pour un prix estimé à 180 000f. Cheuret est connu pour des sujets animaliers mais aussi par une abondante production de mobilier, notamment de luminaires. Deux emplacements furent successivement choisis, à proximité de l?hôtel de ville. Inauguré le 11 novembre 1927, le monument comporte un socle surmonté d?un haut piédestal octogonal en pierre dure, supportant un groupe en bronze constitué de quatre soldats, deux fantassins, un aviateur et un marin, portant en triomphe sur un bouclier une figure allégorique de la Victoire. Celle-ci tient dans chaque main une palme ou une branche d?olivier et une couronne civique, toutes deux dorées. Les noms des 700 Cannois morts pour la France sont transcrits en relief sur huit plaques de bronze garnissant les côtés du dé du piédestal. La figure ailée de la Victoire est courante sur les monuments publics depuis la fin du XIXe siècle. Au-dessus sont rappelés les noms des grandes batailles de la guerre. Même s?il est peu représentatif de l?art décoratif en vogue au milieu des années 1920, le monument cannois reste exceptionnel par sa situation et par la qualité de sa statuaire. Il a été restauré en 1994 et classé monument historique en 2010. ";;;;;;;;2015-01-16;"790";"0"; Chapelle Saint-Michel;;;;Coursegoules;COURSEGOULES;Haute vallée du Loup et plans ;;Edifice inscrit MH;;Patrimoine religieux;;;;;;XIe siècle (fin) ou XIIe siècle (début);Moyen-âge;;;;;Chapelle;---;---;;;;Inscription Monuments historiques par arrêté du 22 février 1978.;;"La chapelle Saint-Michel est située à 1 km au nord-ouest de l'agglomération. Elle se dresse à 1134 mètres d'altitude sur le flanc méridional de la Montagne du Cheiron, sur une large et très longue bande de terre. C?est une église orientée, à nef unique de deux travées voûtées en berceau brisé sur doubleaux. Un clocher, accolé contre le mur méridional de la nef, est aujourd'hui tronqué. Probablement érigée vers la fin du XIe ou le début du XIIe siècle, elle était l?église de la paroisse de Lagnes, aujourd?hui disparue.";;pas_image.jpg;;;;;;2014-12-29;"42";"0"; Chapelle Notre-Dame de la Miséricorde et Saint-Jean-le-Décollé ;;;Placette Paul Olivier;Levens;LEVENS;Bassée vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;Baroque;;;;Epoque moderne;;;XVIIe siècle;;Chapelle;---;---;;;;;"Pierre-Robert Garino, Levens. Crounica dei Levensan, Ed. Serre, Nice, 1995";"La confrérie des Pénitents noirs a vraisemblablement fait édifier cette chapelle dans le deuxième tiers du XVIIe siècle. La façade revêtue d?un enduit ocre rose possède un portail encadré de pilastres supportant une architrave et un fronton brisé s?ouvrant sur un oculus. La nef présente un plan barlong, une voûte en berceau plein cintre surbaissé. Le maître-autel est adossé au chevet plat. Un retable du XVIIIe siècle, en occupe toute la hauteur et enserre une toile de la Vierge à l?Enfant. Le sarcophage de l?autel contient un gisant, élément important des anciennes processions de la Passion des Pénitents noirs. Le mobilier comprend plusieurs éléments remarquables, stalles des confrères, Vierge de Miséricorde et un saint Jean-Baptiste en bois sculpté polychrome. La crypte, qui permettait à la confrérie de stocker des semences dans le cadre de prêts, abrite un musée d?art religieux.";;;;;;;;2014-10-01;"525";"0"; Le Boutau;;;Place de la liberté;Levens;LEVENS;Bassée vallée du Var ;;;;Patrimoine commémoratif;;;;;;"1621";Epoque moderne;;;;;;---;---;GRIMALDI César (seigneur de Levens);GRIMALDI Annibal (Comte de Beuil);;;"Pierre-Robert Garino, Levens. Crounica dei Levensan, Ed. Serre, Nice, 1995";"La pierre dite du Boutau tient une place importante dans l?histoire des Levensois car elle est le symbole de leur affranchissement du pouvoir seigneurial. En janvier 1621, Annibal de Grimaldi, seigneur le plus puissant du comté de Nice, fut condamné à mort, pour trahison, par le duc Charles-Emmanuel Ier. A Levens, les habitants en profitèrent pour se révolter contre son cousin, César de Grimaldi, et obtinrent du duc l?abolition des droits féodaux et la destruction des remparts. Scellée sur place en 1621, devant l?entrée de l?ancien château, le Boutau représente le ventre du seigneur chassé et déchu. Tous les ans, les Levensois, au cours de leur fête patronale le 2 septembre, organisent une farandole ou « brandi ». Après avoir parcouru les principales rues de la ville, les couples de danseurs vont poser le pied sur cette pierre. Signe de victoire, ce geste fait référence à l?interdiction de danser sur cette place que la famille Grimaldi avait imposée à la jeunesse levensoise.";;;;;;;;2014-10-01;"531";"0"; Porte et Maison du Portal;;;rue Arthur Malausséna;Levens;LEVENS;Bassée vallée du Var ;;;;Architecture militaire;;;;;;;;;;XVIe siècle;;Porte de ville;---;---;;;;;"Pierre-Robert Garino, Tourrette-Levens, Crounica dei Tourrettan, Ed. Serre, Nice, 1992";"Dans la rue Arthur Malausséna, la porte dite du Portal fermait la ville basse. Les Levensois désignaient la placette et toutes les ruelles environnantes par Ar Pourtal (aujourd?hui place Victor Masseglia). Jusqu?en 1861 s?y trouvait l?hôtel de ville. La grande maison jouxtant le Portal date probablement de la fin du XVIe siècle. Rachetée par la municipalité, elle est devenue la maison du Portal, accueillant des expositions de peintures et de sculptures, notamment celles de Jean-Pierre Augier qui, depuis l?ouverture du lieu en 1973, n?a cessé de se consacrer à son rayonnement.";;;;;;;;2014-10-01;"530";"0"; Église paroissiale Sainte-Victoire;;;;La Gaude;CAGNES-SUR-MER-2;Bassée vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;XIXe siècle;;;;Eglise paroissiale;---;---;;;;;;"A la suite de sa séparation avec la communauté de Saint-Jeannet, La Gaude éprouva le besoin de créer un lieu de culte desservant le nouveau village. Dès 1616, le seigneur de La Gaude, Scipion de Villeneuve, en concédait l?emplacement et les travaux pouvaient commencer. Le 6 janvier 1629, l?église était bénite. D?abord consacrée à saint Pierre, elle l?est ensuite à sainte Victoire en 1646. Dès le XVIIe siècle, l?église se révéla trop exiguë et un agrandissement fut réalisé par l?ajout d?une chapelle au sud. Le clocher, rapidement écroulé, fut reconstruit en 1684, pourvu de deux cloches. Ces dernières seront volées par l?armée sarde en 1707, remplacées dès 1709 puis refondues en 1727. Dans leur état actuel, sous les vocables de saint Pierre et de sainte Marie, les deux cloches de La Gaude datent de 1820. Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, l?église de La Gaude fut transformée pour prendre son visage actuel. Des travaux de restauration et d?agrandissement commencèrent en 1886. Un ch?ur était créé en empiétant sur la place des Victoires. Le clocher, exhaussé à 19,50 m, était reconstruit à l?ouest, du côté de la place de l?Église. L'intérieur, présente une nef principale de trois travées, couverte de voûtes en arêtes, est prolongée d?un ch?ur en cul-de-four. Des travaux réalisés dans les années 1960 ont contribué à faire disparaître la plupart des éléments anciens. Sur le mur latéral gauche figure la toile la plus ancienne de l?église, une Sainte Victoire entre sainte Agathe et sainte Pétronille. Dans la nef principale deux grandes toiles représentant la Crucifixion du Christ, peintes par Liliane Rees, ont été mises en place en 1982. Enfin, de beaux vitraux réalisés en 1977 par le maître-verrier gaudois Alain Peinado illuminent le sol du ch?ur de leurs couleurs vives. ";;;;;;;;2015-12-16;"907";"0"; Poste Thiers;;;Avenue Thiers;Nice;NICE 4;Bassin des Paillons ;;Label Patrimoine XX°;;Edifices de la vie publique;;;Art Déco;;;XXe siècle (deuxième quart);XXe siècle;;;"1930";;Poste;;;TRONCHET Guillaume (architecte);;;Monument labellisé par la Commission Régionale du Patrimoine et des Sites (CRPS) du 28 novembre 2000.;;"Construite en 1931 par l'architecte Guillaume Tronchet, ce bâtiment avec ses façades en brique présente une esthétique nordique très rare dans le département. On notera la présence de vitraux d'inspiration cubiste du maître verrier Jacques Gruber.";;Nice_Poste_Thiers.jpg;;;;;;2013-10-24;"311";"0"; Tour Saint-François;;;Ruelle Saint-André;Nice;NICE 1;Bassin des Paillons ;;Edifice inscrit MH;;Edifices de la vie publique;;;;;;XVIIIe siècle (deuxième quart);Epoque moderne;;;"1722";"1838 ; 1841";Horloge publique;---;---;;;;;;"À l'origine, la tour Saint-François, édifiée en 1722, abritait le clocher du couvent franciscain. Après la Révolution, l'édifice est acheté aux enchères par la municipalité en 1798. Cette tour constituait le pendant de la tour Saint-Dominique au sud de la ville. Ruinée elle est reconstruite dans la première moitié du XIXe siècle pour accueillir une horloge publique, qui sera installée en 1841.. ";;Nice_Tour_Saint_Francois.jpg;;;;;*;2017-03-09;"280";"0"; Maison du peintre Fragonard;Villa Fragonard;;23 boulevard Fragonard;Grasse;GRASSE NORD;Pays de Grasse ;;Edifice classé MH;Edifice inscrit MH;Architecture domestique;;;;;;XVIIe siècle (seconde moitié);Epoque moderne;;;;XVIIIe siècle (quatrième quart);Villa;---;---;FRAGONARD Jean-Honoré (peintre);;;"Classement Monuments historiques de la cage d'escalier décorée de peintures murales par arrêté du 6 mars 1957. Inscription Monuments historiques de la villa, y compris le sol du jardin qui l'entoure par arrêté du 14 décembre 1989. ";;"Edifiée en 1698 hors de l'enceinte de la ville à l'époque, la villa Fragonard est une imposante bastide provençale au milieu d'un jardin en terrasses et de cultures maraîchères. Elle appartint à de vieilles familles provençales et notamment à Alexandre Maubert, riche négociant en parfumerie, qui acceuillit dans cette villa son cousin, le peintre Jean-Honoré Fragonard. Aujourd'hui, cette villa a été transformée en musée qui abrite les oeuvres de la famille Fragonard.";;pas_image.jpg;;;;;**;2014-11-27;"25";"1"; Église Notre-Dame-des-Neiges;;;Valberg;Péone;VENCE;Haute vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;Contemporain;Alpin;;;XXe siècle;;;;;Eglise;---;---;;;;;"Mémoires de l?institut de préhistoire et d?archéologie Alpes Méditerranée, Péone au fil des siècles, Tome LII/LIII, 2010/2011 Armand ALTMANN, L?église de Valberg et ses fresques, dans : Carnet d?Architecture, n°2 ? 1950 ";"L?église fut édifiée à la fin des années 1930, suite au développement de la station de Valberg. Les travaux furent confiés à l?architecte Paul Labbé. En 1965 Jean Cassarini assura l?extension du ch?ur et la création du clocher ainsi que la décoration de la façade dont il avait conçu le porche. L?église est dédiée au culte de Notre-Dame-des-Neige, qui puise son origine dans une légende du XIIIe siècle, glorifiant la fondation la basilique Sainte-Marie-Majeure à Rome. La Vierge serait apparue au pape Libère dans la nuit du 3 au 4 août 352, lui ordonnant de construire une église sur une colline qu?il trouverait enneigée à son réveil. L?église, en pierres du pays et agglomérés de ciment, présente une architecture de type alpin, toitures asymétriques en mélèze à double pente, épaisses poutres en bois. Sa façade, précédée d?un auvent est décorée de fresques représentant l?offrande des montagnards à la Vierge. Le clocher, indépendant est situé au nord du chevet. L?agencement intérieur de l?église lui confère une belle profondeur. La nef rectangulaire comprend six travées, délimitées par de grands arcs diaphragmes fortement brisés portant directement la charpente et le couvrement. Celui-ci est un plafond en bâtière divisé en 21 panneaux par travée, ornés de peintures exécutées par Geneviève Mangin et représentant les Litanies de la Vierge. La chapelle appartient aujourd?hui à la commune de Péone. ";;;;;;;**;2017-02-20;"1105";"0"; Stade nautique Jean Brunoz;;;;Antibes;ANTIBES BIOT;Pays d'antibes ;;;;Patrimoine sportif;;;;;;XXe siècle;XXe siècle;;;"1976";;Piscine;---;---;;;;;"Philippe Tétart (sous la dir. de), Histoire du sport en France de la Libération à nos jours, Vuibert, Paris, 2007. Archives départementalesdes Alpes-Maritimes Archives administratives après 1940 : Fonds de la Sous-préfecture de Grasse 0240W 0398 : construction de la piscine municipale (avec plans).";"Construit au début des années 1970 près du centre-ville sur l?avenue Jules Grec, le stade nautique Jean Bunoz d?Antibes a été conçu par l?architecte Jean Doldourian et inauguré en 1976. Abritant cinq bassins dont un bassin olympique, il constitue un centre d?entraînement exceptionnel. Il accueille le Cercle des Nageurs d?Antibes et le Pôle France de natation et de nage avec palmes. Ces deux clubs jouent un rôle important dans la formation de nos nageurs de haut biveau.";;pas_image.jpg;;;;;;2014-12-29;"12";"1"; Palais de Marbre et Jardin Les Grands Cèdres;Ancienne villa les Palmiers;;7 avenue de Fabron;Nice;NICE 10;Bassin des Paillons ;;Edifice inscrit MH;;Architecture de jardin;;;Néo-classique;Jardin à la française;;XIXe siècle;XIXe siècle;;;"1860";"1871 ; 1923";Jardin d'agrément;;;;;;Villa et jardin inscrits Monuments historiques par arrêté du 23 juin 1993.;;"En 1840, Honoré Gastaud, banquier propriétaire du château Barla, agrémente le parc d?un nouveau style irrégulier. En 1874, l'architecte Sébastien Marcel Biasini va transformer la maison en un palais de marbre selon la volonté du propriétaire, Ernest Gambart. Plus tard, Octave Godard installera des terrasses à l?italienne avec un parterre géométrique pour le compte de M.E. Soulas.\nLe jardin abrite falaises artificielles, grottes et rocailles, bassins, fabriques et dépendances, statuaire et éléments de décor. La villa acceuille actuellement les Archives municipales de Nice.";http://www.cg06.fr/fr/decouvrir-les-am/decouverte-touristique/les-routes-a-theme/route-jardins-riviera/jardins-par-villes/nice/palais-de-marbre/;Nice_Jardin_les_Grands_Cedres.jpg;;;;;*;2013-10-18;"8";"0"; Chapelle Saint-Jacques-le-Majeur;;;Roya;Péone;VENCE;Haute vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;Baroque;;;XVIe - XVIe siècles;Epoque moderne;;;;;Chapelle;---;---;;;;;"Mémoires de l?institut de préhistoire et d?archéologie Alpes Méditerranée, Péone au fil des siècles, Tome LII/LIII, 2010/2011 ";"Dominant la station de Valberg, en contrebas de la route qui mène vers les hameaux de Roya, la chapelle Saint-Jacques-le-Majeur semble veiller sur le plateau de Valberg, autrefois domaine des alpages et des éleveurs. Elle fut édifiée au XVIe siècle, puis connue de notables modifications au XVIIe et XXe siècle, date à laquelle sa nef et son ch?ur se retrouvent au-dessous du niveau de la route nouvellement construite. Le chevet abritait une huile sur toile, aujourd?hui restaurée et hébergée dans l?ancienne chapelle des Pénitents à Péone. Elle représente saint Jacques-le-Majeur, entouré de saint Grat et saint Pierre. ";;;;;;;;2017-02-20;"1107";"0"; chapelle Sainte-Anne;;;Hameau des Tourrès;Châteauneuf-d'Entraunes;GUILLAUMES;Haute vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;XVIIIe siècle;Epoque moderne;;;;"XIXe siècle ; XXe siècle (seconde moitié)";Chapelle;---;---;;;;;;"Edifiée au cours du XVIIIe siècle, cette grande chapelle, située au c?ur du hameau était une fondation privée. En 1753, elle appartient à Pierre Graille qui y fait dire les deux messes de fondation annuelles ; elle est alors « suffisamment pourvue d?ornements et en état ». Toujours mentionnée comme chapelle privée en 1785, elle devient paroissiale secondaire en 1808 en lieu et place de l?église Saint-Jean-Baptiste jugée excentrée et délabrée. En 1903, elle est citée comme « l?église paroissiale Sainte-Anne aux Tours ». Elle continue d?être entretenue et desservie aujourd?hui ; elle est même le lieu de la principale fête religieuse de la paroisse fin juillet.";;pas_image.jpg;;;;;;2016-03-11;"22";"0"; Monument au Maréchal Masséna;Monument au Maréchal Masséna;;square Général-Leclerc;Nice;NICE 1;Bassin des Paillons ;;Edifice inscrit MH;;Patrimoine commémoratif;;;;;;XIXe siècle (troisième quart);XIXe siècle;;;"1865";;Monument;;;CARRIER-BELLEUSE Albert-Ernest (sculpteur);;;;;"Inaugurée le 15 août 1868 (jour de la fête Saint-Napoléon sous le Second Empire), cette statue est l'oeuvre du sculpteur Carrier-Belleuse, lauréat du concours qui avait été organisé en 1865. Sur le piedestal du monument, se trouvent une sculpture personnifiant la Victoire portant un sabre de la main gauche et inscrivant de sa main droite le nom du maréchal sur un médaillon ainsi que des bas-reliefs faisant réference aux batailles de Zurich et de Gênes. Le maréchal est représenté dans le contexte de la bataille d?Essling, sur le Danube.";;pas_image.jpg;;;;;;2014-06-05;"24";"0"; "Sauze, le village";;;;Sauze;VENCE;Haute vallée du Var ;;;;Organisation habitat;;;;;;;Moyen-âge;;;;;Village;---;---;;;;;;"Sauze est mentionné pour la première fois durant la première moitié du XIIIe siècle. Enclave savoyarde depuis 1388, Sauze eut de très nombreux seigneurs se partageant son territoire, dont les Grimaldi de Beuil, de 1388 jusqu?à la chute d?Annibal Grimaldi en 1621, et les Faucon, co-seigneurs, presque sans interruption, de 1471 jusqu?en 1792. Au XVIIIe siècle, le bourg est érigé en commune. Sauze a connu, grâce aux terres céréalières et à l?élevage, une relative prospérité au jusqu?au milieu du XIXe siècle. La présence de nombreux corps de métiers et une population, qui atteignit jusqu?à 500 habitants au XVIe siècle, en atteste. Le chef-lieu de la commune est un petit village implanté en arc de cercle autour du rocher qui le domine et où se situait au XIIIe siècle le premier habitat fortifié. Il est constitué d?un groupe de bâtiments (à l?origine des petites fermes), pour la plupart agglomérées mais non mitoyennes. Les maisons sont au maximum à trois niveaux, les toits en bardeaux de mélèzes, et les façades sont enduites de crépis de teinte ocre rose, typique de la zone s?étendant autour de Guillaumes et Péone. Des têtes anthropomorphes, qu?on retrouve souvent dans les villages du haut Var, sont présentent sur plusieurs façades et sur le bénitier de l?église paroissiale. Elles semblent être associées à la protection des bâtiments et des hommes qui y vivent ou y viennent prier. ";;;;;;;**;2017-02-20;"1108";"0"; Stade Lucien Rhein;Stade Garavan;;;Menton;MENTON EST;Pays de menton ;;;;Patrimoine sportif;;;;;;XXe siècle (milieu);XXe siècle;;;"1955";;Stade;---;---;;;;;"Archives départementales des Alpes-Maritimes Archives administratives après 1940 0066W037 : construction du stade (1946-1955) 048W9376 : travaux de 1962. 598 W 94 : photographies aériennes N&B du quartier de Garavan (1967). ";"Menton a longtemps souffert d?un manque d?équipements sportifs notamment pour les sports dits « populaires ». Construit après la Libération et achevé en 1955, le stade est composé d?un terrain de football et de tribunes. Situé en bord de mer et à l?extérieur du centre-ville, il accueille le Rapid Omnisports de Menton et l?Etoile de Menton. Aujourd?hui rebaptisée « Stade Lucien Rhein », le terrain est entièrement recouvert de pelouse synthétique, et des tribunes neuves et couvertes peuvent désormais recevoir 2 000 spectateurs.";;pas_image.jpg;;;;;;2014-12-29;"13";"1"; Aqueduc romain d'Antipolis dit aqueduc de la Bouillide (ancien);Aqueduc des Clausonnes;;"Les Clausonnes, chemin des 3 moulins";Valbonne;LE-BAR-SUR-LOUP;Pays d'antibes ;;Edifice inscrit MH;;Génie civil;Patrimoine archéologique;;Antique;;;Ier siècle après J.-C.;Antiquité;;;;;Aqueduc;Ruines;;;;;Édifice inscrit au titre des Monuments Historiques par arrêté du25 juillet 1936;"- André Compan, ""Un apport essentiel de Rome : : Les aqueducs d'Antibes, Bulletin du centre de Romanistique et de Latinité tardive de l'Université de Nice, n°3, mars 1987 - Foucras Jean, Garczynski Paul, «Les sites en zone urbaine de l'aqueduc romain d'Antipolis dit de la Bouillide, Tome XLV ,Mémoires de l'institut de préhistoire et d'archéologie Alpes Méditerranée - 2003 - Cosson Pierre, « Les aqueducs oublies d'Antipolis la romaine », Annales de la Société scientifique et littéraire de Cannes et de l'arrondissement de Grasse - 1989 ";"Au Ier siècle après J.-C. les cours d'eau et les sources ne suffisent plus à alimenter la cité romaine d'Antibes qui devait compter probablement plusieurs thermes. Pour y remèdier deux aqueducs, dont on peut encore voir les vestiges, sont mis en chantier. Les ingénieurs romains doivent aller chercher l'eau nécessaire vers Biot grâce à l'aqueduc de Fontvieille, long de 6 kilomètres ou vers Valbonne avec l'aqueduc de la Bouillide, long de 10 kilomètres. Cet aqueduc grâce à sa pente plus importante permettait d'alimenter la partie haute de la cité. Le volume d?eau débité par l' aqueduc devait être de 14 000 mètres cubes par jour. Un château d?eau permettait sans doute de redistribuer l?eau. Le pont à deux arches en pierre calcaire situé aux Clausonnes sur la Valmasque est le vestige le mieux conservé de l'aqueduc de la Bouillide.";;pas_image.jpg;;;;;;2013-11-06;"17";"0"; Église Notre-Dame-de-l'Assomption;;;rue de l'Église;Èze;VILLEFRANCHE SUR MER;Riviera entre nice et menton ;;Edifice classé MH;;Patrimoine religieux;;;Néo-classique;Baroque;;;Epoque moderne;;;1764-1772;;Eglise paroissiale;---;---;SPINELLI Antoine (architecte);;;"On remarque des fonds baptismaux armorié du XVe siècle, des toiles et mobiliers du XVIIIe siècle et une statue de l?Assomption attribuée à Muerto. ";"FOUSSARD (Dominique), BARBIER (Georges), Baroque niçois et monégasque, Picard éditeur, Paris, 1988 La route du baroque nisso-ligure, Conseil général des Alpes-Maritimes et Azienda di promotione turistica Riviera dei Fiori, Nice 1999. ";"Située légèrement en contrebas du village l?église a été reconstruite entre 1764 et 1772 sur les plans de l?architecte niçois Antonio Spinelli. Elle garde un aspect extérieur fidèle au style de la Renaissance classique. Son clocher carré à 2 étages et également très sobre. La façade est décorée de deux paires de pilastres aux chapiteaux corinthiens surmontés d?un fronton. Seule l?oculus curviligne au dessus de la porte d?accès permet de deviner que la nef abrite un décor à l?exubérance toute baroque. De plan barlong la nef possède des chapelles latérales, la décoration est faite de corniches en faux marbre, d?arcs aux pilastres corinthiens dorés à la feuille d'or et de peintures en trompe l??il sur la voûte. L?arc triomphal achève de mettre en scène le sentiment religieux en accentuant l?impression de verticalité au niveau du ch?ur. ";;;;;;;*;2015-01-19;"792";"0"; "Sauze, Église paroissiale Notre-Dame-et-Saint-Laurent ";Eglise Notre-Dame de la Colle;;;Sauze;GUILLAUMES;Haute vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;Baroque;Roman;;XIIIe siècle (fin) - XIVe siècle;Moyen-âge;;;;;Eglise paroissiale;---;---;Jean Marie l?Avignonnais (Peintre);VIANY Jacques de Vence (Peintre);;;;"L?église est située à l?entrée du village, où se trouvait la chapelle Saint-Laurent, détruite dans les années 60. De style roman tardif, édifiée sans doute vers la fin du XIIIe siècle, un portail, sur la façade ouest, a été rajouté, probablement à la fin du XVIIIe siècle. Un clocher, carré, massif, accolé au chevet, date du XIXe siècle. Actuellement l?église est l?objet de deux processions à l?occasion de la Fête Dieu et de la Saint-Laurent. L?intérieur présente une décoration baroque avec pilastres, niches abritant des statues votives. L?abside abrite un monumental retable à la facture naïve, en bois doré et polychrome, où se bousculent tout une ribambelle d?angelots dodus, de colonnes torsadées décorées de pampres, le tout, encadre une huile sur toile, représentant, la Vierge à l?Enfant datée de 1622 et signée de l?artiste Jean Marie l?Avignonnais. Deux autres remarquables retables, se font face dans la nef. Il s?agit d?un V?u de Louis XIII, commandé par un sieur Ludovic Trouche en 1659, iconographie fort surprenante en terre de Savoie, et qui semble indiquer les bonnes relations qu?entretenait la petite communauté avec le royaume de France et d?une Vierge à l?Enfant, de 1647 commandé par les sieurs Giaume et Honoré Sigaud, à Jacques Viany de Vence.";;pas_image.jpg;;;;;**;2017-02-20;"31";"0"; Chapelle Saint-André;;;Hameau Pélasque Supérieur;Lantosque;LANTOSQUE;Vallée de la Vésubie ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;XVIe siècle;Epoque moderne;;;;;Chapelle;;;;;;;"- Joseph Passeron, Lantosque, notre village, Imprimerie Don Bosco, Nice, 1965 - P. Accolla et Y. Geffroy, L?empreinte des jours : histoire et photos de famille de deux villages du haut-pays niçois, Utelle et Lantosque, Serre, Nice, 1981";"La chapelle est posée sur un piton rocheux dominant le Riou du Figaret, au milieu d?un site spectaculaire, à la limite entre l?espace cultivé et la forêt. Elle était autrefois ouverte ce qui indique une construction ancienne, peut-être le XVIe siècle. Le chemin qui y conduit suit le canal d?arrosage du Figaret, long de 4,750 km qui, dans l?entre-deux-guerres, irriguait 117 ha de prairies, de jardins et de vergers. D?énormes châtaigniers jalonnent le parcours. Le quartier a connu un début de développement touristique dans l?entre-deux-guerres grâce à l?hôtel Auda, établissement réputé qui attirait de nombreux touristes.";;pas_image.jpg;;;;;;2013-09-25;"20";"0"; Mairie;;;;Duranus;LEVENS;Vallée de la Vésubie ;;;;Edifices de la vie publique;;;;;;;XIXe siècle;;;"1885";;Mairie;;;;;;;"- Pierre Robert Garino, Duranus, autrefois Roccasparviera, Serre, Nice, 1993";"L?actuelle mairie, aujourd?hui implantée au c?ur du village, abritait autrefois l?école communale. Au XIXe siècle, l?école était excentrée, au quartier de la Placette, et particulièrement malsaine car adossée au flanc de la montagne. En 1881, le conseil municipal décida la construction d?un bâtiment qui abriterait une école mixte et un logement pour l?instituteur. Achevée en 1885, l?école comprenait une bibliothèque et une salle de gymnastique et de travaux manuels, équipements exceptionnels pour l?époque";;pas_image.jpg;;;;;;2013-09-30;"21";"0"; Oratoire n°2;;;;Conségudes;COURSEGOULES;Vallée de l'estéron ;;Inventaire général du patrimoine culturel;;Patrimoine religieux;;;;;;XVIIIe siècle ou XIXe siècle;Epoque moderne;Epoque contemporaine;;;;Oratoire;;;;;;;;"L?oratoire, qui figure sur le cadastre de 1841, date du XVIIIe ou du XIXe s.";;Consegudes_Oratoire_2nd.jpg;;;;;;2012-12-05;"55";"0"; Jardin botanique Les Cèdres;Jardin botanique Les Cèdres;;;Saint-Jean-Cap-Ferrat;VILLEFRANCHE SUR MER;Riviera entre nice et menton ;;Inventaire général du patrimoine culturel;;Architecture de jardin;;;Jardin composite;;;XIXe siècle;XIXe siècle;;;1850 (circa);;Jardin botanique;---;---;;;;;;"Située dans la presqu'île de Saint-Jean-Cap-Ferrat, la villa Les Oiseaux, rebaptisée plus tard Les Cèdres, est construite en 1830 dans un style sarde. Le maire de Villefranche-sur-Mer la rachète en 1850 et y fait introduire des espèces exotiques dont les aucarias. En 1904, Léopold II agrandit le domaine et l?embellit avec l'aide des architectes paysagistes Jules Vacherot et Harold Peto. Dans les années 1920, la famille Marnier-Lapostolle, fondateur du Grand Marnier, achète la propriété et poursuit l'introduction de plantes exotiques.";;pas_image.jpg;;;;;*;2014-12-15;"27";"1"; "Chapelle Saint-Ange, dite des Pénitents blancs et fresques d?Alexis Obolensky ";;;;La Gaude;CAGNES-SUR-MER-2;Bassée vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;Etablissements culturels et de loisirs;;;;;;XIXe siècle;Epoque contemporaine;;;;Chapelle;Salle d'exposition;---;;;;;;"Le projet de construction de cet édifice date de 1839, lorsque le conseil de fabrique de La Gaude décida d?édifier une chapelle à l?usage des Pénitents blancs sur un terrain donné par Marie-Élizabeth Bérenger. Le bâtiment ne fut achevé qu?en 1875 et servit d?église de secours entre 1876 et 1890. Passée dans le patrimoine communal en 1911, elle tombait en ruine et la mairie chercha à l?aliéner, sans succès. Par la suite, elle servit de salle municipale. Il fallut attendre la fin du XXe siècle pour qu?elle soit magnifiée par les ?uvres de deux artistes azuréens. Entre 1996 et 2003 la chapelle fut restaurée et embellie par les fresques en relief d?Alexis Obolensky, peintre-sculpteur niçois. L?ensemble des murs sont recouverts de céramiques murales inspirées des scènes de l?Évangile. Les visages des personnages frappent par la douceur de leur regard et par la poésie qu?ils expriment. Les vitraux d?Alain Peinado sont remarquables par la pureté de leur dessin et la sobriété de leurs coloris. Le pélican représenté sur le vitrail de la lucarne, en façade, est le symbole des Pénitents blancs. ";;;;;;;**;2015-12-16;"909";"0"; Stade Saint-Roman;;;;Menton;MENTON EST;Pays de menton ;;;;Patrimoine sportif;;;;;;XXe siècle (premier tiers);XXe siècle;;;"1929";1970 (années);Stade;---;---;;;;;"Archives départementales des Alpes-Maritimes Archives administratives avant 1940 : 02 O 064 : les subventions municipales pour le sport de Menton de 1863 à 1938. 02 O 621 : le sport à Menton avant 1945 Archives administratives après 1940 : 0297 W 022 : aménagements du stade à partir de 1978. 0212W 0037 : construction de la piscine couverte et du gymnase au Careï (avec plans). ";"Situé dans le vallon de Careï à trois kilomètres du centre-ville et non loin de la route de Sospel, le stade de Saint-Roman est l?équipement sportif le plus ancien de Menton. Il fut aménagé en 1929 pour répondre rapidement aux besoins de l?association sportive de l?Olympique de Menton. Dans les années 1970, le stade est réaménagé avec la construction d?une piste d?athlétisme adjointe au terrain de football, de divers équipements athlétiques, d?une petite tribune de 500 spectateurs, d?un gymnase et d?une piscine.";;pas_image.jpg;;;;;;2014-12-29;"44";"1"; Stade Bob Remond;Stade Saint-Roch;;;Nice;NICE 12;Bassin des Paillons ;;;;Patrimoine sportif;;;;;;XXe siècle (premier tiers);XXe siècle;;;1930 années;;Stade;---;---;;;;;"Pierre Manificat, Le Football à Nice, dans l?entre-deux-guerres à travers l?Eclaireur de Nice, mémoire de maîtrise, Université Nice-Sophia Antipolis, 2003. Pierre-Henri Gache, Le sport à Nice dans l?entre-deux-guerres, Editions Alandis, Nice, 2001. Archives municipales de Nice Archives administratives après 1940 : 0001 W 0314 : installation sportive stade de l?Est (1924-1981). Archives départementales des Alpes-Maritimes Archives administratives avant 1940 : 02 O 745 : plans des parcelles, extraits de conseils municipaux relatifs aux terrains de sports avant 1945. ";"Le Stade Saint-Roch ouvre ses portes dans le courant des années 1930 afin de remédier au déséquilibre en matière d?équipements sportifs entre l?Ouest et l?Est de la Ville. Implanté en pleine cité ouvrière, il illustre le développement des pratiques sportives au sein des classes ouvrières et populaires.";;pas_image.jpg;;;;;;2014-12-30;"32";"1"; Moulin à blé;;;;Coursegoules;COURSEGOULES;Haute vallée du Loup et plans ;;Inventaire général du patrimoine culturel;;Architecture industrielle;;;;;;XIXe siècle (fin) ou XXe siècle (première moitié);XIXe siècle;XXe siècle;;;XXe siècle;Moulin à blé;---;---;;;;;;"Le bâtiment est un moulin à eau. Celle-ci est conduite par un canal depuis un réservoir jusqu'à un puits vertical. Au bas du puits, l'eau s'écoule en actionnant une roue à axe vertical, munie de pales inclinées. Cette installation correspond à un moulin à blé. L?existence du moulin est attestée dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. Il est reconstruit à la fin du XIXe ou dans la première moitié du XXe siècle, puis transformé en habitation dans la seconde moitié du XXe s.";;pas_image.jpg;;;;;;2014-12-31;"43";"0"; "Site médiéval dit ""le Castellaras""";;;Thorenc;Andon;SAINT-AUBAN;Haute vallée du Loup et plans ;;Edifice inscrit MH;;Patrimoine archéologique;Architecture militaire;;;;;;Moyen-âge;;;;;Ruines;Ensemble fortifié;---;;;;;"BEAUCHAMP Philippe de : Château, village et ouvrages défensifs des Alpes-Maritimes, Edisud, 1991 POTEUR Jean Claude : Château fort de l?an mil en Provence orientale, Châteaux-forts d?Europe n°18 juin 2001 ";"Accessibles par un sentier les vestiges du Castellaras de Thorenc, occupent un large sommet en plateforme, véritable forteresse naturelle, culminant à 1400m d?altitude, parfaitement isolée de tous côtés, surplombant la vallée du Loup et de la Lane. Le site est mentionné pour la première fois dans les archives en 1200 en tant que possession des seigneurs d?Amirat. Attribué par le Comte de Provence aux Castellanes en 1227 et à Romée de Villeneuve après 1335, le Castellaras devient en 1390 possession du comte de Savoie, puis on perd sa trace dans les archives. Détruit à la fin du XIVe siècle puis reconstruit, le Castellaras a sans doute été définitivement abandonné à la fin du XVIe siècle. Les vestiges couvrent un périmètre de près de 400m. Compte-tenu de la position sommitale de la forteresse, l?enceinte, d?une épaisseur d?environ 1 mètre, n?a pas été flanquée de tours jugées inutiles. L?entrée sud possède une porte protégée par une barbacane. Le donjon situé sur le point le plus élevé possède un bel appareil côté nord. La chapelle romane, une vaste citerne et un grand bâtiment rectangulaire sont encore identifiables à l?intérieur de l?enceinte. Le site est inscrit depuis 1991 au titre des Monuments Historiques. ";;;;;;;**;2017-02-22;"744";"0"; Chapelle Saint-Grat;Chapelle des Pénitents;;;Ilonse;SAINT-SAUVEUR-SUR-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Inconnue;;;;;Chapelle;;;;;;;"- Sébastien Richard, Les lieux de culte de la vallée de la Tinée au Moyen Âge, thèse de doctorat, 2005. - Luc Thevenon, L?art du Moyen-âge dans les Alpes méridionales, Serre, Nice, 1983. - Luc Thévenon, L?art religieux de la vallée de la Tinée, Nice-Historique, n° 3-4, 1993. - Colette et Michel Bourrier-Reynaud, Sur les chemins de la tradition. Chapelles et oratoires au c?ur du haut-pays niçois, Nice, 2008. ";"Située sur l?ancienne entrée du village médiéval, c?est un édifice simple, de petites dimensions, au plan presque carré. La première travée, la nef, est couverte en voûtes d?arêtes, la deuxième, le ch?ur, a une voûte en berceau brisé. La chapelle a été transformée à l?époque moderne. Le mobilier provient d?autres chapelles comme cette peinture présentant saint Pons en abbé entouré de saint Roch et de saint Sébastien provenant de la chapelle Saint-Pons, ( XVIIe siècle), et la statue de saint Antoine (1867).";;Ilonse_Chapelle_Saint_Grat.jpg;;;;;**;2012-10-04;"47";"0"; Chapelle Saint-Sébastien;;;;La Tour;VILLARS-SUR-VAR;Vallée de la Tinée ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;XVe siècle (fin) - XVIe siècle (début);Epoque moderne;;;"1530";;Chapelle;;;;;;;"- Marianne Verrando, La Tour-sur-Tinée. Roussillon, Nice, 2008.";"La chapelle Saint-Sébastien est située à 500 mètres du village, sur un col d?où l?on ne voit pas l?agglomération. De plan rectangulaire, sa façade est dirigée vers le nord, ornée d?un décor peint bien conservé. A l?intérieur, le vaisseau est couvert en berceau plein cintre. Elle aurait été bâtie entre 1480 et 1530.";;La_Tour_Chapelle_Saint_Sebastien.jpg;;;;;;2012-10-04;"48";"0"; Chapelle Notre-Dame des Pénitents blancs;Chapelle Saint-Bernard-de-Menthon;;;La Tour;VILLARS-SUR-VAR;Vallée de la Tinée ;;Edifice classé MH;;Patrimoine religieux;;;;;;XVe siècle (seconde moitié);Moyen-âge;;;;;Chapelle;;;CURAUD Brèves (peintre);NADAL Guiraud (peintre);;Edifice classé par arrêté du 18 avril 1944 . Les objets mobiliers sont protégés et les peintures murales ont été classées Objets Mobilier le 5 décembre 1908.;"- Sébastien Richard, Les lieux de culte de la vallée de la Tinée au Moyen Âge, thèse de doctorat, 2005 - Luc Thevenon, L?art du Moyen-âge dans les Alpes méridionales, Serre, Nice, 1983. -Luc Thévenon, L?art religieux de la vallée de la Tinée, Nice-Historique, n° 3-4, 1993. - Colette et Michel Bourrier-Reynaud, Sur les chemins de la tradition. Chapelles et oratoires au c?ur du haut-pays niçois, Nice, 2008. - Michel Willemin, Les calvacades des vices dans les Alpes-Méridionales, Serre éditeur, Nice, 2006. - Marianne Verrando, La Tour-sur-Tinée. Roussillon, Nice, 2008.";"Bâtie dans la seconde moitié du XVe siècle, elle est décorée en 1491 par deux artistes niçois, Curaud BREVES et Guiraud NADAL. Comportant à l?origine une seule nef couverte d?un berceau plein cintre, elle fut agrandie par les pénitents en 1672 par l?ajout d?une travée. On peut y contempler les vingt scènes de la Passion, les images du Père Eternel, de la Vierge à l?Enfant, du Jugement dernier et celle de la cavalcade des Vices et des Vertus.";;La_Tour_Chapelle_Notre_Dame_des_Penitents_blancs.jpg;;;;;***;2012-10-04;"49";"0"; La Tour;;;;La Tour;VILLARS-SUR-VAR;Vallée de la Tinée ;;;;Organisation habitat;;;;;;XIIIe siècle;Moyen-âge;;;;;Village;;;;;;;"- Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000. - Gérard Colletta, La vallée de la Tinée, guide touristique. - Michel et Marie-Louise Gourdon, Mémoires d?en haut, 2000. - Marianne Verrando, La Tour-sur-Tinée. Roussillon, Nice, 2008.";"Au Moyen Âge, deux agglomérations, à 3km de distance, sont connues sur le territoire de la commune de La Tour : un habitat fortifié dénommé Alloche, aujourd?hui hameau de Saint-Jean, et un second, La Torre. Situé dans la partie basse de la vallée de la Tinée, le village se développa sur un plateau, à 620 m d?altitude. Il est bâti sur la crête d?un contrefort du Tournairet. La Tour comprend plusieurs quartiers etédifices religieux remarquables ainsi qu?un bel ensemble artisanal.";;La_Tour_Village.JPG;;;;;;2012-10-04;"51";"0"; Eglise de Roussillon;;;;La Tour;VILLARS-SUR-VAR;Vallée de la Tinée ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;XIXe siècle (milieu);XIXe siècle;;;1855 - 1861;;Eglise;;;;;;;"- Marianne Verrando, La Tour-sur-Tinée. Roussillon, Nice, 2008.";"Roussillon possédait au XVIIIe siècle une église succursale de La Tour sous la titulature de saint Barnabé. En 1834, l?église menaçait ruine et s?avérait trop petite pour accueillir les 230 fidèles du lieu. Pendant 20 ans, les paroissiens s?efforcèrent de réunir les fonds nécessaires à l?édification d?un nouveau lieu de culte, qui fut entreprise en 1855, mais le chantier dura au moins jusqu?en 1861, faute de subsides car la commune refusait d?y contribuer.";;La_Tour_Eglise_du_Hameau_de_Roussillon.jpg;;;;;;2013-09-30;"52";"0"; Salle omnisport de Magnan;Salle Tony Bessi;;"2, impasse square de Magnan";Nice;NICE 10;Bassin des Paillons ;;;;Patrimoine sportif;;;;;;XXe siècle (milieu);XXe siècle;;;"1958";;Complexe sportif;---;---;;;;;;"Cette salle fut construite vers 1958 sous l?impulsion de Jean Médecin dans le cadre du projet de construction du Centre de la Protection Civile, quartier Magnan. Bien que vieillissante, elle accueille encore aujourd?hui régulièrement des manifestations sportives.";;pas_image.jpg;;;;;;2014-12-30;"46";"1"; Chapelle Saint-Jean-Baptiste;Chapelle Moya;;;Clans;SAINT-SAUVEUR-SUR-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;XVIIIe siècle;Epoque moderne;;;;;Chapelle;;;;;;;"- Sébastien Richard, Les lieux de culte de la vallée de la Tinée au Moyen Âge, thèse de doctorat, 2005. - Luc Thevenon, L?art du Moyen-âge dans les Alpes méridionales, Serre, Nice, 1983. - Luc Thévenon, L?art religieux de la vallée de la Tinée, Nice-Historique, n° 3-4, 1993. - Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000. - Colette et Michel Bourrier-Reynaud, Sur les chemins de la tradition. Chapelles et oratoires au c?ur du haut-pays niçois, Nice, 2008. - Mgr Denis Ghiraldi, Les chapelles champêtres de Clans, Nice, 1996. ";"Reconstruite dans la première moitié du XVIIIe siècle, la chapelle Saint-Jean-Baptiste, qui se trouve sur le chemin menant à Marie, témoigne aujourd?hui du renouveau de l?art sacré. Elle a été mise à la disposition de l?artiste Patrick Moya qui a entrepris de retracer sur les murs intérieurs la vie de saint Jean-Baptiste en dix séquences tirées des Evangiles. Tout en s?inscrivant dans l?art figuratif de la Renaissance, l?artiste renouvelle complètement le décor religieux en faisant appel à une symbolique propre à notre époque.";;Clans_Chapelle_Saint_Jean_Baptiste.jpg;;;;;***;2012-10-04;"54";"0"; Collégiale Sainte-Marie;;;;Clans;SAINT-SAUVEUR-SUR-TINEE;Vallée de la Tinée ;;Edifice classé MH;;Patrimoine religieux;;;Baroque;Gothique;Roman;XIe siècle - XVIIIe siècle (fin);Moyen-âge;Epoque moderne;;"1684";"1784";Eglise paroissiale;;;;;;Edifice classé Monuments historiques par arrêté du 3 janvier 2000.;"- Sébastien Richard, Les lieux de culte de la vallée de la Tinée au Moyen Âge, thèse de doctorat, 2005. - Luc Thevenon, L?art du Moyen-âge dans les Alpes méridionales, Serre, Nice, 1983. - Luc Thévenon, L?art religieux de la vallée de la Tinée, Nice-Historique, n° 3-4, 1993. - Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000. - Christiane Lorgues-Lapouge et René Lorgues, Comté de Nice baroque, 2004. ";"Commencée au 11e siècle dans le style roman méridional de l?époque comme l?attestent l?abside et le clocher, la collégiale Sainte-Marie a été reconstruite en partie en 1572 dans un style gothique puis dans un style baroque (1680 ? 1684). En 1784, des restaurations sont effectuées suite à des dommages causées par la foudre. Administrée par des chanoines, elle était la seule église collégiale du diocèse de Nice jusqu?en 1855. Elle est ornée, dans l?abside, de peintures rurales (XIVe ? XVe siècles) et de plusieurs éléments décoratifs remarquables : retable de stuc (XVIIe), tableaux (XVIIe ? XVIIIe siècles), orgue des frères Grinda (1792).";;Clans_Collégiale_Sainte_Marie.jpg;;;;;***;2012-12-18;"56";"0"; Fontaine;;;;Bairols;VILLARS-SUR-VAR;Vallée de la Tinée ;;;;Génie civil;;;;;;XIXe siècle;XIXe siècle;;;"1885";;Fontaine;;;;;;;"- Michel et Marie-Louise Gourdon, Mémoires d?en haut, 2000. - Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000.";"La captation et la répartition de l?eau dans le village a été une préoccupation constante des autorités. On voit apparaître dans les délibérations municipales, en 1863, en 1882, en 1899 et en 1905, divers projets de création de fontaines publiques, de construction d?un canal pour capter les eaux de surverse des fontaines qui rendent les rues impraticables en hiver, d?acquisition d?une source ou de construction d?un lavoir couvert au nord-ouest du village. En 1928, le village possédait deux lavoirs communaux.";;Bairols_Fontaine.jpg;;;;;;2013-09-30;"62";"0"; Eglise Saint-Pons;Eglise de la Nativité de la Vierge;;;Marie;SAINT-SAUVEUR-SUR-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Patrimoine religieux;;;Baroque;;;XVIIe siècle - XVIIIe siècle;Epoque moderne;;;;;Eglise paroissiale;;;;;;;"- Sébastien Richard, Les lieux de culte de la vallée de la Tinée au Moyen Âge, thèse de doctorat, 2005. - Luc Thevenon, L?art du Moyen-âge dans les Alpes méridionales, Serre, Nice, 1983. - Luc Thévenon, L?art religieux de la vallée de la Tinée, Nice-Historique, n° 3-4, 1993. - Christiane Lorgues-Lapouge et René Lorgues, Comté de Nice baroque, 2004. - Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000. ";"Edifiée à l?entrée du village, en bordure du village médiéval sur un rocher creusé et débité, l?église Saint-Pons constitue un bâtiment simple accessible par un escalier à double volée surmonté d?un porche. Probablement reconstruit aux 17e et 18 siècles sur une ancienne église, l?édifice, bâti selon le « modèle jésuite », est de style baroque. Il comporte plusieurs éléments datés de la fin du 18e siècle : clavaux du portail, bénitier de pierre noire. Le ch?ur est probablement antérieur au reste du bâtiment.";;générale.JPG;;;;;*;2012-10-04;"57";"0"; Chapelle Saint-Roch;;;;Marie;SAINT-SAUVEUR-SUR-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Inconnue;;;;;Chapelle;;;;;;;"- Sébastien Richard, Les lieux de culte de la vallée de la Tinée au Moyen Âge, thèse de doctorat, 2005. - Luc Thevenon, L?art du Moyen-âge dans les Alpes méridionales, Serre, Nice, 1983. - Luc Thévenon, L?art religieux de la vallée de la Tinée, Nice-Historique, n° 3-4, 1993. - Colette et Michel Bourrier-Reynaud, Sur les chemins de la tradition. Chapelles et oratoires au c?ur du haut-pays niçois, Nice, 2008. - Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000.";"Située à 1km du village, le chapelle Saint-Roch est un bâtiment simple de forme rectangulaire, présentant la façade typique des chapelles prophylactiques construites à l?entrée des villages. Placée sous la protection de saint Roch, cette chapelle avait vocation notamment à protéger les populations des épidémies de peste. La chapelle est dotée d?une jolie baie quadrilobée sur sa façade, d?une voûte en berceau plein cintre et d?une toile représentant saint Roch dans un style archaïsant (1637).";;Marie_Chapelle_Saint_Roch.jpg;;;;;;2012-10-17;"58";"0"; Chapelle Sainte-Anne;Le Monar;;;Clans;SAINT-SAUVEUR-SUR-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;XIXe siècle - XXe siècle;XIXe siècle;XXe siècle;;1832 - 1835;1931 - 1933;Chapelle;;;;;;;;"Située au quartier du Monar, non loin de la forêt domaniale de Clans et a proximité d?une ancienne chapelle la « cappelletta » (1634), Sainte-Anne est une chapelle rurale bâtie entre 1832 et 1835. Régulièrement détériorée par les intempéries, cette chapelle fut reconstruite entre 1931 et 1933, avec création d?un plafond remplaçant la voûte écroulée. Elle abrite la statue de sainte Anne, vénérée chaque année lors d?un pèlerinage, le dernier dimanche de juillet.";;Clans_Chapelle_Sainte_Anne.jpg;;;;;*;2013-09-30;"59";"0"; Musée du lait;;;;Belvédère;ROQUEBILIERE;Vallée de la Vésubie ;;;;Etablissements culturels et de loisirs;;;;;;début du XXe siècle;XXe siècle;;;"1911";;Musée;;;;;;;"- Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000. - Michel et Marie-Louise Gourdon, Mémoires d?en haut, 2000.";"Le Musée du lait est aménagé dans l?ancienne coopérative laitière créée en juillet 1911 dans un moulin à farine communal. L?activité pastorale était très importante à Bélvédère, favorisée par la richesse des alpages communaux. Le Musée du lait présente une remarquable collection d?outils permettant la fabrication du beurre et du fromage ainsi que la pasteurisation du lait.";;Belvedere_Musee_du_lait.JPG;;;;;;2013-09-30;"60";"0"; Eglise Sainte-Marguerite;;;;Bairols;VILLARS-SUR-VAR;Vallée de la Tinée ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;;;;;;Eglise paroissiale;;;;;;;"- Sébastien Richard, Les lieux de culte de la vallée de la Tinée au Moyen Âge, thèse de doctorat, 2005. - Luc Thevenon, L?art du Moyen-âge dans les Alpes méridionales, Serre, Nice, 1983. - Luc Thévenon, L?art religieux de la vallée de la Tinée, Nice-Historique, n° 3-4, 1993. ";"L?église est remarquable par son implantation, en position élevée, sur l?éperon rocheux qui porte le village. Construite au bord d?un à-pic, peut-être sur un édifice roman antérieur plusieurs fois transformé selon une hypothèse de l?historien Luc Thévenon, l?église se caractérise par l?asymétrie de sa façade qui, laisse visible sur le côté une importante abside orientée à l?est, alors que le corps de l?église est orienté au nord. L?intérieur comprend un autel du Rosaire (1645), une crucifixion (vers 1730) et une statue de sainte Marguerite (XVIIIe siècle).";;Bairols_Eglise_Sainte_Marguerite_Vue_exterieure.jpg;;;;;**;2012-10-05;"61";"0"; "Musée Cocteau, collection Séverin Wunderman";;;"2, quai Monléon";Menton;MENTON EST;Pays de menton ;;;;Etablissements culturels et de loisirs;;;Contemporain;;;;XXIe siècle;;;"2011";;Musée;---;---;COCTEAU Jean (écrivain - artiste);WUNDERMAN Séverin (homme d'affaire et collectionneur);RICIOTTI Rudy (architecte);;;"En 2003, séduit comme le poète par la cité de Menton qui possède déjà un musée dédié à l?artiste, Séverin Wunderman, admirateur inconditionnel de Jean Cocteau, décide de donner sa collection riche de 1800 ?uvres à la ville qui accueilli l?artiste pour y réaliser les fresques de la mairie dans les années 1950. La municipalité décide aussitôt d?entreprendre la construction d?un nouveau musée dont la réalisation est confiée en décembre 2008 à l?architecte Rudy Riciotti. En novembre 2011 le musée, qui intègre les collections de l?ancien musée du Bastion, ouvre ses portes au public. Le musée est construit face à la mer, il répond à la contrainte de s?intégrer dans le paysage urbain sans occulter les bâtiments plus anciens comme le vieux marché couvert. Construit en béton il se présente comme un triangle tronqué aux contours mouvants et déchirés d?ouvertures laissant passer la lumière. Le bâtiment d?un seul niveau joue sur les contrastes ombres et lumières et sur l?opposition du noir et du blanc. Il rappelle dans ses énigmatiques contours les dessins de l?artiste. ";;;;;;;;2015-01-20;"793";"0"; Pont de Tournefort;;;;La Tour;VILLARS-SUR-VAR;Vallée de la Tinée ;;;;Génie civil;;;;;;;Inconnue;;;;;Pont;;;;;;;;"Le pont de Tournefort se situe à l?emplacement où, depuis l?Antiquité, les hommes franchissaient la Tinée, du fait de la proximité des deux rives. Le pont actuel permettait de rejoindre Tournefort, Villars et la vallée du Var. Il est difficile de dater la construction de cet édifice faute de trace connue dans les archives.";;Tournefort_pont.jpg;;;;;;2012-10-05;"75";"0"; La Gaude;;;;La Gaude;CAGNES-SUR-MER-2;Bassée vallée du Var ;;;;Organisation habitat;;;;;;;Epoque moderne;;;;;Village;---;---;;;;;;"Occupée depuis l'époque romaine, mentionnée dans les archives dans la deuxième moitié du XIe siècle, mais sur un site différent, La Gaude était assez développée en 1617 pour qu'une nouvelle église paroissiale y soit édifiée. En 1599, La Gaude est détachée de Saint-Jeannet et devint une communauté indépendante. Les Gaudois tiraient leurs ressources de l?agriculture, et notamment de la vigne, dont il faisait un vin réputé, et de la fleur d?oranger, dont la production connut son apogée entre 1920 et 1929. Dans la deuxième moitié du XXe siècle, c?est l?implantation du centre de recherches d?IBM qui est à l?origine du fort développement démographique de la commune. Le village de La Gaude présente la particularité d?être divisé en deux parties, La Gaude, le plus important et le hameau de Trigans. La haute-Gaude réserve de belles surprises au promeneur. Les maisons y ont été soigneusement entretenues et leur caractère authentique préservé. Cinq places viennent aérer le village, dont celle des Victoires où on peut voir l?ancienne mairie et une belle fontaine en pierre de taille mise en service en 1906 grâce au captage de la source Meinier et amenant l'eau dans l?agglomération. ";;;;;;;;2015-12-30;"908";"0"; Chapelle Saint-Joseph;;;Sauze-le-Vieux;Sauze;VENCE;Haute vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;;;;;;Chapelle;---;---;;;;;;"Le hameau de Sauze le Vieux, contrairement à ce que son toponyme laisse entendre, ne semble se former que vers le XVIIe siècle. Il pourrait conserver le souvenir de l'ancienne Bastide de Sauze, dont il n'est distant que de quelques centaines de mètres. La chapelle Saint-Joseph, située du hameau est orientée plein sud. Probablement édifiée au XVIIIe siècle, elle est dite communale et en état en 1785. En 1903, elle est devenue la propriété des habitants du hameau et est desservie une fois par an. À la fin des années 1970, le lieu-dit s?étant un peu repeuplé, elle est restaurée. ";;;;;;;;2017-02-23;"1109";"0"; Cascade de Gairaut;;;Chemin de Gairaut;Nice;NICE 11;Bassin des Paillons ;;Edifice inscrit MH;;Architecture de jardin;;;;;;XIXe siècle;XIXe siècle;;;"1880";;Cascade;;;DELACROIX E. (ingénieur);;;Inscription Monuments historiques par arrêté du 28 novembre 2001.;"Isnard M. et R., Per Carriera, Serre, Nice, 1983. Rocca R., "" Le Canal de la Vésubie"" in Sourgentin,1993.";Elle commémore l?arrivée à Nice des eaux de la Vésubie en 1883. La cascade de Gairaut et son pavillon-chalet font partie de ces constructions édifiées à la fin du 19e siècle célébrant la mise en fonction de nouvelles alimentations en eau dans les villes. Il s'agit d'un ensemble d'inspiration autrichienne très prisé à la Belle Epoque. Le pavillon se dresse au milieu d'un socle de rochers artificiels de style alpestre qui surplombe une large chute d'eau à ressaut finissant sa course dans un bassin.;;Nice_Gairaut_Cascade.jpg;;;;;**;2013-10-18;"69";"0"; Mâchinerie du câble transporteur;;;;Roure;SAINT-SAUVEUR-SUR-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Architecture industrielle;;;;;;XXe siècle (début);XXe siècle;;;"1927";;Machinerie;;;;;;;"- Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000. - Simone Clapier-Valladon, Des siècles et des jours, Le passé retrouvé d?un village des Alpes-Maritimes, 1987.";"Le village de Roure se trouvait à l?écart du réseau routier. Afin de relier Roure à Saint-Sauveur, un « câble transporteur », long de 1 800 mètres, fut installé et fonctionna de 1927 à 1962. Un moteur électrique, toujours visible, entraînait deux bennes, une descendante, une montante, de 450 kg de capacité chacune, entre la « gare » supérieure (à 1 082 m) et la « gare » inférieure (à 498 m).";;Roure_Machinerie_du_cable_transporteur.jpg;;;;;;2013-10-18;"71";"0"; Villa Lumière;Villa Perle Blanche;;8 avenue Charles-Blanc;Cap-d'Ail;VILLEFRANCHE SUR MER;Riviera entre nice et menton ;;Inventaire général du patrimoine culturel;;"Villégiature, tourisme et commerce ";Architecture de jardin;;;;;XXe siècle (premier quart);XXe siècle;Epoque contemporaine;;"1902";"1950";Villa;Jardin d'agrément;---;LUMIERE Auguste (ingénieur);;;;"Ginet H., Fond documentaire sur la villa Lumière, centre de vacances du ministère de l?Intérieur, Cap-d?Ail.";"Construite par les parents des frères Lumière en 1902 et destinée à leur fils Auguste, cette villa se compose aux extrémités de sa façade sud de deux tours sur cul-de-lampe et au centre d'un perron formé d'un escalier en fer-à-cheval. La façade nord comporte une tour d'escalier couverte par une coupole en métal et repose sur un porche formé de colonnes ioniques. En 1950, la villa est surélévée d'un étage. Le jardin est irrégulier. Il se composait, autrefois, d'éléments sculptés en ciment. ";;Cap_d_Ail_Villa_Lumiere.jpg;;;;;*;2014-10-27;"63";"0"; Moulin Minetti-Malamaire;;;;La Gaude;CAGNES-SUR-MER-2;Bassée vallée du Var ;;;;Architecture industrielle;;;;;;XVIIIe siècle;Epoque moderne;;;;;Moulin à huile;---;---;;;;;;"A proximité de l?église, ce moulin, privé, a été utilisé par les Gaudois jusqu?au début des années 1920. C?est un moulin à sang, c?est-à-dire actionné par un âne ou un mulet. Les installations ont été remarquablement préservées : la piste avec sa meule, deux presses, un chaudron et plusieurs jarres, imposantes, qui servaient à recueillir l?huile. Le voisinage du moulin avec les habitations et l?église n?était pas sans poser problème, comme l?indiquait le curé Bernard dans une plainte, en 1828 : « La fumée entre dans le presbytère, l?odeur puante l?incommode ainsi que la place et l?église paroissiale ». L?huile d?olive était l?une des principales ressources du pays à la fin du XIXe siècle. Le terroir de La Gaude était d?une grande richesse, dépassant en valeur celui de Vence. La production vinicole était particulièrement renommée. Au XVIIIe siècle, Claude-François Achard mentionne que le vin de La Gaude est « le meilleur des vins de la Provence ». Il s?agissait de vins blanc et rouge, ce dernier bénéficiant d?un excellent cépage, aujourd?hui disparu, la Panéa. Après sa quasi destruction par le phylloxéra, le vignoble gaudois fut reconstitué. En 1910, les vignes couvraient les deux-tiers des terres cultivées sur tous les coteaux ensoleillés de La Baronne, de la Condamine, des Vacquières, du Peymont? ";;;;;;;**;2015-12-30;"910";"0"; Chapelle des Pénitents blancs;;;;Roquebillière;ROQUEBILIERE;Vallée de la Vésubie ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Inconnue;;;;1810 - 1819;Chapelle;;;;;;;"- Luc Thévenon, Trésors d?art religieux de la vallée de la Vésubie, Nice-Historique, n°1, 1992. - Luc Thévenon, L?art du Moyen Âge dans les Alpes méridionales, Serre, Nice, 1983. - Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000. - http://amontcev.free.fr ";"La chapelle des Pénitents blancs de Roquebillière est désaffectée depuis la catastrophe de 1926. Remarquable par son clocher à bulbe recouvert de tuiles vernissées réalisé entre 1810 et 1819, elle reste le seul témoin du patrimoine religieux du vieux village";;Roquebilliere_Chapelle_des_Penitents_blancs.JPG;;;;;;2012-10-05;"118";"0"; Chapelle Saint-Sépulcre-Saint-Pons;;;;Bouyon;COURSEGOULES;Haute vallée du Loup et plans ;;Inventaire général du patrimoine culturel;;Patrimoine religieux;;;;;;XVIIe siècle (début);Epoque moderne;;;"1602";;Chapelle;;;;;;;"Conseil général des Alpes-maritimes, Inventaire départemental du patrimoine culturel, Bouyon, s.d";"Située sur l?un des chemins d?accès du village, mais à plus de 300 mètres du centre de celui-ci, la chapelle Saint-Pons est un édifice homogène de plan carré. Elle est couverte d?une voûte en berceau plein cintre. La façade est percée d?une grande baie. La construction de la chapelle remonte probablement à 1602, comme l?indique la date portée sur un claveau de l'arc de façade. La chapelle qui est d'abord dédiée au saint Sépulcre, est ensuite consacrée à Saint-Pons.";;Bouyon_Vue_exterieure_Chapelle_Saint_Pons.jpg;;;;;;2014-09-26;"159";"0"; La Coupole;;;;La Gaude;CAGNES-SUR-MER-2;Bassée vallée du Var ;;;;Etablissements culturels et de loisirs;;;;;;;Epoque contemporaine;;;"1987";;Maison de la culture;---;---;;;;;;"Au milieu des années 1980, dans un contexte de fort accroissement démographique, la municipalité de La Gaude souhaita créer un foyer de rencontre, d?animation et de spectacle, baptisé « Maison des loisirs ». Sa réalisation fut confiée à l?architecte gaudois Dominique Pétry-Amiel, spécialisé dans l?architecture bio-climatique et les matériaux sains, et dont la renommée avait largement dépassé les frontières de l?hexagone. S?inspirant du château de La Gaude, il conçut un bâtiment exceptionnel, de forme octogonale, fait d?une seule pièce comme enroulée autour d?une spirale. Le programme inclut dès l?origine une serre et un jardin abritant en leur sein l?Écomusée vivant de Provence-Ib Schmedes. Ce projet doit en effet le jour à ce Danois, entomologiste autodidacte envoûté par la nature provençale. Aidé et soutenu par la municipalité de La Gaude, il créa en 1988 un espace d'échanges, de rencontres et de connaissance. L'écomusée présente dans leur milieu naturel reconstitué (vivariums) des insectes, des amphibiens, des reptiles principalement originaires du sud de la France. A l'extérieur, on peut découvrir un jardin sauvage constitué d'arbres et d'arbustes typiques de notre région. La Coupole est aujourd?hui un centre culturel actif avec un cinéma, des activités théâtrales et des expositions d?art. ";;;;;;;;2015-12-30;"911";"0"; Hameau des Moulins;;;;Sauze;VENCE;Haute vallée du Var ;;;;Organisation habitat;;;;;;;Epoque moderne;;;;;Hameau;---;---;;;;;;"Le hameau, exposé au soleil et protégé des vents froids par le relief, se trouve au bout de la petite route desservant les hameaux de Sauze. Un sentier pédestre, utilisé, jusqu?aux années 1960, par les écoliers se rendant à l?école du chef-lieu, permet de relier le hameau directement au village. Grenier à blé de la vallée, les plateaux de Sauze était autrefois beaucoup plus peuplé. Les nombreux bâtiments, fermes avec leurs greniers-séchoirs, aire de battage du blé, fours à pains, témoignent encore aujourd?hui de cette importante activité rurale. Prospérité, qui justifia l?établissement d?une église succursale à proximité du hameau des Moulins, où comme sont nom l?indique se trouvait les moulins, actionnés par l?eau des nombreuses sources alimentées par la fonte des neiges et destinés à moudre sur place une partie du grain produit. Certains chercheurs, voient, dans ce hameau, le premier site de peuplement de Sauze.";;;;;;;;2017-02-23;"1110";"0"; Fontaine dite du Mouton;Fontaine du Mouton;;;Roubion;SAINT-SAUVEUR-SUR-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Génie civil;;;;;;;Inconnue;;;;;Fontaine;;;;;;;;"On sait qu?en 1946, 58% des habitants des communes rurales allaient encore chercher l?eau à l?extérieur de leur habitation. Pourtant le XXe siècle, en mettant progressivement l?eau à la portée de chacun, a retiré aux fontaines et lavoirs leur rôle utilitaire, leur donnant une nouvelle fonction de décor de l?espace public. C?est le cas de cette fontaine, au décor sculpté particulièrement soigné représentant plutôt, malgré son nom usuel, la tête d?un bélier.";;Roubion_Fontaine_mouton.JPG;;;;;;2014-06-02;"70";"0"; Palais de l'Europe (ancien casino Kursaal);;;avenue Boyer;Menton;MENTON EST;Pays de menton ;;;;Etablissements culturels et de loisirs;;;Néo-classique;;;;XXe siècle;;;"1908";;Casino;---;---;TERSLING Hans-Georg (architecte);;;;"GORZALA (Dominique), L?épopée des casinos de Menton de 1848 à 1934, Recherches Régionales, Recherches Régionales - n° 200 - 2011 Octobre-Décembre STEVE (Michel), Hans-Georg Tersling, Danemark 1857, Menton 1920, architecte de la Côte d'Azur, Société d'Art et d'histoire du Mentonnais, Éditions Serre, Nice - 1990 ";"Au début du XXe siècle Menton à devient une station de villégiature réputée pour son climat et la beauté de son site. En 1908 la ville se dote d?un nouveau casino au c?ur des nouveaux quartiers. Le Casino devient le lieu de rendez-vous des hivernants et le centre de la vie mondaine de Menton. Les plus fameux artistes de music-hall s?y produisent et son restaurant accueille les plus grands chefs. Mais l?interdiction des jeux et sa transformation en hôpital militaire pendant la Première Guerre mondiale marque le début de la déchéance du prestigieux établissement qui se poursuit dans les années après-guerre où l?essor touristique de la ville est fortement ralenti. En 1933 un nouvel établissement est construit à proximité et achève de ruiner l?ancien Casino Kursaal qui ferme ses portes. Dans les années 1950 la municipalité rachète le bâtiment alors très dégradé. Restauré il est rebaptisé Palais de l?Europe il accueille depuis de nombreux événements culturels, l?Office de Tourisme et la bibliothèque ainsi qu?un théâtre. Édifié en 1908 par l?architecte danois Hans Georg Tersling, il est à l?époque de par ses dimensions (38 mètres de façades) le plus grand casino de la Côte d?Azur. Son style est novateur avec ses grands espaces lumineux, sa décoration relativement sobre, son escalier en façade, sa galerie, sa fameuse salle de patinage et ses installations électriques. ";;;;;;;*;2015-04-29;"795";"0"; Chapelle des Pénitents blancs;;;;Saint-Sauveur-sur-Tinée;SAINT-SAUVEUR-SUR-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;XVIIe siècle;Epoque moderne;;;"1610";;Chapelle;;;;;;;"- Sébastien Richard, Les lieux de culte de la vallée de la Tinée au Moyen Âge, thèse de doctorat, 2005. - Luc Thevenon, L?art du Moyen-âge dans les Alpes méridionales, Serre, Nice, 1983. - Luc Thévenon, L?art religieux de la vallée de la Tinée, Nice-Historique, n° 3-4, 1993. - Gérard Colletta, Saint-Sauveur-sur-Tinée, des Ectini aux Blavets, Nice, 1983. - Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000. ";"Le village comptait plusieurs confréries, toutes rattachées à des chapelles. La plus importante et la plus ancienne, puisque son origine se situe au XVe siècle, était la confrérie de la Sainte-Croix, dite du « Gonfalon » ou encore des Pénitents blancs. Ceux-ci assuraient les funérailles. Grâce à la date figurant sur le linteau de la porte d?entrée, on sait que la chapelle des Pénitents blancs a été achevée en 1610. Avant la construction de la route qui traverse l?agglomération, elle se trouvait sur l?une des entrées du village.";;Saint_Sauveur_sur_Tinee_Chapelle_des_Penitents_blancs.jpg;;;;;***;2012-10-04;"73";"0"; Batterie de Bauma Negra;;;;Tournefort;VILLARS-SUR-VAR;Moyenne vallée du var ;;;;Architecture militaire;;;;;;XIXe siècle (fin);XIXe siècle;;;1880 - 1890;;Batterie;;;;;;;"- Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000. - Gérard Coletta, La vallée de la Tinée, guide touristique.";"Construite dans les années 1880 pour protéger la frontière d?une éventuelle invasion italienne, la ligne Séré de Rivières comprend deux ouvrages fortifiés sur le territoire de Tournefort. La batterie de Bauma Negra, sur la nouvelle route de la Tinée, fermait l?accès à la vallée du Var en prenant sous le feu de ses canons un pont escamotable. Sur le sommet du Pic Charvet, le fort du même nom tenait sous son feu les vallées du Var et de la Tinée.";;Tournefort_Batterie_Bauma_Negra.jpg;;;;;;2013-10-18;"74";"0"; Croix de Sainte-Apollonie;;;;La Gaude;CAGNES-SUR-MER-2;Bassée vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;XIXe siècle;;;;;Croix;---;---;;;;;;"A proximité immédiate de la Coupole se trouve une croix édifiée sur l?emplacement de l?ancienne chapelle de Sainte-Apollonie. Cette chapelle de quartier, implantée sur le chemin reliant la haute et la basse Gaude, est citée en 1603 dans une visite pastorale mais pourrait être plus ancienne. Elle se trouvait en mauvais état dans la deuxième moitié du XIXe siècle. C?est alors « un lieu de refuge pour les maraudeurs » et « ses murs sont couverts d?inscriptions et d?images immorales », ce qui motiva sa démolition par la municipalité en 1895. Seule sa partie inférieure fut conservée et on y aménagea une terrasse sur laquelle sera élevée le 30 juin 1895 une croix jusque-là placée en face de la chapelle. Sainte-Apollonie, Vierge d?Alexandrie, a été martyrisée en 249 parce qu?elle refusait d?adorer les idoles. Elle est la patronne de ceux qui souffrent des dents et de ceux qui les soignent, en l?occurrence les dentistes. Les Gaudois continuent de fêter la sainte, chaque année le 9 février. La procession débute sur la voie Aurélia, devant la croix, et rejoint l?église où une messe est célébrée. ";;;;;;;;2015-12-30;"912";"0"; Chapelle Saint-Maur;;;Hameau d'Irougne;Ilonse;SAINT-SAUVEUR-SUR-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Inconnue;;;;;Chapelle;;;;;;;"- Sébastien Richard, Les lieux de culte de la vallée de la Tinée au Moyen Âge, thèse de doctorat, 2005. - Luc Thevenon, L?art du Moyen-âge dans les Alpes méridionales, Serre, Nice, 1983. - Luc Thévenon, L?art religieux de la vallée de la Tinée, Nice-Historique, n° 3-4, 1993. - Colette et Michel Bourrier-Reynaud, Sur les chemins de la tradition. Chapelles et oratoires au c?ur du haut-pays niçois, Nice, 2008. - Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000.";"Situé dans la zone de culture de l?olivier, le hameau est composé d?une dizaine de maisons. Non loin de là a été découverte, en 1939, une sépulture datée du Ve s. À l?origine, l?édifice fut une chapelle-porche dont la façade a été comblée. La chapelle a été entièrement réhabilitée en 2001.";;Ilonse_Chapelle_Saint_Maur.JPG;;;;;;2012-10-04;"76";"0"; Chapelle Saint-Blaise;;;Chemin de saint-Blaise;Belvédère;ROQUEBILIERE;Vallée de la Vésubie ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Inconnue;;;;;Chapelle;;;;;;;"- Luc Thévenon, Trésors d?art religieux de la vallée de la Vésubie, Nice-Historique, n°1, 1992 - Luc Thévenon, L?art du Moyen Âge dans les Alpes méridionales, Serre, Nice, 1983 - http://amontcev.free.fr";"Elle est située à quelques centaines de mètres du village, sur la route de la Gordolasque. À l?origine, sa façade devait être ouverte, comme l?indique la présence d?un arc en pierres apparentes. À la saint Blaise, le 3 février, se déroule dans la chapelle la cérémonie du coulagno : le prêtre présente sous la gorge des fidèles des cierges entrecroisés afin de les protéger des maladies affectant cette partie du corps.";;Belvedere_Chapelle_Saint_Blaise.JPG;;;;;;2012-10-05;"78";"0"; Église Saint-Jean Baptiste;;;Hameau des Moulins;Sauze;VENCE;Haute vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;XVIIe siècle;Epoque moderne;;;;;Eglise;---;---;;;;;;"Dans un décor bucolique, sur une belle prairie en pente douce, l?église succursale invite à un paisible recueillement. Orientée est-ouest, un petit cimetière lui est accolé. En 1808, le préfet Dubouchage, accéda à la demande de l?évêque d?établir une succursale entre les Moulins et les Selves. Le bâtiment, sans doute construit au XVIIIe siècle, et pourtant déjà jugé comme en « mauvais état » lors de la visite paroissiale de 1785, fut alors restauré et remanié. Une sacristie dans le prolongement du ch?ur lui fut ajoutée ainsi qu?un clocher-porche, dont l?accès se fait de l?extérieur, par une échelle. L?intérieur révèle une assez vaste nef de deux travées, délimitées par des pilastres engagés, un ch?ur non différencié, un chevet plat, le tout couvert en voûte plein cintre. Le maître-autel est surmonté d?une huile sur toile représentant le Baptême du Christ par saint Jean-Baptiste. On peut voir sur le mur latéral gauche, une huile sur toile, restaurée, représentant saint Macaire et provenant sans doute de l?ancienne chapelle Saint-Macaire. ";;;;;;;;2017-02-23;"1111";"0"; Eglise Saint-Laurent;;;;La Bollène-Vésubie;ROQUEBILIERE;Vallée de la Vésubie ;;;;Patrimoine religieux;;;Baroque;;;XVIe siècle (fin) - XVIIIe siècle (début);Epoque moderne;;;"1725";;Eglise paroissiale;;;BOSIO Jean-Ange (peintre);;;;"- Luc Thévenon, Trésors d?art religieux de la vallée de la Vésubie, Nice-Historique, n°1, 1992 - Luc Thévenon, L?art du Moyen Âge dans les Alpes méridionales, Serre, Nice, 1983 - Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000. - Dominique Foussard et Georges Barbier, Baroque niçois et monégasque, Picard, Paris, 1988. - http://amontcev.free.fr";"Commencée à la fin du XVIIe siècle et édifiée par Pietro Francesco Catanio, l?église, achevée en 1725, est un vaste édifice à nef unique, de plan barlong, présentant des divisions inégales. On y a adopté le principe de la travée rythmique. Le décor architectural est très riche : pilastres à dosserets, sommés de chapiteaux corinthiens de fantaisie, gypseries baroques, motifs géométriques et médaillons. En 1922 le peintre niçois Jean-Ange Bosio décora le ch?ur de fresques dans un style Art-Déco.";;La_Bollene_Vesubie_Eglise_Saint_Laurent_Vue_exterieure.JPG;;;;;***;2012-10-09;"80";"0"; Fontaine;;;;La Bollène-Vésubie;ROQUEBILIERE;Vallée de la Vésubie ;;;;Génie civil;;;;;;milieu du XIXe siècle;XIXe siècle;;;1845 (?);;Fontaine;;;;;;;"- Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000. - Michel et Marie-Louise Gourdon, Mémoires d?en haut, 2000. - Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000. - http://amontcev.free.fr";"La Bollène-Vésubie était alimentée en eau par le canal Saint-Roch qui actionnait également le moulin à farine et une usine électrique installée en 1901. Creusé dans le gypse, le canal était fréquemment endommagé dans la partie proche du village et nécessitait de coûteuses réparations. Cette fontaine a probablement été réalisée à la suite d?une des rénovations du canal achevée en 1845.";;La_Bollene_Vesubie_Fontaine.JPG;;;;;;2013-09-30;"82";"0"; Mairie;;;;La Bollène-Vésubie;ROQUEBILIERE;Vallée de la Vésubie ;;;;Edifices de la vie publique;;;;;;XIXe siècle;XIXe siècle;;;"1868";;Mairie;;;;;;;"- Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000. - http://amontcev.free.fr";"A l?origine, ce bâtiment devait accueillir sur deux étages la mairie, les écoles de garçons et de filles, les logements des instituteurs et le presbytère. Édifié en 1868, la mairie donnait sur la place Napoléon, aménagée dans le même temps. En façade, une galerie formée de cinq arcades a été construite afin que les enfants de l?école puissent y jouer à l?abri. Le fronton est rehaussé d?un décor en trompe-l??il qui encadre le blason de la commune.";;La_Bollene_Vesubie_Mairie.JPG;;;;;;2013-09-30;"81";"0"; La Bollène-Vésubie;;;;La Bollène-Vésubie;ROQUEBILIERE;Vallée de la Vésubie ;;;;Organisation habitat;;;;;;;;;;;;Village;---;---;;;;;"- Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000. - - Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000. - Michel et Marie-Louise Gourdon, Mémoires d?en haut, 2000. - http://amontcev.free.fr ";"La Bollène est située à 690 m d?altitude sur la route reliant, par le col de Turini, la vallée de la Vésubie à celle de La Bévéra et donnant accès à la station de sports d?hiver de Camp d?Argent. La première mention de l?existence du village date de 1141. Abolena dérive probablement du provençal et signifie « terre neuve ». Le lieu est donné comme fortifié au XIIIe siècle. Les maisons et une église ont dû être groupées dès cette époque autour d?un château comme l?indique la forme en noyau du village. Au XIVe et au XVe siècle, La Bollène relevait du comté de Vintimille, avec Sospel comme chef-lieu de viguerie. En 1564, un violent tremblement de terre endommagea gravement les habitations. Dans son éphéméride, le notaire François Arnulphy relate que le séisme « a mys par terre toutes les maysons de la Bolène et dez autres lieux en terre neufve et y sont mortz beau cop de gens ». Les terres agricoles les mieux exposées étaient situées entre la Vésubie et le village. A l?opposé, la partie est de la commune était riche en forêts et en pâturages. A la fin du XIXe siècle, La Bollène devint une station touristique réputée. En été, la commune bénéficiait de conditions climatiques favorables répondant aux exigences des médecins hygiénistes de l?époque et son territoire offrait de nombreuses possibilités d?excursions, notamment vers l?Authion. En hiver, la station de sports d?hiver de Turini-Camp d?Argent devint à la mode avant 1914. L?équipement hôtelier se développa avec les hôtels-pensions « Lavit » et « Nash », créés au milieu de grands parcs, et le « Grand hôtel du Parc », modèle de l?hôtel de villégiature disposant de points de vue remarquables à la fois sur la vallée de la Vésubie et sur les montagnes alentour.";;La_Bollene_Vesubie_Village.JPG;;;;;;2016-12-14;"83";"0"; Chapelle Saint-Antoine;;;;Belvédère;ROQUEBILIERE;Vallée de la Vésubie ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Moyen-âge;;;;;Chapelle;;;;;;;"- Luc Thévenon, Trésors d?art religieux de la vallée de la Vésubie, Nice-Historique, n°1, 1992. - Luc Thévenon, L?art du Moyen Âge dans les Alpes méridionales, Serre, Nice, 1983. - http://amontcev.free.fr";"Située à la sortie du village, la chapelle Saint-Antoine est la plus remarquable des chapelles de Belvédère. De petite dimension, sa façade est fermée par une grille en bois. Son orientation à l?est ainsi que son mode de construction permettent de penser qu?elle a été édifiée à la fin du Moyen Âge. A l?intérieur, trois représentations de saint Antoine sont visibles. L?élément le plus intéressant est la fresque (fin du XVe siècle) apparaissant sur la voûte.";;Belvedere_Chapelle_Saint_Antoine.JPG;;;;;***;2012-10-05;"84";"0"; Fontaine-lavoir;;;;Ilonse;SAINT-SAUVEUR-SUR-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Génie civil;Edifices de la vie publique;;;;;XIXe siècle;XIXe siècle;Epoque contemporaine;;"1855";;Fontaine;Lavoir;;;;;;"- Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000. - Michel et Marie-Louise Gourdon, Mémoires d?en haut, 2000.";"Alimentés par une conduite longue de plusieurs centaines de mètres, la fontaine et le lavoir d?Ilonse furent construits en 1854-1855 sous l?administration sarde. Ils présentèrent à l?origine de nombreux défauts qui retardèrent leur mise en service. Le bâtiment qui abrite les bassins est en pierre de Saint-Sauveur. Dans les années 1860, il jouxtait un moulin à huile et une chapelle.";;Ilonse_Fontaine_Lavoir.jpg;;;;;;2013-09-30;"86";"0"; Église du c?ur immaculé de Marie;;;;Roquebillière;ROQUEBILIERE;Vallée de la Vésubie ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;XXe siècle;XXe siècle;;;"1954";;Eglise;;;;;;;"- Luc Thévenon, Trésors d?art religieux de la vallée de la Vésubie, Nice-Historique, n°1, 1992. - Luc Thévenon, L?art du Moyen Âge dans les Alpes méridionales, Serre, Nice, 1983. - Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000. - http://amontcev.free.fr";"Après 1926, l?église Notre-Dame-du-Gast étant trop excentrée par rapport au nouveau village, il devint nécessaire de construire une nouvelle église. En décembre 1945, l?évêque de Nice, Monseigneur Rémond, chargea le chanoine Imbert de collecter les fonds nécessaires à sa construction. Commencée en 1949, la nouvelle église, dédiée au C?ur immaculé de Marie, a été consacrée par Monseigneur Verdet le 27 novembre 1954. L?édifice est remarquable par l?harmonie des proportions de sa façade et par la qualité de sa construction en pierres de taille.";;Roquebilliere_Eglise_du_Coeur_immacule_de_Marie.JPG;;;;;;2013-10-18;"113";"0"; Eglise Saint-Martin;;;;La Tour;VILLARS-SUR-VAR;Vallée de la Tinée ;;Edifice classé MH;;Patrimoine religieux;;;Gothique;;;XVIe siècle;Epoque moderne;;;;;Eglise paroissiale;;;PLANETA Guillaume (peintre);;;Edifice classé Monument historique par arrêté du 25 mai 1943.;"- Sébastien Richard, Les lieux de culte de la vallée de la Tinée au Moyen Âge, thèse de doctorat, 2005 - Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000. - Luc Thevenon, L?art du Moyen-âge dans les Alpes méridionales, Serre, Nice, 1983. - Luc Thévenon, L?art religieux de la vallée de la Tinée, Nice-Historique, n° 3-4, 1993. - Marianne Verrando, La Tour-sur-Tinée. Roussillon, Nice, 2008.";"Édifiée au XVIe siècle à l?extrémité sud-est du village, cette église constitue un fleuron de l?art gothique des Alpes méridionales. Vaste édifice à peu près orienté, flanqué d?un clocher de style « roman-lombard », l?église est construite selon un plan basilical et comprend quatre travées. À l?intérieur, elle est couverte par une voûte sur croisée d?ogives à fines nervures apparentes et clés plates. À voir : une Adoration des bergers peinte par Guillaume Planeta (1655), le retable du maître-autel (XVIIe siècle) et un dôme processionnel (XVIIe siècle).";;La_Tour_Eglise_Saint_Martin.jpg;;;;;**;2012-10-04;"87";"0"; Clans;;;;Clans;SAINT-SAUVEUR-SUR-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Organisation habitat;;;;;;;Moyen-âge;;;;;Village;;;;;;;"- Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000. - Gérard Coletta, La vallée de la Tinée, guide touristique. - Michel et Marie-Louise Gourdon, Mémoires d?en haut, 2000. ";"Clans se situe dans la partie basse de la vallée de la Tinée et surplombe la rivière à 674m d?altitude. Un habitat fortifié est mentionné à Clans dans la première moitié du XIIIe siècle et le village semble ne se développer autour de l?église Notre-Dame que vers le XVe siècle. Clans conserve son allure médiévale autour d?un bel ensemble de maisons anciennes. Il bénéficiait d?un riche terroir agricole, pastoral et surtout forestier. Clans dispose d?un important patrimoine religieux classé Monuments historiques.";;Clans_Village.jpg;;;;;;2012-10-04;"89";"0"; Moulin;;;;Bairols;VILLARS-SUR-VAR;Vallée de la Tinée ;;;;Architecture industrielle;;;;;;;Inconnue;;;;1930 (années);Moulin;;;;;;;"- Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000. - Michel et Marie-Louise Gourdon, Mémoires d?en haut, 2000.";L?aménagement d?un moulin moderne couplant la production de farine et d?huile dans le moulin à huile existant est fortement réclamé par les habitants dans les années 1930. Les agriculteurs y voyaient le moyen d?éviter une fatigue considérable et un trajet difficile à dos d?homme ou de mulet pour faire moudre leurs grains à Clans ou à La Tour. Le moulin a été transformé en auberge.;;Bairols_Moulin.JPG;;;;;;2012-10-05;"119";"0"; Chapelle de la confrérie du Saint-Sépulcre;Chapelle de la confrérie des Pénitents bleus;;7 place Garibaldi;Nice;NICE 1;Bassin des Paillons ;;Edifice classé MH;;Patrimoine religieux;;;;;;XVIIIe siècle (quatrième quart);Epoque moderne;;;"1782";;Chapelle;---;---;SPINELLI Antoine (architecte);;;Classement Monuments historiques par arrêté du 19 mai 2000.;"FOUSSARD Dominique et BARBIER Georges, ""Baroque niçois et Monégasque"", Ed. Picard, Paris, 1988.";"Le projet, initié par les Pénitents bleus, en 1781 est réalisé par l?architecte Antonio Spinelli qui intègre la chapelle dans le projet urbanistique de la place Garibaldi. Achevée en 1784, il fut envisagé de la transformer en Tribunal civil entre 1796 et 1806. Puis de 1814 à 1850 elle est restituée aux Pénitents bleus qui poursuivent les travaux d?achèvement non réalisés. L?édifice est classé au titre des Monuments historiques par arrêté du 19 mai 2000. Son architecture extérieure ne contraste avec les habitations qui l'entourent qu'à travers sa monumentale façade ornée d'un soubassement à bossages et de colonnes et pilastres jumelés supportant un fronton triangulaire, caractéristiques de l?architecture néo-classique en vogue à l?époque à Turin et dans toute l?Europe. Son plan comprend une nef de deux travées, chacune recouverte d?une calotte sur pendentifs. Ces dernières ont été peintes au XIXe siècle par Emmanuel Costa. Le ch?ur rectangulaire, très étroit, est recouvert d?une voûte en simple berceau. La première travée joue le rôle de « filtre » entre l?extérieur et l?atmosphère religieuse de la chapelle. L?autel est surmonté d?un tableau de Louis Van Loo (début XVIIIe s.) représentant l?Assomption de la Vierge Marie. ";;Nice_Chapelle_du_Saint_Sepulcre.jpg;;;;;*;2017-03-08;"255";"0";"http://www.savoirs-alpesmaritimes.fr/var/storage/images/visites-virtuelles/sepulcre " Chapelle Saint-Antoine-de-Padoue;;;;Ilonse;SAINT-SAUVEUR-SUR-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;;;;;;Chapelle;;;;;;;"- Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000. - Sébastien Richard, Les lieux de culte de la vallée de la Tinée au Moyen Âge, thèse de doctorat, 2005. - Luc Thevenon, L?art du Moyen-âge dans les Alpes méridionales, Serre, Nice, 1983. - Luc Thévenon, L?art religieux de la vallée de la Tinée, Nice-Historique, n° 3-4, 1993. - Colette et Michel Bourrier-Reynaud, Sur les chemins de la tradition. Chapelles et oratoires au c?ur du haut-pays niçois, Nice, 2008. ";"Située en contrebas du village sur le chemin qui remonte depuis la Tinée jusqu?à Ilonse, la chapelle est implantée sur un promontoire rocheux. De petites dimensions, avec un auvent saillant et un petit clocher-mur muni de sa cloche, l?édifice est rectangulaire à l?intérieur, couvert par une voûte d?arêtes. Les murs étaient autrefois recouverts de motifs floraux qui apparaissent à certains endroits sous le badigeon. L?autel est de très belle facture.";;Ilonse_Chapelle_Saint_Antoine_de_Padoue.jpg;;;;;**;2012-10-04;"94";"0"; Ilonse;;;;Ilonse;SAINT-SAUVEUR-SUR-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Organisation habitat;;;;;;;Moyen-âge;;;;;Village;;;;;;;"- Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000. - Gérard Coletta, La vallée de la Tinée, guide touristique. - Michel et Marie-Louise Gourdon, Mémoires d?en haut, 2000.";"Situé à 1250m d?altitude et accessible par une route spectaculaire inaugurée en 1948, le village d?Ilonse conserve aujourd?hui un aspect fortifié avec ses maisons serrées sur un piton et possède de nombreux lieux de culte dont six chapelles. A un kilomètre en contrebas de l'agglomération actuelle se trouvent les ruines d?un prieuré ayant appartenu au monastère de Lérins. Les hameaux d?Irougne, d?Abéliéra et du Pous permettaient d?exploiter les différentes zones d?un terroir d?une superficie de 4 000 ha en partie boisé.";;Ilonse_Village.jpg;;;;;;2012-10-04;"95";"0"; Mairie du nouveau village;;;;Roquebillière;ROQUEBILIERE;Vallée de la Vésubie ;;;;Edifices de la vie publique;;;;;;XXe siècle;XXe siècle;;;"1933";;Mairie;;;PONS Honoré (architecte);;;;"- Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000. - http://amontcev.free.fr";"Au c?ur du nouveau village, la nouvelle mairie fut construite entre 1930 et 1933 sous la municipalité Corniglion. Elle comprenait le siège de la justice de paix. L?architecture du bâtiment, caractéristique de l?entre-deux-guerres, se compose d?une galerie ouvrant sur la place par trois arcades, d?un rez-de-chaussée en pierre et d?un premier niveau abritant la salle du conseil éclairé par une succession de fenêtres géométriques aux encadrements de briques rouges. L?horloge, de grandes dimensions, renforce le caractère monumental du bâtiment.";;Roquebilliere_Mairie.JPG;;;;;;2013-10-18;"112";"0"; Château de Marie;;;;Marie;SAINT-SAUVEUR-SUR-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Architecture militaire;;;;;;XIIe siècle;Moyen-âge;;;;"XVIIe siècle ; XXe siècle";Château fort;---;---;;;;;"- Gérard Coletta, La vallée de la Tinée, guide touristique. - Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000. - Philippe de Beauchamp, Châteaux, villages et ouvrages défensifs des Alpes-Maritimes, Edisud, 1991.";"Au XII° siècle, Alphonse Ier, roi d?Aragon et comte de Provence, fait construire à Marie un château qui assure la surveillance des gorges de la Tinée. Le château médiéval a été fortement remanié aux XVIIe et XXe siècles et seule sa forme globale peut encore en être retrouvée, avec sa tour ronde et, à l?opposé, ce qui pourrait être le donjon. La belle fenêtre géminée que l?on voit en façade serait le réemploi d?un élément d?une maison médiévale proche.";;Marie_Chateau.jpg;;;;;;2015-09-08;"121";"0"; Sarcophage romain de la Via Aurelia ;;;;La Gaude;CAGNES-SUR-MER-2;Bassée vallée du Var ;;;;Patrimoine archéologique;;;;;;seconde moitié IIe siècle ou première moitié IIIe siècle ;Antiquité;;;;;Stèle;---;---;;;;;;"Dans le quartier des Bastides, trois cuves sépulcrales datées du IIe ou du IIIe siècle ont été découvertes à la fin du XIXe siècle. L?une d?elles est présentée dans une niche murale, le long de la via Aurelia. C?est une cuve à double compartiment, élevée par une mère à l?intention de deux de ses enfants et de son mari. L?inscription est gravée dans deux cartouches séparés par une bande centrale verticale, décorée d?un relief comportant des motifs végétaux ressemblant à des losanges surmontés de volutes. On peut ainsi lire à gauche « À Cremonius Aulinus, fils d?Albucius, que la mort a prématurément surpris, qui a vécu 12 ans et à Vinicius Aulinus, fils d?Ingenuus, surpris dans son premier âge, qui a vécu (?) ans. Vibia Materna a élevé (le monument) à ses fils très pieux et très chéris. » et à droite « À Cremonius Albucius, décurion des Vintienses, parvenu au duumvirat, à la prêtrise et à tous les honneurs, Vibia Materna à son mari incomparable, a élevé (le monument) ».";;;;;;;;2015-12-30;"913";"0"; Chapelle Saint-Michel;;;;Clans;SAINT-SAUVEUR-SUR-TINEE;Vallée de la Tinée ;;Edifice classé MH;;Patrimoine religieux;;;;;;;Inconnue;;;;;Chapelle;;;;;;Edifice classé Monument historique par arrêté du 3 janvier 2000.;"- Sébastien Richard, Les lieux de culte de la vallée de la Tinée au Moyen Âge, thèse de doctorat, 2005. - Luc Thevenon, L?art du Moyen-âge dans les Alpes méridionales, Serre, Nice, 1983. - Luc Thévenon, L?art religieux de la vallée de la Tinée, Nice-Historique, n° 3-4, 1993. - Colette et Michel Bourrier-Reynaud, Sur les chemins de la tradition. Chapelles et oratoires au c?ur du haut-pays niçois, Nice, 2008. - Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000. - Mgr Denis Ghiraldi, Les chapelles champêtres de Clans, Nice, 1996.";"Située à l?est du village, elle était vraisemblablement l?une des chapelles protectrices du lieu. Bien que dédiée à saint Michel, son chevet, peint par Andrea da Cella (1515), présente dans sa partie supérieure des images de saint Roch, de saint Sébastien et de Benoît abbé, traditionnellement invoqués contre la peste. Sont représentées également des images de saint Michel, du Père Éternel, de la Crucifixion, de saint Etienne, sainte Marie-Madeleine et du donateur. Les pilastres sont de style Renaissance.";;Clans_Chapelle_Saint_Michel.jpg;;;;;**;2012-10-04;"92";"0"; Église paroissiale Notre-Dame de la Visitation;;;;Fontan;BREIL-SUR-ROYA;Bassin de la Roya et de la Bevera ;;Edifice classé MH;;Patrimoine religieux;;;Baroque;;;;;;;;;Eglise paroissiale;---;---;;;;;"FOUSSARD (Dominique), BARBIER (Georges), Baroque niçois et monégasque, Picard éditeur, Paris, 1988 La route du baroque nisso-ligure, Conseil général des Alpes-Maritimes et Azienda di promotione turistica Riviera dei Fiori, Nice 1999.";L?église se situe sur la route du col de Tende et fait face directement au voyageur qui traverse le village. L?édification de l?église fait suite à la création du village de Fontan en 1616 par ordonnance du duc de Savoie Charles Emmanuel 1er afin d?offrir une halte sur la nouvelle route qui reliait le comté de Nice à Turin et était utilisée par un fructueux trafic du sel qui alimentait les gabelles du Piémont. L?église Notre-Dame de la Visitation a été inaugurée en 1632 puis surélevée au XVIIIe siècle avec la construction d?un superbe clocher de style rococo. La décoration de ce dernier a été réalisée en stuc et se détache sur un fond ocre et rose. Son élévation se termine par un clocheton en forme de pomme de pin couronné de tuiles vernissées. L?église est bâtie sur un plan rectangulaire avec un ch?ur plus étroit. Le maître autel et l?autel des âmes du Purgatoire présentent des retables baroques. À noter que l?église abrite un orgue de très belle facture datant de 1850.;;;;;;;;2015-01-21;"796";"0"; Église paroissiale Saint-Sauveur;;;;Gars;SAINT-AUBAN;Vallée de l'estéron ;;Edifice inscrit MH;;Patrimoine religieux;;;Roman;;;;Moyen-âge;;;;;Eglise paroissiale;---;---;;;;;"Les Routes du sacé, Conseil général des Alpes-Maritimes et Cercle Bréa, Nice. THEVENON (Luc F.), Le patrimoine religieux de la vallée de l'Estéron, Nice Historique - n° 4 - 2008 THEVENON (Luc F.), Églises romanes de la vallée de l'Estéron, Nice Historique - n° 4 - 2008 ";"Le lieu de Gars est mentionné en 1158, comme habitat fortifié et son château est cité. Il se trouvait, ainsi probablement qu'un village, sur le rocher dominant l'agglomération actuelle. Son église, dédiée au saint Sauveur, est mentionnée en 1306 ; elle est située à son pied. Ancienne possession du prieuré lérinien de Briançonnet, elle est, par sa simplicité et sa rusticité, un prototype d?édifice montagnard. Le vaisseau rectangulaire de trois travées sous un berceau proche du plein cintre, est étayé par des doubleaux et des pilastres très saillants. Comme à La Penne un agrandissement, la sacristie, s?ouvre dans le mur nord, mais par une simple voûte non appareillée. Sans travée intermédiaire, le ch?ur en abside semi-circulaire, dont le cul-de-four atteint la hauteur de la nef, est percé de la baie axiale habituelle à double ébrasement; deux autres, très semblables, s?ouvrent dans le mur sud en avant du portail au bel encadrement appareillé en arc brisé. Ces caractères incitent à proposer une datation tardive vers la fin du XIIIe siècle. A noter le gros bénitier frappé d?une croix latine et un autre près du portail du cimetière voisin, creusé dans ce qui pourrait être un milliaire renversé. ";;;;;;;;2015-01-21;"797";"0"; Aménagement du quai Rauba Capeu;;;;Nice;NICE-9;Bassin des Paillons ;;;;Génie civil;;;;;;;XIXe siècle;XXIe siècle;;"2004";;Quai;---;---;;;;;;"Creusé dans la roche de la colline du Château en 1770, à treize mètres au dessus du rivage, l?ancien chemin des Ponchettes reliait la ville au nouveau port Lympia. Modifié au cours du XIXe siècle, le quai Rauba Capeu (vole chapeaux en niçois) sert déjà de belvédère sur la ville et la mer. Remodelé par les architectes Thierry Ciccione, Charles Bové, Pascal Urbain, lors du tracé d?une piste cyclable en 2004, il offre un panorama épuré sur Nice et la Méditerranée. Le profil du quai accueille un banc de calcaire blanc étiré en continu épousant les courbes de la corniche, et une promenade basse libérant la vue. Le travail de qualité s?observe dans les détails (angles taillés en biseau, joints clairs entre les pierres, éclairage aux néons dissimulé sous l?assise du fauteuil etc.). Au sol, gravé au milieu de l?esplanade, un cadran solaire d?environ 12 m de diamètre permet de lire l?heure en se plaçant à la place du style.";;;;;;;---;2017-03-08;"1112";"0"; Chapelle Sainte-Julie;;;;Les Ferres;COURSEGOULES;Vallée de l'estéron ;;Inventaire général du patrimoine culturel;;Patrimoine religieux;;;;;;XVIIe siècle ou XVIIIe siècle;Epoque moderne;;;;;Chapelle;;;;;;;;"Situé sur un ancien chemin d?accès au village, c?est un petit édifice très simple couvert d?une voûte en berceau plein cintre. Sa façade, presque entièrement ouverte par une baie en arc surbaissé, est fermée par une grille en fer forgé. L?édifice qui figure, sous le nom de ""Sainte julienne"", sur une carte dressée en 1760 peut dater du XVIIe ou du XVIIIe s.";;Les_Ferres_Vue_exterieure_Chapelle_Sainte_Julie.jpg;;;;;;2012-12-05;"109";"0"; Château de l'Aiguille;Château de Gilette;;;Gilette;ROQUESTERON;Vallée de l'estéron ;;Edifice inscrit MH;;Architecture militaire;;;;;;;Moyen-âge;;;;;Château fort;---;---;;;;;"Beauchamp (Philippe de), Châteaux, villages et ouvrages défensifs des Alpes-Maritimes, Édisud, Aix-en-Provence, 1991.";"Dans u cadre grandiose les vestiges du château dominent la vallée de l?Estéron et le village de Gilette du haut d?un éperon rocheux. Une première mention du château est faite en 1232. En 1382 lors de la guerre de succession de Provence à la mort de la reine Jeanne le château est assiégé, puis rattaché à la maison de Savoie en 1388. Il est de nouveau assiégé par les Grimaldi en 1527, puis en 1706 par les Français lors de la guerre de succession d?Espagne. Le château est aujourd?hui très ruiné. On peut encore observer la base du donjon en pierres de taille, le chemin de ronde et les restes des tours. Seule, au nord, une tour en contrebas des murailles qui devait à l?origine servir de tour de guet, subsiste, transformée en pigeonnier. ";;;;;;;;2015-01-21;"798";"0"; Musée des Traditions vésubiennes;Musée des Traditions vésubiennes;;Quartier du Pra d'Agout;Saint-Martin-Vésubie;SAINT-MARTIN-VESUBIE;Vallée de la Vésubie ;;;;Etablissements culturels et de loisirs;;;;;;XVe siècle;XXe siècle;Epoque moderne;;"1881";"1893 ; 1981";Musée;;;;;;;"- Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000. - Plures, Saint-Martin-Vésubie, histoire et patrimoine, collection Les Carnets de l?Amont n° 3, AMONT, St Martin-Vésubie, 2009. - Jean-Claude Poteur, Éléments d?étude des communes de Saint-Martin-Vésubie et Venanson, Recherches régionales, n°4, 1991 - http://amontcev.free.fr ";"Le Musée des Traditions Vésubiennes, créé en 1981 et géré par l?Association Montagne et Patrimoine (AMONT), est installé au quartier du Pra d?Agout, dans un bâtiment communal dont l?origine remonte au XVe siècle. Au rez-de-chaussée se trouve le moulin à grain hydraulique, à trois meules, qui a fonctionné jusqu?en 1956. Au même niveau se trouve la première usine électrique du village. Au premier étage, ancien logement des mouliniers, sont présentées chaque année des expositions temporaires.";;Saint_Martin_Vesubie_Musee_des_Traditions_vésubiennes.JPG;;;;;;2014-06-02;"108";"0"; Place de la Frairie;Place de la Frairie;;;Saint-Martin-Vésubie;SAINT-MARTIN-VESUBIE;Vallée de la Vésubie ;;;;Organisation habitat;;;;;;XVIIe siècle;Epoque moderne;;;;"XIXe siècle ; 1935";Place;;;;;;;"- Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000. - Jean-Claude Poteur, Éléments d?étude des communes de Saint-Martin-Vésubie et Venanson, Recherches régionales, n°4, 1991. - Plures, Saint-Martin-Vésubie, histoire et patrimoine, collection Les Carnets de l?Amont n° 3, AMONT, St Martin-Vésubie, 2009. - http://amontcev.free.fr ";"La place de la Frairie est au c?ur du quartier créé au XVIIe siècle en contrebas de l?église. Elle témoigne d?une volonté d?aménagement urbain caractéristique de l?époque puisqu?un espace lui avait été réservé dès la création du quartier. La place tire son nom d?une maison qu?y possédait la confrérie du Saint-Esprit. La fontaine date de la première moitié du XIXe siècle. Quant au lavoir, récent, il a été réalisé en 1935.";;Saint_Martin_Vesubie_Place_de_la_Frairie.JPG;;;;;;2014-06-02;"107";"0"; Église Sainte-Marie-Madeleine;;;Place de la République;Contes;CONTES;Bassin des Paillons ;;Edifice inscrit MH;;Patrimoine religieux;;;Baroque;;;;Epoque moderne;;;;;Eglise paroissiale;---;---;;;;;;"Dominant le village, elle date de la fin du XVIe siècle. C?est à la suite de la terrible crue du Paillon de 1530 qui engloutit le village et son église du XIIe siècle, que cet édifice (qui n?était qu?une chapelle) prit alors un véritable essor. L?église actuelle est construite en 1666. Elle présente une façade ocre sur 2 niveaux à laquelle s?adosse le clocher en 1675. Le portail est plus ancien et provient du premier édifice datant de 1575. Il est surmonté d?une baie serlienne et d?un fronton triangulaire. Le plan de l?édifice est composé de 3 nefs flanquées de 3 chapelles latérales. Le ch?ur présente un chevet plat. L?intérieur de l?église est éclairé grâce à de grandes baies qui laissent pénétrer la lumière. La modestie relative de la décoration pour une église baroque est due à un manque de finance au moment de sa construction. L'intérêt principal de l'édifice réside dans la présence d'un superbe retable de Sainte-Marie-Madeleine du début du XVIe siècle attribué à François Bréa.";;;;;;;;2015-01-21;"799";"0"; Moulin à huile;;;;Marie;SAINT-SAUVEUR-SUR-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Architecture industrielle;;;;;;;Inconnue;;;;"1890 ; 1899 ; 1921";Moulin;;;;;;;"- Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000. - Gérard Coletta, La vallée de la Tinée, guide touristique. - Michel et Marie-Louise Gourdon, Mémoires d?en haut, 2000.";"Ce moulin a bénéficié de plusieurs modernisations successives, entre 1890 et 1899 puis en 1921. Une roue hydraulique verticale de 4,5 m de diamètre, en bois de mélèze, est mise en mouvement par une petite chute d?eau et actionne un broyeur à meule. A l?intérieur du bâtiment se trouve aussi une presse. Les bassins de décantation ont aujourd?hui été supprimés. Le moulin était affermé à un adjudicataire qui, moyennant une redevance proportionnelle, donnait aux intéressés l?huile de presse et gardait l?huile de ressence et les grignons.";;Marie_Moulin_a_huile.JPG;;;;;;2012-10-04;"114";"0"; Le jeu de mourre ;;;"La basse-Gaude, quartier de Trigan";La Gaude;CAGNES-SUR-MER-2;Bassée vallée du Var ;;;;Etablissements culturels et de loisirs;;;;;;fin XVIIIe;Epoque moderne;;;;;---;---;---;;;;;;"La place est le c?ur de ce quartier à l?authenticité préservée. On y trouve un exceptionnel témoin de la sociabilité provençale sous la forme d?un banc de pierre destiné au jeu de mourre, jeu dans lequel deux joueurs se montrent simultanément un certain nombre de doigts, tout en annonçant chacun la somme présumée des doigts dressés par les deux joueurs. Le gagnant est celui qui devine cette somme. ";;;;;;;;2015-12-30;"915";"0"; Four à pain communal;;;"Basse Gaude, quartier de Trigan";La Gaude;CAGNES-SUR-MER-2;Bassée vallée du Var ;;;;Architecture artisanale;;;;;;;XIXe siècle;;;;;Four à pain;---;---;;;;;;"Le hameau disposait d'un four à pain communal que les habitants pouvaient utiliser moyennant une redevance annuelle. Ces équipements nécessitaient d?incessantes réparations que les archives communales mentionnent depuis 1624. En 1890, la commune décida de reconstruire complètement celui de la basse-Gaude, en le déplaçant car il empiétait sur la place et rendait la circulation dangereuse. Ce four est rallumé chaque année à la fin de l?été donnant l?occasion aux Gaudois de déguster des spécialités du terroir. ";;;;;;;;2015-12-30;"916";"0"; Monument aux morts;;;Quartier de la Bourgade;Roquebillière;ROQUEBILIERE;Vallée de la Vésubie ;;;;Patrimoine commémoratif;;;;;;XXe siècle;Epoque contemporaine;;;"1923";;Monuments aux morts;;;;;;;"- Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000. - http://amontcev.free.fr";"Situé en face de l?église Saint-Michel-du-Gast, le monument aux morts, réalisé en 1923 en pierres de Brescia et de La Turbie, possède la particularité de commémorer le souvenir de victimes de guerres antérieures à celle de 1914-1918. On y trouve notamment Joseph Catalan, soldat mort en 1859 pour le royaume de Sardaigne lors du conflit de cet État avec l?Autriche, six Roquebillièrois morts pour la France en 1870-1871, et un héros local, le docteur François Mattéo, victime de son devoir lors d?une épidémie de typhus.";;Roquebilliere_Monument_aux_morts.JPG;;;;;;2012-10-05;"116";"0"; Chapelle Saint-Roch;;;;Bairols;VILLARS-SUR-VAR;Vallée de la Tinée ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;XVIIIe siècle;Epoque moderne;;;;;Chapelle;;;;;;;"- Sébastien Richard, Les lieux de culte de la vallée de la Tinée au Moyen Âge, thèse de doctorat, 2005. - Luc Thevenon, L?art du Moyen-âge dans les Alpes méridionales, Serre, Nice, 1983. - Luc Thévenon, L?art religieux de la vallée de la Tinée, Nice-Historique, n° 3-4, 1993. - Colette et Michel Bourrier-Reynaud, Sur les chemins de la tradition. Chapelles et oratoires au c?ur du haut-pays niçois, Nice, 2008.";"Située à 900m d?altitude, la chapelle Saint-Roch, très simple dans son architecture, a ses façades couvertes d?un mortier de chaux et comprend une seule fenêtre disposée près de la porte d?entrée. Comme de nombreuses autres chapelles du département, elle est dédiée à saint Roch qui est traditionnellement le saint ayant vocation à protéger les populations contre la peste.";;Bairols_Chapelle_Saint_Roch.jpg;;;;;**;2012-10-05;"120";"0"; Cathédrale Sainte-Réparate;;;;Nice;NICE 1;Bassin des Paillons ;;Edifice classé MH;;Patrimoine religieux;;;Baroque;;;XVIIe siècle;Epoque moderne;;;;;Cathédrale;---;---;GUIBERT (Jean-André) architecte;;;Classée monument historique par arrêté du 9 août 1906;"FOUSSARD Dominique et BARBIER Georges, ""Baroque niçois et Monégasque"", Ed. Picard, Paris, 1988.";"Érigée en paroisse en 1246 puis en cathédrale au XVIe siècle, l?église actuelle a été édifiée de 1649 à 1699, sous la direction de l?ingénieur Jean-André Guibert. Elle est rebâtie avec un plan en croix latine, orientée vers l?est, et une coupole de 35 m de haut, élevée à la croisée du transept, recouverte de tuiles polychromes vernissées. Son chevet est agrandi en 1899. Le campanile, initialement projeté par l?ingénieur Castelli, est érigé entre 1731 et 1757. La façade est réalisée de 1825 à 1830. Entre 1900 et 1903 une abside est ajoutée de chaque côté du ch?ur. La cathédrale, classée monument historique en août 1906, est propriété de l?État. L?intérieur présente une nef de 4 travées et 10 chapelles latérales. La décoration intérieure est sobre : peu de marbres ou de stucs et une voûte nue. Une frise, autour de la nef et du ch?ur, déroule armes et monogrammes des Ducs de Savoie. L?élément décoratif est surtout apporté par les autels latéraux, attachés aux familles importantes ou aux corporations et très richement décorées de statues et de tableaux datant pour la plupart du XVIIe siècle. La chapelle du Saint-Sacrement, au croisillon droit du transept est particulièrement remarquable par son retable à doubles colonnes torses de marbre, mettant en scène le tableau, peint par Francesco Penni, disciple de Raphaël, mêlant images symboliques et scènes bibliques. ";;Nice_Cathedrale_Sainte_Reparate_Dome.jpg;;;;;;2017-03-08;"50";"0"; Église Saint-Pierre-Saint-Paul-Saint-Paul;;;;Belvédère;ROQUEBILIERE;Vallée de la Vésubie ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;XVIIe siècle (seconde moitié);Epoque moderne;;;1660 (années);;Eglise paroissiale;---;---;;;;;"- Luc Thévenon, Trésors d?art religieux de la vallée de la Vésubie, Nice-Historique, n°1, 1992 - Luc Thévenon, L?art du Moyen Âge dans les Alpes méridionales, Serre, Nice, 1983 - Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000. - http://amontcev.free.fr ";"L?église paroissiale de Belvédère est un vaste édifice à trois nefs, de plan barlong. Il est réduit aujourd?hui à trois travées depuis qu?en 1951 la première travée et la façade ont été démolies pour agrandir l?accès à la place principale du village. Refaite quasiment à l?identique, la façade reste percée d?une serlienne simplifiée et précédée d?un perron à deux volées d?escaliers. L?édifice actuel est postérieur au tremblement de terre de 1644 et date vraisemblablement de 1660 ou de 1666, comme l?indiquait encore au début du XXe siècle une date portée sur le clocher. L?église fut consacrée le 1er août 1728. Elle devait subir par la suite bien des vicissitudes. Fortement ébranlée par le tremblement de terre du 23 février 1887, elle ne fut réparée et rouverte au culte que le 21 août 1921. Aujourd?hui détruite, la chapelle des Pénitents noirs y était adossée du côté du clocher. A l?intérieur, le 1/5 environ de la travée détruite a été conservé ; il précède les trois travées constituant désormais la nef. De part et d?autre, des collatéraux présentent une division identique. Le chevet plat est percé d?une véritable serlienne (deux fenêtres rectangulaires encadrant une fenêtre en plein cintre). La lumière est canalisée par des baies rectangulaires placées au-dessus de la corniche (celles du nord sont murées). Le décor, très réduit, est sacrifié à la monumentalité architecturale. En revanche les retables polychromes en bois, richement sculptés et surmontés de frontons exubérants, suppléent en partie cette carence décorative. ";;Belvédère_Eglise_Saint_Pierre_Vue_exterieure.JPG;;;;;***;2016-12-14;"117";"0"; Chapelle Saint-Honorat;;;;La Bollène-Vésubie;ROQUEBILIERE;Vallée de la Vésubie ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Inconnue;;;;;Chapelle;;;;;;;"- Luc Thévenon, Trésors d?art religieux de la vallée de la Vésubie, Nice-Historique, n°1, 1992 - Luc Thévenon, L?art du Moyen Âge dans les Alpes méridionales, Serre, Nice, 1983 - http://amontcev.free.fr";"De petite dimension, la chapelle Saint-Honorat est construite au premier col sur la route qui reliait La Bollène à Moulinet, l?actuelle route de Turini. D?origine aristocratique, Honorat avait vendu ses biens pour se rendre en Grèce. Revenu en Gaule, il s?installa à Lérins sans doute vers 410 puis fonda un monastère qui a survécu jusqu?à nos jours. Dès sa mort, une grande ferveur religieuse a entouré le culte de saint Honorat en Provence.";;La_Bollene_Vesubie_Chapelle_Saint_Honorat.JPG;;;;;;2012-10-05;"133";"0"; Palais de justice;;;Place du Palais de Justice;Nice;NICE 1;Bassin des Paillons ;;;;Edifices de la vie publique;;;Néo-classique;;;XIXe siècle (quatrième quart);XIXe siècle;;;"1885";;Palais de justice;;;;;;;;"Construit sur le site de l'ancien couvent des dominicains et accolé au Palais royal, le Palais de justice a été édifié en 1885 en remplacement du bâtiment du Sénat devenu trop étroit. L'édifice bâti sous la IIIe République est de style très traditionnel. Il se compose d'un grand escalier et d'une architecture à colonnade sur laquelle repose un fronton comportant des sculptures qui symbolisent la Justice. Cette construction se distingue par ses dimensions imposantes au milieu de la vieille ville.";;Nice_Palais_de_Justice.jpg;;;;;*;2013-10-18;"248";"0"; Chapelle Sainte-Anne;Chapelle Sainte-Anne;;Hameau de Tiecs;Roure;SAINT-SAUVEUR-SUR-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;XIXe siècle (début);XIXe siècle;;;;"1899 ; 2011";Chapelle;;;;;;;"- Simone Clapier-Valladon, Des siècles et des jours, Le passé retrouvé d?un village des Alpes-Maritimes, 1987. - Sébastien Richard, Les lieux de culte de la vallée de la Tinée au Moyen Âge, thèse de doctorat, 2005. Luc Thevenon, L?art du Moyen-âge dans les Alpes méridionales, Serre, Nice, 1983. Luc Thévenon, L?art religieux de la vallée de la Tinée, Nice-Historique, n° 3-4, 1993. - Colette et Michel Bourrier-Reynaud, Sur les chemins de la tradition. Chapelles et oratoires au c?ur du haut-pays niçois, Nice, 2008. - Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000.";"La chapelle Sainte-Anne, construite au début du XIXe siècle, se trouve sur le hameau de Tiecs, au c?ur d?une châtaigneraie. En 1899, une importante restauration de la chapelle, financée par souscription, a donné lieu à des fêtes mémorables. En 2011, des bénévoles ont entièrement refait la toiture. Fin juillet, la messe à Sainte-Anne reste, encore aujourd?hui, un temps fort de la convivialité villageoise. À un quart d?heure de marche se trouve le menhir de Tiecs.";;Roure_Chapelle_Sainte_Anne.jpg;;;;;;2014-06-02;"126";"0"; Église Notre-Dame Auxilliatrice;;;Place Don Bosco;Nice;NICE 2;Bassin des Paillons ;;Edifice inscrit MH;;Patrimoine religieux;;;Art Déco;;;;XXe siècle;;;"1922";;Eglise;---;---;DON BOSCO Jean (saint et créateur de l'ordre des Salésiens);DOUCET Eugène dit Étienne (peintre);FEBVRE Jules (Architecte);;"ROMAIN Serge, Notre-Dame Auxilliatrice, saint-Jean-Bosco, église sanctuaire de Nice, fondation Don Bosco, Nice, 1997. SALVAT Vincent, Les 100 ans de la fondation Don Bosco, ancien patronage Saint-Pierre, 1875-2000, A.D.B. de Nice, Nice, 2001. ";"L?église Notre Dame Auxiliatrice est la première grande église construite en France par les Salésiens, ordre créé à Turin par Don Bosco pour l?éducation et la formation des enfants. Fondée dans un quartier ouvrier alors en plein développement. Commencée en 1922 elle est l??uvre de l?architecte niçois Jules Febvre (1859-1934), assisté de Marius Déporta. C?est l?une des premières églises en France où ait été mise en ?uvre à grande échelle la technique révolutionnaire du béton armé, au début des années 1920. L?extérieur présente une sorte de quadrillage de lignes orthogonales. Des motifs de palmettes traités dans la technique du sgraffito viennent souligner l?horizontale des corniches à la base des toits de tuiles romaines et sur les rampants des pignons. La silhouette d?ensemble évoque l?Antiquité classique, le portail a un air oriental, et le décor sculpté qui accompagne les lignes de l?architecture exprime le courant Art Déco, alors en plein essor. L?intérieur révèle des volumes amples, une ossature apparente avec deux files de piliers minces et élancés, correspondant à deux rangées de supports latéraux et déterminant trois nefs couvertes de voiles de béton dont les parois extérieures sont faites de claustras immenses et lumineuses. Les murs intérieurs sont couverts de fresques exécutées entre 1934 et 1946 par le niçois Eugène - dit Etienne ? Doucet. Les vitraux sont l??uvre d?Antoine Bessac. Sur la voûte, traitée en bleu cobalt, se détache une immense croix latine, tandis qu?une Vierge à l?Enfant occupe l?arc triomphal. Le bleu domine également dans l?abside, mettant en valeur le ciborium rehaussé d?or qui surmonte l?autel. ";;;;;;;;2015-01-26;"801";"0";"http://www.savoirs-alpesmaritimes.fr/var/storage/images/visites-virtuelles/auxiliatrice " "Galerie Lympia, ancien bagne";"Caserne Lympia,Pavillon de l'Horloge";;;Nice;NICE 1;Bassin des Paillons ;;Edifice inscrit MH;;Edifices de la vie publique;;;;;;fin XVIIIe siècle;Epoque moderne;;;;;Bagne;---;---;;;;;;"Situé côté Est du port, quai d?Entrecasteaux, le bagne de Nice pouvait «accueillir» deux cents forçats. Vers la fin du XVIIIème siècle, le duché de Savoie entreprend la construction du bagne à côté du chantier de creusement du port Lympia, afin de loger au plus près, la main d??uvre. Le bâtiment tout en longueur, est constitué d?une galerie en pierre entre deux pavillons. Aujourd?hui seul est conservé le pavillon nord avec son clocheton. Les derniers détenus sont transférés en 1887 à la nouvelle maison d?arrêt. Le bagne se transforme en caserne (Caserne Lympia), puis est occupé par les services maritimes du Conseil Général des Alpes-Maritimes. ";;;;;;;;2018-02-28;"800";"0"; Palais de la Préfecture;Ancien palais des Rois de Sardaigne;;;Nice;NICE 1;Bassin des Paillons ;;Edifice classé MH;Edifice inscrit MH partiellement;Edifices de la vie publique;;;;;;fin XVe-XVIe;Epoque moderne;XIXe siècle;;;XIXe siècle;---;---;---;;;;"1996/09/03 : classé MH 1994/06/29 : inscrit MH partiellement";;"Le Palais sarde est un lieu prestigieux, symbole de la représentation de l?État où les grandes pages de l?histoire de Nice et du département furent et sont encore écrites. Un premier palais est construit et inauguré par Charles-Emmanuel 1er en 1614. Bâtiment massif, assez austère, il occupe un îlot en forme de U autour d?une cour. Résidence ducale, domicile du gouverneur de la ville et de l?Intendant, des fêtes et réjouissances s?y déroulent lors de la venue des suzerains. Hôpital militaire pendant la Révolution, il devient le siège de la Préfecture sous le Premier Empire. Résidence royale en 1818, le bâtiment est rénové par Jean-Antoine Scoffier, Paul-Émile Barberi peint les appartements à l?étage noble. L?édifice accueille les souverains du royaume de Piémont-Sardaigne et des souverains étrangers comme l?impératrice de Russie en 1856. En 1860, lors du rattachement du comté, Napoléon III reçoit l?hommage des Niçois devant le Palais, siège désormais de la Préfecture et du Département. Entre 1862 et 1893 le palais est agrandi et subi de grandes transformations. En 1908, le Palais prend son aspect définitif avec une nouvelle façade. Une aile est remaniée permettant l?aménagement de la galerie Jules-Chéret. La partie réservée au département est dotée d?un escalier et d?un vestibule monumental. La salle des séances du Conseil est décorée par le peintre Charles Martin-Sauvaigo. Avec la décentralisation, en 1982, le Palais reste la résidence du Préfet et continue de jouer un rôle lors de grands événements, sommet européen, en 2000, signature du Traité de Nice, en 2001, les rencontres Russie France en 2008 et les festivités du 150e anniversaire du rattachement du comté de Nice à la France en 2010.";;Nice_Palais_de_la_Prefecture.JPG;;;;;***;2017-03-09;"461";"0"; Villa d'Andon et ses jardins;;;Route de Nice;Grasse;GRASSE NORD;Pays de Grasse ;;Edifice classé MH;;Architecture de jardin;Architecture domestique;;Jardin composite;;;;Epoque moderne;XIXe siècle;;;;Jardin d'agrément;Villa;---;;;;;"BOURSIER-MOUGENOT Ernest J.-P., Parcs et Jardins remarquables des Alpes-Maritimes, Edisud, 1994 ";" Située sur les hauteurs de Grasse la Villa d?Andon a été édifiée à la fin du XVIIIe siècle pour servir de maison de campagne à une vieille famille de parfumeurs grassois. Elle est composée d?un corps d?habitation et d?un jardin composite. Le jardin est composé en haut d?étroites planches qui accueillent des oliviers alors qu?en contre bas le terrain plus large est investi de cultures florales. La terrasse abrite des platanes. Une grande piscine a remplacé les parterre d?orangers. La maison est très sobre, et présente un aspect typique des bastides bourgeoises de la fin du XVIIIe et début du XIXe siècle. De nombreuses fontaines ponctuent les différentes parties du domaine. ";;;;;;;;2015-01-26;"802";"1"; Chapelle des Pénitents blancs;Musée d'entomologie;;;La Bollène-Vésubie;ROQUEBILIERE;Vallée de la Vésubie ;;;;Etablissements culturels et de loisirs;Patrimoine religieux;;;;;XXe siècle;XXe siècle;Epoque moderne;;;;Musée;Chapelle;;;;;;"- Luc Thévenon, Trésors d?art religieux de la vallée de la Vésubie, Nice-Historique, n°1, 1992. - Luc Thévenon, L?art du Moyen Âge dans les Alpes méridionales, Serre, Nice, 1983. - Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000. - http://amontcev.free.fr";"L?attachement des habitants de La Bollène à l?esprit et au rôle des pénitents reste fort puisque la confrérie des Pénitents blancs y a été récemment recréée. Leur chapelle, accolée à l?église paroissiale est aujourd?hui dédiée au Musée d?entomologie et des papillons créé par le docteur W. Hansen. La collection du musée, provenant des quatre coins de la terre, montre la grande diversité du monde des insectes, la multiplicité des formes, et la variabilité des espèces.";;La_Bollene_Vesubie_Chapelle_des_Penitents_blancs.JPG;;;;;;2013-09-30;"127";"0"; Stèle;;;;Bairols;VILLARS-SUR-VAR;Vallée de la Tinée ;;;;Patrimoine archéologique;;;;;;;Inconnue;;;;;Stèle;;;;;;;"- Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000.";"Présentée à l?entrée du village, en position verticale, la Stèle a été repérée en 2003 à l?extérieur de la chapelle ruinée de Saint-Martin. La « stèle au cercle » est un bloc en grès jaune apparemment local avec un cercle gravé en creux de 16 cm qui orne la partie supérieure cassée du monolithe. L?interprétation de ce symbole reste incertaine ainsi que sa datation. Elle sert à \ndésigner le site de la chapelle Saint-Martin comme un lieu de pratique cultuelle et funéraire ancien, réemployé ou pérennisé dans le temps.\n";;Bairols_Stele.jpg;;;;;;2012-10-05;"129";"0"; Croix de chemin;;;lieu-dit de Notre-Dame de Vie;Gréolières;COURSEGOULES;Haute vallée du Loup et plans ;;Inventaire général du patrimoine culturel;;Patrimoine religieux;;;;;;XIXe siècle;XIXe siècle;;;"1818";;Croix;;;;;;;;"Un socle posé sur un emmarchement de deux degrés supporte une colonne de pierre prolongée par une croix de fer forgé. Sur sa face antérieure, le socle comporte un bénitier et il est orné d?une fleur de lys. La croix est ornée des insignes de la passion. Située au quartier de Notre-Dame de Vie, la croix de chemin a été érigée en 1818, date portée sur la base de la croix de fer forgé.";;Greolieres_Croix_de_Chemin.jpg;;;;;;2013-11-07;"157";"0"; Prieuré Notre-Dame de la Visitation (ancien);Prieuré du Canadel (ancien);;Quartier du Canadel;La Colle-sur-Loup;CAGNES-SUR-MER OUEST;Pays de Vence ;"Demander à la réception de l'hôtel pour visiter la chapelle, , Parking";Edifice inscrit MH partiellement;;Architecture militaire;;;;;;;Moyen-âge;Epoque moderne;;;;Tour;---;---;;;;;;"Une chapelle médiévale, une tour carrée crénelée, une tour circulaire, une porte fortifiée : c?est à un véritable voyage dans La Colle du Moyen Âge que vous invite le site du Canadel. Point de départ de ce voyage : le onzième siècle. C?est en effet à cette date que le nom Canadello apparaît pour la première fois dans un document. Ce nom est alors attribué à un territoire situé sur la colline de Montmeuille qui ne correspond à aucune commune actuelle. On suppose qu?à cette époque existait à cet endroit une sorte d?habitat dispersé avec en son centre une église paroissiale, à l?origine de celle du Canadel qui pourrait dater de la seconde moitié du treizième siècle. Si à cette époque les terres en questions appartiennent encore à l?évêché de Vence, il n?en sera pas toujours ainsi. Au seizième siècle, alors que le bourg de La Colle se développe et que le Canadel devient l?un de ses hameaux, l?évêque du moment vend une partie de son domaine, dont l?église, à la famille noble des Villeneuve-Thorenc. Au dix-huitième siècle, Joseph César de Villeneuve, nouveau propriétaire des lieux, décide de faire relier son domaine à la place de La Colle par une allée. Les bâtiments et les terres de la seigneurie du Canadel seront finalement vendus sous la Révolution française.";;Le Canadel.jpg;;;;;;2015-01-26;"648";"0"; Croix de chemin;;;lieu-dit la Folie du Peyron;Gréolières;COURSEGOULES;Haute vallée du Loup et plans ;;Inventaire général du patrimoine culturel;;Patrimoine religieux;;;;;;XIXe siècle;XIXe siècle;;;"1858";;Croix;;;;;;;;"Érigée en septembre1858, la croix de La Folie du Peyron est placée en bordure de l'ancien chemin de Gréolières à Thorenc, près de l'embranchement du chemin qui allait à la source du Peyron, au lieu dit autrefois ""Le Collet du Peyron"".";;Greolieres_Croix_Folie_du_Peyron.jpg;;;;;;2014-05-26;"156";"0"; Eglise Saint-Pierre;Eglise Saint-Pierre;;;Tournefort;VILLARS-SUR-VAR;Moyenne vallée du var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;XVIIe siècle (fin) - XVIIIe siècle (début);Epoque moderne;;;;;Eglise paroissiale;;;;;;;"- Luc Thevenon, L?art du Moyen-âge dans les Alpes méridionales, Serre, Nice, 1983. - Luc Thévenon, L?art religieux de la vallée de la Tinée, Nice-Historique, n° 3-4, 1993. - Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000.";"Construite ou reconstruite probablement à la fin du XVIIe ou au début du XVIIIe siècle selon le modèle « jésuite », l?église paroissiale Saint-Pierre se caractérise par une nef unique prolongée d?un ch?ur à chevet plat, le tout couvert d?une voûte en berceau. L?édifice comprend derrière le chevet une petite chapelle accessible par une porte intérieure et jouxte un cimetière ainsi que la place de l?ancien village.";;Tournefort_Eglise_Saint_Pierre.jpg;;;;;;2014-06-03;"131";"0"; Roquebillière;;;;Roquebillière;ROQUEBILIERE;Vallée de la Vésubie ;;;;Organisation habitat;;;;;;XXe siècle (2e tiers);XXe siècle;;;;;Ville nouvelle;;;;;;;"- Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000. - http://amontcev.free.fr";"Apparue au Moyen Âge, il y avait sur le site de Roccabellera un château, accompagné en 1376 d'un village et d'une église. Il est impossible de déterminer s'ils étaient déjà situés à l'emplacement de l'ancienne agglomération de Roquebillière, dite Roquebillière-le-Vieux. En face du vieux village, la Bourgade était un quartier industriel. Après le glissement de terrain de 1926 qui affecta Roquebillière, le nouveau village est aménagé sur la rive opposée. Roquebillière possède, à Berthemont, la seule station thermale des Alpes-Maritimes, déjà connue sous l?Antiquité romaine.";;Roquebilliere_Village.JPG;;;;;;2013-10-18;"135";"0"; Vieux village;;;Roquebillière-le-vieux;Roquebillière;ROQUEBILIERE;Vallée de la Vésubie ;;;;Organisation habitat;;;;;;;Moyen-âge;;;;;Village;;;;;;;"- http://amontcev.free.fr - Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000. ";"Le 24 novembre 1926, un glissement de terrain vint submerger le village de Roquebillière, démolissant onze maisons, dont la mairie, et ensevelissant dix-neuf personnes. Cette catastrophe fut attribuée par la commission d?enquête réunie à l?époque à un double phénomène d?effondrement et de glissement de terrains situés sur la commune de Belvédère, favorisé par les pluies exceptionnelles tombées sur la région.\nLe site du village dut être abandonné et une nouvelle agglomération a été construite dans l?entre-deux-guerres sur la rive opposée.\n";;Roquebilliere_vieux_village.JPG;;;;;;2012-10-05;"136";"0"; Chapelle de la Conception;Chapelle des Pénitents Blancs;;Place de la Conception;Menton;MENTON EST;Pays de menton ;;Edifice classé MH;;Patrimoine religieux;;;Baroque;;;;Epoque moderne;;;1680 - 1687;;Chapelle;---;---;;;;;"FOUSSARD Dominique et BARBIER Georges, Baroque niçois et monégasque, Picard, Paris, 1988. TRICOTTI (sous la direction de Josiane), Menton, musées, monuments, promenades, Centre des monuments nationaux, Paris, 2011 CORVISIER Christian, Menton - Chapelle des Pénitents blancs et place Saint-Michel, p. 266-269, dans Congrès archéologique de France. 168e session. Monuments de Nice et des Alpes-Maritimes, Société Française d'Archéologie, 2010, ";"C?est par un escalier qu?on accède à la place de la Conception dominée par cette chapelle, remarquable par sa décoration et sa taille. L?édifice est mis en valeur par une mise en scène architecturale typique de l?art baroque qui en fait à la fois un belvédère et le point d?orgue des rampes d?accès qui y convergent. Elle a été construite pour la confrérie des Pénitents Blancs entre 1680 et 1687. Pendant la Révolution elle sert de club patriotique puis d?hôpital. La façade a été complètement remaniée lors de sa restauration après le séisme de 1887. La chapelle présente une façade à deux niveaux d?élévation marqués par l?utilisation de deux ordres et culmine en un fronton en anse de panier, couronné de statues. Un décor de guirlandes florales, un bas-relief représentant l?Immaculée Conception et 3 niches abritant des statues de saints parachèvent le décor. Le campanile au toit de tuiles vernissées répond dans une belle harmonie à celui de la basilique. À l?intérieur le ch?ur surmonté d?une voûte avec ouverture zénithale est décoré de fresques. Les murs latéraux abritent des niches où logent de monumentales statues. Derrière l?autel un retable de marbre entoure la statue de la Vierge ";;;;;;;**;2015-01-27;"803";"0"; Hôtel d'Adhémar Lantagnac;;;rue Saint-Michel;Menton;MENTON EST;Pays de menton ;;Edifice classé MH;;Architecture domestique;Edifices de la vie publique;;Baroque;;;XVIIIe siècle;Epoque moderne;;;;;Hôtel;Etablissement administratif;---;;;;;;"Situé près de la place aux Herbes, cet hôtel particulier a été donné en dot lors du mariage de la fille de l?intendant de la garnison de Monaco avec un Adhémar de Lantagnac en 1766. L?édifice à l?originale architecture date sans doute du milieu du XVIIIe siècle. Il a été plusieurs fois modifié et la décoration mêle les styles Louis XV, LOUIS XVI et Directoire. On y remarque de nombreuses peintures sur toile avec des encadrements en relief très travaillés. Bien conservé le bâtiment a été classé au titre des Monument historiques en 1977. L?édifice accueille aujourd?hui le service du Patrimoine de la ville de Menton et sert de cadre à de nombreuses expositions.";;;;;;;;2015-01-27;"805";"0"; Chapelle Saint-Jacques le Pélerin (ancienne);;;"Porte de Grance, Garavan";Menton;MENTON EST;Pays de menton ;;Edifice inscrit MH;;Patrimoine religieux;;;Baroque;;;premier quart du XIXe siècle;XIXe siècle;;;;;Chapelle;---;---;;;;;;"Cette ravissante chapelle baroque est située face au port de plaisance à la sortie de Menton. Construite au début du XIXe siècle elle accueillait le voyageur passant la frontière.L'édifice est inscrit au titre des Monuments historiques depuis 1948. En 2010 une plaque apposée sur sa façade indique qu?ici commence en France le tracé de la route du pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle. Récemment rénovée l?édifice accueille des expositions culturelles. De modestes dimensions la chapelle présente une façade sur 2 niveaux aux murs ocre rouge dans le style génois. Elle est décorée de pilastres aux chapiteaux corinthiens ocre jaune supportant un fronton en anse de panier couronné de pinacle. ";;;;;;;;2015-01-27;"804";"0"; Centre d?études et de recherches IBM;;;;La Gaude;CAGNES-SUR-MER-2;Bassée vallée du Var ;;Label Patrimoine XX°;;Architecture industrielle;;;;;;;XXe siècle;;;"1960";;---;---;---;BREUER Marcel (architecte);;;;;"En 1955, IBM choisit la France comme centre de développement. L?extension de son centre de recherches parisien étant impossible, IBM se tourna vers la Côte d?Azur et le site de La Gaude, en raison de leur forte attractivité : qualité des conditions de vie (soleil, nature et mer) pour ses ingénieurs, bonne desserte aérienne, haut niveau d?éducation? C?est l?architecte américain Marcel Breuer qui conçut cet étonnant bâtiment, à la fois fonctionnel et d?une grande qualité architecturale, devenu rapidement une référence mondiale dans ce domaine. Il lui donna la forme d?un double y ce qui permit de développer les façades, d?éviter le vis-à-vis et de rapprocher les occupants de la nature. Construit sur deux niveaux, le bâtiment est surélevé sur des pilotis en forme de trident. Les façades sont composées d?éléments préfabriqués en béton. Elles constituent à la fois le mur, la structure, la fenêtre, le pare-soleil et les espaces pour les installations mécaniques. Escaliers et ascenseurs sont placés aux intersections. L?espace intérieur est complètement modulable grâce à des cloisons amovibles en bois. Le Centre d?Études et de Recherches IBM a été labellisé Patrimoine du XXe siècle par le Ministère de la Culture en novembre 2000. En 1955, IBM choisit la France comme centre de développement. L?extension de son centre de recherches parisien étant impossible, IBM se tourna vers la Côte d?Azur et le site de La Gaude, en raison de leur forte attractivité : qualité des conditions de vie (soleil, nature et mer) pour ses ingénieurs, bonne desserte aérienne, haut niveau d?éducation? C?est l?architecte américain Marcel Breuer qui conçut cet étonnant bâtiment, à la fois fonctionnel et d?une grande qualité architecturale, devenu rapidement une référence mondiale dans ce domaine. Il lui donna la forme d?un double y ce qui permit de développer les façades, d?éviter le vis-à-vis et de rapprocher les occupants de la nature. Construit sur deux niveaux, le bâtiment est surélevé sur des pilotis en forme de trident. Les façades sont composées d?éléments préfabriqués en béton. Elles constituent à la fois le mur, la structure, la fenêtre, le pare-soleil et les espaces pour les installations mécaniques. Escaliers et ascenseurs sont placés aux intersections. L?espace intérieur est complètement modulable grâce à des cloisons amovibles en bois. Le Centre d?Études et de Recherches IBM a été labellisé Patrimoine du XXe siècle par le Ministère de la Culture en novembre 2000.";;;;;;;;2016-01-07;"917";"0"; Les industries du parfum de Grasse;Pays de Grasse;;;Grasse;GRASSE NORD;Pays de Grasse ;Parking;;;Architecture industrielle;;;;;;;;;;;;---;---;---;;;;;;"La place du vingt-quatre août offre un point de vue sur les quartiers inférieurs de Grasse où l?on distingue encore quelques hautes cheminées d?anciennes usines à parfum. L?occasion, à travers le patrimoine architectural et les paysages, de redécouvrir l?histoire de l?industrie du parfum. Si Grasse comptait déjà des artisans parfumeurs, ce n?est qu?au début du dix-neuvième siècle que de jeunes entrepreneurs, comme Hugues, Méro, Niel ou Roure, créent les premières industries du parfum. Tandis que les cultures de plantes à parfum s?étendent aux alentours, les fabriques, où l?on produit des pommades et des huiles parfumées à partir de l?enfleurage à froid, se concentrent dans la ville et à sa périphérie. Dans la seconde moitié du dix-neuvième siècle, ces fabriques se multiplient. De grandes usines avec des halles rectangulaires et de hautes cheminées sont bâties à l?extérieur de l?agglomération. L?enfleurage à froid cède la place à la distillation par injection directe de vapeur. Dans le même temps, la ville se dote de nouvelles infrastructures. Chemin de fer, ponts, logements ouvriers et demeures patronales répondent aux besoins suscités par le fulgurant développement de l?industrie du parfum. La première guerre mondiale marque le coup d?arrêt de cette expansion. Au cours du vingtième siècle, la production de plantes florales et l?industrie du parfum connaîtront un déclin progressif.";;Les industries du parfum de Grasse.jpg;;;;;;2017-03-20;"567";"0"; Chapelle Notre-Dame du Peuple;;;lieu-dit Chapelle de Notre-Dame;Bézaudun-les-Alpes;COURSEGOULES;Haute vallée du Loup et plans ;;Inventaire général du patrimoine culturel;;Patrimoine religieux;;;;;;XIe siècle (fin) ou XIIe siècle (début);Moyen-âge;;;;;Chapelle;;;;;;;;"C?est l?ancienne église paroissiale, sans doute édifiée à la fin du XIe siècle ou au début du XIIe siècle. Le bâtiment, de plan simple, comprend une nef formée d?un vaisseau de trois travées, prolongée à l?est par une abside semi-circulaire couverte en cul-de-four. L?église, autrefois plus courte, était munie d?un clocher-tour aujourd?hui disparu.";;Bezaudin_les_Alpes_Vue_Exterieure_Chapelle_Notre_Dame_du_peuple_3.jpg;;;;;;2013-11-07;"140";"0"; Chapelle Sainte-Pétronille;;;lieu-dit Hautes Gréolières;Gréolières;COURSEGOULES;Haute vallée du Loup et plans ;;Edifice inscrit MH;;Patrimoine religieux;;;;;;;Inconnue;;;;;Chapelle;;;;;;;;"La chapelle Sainte-Pétronille est un petit bâtiment très simple, couvert d'un berceau segmentaire. Elle est mentionnée dans la visite pastorale de 1683 sous la titulature Notre-Dame d'Espérance puis dans celle de 1705 sous la titulature de Sainte-Pétronille. La façade était autrefois largement ouverte. Cette baie a été murée en ne conservant qu'une porte flanquée d'un petit jour et surmontée d'un oculus.";;Greolieres_Eglise_Sainte_Petronille_Vue_exterieure.jpg;;;;;;2012-12-05;"142";"0"; Château de Hautes Gréolières;;;Hautes Gréolières;Gréolières;COURSEGOULES;Haute vallée du Loup et plans ;;Inventaire général du patrimoine culturel;;Architecture militaire;;;;;;XIIIe siècle;Moyen-âge;;;"1230";1400 (circa);Château fort;Ruines;;;;;;;"Construit vers 1230 par le comte de Provence, il possède une enceinte polygonale, conservée sur trois côtés, percée de nombreuses meurtrières, qui clôture une plate-forme rocheuse. Vers 1400, le château est agrandi, partiellement reconstruit et modernisé. Les deux châteaux de Gréolières ont particulièrement souffert au XVIe siècle, durant les opérations militaires liées aux Guerres de Religion. Après cet épisode, les Villeneuve, déjà seigneurs de Basses Gréolières, délaissent le château supérieur.";;Greolieres.jpg;;;;;;2013-11-07;"143";"0"; Hôtel Riviera Palace (ancien);;;Le Montolivet;Menton;MENTON EST;Pays de menton ;;Edifice inscrit MH;;"Villégiature, tourisme et commerce ";;;;;;;Belle-Époque;;;1898 - 1901;;Hôtel de voyageurs;---;---;;;;;;"Situé sur les collines du Careï et surplombant la ville de Menton l?imposante silhouette du Riviera Palace attire le regard. Édifié entre 1898 et 1901 le palace est l??uvre d?Abel Glena et Alfred-Auguste Marsang et de Cerrutti Maori pour la décoration. Haut de 5 étages il était le plus grand palace de la cité et proposait de nombreux loisirs à ses prestigieux clients. Il bénéficiait d?un théâtre, dont la coupole, grâce à une machine élaborée, s?ouvrait pour le transformer en théâtre de plein air. Un orchestre animait chaque semaine des soirées dansante. Le palace avait ses propres écuries mis à la disposition de ses hôtes. Après avoir accueillit en 1919 les soldats américains en permission il connu comme le casino Kursaal un déclin inexorable après la Première guerre mondiale. Il est transformé en appartements à partir de 1958. L?hôtel a subi à plusieurs reprises des modifications et des extensions. Il en ressort une composition à la volumétrie complexe et désordonnée. Le corps principal est un volume rectangulaire assez long, surélevé en son centre, et dominé par deux tours principales et deux petites tours d?angles, toutes à plan carré. À l?Est se développe une aile à plan courbe, avec avant-corps à bow-windows, ainsi qu?une grande rotonde surélevée sur des piliers, et couverte de tuiles vernissées. L?ornementation est riche. Le soubassement est traité en bossage et refend. Les derniers niveaux sont soulignés par un long balcon filant avec balustrade, et par des blasons peints. Les toitures sont à faible pente, en tuiles, et à larges débords. La toiture est complexe, avec plusieurs niveaux et comporte de nombreux chiens assis. La plupart des motifs sont placés sous des avancées de toiture à la toscane, et sous des saillies de balcon, afin d?éviter leur usure par le ruissellement des pluies. Les blasons de fantaisie symbolisent des villes et des états, comme un hommage publicitaire à la diversité de la clientèle. L?architecture intérieure du palace n?est pas en reste avec le hall d?entrée et le grand salon, le salon de musique, l?escalier en marbre avec colonnes et voûtes, décor intérieur avec frises florales.";;;;;;;;2015-02-04;"807";"1"; Château de Bézaudun;;;;Bézaudun-les-Alpes;COURSEGOULES;Haute vallée du Loup et plans ;;Inventaire général du patrimoine culturel;;Architecture militaire;;;;;;XIIIe siècle (premier tiers);Moyen-âge;;;;;Château fort;---;---;;;;;;"Le château de Bézaudun date probablement du premier tiers du XIIIe siècle et est resté entre les mains des évêques de Vence jusqu'à la Révolution. Le château est de plan rectangulaire et comprend trois corps de bâtiment accolés : un donjon (édifice actuellement conservé sur une hauteur d'environ 8 m) et deux logis, le second étant flanqué d'un pigeonnier.";;Bezaudun_les_Alpes_Chateau_Detail.jpg;;;;;;2015-09-08;"141";"0"; Chapelle Notre-Dame-de-la-Miséricorde;Chapelle des Pénitents noirs;;;Saint-Martin-Vésubie;SAINT-MARTIN-VESUBIE;Vallée de la Vésubie ;;Edifice inscrit MH;;Patrimoine religieux;;;;;;;Moyen-âge;;;;"1840 (années) ; XXe siècle";Chapelle;---;---;;;;Inscription Monuments historiques par arrêté du 17 septembre 1997.;"- Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000. - Luc Thévenon, Trésors d?art religieux de la vallée de la Vésubie, Nice-Historique, n°1, 1992. - Luc Thévenon, L?art du Moyen Âge dans les Alpes méridionales, Serre, Nice, 1983. - Plures, Saint-Martin-Vésubie, histoire et patrimoine, collection Les Carnets de l?Amont n° 3, AMONT, St Martin-Vésubie, 2009. - Eric Gili et Cyril Isnart, Les édifices religieux à Saint-Martin-Lantosque. Espace historique et sacré d?un terroir, Pays vésubien, n°1, 2000 - Jean-Claude Poteur, Éléments d?étude des communes de Saint-Martin-Vésubie et Venanson, Recherches régionales, n°4, 1991 - http://amontcev.free.fr ";"Jouxtant la Place vieille, la chapelle est probablement d?origine médiévale car elle est située à l?intérieur du premier noyau urbain. Son plan devait être alors très différent. Hormis un clocheton rajouté dans les années 1840 la façade, dans son état actuel, date du XXe siècle. Dédiée à la Madone de la Miséricorde et à saint Jean Baptiste, la chapelle était affectée à l?Archiconfrérie de la Miséricorde, c?est-à-dire aux Pénitents noirs. Les confrères étaient réunis au sein d?une association d?entraide qui versait des aumônes en pain et en grain lors des fêtes liturgiques et prodiguait un soutien spirituel à ses membres. La confrérie tenait aussi un Mont granatique, réserve de céréales que l?on prêtait en période de soudure. La chapelle possède une nef divisée en trois travées de formes et d?élévations différentes. L?aménagement intérieur est sobre. Le ch?ur est remarquable pour son ensemble de hauts-reliefs en stucs. Le tableau du maître-autel, du XVIIe siècle, représente le martyre de saint Jean-Baptiste. Six grands tableaux, pour l?essentiel également du XVIIe siècle, décorent l?ensemble. On remarquera aussi la qualité des bancs et des portes, en noyer. ";;Saint_Martin_Vesubie_Chapelle_Notre_Dame_de_la_Misericorde.JPG;;;;;;2016-12-13;"137";"0"; Chapelle Saint-Etienne;;;Hautes Gréolières;Gréolières;COURSEGOULES;Haute vallée du Loup et plans ;;Edifice inscrit MH;;Patrimoine religieux;;;;;;XIIe siècle;Moyen-âge;;;;;Chapelle;;;;;;;;"Ancienne église de Hautes Gréolières, elle possède une nef de quatre travées, couverte en berceau brisé, et est prolongée d'une abside couverte en cul de four plein cintre. L'église Saint-Etienne a été construite probablement dans la seconde moitié du XIIIe siècle pour être l'église paroissiale de ce castrum nouvellement créé. Par la suite, elle n?a été que peu modifiée. L'édifice perd son rôle paroissial en 1787, date à laquelle cette cure est réunie à celle de Basses Gréolières.";;Greolieres_Eglise_Saint_Etienne_Vue_exterieure.jpg;;;;;;2012-12-05;"146";"0"; Chapelle du Planet;;;;Belvédère;ROQUEBILIERE;Vallée de la Vésubie ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;XVe siècle (fin) - XVIe siècle (début);Moyen-âge;Epoque moderne;;;;Chapelle;;;;;;;"- Luc Thévenon, Trésors d?art religieux de la vallée de la Vésubie, Nice-Historique, n°1, 1992. - Luc Thévenon, L?art du Moyen Âge dans les Alpes méridionales, Serre, Nice, 1983. - http://amontcev.free.fr ";Elle est édifiée sur le chemin conduisant au sanctuaire de Notre-Dame des Fenestres (actuel GR52A) et est dédiée à la Vierge. Sa construction remonte à la fin du XVe ou au début du XVIe siècle comme en témoigne un testament en sa faveur passé par un certain Dauphin Gastaudi en 1528. L?édifice semble avoir été remanié plusieurs fois et sa façade fermée. La chapelle appartenait au comte Michaud de Beauretour.\n\n;;Belvedere_Chapelle_du_Planet.JPG;;;;;;2012-10-05;"152";"0"; Chapelle Saint-Roch;;;;Venanson;SAINT-MARTIN-VESUBIE;Vallée de la Vésubie ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;XVIe siècle ou XVIIe siècle;Epoque moderne;;;;;Chapelle;;;;;;;"- Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000. - Luc Thévenon, Trésors d?art religieux de la vallée de la Vésubie, Nice-Historique, n°1, 1992 - Luc Thévenon, L?art du Moyen Âge dans les Alpes méridionales, Serre, Nice, 1983 - Jean-Claude Poteur, Éléments d?étude des communes de Saint-Martin-Vésubie et Venanson, Recherches régionales, n°4, 1991";"Cette chapelle est située sous la route du Libaret, à la sortie du village. Dédiée à saint Roch, protecteur des populations contre les épidémies de peste, elle a vraisemblablement été édifiée au XVIe ou au XVIIe siècle. De dimensions modestes, elle a conservé un très beau toit en lauzes. A l?intérieur se trouve une toile, visible de l?extérieur, associant saint Roch, saint Laurent et un autre saint non identifié.";;Venanson_Chapelle_Saint_Roch.JPG;;;;;;2012-10-05;"153";"0"; Église russe Notre-Dame de Joie des affligés et Saint-Nicolas le Thaumaturge;;;"14, avenue Paul Morillot";Menton;MENTON;Pays de menton ;;;;Patrimoine religieux;;;Russe ;;;;Epoque contemporaine;XIXe siècle;;;;Eglise;---;---;TERSLING Hans-Georg (architecte);;;;;"L?importante colonie russe vivant à Menton, à la fin du XIXe siècle, est à l?origine de la création de la clinique de l?Hermitage, de la chapelle du cimetière du Vieux Château et de l?édification de l?église russe orthodoxe. Construite en 1892, à l?instigation de la grande duchesse Anastasia et des fonds récoltés auprès de ses compatriotes fortunés. L'église fut conçue par l?architecte danois installé dans la région, Hans Georg Tersling à qui l'on doit l?édification de la villa Masséna à Nice, du palais de l?Europe à Menton ainsi que du Grand Hôtel du Cap. Avec ses coupoles en bulbes, et ses façades néo-classiques à modénatures, l'édifice mélange les styles entre Russie orientale et Europe occidentale. Le bulbe central, culminant à 22 mètres, et son fut en zinc sont exceptionnels. À l?intérieur, elle suit néanmoins strictement la disposition des églises orthodoxes avec l?iconostase, ici en marbre de Carrare et de style byzantin, richement ornées d?icônes séparant l?autel de la nef. Les icônes ont été réalisées à l?Académie des Beaux-Arts de Saint-Pétersbourg, en grande partie par le peintre Karl Brioullov. L?église fut restaurée, une première fois en 1958 et fait depuis 2016, l'objet d'une restauration à laquelle participe le Département des Alpes-Maritimes. ";;;;;;;;2017-05-18;"982";"0"; Hôtel Winter Palace (ancien);;;Avenue Riviera;Menton;MENTON EST;Pays de menton ;;Edifice inscrit MH;;"Villégiature, tourisme et commerce ";;;;;;;Belle-Époque;;;"1900";;Hôtel de voyageurs;---;---;;;;;;"Voisin du Riviera Palace, autre monumental palace dominant la baie de Menton, symbole de la Belle-Époque, est créé en 1900 par l?architecte Albert Tournaire, Grand Prix de Rome. Des corporations de métier régionales édifient l?établissement, mais également des grandes entreprises parisiennes comme Wesbecher pour la ferronnerie ou Puchet pour la charpente. L?hôtel comptait 220 chambres avec cabinet de toilette à eau chaude et froide, bains et toilettes privés. Le palace bénéficiait également des meilleures prestations de confort : chauffage central avec ventilation mécanique, monte-plats électrique ou encore ascenseurs. Mais ce dernier ne connaîtra que quelques brèves années d?exploitation. L?hôtel, est transformé en hôpital militaire pendant la Première guerre mondiale. Comme la ville de Menton il est frappé de plein fouet par les conséquences du conflit à partir duquel il entame un rapide déclin. Il sert de Centre Culturel et International de la Ligue Française de l?Enseignement, avant d?être vendu en appartements à partir de 1958. En 1975 l?édifice est inscrit au titre des monuments historiques. Le Winter Palace se présente comme un volume rectangulaire imposant, à la blancheur éclatante, marqué par le classicisme parisien et l?italianisme. Sa façade est animée par deux fausses tours et par des volumes et terrasses marquant un soubassement. La partie centrale présente deux bow-windows sur plusieurs niveaux, et frontons circulaires sur bases à volutes et oculus. Les façades ont des balconnets et des frontons triangulaires aux fenêtres. La composition est couronnée par un entablement avec balustrade, et par deux belvédères rehaussés d?étranges toitures pyramidales recouvertes de tuiles jaunes vernissées. L?intérieur mêlait les styles Louis XV et 1900. Le hall et une rotonde, magnifiée par une verrière, bénéficiaient de grandes glycines peintes ornant les murs ainsi qu?un grand velum doré. Le plafond voûté de la salle à manger était constitué de décors réalisés par les décorateurs parisiens et marseillais Rudnicki et Apy. ";;;;;;;;2015-02-03;"808";"1"; Chapelle Saint-Laurent;;;;Roquestéron-Grasse;COURSEGOULES;Vallée de l'estéron ;;Inventaire général du patrimoine culturel;;Patrimoine religieux;;;;;;;Inconnue;;;;;Chapelle;;;;;;;;"La chapelle Saint-Laurent est un petit édifice de plan carré couverte d'une voûte d'arêtes. Elle est placée à l'extrémité occidentale du site autrefois occupé par le premier castrum de Roquestéron puis par celui de Gerbière au XIVe siècle. Ce sommet comprend une longue crête et, dans son prolongement, un mamelon sur lequel la chapelle est implantée.";;Roquesteron_Grasse_Vue_exterieure_Chapelle_Saint_Laurent.jpg;;;;;;2012-11-26;"179";"0"; Chapelle Saint-Pons;;;Hameau de Saint-Pons;Gréolières;COURSEGOULES;Haute vallée du Loup et plans ;;Edifice inscrit MH;;Patrimoine religieux;;;;;;XVIIIe siècle;Epoque moderne;;;"1764";;Chapelle;;;;;;;;"Remplaçant vers 1764 un premier lieu de culte, la chapelle est un petit édifice très simple. En façade, la porte est flanquée d'un petit jour.";;Greolieres_Chapelle_Saint_Pons_Vue_exterieure.jpg;;;;;;2012-12-12;"145";"0"; Eglise Saint-Michel;;;;Venanson;SAINT-MARTIN-VESUBIE;Vallée de la Vésubie ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;XVIIe siècle (milieu);Epoque moderne;;;;;Eglise paroissiale;---;---;;;;;"- Luc Thévenon, Trésors d?art religieux de la vallée de la Vésubie, Nice-Historique, n°1, 1992 - Luc Thévenon, L?art du Moyen Âge dans les Alpes méridionales, Serre, Nice, 1983 - Jean-Claude Poteur, Éléments d?étude des communes de Saint-Martin-Vésubie et Venanson, Recherches régionales, n°4, 1991 - Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000.";"C?est un édifice de plan allongé, au chevet plat, formé d?un seul vaisseau à quatre travées. Le clocher-tour forme porche d?entrée. La chambre des cloches est surmontée d?un toit-terrasse. L?église médiévale, citée dès le XIIe siècle, ruinée lors du tremblement de terre de 1644, est reconstruite peu après comme l?atteste le tableau du maître-autel qui porte la date de 1645. En 1859, le clocher fut surélevé afin d?y placer une horloge et coiffé d?un toit en forme de pyramide couvert de tuiles vernissées. Endommagé par la foudre à plusieurs reprises, le clocher fut finalement remis dans son état primitif en 1883. La voûte de l?église était en bois jusqu?en 1867. Sa vétusté rendit nécessaire à cette époque son remplacement par une voûte en pierre, ainsi qu?un rehaussement du toit. À l?intérieur l?ensemble du maître-autel est exceptionnel. Le tableau central, Le Couronnement de la Vierge à l?enfant entre saint Joseph et saint Michel, est l??uvre du maître niçois Guillaume Planeta qui réalisa cette ?uvre en 1645 pour un riche donateur de Venanson, Claude Guigonis, notaire ducal. Celui-ci apparaît d?ailleurs dans l?angle inférieur gauche. La nef et le ch?ur sont voûtés en berceau plein-cintre à lunettes. La base des voûtes est ornée d?une corniche moulurée, les arcs-doubleaux reposant sur des pilastres à chapiteaux corinthiens. La lumière est apportée par deux oculus donnant sur la façade sud. Quatre profondes chapelles latérales bordent la nef de façon inégale : trois au nord et une seule au sud. La première chapelle latérale nord présente une remarquable Vierge de la Merci dite de la Miséricorde, datée du deuxième quart du XVIIe siècle, et due au peintre Jacques Viany. ";;Venanson_Eglise_Saint_Michel_Vue_exterieure.JPG;;;;;**;2016-12-13;"155";"0"; Parvis Saint-Michel et place de la Conception;;;;Menton;MENTON EST;Pays de menton ;;Edifice inscrit MH;;Organisation habitat;;;Baroque;;;;Epoque moderne;XIXe siècle;;;;Place;---;---;HONORÉ II (Prince de Monaco);;;;"FOUSSARD Dominique et BARBIER Georges, Baroque niçois et monégasque, Picard, Paris, 1988. TRICOTTI (sous la direction de Josiane), Menton, musées, monuments, promenades, Centre des monuments nationaux, Paris, 2011 CORVISIER Christian, Menton - Chapelle des Pénitents blancs et place Saint-Michel, p. 266-269, dans Congrès archéologique de France. 168e session. Monuments de Nice et des Alpes-Maritimes, Société Française d'Archéologie, 2010,";"Dominant le port actuelle les places Saint-Michel et de la Conception forment un véritable belvédère baroque mettant en scène le paysage et les monuments qui s?y côtoient grâce l?envolée des rampes d?accès d?orientations différentes qui amènent dans un mouvement théâtral le visiteur jusqu?au parvis. C?est au XVIIe siècle sous le règne d?Honoré II de Monaco que les travaux de la place sont engagés pour satisfaire la volonté de ce dernier de doter Menton d?édifices de prestiges. La place actuelle est le fruit d?une longue évolution et d?apports de différentes époques. On remarque que malgré l?étalement dans le temps de l?édification des différents bâtiments composant la place celle-ci garde une très belle unité architecturale. Le parvis lui-même est pavé d?une mosaïque de galets blancs et noirs qui dessinent les armes d?Honoré II de Grimaldi. ";;;;;;;;2015-01-28;"809";"0"; Moulin à farine;Moulin à farine;;;Saint-Sauveur-sur-Tinée;SAINT-SAUVEUR-SUR-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Architecture industrielle;;;;;;;Inconnue;;;;"1874 ; 1908";Moulin à farine;;;;;;;"- Michel et Marie-Louise Gourdon, Mémoires d?en haut, 2000. - Gérard Colletta, Saint-Sauveur-sur-Tinée, des Ectini aux Blavets, Nice, 1983. - Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000.";"La commune possédait deux moulins à farine dans la rue du Giegn, dénommés « le petit » et « le grand », alimentés par un canal dérivant l?eau de la Tinée. En parfait état de fonctionnement, l?un d?eux peut être visité. Il est mis en mouvement par une turbine horizontale, dite à rodet. Le blutoir a été reconstruit en 1874 par un artisan de Saint-Sauveur, puis le mécanisme rénové en 1908";;Saint_Sauveur_sur_Tinee_Moulin_a_farine.JPG;;;;;**;2014-06-02;"151";"0"; Basilique Saint-Michel;Église paroissiale Saint-Michel;;;Menton;MENTON EST;Pays de Menton ;;Edifice classé MH;;Patrimoine religieux;;;Baroque;;;;Epoque moderne;;;;;Eglise paroissiale;---;---;;;;;"FOUSSARD Dominique et BARBIER Georges, Baroque niçois et monégasque, Picard, Paris, 1988. TRICOTTI (sous la direction de Josiane), Menton, musées, monuments, promenades, Centre des monuments nationaux, Paris, 2011 CORVISIER Christian, Menton - Chapelle des Pénitents blancs et place Saint-Michel, p. 266-269, dans Congrès archéologique de France. 168e session. Monuments de Nice et des Alpes-Maritimes, Société Française d'Archéologie, 2010,";"La basilique Saint-Michel située sur le parvis du même nom s?inscrit dans un contexte architectural baroque avec une mise en scène théâtrale des bâtiments et du paysage de la baie de Garavan grâce à une série de rampes d?accès monumentales. Édifiée de 1619 à 1653 sous la direction du maître d??uvre génois Lorenzo Lavagna elle est consacrée en présence du prince Louis 1er de Monaco en 1675. Les chapelles latérales furent aménagées ultérieurement entre 1646 et 1806. Deux superbes clochers dont celui de droite construit par Emmanuele Cantone date de 1703 et mesure 53 mètres, complètent l?édifice. La façade de 1817 développe un jeu d?ombres et de lumières grâce aux niches abritant des statues et aux saillies des éléments architecturaux, colonnes, entablement et frontons triangulaires. L?édifice fut endommagé par le séisme de 1887 et restauré en 1889. À l?intérieur la basilique présente une vaste nef de quatre travées doublées de collatéraux et donnant sur des chapelles latérales. Elle est prolongée par un ch?ur plus étroit à chevet plat dont l?entrée est marquée par un arc triomphal. Les supports de la nef sont d?épaisses colonnes toscanes dont les chapiteaux reçoivent les retombées des grandes arcades. La voûte de la nef est en berceau et percée par de simples baies. La décoration est riche de peintures en trompe l??il, d?ors, de marbre, de pilastres et de nombreux tableaux du XVIIe siècle ainsi que d?un retable de 1565 dédié au titulaire de l?église, ?uvre d?un des derniers primitifs niçois, Antoine Manchiello. ";;;;;;;***;2015-01-28;"770";"0"; Cimetière du mont Gros;;;;La Gaude;CAGNES-SUR-MER-2;Bassée vallée du Var ;;;;Patrimoine commémoratif;;;;;;;XXe siècle;;;;;Cimetière;---;---;PÉTRY-AMIEL Dominique (architecte);;;;;"Au début des années 1970, la municipalité gaudoise lança le projet d?un nouveau cimetière afin de faire face à l?augmentation des demandes de sépultures. L?architecte Dominique Pétry-Amiel, retenu pour ce projet, fut à l?origine de ce qui deviendra une véritable ?uvre d?art. Un terrain de 4 ha donnant sur le chemin du mont Gros fut choisi puis aménagé en respectant soigneusement la végétation existante. L?originalité du lieu est de posséder une aire de méditation réalisée par quatre artistes : les sculpteurs Bernard Dejonghe et Dominique Decamps, le maître-verrier Dominique Fleury et le graveur Claudie Cuvillier. Cet espace reprend les fondations d?une ancienne habitation. Non couvert mais surmonté d?une solide charpente nue et figée, il n?a d?autre fonction que d?offrir aux passants un instant de paix et de recueillement, suspendu entre l?espace des vivants et des morts. Chaque détail a un sens : la sobriété des ?uvres artistiques et les inscriptions philosophiques gravées dans les murs renforcent le caractère sacré du lieu. Ce sont des vers du poète libanais Khalil Gibran, extrait du recueil de poèmes Le Prophète (1923). Un ruisseau d?eau courante, actionné par des piles solaires, coule du haut de sept stèles bleues (couleur de la vie éternelle) et anime l?aire de méditation. ";;;;;;;;2015-12-30;"918";"0"; Eglise Saint-Nicolas;;;;Gattières;CARROS;Bassée vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;XVIe siècle;Epoque moderne;;;;;Eglise paroissiale;;;;;;;"Georges Doublet, « Gattières, une enclave italienne sur la rive gauche du Var », in Annales Sté Sciences, Lettres & Arts des A.-M., tome XIX, pp 1 et sq et tome XX, pp 109 & sq.";"Probablement construite sur l?ancienne chapelle castrale, l?édifice se distingue par trois éléments : l?abside, complètement enveloppée dans des constructions annexes, la nef qui compte deux travées couvertes de voûtes d?ogives à nervures apparentes et les deux collatéraux, aménagés d?autels latéraux, qui ont été ajoutés début XVIIe et qui sont couverts de voûtes d?arêtes. L?autel du Rosaire est fondé en 1631 et un riche décor orne la voûte de cette chapelle et l?encadrement de son retable";;Gattieres_Eglise_Saint_Nicolas_Vue_exterieure.jpg;;;;;;2012-10-15;"166";"0"; Lavoir de la Fontaine;;;;Cipières;COURSEGOULES;Haute vallée du Loup et plans ;;Inventaire général du patrimoine culturel;;Edifices de la vie publique;;;;;;XIXe siècle (deuxième quart);XIXe siècle;;;"1830";XXe siècle;Lavoir;---;---;ARCEL Honoré (architecte);;;;;"Tel que nous le voyons aujourd'hui, le ""Lavoir de la Fontaine"" a été construit en 1830. Mais à cette date, il remplace un lavoir plus ancien, qui utilisait déjà la source qui jaillit à cet endroit. Le lavoir a été remis dans son état du XIXe siècle, en lui restituant sa couverture.";;cipieres_lavoir.jpg;;;;;;2014-11-25;"164";"0"; Stade de l'Oli;;;;La Trinité;NICE 13;Bassin des Paillons ;;;;Patrimoine sportif;;;;;;XXe siècle (premier tiers);XXe siècle;;;"1935";;Stade;---;---;;;;;;"Le stade de l?Oli est un des plus vieux terrains de sports de la Ville de Nice encore utilisé aujourd?hui. Inauguré en 1935, il accueille nombre de manifestations et d?associations sportives depuis 75 ans.";;pas_image.jpg;;;;;;2014-12-29;"171";"1"; Chapelle Saint-Jean-Baptiste;;;;Coursegoules;COURSEGOULES;Haute vallée du Loup et plans ;;Inventaire général du patrimoine culturel;;Patrimoine religieux;;;;;;XVIIe siècle;Epoque moderne;;;;;Chapelle;;;;;;;;"Vraisemblablement construite au XVIIe siècle, peut-être sur un édifice antérieur, elle est voûtée en berceau plein cintre. L'ouverture de façade, large, est fermée par une grille en fer. Figurant sur la carte de Cassini, elle devait avoir une importance et une ancienneté que son architecture actuelle ne laisse pas soupçonner. C'est probablement elle qui abritait le tableau représentant saint Jean-Baptiste aujourd'hui placé dans l'église paroissiale.";;Coursegoules_Chapelle_Saint_Jean_Baptiste_Vue_exterieure.jpg;;;;;;2012-12-12;"174";"0"; Bergerie dite de Sigariès;;;Sigariès;Coursegoules;COURSEGOULES;Haute vallée du Loup et plans ;;Inventaire général du patrimoine culturel;;Architecture agricole;;;;;; XVIIIe siècle;Epoque moderne;;;;;Bergerie;---;---;;;;;;"Importante bergerie couverte du XVIIIe siècle comportant un petit logement, ce bâtiment est situé dans la vallée de la Cagne, à 750 mètres au sud du village, au milieu du versant nord du Pey Subert et à 960 mètres d'altitude. La bergerie est constituée d'un bâtiment partiellement enfermé dans un enclos. Dans l'angle nord-ouest de cet enclos se trouve une citerne. La bergerie, en étage de soubassement, est voûtée en berceau. Dans le comble qui abrite logement et fenil, deux arcs diaphragmes supportent la toiture. Un premier bâtiment, construit au XVIe ou au XVIIe siècle, a été remanié en 1758. Il s'agit vraisemblablement de l'une des anciennes bastides de l'abbaye de Lérins.";;Coursegoules_Bergerie_Sigaries_Vue_interieure.jpg;;;;;;2014-12-31;"170";"0"; Bergerie dite de Bérengier;;;Bérengier;Coursegoules;COURSEGOULES;Haute vallée du Loup et plans ;;Inventaire général du patrimoine culturel;;Architecture agricole;;;;;;XVIIIe siècle ou XIXe siècle;Epoque moderne;Epoque contemporaine;;;;Bergerie;---;---;;;;;;"La bergerie se situe sur le versant sud du Cheiron, sur la plus haute ligne de terrasses de culture, au pied des rochers qui forment le haut de la crête. Sur un premier bâtiment de pierre sèche, on a reconstruit probablement en 1861 une bergerie couverte. Le bâtiment est divisé en trois galeries par deux rangées de trois piliers de section carrée, qui soutenaient autrefois une charpente supportant un toit de tuiles rondes.";;Coursegoules_Bergerie_Berengier_Vue_exterieure.jpg;;;;;;2014-12-31;"169";"0"; Chapelle Notre-Dame-de-Protection;;;Rue Hippolyte-Guis;Cagnes-sur-Mer;CAGNES-SUR-MER CENTRE;Pays de Vence ;;Edifice classé MH;;Patrimoine religieux;;;Roman;Baroque;;"XIVe siècle, XVIIe siècle";Moyen-âge;Epoque moderne;;;;Chapelle;---;---;CELLA (DA) Andrea (peintre);;;;;"La grande chapelle est perchée à l'aplomb du rocher dominant la ville actuelle. Sentinelle au pied du château elle est flanquée d?un clocher-tour dont le toit terrasse a été remplacé en 1833 par une toiture de tuiles vernissées. L'entrée est précédée d?un porche couvert. À l?intérieur, la structure du bâtiment est complexe. Une nef d'un vaisseau comprenant deux travées est prolongée vers le nord par une abside polygonale et vers l'est par une vaste chapelle latérale ouvrant sur la seconde travée. Les deux travées sont couverte, à voûte d?arêtes pour l?une, à croisée d?ogives pour l?autre ; l?abside bénéficie d'une voûte d'ogives à cinq quartiers, rayonnant à partir d'une clef circulaire, la chapelle latérale étant couverte d'une voûte d'arêtes. Tous ces éléments laissent penser qu?à un oratoire initial, postérieur au Moyen Âge, composé du ch?ur et de la première travée, ont été rajoutées en une ou deux campagnes, la seconde travée (simplement remaniée ou ajoutée en 1665), et la chapelle latérale. Le clocher et le porche sont adjoints au XVIIIe siècle. La chapelle est célèbre pour les fresques peintes dans l?abside, attribuées à Andrea da Cella et qui n?ont été découvertes qu?en 1936. Ce riche décor peint présente la Nativité, le Mariage de la Vierge, et Notre-Dame-de-Protection entourée des Évangélistes. La chapelle offre également un beau retable du XVIIe siècle, et de la même époque, des statues de saint Sébastien et de saint Roch, vénérés pour la protection qu?ils offraient contre la peste. ";;;;;;;**;2017-06-09;"789";"0"; Saint-Jeannet;;;;Saint-Jeannet;VENCE;Bassée vallée du Var ;;;;Organisation habitat;;;;;;;Moyen-âge;Epoque moderne;;;;Village;---;---;;;;;;"Entre le Var et la Cagne, le territoire de Saint-Jeannet se développe sur 1 458 ha, en grande partie constitué par les Préalpes de Grasse et sa ligne des baous, formations dénudées et karstiques, dont celui de Saint-Jeannet (807 m) est le plus spectaculaire et le plus prisé des amateurs d?escalade. De très nombreux sites protohistoriques et gallo-romains ont été identifiés sur la commune. En 1235, un habitat fortifié dénommé « La Grotte de Saint-Jeannet » est mentionné dans les archives. L'agglomération actuelle s?est développée à la fin du Moyen Âge, à l?intérieur d?une enceinte fortifiée, puis à l?époque moderne. Le village, qui présente la particularité d?être en cul-de-sac, est resté authentique et plein de charme. Il comprend deux parties. La ville basse, ou quartier de Queirard, est située en dessous des murs d?enceinte. C?est le quartier le plus ancien avec ses calades, typiques des villages provençaux, ses maisons pressées et ses ruelles obscurcies de voûtes et d?arcades. La ville haute, autrefois ceinte d?un rempart, monte de l?église vers le rocher. Ses rues plus larges et régulières permettent, à peine, la circulation des automobiles. À la fin du Moyen Âge, quatre portes sont connues : celles de la Poudrière, de Sainte-Barbe, du Verger et de Contardy. La porte de la Ferrage ne fut ouverte qu?en 1758. La place sur le Four rappelle la présence d?un four à chaux construit à cet endroit au XVIIe siècle. À quelques pas, un passage couvert, la ruelle sur le Four, offre le plus beau panorama du village, qui s?étend des hauteurs du col de Braus, vers l?Italie, jusqu?aux montagnes de l?Estérel et, par temps clair, jusqu?à la Corse. En haut du village, la place du Verger est le point convergent de plusieurs rues. À proximité, la tour de la rue Saint-Claude, sur le tracé de l?enceinte, est en fait un élégant colombier. ";;;;;;;***;2015-12-31;"919";"0"; Bastide du Pous;;;;Roquestéron-Grasse;COURSEGOULES;Vallée de l'estéron ;;Inventaire général du patrimoine culturel;;Architecture agricole;;;;;;;Inconnue;;;;XXe siècle;Ferme;;;;;;;;"La ferme dite bastide du Pous est située, à l?altitude de 880 mètres sur la face nord de la montagne du Cheiron. Elle est constituée d'un ensemble de cinq bâtiments séparés entre eux par d'étroits passages qui donnent à l'ensemble l'allure d'un petit hameau : logis de maître, logement d'ouvriers, bergerie, porcherie, étable à chevaux et fenil. Le lieu est mentionné comme construit sur la carte de Cassini mais l?essentiel des bâtiments date du début du XXe siècle.";;Roquesteron_Grasse_Bastide_du_Pous.jpg;;;;;;2013-06-19;"176";"0"; Domaine des Colombières;;;Route des Colombières;Menton;MENTON EST;Pays de menton ;;Edifice classé MH;;Architecture de jardin;Architecture domestique;;Jardin paysager;;;premier tiers du XXe siècle;XXe siècle;;;;;Jardin d'agrément;Villa;---;BAC Fernand (paysagiste);;;;"La route des jardins, livret culturel, Conseil général des Alpes-Maritimes et Aziende di promozione turistica Riviera dei Fiori, Nice, 2003. BAC Ferdinand, Les Colombières, ses décors, ses jardins, Conard, Paris, 1925. ";"Dans le quartier de Garavan, surplombant la mer se trouve le domaine des Colombières qui se signale par l?ocre rouge du bâti tranchant sur le vert foncé des cyprès. Les Colombières est une création des années 1920 due à Ferdinand Bac qui vient trouver le calme à Menton après la Première guerre mondiale. Il transforme l?ancien édifice en un palais ouvrant sur des espaces paysagés où l?inspiration de l?homme de lettres se matérialise dans l?architecture mais aussi dans de nombreuses peintures murales. Statues et décors en céramiques évoquent la mythologie gréco-latine et la culture méditerranéenne (jardin d?Homère, fontaine de Nausicaa, banc romain, bassin espagnol) alors que des éléments architecturaux mettent en scène le paysage ou certains éléments végétaux. ";;;;;;;;2015-01-28;"806";"1"; Église paroissiale Saint-Jean-Baptiste;;;;Saint-Jeannet;VENCE;Bassée vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;;;"1666";;Eglise paroissiale;---;---;;;;;;"La première église paroissiale, édifiée à l?emplacement du cimetière actuel en 1465, se révéla au début du XVIIe siècle trop exigüe et excentrée pour la population. En 1661 les travaux commencèrent sur un emplacement occupé par des masures. Le monument fut reconnu apte à la célébration du service divin en 1666. Un an plus tard on lança la construction du clocher. Haut de 20 m, le clocher comporte quatre cloches, dont les deux grosses acquises en 1852 et 1867. Sa base sert de sacristie. L?aspect actuel de l?église résulte de transformations réalisées dans le dernier quart du XIXe siècle qui se sont traduites par la suppression du mobilier baroque d?origine. On découvre en pénétrant dans l?édifice une nef unique de 25 m de long, voûtée en plein cintre, avec pénétrations, qui s?achève sur un chevet plat. Le décor en stuc du ch?ur a été conservé : six grandes colonnes sont couronnées de chapiteaux ; quatorze anges forment une escorte au Père éternel qui émerge à mi-corps d?une nuée, tenant dans la main gauche un globe terrestre et de l?autre montrant le ciel. Des niches renferment deux statues en plâtre, grandeur nature, de saint Jean-Baptiste et de saint Pierre. Au centre, une toile signée du peintre Viani (sans doute le Vençois Jacques Viani actif vers 1630-1640) présente l?Assomption de la Vierge avec saint Jean-Baptiste et saint Jean évangéliste. Le maître-autel primitif a été remplacé en 1873 par un autel en marbre blanc et rouge orné d?un bas-relief représentant saint Jean baptisant le Christ. Dans la nef, les deux autels en marbre ont été édifiés grâce aux dons de particuliers : à gauche l?autel de la Vierge, à droite celui des Âmes du Purgatoire. ";;;;;;;;2016-01-04;"920";"0"; Monument aux morts;;;Avenue Edouard VII;Menton;MENTON EST;Pays de menton ;;;;Patrimoine commémoratif;;;Néo-classique;;;;XXe siècle;;;"1928";;Monument aux morts;---;---;;;;;"Lieux de mémoire de la Grande guerre dans les Alpes-Maritimes, Conseil général des Alpes-Maritimes, Nice, 2014";"Menton a le privilège de posséder un des plus beaux monuments aux morts du département. Cela est dû à son implantation, à ses dimensions et à son esthétique. Si le projet de construction date du 12 décembre 1918, son inauguration n?interviendra que le 3 juin 1928. Sa réalisation fut confiée à l?architecte parisien Paul Tournon associé au statuaire Antoine Sartorio et à des entrepreneurs locaux (Paul Molinari, Paul Vendôme Viale, Joseph Raymond et André Mouchard). Né à Menton en 1885, le sculpteur Antoine Sartorio a laissé une abondante production dans la région. Dans l?entre-deux-guerres, il se spécialisa dans la réalisation de monuments commémoratifs commandés par l?État et de monuments aux morts pour les communes, fort de son expérience d?ancien combattant. Ses thèmes préférés sont les lauriers de la victoire et les figures féminines allégoriques évoquant la victoire de 1918. On lui doit aussi la façade du Palais de la Méditerranée, construit en 1928. Sartorio, qui avait l?habitude de travailler avec Tournon, imagina pour Menton une Victoire ailée, en bronze, tenant dans chaque main une couronne civique. Elle se trouve juchée au sommet d?une colonne ionique, partiellement gainée de représentations de lauriers et coiffée d?un chapiteau à balustres. À la base, un piédestal supporte trois plaques avec les noms des 325 Mentonnais morts pendant la Grande Guerre. Différents motifs viennent l?embellir : grenades, canons, rameaux de lauriers?Un vaste espace commémoratif fermé a été aménagé autour du monument en 1933. Grilles et luminaires sont dans le style Art déco. Le coût total du monument s?éleva à la somme considérable de 296 863 francs. Dédicace : « À la gloire de ses enfants tombés pour la France, la ville de Menton reconnaissante » Autres inscriptions sur le piédestal et le soubassement: Marne, Flandre, Verdun, Somme, Champagne, Dardanelles. ";;;;;;;;2015-01-28;"810";"0"; Chapelle des Pénitents Notre-Dame du Rosaire;;;;Entraunes;GUILLAUMES;Haute vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;XVIIe siècle;Epoque moderne;;;"1639";"1881 ; années 1980";Chapelle;---;---;;;;;"Luc Thevenon, ?L?art religieux de la haute vallée du Var et du canton de Guillaumes?, in Nice-Historique n° 2 /3, avril-septembre 2002, p. 138. Luc F. Thevenon, L?art du Moyen Âge dans les Alpes méridionales, Éditions Serre, Nice 1983. Christiane Lorgues-Lapouge, Trésors des vallées niçoises, Éditions Serre, Nice, 1990. Paul Canestrier, Curiosités historiques et artistiques du Haut-Var, in Nice Historique, 1954";"Située sur la rue principale du village, la chapelle Notre-Dame du Rosaire, s?ouvre sur une jolie place aménagée au tout début du XXe siècle. La chapelle fut construite, pour la confrérie de pénitents blancs d?Entraunes, entre 1635 et 1639. Victime de l?incendie de 1875, l?édifice fut largement reconstruit et béni le 14 août 1881. La confrérie s?éteignit avant 1914 et la chapelle suivit diverses destinations avant d?être restaurée à partir de 1985. Un petit musée d?art religieux local, rassemblant des ?uvres provenant des chapelles alentours, fut inauguré le 28 septembre 1991 par le vicaire-général du diocèse. La chapelle reste consacrée et sert d?église d?hiver. L?édifice est orienté est-ouest et présente une façade crépie surmontée d?un clocheton. L?intérieur à l?atmosphère chaude et lumineuse est constitué d?une nef unique rectangulaire de trois travées séparées par des pilastres simples engagés. Le ch?ur est surélevé de trois marches et occupe toute la troisième travée. La nef est couverte en berceau plein cintre avec des doubleaux qui correspondent aux travers et retombent sur les pilastres. Le chevet plat est percé de deux niches encadrant les moulures du tableau qui domine le maître-autel. Parmi les ?uvres exposées on peut admirer de grandes huiles sur toile dont un Couronnement de la Vierge, du milieu du XVIIe attribué à Jean André de Castellane, des bustes reliquaires et des statues de procession, et divers objets sacerdotaux. ";;Entraunes_Chapelle_des_Penitents_Notre_Dame_du_Rosaire.jpg;;;;;;2016-11-08;"306";"0"; "Sospel, la ville";;;;Sospel;CONTES;Bassin de la Roya et de la Bevera ;;;;Organisation habitat;;;;;;;Moyen-âge;Epoque moderne;Epoque contemporaine;;;Ville;---;---;;;;;;"Son vaste territoire de moyenne montagne est inscrit dans le bassin versant de la Bévéra. L?agglomération occupe, à 348 m d?altitude, le centre d?un riche bassin alluvionnaire au confluent du Merlanson et de la Bévéra. Le nom de Sospel apparaît en 1095 sous la forme de Cespedelli. Ce dernier aurait pour origine le latin caespes, pitis (motte de gazon), cespitellum, c?est-à-dire, par extension, petit domaine cultivé. En 1262, l?agglomération de Sospel, déjà importante, fut choisie comme chef-lieu de la viguerie de Vintimille et du Val de Lantosque. Lors du Grand Schisme d?Occident, en 1378, un évêque partisan du pape d?Avignon s?installa à Sospel dont l?église Saint-Michel devint alors cathédrale jusqu?en 1411. Par la suitel?agglomération ne se développa plus en surface et on se contenta de surélever ou de reconstruire les maisons sur place. Cependant, la prospérité de la ville resta considérable jusqu?au début du XIXe siècle, grâce au passage de la route Royale reliant Nice au Piémont, et à la richesse de son agriculture. En 1754, ses 4 100 habitants faisaient de Sospel la deuxième ville du comté après Nice. L?arrivée du chemin de fer, en 1928, et l?essor touristique observé avant 1914, ne parvinrent pas à freiner l?exode rural massif et l?abandon des campagnes sospelloises. De plus, Sospel sortit meurtri des épreuves de la deuxième guerre mondiale. Partiellement désenclavé par le rétablissement de la voie ferrée en 1979 et la pénétrante de Menton, Sospel est aujourd?hui un important centre touristique et de séjour qui a su mettre en valeur son patrimoine architectural et naturel.";;;;;;;***;2016-12-08;"1044";"0"; Saint-Léger;;;;Saint-Léger;VENCE;Moyenne vallée du var ;;;;Organisation habitat;;;;;;;;;;;;Village;---;---;;;;;;"Bien que délimité à l?ouest par le cours du Var, Saint-Léger fait partie la vallée de la Roudoule qui en commande l?accès par la route qui termine en cul-de-sac après avoir franchi un pont vertigineux et franchi un col. Véritable havre de paix, la petite commune, de seulement 461 ha, est cependant très isolée. Le village, à 1 050 m d?altitude, est implanté à flanc de coteau, à la lisière d?un large vallon fertile et sur le passage d?un ancien chemin muletier reliant autrefois Puget-Théniers au haut Var. Il offre un splendide panorama sur les montagnes environnantes. Son implantation est atypique de la région, il s?étire de façon diffuse et se présente comme un village ouvert avec des maisons à caractère rural, tenant plus de la ferme que de l?habitation urbaine. Un habitat fortifié dénommé Saint-Léger est mentionné dans la première moitié du XIIIe siècle. Il tire son nom du saint éponyme, évêque d?Autun au VIIe siècle, décapité après avoir eu la langue arrachée et les yeux crevés. Mentionné en 1351 et 1388, Saint-Léger faisait partie, des terres des seigneurs de Daluis et de la Commanderie hospitalière de La Croix. Le village dépeuplé, peut-être suite aux grandes épidémies, a ensuite été reconstruit durant l'époque moderne, probablement sur un nouveau site. Cédé au royaume de Piémont-Sardaigne en 1760, il fait alors partie des terres des Villeneuve qui le cédèrent aux Acchiardi en 1783. La première guerre mondiale accélère l?exode rural, entamé depuis le dernier quart du XIXe siècle. Pendant la seconde guerre mondiale, le village s'illustra grâce à l?initiative de Zoé David, secrétaire de mairie, en recueillant de nombreux juifs jusqu?à la Libération. La médaille des Justes a été accordée à cette dernière en 1989. Depuis les années 1980, la commune semble avoir échappée à une désertification inexorable grâce à l?afflux de nouveaux habitants venus chercher dans ses terres lumineuses et tranquilles un refuge loin de l?effervescence du littoral et des grandes villes. ";;;;;;;;2017-08-07;"1113";"0"; Monument de Catherine Ségurane;;;place Saint-Augustin;Nice;NICE 1;Bassin des Paillons ;;;;Patrimoine commémoratif;;;;;;XXe siècle (deuxième quart);XXe siècle;;;"1923";;Bas-relief;---;---;SEGURANE Catherine (héroïne niçoise);;;;;"Depuis son rattachement au Comté de Savoie, le comté de Nice est une place stratégique. La colline du château devient le c?ur du dispositif de défense du comté. La première moitié du XVIe siècle voit Nice au c?ur du conflit entre le roi de France, François Ier et l?Empereur Charles Quint. Le 5 août 1543, Nice où s?est réfugié Charles II de Savoie, allié de Charles Quint est assiégé par la flotte turque de Barberousse, allié de François Ier, et les forces françaises. Seulement 3 000 hommes défendent la cité contre les 14 000 assaillants. Après 18 jours de combats acharnés la ville basse se rend alors que la citadelle résiste. Début septembre les Turcs, lèvent le siège mais laissent la ville à feu et à sang. Ils emmènent 2 500 captifs tandis que les forces françaises se retirent. Les évènements ont marqué profondément la mémoire des Niçois et ont donné naissance à la légende de Catherine Ségurane, héroïne niçoise ayant mis les assaillants turcs en déroute grâce à son courage. « Catherine Ségurane, histoire ou légende ? » comme l?écrivait en 1901 l?érudit Henri Sappia, on ne peut encore aujourd?hui démêler le vrai du faux. Le fait est qu?elle n?est jamais citée dans les récits des témoins contemporains, Jean Badat ou Pierre Lambert. L?absence d?archives confirmant la réalité des faits nous laisse dans le doute. La première mention de l?héroïne date de 1608 où Honoré Pastorelli la nomme dans un discours. La légende est née. Depuis lors Catherine Ségurane est un symbole très fort d?identité et de résistance pour les Niçois. Selon la légende elle était fille de pêcheur et lavandière, l?historien Louis Durante au XIXe siècle affirme qu?elle est née en 1506 mais ne donne aucune source. On peut rapprocher son personnage de celui de Jeanne Hachette, héroïne contemporaine repoussant l?ennemi et symbole de résistance et de courage. Faute de preuve, certains pensent que, d?origine obscure, son exploit ne fut pas retenu par l?élite de l?époque. C'est en sa mémoire qu'en 1923 fut élevé un monument au c?ur du Vieux-Nice. ";;Nice_Monument_Catherine_Segurane.jpg;;;;;;2015-02-03;"279";"0"; Château de Villeneuve;;;;Villeneuve-Loubet;CAGNES-SUR-MER OUEST;Pays de Vence ;;Edifice inscrit MH;;Architecture militaire;Architecture domestique;;;;;;Epoque moderne;;;;;Château fort;Château;---;FRANÇOIS Ier (Roi de France);;;;"BEAUCHAMP Philippe, Châteaux, villages et ouvrages défensifs des Alpes-Maritimes, Edisud, 1991. POTEUR J.-Claude, ""Le château de Villeneuve-Loubet"", De Villeneuve-Loubet de l'Antiquité à l'an 2000, T2, 2004. ""Romée de Villeneuve, Les amis du musée d'histoire locale de Saint-Paul, colloque du 5 novembre 1994. VILLENEUVE (Marquis de), La fondation du château de Villeneuve-Loubet"", Paris, 1902. ";"Le château de Villeneuve avec sa tour pentagonale si caractéristique, domine du haut de la colline du Gaudelet le village et sa plaine le long du Loup. Depuis son édification, sans doute sur les vestiges d?une forteresse plus ancienne, le château a connu de nombreux remaniements mais a gardé ses principaux éléments d?origine qui en font un des rares exemples aussi complet de châteaux-fort médiéval dans le département. C?est en 1230 que Romée de Villeneuve, seigneur d?origine catalane, obtient du comte de Provence, Raymond Bérenger V, les terres de Vence. Il fonde vers 1234 sur la colline du Gaudelet, à la limite des terres de Cagnes, un château de prestige mais aussi une véritable forteresse qui devient le centre d?une nouvelle agglomération qu?il dénomma Villeneuve. Le château répond au besoin stratégique de l?époque avec une surface restreinte et un donjon pentagonal porté à l?avant et permettant de détourner les projectiles. Devenu possession des Lascaris de Tende au XVe siècle le château accueille en 1538 le roi de France, François 1er, lors des pourparlers qui aboutirent à la Trêve de Nice. À la fin du XVIIIe siècle le domaine échoit par héritage au marquis César de Panisse dont les descendants sont encore actuellement les propriétaires. Au XIXe siècle le château connaît de nombreuses modifications afin de le rendre habitable. Inscrit au titre des Monuments Historiques en 1986, le bâtiment, propriété privée, ne se visite pas. Le château présente une première enceinte sans doute du début du XVIe siècle, de forme trapézoïdale conçue pour résister aux tirs d?artillerie avec ses 5 tours rondes et son entrée flanquée de 2 tours d?artillerie. Le château proprement dit possède un plan rectangulaire s?articulant autour d?une cours intérieure. Son enceinte est flanquée de 4 tours et d?un spectaculaire donjon pentagonal de 33 mètres de haut sur 5 nivaux. ";;;;;;;;2015-03-03;"812";"0"; Église paroissiale Saint-Bernard;;;;Moulinet;CONTES;Bassin de la Roya et de la Bevera ;;;;Patrimoine religieux;;;Baroque;;;;Epoque moderne;XIXe siècle;;1556-1740-1885;;Eglise paroissiale;---;---;;;;;;"Possession de l?abbaye Saint-Ruf de Valence du XIIe au XVIe siècle, la paroissiale de Moulinet est dédiée à saint Bernard (v. 1090-1153), fondateur du monastère de Clairvaux, prélat réformateur, théologien, auteur de très nombreux ouvrages et arbitre des principaux conflits doctrinaires et séculiers de son temps. Même si le saint est censé avoir traversé au moins deux fois les Alpes-Maritimes, peu de lieux de culte porte son nom dans le département. Il était invoqué contre les mauvais esprits qui hantaient la campagne ou prenaient possession des gens. Par ailleurs, saint Michel est le saint patron de Moulinet. L?édifice possède un haut clocher coiffé d?un toit pyramidal. À l?intérieur, il présente un vaisseau de trois travées prolongé d?un ch?ur légèrement plus étroit. Trois dates portées sur le bâtiment indiquent la chronologie de sa construction, contemporaine de la séparation entre Sospel et Moulinet, et de ses transformations successives : 1556 (sur un linteau du clocher), 1740 (sur la façade), 1885 (sur une marche du parvis). La dernière restauration date de 1992. Le retable du ch?ur, de style baroque, possède deux toiles. Une Vierge à l?Enfant entre les saints Michel et Bernard de Clairvaux (anonyme, fin XVIIe siècle) et une Déposition du Christ dans le Suaire, thème plus original (anonyme, début XIXe siècle). ";;;;;;;;2016-12-09;"1045";"0"; ;;;;Vallauris;CANNES EST;Pays d'antibes ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;"813";"0"; Domaine des Collettes;Domaine Renoir;;Montée des Collettes;Cagnes-sur-Mer;CAGNES-SUR-MER CENTRE;Pays de Vence ;;Edifice classé MH;Label Patrimoine XX°;Etablissements culturels et de loisirs;Architecture de jardin;;;;;XXe siècle (début);XXe siècle;;;"1908";;Musée;Jardin public;---;RENOIR Auguste (peintre);RENOIR Jean (cinéaste);;Classement Monuments historiques par arrêté du 25 octobre 2001.;;"Recherchant un climat favorable pour sa santé Renoir s?installe à Cagnes-sur-Mer en 1907. Séduit par la vue et le site planté d?oliviers centenaires et d?orangers, il achète le « Domaine des Collettes ». Il y fait édifier par l?architecte originaire de Biot, Jules Febvre, une maison comprenant 2 ateliers d?artistes et s?y installe avec sa famille. Jusqu?à sa mort en décembre 1919 le lieu fut sa source d?inspiration. Son fils Jean Renoir y tourna « Le déjeuner sur l?herbe » en 1959. La propriété est reprise par la municipalité qui crée un parc municipal et un musée en 1960. Le « Domaine des Colettes » est classé au titre des Monuments historiques par arrêté du 25 octobre 2001. Le domaine a peu changé depuis le début du XXe siècle. Il couvre 2,5 hectares, en grande partie occupé par l?oliveraie et l?orangeraie mais aussi par des zones d?agrément où se côtoient pins, palmiers, eucalyptus et un verger-roseraie. On y trouve aussi l?ancienne ferme du XIXe siècle avec sa citerne, son four et son lavoir. La maison du peintre, de plan carré accueille sur 2 niveaux le musée consacré à l?artiste. On peut y voir son atelier mais aussi les pièces où vivait la famille. D?émouvants témoignages sur la vie du peintre (photographies, archives familiales, objets du quotidien) sont disséminés dans la demeure. Une très intéressante collection regroupant la moitié des rares sculptures de l?artiste sont regroupées ainsi que dix toiles du maîtres dans une salle aménagée en salle d?exposition au rez-de-chaussée de la maison. ";;Cagnes_sur_Mer_jardin_Auguste_Renoir_Oliveraie.jpg;;;;;**;2015-08-11;"208";"0"; Chapelle Sainte-Catherine ;;;;Moulinet;CONTES;Bassin de la Roya et de la Bevera ;;;;Patrimoine religieux;;;Baroque;;;;Epoque moderne;XIXe siècle;;;;Chapelle;---;---;;;;;;"L?originalité de l?église Saint-Bernard vient de la chapelle des Pénitents blancs, accessible uniquement par l?intérieur de ce bâtiment. Placée en retour d?angle, enjambant une ruelle, elle trahit, tant par sa position ainsi accolée à l?église que par son décor intérieur, une forte influence ligure. Après le concile de Trente, les évêques, attentifs à la conduite des pénitents, les obligèrent à construire leur chapelle le plus près possible des églises paroissiales afin de faciliter leur contrôle par les curés locaux. Réaménagée entre 1858 et 1864, la chapelle, dédiée à sainte Catherine d?Alexandrie, porte sur les murs un savoureux décor floral. Le retable de boiseries sculptées et cirées, du début XVIIIe, contient une toile naïve datée 1858. Un important matériel de confrérie est conservé dans ce lieu : bannières, croix et lanternes de procession.";;;;;;;;2016-12-09;"1046";"0"; Bastide de Vescagne;;;;Bézaudun-les-Alpes;COURSEGOULES;Haute vallée du Loup et plans ;;Inventaire général du patrimoine culturel;;Architecture domestique;Architecture agricole;;;;;XVIe siècle;Epoque moderne;;;;XVIIIe siècle;Bastide;Bergerie;---;;;;;;"La bastide de Vescagne occupe un replat du versant nord de la vallée de La Cagne. Elle se situe dans une zone assez encaissée, proche du fond de la vallée, mais bien exposée. La bastide est constituée de trois parties accolées, un logis, une bergerie et une tour. L'édifice, comprenant le logis et la tour-pigeonnier a pu être construit au XVIe siècle ; une bergerie lui a été ajoutée, probablement peu après. Au cours du XVIIIe siècle, les élévations sud du logis et de la bergerie sont remaniées.";;pas_image.jpg;;;;;;2014-12-29;"38";"1"; Mediathèque Albert Camus;;;"19, bis boulevard Chancel";Antibes;ANTIBES BIOT;Pays d'antibes ;;;;Etablissements culturels et de loisirs;;;Contemporain;;;;XXIe siècle;;;2000-2006;;Bibliothèque;---;---;;;;;"BONILLO Jean-Lucien, POUSSE Jean-François, L'Architecture contemporaine sur la Côte d'Azur, Les Presses du Réel, 2011";"Situé en centre ville mais à la périphérie de la vieille ville l?aménagement de la médiathèque Albert Camus d?Antibes a du se plier à de nombreuses contraintes tant au niveau des normes qu?au niveau de sa situation géographique (terrain étroit, voisinage d?immeubles à l?esthétique médiocre, environnement bruyant à un carrefour routier, etc.). Pourtant l?architecte Pierre Riboulet, décédé pendant le chantier (2003), associé avec l?architecte Bruno Huerre et à qui ont doit les bibliothèques de Saint-Denis, Limoges et Toulouse ont su contourner les obstacles et réaliser un bâtiment fonctionnel tout en sobriété qui anime tout le quartier. Le bâtiment précédé d?un parvis, affiche sa fonction et le portrait de l?écrivain dont elle porte le nom sur sa façade principale où des baies vitrées et une grande loge centrale allège la masse du bâtiment et invite le visiteur à entrer. L?intérieur accueille le lecteur dès le porche avec une ?uvre de Jean-Claude Novaro. Sur la droite une salle d?exposition et un auditorium peuvent fonctionner indépendamment du reste de la Médiathèque. Autour du hall central se développent différents niveaux reliés par des rampes et des escaliers, le tout éclairé par des puits de lumière. Espaces lumineux aux atmosphères personnalisées, mobilier adapté aux différentes sensibilités, tout est calculé pour le confort et la commodité du public qui a adhéré en masse dès son ouverture avec plus de 20 000 lecteurs inscrits. ";;;;;;;;2015-02-06;"814";"0"; "Chapelle Saint-Bernardin, dite des Pénitents blancs";;;Place de l'église;Saint-Jeannet;VENCE;Bassée vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;;;"1645";;Chapelle;---;---;;;;;;"Abandonnant un local trop exigu situé rue Saint-Claude, la confrérie des Pénitents blancs s?installa dans cette ancienne bergerie en 1645. Celle-ci constituait un élément du rempart du Saint-Jeannet médiéval puisqu?on y distingue plusieurs meurtrières aménagées dans le mur extérieur. La chapelle est accolée à l?église et partage un même toit ; on y entre par deux portails datant de la fin du XIXe siècle mais une porte percée au XXe siècle permet la communication. C?est un édifice modeste, de forme rectangulaire, voûté en plein cintre. Le clocher date de 1816. L?église est placée sous le patronage de saint Bernardin de Sienne. Chaque 20 mai, jour de la fête de ce saint, les Pénitents blancs ou Flagellants y élisaient leurs officiers. Elle servait également pour célébrer toutes les solennités qui jalonnaient l?année. Même si l?ornementation intérieure de la chapelle est modeste, le mobilier qui y est conservé est digne d?intérêt. La grande toile du ch?ur, peinte en 1652, représente les Quinze Mystères encadrant Notre-Dame du Rosaire, saint Dominique et saint Bernardin (celle-ci fut réalisée à l?initiative d?une autre confrérie, celle du Saint-Rosaire). Les stalles en noyer, fabriquées par le frère Remusaty, datent de 1667. Les deux niches du ch?ur accueillent les bustes reliquaires de saint Clément (1729) et de saint Bernardin (1752). On continue à y célébrer la messe. ";;;;;;;;2016-01-06;"921";"0"; Eglise paroissiale Saint-Erige-Sainte-Petronille;;;;Roquestéron-Grasse;COURSEGOULES;Vallée de l'estéron ;;Inventaire général du patrimoine culturel;;Patrimoine religieux;;;;;;XIIIe siècle;Moyen-âge;;;;XVIIe siècle (fin) - XVIIIe siècle (milieu);Eglise paroissiale;;;;;;;;"Un premier bâtiment, construit au milieu ou dans la seconde moitié du XIIIe siècle, a visiblement été surélevé par un comble fortifié permettant de surveiller un vaste secteur au travers de petites baies carrées ouvertes sous la génoise et de faire feu sur d?éventuels assaillants au moyen de deux meurtrières. Cette transformation a probablement été réalisée entre la fin du XVIIe siècle et le milieu du XVIIIe siècle, à l'occasion d'une des guerres menées sous Louis XIV ou sous Louis XV dans notre région.";;Roquesteron_Grasse_Vue_Exterieure_Eglise_Sainte_Petronille.jpg;;;;;;2013-09-06;"178";"0"; "Stèle du Jubilé, 1875 ";;;;Saint-Léger;VENCE;Moyenne vallée du var ;;;;Patrimoine commémoratif;;;;;;;Epoque moderne;;;"1875";;Monument;---;---;;;;;;"La stèle est visible dans un mur de pierre soutenant une rampe d?accès à une maison privée, au-dessus de l?esplanade située à l?arrière de l?église paroissiale. Elle célèbre l?année sainte, dite jubilé. Les années jubilaires ont lieu tous les 25 ans, depuis la fin du Moyen Âge. Des ""indulgences"" dites ""plénières"" y étaient accordées sous diverses conditions : pèlerinage à Rome ou dans certaines églises, ?uvres de charité, jeûnes, aumônes, prières à réciter... La stèle a été érigée pour commémorer le Jubilé de 1875, particulièrement suivi dans le Pays de la Roudoule. Une croix jubilaire datée de la même année est également en place au village de La Croix-sur-Roudoule. Sur la stèle sont gravée en relief une partie des Instruments de la Passion du Christ, le calice, le marteau, la lance du centurion et le glaive de saint Pierre. La croix manquante semble figurer désormais sur le toit de l?église au dessus du chevet.";;;;;;;;2017-08-07;"1115";"0"; "Chapelle Saint-Jean-Baptiste, dite des Pénitents noirs";;;chemin de la Ferrage;Saint-Jeannet;VENCE;Bassée vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;Edifices de la vie publique;;;;;;Epoque moderne;;;1739 - 1753;;Chapelle;Maison commune;---;;;;;;"Aménagée en salle communale depuis 2012, cette chapelle fut construite pour les Pénitents noirs entre 1739 et 1753, sur un emplacement situé à l?extérieur du village fortifié. Ses dimensions sont importantes puisque la nef intérieure mesure près de 19 m de long, se développant sur deux travées voûtées en berceau plein cintre. Le ch?ur conserve une fresque représentant la décollation de saint Jean-Baptiste surmontée de la colombe du Saint-Esprit. Au XVIIIe siècle, un certain nombre de pénitents furent ensevelis dans la chapelle. Le petit clocher en briques rouges est un ajout tardif (1864). À Saint-Jeannet, la confrérie des Pénitents noirs fut fondée en 1739, sous le vocable de Notre-Dame-de-Miséricorde et sous le titre de La Décollation de saint Jean-Baptiste. Composée surtout de membres appartenant à la classe bourgeoise, elle se donnait pour mission de secourir les pauvres et de rendre les derniers devoirs aux indigents défunts. Le parvis offre une superbe vue panoramique sur les environs. En poursuivant son chemin, on débouche sur le quartier de la Ferrage où se trouvaient les jardins les plus fertiles de Saint-Jeannet. Abrités des vents froids, on y cultivait sur des échalas une savoureuse variété de raisin de table blanc, le Saint-Jeannet tardif. ";;;;;;;;2016-01-06;"922";"0"; Pinède de Juan-les-Pins et Square Jay Gould;;;Boulevard Edouard Baudoin et rue Albany;Antibes;ANTIBES CENTRE;Pays d'antibes ;;;;Architecture de jardin;;;;;;XXe siècle (premier tiers);XXe siècle;;;"1925";;Jardin public;---;---;;;;;;"En 1926, Frank Jay Gould, installé à la villa « La Vigie » et fondateur du Palais de la Méditerranée à Nice, décide de construire un des plus grands palaces de la Côte d?Azur, le Provençal. Il aménage aussi la pinède aux alentours. dont l'ombre des pins parasols et des pins maritimes, aujourd?hui centenaires, est dorénavant accessible à tous par le biais d?allées disposées parmi les troncs. Ce jardin fait face à la mer et aux îles de Lérins. Depuis 1960 la pinède sert de cadre au Festival international de jazz. Le lieu a vu défiler chaque année au mois de juillet les artistes les plus célèbres, comme Louis Armstrong, Ray Charles, Ella Fitzgerald, etc.";;Antibes_Juan_les_Pins_Pinede_et_Square_Jay_Gould.jpg;;;;;;2015-02-23;"216";"0"; Fontaine et lavoir;;;;Duranus;LEVENS;Vallée de la Vésubie ;;;;Génie civil;Edifices de la vie publique;;;;;;XIXe siècle;;;;;Fontaine;Lavoir;---;;;;;"- Pierre Robert Garino, Duranus, autrefois Roccasparviera, Serre, Nice, 1993";"Encastrée dans la paroi, cette fontaine associée à un lavoir date de la construction de la route « consortiale » et servait aux charretiers empruntant ce nouvel axe de circulation carrossable conçu par les Sardes pour relier Nice à Saint-Martin-Vésubie en passant par Levens, Duranus et Lantosque. Sur l?itinéraire conduisant du village de Duranus au hameau de Saint-Jean-la-Rivière, le pont du Paraire (1854-1855) attire l?attention par sa masse imposante. Réalisé à la veille de l?annexion de Nice à la France en 1860, le chantier des routes « consortiales », colossal pour l?époque, a été ensuite occulté par la campagne de travaux publics menée par l?administration de Napoléon III pour obtenir l?adhésion des populations locales.";;Duranus_fontaine_lavoir.jpg;;;;;;2015-02-27;"399";"0"; "Chapelle Notre-Dame, dite des Baous ou du Peuple ";;;Chemin de la Fontaine des b?ufs;Saint-Jeannet;VENCE;Bassée vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;antérieure à 1654;Epoque moderne;;;;;Chapelle;---;---;;;;;;"L?histoire de cette chapelle est liée à l?alpinisme et aux cultivateurs. L?historien Malaussène estime qu?elle a pu être construite à la fin du XVe siècle. On la retrouve au fil des visites pastorales, aux XVIIe et XVIIIe siècles, sous divers noms : Notre-Dame-de-Miséricorde (1705), Notre-Dame-des-Baux ou Notre-Dame-de-Populo (1719). Au XVIIIe siècle, elle possédait « de petits retables dont l?un a une image de la Vierge et de l?Enfant ». En 1878, son porche fut englobé dans la nef, ce qui l?agrandit presque de moitié (officiellement pour empêcher les bugadières de s?y arrêter pour « cancaner »). Une cloche unique (installée en 1960) occupe le clocheton qui surmonte le pignon de façade de la chapelle. À l?intérieur, un autel en marbre a été aménagé. Le mobilier est modeste mais l?intérêt de la chapelle réside dans la présence de nombreux ex-voto, apposés par des alpinistes en témoignage de reconnaissance, ou de plaques commémoratives, en mémoire de sauveteurs décédés en service. Au début du XXe siècle, l?usage demeurait de s?y transporter en procession les jours des fêtes de l?Assomption et des Rogations, cérémonies qui se déroulaient pendant les trois jours précédant l?Ascension et qui avaient pour but d?attirer les protections divines sur les récoltes et les travaux des champs.";;;;;;;;2016-01-06;"923";"0"; Église Saint-Jacques;;;;Saint-Léger;VENCE;Moyenne vallée du var ;;;;Patrimoine religieux;;;Roman;;;"fin XIIe siècle, 1717";Epoque moderne;;;;;Eglise;---;---;;;;;;"Étrangement orientée au nord l?église paroissiale de Saint-Léger contemple les montagnes surplombant le cours du Var à la hauteur de Daluis. À l?image du village, l?église Saint-Jacques est simple et accueillante. De style roman, probablement édifié à la fin du XIIe siècle, le sanctuaire, guère plus grand qu?une chapelle, a été restauré et agrandi en 1717, grâce à un don de Raphaël Douhet, suite à un v?u, comme le signale le linteau au-dessus de la porte latérale. Le ch?ur pourrait n?avoir été rajouté qu?au XIXe siècle. Une restauration générale a eu lieu entre 1997 et 1999 et l?inauguration épiscopale en juillet 1999. La façade principale est percée d?une petite porte axiale surmontée d?une petite baie et d?une seconde baie identique s?ouvrant dans l?axe du collatéral nord. Une seconde porte latérale ouvre dans la première travée du bas-côté sud. Les toits en bâtière sont couverts de tuiles rondes et reposent sur une forte corniche en quart-de-rond sur le mur pignon de façade et le long des murs gouttereaux. L?intérieur, totalement enduit, est composé d?une nef centrale de trois travées, flanquée de deux bas-côtés plus étroits séparés par deux arcades transversales retombant sur de forts piliers. Le ch?ur légèrement plus bas que la nef est prolongé d?une abside en demi-cercle. Le couvrement est en voûte en berceau plein-cintre, avec un seul doubleau à l?entrée du ch?ur. Le petit sanctuaire est lumineux, la décoration est sobre et met en valeur quelques huiles sur toiles intéressantes comme celle représentant La Sainte Famille ou saint Jean-Baptiste. On remarquera une surprenante statue de saint Jacques à l?écharpe tricolore.";;;;;;;*;2017-08-07;"1114";"0"; Tour de la Madone;;;Quartier de La Madone;Villeneuve-Loubet;CAGNES-SUR-MER OUEST;Pays de Vence ;;Edifice inscrit MH;;Architecture militaire;;;;;;XIIIe siècle;Moyen-âge;;;;;Tour;---;---;;;;;"BEAUCHAMP Philippe, ""Châteaux, villages et ouvrages défensifs des Alpes-Maritimes"", Edisud, 1991. GUILLOTEAU Eric, ""Les fortifications médiévales dans les Alpes-Maritimes"", Ministère de la Culture et de l'Éducation, 2012. ";"La Tour de la Madone, entourée par la forêt, domine la route de Grasse et semble donner la réplique à la tour du château de Villeneuve-Loubet dont elle n?est distante que de 2 kilomètres. Elle faisait partie au Moyen âge de l?ensemble castral du fief de La Garde. Refuge de brigands, le château est en partie détruit et abandonné à la fin du XIVe siècle. Au XVIIIe siècle, la tour ainsi que le château de Villeneuve-Loubet deviennent propriété du marquis de Panisse-Passis. Au XIXe siècle l?édifice est restauré par son propriétaire, et surmonté d?une statue de la Madone. En 1989 la tour est inscrite au titre des Monuments historiques. La tour du XIIIe siècle, sans doute érigée sur l?emplacement d?une tour de guet plus ancienne, surprend par sa forme pentagonale identique à celle du château de Villeneuve-Loubet dont elle est contemporaine. Elle répondait au besoin stratégique de l?époque en permettant de détourner les projectiles. Haute de 14 mètres sur 3 niveaux, l?entrée se fait au premier niveau. Les murs présentent, en partie, un appareil à bossage. À sa base on distingue les vestiges d?un logis, d?une cour et de bâtiments entourés d?une enceinte. ";;;;;;;*;2015-03-03;"816";"0"; Chapelle Sainte-Pétronille ;;;Promenade de Sainte-Petronille;Saint-Jeannet;VENCE;Bassée vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;antérieure à 1603;Epoque moderne;;;;;Chapelle;---;---;DELPORTE Charles (peintre belge);;;;;"Bâtie sur l?ancien chemin de Gattières, cette chapelle était primitivement dédiée à saint Antoine et elle possédait un tableau du saint au début du XVIIIe siècle. Fermée en 1718 en raison de son mauvais état, elle fut ensuite rouverte après réparation. À partir de 1805, elle entra dans le patrimoine des Pénitents blancs qui décidèrent en 1821 de la dédier à sainte Pétronille et à saint Claude, et dans la foulée de l?agrandir. Cette transformation était motivée par l?impossibilité de se rendre en pèlerinage à la chapelle Sainte-Pétronille du Puget Treize-Dames en raison de l?hostilité des Laurentins, propriétaire du sanctuaire. La nouvelle chapelle fut bénie le 2 juin 1822 et fit l?objet, jusqu?en 1870, d?un pèlerinage au mois de mai, correspondant à la période de la récolte de la fleur d?oranger. L?intérieur était pauvre en mobilier mais on y voyait un retable représentant Saint Antoine, saint Claude et sainte Pétronille ainsi qu?une statue de saint Antoine en bois datant peut-être du XVe siècle. De ce mobilier, il ne reste plus aujourd?hui que de beaux meubles en chêne. En 1973, une nouvelle décoration fut confiée au peintre belge Charles Delporte. Celui-ci a représenté sur ses tableaux sainte Pétronille et la Vierge, ainsi que sainte Barbe, saint Claude et saint Antoine. Des vitraux contemporains de très belle facture leur sont associés. ";;;;;;;;2016-01-06;"924";"0"; Monument aux morts;;;Place des Victoires;Saint-Jeannet;VENCE;Bassée vallée du Var ;;;;Patrimoine commémoratif;;;;;;"1921";XXe siècle;;;;;Monument aux morts;---;---;;;;;;"Le 25 février 1921, le conseil municipal décida d?implanter le monument aux morts communal place Sainte-Barbe, à l?entrée du village. L?architecte parisien Arthur Teisseire en dressa les plans et les tailleurs de pierre vençois Picco frères le réalisèrent en pierre du pays, dite « lassine ». L?arrière du monument est fait d?un mur haut d?1,50 m délimitant un espace commémoratif fermé par des grilles sur la face avant. Au centre, un obélisque reçoit une palme sculptée, en relief, ainsi qu?un ornement en bronze comportant une Croix de guerre. Les noms des 59 morts de la commune sont gravés sur les ailes latérales ornées de couronnes civiques et de flambeaux. ";;;;;;;;2016-01-06;"925";"0"; oratoire Sainte-Barbe ;;;Place des Victoires;Saint-Jeannet;VENCE;Bassée vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;XIXe siècle;;;;;Oratoire;---;---;;;;;;"Sur la place des Victoires, créée en 1948 se trouvait la chapelle Sainte-Barbe. De petites dimensions (2 cannes sur 3 soit environ 4 m x 6m), elle fut fondée par les habitants de Saint-Jeannet représentés par leurs syndics en 1506. Face aux monuments aux morts, une niche aménagée dans le mur accueille une statue de sainte Barbe, en marbre, qui rappelle au passant le souvenir de la chapelle disparue. ";;;;;;;;2016-01-06;"926";"0"; Chapelle Saint-Antoine;;;Rue de la République;Moulinet;CONTES;Bassin de la Roya et de la Bevera ;;;;Patrimoine religieux;;;Baroque;;;;Epoque moderne;;;fin XVIIe siècle;;Chapelle;---;---;;;;;;"La confrérie de la Miséricorde avait son siège dans la chapelle dédiée à saint Antoine ermite s?élevant dans la rue principale, actuelle rue de la République. Seconde confrérie de pénitents créée à Moulinet, elle y éleva, à la fin du XVIIe siècle, une chapelle assez monumentale. Celle-ci est surmontée d?un clocher baroque coiffé d?une coupole surélevée recouverte de tuiles polychromes. Sa restauration, au milieu des années 1990, lui a conservé son décor intérieur et en a fait une salle d?exposition. Y sont présentés un important mobilier et un matériel de procession relatif aux pénitents locaux. Au maître-autel, une toile rustique groupe saint Antoine ermite et saint Jean-Baptiste. En effet, suivant une tradition ligure, la Décollation de saint Jean-Baptiste est un culte habituel des Pénitents noirs dans le comté de Nice. En 1809, les Pénitents noirs comptaient 60 membres à Moulinet. La rue de la République était l?artère principale du village jusqu?à la création de l?ensemble mairie-école au bas du village. Elle accueillait ainsi la mairie, le bureau de poste, le presbytère, une fruitière ainsi que plusieurs commerces. Une autre chapelle, dédiée à saint Roch, qui se trouvait à l?entrée ouest du village, a été détruite par les bombardements en 1944.";;;;;;;;2016-12-09;"1047";"0"; Monument à Garibaldi;;;place Garibaldi;Nice;NICE 1;Bassin des Paillons ;;Edifice inscrit MH;;Patrimoine commémoratif;;;;;;XIXe siècle (quatrième quart);XIXe siècle;;;"1888";;Monument;;;GARIBALDI Joseph (général);;;;;"Au centre de la place, le monument au général Garibaldi est l'oeuvre des sculpteurs Antoine Etex, mort avant l'exécution totale du projet, et de Gustave Deloye, son successeur. Garibaldi, héros niçois de l'unité italienne, est représenté vêtu de sa fameuse chemise et de son foulard. Son regard est tourné vers la route de Turin. Sa statue surplombe un ensemble de figures : un bronze symbolisant la France et l'Italie, deux lions, en référence aux fils de Garibaldi, et deux médaillons représentant les deux-petits fils du général, morts pour la France en 14-18.";;Nice_Monument_Garibaldi.jpg;;;;;*;2013-10-18;"282";"0"; Le lavoir de la rue Nationale ;;;Rue Nationale;Saint-Jeannet;VENCE;Bassée vallée du Var ;;;;Edifices de la vie publique;;;;;;;XIXe siècle;;;;;Lavoir;---;---;;;;;;"Jusqu?au milieu du XIXe siècle, Saint-Jeannet était complètement dépourvu d?eau potable. Puits et citernes étaient utilisés pour les usages domestiques. En 1870, la municipalité lança un projet pour alimenter le village en eau potable. Trois sources ou fontaines (Font-du-B?uf, la Nouvelle et les Lavoirs) furent captées, réunies dans un canal couvert de 1 051 m de long et leur eau élevée jusqu?au village grâce à une machine élévatrice à turbine actionnée par une chute d?eau. Le 7 mai 1876, le lavoir public et cinq fontaines étaient officiellement mis en service, ce qui améliora considérablement la vie des habitants. Cependant, lorsque le débit de l?eau diminuait, la machine ne pouvait plus fonctionner. En 1932, un moteur diesel fut installé à la place de la machine d?origine, avec un débit de 14 m3/h. L?année suivante, l?eau parvenait à 12 bornes fontaines et à des bouches à incendie réparties dans le village. Saint-Jeannet possédait également une usine électrique réalisée en 1902 par transformation d?un martinet (moulin à fer) situé au quartier du pont de la Cagne, sur le territoire de la commune de Vence. Dès 1907, l?électricité était distribuée dans une centaine de maisons. D?abord privée, l?usine fut acquise par la commune vers 1922 puis vendue en 1927. ";;;;;;;;2016-01-07;"927";"0"; Piscine Jean Médecin;;;"178, rue de France";Nice;NICE 8;Bassin des Paillons ;;;;Patrimoine sportif;;;;;;XXe siècle (milieu);XXe siècle;;;"1967";2009 - 2010;Piscine;;;;;;;"Colette Liauraud, « Les Baumettes, campagne, faubourg puis quartier de Nice », in Recherches régionales, n°35, 1970. Archives départementales des Alpes-Maritimes Archives administratives après 1940 : 0212W 0086 : construction de la piscine (plans) ";"La natation niçoise fut longtemps limitée par l?absence d?équipements municipaux d?envergure. La piscine du Piol, construite par des investisseurs privés, demeura l?unique piscine ouverte au public jusqu?à la construction de la Piscine Jean Médecin en 1967 dans le quartier de Magnan. Cette dernière comprend un bassin de 25m sur 15m avec un puits de plongée de 12 m, un bassin de 15m sur 6m peu profond et des tribunes.";;Nice_Piscine_Jean_Medecin.JPG;;;;;;2013-10-18;"181";"0"; Fortification de l?agglomération;;;;Coursegoules;COURSEGOULES;Haute vallée du Loup et plans ;;Inventaire général du patrimoine culturel;;Architecture militaire;;;;;;XIVe siècle (fin);Moyen-âge;;;;;Fortification d'agglomération;Porte de ville;;;;;;;"Dressée à la fin du XIVe siècle, puis lors des Guerres de Religion, la fortification de Coursegoules est encore partiellement visible, en particulier deux portes, une tour de flanquement placée sur l'abside de l'église et quelques portions de l'enceinte. On pénétrait dans Coursegoules par quatre points régulièrement répartis autour de l'agglomération : à l'est, au sud-est, au sud-ouest et au nord. Les portes des deux accès sud sont conservées. La principale portion conservée de l'enceinte est accolée à l'ouest de la porte sud-est. Il s'agit d'une maçonnerie de blocage, percée de meurtrières de fusillade et couronnée d'un chemin de ronde en maçonnerie réservé dans l'épaisseur du mur et autrefois complété d'une partie en bois, encorbelée vers l'intérieur.";;Coursegoules_Fortificationss_Porte.jpg;;;;;;2013-06-13;"173";"0"; Opéra;Opéra de Nice;;4 rue Saint-François-de-Paule;Nice;NICE 1;Bassin des Paillons ;;Edifice classé MH;;Etablissements culturels et de loisirs;;;;;;XIXe siècle (quatrième quart);XIXe siècle;;;"1885";;Opéra;;;AUNE François (architecte);GARNIER Charles (architecte);;Classement Monuments historiques par arrêté du 31 mars 1992.;;"Reconstruit après l'incendie de 1881, l'Opéra a été bâti selon les plans de l'architecte municipal François Aune. L'architecte de l'Opéra de Paris, Charles Garnier, assura la supervision du chantier. L'architecture extérieure se caractérise par un style éclectique très en vogue à cette période. La façade nord se compose d'une riche ornementation tandis que la façade sud, de style néo-classique, affiche plus de sobriété. L'intérieur offre un décor très italianisant.";;Nice_Opera_Facade.jpg;;;;;***;2014-06-02;"249";"0"; Chapelle Saint-Roch;;;;Le Broc;CARROS;Bassée vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;XVIe siècle;Epoque moderne;;;;;Chapelle;---;---;;;;;"Georges Doublet, « Monographie des paroisses du canton de Vence, I. Le Broc », in Annales Sté Lettres, Sciences & Arts des A.-M., tome XVII ? 1902, pp 147-48.";"Dressée à la sortie nord du village sur un carrefour de muletiers, c?est à la fois une chapelle barrière et une chapelle limite, marquant les confins de l?aire d?influence de l?agglomération, jusqu?où l?on escorte les voyageurs et où l?on vient les guetter. Petit édifice à nef rectangulaire d?une seule travée et chevet plat, son couvrement est sur croisée d?ogives à nervures apparentes. Ces dernières, en forme de boudins de gros calibre, présentent une clé plate sculptée en réserve d?un IHS surmontant la date de 1528. Elles retombent sur des consoles tulipées fixées aux quatre angles de la nef. Au XVIIe, en 1670 en particulier, l?évêque de Vence ou son représentant venait y procéder à l?exorcisme « des vers et chenilles qui dévorent toutes les herbes et les fruits ». En 1718 une croix de mission fut plantée à proximité. En 1794 la chapelle fut vendue comme bien national à une famille locale. Rendue à la fabrique le 1er novembre 1837 par l?abbé Chabert, elle fut alors restaurée par les habitants de la commune. En 1705, le chevet était orné d?une toile où figurait une Descente de Croix entre les saint Roch et Pancrace. Elle a été remplacée par une statue de saint Roch en bois doré, placée sur un autel de marbre blanc. ";;Le_Broc_chapelle_Saint_Roch.jpg;;;;;;2016-01-25;"186";"0"; Monument aux morts de Tueis;;;;La Bollène-Vésubie;TOURRETTE-LEVENS;Vallée de la Vésubie ;;;;Patrimoine commémoratif;;;;;;;XXe siècle;;;"1901";;Monument aux morts;---;---;;;;;;"Édifié par le 11e groupe alpin en octobre 1901 à la Baisse de Tueis, ce monument rappelle le souvenir des soldats français de l?armée d?Italie morts lors des combats de l?Authion en 1793. Ce dernier massif était en effet la clef de voûte de la défense du comté de Nice mais aussi de l?accès au col de Tende et à la plaine lombarde. Après l?entrée des troupes révolutionnaires à Nice en octobre 1792, les Austro-sardes s?étaient retirés sur une ligne de défense allant du Capelet à l?Agaisen, avec deux camps sur l?Authion et le col de Brouis. Les attaques successives menées par les troupes du général Brunet, entre avril et juillet 1793, échouèrent, entraînant des pertes sévères dans les rangs français. C?est finalement le contournement opéré par le général Masséna en territoire génois qui réussit à briser la résistance austro-sarde. Les travaux de fortification entrepris sur l?Authion à la fin du XIXe siècle mirent à jour les restes de soldats français qui furent rassemblés dans un ossuaire surmonté d?un monument commémoratif. Deux plaques commémoratives rappellent aussi le sacrifice de la 1ère Division Française Libre en avril 1945.";;;;;;;;2016-12-12;"1053";"0"; Église paroissiale Saint-Michel;;;Place de l'Église;Villefranche-sur-Mer;VILLEFRANCHE SUR MER;Riviera entre nice et menton ;;Edifice classé MH;;Patrimoine religieux;;;Baroque;;;;Epoque moderne;;;1732 - 1757;;Eglise paroissiale;---;---;;;;;"FOUSSARD Dominique, BARBIER Georges, Baroques niçois et monégasque, Picard, 1988 La route du baroque nisso-ligure, Conseil général des A.M., et Aziende di promozione turistica Riviera dei Fiori.";"Érigée sur l?emplacement d?une église médiévale l?actuelle église paroissiale Saint-Michel surgit des toits de tuiles de la vieille cité de Villefranche et la domine de son imposante silhouette. Isolée sur une placette, sa façade baroque aux lignes voluptueuses et semble répondre à l'austérité militaire des murailles de la citadelle voisine. Sa construction est décidée par le conseil de la cité pour remplacer le bâtiment existant devenu trop petit. Les travaux commencent en 1732 mais ne se terminent qu?en 1757. Sa façade au crépi clair contraste avec les parois latérales sombres et de facture assez frustre. On accède à l?édifice par une rampe d?accès. La façade sur 2 niveaux comporte un premier niveau en trois parties séparées par des doubles pilastres encadrant sur les côtés des baies et au milieu le portail. Le deuxième niveau est percé d?un oculus, l?ensemble est couronné d?un fronton triangulaire encadré d?ailerons aux volutes décoratives. L?intérieur développe un plan simple avec deux collatéraux, un transept peu marqué et un ch?ur en hémicycle. La décoration est assurée par des pilastres jumelés recevant les retombées de voûtes. ";;;;;;;;2015-03-04;"815";"0"; Chapelle San Peyre;;;Chemin de San Peire;Saint-Jeannet;VENCE;Bassée vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;Roman;;;;Moyen-âge;;;;;Chapelle;---;---;;;;;;"En contrebas du petit sommet qui porte l'ancien château de La Gaude, l'ancienne église Saint-Pierre (aujourd'hui dénommée chapelle) est située à un peu moins de 2 km à l'est-sud-est de l'agglomération de Saint-Jeannet, mais n'a été rattaché à cette commune qu'en 1845 et dépendait auparavant de celle de La Gaude. L'édifice, dont on ne voit plus aujourd'hui que des restes intégrés à des constructions plus récentes, est placé à la jonction de deux anciens chemins. Le bâtiment était composé d?une nef à vaisseau unique prolongée à l?est par une abside semi-circulaire, cette dernière restant bien conservée et parfaitement visible de l?extérieur. L?édifice, qui était complété par une annexe aujourd?hui disparue, a été réalisé en trois phases, depuis le début du XIe siècle jusqu?au XIVe siècle. Les sources écrites indiquent que l?église Saint-Pierre était, au Moyen Âge, l?église paroissiale du castrum de La Gaude. En 1400, le castrum de La Gaude fut déclaré inhabité. L?église Saint-Pierre survécut à la désertion du lieu mais ne fut plus entretenue. Après la construction d?une nouvelle paroissiale au hameau de Trigans peu avant 1617, Saint-Pierre fut abandonnée et est décrite comme ruinée au XVIIIe siècle. Aujourd?hui, une association locale, Les Amis de la chapelle San Peyre, ?uvre pour achever la restauration de l?édifice. ";;;;;;;;2016-01-07;"929";"0"; Les vins des Baous;;;chemin des Sausses;Saint-Jeannet;VENCE;Bassée vallée du Var ;;;;Architecture agricole;;;;;;;;;;;;Coopératvie vinicole;---;---;;;;;;"Les vins produits entre Cagnes, Saint-Paul et les Baous jouissaient au XIXe siècle d?une belle réputation, mais l?activité vinicole régressa en raison de la crise phylloxérique. L?arrondissement de Grasse, qui comptait 12 000 ha de vignes en 1868, n?en avait plus que 3 500 en 1929. Après 1950, la culture de la vigne s?est marginalisée, en dépit des efforts déployés par l?Association des vins des Baous et des collines. Pourtant, la vigne se plaisait sur ces coteaux étagés entre 40 et 400 mètres d?altitude et les cépages indigènes donnaient d?excellents vins. Pour les vins blancs, on utilisait le Rolle, la Clairette et l?Ugni blanc. Pour les vins rouges, le choix était plus étendu : le Brachet, la Fuella, le mourvèdre, le Cinsault ou Salerne, le Grassenc, le Mourvaison, le Blanqueiron et la Clairette blanche ou rose et le Saint-Paul ou Clairette rouge. Aujourd?hui, la famille Rasse perpétue la tradition viticole des Baous. Elle exploite quatre hectares au quartier des Sausses, avec au total 11 cépages différents permettant de produire, après assemblage, du blanc, du rosé et du rouge. L?une des particularités de l?exploitation est de faire séjourner les vins rouges et rosés de l?année dans des bonbonnes en verre placées à l?extérieur, ce qui leur confère un goût particulier très fruité. ";;;;;;;;2016-01-07;"930";"0"; Viaduc de la Cagne;;;;Saint-Jeannet;VENCE;Bassée vallée du Var ;;;;Génie civil;;;;;;;XIXe siècle;;;"1892";;Viaduc;---;---;;;;;;"Cet ouvrage d?art permettait à la ligne de chemin de fer Nice-Meyrargues de franchir la vallée de la Cagne. Les projets de construction de voie ferrée datent de 1860. Il s?agissait alors de relier Nice à Grenoble par deux itinéraires, le premier par les Alpes en passant par Digne, le second par la Durance en passant par Grasse, Draguignan et Meyrargues. En 1885, l'Etat décida de construire ces lignes, à voie métrique, et en accorda la concession à la Compagnie des Chemins de fer du Sud de la France. Les premiers travaux débutèrent dans le département du Var, où la section de Draguignan à Meyrargues fut ouverte dès 1888-1889. A l'est de Draguignan, on prolongea la voie dans les Alpes-Maritimes jusqu'à Grasse en 1890 et Nice en 1892. Le franchissement du Var fut réalisé par la construction d?un pont rail-route à La Manda. La section de Colomars à Grasse, longue de 36 km, fut la plus difficile de l?ensemble de la ligne car établie dans un relief tourmenté au pied d?une série de plateaux calcaires coupés de profonds ravins perpendiculaires. De ce fait, la densité d?ouvrages d?art y était exceptionnellement dense. À Saint-Jeannet, la voie empruntait un tunnel de 860 m sous le col du Peyron puis franchissait la Cagne par un superbe viaduc en maçonnerie de 12 arches, d?une longueur totale de 192 m. ";;;;;;;;2016-01-07;"928";"0"; Chapelle Saint-Pierre;;;Quai Courbet;Villefranche-sur-Mer;VILLEFRANCHE SUR MER;Riviera entre nice et menton ;;Edifice classé MH;;Patrimoine religieux;;;;;;;XXe siècle;Epoque moderne;;;;Chapelle;---;---;COCTEAU Jean (écrivain - artiste);;;;"DE LA TOUCHE Hugues, « La Riviera de Jean Cocteau », éditions ROM, Nice, 1996.";"A l?entrée du port de Villefranche-sur-Mer la petite chapelle Saint-Pierre accueille le visiteur en lui offrant sa remarquable façade peinte par l?artiste et poète, Jean Cocteau. La chapelle de style roman a sans doute été édifiée par une confrérie de pêcheurs vers la seconde moitié de XVIe siècle. Lieu de culte à ses débuts, elle devient tribunal administratif et fini par servir de remise à filet lorsque Jean Cocteau, qui séjourne souvent dans la petite cité maritime, décide de la décorer en signe d?amitié envers les pêcheurs du lieu. En 1956 l?édifice est rénové, puis en 1957 Jean Cocteau entame la réalisation des fresques au style dépouillé et graphique où cohabitent figuration et abstraction. Des artistes locaux comme le peintre Jean Brusset, ou les céramistes de Valbonne apporte leur concours à la décoration de la chapelle. Propriété de la prud'homie des pêcheurs de Villefranche-sur-Mer l?édifice est classé au titre des Monuments historiques depuis le 27 décembre 1996. La chapelle présente une façade peinte de motifs architecturaux et de symboles ésotériques en trompe l??il dans les tons ocre. Étagée sur 2 niveaux séparés par un entablement et surmontée d?un clocheton la façade est percée de larges fenêtres en arc de cercle et d?une niche abritant la statue du saint éponyme. L?intérieur est entièrement recouvert de fresques représentant les jeunes filles de Villefranche et les musiciens gitans des Saintes-Maries-de-la-Mer et trois épisodes de la vie de saint Pierre. ";;;;;;;**;2015-03-04;"817";"0";"http://www.savoirs-alpesmaritimes.fr/var/storage/images/visites-virtuelles/cocteau " Sanctuaire Notre-Dame de Laghet;;;Route de La Trinité;La Trinité;NICE 13;Bassin des Paillons ;;Edifice inscrit MH;;Patrimoine religieux;Patrimoine religieux;Patrimoine religieux;Baroque;;;XVII - XIXe siècle;Epoque moderne;;;;;Sanctuaire;Eglise;Cloître;;;;;"Henri Costamagna, Historique du sanctuaire de Notre-Dame de Laghet, p. 59-75, Nice-Historique, 2001 Luc Thévenon, L'iconographie de la Vierge de Laghet, p. 110-129, Nice-Historique, 2001. Charles Astro, Le sanctuaire de Laghet : le monument et ses ?uvres d'art, p. 136-143, Nice-Historique, 2001.";"ND_Laghet Notre-Dame de Laghet est le plus important sanctuaire marial du diocèse de Nice, très étroitement lié à l?histoire du pays niçois, de la Principauté de Monaco et des régions voisines. Le monastère est construit sur un éperon rocheux et domine le cours de deux torrents. A partir de 1625, de nombreux miracles se produisirent autour de la chapelle Notre-Dame qui se dressait sur le territoire de Laghet, entre Nice et La Turbie. En 1653, l?évêque de Nice, décida de construire un édifice plus vaste pour accueillir les fidèles qui s?y pressaient. Le 21 novembre 1656, une nouvelle église était ouverte au culte. En 1674, Monseigneur Provana de Leyni, nouvel évêque, confia le sanctuaire aux Carmes déchaux qui bâtirent leur couvent autour du lieu de culte. Laghet reste aujourd?hui un lieu de pèlerinage très fréquenté par les Niçois, les Monégasques et les Ligures. Le sanctuaire est inscrit au titre des Monuments historiques par arrêté du 12 janvier 1931. L?architecture dépouillée de l?ensemble du sanctuaire permet une insertion remarquable dans un environnement quasi-sauvage. L?église est de style baroque avec son clocher surmonté d?un dôme de tuiles polychromes vernissées. L?intérieur présente un vaste vaisseau unique couvert d?une voûte en berceau, bordé de deux profondes chapelles latérales et séparé du ch?ur par un arc triomphal. Des arcs doubleaux reprennent la division intérieure de l?église en trois travées. La polychromie soutenue des chapiteaux, des frises et des pilastres vivifie l?architecture sévère de l?édifice. Des oculus reliés aux cellules des moines leur permettaient de suivre la messe. Le monastère comprend cinq niveaux et un cloître à la large galerie voûtée d?arêtes et scandée de pilastres. Des ex-voto déposés par les fidèles, depuis les premiers miracles observés en 1652, sont apposés sur les murs. La plupart d?entre eux sont des tableaux naïfs datant du XIXe siècle. Les plus intéressants sont exposés dans un musée ouvert au public. ";;;;;;;;2018-03-02;"821";"0";"http://www.savoirs-alpesmaritimes.fr/var/storage/images/visites-virtuelles/laghet " Le Castellet;;;Baou de Saint-Jeannet;Saint-Jeannet;VENCE;Bassée vallée du Var ;;;;Architecture militaire;Architecture agricole;;;;;XVIe siècle;Epoque moderne;;;;;Château fort;Bergerie;---;;;;;;"Dominant la vallée de la Cagne, à 2 kilomètres au nord-ouest de l'agglomération de Saint-Jeannet, l?édifice se présente aujourd?hui sous la forme d?une bastide associée à une vaste bergerie en partie voûtée mais son histoire remonte au Moyen Âge. Le Castellet est en effet cité dès 1250 comme faisant partie des châteaux implantés sur la ligne des Baous, ce front d?éperons rocheux qui dominent les villages, de Tourrettes à Gattières. Abandonné par la suite en raison de la pauvreté du terroir, il fut réutilisé après la crise démographique du XIVe siècle, lorsque quelques aristocrates innovèrent en relançant l'élevage ovin. Dans ce but, à partir des environs de 1500, les seigneurs de La Gaude et de Saint-Jeannet réutilisèrent quelques matériaux de la construction médiévale pour dresser un imposant édifice. En raison de l'isolement du lieu, mais certainement aussi des guerres de Religion qui éclatèrent ici dans les environs de 1560, cet édifice fut muni d'éléments de fortification, en particulier d'échauguettes d'angle (petites constructions destinées à abriter un veilleur ou, en cas d'attaque, un défenseur). Le site fut ensuite occupé jusqu?au XXe siècle et il resta en état jusqu'à la dernière guerre. Des maquisards l?utilisèrent alors comme refuge avant que l?armée allemande ne le détruise, ce qui explique son état actuel.";;;;;;;;2016-01-07;"931";"0"; Citadelle Saint-Elme;;;;Villefranche-sur-Mer;VILLEFRANCHE SUR MER;Riviera entre nice et menton ;;Edifice classé MH;;Architecture militaire;;;Renaissance;;;;Epoque moderne;;;;;Citadelle;---;---;PROVANA-de-LEYNI Andrea (amiral);;;;"CANDIDO M. de, « Le fort de Saint-Elme et le port de Villefranche », Nice historique, 1999. FOUSSARD Dominique et BARBIER Georges, « Baroque niçois et monégasque », Paris, 1988. ";"La citadelle Saint-Elme mire ses épaisses murailles dans les eaux profondes de la rade de Villefranche-sur-Mer. La forteresse maritime de Saint-Elme présente une ligne brisée tournée vers la mer. Cette longue face permettait d?aligner une importante artillerie afin de tenir éloignés les navires ennemis. Vers l?intérieur des terres se développent deux grands bastions à orillons, aux angles flanqués saillants. Construit sur le rocher, l?ensemble est protégé par un profond et large fossé taillé dans le roc. L?histoire de ce bel exemple de fortification mis au point au XVIe siècle est liée à la position stratégique du port de Villefranche. En 1295, Charles d?Anjou crée, dans ce port naturel connu depuis l?Antiquité, une cité à laquelle il octroie des franchises pour y attirer des habitants. En 1388, la cité est rattachée, avec le comté de Nice, à la Savoie dont elle devient le seul accès à la mer. Au XVIe siècle, l?affrontement entre François 1er et Charles Quint met le comté et son port de Villefranche au c?ur du conflit. Suite au terrible épisode du siège de Nice en 1543, le duc de Savoie, Emmanuel-Philibert, renforce la protection du comté de Nice et fait édifier la citadelle Saint-Elme vers 1556. Réalisée sous la direction de l?amiral Andrea Provana di Leyni et sur les plans de Domenico Ponsello, la citadelle est une des premières fortifications bastionnées conçues en fonction de l?artillerie. L?édification de la citadelle sur un terrain accidenté et rocheux s?avèrent très difficiles. La population est mise à contribution. Une taxe sur les cargaisons des navires, passant au large ou relâchant dans la rade, est instituée dès 1558 pour financer les travaux terminés en 1571. Plusieurs fois assiégée et prise, la citadelle résista victorieusement à l?armée autrichienne en 1800. Les fortifications sont classées au titre des Monuments Historiques en mars 1968. Restaurés depuis 1981, les bâtiments intérieurs accueillent l'Hôtel de Ville, trois musées et des salles de congrès. ";;;;;;;**;2018-02-22;"818";"0"; Portal Soubran;;;;Auribeau-sur-Siagne;GRASSE SUD;Pays de Grasse ;"Parking à l'entrée du village avec une place pour PMR, , Petit parking devant l'église avec une place pour PMR";;;Architecture militaire;;;;;;;Moyen-âge;;;;;Porte de ville;---;---;;;;;;"A l?entrée du village d?Auribeau-sur-Siagne, le Portal Soubran, ce qui signifie le « Portail du Haut » date de l?époque médiévale et témoigne à lui seul de toute l?originalité architecturale de ce village perché où les premiers habitants sont venus s?installer sous la protection d?un château depuis disparu. La construction de ce Portal a été nécessitée par les guerres du Moyen Âge et, entre autres, par celles qui opposèrent le comte de Provence aux seigneurs locaux au cours du XIIIe siècle. Construite en pierre de taille, cette entrée fortifiée, dont la baie est couverte d?un arc brisé, a connu de nombreuses améliorations. La maçonnerie de la partie supérieure, équipée de fenêtres de tir pour armes à feu, est en matériau brut. ";;Le village perché d'Auribeau-sur-Siagne.jpg;;;;;;2014-11-25;"542";"0"; Place Saint-Joseph;;;;Moulinet;CONTES;Bassin de la Roya et de la Bevera ;;;;Organisation habitat;;;;;;;Epoque moderne;XIXe siècle;XXe siècle;;;Place;---;---;;;;;;"Cette place et les constructions alentour résultent d?un agrandissement réalisé dans la deuxième moitié du XIXe siècle. La chapelle Saint-Joseph se trouvait à l?extérieur de l?agglomération mais n?était pas positionnée sur une voie d?accès. Le bâtiment abritant l?école et la mairie fut livré en 1886 mais son aspect actuel ne date que de 1932. À sa suite, trois hôtels s?établirent sur la place nouvellement créée, témoignant du développement de Moulinet, avant la Grande Guerre, comme station touristique. ";;;;;;;;2016-12-09;"1048";"0"; Monument aux mort;;;Place Saint-Joseph;Moulinet;CONTES;Bassin de la Roya et de la Bevera ;;;;Patrimoine commémoratif;;;;;;;XXe siècle;;;;;Monument aux morts;---;---;;;;;;"Le monument aux morts de Moulinet, érigé tardivement, est étonnamment moderne. Dû à l?architecte marseillais Gaston Castel, prix de Rome, son inauguration intervint le 4 décembre 1927. Le monument se présente sous la forme d?une arche surmontant un socle décoré d?un faisceau d?étendards coiffés d?un casque et de rameaux de chêne et de laurier. Les noms des 55 soldats décédés pendant le conflit ou entre 1919 et 1927 (au nombre de huit) figurent sur le monument avec ceux de la deuxième guerre mondiale. La porte de la mairie est surmontée d?une plaque rappelant l?octroi à la commune de la Croix de guerre, pour les souffrances subies par la population moulinoise.";;;;;;;;2016-12-09;"1049";"0"; "Villa ""Palaï"" de May";;;"Avenue Charles II, comte de Provence";Beaulieu-sur-Mer;VILLEFRANCHE SUR MER;Riviera entre nice et menton ;;Edifice inscrit MH;;Architecture domestique;;;Néo-classique;;;;XIXe siècle;;;;;Villa;---;---;;;;;"CANE André, Histoire de Villefranche-sur-Mer et de ses anciens hameaux de Beaulieu et de Saint-Jean, éditions Belisane, Nice, 1978 ";"Située non loin du front de mer, le « Palaï de May » est l?ancienne demeure des comtes de May, vieille famille enracinée depuis le XVe siècle sur le territoire de Villefranche. L?édifice fut construit vers 1826, sans doute pour le célèbre corsaire devenu major-général de l?armée du roi de Piémont-Sardaigne puis représentant du royaume sarde à Monaco, le Chevalier Gaétan de May. La bâtisse n?a pas subie de modification notable depuis sa construction et constitue un rare exemple d?architecture privée de style néoclassique dans le département. Rachetée par la ville de Beaulieu en 1967, la villa, alors très dégradée, a été peu à peu remise en état. Restaurée définitivement depuis peu, le « Palaï de May » accueille aujourd?hui le conservatoire intercommunal de musique et des Arts de Beaulieu. Le bâtiment est de plan carré sur 3 niveaux. Il présente une décoration sobre. La façade principale comporte un rez-de-chaussé aux murs traités en bossage et séparé des étages par un entablement. La partie supérieure est rythmée par des pilastres à chapiteaux supportant une frise et encadrant les fenêtres. À l?intérieur, de superbes fresques de style néo-classique recouvrent les murs des salons avec des thèmes empruntés à la mythologie gréco-romaine comme Diane Chasseresse, le Jugement de Pâris et les Amours. D?une très grande qualité ses ?uvres justifient en partie l?inscription du bâtiment à l?inventaire supplémentaire des Monuments Historiques en 1980. ";;;;;;;;2015-03-05;"747";"0"; Eglise Saint-Jacques-Apôtre;;;;Les Ferres;COURSEGOULES;Vallée de l'estéron ;;Inventaire général du patrimoine culturel;;Patrimoine religieux;;;;;;XVIe siècle;Epoque moderne;;;;;Eglise paroissiale;;;;;;;;"Dédiée à l'apôtre saint Jacques, elle semble avoir été érigée au XVIe siècle. Il s'agit d'un bâtiment hétérogène dont la nef, d'un vaisseau, est précédée à l'est d'un vestibule et prolongée à l'ouest d'un ch?ur formé d'une courte travée et d'une abside semi-circulaire. Probablement au XVIIIe siècle, l'église est profondément remaniée en inversant son orientation. L'ancien ch?ur devient alors un vestibule et un nouveau ch?ur, plus vaste, prolonge la nef vers l'ouest.";;Les_Ferres_Eglise_Saint_Jacques.JPG;;;;;;2013-07-23;"303";"0"; Plateau des Baous;;;;Saint-Jeannet;VENCE;Bassée vallée du Var ;;;;Architecture agricole;Architecture agricole;;;;;;;;;;;Aire à battre;Bergerie;---;;;;;;"Des circuits de randonnée très accessibles permettent d?y découvrir un patrimoine rural exceptionnel qui témoigne de la vocation agricole, pastorale et apicole de ce terroir. Partout la pierre sèche a été mise à contribution pour édifier un grand nombre de terrasses et de constructions : cabanes, cargadous servant au stockage des récoltes, enclos à moutons, bergeries, aires de battage pour le blé, enclos à ruches, clapiers, garennes? Les cabanes, reconnaissables à leurs formes arrondies, correspondent aux bories provençales. Ce mode de construction est réalisé par empilements de pierres disposées en encorbellement par cercles concentriques successifs. Seules huit d?entre elles sont encore préservées sur le plateau. Elles servaient d?abris temporaires le temps des semailles et des moissons. Plusieurs aires de battage sont encore visibles. Elles sont parfois aménagées sur des grandes dalles naturelles, ou bien sur des surfaces empierrées. Certaines des petites parcelles que l?on voit alentour étaient cultivées en blé. Il fallait le dépiquer en faisant tourner un mulet sur l?aire puis le battre avec des fléaux. Au Jas de Barrière subsiste un ensemble remarquable constitué d?une bergerie, de deux enclos, d?une aire de battage et d?un enclos à ruches. Deux dates portées sur des pierres permettent de le dater du XVIIIe siècle. Les pierres du mur de l?enclos dépassent à l?extérieur pour empêcher le franchissement par des prédateurs, vraisemblablement des loups? ";;;;;;;;2016-01-07;"932";"0"; Château des Grimaldi (ancien);Musée Picasso;;Place Mariejol;Antibes;ANTIBES BIOT;Pays d'antibes ;;Edifice classé MH;;Architecture militaire;;;Roman;;;XVe-XVIe siècle;Moyen-âge;Epoque moderne;;;XXe siècle;Château fort;---;---;"PICASSO Pablo Ruiz (peintre, dessinateur, sculpteur)";;;Classé au titre des Monuments Historiques par arrêté du 29 avril 1928;"- Guilloteau Éric, "" Les fortifications médiévales dans les Alpes-Maritimes"", recherche effectuée avec le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication, 2012 - Andral Jean-Louis, Musée Picasso Antibes. un guide des collections, dir.. , Editions Hazan, Paris - 2008 - Giraudy Danièle, « Le musée Picasso d'Antibes », Ville d'Antibes et Albin Michel, Musées et monuments de France, Paris - 1989 ";"La silhouette massive du château, avec son donjon roman haut de 22 mètres, domine les remparts et la mer du haut de son éperon rocheux. Le site fut successivement occupé par l?acropole de la cité grecque, le castrum romain, le palais épiscopal des évêques d?Antibes puis à la fin du XIVe siècle par les Grimaldi. Devenu possession française, le château abrita à partir du XVIe siècle la demeure du gouverneur. Hôtel de ville à la fin du XVIIIe siècle, puis propriété du Génie militaire au XIXe siècle et transformé en caserne, le château est racheté par la ville en 1925 pour y créer un musée. Après la deuxième guerre mondial Picasso y installe son atelier où il produit de nombreuses ?uvres. Depuis 1966 le château abrite le musée Picasso où l'on peut admirer les créations de l'artiste éponyme mais aussi d'importantes collections d'?uvres de grands artistes modernes et contemporains.";;Antibes_Chateau_Grimaldi.jpg;;;;;;2015-03-09;"435";"0";"http://www.savoirs-alpesmaritimes.fr/var/storage/images/visites-virtuelles/antibes " Église paroissiale Sainte-Marie-Madeleine et Saint-Antoine;;;;Le Broc;CARROS;Bassée vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;XVe siècle (fin);Epoque moderne;;;;;Eglise paroissiale;---;---;Guillonnet Octave (peintre);;;;"Georges Doublet, « Monographie des paroisses du canton de Vence, I. Le Broc », in Annales Sté Lettres, Sciences & Arts des A.-M., tome XVII ? 1901, pp 139-45. Léo Imbert, « Le bail à prix-fait de la croix processionnelle du Broc », in Nice-Historique n° 2 mars-avril 1937, pp 62 à 64. Archives départementales des Alpes-Maritimes : Archives communales : E 097001 / A 15 : transaction entre la communauté du Broc, le prieur, le seigneur et la communauté de Carros. ";"La paroissiale a été remaniée à plusieurs reprises depuis sa construction, en 1489-1490. Il s?agissait à l?origine d?un édifice de type gothique de deux travées au moins, embelli d?un portail avec inscription sur le linteau et flanqué d?un clocher. Des travaux importants furent réalisés en 1534-1535, en 1559, en 1627 (remaniement du clocher), entre 1650 et 1779 (rajout d?une courte travée en façade et déplacement du portail réutilisé en remploi dans la nouvelle façade), en 1845 (rénovation complète), entre 1887 et 1889 (reconstruction partielle suite au tremblement de terre). La titulature de cette paroissiale est fluctuante (sainte Marie-Madeleine, saint Pierre et saint Antoine ermite). Les murs présentent de nombreux remaniements et des remplois antiques dont l?épitaphe à Velabus soldat mort en Pannonie et à Ulatula. L?édifice est constitué d?une nef unique de trois travées sans rétrécissement pour celle du ch?ur. La première, qui fait suite à l?entrée, plus courte, est couverte en berceau plein cintre à pénétrations. Une tribune coupe sa hauteur en deux. A droite s?ouvre une chapelle latérale dédiée aux deux saints Antoine l?ermite et de Padoue. Les deux autres travées présentent un couvrement en larges croisées d?ogives à nervures apparentes de profil carré. Celles-ci retombent sur des consoles massives, à moulures en quart-de-rond. Seule la travée de ch?ur a une clé de voûte ; plate, elle est sculptée en réserve d?un IHS et du millésime 1489. Une chapelle latérale, avec tribune, s?ouvre à droite du ch?ur ; c?est un ajout postérieur. De spectaculaires fresques d?Octave Guillonnet, réalisées en 1938-1939, décorent le ch?ur et un autel. ";;Le_Broc_Eglise_Sainte_Marie_Madeleine_Vue_exterieure.jpg;;;;;*;2016-01-22;"184";"0"; Gattières;;;;Gattières;NICE-3;Bassée vallée du Var ;;;;Organisation habitat;;;;;;;Moyen-âge;Epoque moderne;;;;Village;---;---;;;;;;"Dominant le Var, la commune s?étend sur 1 003 ha. Le village apparait dans les archives en 1037 puis en 1235 date à laquelle il est fortifié, le village actuel à la structure concentrique témoigne de son rôle défensif. Depuis 1312 appartenait au territoire de La Gaude. Bien que située sur la rive droite du Var, Gattières faisait partie du comté de Nice jusqu?en 1760 et subit pour cela, à plusieurs reprises de 1691 à 1748, d?importants dommages dus au passage des troupes françaises. Inféodée aux Grimaldi jusqu?au XVIIe siècle, la communauté se trouvait placée sous la juridiction épiscopale de l?évêque de Vence, malgré son appartenance à la Savoie. Perché sur une butte, Gattières s?est développé de manière concentrique autour de son château et de l?église. Ses rues, en forme d?anneaux, sont reliées par des tronçons en forte pente. Elles sont parfois couvertes par des pountis, passages voûtés aménagés pour gagner de la place sur la voirie. On en compte huit dans le village mais celui de la rue des Étagères, long de 33 m, est le plus spectaculaire. De nombreux linteaux datés de la première moitié du XIXe siècle montrent l?importance des reconstructions pendant cette période. Quelques devantures d?échoppes médiévales sont encore visibles rue Torrin et Grassi. Plusieurs maisons nobles sont présentes dans le village. On relèvera notamment celle érigé sur le point culminant de l?agglomération, à l?emplacement de l?ancien château pour lequel subsistent les bases de deux tours rondes. Trois places contigües existent dans l?enceinte du village : la place des Grimaldi, la place André Garbiès et la place Désiré Féraud, sur laquelle se trouve une fontaine mise en service en 1825. ";;;;;;;;2016-01-07;"933";"0"; Palais Lascaris;;;15 rue Droite;Nice;NICE 1;Bassin des Paillons ;;Edifice classé MH;;Architecture domestique;;;Baroque;;;XVIIe siècle (premier moitié);Epoque moderne;;;"1665";"1706 ; 1750";Palais;;;LASCARIS-VINTIMILLE (comtes);;;Classement Monuments historiques par arrêté du 15 février 1946.;;"Le Palais Lascaris constitue un témoignage exceptionnel de l'art baroque employé à des fins d'habitation civile. Edifié entre 1657 et 1665 par les comtes Lascaris-Vintimille, famille de la noblesse niçoise du XVIIe siècle, cet édifice a connu des travaux de modifications structurelles en 1706 et des embellissements en 1750. La façade attire l'oeil sur le deuxième étage qui est l'étage noble et qui se distingue par des figures d'animaux grimaçants. L'intérieur est richement orné et s'ouvre sur un grand escalier en voûte d'arête. Depuis 1942, l'édifice appartient à la ville de Nice.";;Nice_Palais_Lascaris.jpg;;;;;***;2013-09-18;"254";"0";"http://www.savoirs-alpesmaritimes.fr/var/storage/images/visites-virtuelles/lascaris " Notre-Dame-de-la-Menour;;;;Moulinet;CONTES;Bassin de la Roya et de la Bevera ;;;;Patrimoine religieux;;;Roman;Baroque;;;Moyen-âge;Epoque moderne;;;;Sanctuaire;---;---;;;;;;"Célèbre sanctuaire à pèlerinages, perché sur un éperon dominant les gorges du Piaon, l?édifice n?est accessible que par une longue rampe d?escaliers débutant par un pont jeté sur la route. Un « Chemin du Rosaire », jalonné de douze oratoires, relie le village à cet accès. Une haute plate-forme constitue l?assise d?un premier sanctuaire fortifié. Au nord, deux absides d?âges différents subsistent. Celle proche de la façade présente un appareil irrégulier de petites dalles et devrait remonter à la fin du XIIe siècle. La seconde, à l?appareil très régulier et à la stéréotomie parfaite, serait d?un siècle plus tardive. À l?est, une partie du mur latéral reste en place, indiquant que l?édifice roman barrait complètement l?éperon et avait donc un rôle dans la défense des accès du château de la Menour, positionné plus haut dans la montagne. Un agrandissement par inversion de l?orientation, avec ch?ur à l?est, a été réalisé lors d?une reconstruction de la seconde moitié du XVIIe siècle. À l?intérieur, le mobilier et la grande fresque de la voûte sont récents. Le sanctuaire voit dans l?année trois pèlerinages traditionnels : le lundi de Pâques, le lundi de Pentecôte et le 7 septembre, jour de la Nativité de Notre-Dame. Dans les temps anciens, les Moulinois s?y rendaient en procession depuis le village. ";;;;;;;***;2016-12-09;"1050";"0"; Fort Carré d'Antibes;Fort carré;;Avenue du 11 Novembre;Antibes;ANTIBES BIOT;Pays d'antibes ;;Edifice classé MH;;Architecture militaire;;;Renaissance;;;;Epoque moderne;;;"1553, 1565 - 1585, fin XVIIe siècle, début XIXe siècle";;Fort;---;---;HENRI II (Roi de France);NIQUET Antoine (ingénieur);"VAUBAN, Sébastien Le Prestre, marquis de (ingénieur, architecte militaire, urbaniste) ";Classé au titre des Monuments Historiques par arrêté du 7 novembre 1906 et du 20 août 1913;"Archives municipales d'Antibes, « Antibes, grandeur et servitudes d'une place forte XVIe-XIXe siècles », exposition, préfacée par Froissard (M.), Antibes - 1995 Calvayrac-Reyne Claude, Ribiere Henri, « Le Fort Carré d'Antibes ou Fort Championnet », in : Vauban et ses successeurs dans les Alpes-Maritimes, Association Vauban, Villefranche-sur-Mer, 9-10-11-12 mai 2002, 2004 - p. 131 à 142 ";"Situé sur la presqu?île Saint-Roch, face à la ville d?Antibes, le Fort carré domine, du haut de sa colline rocheuse, l?important port de plaisance de la ville d?Antibes et offre un panorama circulaire allant du haut-pays au littoral. L?histoire du Fort carré est étalée dans le temps. C?est sous le règne d?Henri II, en 1553 qu?une tour ronde d?artillerie, la tour Saint-Laurent, est édifiée pour surveiller et protéger la cité d?Antibes, position stratégique à la frontière du Royaume de France, sur la route menant à Toulon et Marseille. Entre 1565 et 1585, la tour est augmentée d?un ouvrage bastionné. La place forte sera cependant prise par les forces du duc de Savoie quelques années plus tard. Le Fort et la ville résistent victorieusement au siège et aux tirs d?artillerie durant la guerre de Succession d?Autriche. À la fin du XVIIe siècle l?enceinte est modifiée sous la direction d'Antoine Niquet selon les plans de Vauban, avec un ouvrage constitué de deux demi-bastions d'angle reliés par une courtine avec une demi-lune. Au début du XIXe siècle un bâtiment est rajouté pour accueillir la maison du gouverneur. Le Fort Carré tient son rôle de sentinelle jusqu?au rattachement du comté de Nice à la France en 1860. Dès lors le fort est déserté au profit de casernes plus modernes. Le Fort Carré est classé au titre des Monuments historiques par arrêté du 7 novembre 1906. Cédé par l?Armée au Ministère des Sports en 1967, puis restauré, le Fort est depuis 1997 la propriété de la ville d?Antibes. Le parc de 4 hectares entourant la fortification est la propriété du Conservatoire du Littoral et fait partie du projet Natura 2000. Avec la citadelle Saint-Elme de Villefranche et le Fort du Mont-Alban, le Fort Carré constitue un bel exemple de construction bastionnée dans le département. De plan en étoile il possède 4 bastions triangulaires (Antibes, France, Nice et Corse) qui enserrent la tour ronde initiale. Le fort comprend deux demi-lunes, dont l?une garde la Porte Royale, entrée principale de la cité, et des remparts du côté de la mer. À l?intérieur des casernes qui abritèrent jusqu?à 150 hommes, des magasins et une citerne permettaient de résister à un siège de plus d?un mois. ";;pas_image.jpg;;;;;;2017-11-30;"436";"0"; Puget-Théniers;;;;Puget-Théniers;VENCE;Moyenne vallée du var ;;;;Organisation habitat;;;;;;;Moyen-âge;Epoque moderne;;;;Bourg;---;---;BLANQUI Louis-Auguste (homme politique);"PAPON, abbé Jean-Pierre, (historien) ";;;;"Au Moyen Âge, chef-lieu de viguerie, Puget-Théniers est une petite cité relativement prospère, grâce en partie aux franchises et libertés accordées par les comtes de Provence et à sa position au carrefour d?axes de circulation. À partir de 1388, elle fait partie des possessions de la maison de Savoie et dépend des Grimaldi de Beuil. Lourdement touchée par la Peste Noire en 1348, puis par la famine et de nouveau la peste au XVe siècle. Occupée plusieurs fois par les Français au XVIIe siècle et XVIIIe siècle, son château est rasé en 1651. Au XIXe siècle, la petite cité dépérit lentement jusqu?au rattachement à la France en 1860, période à laquelle elle devient le siège d?une sous-préfecture. Le train et la route rompent sont isolement, dans la deuxième moitié du XIXe siècle et permettent son développement. Depuis 1926, Puget-Théniers n?est plus une sous-préfecture mais a réussi à maintenir sa population et des activités commerciales. Le chef-lieu s?est installé au confluent du Var et du cours torrentueux de la Roudoule qui la traversent et en délimitent trois quartiers. Sur la rive droite de la Roudoule se situe la partie la plus ancienne de la ville. Très pittoresque, le quartier a gardé son aspect médiéval. Crée dans la seconde moitié du XIIIe siècle, il présente un plan quadrillé, et a gardé des restes de fortifications de la fin du Moyen Âge, d?anciennes maisons médiévales, les possessions de l?ancien couvent des Augustins et l?ancien ghetto. L?habitat, sur la rive gauche de la Roudoule, s?est développé vers le début du XVIe siècle entre le cours d?eau et l?église paroissiale, hors les murs, à l?origine. C?est là qu?étaient installés les commerces et les activités artisanales comme les tanneries. À la fin du XIXe siècle, la ville s?est étendue le long du chemin de fer et sur la rive droite du Var, ancienne paroisse Sainte-Marguerite où les activités industrielles et l?hôpital s?installèrent. ";;;;;;;**;2017-08-07;"1116";"0"; Marina Baie des Anges;;;;Villeneuve-Loubet;CAGNES-SUR-MER OUEST;Pays de Vence ;;Label Patrimoine XX°;;Architecture domestique;;;Contemporain;;;;XXe siècle;;;"1968";;Immeuble;---;---;;;;;;"Les immenses voiles blanches de béton de l?ensemble immobilier Marina Baie des Anges, sont visibles de tous les points du littoral entre Antibes et le Cap de Nice. Situés non loin de l?embouchure du Loup, et désormais au nombre de 4, les bâtiments sont longés d?un côté par la route nationale et le chemin de fer et de l?autre abritent un port de plaisance. ?uvre de l'architecte André Minangoy, commencée en 1968, l'ensemble immobilier, labélisée patrimoine du XXe siècle, exprime 3 thèmes : l'art de vivre méridional avec ses terrasses aux fameux garde-corps horizontaux ; le nautisme avec l'effet de coque et de bastingage mais aussi les courbes des volumes des bâtiments évoquant l'univers aérodynamique des voiles et de la plaisance et enfin un certain esprit californien caractérisé par des formes amples, confortables et fluides. ";;;;;;;;2015-03-17;"820";"0"; Promenade des Anglais;;;;Nice;NICE 4;Bassin des Paillons ;;;;Organisation habitat;;;;;;XIXe siècle (début);XIXe siècle;;;"1822";"1836 ; XXe siècle";Promenade;;;WAY Lewis (révérend);SCOFFIER Antoine (architecte);;;;"Au début du XIXème siècle, le Consiglio d?Ornato crée une route sur le chemin terreux réalisé par le révérend Lewis Way pour les Anglais habitant le quartier de la Croix de Marbre qui empruntaient ce passage. En 1836, la promenade est rehaussée de cinq mètres, élargie de onze mètres et aménagée d?une double rangée d?arbres. Au fil du temps, palmiers, végétaux exotiques et chênes verts s?ajouteront à l?ornement. Symbole de Nice, la promenade des Anglais invite à la détente avec ses pergolas, ses kiosques et ses fameuses chaises bleues.";;Nice_Promenade_des_Anglais.jpg;;;;;**;2013-10-24;"285";"0"; Chapelle de l'Archiconfrérie-de-la-Très-Sainte-Trinité-et-du-Très-Saint-Suaire;Chapelle du Saint-Suaire;;Rue Jules Gilly;Nice;NICE-9;Bassin des Paillons ;;;;Patrimoine religieux;;;Baroque;Néo-classique;;;Epoque moderne;XIXe siècle;;;;Chapelle;---;---;;;;;"FOUSSARD Dominique et BARBIER Georges, ""Baroque niçois et Monégasque"", Ed. Picard, Paris, 1988.";"La chapelle du Saint Suaire a été édifiée en 1655 par la confrérie des Pénitents Blancs du Saint-Suaire. Confrérie fondée en mémoire du séjour à Nice de 1536 à 1543 du linceul du Christ, « le Saint Suaire », dans la cathédrale de Turin depuis 1578. La chapelle sert d?oratoire au palais du Sénat voisin au XVIIIe siècle. Ruinée à la Révolution et vendue comme bien national, elle est en partie reconstruite par les Pénitents rouges à partir de 1825. La façade de l?édifice qui se présente comme un portique est annonciatrice du style néoclassique. Elle est l??uvre de l?architecte piémontais, Gio-Battista Borra et date de 1763. L?intérieur se compose d?une nef de cinq travées voûtées en plein cintre mélangeant les styles baroque et néoclassique. La décoration intérieure est remaniée par l?architecte et peintre niçois Paul-Emile Barbéri (1775-1847) peu après sa reconstruction au XIXe siècle. Une belle huile sur toile de 1660 due au peintre Gio-Gaspardo Baldoino, évoque l?enveloppement du Christ et le Saint-Suaire. ";;;;;;;**;2017-03-08;"830";"0"; Serre de la Madone;;;74 route de Gorbio;Menton;MENTON OUEST;Pays de menton ;;Edifice classé MH;Jardins remarquables;Architecture de jardin;;;Jardin composite;;;XXe siècle (premier quart);XXe siècle;;;"1919";;Jardin d'agrément;;;JOHNSTON Lawrence (auteur commanditaire);;;Classement Monuments historiques par décret du 12 décembre 1990.;;"Oeuvre du paysagiste anglais Lawrence Johnston, créateur d?Hidcote Manor, modèle des jardins anglais du début XXe siècle, la Serre de la Madone voit le jour après la première guerre mondiale. Lawrence Johnston agrandit et modifie la ferme et ses terrasses agricoles situés dans la vallée de Gorbio sur un terrain escarpé planté de vieux oliviers pour y passer les mois d?hiver. Les contraintes posées par la culture en pays méditerranéen (approvisionnement en eau, lutte contre l?érosion accentuée par la déclivité, amélioration des conditions géographiques) dictèrent la structure de son jardin composé de terrasses et de plantations de cyprès et de pins. Le climat chaud, humide et abrité du lieu lui permet d?acclimater des plantes rares ramenées de ses voyages. La végétation exotique y côtoie la forêt méditerranéenne. Le jardin est composé comme une série de tableaux successifs, souvent élaborés autour d?un élément central qui focalise le regard (fontaine, sculpture), reliés par un réseau d?allées, d?escaliers et de passages. Le jardin des Serre de la Madone, est classé monument historique depuis 1990 et devient propriété du Conservatoire du Littoral en 1999.";;Menton_Jardin_Serre_de_la_Madone.jpg;;;;;**;2014-06-12;"212";"0"; Lavoir du chemin des Fontaines;;;;Gattières;NICE-3;Bassée vallée du Var ;;;;Edifices de la vie publique;;;;;;;XXe siècle;;;;;Lavoir;---;---;;;;;;"Jusqu?au milieu du XIXe siècle, le régime des eaux de Gattières fut régi par la sentence arbitrale du 25 avril 1518 passée entre le seigneur et la communauté. Celle-ci organisait le partage des eaux fournies par la source de Saint-Martin entre les moulins, l?alimentation du village et des abreuvoirs et l?arrosage des jardins. D?autres sources, comme celle de la Fondeirasse, alimentaient les quartiers ruraux de Gattières. La première alimentation à l?intérieur du village fut achevée en 1825 avec la fontaine de la place Désiré Féraud. La seconde fontaine sera celle dite du Pré, en 1895. Dans l?entre-deux-guerres, la municipalité se préoccupa de rationaliser la distribution de l?eau pour remédier à ses nombreux dysfonctionnements: règlement d?irrigation en 1922, pose de canalisations en béton pour les canaux en 1933, adduction d?eau aux maisons avant la deuxième guerre mondiale. En 1939, la création du syndicat de la Gravière permit la distribution de l?eau aux agriculteurs en conduite forcée, jusqu?à une altitude de 600 m, ce qui facilita l?extension des surfaces irrigables et le lancement de nouvelles cultures comme celle de l??illet. Le lavoir du chemin des Fontaines, et la source qui l?alimente, sont situés en contrebas du village. C?est probablement le point d?eau le plus ancien du village. L?eau, abondante, sort directement à la base du rocher. ";;;;;;;;2016-01-18;"934";"0"; Chapelle Notre-Dame-du-Var ou Notre-Dame de Gattières;Notre-Dame de Gattières;;;Gattières;NICE-3;Bassée vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;XVIIIe siècle;Epoque moderne;;;;;Chapelle;---;---;;;;;;"Ancien prieuré bénédictin relevant de l?abbaye Saint- Pons de Nice, il est mentionné à partir de 1248, généralement dans les chartes sous l?appellation « Nostra Domina de subtus castrum de Gaterus », soit « Notre-Dame sous Gattières ». Du XIIIe siècle à 1531-78, il était uni à Sainte-Réparate de Nice. Lors de la cession de celle-ci à l?évêque pour devenir la nouvelle cathédrale, il en fut dissocié. La chapelle est située sur une terrasse alluviale dominant le lit majeur du Var. Elle desservait un lieu de passage lié au gué de Gattières. Reconstruite au XVIIe siècle, elle conserve des éléments plus anciens, de même que le prieuré voisin qui comportait la résidence du titulaire et des locaux d?accueil des pèlerins et qui est aujourd?hui une propriété privée. La façade est précédée d?un vaste porche de plan carré. L?édifice ne comporte qu?une nef rectangulaire de trois travées séparées de pilastres engagés sans chapiteau. Le ch?ur, plus bas que la nef, est resserré par deux forts piliers. Le chevet est plat. Nef et ch?ur sont couverts de voûtes en berceau plein cintre. Le chevet est occupé par un retable de stucs et gypseries à colonnes torses de la deuxième moitié du XVIIIe siècle. Une niche, abritant une statue moderne de la Vierge, s?ouvre au centre. Un autel de marbre blanc de la fin du XIXe complète cet ensemble. Le mobilier se réduit à quelques ex-voto, plaques de marbre blanc gravées.";;;;;;;;2016-01-18;"935";"0"; hapelle Saint-Michel;;;;Moulinet;CONTES;Bassin de la Roya et de la Bevera ;;;;Patrimoine religieux;;;Roman;;;;XIXe siècle;;;;;Chapelle;---;---;;;;;;"L?existence de ce lieu de culte est mentionnée en 1617 mais sa date de construction reste inconnue, de même que les raisons de son implantation à cet endroit. L?édifice, assez vaste pour une chapelle rurale, a des murs et une abside appareillés. Cette dernière, percée d?une baie axiale en plein cintre, est renforcée à la base d?une plinthe. La nef comporte deux voûtes différentes, soutenues par un arc doubleau. L?ensemble, très rustique, a été fortement remanié. Située sur un point haut, sur le chemin menant de Moulinet à Lucéram, la chapelle Saint-Michel est construite en retrait d?un éperon dominant directement le village. Un cimetière daté de la fin du Moyen Âge se trouvant à proximité immédiate, l?hypothèse qu?elle soit la première paroissiale de la haute Bévéra a été avancée. Détruite lors des combats des guerres révolutionnaires, sans doute en 1793, la chapelle n?était toujours pas reconstruite en 1836 lors de la visite pastorale de Mgr Galvano, évêque de Nice. En 1847, la municipalité confia ce chantier à un maçon mais la chapelle resta plusieurs années sans ornements et donc sans consécration, au moins jusqu?en 1851. Une restauration complète a été effectuée en 2006. L?attachement des Moulinois au culte de saint Michel trouve son expression dans la Lauda de Sant Miquel, prière ancienne en langue locale. ";;;;;;;*;2016-12-12;"1051";"0"; Chapelle Saint-Sébastien;;;;Moulinet;CONTES;Bassin de la Roya et de la Bevera ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;;;;;;Chapelle;---;---;;;;;;"Petit édifice implanté en rive droite de la Bévéra, sur le chemin de Sospel, cette chapelle jouait le rôle de barrière contre les épidémies. Saint Sébastien, un saint invoqué pour se protéger de la peste, veillait sur cet accès au village par le chemin montant du littoral. Il faut aussi noter que ce sanctuaire est proche d?un pont qui, juste en dessous, franchit la rivière. En effet, les lieux de culte sont souvent associés avec le passage d?un cours d?eau. Une traversée comportant toujours un danger, la chapelle était là pour protéger le voyageur. ";;;;;;;;2016-12-12;"1052";"0"; La Danse macabre;Pays de Grasse;;;Le Bar-sur-Loup;LE-BAR-SUR-LOUP;Pays de Grasse ;"Horaires d'ouverture variables sur l'année, , Renseignements office du tourisme : 04 93 42 72 21, , Parking sur la place de la Tour";;;Décors et objets;;;;;;;;;;;;---;---;---;;;;;;"Oeuvre illustrant un thème iconographique très répandu dans l?occident de la fin du Moyen Âge, La Danse Macabre n?est pas une simple danse des morts mais, comme semblent l?indiquer diverses interprétations, une ?uvre inspirée par la légende locale. Pour pénétrer le mystère de cette ?uvre, commençons par en analyser la composition. Peinture à l?huile sur bois, ce tableau est composé d?une scène figurative accompagnée d?un texte de trente-trois vers écrits en provençal. On y découvre des personnages, hommes et femmes, en train de danser en cercle, un joueur de galoubet et tambourin, et la Mort, personnalisée par un squelette, décochant ses flèches dans la direction des danseurs. D?après l?étude des costumes, il semble que l?on puisse dater cette ?uvre du quinzième siècle. A droite de la composition, on voit l?archange saint Michel présidant à la pesée des âmes, représentées par de petits personnages accompagnées par des démons vers la bouche de l?enfer. A gauche, un groupe de personnages jugeant la scène symbolise le jugement terrestre. Que retenir de cet ensemble ? Que nous sommes tous égaux face à la mort et dans l?impossibilité d?y échapper. Certains voient même un lien entre cette ?uvre et la légende racontant que certains invités seraient morts lors d?un bal donné par le comte Bertrand du Bar au moment de Carêmes.";;La Danse macabre.jpg;;;;;;2016-01-20;"590";"1"; Église-mairie de Garbejaire;Église-mairie de Garbejaire;;"Mairie annexe, place Méjane, Garbejaire";Valbonne;LE-BAR-SUR-LOUP;Pays d'antibes ;;Label Patrimoine XX°;;Edifices de la vie publique;;;Contemporain;;;1986-1990;Epoque contemporaine;;;;;Mairie;---;---;;;;;"- Jean-Lucien Bonillo et Jean-François Pousse, L'architecture contemporaine sur la Côte d'Azur, Conseil général des A.M., édition Les presses du réel, Chirat, 2011";"L?Église-Mairie de Garbejaire est un classique de l?architecture contemporaine en France. Elle réunit ensemble deux fonctions jamais associés par ailleurs. L?édifice est l'oeuvre de l?architecte Pierre Fauroux. Il domine la place Méjane par sa figure hiératique et monumentale associant un cube et un cylindre. Un grand cercle en toiture signale l?église située en partie haute du bâtiment. On y accède par une succession d?escaliers et de paliers qui aspirent le visiteur vers le haut. Dans l?église, l?espace central est flanqué d?extraordinaires colonnades de part et d?autre faites de piliers carrés soutenant des linteaux. Derrière l?autel en demi-sphère, une peinture de Pierre Case porte dans sa partie haute une croix démantelée. L?église n?est actuellement pas affectée au culte.";;Valbonne_Garbejaire_mairie_eglise.jpg;;;;;;2015-04-24;"442";"0"; "Notre-Dame de Valcluse, un sanctuaire du pays de Grasse";;;;Auribeau-sur-Siagne;GRASSE SUD;Pays de Grasse ;"Ouverture du sanctuaire de 8h à 19h30, , Ouverture du musée des ex-votos de 14h15 à 17h45, , Aire de pique-nique, , Parking avec 2 places pour PMR";;;Patrimoine religieux;;;;;;;;;;;;---;---;---;;;;;"SINICROPI (Gilles), FEYNEROL (Guy), FROESCHLE-CHOPARD (Marie-Hélène). Valcluse La Notre-Dame du pays de Grasse, éditions Serre, 2014 ";"Bien que discret dans son écrin de verdure, le site de Valcluse révèle une identité forte de la région de Grasse : celle du pèlerinage. Aussi loin que remonte la mémoire, les croyants de tous les environs, et notamment ceux de Grasse, se sont en effet toujours rendus en nombre dans ce sanctuaire, comme en témoignent les ex-voto conservés dans le musée du site. Aujourd?hui encore, la tradition se perpétue chaque année à la Pentecôte avec le grand pèlerinage du pays de Grasse. Si grâce à une mention dans un document daté du douzième siècle nous savons qu?un lieu de culte existait déjà au Moyen Âge, l?actuelle église Notre-Dame remonte quant à elle au début du dix-huitième siècle, époque marquée par la ferveur mariale. Edifice quadrangulaire de plan presque carré, cette église est divisée en trois nefs et trois travées. On peut y découvrir des voûtes qui retombent sur quatre piles massives centrales et des pilastres engagés dans les murs. Des scènes de l?Ancien et du Nouveau Testament sont représentées sur la frise qui court le long du pourtour. Quant au cul-de-four de l?abside, il est orné d?une sculpture en plâtre représentant l?Assomption de la Vierge. Outre cette église, le sanctuaire de Valcluse donne à découvrir divers lieux de culte témoignant des différentes sensibilités religieuses qui se sont succédées au fil des siècles. A côté de l?église, se trouve par exemple une arcade dont il est déjà question au dix-septième siècle sous le titre de couvert de Sainte-Anne et où l?on vénère actuellement sainte Rita. Derrière le moulin dont les installations étaient actionnées par l?eau du Vivier se cache un autre lieu de culte aux origines mystérieuses : la grotte de Saint Aygous, version provençale de saint Aygulf, martyr qui fut moine à Lérins. Dans les bâtiments du prieuré situés au-dessus, sont également conservés les vestiges du très ancien sanctuaire de saint Antoine Ermite, saint patron d?Auribeau-sur-Siagne. Enfin, de l?autre côté du ruisseau du Vivier, une sorte de grotte de Lourdes a été aménagée.";;"Notre-Dame de Valcluse, un sanctuaire du pays de Grasse.jpg";;;;;;2014-11-25;"588";"0"; Musée Fernand Léger ;;;chemin du Val de Pôme;Biot;ANTIBES BIOT;Pays d'antibes ;;;;Etablissements culturels et de loisirs;;;Contemporain;;;XXe siècle (deuxième tiers);XXe siècle;;;"1960";;Musée;---;---;LEGER Fernand (artiste);FISH Henri (paysagiste);;;"SVETCHINE Luc, « Andre Svetchine, regard d'un architecte sur son ?uvre », Gilletta, Nice-Matin, Nice ? 2010. ";"Situé sur une butte entre le littoral et le village de Biot, le musée Fernand Léger cache ses façades aux mosaïques multicolores dans un écrin de verdure. Le terrain appartenait à Fernand Léger qui l?avait acquis en 1955, peu avant sa mort. Les fondateurs du musée confièrent à l'architecte André Svetchine la création du musée et à Henri Fish l'aménagement du jardin paysager entourant le musée. Inauguré en 1960, le musée accueille par don en 1967 près de 350 ?uvres de l?artiste et devient musée national. Par la suite le musée est agrandi en 1987 et rénové en 2004. Le bâtiment présente, calée entre deux murs en pierre, une longue façade entièrement occupée par une gigantesque mosaïque en pâte de verre (400 m²) reproduisant une ?uvre de Fernand Léger. La réalisation des mosaïques est due à Heidi et Lino Mélano. C?est à eux également que l?on doit les mosaïques se trouvant sur l?extension du musée côté nord. À l?intérieur on peut admirer un monumental vitrail ?uvre des maîtres verriers suisses Aubert et Pitteloup. Le jardin est conçu pour mettre en valeur les créations monumentales de l?artiste disséminées dans la végétation comme le ""Jeu d'Enfant. À cet effet les plantations sont limitées à 3 essences d'arbres (olivier, cyprès, pin parasol), un arbuste au feuillage vert persistant (pittospore de Chine) sur fond de pelouse. ";;Biot_Musee_Fernand_Leger_Jardin.jpg;;;;;**;2018-03-02;"308";"0"; Square Jean-Baptiste Carpeaux;Parc Chambrun;;avenue George Sand et avenue Chateaubriand;Nice;NICE 7;Bassin des Paillons ;;;;Architecture de jardin;Architecture de jardin;;;;;;XIXe siècle;;;"1837";"1880 ; 1927";Kiosque;Jardin d'agrément;---;BULHER Frères (paysagistes);CHAMBRUN (DE) Joseph (comte);CAIS DE PIERLAS (comte);;"Isnard M. et R. Per carriera, Serre, Nice, 1983. Gayraud D. Demeures d?Azur, éd. Du Cabri, Breil-sur-Roya , 1996. ";"Les Niçois sont très attachés à un monument d?inspiration antique situé dans un parc des quartiers nord de Nice, connu tantôt sous le nom de temple de Diane, ou de temple de l?Amour. En 1876 Le comte Joseph de Chambrun acquière cet emplacement, pour y édifier un petit château et transformer l?ancien domaine agricole en parc dont il confie la conception à des paysagistes de renom, les frères Bühler (parc de la Tête d?Or à Lyon, parc du Thabor à Rennes). On y trouve des palmiers, un alignement de Brachychiton populneum, arbre feuillu à tronc cylindrique d?Australie, des cyprès américain et pin des Canaries, et un cèdre dont le tronc de 5,40 mètres de tour à 1 mètre du sol, laisserait supposer que sa plantation remonte au XVIIIe siècle. C?est au milieu de celui-ci qu?il fait construire en marbre de Carrare par l?architecte Philippe Randon, un auditorium, pour son épouse grande mélomane. De forme circulaire l?odéon compte douze colonnes et son pinacle culmine à dix-neuf mètres de hauteur. À partir de 1885 de nombreux concerts s?y succèdent pendant la saison hivernale. Vendu à un hôtelier après le décès du couple, le parc accueille une patinoire, le Palais des Glaces ou le Temple des Frimas. En 1920, la municipalité acquière un demi-hectare du parc autour du temple, le reste étant morcelé en plusieurs propriétés. ";;pas_image.jpg;;;;;**;2015-04-29;"228";"0"; Clocher de l?église Notre-Dame-de-Cola;;;;Carros;NICE-3;Bassée vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;Roman;;;seconde moitié XIe-début XIIe siècle;Moyen-âge;;;;;Clocher;---;---;;;;;;"Le clocher tour qui s?élève au milieu du cimetière est un vestige de l?église Notre-Dame-de-Cola. Celle-ci fut édifiée entre la seconde moitié du XIe et le début du XIIe siècle et devint le siège de la paroisse de Carros. Au XVIe siècle, suite à un effondrement, on reconstruisit le clocher sous forme d?un clocher mur. En 1673, la fonction paroissiale fut transférée dans une chapelle construite dans le village de Carros, future église Saint-Claude. Au moins jusqu?en 1726, Notre-Dame-de-Cola continua d?être utilisée comme chapelle puis fut démolie dans le courant du XVIIIe siècle en conservant l?ancien clocher. À proximité se trouve l?ancien prieuré, construit en maison forte sans doute à la fin du XVe siècle. Les fouilles conduites au début des années 1990 ont permis de mieux documenter l?histoire de cet édifice et du site du cimetière. Elles ont montré qu?à l?emplacement de ce dernier se trouvait, sous l?Antiquité, un bâtiment de type villa. Au haut Moyen Âge, il fut soigneusement arasé et un nouvel édifice élevé, peut-être une église, dont les pierres seront réutilisées pour élever le clocher tour actuellement visible. Par ailleurs, un ensemble de céramiques datées des XVIIe et XVIIIe siècle avait été jeté au fond du clocher (bols, plats, cruches, marmite et même un vase de nuit). ";;;;;;;*;2016-01-21;"937";"0"; Carros;;;;Carros;NICE-3;Bassée vallée du Var ;;;;Organisation habitat;;;;;;;Moyen-âge;Epoque moderne;Epoque contemporaine;;;Village;---;---;;;;;;"Carros sur les 1 511 ha de son territoire offre de forts contrastes entre la plaine verdoyante et cultivée et le massif montagneux, à l?ouest, culminant à 942 m. L?occupation préhistorique et romaine a laissé de nombreuses traces. Un habitat fortifié du nom de castrum de Carrocio est mentionné dans la première moitié du XIIIe siècle. La famille Blacas posséda la seigneurie de Carros du XIIe au XVIIIe siècle. L?agglomération actuelle est le résultat d?extensions successives. Au XIIe siècle, le château et le village occupaient probablement la plate-forme au sommet de la butte. Un premier agrandissement étendit le village vers le sud et l'est. Un second fit apparaître un secteur qui se développa sur le versant oriental du site. Bien qu'adapté au terrain, il est régulièrement quadrillé en six pâtés de maisons distribués de part et d'autre d'une rue conduisant au château. Un nouveau rempart se raccordant sur l'ancien enferme ce nouveau village. À l?époque moderne, de nombreuses modifications intervinrent à l?intérieur du rempart. Toutes les maisons furent peu à peu reconstruites. Le château médiéval fut modifié à la fin du XVIe ou au XVIIe siècle et un second château fut dressé, légèrement en contrebas, au sud-est. Il en reste une tour d'angle circulaire. L'église paroissiale fut transférée dans le village, près des deux châteaux au XVIe siècle. ";;;;;;;**;2016-01-22;"936";"0"; Chapelle Saint-Antoine;;;;Clans;SAINT-SAUVEUR-SUR-TINEE;Vallée de la Tinée ;;Edifice classé MH;;Patrimoine religieux;;;;;;XVe siècle (fin);Moyen-âge;;;;;Chapelle;;;;;;Edifice classé par arrêté du 8 octobre 1942 .;"- Sébastien Richard, Les lieux de culte de la vallée de la Tinée au Moyen Âge, thèse de doctorat, 2005. - Luc Thevenon, L?art du Moyen-âge dans les Alpes méridionales, Serre, Nice, 1983. - Luc Thévenon, L?art religieux de la vallée de la Tinée, Nice-Historique, n° 3-4, 1993. - Colette et Michel Bourrier-Reynaud, Sur les chemins de la tradition. Chapelles et oratoires au c?ur du haut-pays niçois, Nice, 2008. - Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000. - Mgr Denis Ghiraldi, Les chapelles champêtres de Clans, Nice, 1996. - Michel Willemin, Les calvacades des vices dans les Alpes-Méridionales, Serre éditeur, Nice, 2006. ";"Construite à la fin du XVe siècle sur le chemin venant de Nice, cette chapelle, voûtée en berceau brisé et à chevet plat sur lequel est représenté une crucifixion, abrite sur ses côtés de remarquables peintures murales consacrées à la légende de saint Antoine l?ermite. Le décor intérieur est l?un des plus importants du Comté de Nice. La façade, à l?origine ouverte sous un grand arc, a été fermée et un porche lui a été accolé.";;Clans_Chapelle_Saint_Antoine.jpg;;;;;***;2013-06-19;"91";"0";"http://www.savoirs-alpesmaritimes.fr/var/storage/images/visites-virtuelles/clans " Chapelle Saint-Sébastien;Chapelle Saint-Sébastien;;;Saint-Étienne-de-Tinée;SAINT-ETIENNE-DE-TINEE;Vallée de la Tinée ;;Edifice classé MH;;Patrimoine religieux;;;;;;XVe siècle;Moyen-âge;;;1470 - 1480 (circa);XVIe siècle;Chapelle;;;BALEISON Jean (peintre - fresquiste);CANAVESIO Jean (peintre - fresquiste);;Edifice classé Monuments historiques par arrêté du 27 mars 2000.;"- Marguerite Roques, Les peintures murales du sud-est de la France du XIIIe au XVIe siècle, A.& J. Picard, Paris, 1961, pp 319 à 324. - Luc Thevenon ""L'art religieux de la vallée de la Tinée"", Nice Historique - n° 3-4 - 1993 - p. 85 à 116 - Léo Imbert, « Les chapelles peintes du pays niçois », in Nice-Historique, n° 3 octobre-décembre 1947, pp 33 à 46 (St Sébastien pp 43 à 45). - Luc Thevenon, Alexis Mossa témoin de la peinture médiévale dans le Comté de Nice, Serre, Nice, 199, pp 24 à 32. ";"Située à l?entrée sud du village le long du chemin muletier montant du littoral, cette chapelle fut élevée au XVe s comme barrière contre les épidémies. La façade appareillée est percée d?une porte décentrée à gauche et d?une large baie. L?intérieur se divise en deux travées, l?une couverte d?une voûte sur croisée d?ogives à nervures apparentes et l?autre en voûte d?arêtes, terminées par un chevet plat.\nFin XVIe siècle, la chapelle fut décorée de fresques à l?extérieur comme à l?intérieur par deux maîtres piémontais. \n";;Saint_Etienne_de_Tinee_Chapelle_Saint_Sebastien.jpg;;;;;**;2014-06-02;"193";"0";"http://www.savoirs-alpesmaritimes.fr/var/storage/images/visites-virtuelles/st_sebastien_tinee " Eglise Sainte-Jeanne-d'Arc;;;Avenue Saint-Lambert;Nice;NICE 6;Bassin des Paillons ;;Edifice classé MH;Label Patrimoine XX°;Patrimoine religieux;;;Art Déco;;;XXe siècle (deuxième quart);XXe siècle;;;1914-1933;;Eglise paroissiale;---;---;DROZ Jacques (architecte);KLEMENTIEFF Eugène (peintre);SARRABEZOLLES Carlo (sculpteur);Classement Monuments historiques par arrêté du 12 juin 1992.;"STEVE Michel, L'architecture à Nice de 1920 a 1940, Serre Editeur, Nice, 2002. ";"n 1914, le projet est d'abord conduit par l'architecte Louis Castel qui réalise fondations et crypte. La guerre contraint à une interruption, prolongée par la mort de l?architecte en 1922. On choisit le parisien Jacques Droz, assisté de l?architecte grassois Lebel, qui pose la première pierre en 1926. L?église, magnifique exemple d?Art Déco, est achevée et bénie le 24 décembre 1933 mais ne sera consacrée qu?en 1965. Le parti en était résolument moderne pour l?époque. On y utilisait pour la première fois à Nice la technique du voile de béton armé. L?aspect futuriste de l?édifice heurta l?opinion publique de l?époque qui le critiqua violemment. L?église est classée au titre des Monuments historiques depuis 1992. L'église se compose de trois grandes coupoles ovoïdes hautes de 24 mètres et larges de 17 mètres et de 8 plus petites, de 12 mètres de haut et de 10 mètres de large, s?agençant autour. Le campanile de 65m de hauteur est indépendant de l?église et présente une forme torsadée et ajourée, censée représenter le cierge pascal. Les travaux ont été exécutés par l?entreprise niçoise Thorrand spécialiste du béton armé. L?intérieur produit une impression de très grande ampleur avec huit demi-cercles qui s?articulent pour former une vaste ellipse. L?effet de légèreté de l?ensemble est saisissant, avec une dynamique ascensionnelle attirant le regard vers le haut. En 1934 le peintre Eugène Klémentieff exécute 95 m2 de fresques illustrant le Chemin de Croix dont les stations sont groupées par trois. L?artiste a mélangé dans son ?uvre divers influences comme l?art de l?icône byzantine, la peinture italienne du XIVe siècle ou le cubisme. Jacques Cherry, artiste classé ?primitif haïtien? est l?auteur de la tapisserie ?L?arche entre Dieu et son peuple?. ";;Nice_Eglise_Sainte_Jeanne_d_Arc.JPG;;;;;***;2015-08-07;"313";"0";http://www.savoirs-alpesmaritimes.fr/var/storage/images/visites-virtuelles/jeanne_darc/ "Église Saint-Claude, 1664-1865";;;;Carros;NICE-3;Bassée vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;1664-1865;Epoque moderne;;;;;Eglise paroissiale;---;---;;;;;;"Dès 1612, les paroissiens demandèrent l?autorisation de construire une chapelle dans le village. En 1664, la chapelle était enfin bâtie, sous le titre de Notre-Dame-du-Saint-Rosaire, et six ans plus tard les consuls, ou le seigneur, demandèrent le transfert de la paroisse, ce que l?évêque accepta en 1673. Au XIXe siècle, l?église va bénéficier de travaux qui vont modifier son organisation intérieure. En 1865 les deux nefs existantes furent réunies en une seule en abattant le mur qui les séparait et une nouvelle tribune fut créer au-dessus de la porte d?entrée. L?église a bénéficié de restaurations importantes en 1924 et 2008. Aujourd?hui, la paroissiale a été transférée à Carros-le-Neuf ; c?est l?église Saint-Paul, construite en 1979. L?intérieur du bâtiment présente une nef unique, couverte d?un berceau en plein cintre, prolongée d?un ch?ur voûté en cul-de-four et orné d?un beau décor peint. Seule la partie basse du maître-autel a été conservée. Grâce à une visite pastorale datée de 1705, on sait qu?il était surmonté d?un retable représentant Notre-Dame-du-Rosaire entourée de tableautins illustrant les « mystères du Rosaire», ainsi que d?un tableau plus petit représentant le Christ en croix. Ces deux tableaux ont été préservés ; le premier est placé à droite près du ch?ur, le second se trouvant sous la tribune. Les vitraux latéraux représentent sainte Victoire et sainte Colombe. Des vitrines présentent des céramiques issues de la fouille du clocher de Notre-Dame-de-Cola, bols à oreilles, assiettes, marmite à quatre anses. L?autel de Saint-Claude situé sur le mur latéral droit est en bois sculpté et doré. Sur la base formant tabernacle est représenté l?Agneau Pascal. L?ensemble est surmonté du buste reliquaire également en bois sculpté, doré et peint de saint Claude évêque. Autel et buste reliquaire proviennent vraisemblablement de la chapelle des Pénitents blancs (aujourd?hui transformée en habitation). ";;;;;;;;2016-01-21;"938";"0"; Les inscriptions gallo-romaines du village ;;;;Carros;NICE-3;Bassée vallée du Var ;;;;Patrimoine archéologique;;;;;;;Antiquité;;;;;Stèle;---;---;;;;;;"De nombreuses inscriptions romaines, ainsi que des matériaux antiques, ont été recensés sur le territoire communal. Au village, ce patrimoine épigraphique exceptionnel est souvent utilisé en remploi dans les maçonneries. Cinq inscriptions apparaissent dans le clocher tour de la Cola ou ont été découvertes à l?occasion des fouilles de ce monument. Intégré au chaînage d?angle nord-ouest, un fragment daté du IIe siècle après J.-C. ferait référence à un magistrat romain de la cité de Vence. À l?extérieur du mur du cimetière, servant de socle à un calvaire, se trouve une urne cinéraire datée du IIe siècle après J.-C. Les deux cavités supérieures étaient destinées à recevoir les cendres des défunts. Elles étaient fermées par des couvercles en forme de toit à deux pentes. L?inscription, remarquablement conservée, est un type de témoignage rare : « Aux dieux Mânes, Marcus Ennius Quadratus et Ennia Marciana ont placé ce monument pour leurs chers parents, Marcus Ennius Marcianus et Manilia Marcia, encore vivante. À leur père excellent qui a bien mérité ». Devant le four à pain communal du village, servant de banc, se trouve un fragment de linteau de monument funéraire. Conservés dans une salle du château, deux pierres appartiendraient à l?imposant tombeau de Lucius Valerius Paternus, soldat de la cohorte prétorienne. ";;;;;;;*;2016-01-21;"939";"0"; La forge et le peintre Octave Guillonnet ;;;Chemein de l'Hubac;Carros;NICE-3;Bassée vallée du Var ;;;;Architecture artisanale;"Villégiature, tourisme et commerce ";;;;;;;;;;;Forge;Auberge;---;Guillonnet Octave (peintre);;;;;"Ancienne forge du château jusqu?à la Révolution française, le bâtiment a servi de relais postal avant de devenir une auberge communale. L?artiste peintre Octave-Denis-Victor Guillonnet (1872-1967) y aménagea son atelier dans les années 1930. Classé postimpressionniste, il est considéré comme un peintre « officiel » de la IIIe République pour avoir décoré de nombreux palais nationaux mais son talent le conduisit avec succès dans d?autres domaines, ceux de l?illustration, du tableau d?histoire, de la toile de chevalet, de la peinture de sport ou encore du portrait. Il est connu au Brésil, au Venezuela et aux Etats-Unis. C?est un peintre du soleil dont l?art se caractérise par l?utilisation de couleurs aux valences très proches formant des plages d?ombre et de lumière se juxtaposant et donnant la perspective et l?impression de relief. Carrossois d?adoption depuis 1899 (il venait y passer ses étés), il fut accueilli dans un premier temps par la famille Judlin au hameau du Gourg. On peut découvrir une partie de l?inspiration du peintre à quelques kilomètres de Carros, dans l?église du Broc, pour laquelle Octave Guillonnet réalisa un ensemble de fresques spectaculaires et un chemin de croix, en 1938-1939.La commune a racheté la forge en 1995 pour en faire un restaurant et un atelier d?artiste dont l?occupant actuel, Dominique Landucci, continue de faire vivre l??uvre de Guillonnet. ";;;;;;;;2016-01-22;"941";"0"; Château de Carros;Centre International d'Art contemporain;;;Carros;NICE-3;Bassée vallée du Var ;;;;Architecture militaire;Etablissements culturels et de loisirs;;;;;XIIe-XVIIIe siècle;Moyen-âge;Epoque moderne;;;;Château fort;Galerie d'art;---;;;;;;"Dominant les maisons de sa masse imposante, le château confère au village toute sa beauté. Les premiers témoignages écrits révèlent la présence de l?édifice dès le XIIe siècle (1156). Son premier occupant est Rostaing de Carros mais c?est la famille Blacas qui devint seigneur du lieu, probablement dès la fin du XIIe siècle. L?édifice a été transformé et remanié au fil du temps. Il fut profondément modifié à la fin du XVIe ou au XVIIe siècle ; c'est à cette époque qu'il adopta son plan carré et qu'il fut flanqué de tours d'angle, cylindriques. Les XVIIe et XVIIIe siècles furent une période de prospérité pour le château. C?est à cette période que des artistes italiens réalisèrent les embellissements intérieurs. Il s?agit notamment d?un médaillon peint dans un cadre de stuc au plafond de la cage d?escalier, du plafond peint de la grande salle et de la grande cheminée sculptée dont la partie supérieure porte un buste représentant très certainement Claude de Blacas. Lors de la Révolution française, le dernier seigneur, Claude de Bonaventure de Blacas, abandonna son château qui fut pillé. L?édifice connut ensuite de multiples dégradations avant d?être racheté et restauré par la municipalité. Devenu le Centre international d?art contemporain, le château de Carros a retrouvé son statut d?élément essentiel du patrimoine historique et artistique de la ville de Carros.";;;;;;;**;2016-01-22;"940";"0"; Eglise Notre-Dame de la Nativité et Saint-Pons;Eglise Notre-Dame de Septembre;;;Entraunes;GUILLAUMES;Haute vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;XIIIe siècle (deuxième tiers);Epoque moderne;;;;"1650 ; 1805";Eglise paroissiale;---;---;;;;;"Luc Thevenon, ?L?art religieux de la haute vallée du Var et du canton de Guillaumes?, in Nice-Historique n° 2 /3, avril-septembre 2002, p. 138. Luc F. Thevenon, L?art du Moyen Âge dans les Alpes méridionales, Éditions Serre, Nice 1983. Christiane Lorgues-Lapouge, Trésors des vallées niçoises, Éditions Serre, Nice, 1990. Paul Canestrier, Curiosités historiques et artistiques du Haut-Var, in Nice Historique, 1954";"L?étrange silhouette du clocher asymétrique de l?église paroissiale domine le village d?Entraunes. L'édifice, fut maintes fois modifié au cours des siècles sur les bases d'une première église édifiée dans le second tiers du XIIIe siècle. En 1650, l?église est agrandie et son orientation modifiée, le ch?ur se trouvant désormais au nord. En 1805, la nef est allongée, la façade est dressée, les parties hautes sont reconstruites en incluant les chapelles latérales et une toiture unique en bardeaux de mélèze recouvre l?ensemble. L'édifice est initialement dédié à saint Pons ; la dédicace à la Nativité de Notre-Dame n'apparaît qu'à partir du XIXe siècle. L'église est un vaste édifice qui présente une nef à vaisseau unique, flanqué de deux chapelles latérales sur chacun de ses côtés. Le ch?ur, surélevé, est contenu dans une abside polygonale, couverte d?un cul-de-four nervuré. La première chapelle latérale à droite du ch?ur et la chaire cachent une ancienne abside couverte d?un cul de four. Parmi les ?uvres on note la présence de deux huiles sur toile du XVIe siècle, classées et attribuées au peintre Jean André de Castellane représentant le « Festin chez Simon » inspiré de P.P. Rubens, et « La Vierge en gloire et le Saint-Suaire ». ";;Entraunes_Eglise_Notre_Dame_de_la_Nativite.jpg;;;;;;2016-11-08;"252";"0"; "Église Saint-Joseph, Carmel de Carros";;;;Carros;NICE-3;Bassée vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;XXe siècle;;;;;Eglise;---;---;Guillonnet Octave (peintre);;;;;"Inauguré le 18 avril 1971, le monastère du Carmel est construit au milieu d?un magnifique cadre naturel, à 500 m d?altitude. Il compte parmi les 840 monastères de l?Ordre de Notre-Dame du mont Carmel qui puise ses origines en Palestine. La branche féminine, réformée au XVIe siècle par sainte Thérèse d?Avila, a donné à l?Église des saintes universellement reconnues. L?histoire du Carmel de Carros a été bouleversée par l?histoire. En effet, il remonte à celui de Narbonne, fondé en 1620, dispersé à la Révolution, restauré en 1866 puis exilé en Espagne. Transféré à Grasse en 1936 dans des locaux exigus, le Carmel est implanté à Carros et inauguré le 18 avril 1971. Il est placé sous le patronage de saint Joseph et de sainte Thérèse de l?Enfant Jésus. Les bâtiments dessinés par l?architecte Clément Goyoneche (1893-1984), en pierres apparentes, ont su se fondre dans l?environnement végétal du site. Clément Goyoneche est aussi connu comme artiste-peintre et comme décorateur. On lui doit notamment l?architecture intérieure et la décoration du pavillon de la Côte d?Azur à l?exposition internationale des Arts décoratifs de Paris de 1925, celle qui popularisera l?Art déco. Il a eu une activité notable dans l?architecture religieuse puisqu?il a réalisé trois monastères en dehors de celui de Carros ainsi que le mobilier de la chapelle Matisse à Vence. ";;;;;;;;2016-01-22;"942";"0"; Vallon obscur de Donareo;;;Route du Roguez;Castagniers;LEVENS;Bassée vallée du Var ;;Site naturel classé Natura 2000;;Paysages et milieux naturels;;;;;;XIXe siècle;;;;;;Vallon obscur;;;;;;;;"De nombreux petits vallons viennent alimenter le fleuve du Var, ils ont des eaux peu abondantes, mais ont réussi à creuser leur lit dans le poudingue des collines niçoises, en de magnifiques canyons. Le vallon obscur du Donaréo est remarquable par l?à-pic de ses versants, parfois plus de 100m, l?étroitesse de son passage, parfois moins de 2m, et par sa flore exceptionnelle. En effet, la végétation aimant l?ombre et l?humidité est tout à fait particulière dans tous les vallons obscurs. On peut noter la présence de sauge glutineuse, fougère scolopendre, orchis odorant, fritillaires et autres orchidées (également laiche de Griolet, prêle, fragon, polystie à soie etc.). L?eau y est toujours présente, soit par de fines gouttelettes ou par des cascades moussues, soit dans le creux du vallon.";;Castagniers_Vallon_Donareo.jpg;;;;;**;2014-06-12;"236";"0"; Chapelle Saint-Maur;Chapelle Saint-Maur;;Route d'Auron;Saint-Étienne-de-Tinée;SAINT-ETIENNE-DE-TINEE;Vallée de la Tinée ;;Edifice classé MH partiellement;;Patrimoine religieux;;;Gothique;;;XVIe siècle;Epoque moderne;;;;;Chapelle;;;;;;;"-Luc Thevenon ""L'art religieux de la vallée de la Tinée"", Nice Historique - n° 3-4 - 1993 - p. 85 à 116 - Mireille Rovery, Notre clocher raconte, souvenirs de St Etienne-de-Tinée, du XIVe à nos jours, Don Bosco, Nice, 1973. - Etienne Galléan, Histoire de St Etienne-de-Tinée, vieille cité du Comté de Nice, Imp Perotti, Nice, 1977. - Ernest Hildesheimer & Ch.-Alexandre Fighiera, « La vie religieuse et les dévotions d?antan à St Etienne-de-Tinée », in Nice-Historique n° 1 & 2 janvier-juin 1958, pp 24-33. - Robert Bourdon, St Etienne-de-Tinée, jadis et aujourd?hui, Firmin-Didot, Le Mesnil, 1991. ";"Les murs et la voûte de l?édifice sont entièrement peints. Le triptyque du chevet montre une crucifixion dans la partie supérieure, au centre, la Vierge allaitant l?Enfant Jésus, de part et d?autre saint Maur et saint Sébastien. Les murs latéraux et la voûte sont consacrés aux vies de ces deux saints. Chacun apparaît en six tableaux présentés trois par trois, sur deux registres superposés séparés par des commentaires en mauvais latin. Le style gothique est indéniable. L?historienne Christiane Lorgues-Lapouge en attribue la réalisation à Andrea de Cella, connu par ailleurs pour des modelés parfois difformes et certaines maladresses. Les fresques étaient obtenues par application de couleurs préparées à l?eau sur une mince couche de mortier encore humide.";;Saint_Etienne_de_Tinee_chapelle_Saint_Maur.jpg;;;;;;2014-06-02;"347";"0";"http://www.savoirs-alpesmaritimes.fr/var/storage/images/visites-virtuelles/st_maur " Eglise Saint-Michel-du-Gast;;;Quartier de la Bourgade;Roquebillière;ROQUEBILIERE;Vallée de la Vésubie ;;;;Patrimoine religieux;;;Gothique;;;XVIe siècle;Epoque moderne;;;"1533";"1665 - 1666 ; 1909";Eglise paroissiale;---;---;;;;Edifice classé Monuments historiques par arrêté du 22 novembre 1994. Objets mobiliers protégés.;"- Luc Thévenon, Trésors d?art religieux de la vallée de la Vésubie, Nice-Historique, n°1, 1992. - Luc Thévenon, L?art du Moyen Âge dans les Alpes méridionales, Serre, Nice, 1983. - Plures, L?église Saint-Michel-du Gast de Roquebillière, collection Les Carnets de l?Amont n° 1, AMONT, St Martin-Vésubie, 2009. - Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000. - http://amontcev.free.fr";"Située en face de l?ancien village, en rive droite, dans le quartier de La Bourgade, elle est protégée des redoutables crues de la Vésubie par le Roucas, énorme rocher qui détourne la rivière en amont de l?édifice. L?église fut donnée en 1141 par Pierre Ier, évêque de Nice, aux Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem. Ils conserveront cette église et ses revenus jusqu?à 1779-80. Une enquête datée du 2 février 1438 décrit l?église comme menaçant ruine. Un projet de reconstruction fut alors établi, mais ce projet, très modeste, ne semble pas s?être concrétisé. Sous l?impulsion de Monet Rogieri, prieur de 1486 à 1535, l?édifice fut reconstruit dans le deuxième quart du XVIe siècle et achevé en 1533, date qui figure sur la clé de voûte de la troisième travée. A l?extérieur le clocher trapu, a été reconstruit ou fortement remanié en 1665-66, date gravée sur sa souche. Une horloge disproportionnée lui a été ajoutée en 1909. Précieux témoin de l?art gothique méridional, l?église présente un plan basilical : salle rectangulaire divisée en trois nefs par des colonnades avec des élévations et un couvrement gothiques et un chevet plat. Sur de fortes colonnes, par l?intermédiaire de chapiteaux dont le décor diffère de l?un à l?autre, prennent appui de longues colonnettes engagées dans le mur qui reçoivent les doubleaux et les nervures des voûtes. La nef est couverte, comme les bas-côtés, de croisées d?ogives à nervures apparentes. Les Hospitaliers apposèrent en plusieurs endroits de cette église des croix pattées qui la firent attribuer à tort aux Templiers. Un ensemble mobilier exceptionnel enrichit cette église, retables de Saint-Michel, du Rosaire, commandé par Nicolas Rogieri, prieur de 1574 à 1621, triptyque de Saint-Antoine exécuté vers 1535 par un anonyme nissardo-ligure et de nombreuses toiles et sculptures, ?uvres des meilleurs artistes régionaux (Jacques Bottero de Nice , Jean-Baptiste Gastaldi de Triora, Gio-Antonio Giuge). ";;Roquebilliere_Eglise_Saint_Michel_du_Gast_Vue_exterieure.JPG;;;;;***;2016-12-22;"115";"0";"http://www.savoirs-alpesmaritimes.fr/var/storage/images/visites-virtuelles/gast " Grotte du Lazaret;;;boulevard Frank-Pilatte;Nice;NICE-9;Bassin des Paillons ;;Edifice classé MH;;Patrimoine archéologique;Architecture domestique;;;;;- 160 000 ans;Préhistoire et protohistoire;;;;;Grotte;Grotte;---;LUMLEY Henri de (préhistorien);;;Classement Monuments historiques par arrêté du 21 mars 1963.;;"La grotte du Lazaret a été signalée pour la première fois en 1821, par François Emmanuel Fodéré. Durant la seconde moitié du XIXe siècle, le docteur Frédéric Alexandre Le Fèvre, propriétaire du terrain, décida de creuser un puits à l?entrée de la grotte du Lazaret, traversant ainsi l?ensemble des dépôts archéologiques. Conscient de l?intérêt paléontologique et préhistorique de ses découvertes, il les signala au paléontologue Emile Rivière qui publia une première note scientifique en 1882. Au cours du XXe siècle, le gisement a fait l?objet de différentes campagnes de fouilles méthodiques réalisées tout d?abord dans les années 1950 par le Commandant François Charles Ernest Octobon, puis par le Professeur Henry de Lumley à partir de 1962. Gisement préhistorique d?intérêt scientifique et culturel international, la grotte du Lazaret a été occupée à de nombreuses reprises par des hommes préhistoriques, au cours d?une période glaciaire, entre environ - 190 000 et -120 000 ans. Vingt-neuf niveaux d?occupation humaine, représentant une épaisseur de 2,5 à 3 mètres de sédiment environ, ont été identifiés. Depuis plus d?un siècle, les fouilles menées dans la grotte ont permis d?exhumer des centaines de milliers d?objets archéologiques qui permettent d?appréhender les sociétés préhistoriques à une époque charnière où les populations d?Europe occidentale achèvent le lent processus d?évolution en hommes de Neandertal et accèdent à une maîtrise nouvelle de l?outillage. Les hommes du Lazaret ont élaboré une stratégie de subsistance reposant sur une chasse spécialisée et ciblée sur le cerf. Ils évoluaient dans des paysages contrastés, alternant steppes herbacées et zones boisées, dans lesquels se trouvait une faune abondante, composée notamment de cerfs, de bouquetins, de chevreuils, d?aurochs, de bisons, d?éléphants ou encore de lions des cavernes, d?ours et de loups. A ce jour, 28 restes humains ont été identifiés dans le remplissage de la grotte du Lazaret ce qui souligne l?importance du site. ";;Nice_Grotte_du_Lazaret.jpg;;;;;*;2018-01-03;"468";"0";"http://www.savoirs-alpesmaritimes.fr/var/storage/images/visites-virtuelles/lazaret " Le camp de Cabanes Vieilles et le char Stuart ;;;;Moulinet;CONTES;Bassin de la Roya et de la Bevera ;;;;Architecture militaire;Décors et objets;;;;;;XIXe siècle;XXe siècle;;;;Camp;---;---;;;;;;"En raison du tracé de la frontière de 1860, le massif de l?Authion fut puissamment fortifié : construction simultanée entre 1883 et 1890 des ouvrages de la Forca et des Mille Fourches, parachevée en 1898 par celle de la Redoute des Trois communes sur le point culminant du site, à 2 080 m. À partir de 1890, des baraquements destinés à abriter les troupes en man?uvre sur l?Authion sont édifiés sur le plateau de Cabanes Vieilles (1 779 m) puis agrandis successivement en 1905 et 1912. Le camp a servi jusqu?à la deuxième guerre mondiale. En avril 1945, lors de l?offensive de la 1ère Division Française Libre contre l?Authion, alors occupé par les forces allemandes, le camp de Cabanes Vieilles fut conquis (le 11 avril) par une compagnie du Bataillon d?Infanterie de Marche du Pacifique appuyée par les chars du 1er Régiment de Fusiliers-Marins. Les forts furent ensuite attaqués un à un, au prix de sanglants combats. Cet ultime sacrifice (273 tués, 728 blessés chez les Français) contribuera au rattachement à la France de Tende et La Brigue en 1947. Grâce à une initiative de la municipalité moulinoise et de l?association AMONT, un des chars Stuart mis hors d?usage lors des combats est devenu, depuis 2012, un objet de mémoire devant les ruines des casernes. ";;;;;;;*;2016-12-12;"1054";"0"; Chapelle Notre-Dame-de-l?Annonciation;Chapelle Notre-Dame des Selves ;;Quartier des Selves ;Carros;NICE-3;Bassée vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;XIe-XVIe-XVIIe siècle;Moyen-âge;Epoque moderne;;;;Chapelle;---;---;;;;;;"Ce lieu de culte est connu jusqu?au XIXe siècle sous le nom de Notre-Dame des Séoules. Située sur une légère éminence de poudingue, non loin du lit du Var, la chapelle est constituée d'un vaisseau de deux travées, prolongé vers l'est par un ch?ur de plan carré. L'ensemble de l'édifice est couvert de croisées d'ogives ; la façade est presque complètement ouverte. Un campanile de plan triangulaire et couvert de tuiles vernies surmonte un angle de la nef. Le bâtiment comprenant la sacristie a été accolé postérieurement à la construction du ch?ur actuel. C'était autrefois un ermitage. Des fouilles récentes ont mis en évidence que la chapelle résulte du remaniement d'un édifice plus ancien, constitué d'une nef prolongée d'un transept ouvrant sur trois absides semi-circulaires. Sa construction pourrait remonter au début du XIe siècle. Par la suite, durant le Moyen Âge, l'édifice fut réduit à un vaisseau. Puis, au XVIe siècle, une voûte à croisées d'ogives remplaça la charpente de la nef tandis que la première travée fut aménagée en porche. Vers le XVIIIe siècle, enfin, le ch?ur actuel remplaça l'abside. Il s?agit donc d?une église médiévale implantée sur un site antique, probablement un lieu de peuplement abandonné avant la séparation des communautés du Broc et de Carros, vers le XIIe siècle, ce qui expliquerait la survivance du pèlerinage qu?y faisaient les Brocois jusqu?au XVIIIe siècle. ";;;;;;;;2016-01-22;"943";"0"; Église Saint-François-de-Paule;;;9 Rue Saint-François de Paule;Nice;NICE-9;Bassin des Paillons ;;;;Patrimoine religieux;;;Baroque;;;;Epoque moderne;;;1733 - 1773;;Eglise;---;---;;;;;"FROUSSARD Dominique, BARBIER Georges, ""Baroque niçois et monégasque"", Éditions Picard, Paris, 1988";"Cette église a été bâtie, avec le couvent qui l?entoure, par les Minimes. Sa construction s?est étalée entre 1733 et 1773. C?est un bel exemple de l?architecture piémontaise du XVIIIe siècle. En 1934, l?église est confiée aux Dominicains. Le plan est très simple, rectangulaire avec 4 chapelles latérales, la chapelle du Sacré-C?ur de Jésus, la chapelle de la Vierge, la chapelle de Saint-Dominique et la chapelle de Saint-Benoît. La voûte n?a pas été décorée au XIXe siècle. Elle est restée peinte en gris, comme dans les églises turinoises de la même époque. Le ch?ur, en abside, possède un maître-autel d?époque Restauration, surmonté de L?Apothéose de saint François de Paule, le fondateur des Minimes. C?est le seul élément qui reste de la première décoration. Le maître-autel est encadré par quatre tableaux qui épousent l?abside. Datant de 1934, ils figurent quatre épisodes de la vie du fondateur des Dominicains, saint Dominique. ";;;;;;;**;2015-06-24;"823";"0"; Salle des mariages de la mairie de Menton;;;17 Rue de la République;Menton;MENTON;Pays de menton ;;;;Décors et objets;Edifices de la vie publique;;Contemporain;;;;XXe siècle;;;"1958";;;Mairie;---;COCTEAU Jean (écrivain - artiste);;;;"TOUCHE (Hugues de la), La Riviera de Jean Cocteau, édition ROM, Nice, 2014. ";"Suite à la proposition du maire de Menton Jean Cocteau commence en juillet 1957 la décoration de la salle des mariages de la Mairie. Inaugurées en mars 1958, les fresques sont réalisées en moins d?un an. L?artiste trace ses dessins avec des craies de couleurs et repeint au pinceau par dessus. Il inaugure un nouveau style où il remplit tous les vides d?arabesques, de spirales ou de grecques. Cette ?uvre marque le point de départ d?une série de projets de Jean Cocteau pour la ville de Menton. La fresque de « La Noce imaginaire », représente une scène semblant se situer en Afrique du Nord, l?artiste laissant libre choix à son inspiration mêle des groupes de personnages joyeux ou tourmentés (les mariés à cheval, un aveugle offrant une fleur, une jeune femme en pleurs). La fresque « d?Orphée et Eurydice », représente le mythe cher à Cocteau, très présent dans son ?uvre. L?artiste s?identifia une grande partie de sa vie au poète de la mythologie grecque. Ici est figuré le moment où Orphée remontant des Enfers, perd définitivement sa bien-aimée tandis qu?autour s?installe une scène violente et chaotique peuplée d?hommes et de centaures massacrant un aigle et un flamand. Le plafond est recouvert d?une fresque peuplée de créatures ailées (hommes, cheval) dont la symbolique nous échappe. Le mur derrière le bureau du maire, et auquel font face les futurs mariés lors de la cérémonie représente un couple de fiancés Mentonnais, reconnaissables grâce à leur couvre-chef. La douceur émanant de cette fresque tranche avec les thèmes plus ou moins tourmentés des autres murs. ";;;;;;;;2015-06-24;"824";"0"; Église anglicane Holy Trinity;;;"11, avenue de la Buffa";Nice;NICE-1;Bassin des Paillons ;;;;Patrimoine religieux;Patrimoine commémoratif;;Néo-gothique;;;;XIXe siècle;;;;;Eglise;Cimetière;---;;;;;;"En 1820, une villa est construite afin de servir de premier lieu de culte mais, trop petite, elle est remplacée en 1862 par l?édifice actuel grâce à la souscription de riches hivernants britanniques. L?architecte anglais Thomas Smith, connu à Cannes depuis 1852 où il bâtit la villa ?Victoria? (1852), les châteaux des Tours (1852-56), de La Bocca (1854) et Scott (1868), élabore les plans et Obadiah Pulham assure le chantier ainsi que les décors sculptés. Agrandie par la suite, l?église anglicane est dotée d?un presbytère. Récemment restaurée grâce à l?aide financière du Conseil général des A.M., la Holy Trinity Church, dont l?architecture rappelle l?église de King?s College à Cambridge, constitue l?un des fleurons de l?architecture néo-gothique à Nice, très en vogue dans la deuxième moitié du XIXe siècle. L?église a la particularité de posséder un jardin à l?anglaise dont une partie est occupée par un cimetière anglican aux tombes discrètes. La façade principale monumentale est de style néogothique dit « Tudor ». La nef, à décoration très sobre, est composée d?un vaisseau central accompagné de deux collatéraux et peut accueillir jusqu?à 300 personnes. Le vaisseau central est couvert par une voûte nervurée en croisée d?ogives quadripartite reposant sur des piliers flanqués de colonnes. Les larges baies à remplages soutenues par des meneaux portent des vitraux qui constituent un des éléments les plus remarquables de l?église. Ils ont été réalisés dans l?entre-deux-guerres par les ateliers européens les plus célèbres comme le triptyque décorant l?abside par l?atelier Lorin de Chartes, ou par les ateliers Mayer & Cie de Munich, Clayton & Bell de Londres ou Daniel Cottier d?Écosse pour les différents vitraux ornant les collatéraux. ";;;;;;;*;2015-08-07;"822";"0"; Moulin Briquet ;;;;Carros;NICE-3;Bassée vallée du Var ;;;;Architecture industrielle;;;;;;milieu XIXe siècle;XIXe siècle;;;;;Moulin;---;---;;;;;;"Carros souffrait du manque d?eau pour actionner ses moulins et les archives témoignent des efforts déployés par la communauté pour trouver des sites propices à de telles installations. Sur la plate-forme au nord du village se trouve un moulin à vent, baptisé moulin Briquet du nom de son constructeur qui voulait éviter aux villageois d?aller moudre leur blé dans les villages environnants. Même dépourvu de ses ailes, le bâtiment garde aujourd?hui fière allure. ";;;;;;;;2016-01-22;"944";"0"; Hôtel Carlton;Hôtel Carlton;;58 boulevard de la Croisette;Cannes;CANNES EST;Pays de Cannes ;;Edifice inscrit MH;;"Villégiature, tourisme et commerce ";;;Art Nouveau;;;XIXe siècle (premier quart);XXe siècle;;;"1914";;Hôtel de voyageurs;;;DELMAS Charles (architecte);MAYERE Marcellin (architecte);;Inscription Monuments historiques par arrêté du 10 octobre 1984.;;"Palace des Stars, Star des Palaces, l'hôtel Carlton, situé au centre de la Croisette, fut érigé entre 1911 et 1914 par les architectes Charles Dalmas et Marcellin Mayère pour Henri Ruhl premier propriétaire. Dômes, parements de briques verticaux, multiples balcons, sculptures en staff d?exception, corniches ouvragées, décors baroque et rococo sont autant d?éléments de ce bâtiment éclectique et intemporel où dès janvier 1922, le président Aristide Briand accueillait le conseil de la Société des nations dans une atmosphère de luxe et de confort inédite, à la croisée des chemins entre l?Art Nouveau, la Belle Époque et les équipements dernier cri. Ce palace monumental s?étend sur près de 230 mètres et 7 niveaux. Il a abrité de nombreuses personnalités et familles royales, a inauguré le premier Festival de Cannes en 1946, des tournages de films dont « La main au collet » avec Grace Kelly d?Alfred Hitchcock, des soirées de gala, etc. L?hôtel Carlton est inscrit au patrimoine des monuments historiques depuis 1984 et demeure un hôtel hors norme qui n'a rien perdu de son rayonnement d'autrefois. ";;Cannes_Hotel_Carlton.JPG;;;;;**;2014-06-05;"466";"0"; Église paroissiale Saint-Blaise et l'ancienne abbaye chalaisienne;Église Sainte-Marie ;;;Valbonne;LE-BAR-SUR-LOUP;Pays d'antibes ;;Edifice classé MH;;Patrimoine religieux;Patrimoine religieux;;Roman;;;;Moyen-âge;;;;;Abbaye;Eglise paroissiale;---;;;;;;"L?église paroissiale Saint-Blaise, ancienne église de l'abbaye chalaisienne Sainte-Marie est située sur une vaste esplanade à limite de l?actuel village. L?abbaye est à l?origine de l?histoire de Valbonne. Elle est fondée en 1199 par des moines de l'ordre de Chalais dans un lieu alors fort isolé, puis est absorbée en 1346 par les Bénédictins et unie à Saint-Honorat de Lérins. Lorsque le nouveau village est reconstruit en 1519 l'église de l'ancienne abbaye en devient la paroissiale sous le titre de Saint-Blaise. Au XVIIe siècle on lui accole au nord la chapelle des Pénitents Blancs du Saint-Esprit. En 1853 on ajoute le clocher. De leur côté les bâtiments abbatiaux, devenus résidence du prieur lérinien, prennent le nom de château. A la Révolution ils sont vendus à divers particuliers et en partie détruits. Les bâtiments sont classés au titre des Monuments historiques par arrêté du 17 décembre 1984. L?abbaye s?ordonnait autour d?un petit cloître disparu. L?église simple et dépouillée est achevée au tout début du XIIIe siècle. On y accède par un superbe portail roman surmonté d?un faux tympan. Le plan est en forme de croix latine. L?intérieur est composé d?une nef unique de 4 travées couverte d?une voûte en berceau brisé soutenue par des arcs en doubleaux reposants sur des consoles. Le ch?ur est éclairé par 3 ouvertures dont une en forme de croix. L?abside est carrée à chevet plat, caractéristique de l?ordre alpin de Chalais. Deux chapelles ont été ajoutées au bras du transept dont une communique avec le reste des bâtiments. On peut y admirer un autel baroque et une peinture du milieu du XVIIe siècle représentant Notre-Dame du Rosaire. Les bâtiments conventuels, avec l?ancienne sacristie, le dortoir, la salle capitulaire, la salle des moines et la salle du trésor, font fait l?objet d?une remarquable restauration depuis les années 1970.";;;;;;;***;2015-06-30;"764";"0"; Chapelle de la Miséricorde;Chapelle Saint-Gaetan;;cours Saleya;Nice;NICE 1;Bassin des Paillons ;;Edifice classé MH;;Patrimoine religieux;;;Baroque;;;;Epoque moderne;;;"1740";;Chapelle;---;---;VITTONE Bernard (architecte);;;Classement Monuments historiques par arrêté du 3 mai 1921.;"FOUSSARD Dominique et BARBIER Georges, ""Baroque niçois et Monégasque"", Ed. Picard, Paris, 1988.";"Située au c?ur du cours Saleya, entre la cité médiévale et la Ville Neuve sa silhouette rendu massive par l?absence de clocher illumine le quartier de sa façade ocre aux formes voluptueuses. Chef-d??uvre de l?architecture baroque à Nice, bâtie en 1740 par le grand architecte turinois Bernardo Vittone, la chapelle était destinée à l?Ordre des Théatins et dédiée à leur fondateur, saint Gaëtan. Transformée en magasin, puis en bibliothèque et en théâtre sous la Révolution et la Restauration, l'ancien couvent des Théatins devient la propriété de l'archiconfrérie des Pénitents noirs de la Miséricorde en 1829. L?édifice est classé au titre des Monuments historiques par arrêté du 3 mai 1921. Elle ne disposa, au c?ur de la vieille ville, que d?un espace réduit, et le couvent ne trouva place qu?au dessus du corps même de la chapelle. La séparation entre les 2 unités n?est marquée par les oculi. Sa façade se développe sur 2 niveaux rythmés par des pilastres aux chapiteaux corinthiens. La partie centrale est convexe. Le court fronton triangulaire et les ailerons latéraux à volutes participent à la théâtralité de l?ensemble. Derrière la façade l?espace intérieur saisit par le riche équilibre de ses courbes, par sa luminosité, par la richesse de son décor et la profusion des ors et des stucs. Le plan de l?édifice est conçu pour qu?il n?y ait qu?un minimum de lignes droites. La nef unique de plan ellipsoïdal est bordée de 4 chapelles latérales, également elliptiques comme le ch?ur. Cette disposition donne à l?édifice une impression de grandeur alors qu?il est construit sur un espace réduit. La voûte est supportée par des pilastres groupés deux par deux. Le décor, réalisé au milieu du XIXe siècle, est consacré à la Vierge. Le maître-autel est orné en son centre du pélican, emblème de la charité et donc des confréries. La voûte du ch?ur est décorée de quatre images féminines : Marie-Madeleine, Agnès, Marthe et la Samaritaine. ";;Nice_Chapelle_Misericorde.JPG;;;;;**;2015-07-29;"283";"0";"http://www.savoirs-alpesmaritimes.fr/var/storage/images/visites-virtuelles/misericorde " Le Broc;;;;Le Broc;NICE-3;Bassée vallée du Var ;;;;Organisation habitat;;;;;;;Moyen-âge;Epoque moderne;;;;Village;---;---;;;;;;"La commune du Broc (1 865 ha) est bordée au nord et à l?est par les vallées de l?Estéron et du Var. Le relief est plus accentué au sud-ouest, vers la montagne du Chier (alt. 1 037 m), qu?au nord, où l?on trouve collines et plateaux. Le territoire communal est riche de plusieurs enceintes fortifiées comme celle du sommet du Moulinet. La commune actuelle résulte de la fusion de plusieurs communautés médiévales, Le Broc, Dosfraires et Saint-Pierre-d?Olive. La mention d?un castrum de Broco apparaît vers 1230. Dérivé du gaulois broccos, le nom du village rappelle son implantation sur un éperon rocheux. Cet habitat fortifié comportait un château qui était situé sur le rocher, en bordure orientale de l'agglomération, où l'on voit encore quelques traces. Un autre château pourrait avoir été implanté dans un territoire plus ancien, dénommé Olive. Dès le Moyen Âge un village se développa au sud du château ; c'est ce que nous indique l'église Sainte-Marie-Madeleine, construite sur le col et qui est mentionnée, indirectement, en 1312. Ce mouvement se poursuivit durant l'époque moderne vers l'ouest et vers le nord-ouest. Dosfraires (Deux-Frères) est un autre habitat fortifié, autrefois indépendant, rattaché en 1841 au territoire de la commune du Broc. Il est mentionné au milieu du XIIIe siècle. Il en subsiste des ruines sur le sommet situé au nord de la chapelle Sainte-Marguerite (parfois dénommées à tort Château de Fougassières). Il a été abandonné au XVe siècle. ";;;;;;;;2016-01-22;"945";"0"; Mougins et son plan circulaire;;;;Mougins;MOUGINS;Pays de Cannes ;"Parkings à proximité avenue Mallet, , 2 places PMR devant la poste et sur parking du Moulin de la Croix, , De la place des patriotes, beau panorama sur Grasse et les Préalpes";;;Organisation habitat;;;;;;;;;;;;Village;---;---;;;;;;"Perché sur le sommet de sa colline, Mougins est typique de la plupart des villages provençaux. Et pourtant, ce village se distingue par un aspect tout à fait remarquable : son développement dit « radio-concentrique ». Mais qu?évoque donc ce terme éloigné du vocabulaire coloré en général utilisé pour décrire la Provence ? Tout simplement que, comme l?indique le plan situé à l?entrée du village, le développement de Mougins s?est fait de manière circulaire, maison par maison, à partir d?un point central : un château. Rien d?original jusqu?ici puisque la plupart des villages connurent ce type de développement au Moyen Âge. Oui mais? Ce qui est remarquable à Mougins, ce n?est pas en effet ce tracé circulaire mais le fait qu?il ait été repris par les développements postérieurs au Moyen Âge. A l?instar des rues périphériques, tous ont respecté le contour circulaire du bourg ancien. Cette précision apportée, tentons maintenant de trouver des traces de cette histoire. Si l?ouvrage fortifié central, dénommé castrum au Moyen Âge a aujourd?hui disparu, on devine tout de même l?époque médiévale dans les parties anciennes de l?église paroissiale Saint-Jacques-le-Majeur ou encore avec la porte fortifiée dite Sarrasine datée du quatorzième siècle. Pour faire un bond dans le temps, il vous suffit de vous orienter vers les nouveaux quartiers : les fontaines et le lavoir couvert qui s?y cachent sont en effet autant de signes d?un dix-neuvième siècle à l?origine de l?installation de nombreux équipements collectifs.";;Mougins et son plan circulaire.jpg;;;;;**;2014-12-02;"627";"0"; Le village et ses places ;;;;Le Broc;NICE-3;Bassée vallée du Var ;;;;Organisation habitat;;;;;;;;;;;;Place;---;---;;;;;;"L?important patrimoine historique du village peut se découvrir au fil des rues. À l?entrée du village, côté Carros, se trouve la place de la Ferrage dont le nom fait référence au lieu où étaient placés les fers aux sabots des animaux de trait. En poursuivant son chemin, on passe sous un pontis qui permet l?accès à la place de la Fontaine. La fontaine à colonne placée au centre de la place date de 1812. L?eau qui s?y écoule vient du vallon de la Foux, source située à proximité du village. La place est entourée d?arcades qui permettent de circuler à l?abri les jours de mauvais temps. Encore aujourd?hui, la plupart des commerces y sont installés. Sous le pontis, on découvre une pierre gravée représentant une armoirie attribuée aux Templiers. En prenant sur la droite la rue de l?Hôtel de ville, on découvre de beaux encadrements de portes comme au n° 12, puis on débouche sur une place où se trouve la mairie. Face à celle-ci, sur le mur gouttereau de l?église, on retrouve un fragment de pierre romaine, dédicace funéraire utilisée en remploi. En contournant l?église sur la gauche, on peut emprunter la rue de la Tour qui suit le tracé du rempart. L?ancien château se trouvait à proximité. À l?extrémité de la rue, un point de vue offre un panorama sur les Alpes de toute beauté. ";;;;;;;**;2016-01-22;"946";"0"; Cathédrale orthodoxe russe Saint-Nicolas;;;Avenue Nicolas II;Nice;NICE 8;Bassin des Paillons ;;Edifice classé MH;Label Patrimoine XX°;Patrimoine religieux;;;Vieux-russien;;;1er quart XXe siècle;XXe siècle;;;"1903";;Cathédrale;---;---;PREOBRRAJENSKY Mikhail T.(architecte);Nicolas II (Tsar de Russie);;Classé au titre des Monuments Historiques le 11 août 1987;;"L?importante communauté russe installée à Nice avait déjà une église depuis 1859 à l?initiative de la tsarine Alexandra Fedorovna. Mais cette dernière s?avère trop exigüe pour la colonie russe. En souvenir du tsarévitch Nicolas, une chapelle de style byzantin avait déjà était construite en 1868 sur l?emplacement de la villa Bermond où il séjournait au moment de sa mort à Nice en 1865. C?est là que la première pierre de la future cathédrale fut posée en avril 1903 sur la propriété du tsar Nicolas II. Sa construction sur les plans du professeur d?architecture de l?Académie impériale des Beaux-Arts de Saint-Petersbourg, Mikhail T. Préobrajenski, dura 9 ans. La cathédrale fut inaugurée le 17 décembre 1912 et constitue un des plus beaux exemples d?architecture russe orthodoxe hors de Russie. La cathédrale est classée au titre des Monuments historiques par arrêté du 11 août 1987. Réplique de Saint-Basile au Kremlin, le bâtiment présente la forme d?une croix grecque et s?inspire des églises à coupoles moscovites du XVIe siècle tout en utilisant la technique moderne du béton armé et des matériaux purement méditerranéens comme la pierre de La Turbie, le granit rose d?Italie ou les écailles de terre cuite bleue de Florence. L?extérieur décoré de majoliques vertes contrastant avec le brun clair des briques rivalise de beauté avec la décoration intérieure, notamment celle de l?iconostase, élément spécifique des églises orthodoxes, ?uvre de l?artiste Léonide Pianovsky et des ateliers Khliébnikoff de Moscou. ";;Nice_Cathedrale_Saint_Nicolas.jpg;;;;;***;2015-08-05;"488";"0"; Eglise Saint-Michel-Saint-Blaise;;;;Sigale;ROQUESTERON;Vallée de l'estéron ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;XVe siècle;Moyen-âge;;;1420 (circa);"1516";Eglise paroissiale;;;ROCCA Jean (peintre);;;;"Luc Thevenon, « Eglises romanes de la vallée de l?Estéron », in L?Estéron terre frontière, Nice-Historique n° 4 octobre-décembre 2008, pp 320-24 & 329-30. Léo Imbert, « Notes sur Sigale au Moyen-âge », in Nice-Historique n°3-4 juillet-décembre 1949, pp 79 à 90. ";"Construite vers 1420 probablement dans l?ancienne enceinte défensive et agrandie en 1516. La nef, élancée, se divise en quatre courtes travées couvertes d?un berceau fortement brisé, directement suivies d?une abside de hauteur quasi identique. Un unique collatéral de trois travées viendra doubler la nef au sud. Cette paroissiale possède un clocher-mur à trois arcades. A l?intérieur, on peut admirer un tableau de la Vierge du Rosaire du peintre Jean Rocca (1608).";;Sigale_Eglise_Saint_Michel_Saint_Blaise.jpg;;;;;;2013-11-07;"191";"0"; Église paroissiale Saint-Dalmas;;;Saint-Dalmas-le-Selvage;Saint-Dalmas-le-Selvage;SAINT-ETIENNE-DE-TINEE;Vallée de la Tinée ;;Edifice inscrit MH;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;;;début XVIIIe siècle;;Eglise paroissiale;---;---;;;;;"- Luc Thévenon, L'art religieux de la vallée de la Tinée, Nice Historique, n°266, 1993";"LEn arrivant au village, c?est la paroissiale Saint-Dalmas que l?on découvre en premier, avec son toit de bardeaux et son clocher roman. Le cimetière et le monument aux morts y sont accolés. L?église a remplacé au début du XVIIIe siècle une ancienne paroissiale implantée dans le village. La façade actuelle résulte de restaurations successives dont les dates sont toujours visibles : 1811, 1904 et 1983. Le soldat romain Dalmas est représenté à cheval en position centrale, accompagné de l?inscription « Beatus Dalmatius Pro Christi Nomine Vicet in tormentis ». Le clocher d?allure romane, tour carrée coiffée d?une pyramide quadrangulaire, serait contemporain du reste de l?édifice puisqu?il date de 1718. L?origine de sa construction en est attribuée à un des seigneurs de Saint-Dalmas, l?avocat Erige Emeric, originaire de Saint-Etienne En pénétrant dans l?édifice, le visiteur découvre une belle architecture baroque comportant une nef centrale et deux collatéraux longs de trois travées. L?ensemble est voûté en arêtes. Le ch?ur, couvert en coupole, est formé d?une quatrième travée prolongeant la nef et abrite un magnifique maître-autel remontant à 1730. Les chapelles latérales accueillent de beaux retables enserrant des toiles parfois remarquables. Ainsi, une Déploration du Christ mort, datée de 1652, sur laquelle figure un donateur présenté par un ange, toile peinte par Pierre ou Joseph Pons et le remarquable retable de saint Pancrace daté du début du XVIe siècle. ";;Saint_Dalmas_le_Selvage_Eglise_Paroissiale.jpg;;;;;*;2016-12-23;"378";"0"; Eglise Sainte-Marie-Madeleine;;;;Biot;ANTIBES BIOT;Pays d'antibes ;;Edifice classé MH;;Patrimoine religieux;;;;;;XVe siècle (fin) - XVIe siècle (début);Epoque moderne;;;1470 - 1506;XVIIe siècle;Eglise paroissiale;---;---;;;;Edifice classé Monuments historiques par arrêté du 5 décembre 1984.;"Schwok (Claire-Lise), Thirion (Jacques), Brea, Editions Arthena, Paris, 2005 ";"Une église paroissiale a été construite à Biot, près du château, peut-être dès la fin du XIe siècle, au plus tard dans la première moitié du XIIe siècle. Lors des crises de la seconde moitié du XIVe siècle, le village est dépeuplé et son église abandonnée. Après le repeuplement du village, en 1470, une nouvelle église est édifiée, peut-être en réutilisant partiellement des éléments de l'ancienne. Situé en haut du village de Biot, la façade principale de l?édifice donne sur une place étroite dans le prolongement de la place des Arcades. La porte datant de 1536 est surmontée d?une étonnante statue de sainte Marie-Madeleine. Il existe une autre porte latérale terminée en 1506. Le visiteur doit descendre plusieurs marches pour accéder à l?intérieur de l?édifice. Elle présente une nef de trois vaisseaux couverts de voûtes d'arêtes, complétée de trois absides semi-circulaires. Des chapelles latérales de style baroque ont été ajoutées dans le second tiers du XVIIe siècle. Le mobilier conservé dans l?église est particulièrement riche et possède notamment deux retables du XVe siècle, le premier, La Vierge du Rosaire, attribué au célèbre peintre Niçois, Louis Brea et le second, un Christ de Passion d?auteur inconnu.";;Biot_Eglise_Sainte_Marie_Madeleine_Vue_exterieure.jpg;;;;;***;2015-08-10;"441";"0"; Chapelle Saint-Antoine abbé;;;Route de Nice;Le Broc;NICE-3;Bassée vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;XVIe siècle;Epoque moderne;;;;;Chapelle;---;---;;;;;;"Placée à l?entrée même du village, elle est sans doute la plus ancienne des trois chapelles de protection contrôlant les accès du Broc. C?est là qu?entre 1693 et 1715 les prélats en visite pastorale étaient accueillis. Ce petit édifice de plan presque carré, à chevet plat, couvert d?une voûte en arc de cloître, abritait deux ?uvres d?art importantes, transférées désormais dans la paroissiale. Un triptyque, mentionné en 1705, groupe saint Antoine entre les saintes Claire et Marguerite tandis que le registre supérieur se divise entre une Crucifixion flanquée de deux évêques à gauche (l?un d?eux est saint Germain) et deux saintes en face (l?une d?elles est sainte Agathe). On attribue cette peinture sur bois à un artiste liguro-niçois, compagnon de François Bréa, Agostino Casanova ou Emmanuel Macario, en la situant vers 1540-50. Une remarquable statue de saint Antoine, bois sculpté entièrement doré de plus d?un mètre de haut, dénonce le travail d?un artiste de Grasse ou de Provence orientale qui l?exécuta vers 1720. Le maître-autel en marbres blancs, daté de 1859, est un don des époux Colomars. En 1988, l?artiste-peintre finlandaise Anneli Palsa recouvrit l?intérieur de fresques en plaçant au chevet le Christ enseignant et sur les murs latéraux, autour du saint patron Antoine ermite, les saints François, Joseph, Jean, Marie et des anges (à gauche) et le banquet angélique (à droite). ";;;;;;;;2016-01-25;"947";"0"; Chapelle de la Maison du séminaire;;;"29, Boulevard Franck Pilatte";Nice;NICE-9;Bassin des Paillons ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;XXe siècle;;;"1929";;Chapelle;---;---;;;;;;"En 1840, un petit séminaire est ouvert dans le quartier isolé du Lazaret, le long de l?actuel boulevard Franck Pilatte. Confié aux Lazaristes à partir de 1866 pour « franciser » l?enseignement, le petit séminaire connait un essor et un rayonnement sans précédents avec près de 300 élèves en 1885. Pour accueillir ces effectifs les bâtiments sont agrandis et une chapelle est édifiée dont la première pierre est posée en 1880. Elle est consacrée en 1891. En 1909, confisqué en vertu de la loi de séparation des Églises et de l?État, le petit séminaire se détériore inexorablement. Racheté par l?Église en 1929, un vaste chantier de restauration débute pour en faire un grand séminaire. La chapelle est alors richement décorée, dans un style néo-romano-byzantin. L?architecte Jules Febvre, reconstruit les éléments architecturaux intérieurs de la chapelle et contrôle la décoration. Les marqueteries de marbre polychromes sont de Ferdinand Bardi, les dallages en mosaïques de Ferdinand Peccarin, les terres cuites de Jean Torres. Le Grand séminaire fonctionne jusqu?à sa fermeture en 1966, en raison de la crise des vocations. A partir de 1967, il accueille le Petit séminaire de Cannes et un centre de vocations sacerdotales. En 1984, devenu « Maison du séminaire », le bâtiment est entièrement rénové. En 2005, la Maison du séminaire est reconvertie en complexe hôtelier dépendant de l?évêché. ";;;;;;;;2015-08-07;"825";"0"; Groupe sculpté de la Passion;;;Église Notre-Dame de l'Assomption;Puget-Théniers;VENCE;Moyenne vallée du var ;;Oeuvre classée MH;;Décors et objets;;;;;;XVIe siècle;Epoque moderne;;;;;---;---;---;MATHIEU D'ANVERS (peintre et sculpteur);;;;"Luc F. Thevenon, Les arts dans le canton de Puget-Théniers, in Nice-Historique n° 271, 2000. Artistes en chemin, Roudoule, journal de l?Écomusée, n° hors série, 2009 Luc F. Thevenon, L?art du Moyen Âge dans les Alpes méridionales, Éditions Serre, Nice 1983. Christiane Lorgues-Lapouge, Trésors des vallées niçoises, Éditions Serre, Nice, 1990.";"Le magnifique ensemble sculpté, classé depuis 1908, reconstitué en 1961, est installé dans la chapelle gauche, située à l?entrée de l?église paroissiale. Auparavant les différentes pièces de l??uvre étaient dispersées entre l?église paroissiale, la chapelle des Pénitents blancs et le couvent des ermites de Saint-Augustins. Cet ensemble statuaire en bois, dont on ignore l?auteur et la date exacte de réalisation, est exceptionnel par la qualité de son exécution, de sa conservation mais aussi de sa composition car il réuni ensemble les scènes de la Crucifixion, de la Mise au tombeau et de la Résurrection. Son agencement actuel n?est pas celui d?origine, ce que semble confirmer les personnages dont d?échelle est différente selon les scènes représentées. La facture des sculptures, indique une influence nordique par le réalisme des visages, la gestuelle appuyée et le rendu des drapés. Les formes moins massives et plus élégantes trahissent une influence italienne comme l?accoutrement des soldats et pourraient faire attribuer l??uvre, semblant dater des environs de 1520, à Mathieu d?Anvers. Sculpteur et maître d??uvre, d?origine flamande, il séjourna dans la vallée du Var à son retour d?Italie et signa, pour l?église de Villars-sur-Var, une superbe statue polychrome de saint Jean-Baptiste. ";;;;;;;***;2017-08-08;"1118";"0"; Chapelle Saint-Sébastien;Notre-Dame-de-Bon-Secours;;Route Sain-Sébastien;Le Broc;NICE-3;Bassée vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;XIXe siècle;;;;Chapelle;---;---;;;;;;"Située sur la limite précise entre les communes de Carros et du Broc, en bordure de l?ancien chemin qui montait du littoral, cette chapelle de protection jouait aussi le rôle de barrière sanitaire en cas d?épidémie. Long édifice rectangulaire, sa façade est constituée d?un porche fermé dans lequel on descend par un double emmarchement. À l?intérieur, un grand arc en plein cintre, fermé d?une grille sur muret, ouvre sur une nef unique. Sur le seuil, les initiales « S. ? S. » atteste de sa dédicace d?origine, « Saint Sébastien ». La nef, couverte d?un berceau en plein cintre, est prolongée d?un ch?ur à chevet plat. Le chevet est précédé d?un autel néobaroque de stucs polychromes, refait au XIXe siècle. Sa partie supérieure est une niche encadrée de paires de colonnettes et surmontée d?un fronton curviligne. Auparavant, et depuis la seconde moitié du XVIIe, une toile ornait ce chevet. Mentionnée en 1705, elle regroupait, autour de saint Sébastien, saint Hospice et sainte Pétronille dont le culte est très vivace sur cette rive du Var. Cette chapelle a été agrandie de son porche, à la fin du XIXe siècle, par le chanoine Bérenger, alors curé du Broc, qui est enterré à droite du ch?ur. A cette occasion, le vocable de la chapelle a été changé en « Notre-Dame-du-Bon- Secours ». Seul un vitrail moderne rappelle le culte primitif à saint Sébastien. ";;;;;;;;2016-01-25;"948";"0"; Chapelle Sainte-Marguerite;;;;Le Broc;NICE-3;Bassée vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;;;;;Chapelle;---;---;;;;;;"Les quartiers de Fougassières et de Dosfraires, constituaient deux communautés indépendantes, réunies au Broc en 1841. Elles formaient une seule paroisse dotée d?une église paroissiale, ruinée à la fin du XVIe siècle, et transférée dans la chapelle Sainte-Marguerite, construite entre 1602 et 1604. L?édifice présente une longue nef d?une seule travée, un ch?ur à chevet plat prolongé d?une sacristie, surmontée d?un local qui fut la résidence du prieur. La façade, remaniée, a été précédée d?un porche autrefois enduit. De même, le clocheton a subi une restauration avec ajout de pyramidions aux angles. Une cloche unique, fondue par le maître-fondeur Bona (ou Bonne) en 1739, occupe le clocheton qui surmonte l?angle sud-ouest de la chapelle. Le mobilier se concentre au chevet. Un autel de maçonnerie et de stuc lui est adossé. Il est surmonté d?un tableau encadré de deux niches abritant des statues sulpiciennes de sainte Marguerite et de la Vierge. La toile remonte à 1668-70et représente la Vierge à l?Enfant surmontant saint Jean-Baptiste (titulaire de la paroissiale détruite) et sainte Marguerite, patronne de l?édifice. Le donateur y a fait apposer son blason en bas à gauche. Cette marque nobiliaire déplut à Mgr Bourchenu en 1715 qui prescrivit, en vain, de l?effacer. Lieu de pèlerinage pour protéger les enfants de toutes maladies, on déposait dans ce sanctuaire en ex-voto des bonnets de nourrissons et des couvertures d?enfants.";;;;;;;**;2016-01-25;"949";"0"; Église orthodoxe Saint-Nicolas-et-Sainte_Alexandra;;;"6, rue Longchamp";Nice;NICE-1;Bassin des Paillons ;;Edifice inscrit MH;;Patrimoine religieux;Etablissements culturels et de loisirs;;Russe ;;;;XIXe siècle;;;;;Eglise;Bibliothèque;---;;;;;;"L?église, dédiée à Saint Nicolas et Sainte Alexandra, fut édifiée en 1859 pour la colonie russe de Nice grâce à une souscription initiée par l?impératrice douairière Alexandra Feodorovna et l?action menée par l?ambassadeur de Russie E. M. Stackelberg, en vue d?obtenir l?autorisation de bâtir une église orthodoxe à Nice. C?est là que furent célébrés les offices funèbres lors de la mort à Nice du tsarévitch en 1865. L'église est inscrite au titre des Monuments historiques par arrêté du 3 avril 1990. L?édifice est une des premières églises russes en Occident. Les plans sont de l?architecte impérial russe Kondiakoff mais la réalisation est l??uvre de l?architecte niçois Antoine-François Barraya. Le bâtiment, mis à part sa coupole dorée, n?affiche pas un style slave prononcé. Elle présente un plan en croix grecque et possède 2 niveaux, le premier accueille la bibliothèque et le deuxième l?église. La façade à l?Ouest est percée d?un portail couronné d?un fronton et entouré de pilastres. L?étage supérieur possède une baie en 3 parties et des pilastres jumelés. Le fronton typique de l?architecture russe, intégre trois icônes datant de 1959 et représentant le Christ, la Vierge et Saint Jean-Baptiste. Le sanctuaire se trouve à l?étage. Sa nef est de plan carré. Un entablement à motifs géométriques en relief reposant sur des pilastres et colonnes à chapiteaux composites parcourt la salle. La coupole de style byzantin avec plusieurs rangées d?oculi, domine l?iconostase. Le tremblement de terre de 1887 l?endommagea et elle a été reconstruite en demi-sphère couverte de zinc avec une seule rangée d?oculi. L?iconostase, don de l?impératrice Alexandra Feodorovna constitue son élément mobilier le plus remarquable. L?iconostase en bois de chêne massif a été réalisée à Saint-Petersbourg par Gornostaieff ; les icônes sont dues à son collègue de l?académie des Beaux-Arts, M.I.L. Vassilieff. ";;;;;;;**;2015-08-07;"826";"0";"http://www.savoirs-alpesmaritimes.fr/var/storage/images/visites-virtuelles/russe " Jardin du musée des Beaux-Arts;Musée Jules Chéret;;33 Avenue des Baumettes;Nice;NICE 8;Bassin des Paillons ;;;;Architecture de jardin;;;;;;;XIXe siècle;;;"1878";"1965";Jardin d'agrément;;;RANDON Philippe (architecte);CHERET Jules (peintre);;;;"En 1878, Léon Kotschoubey, conseiller du tsar Alexandre II, fait construire une réplique d?un château en Ukraine. Philippe Randon, créateur du parc Chambrun, aménage le domaine. La terrasse possède des variétés de palmiers dont le dattier.On trouve une sculpture d'Henri Cordier qui, constituée d'un arceau de pierres, forme un visage mythologique. En 1925, la ville de Nice acquit la villa pour en faire son musée des Beaux-Arts. A l?époque, l?allée du jardin était agrémentée d?arbres, d?agaves et d?aloès, végétaux en vogue. En 1965, le jardin subira son dernier aménagement.";;Nice_jardin_musee_des_Beaux_Arts.jpg;;;;;*;2013-10-24;"235";"0"; Chapelle de la Visitation-Sainte-Claire;;;Place de la Visitation;Nice;NICE-9;Bassin des Paillons ;;;;Patrimoine religieux;;;Baroque;;;;Epoque moderne;XIXe siècle;;;;Chapelle;---;---;;;;;;"Situé dans le vieux Nice, au pied de la colline du Château l?édifice ne doit pas être confondu avec la chapelle de la Providence voisine nommée aussi chapelle de la Visitation. Les s?urs Clarisses installées à Nice depuis le XVIe siècle, font élever la chapelle sans doute vers 1609, comme en atteste une pierre gravée à l?ange de la façade. La chapelle de la Visitation Sainte-Claire était accolée au couvent et à son jardin. Après la Révolution le couvent est repris par les s?urs Visitandines qui font décorer la chapelle par Guiseppe Toselli en 1828. En 1960, les bâtiments sont rachetés par la ville de Nice. La façade de la chapelle est restaurée en 1985. Elle présente une façade ocre, rythmée de pilastres et un fronton en trompe l??il réalisé par les artistes niçois Patrice Giuge et Marc Lavalle. Sa nef unique longue de 3 travées inégales est recouverte d?une voûte en plein cintre. Le couvent de la Visitation abrite aujourd'hui une institution pour personnes handicapées. ";;;;;;;;2015-08-07;"827";"0"; Immeuble Pie Astraudo;;;Place Île de beauté;Nice;NICE-9;Bassin des Paillons ;;Edifice inscrit MH;;Architecture domestique;;;Néo-classique;;;;XIXe siècle;;;1844 - 1850;;Immeuble;---;---;;;;;;"Situé entre l?actuelle place Ile de Beauté et la rue Fodéré, et flanquant l?église à l?ouest, l?immeuble Pie Astraudo a été construit entre 1844 et 1850, l?autorisation ayant été délivrée par le Consiglio d?Ornato par délibération du 25.06.1844. Pie Astraudo était un riche marchand d?huile qui acheta le titre de duc à la république de San Marin. L?ensemble est inscrit au titre des Monuments historiques par arrêté du 11 février 1991. L?immeuble en pierre de taille et maçonnerie enduite fut bâti sur le modèle turinois avec un porche monumental, passage transversal et une cour intérieur. La façade sud est peinte d?ocre rouge et de grands motifs en relief ornent le contour des balcons. Le rez-de-chaussée présente une colonnade d?ordre dorique avec portique et des magasins où les marchands du port rangeaient leur matériel (tonneaux, jarres). Les arcades sont décorées de plafonds à caisson et le sol pavé de dalles de pierre. ";;;;;;;;2015-08-07;"828";"0"; Conventuelle des franciscains observants;Ancien couvent Saint-François;;;Nice;NICE 6;Bassin des Paillons ;;Edifice classé MH partiellement;;Patrimoine religieux;;;Gothique;;;XVe siècle;Moyen-âge;;;;"XVIe siècle ; XVIIe siècle ; XVIIIe siècle";Couvent;Cloître;---;;;;"Edifice partiellement inscrit Monuments historiques par arrêté du 23 juin 1993 : Tour du clocher ; choeur (intérieur) et façade latérale orientale de l'ancienne église désaffectée (cad. KP 30, 31).";"Dominique Foussard & Georges Barbier, Baroque niçois et monégasque, Picard, Paris, 1988, pp 186 à 191. Luc Thevenon, « Eglises des ordres mendiants à Nice au XVe siècle : plans et architecture », in 1388, la dédition de Nice à la Savoie, actes du colloque international de Nice ? septembre 1988, Publications de la Sorbonne, Paris, 1990. Giorgio Rossini, L?architettura degli ordini mendicanti in Liguria nel Due e Trecento, coll Storico-archeologica della Liguria occidentale, vol XXII, Institut International d?Etudes Ligures, Bordighera, 1981 Wolfgang Schenkluhn, Architettura degli ordini mendicanti, lo stile architettonico dei domenicani e dei francescani in Europa, EFR editrici francescane, Padoue, 2003. ";"Transformé au cours du XVIe siècle, cet édifice est de plan très régulier avec quatre travées prolongées d?un ch?ur plus resserré, de forme quasi carrée. Il a été agrandi de chapelles latérales au nord puis au sud (XVIIe et XVIIIe siècles). À citer la présence de trois ?uvres de Ludovic Bréa et celle du retable, ?uvre exceptionnelle, qui, à la manière d?une iconostase byzantine, coupe l?espace du sanctuaire en deux. A l?extérieur, le cloître et sa citerne sont du XVIe siècle.";;Nice_Conventuelle_Franciscains_Observants_Cimiez.jpg;;;;;***;2015-02-03;"188";"0"; "Retable de Notre-Dame-du-Bon-Secours, 1523";;;Église Notre-Dame de l'Assomption;Puget-Théniers;VENCE;Moyenne vallée du var ;;Oeuvre classée MH;;Décors et objets;;;Médiéval;;;"1523";Epoque moderne;;;;;---;---;---;RONZEN Antoine (peintre) ;;;;"Luc F. Thevenon, Les arts dans le canton de Puget-Théniers, in Nice-Historique n° 271, 2000. Artistes en chemin, Roudoule, journal de l?Écomusée, n° hors série, 2009 Luc F. Thevenon, L?art du Moyen Âge dans les Alpes méridionales, Éditions Serre, Nice 1983. Christiane Lorgues-Lapouge, Trésors des vallées niçoises, Éditions Serre, Nice, 1990. ";"Le polyptyque de Notre-Dame-de-Bon-Secours, ?uvre majeure de l?école des primitifs niçois, mélange les influences flamandes et vénitiennes. Il est attribué au peintre d?origine flamande ou néerlandaise, Antoine Ronzen. Ce dernier séjourna à Venise qu?il quitta au tout début du XVe siècle. Avant de rejoindre la Provence occidentale, il s?arrêta à Puget-Théniers et y épousa la fille d?un peintre local. On le retrouve ensuite à Aix et Marseille où il travailla avec Antoine Bréa. Il est notoirement connu pour son grand polyptyque de la Crucifixion, pour le couvent dominicain de Saint-Maximin. Le polyptyque daté de 1523, commande d?un seigneur Pugétois, était destiné à l?origine au couvent des Augustins. L??uvre est classée depuis 1908. Composé de cinq panneaux, séparés par des arcades plein-cintre, le retable occupe le chevet et surplombe le maître-autel. Il représente, au centre, le Christ, adossé à la croix et avec les instruments de la crucifixion, la Vierge, à ses pieds, intercède en faveur du donateur, figurant à gauche. Sur les panneaux latéraux figurent saint Nicolas de Toledano et saint Martin à gauche, saint Jacques et saint Bernardin à droite. ";;;;;;;***;2017-08-08;"1117";"0"; Chapelle Saint-Joseph;;;Clos-Martel;Le Broc;NICE-3;Bassée vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;;;;;Chapelle;---;---;;;;;;"Cet édifice, autrefois propriété privée, appartient aujourd?hui au diocèse grâce au don de ses derniers propriétaires. Mentionnée pour la première fois en 1771, la chapelle appartenait alors à Mathieu Rostan qui en partageait le juspatronat avec André Michelis. Ils y faisaient célébrer des offices hors l?autorité du curé ce que l?évêque s?empressa d?interdire. L?édifice, d?environ 6 m x 4 m, présente une façade percée d?une porte d?accès surmontée d?une niche abritant une statue moderne du titulaire. Le pignon est coiffé d?un clocheton. La nef unique est couverte d?un berceau plein cintre à larges pénétrations ouvrant sur les deux fenestrons des murs gouttereaux. Le chevet, plat, est meublé d?un autel à degrés en marbre blanc de la seconde moitié du XIXe siècle, que domine une grande toile. On y reconnaît au centre la Vierge Immaculée dominant les saints Bernardin de Sienne, Pierre et Joseph. Elle pourrait remonter au milieu du XVIIIe siècle. Le reste du mobilier, en dehors d?une monstrance néo-gothique, est constitué de statuettes et d?iconographies du XXe siècle. Une restauration de l?intérieur a été réalisée en 2012-2013. Une cloche unique occupe le clocheton qui surmonte le pignon de façade de la chapelle. L?inscription figurant autour du cerveau - « S. IOANNE ORA PRO NOBIS 1820 » - laisser penser que cette cloche est un remploi provenant d?une autre chapelle. ";;;;;;;;2016-01-25;"950";"0"; Église paroissiale Saint-Érige et Saint-Vincent de Saragosse;;;;Péone;GUILLAUMES;Haute vallée du Var ;;Edifice inscrit MH;;Patrimoine religieux;;;Baroque;;;XVIe siècle;Epoque moderne;;;;XVIIIe siècle;Eglise paroissiale;---;---;;;;;"Luc F. Thevenon, Jean-Claude Poteur, Inventaire des édifices religieux du canton de Guillaumes, documents du Conseil Général des Alpes-Maritimes, Nice, juillet 2001. Luc F. Thevenon, L?art religieux de la haute vallée du Var et du canton de Guillaumes, in Nice-Historique n° 2 /3, avril-septembre 2002, p. 138. Luc F. Thevenon, L?art du Moyen Âge dans les Alpes méridionales, Éditions Serre, Nice 1983. Mémoires de l?institut de préhistoire et d?archéologie Alpes Méditerranée, Péone au fil des siècles, Tome LII/LIII, 2010/2011 - Dominique Foussard & Georges Barbier, Baroque niçois et monégasque, Picard, Paris, 1988, p 287. - Georges Barbier, Péone, son histoire à travers ses rues, édition communale, Péone, 1993, p 22. ";"L?église surprend le visiteur par la richesse de son architecture peu ordinaire dans un village du haut-pays. L?église, placée sous le vocable de Saint-Érige depuis le Moyen Âge, fut reconstruite sous Honoré II Grimaldi de Beuil au milieu du XVIe siècle. En 1726, l?église reçoit en don les reliques de saint Vincent de Saragosse, protecteur des vignerons, et ajoute le nom du saint à sa titulature. En 1757, le clocher est reconstruit. En 1761, l?architecte de Lugano, Pietro Antonio di Santo Bartolomeo, remania entièrement le bâtiment d?origine pour en faire une église de style baroque. Les murs latéraux sont en majeure partie démolis pour établir le ch?ur au nord, la travée d?entrée est rajoutée avec la nouvelle façade au sud, tandis qu?une élégante coupole est élevée au-dessus de la nef. Autour de 1870 le décor intérieur est refait. En 1948 l?édifice est inscrit au titre des Monuments historiques. La façade principale au portail de style ?Renaissance? donne sur une étroite place. La couverture, où chaque élément fait l?objet d?une toiture particulière, est en bardeaux de petite taille inhabituels dans la région. L?intérieur de l?édifice présente un plan en croix grecque où la croisée centrale est couverte d?un tambour circulaire coiffé d?une coupole, disposition insolite dans le haut pays niçois. Au sommet de celle-ci un lanterneau circulaire ménage un puits de lumière. Autour de cette croisée s?articulent quatre espaces où logent des autels. De part et d?autre de la première travée sont logés la souche du clocher à gauche et une petite chapelle à droite. Enrichi de nombreux tableaux du XVIIe siècle et du XVIIIe siècle, le décor, partiellement refait, est d?inspiration néo-classique. Le maître-autel est constitué de boiseries sculptées polychromes qui pourraient être légèrement antérieures à la reconstruction. Le chevet est occupé par une toile de facture naïve, datée 1818 où figurent autour de saint Érige en gloire, les saints Vincent et Laurent diacres et martyrs, et Pierre. ";;Peone_Eglise_Saint_Vincent_Vue_exterieure.jpg;;;;;**;2017-02-16;"189";"0"; Eglise Notre-Dame-des-Grâces;Eglise du Voeu;;;Nice;NICE 2;Bassin des Paillons ;;;;Patrimoine religieux;;;Néo-classique;;;XIXe siècle (milieu);XIXe siècle;;;"1852";;Eglise;---;---;MOSCA Charles (architecte);;;;;"Construite sur un v?u de la municipalité de protéger la ville contre une épidémie de choléra, l'église aurait dû initialement se situer au fond de la place Masséna. Face aux risques d'inondation, son emplacement a été choisi quelque peu plus loin. De style néo-classique elle présente une façade monumentale surmontée de personnages sculptés qui incarnent la Religion. Au dessous, le fronton, porté par six colonnes à chapiteaux ioniques, est décoré des armes de Nice. L'intérieur se caractérise par de grands volumes et une décoration très épurée.";;Nice_Eglise_Notre_Dame_des_Graces.jpg;;;;;;2017-06-14;"278";"0"; Vestiges de la Commanderie du Saint-Sépulcre;;;Quartier des Gourrés;Entraunes;VENCE;Haute vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;Patrimoine archéologique;;;;;;Moyen-âge;Epoque moderne;;;;Commanderie;Ruines;---;;;;;"Luc Thevenon, Jean-Claude Poteur, Inventaire des édifices religieux du canton de Guillaumes, Documents du Conseil Général des Alpes-Maritimes, Nice, juillet 2001. Luc Thevenon, ?L?art religieux de la haute vallée du Var et du canton de Guillaumes?, in Nice-Historique n° 2 /3, avril-septembre 2002, p. 138. ";"Les ruines d?une importante commanderie de l?ordre du Saint-Sépulcre, se situent sur l'éperon des Gourées, à la limite de la commune d?Entraunes et de Saint-Martin d?Entraunes. Selon Paul Canestrier, le site comportait encore des vestiges importants au milieu du XXe siècle. Les écuries et les caves voûtées étaient alors surmontées de 3 étages, avec des fenêtres à ogive, des portes et des clés de voûtes sculptées de rosaces. Aujourd?hui on peut y voir un linteau de porte en pierre portant la croix de l?ordre et la date de 1564 suivie de l?inscription, Sancti sepulcri Auxilium ainsi que des pans de mur avec des baies en arêtes d?ogives. L?ordre du Saint-Sépulcre est un ordre militaire, rétabli par le pape Alexandre VI en 1496. Ses origines remontent aux Croisades période à laquelle il fut mis en place au XIIe siècle par Godefroy de Bouillon afin de garder le tombeau du Christ.";;;;;;;;2016-11-08;"951";"0"; Chapelle des Pénitents blancs ou de la Sainte-Croix ;;;;Puget-Théniers;VENCE;Moyenne vallée du var ;;;;Patrimoine religieux;;;Néo-classique;Baroque;;"XVIIe, XVIIIe, XIXe";Epoque moderne;;;;;Chapelle;---;---;;;;;"Luc F. Thevenon, Les arts dans le canton de Puget-Théniers, in Nice-Historique n° 271, 2000.";"Le bâtiment est dans l?alignement des maisons de la rue. Il ne s?en distingue que par sa façade, datée du milieu du XIXe siècle, au crépi bleu pâle et de style néo-classique avec son encadrement de porte à pilastres, architrave et corniche surmonté d?un fronton triangulaire. La chapelle appartenait à une confrérie de Pénitents, née de la réunion, en 1756, de l?ancienne confrérie des Pénitents Blancs et de celle des Pénitents Noirs. La première confrérie de Pénitents de Puget-Théniers fut fondée en 1587 par l?évêque de Glandèves. L?édifice, qui pourrait dater de 1620, est la seule chapelle subsistante de la commune qui en compta jusqu?à huit au XVIIIe siècle. L?édifice présente une nef à vaisseau unique de cinq travées. Le ch?ur n'est individualisé que par un emmarchement d?un degré portant une barrière de communion. Le chevet est plat. Le couvrement est une voûte en berceau plein-cintre, fragmentée, au fil des travées, par de forts arcs doubleaux. Ceux-ci retombent sur des pilastres par l?intermédiaire de petits chapiteaux simplement moulurés. Outre le panneau de « la Transfiguration » la chapelle possède des toiles du XVIIIe siècle dont deux de 1739, date des travaux d?embellissement. ";;;;;;;*;2017-08-08;"1119";"0"; Villa de Châteauneuf;;;"170, avenue de Gairaut";Nice;NICE-6;Bassin des Paillons ;;Edifice classé MH;;Architecture domestique;Architecture de jardin;;Baroque;;;;Epoque moderne;XIXe siècle;;fin XVIIe siècle;;Villa;Jardin d'agrément;---;;;;;"BYK Christian, ""Regard sur les villas niçoises"", Nice-Historique, 1989, n° 40";"Située sur la colline de Gairaut elle domine la ville de Nice et fait partie des domaines que les familles de la noblesse niçoise ont fait construire à partir du XVIe siècle dans la campagne environnante. Elle s?inspire des villas romaines, et du style génois. La villa Châteauneuf était à l?origine la résidence des Peyre, marquis de Châteauneuf. Si le bâtiment conserve une plaque votive, datée de 1581, à l?adresse de la Vierge, protectrice de la peste qui sévissait autour de Nice, la construction remonte à la deuxième moitié du XVIIème siècle comme le suggère une allusion à Flore et Cythère sur une inscription datée de 1687. Les décors sont en grande partie du XVIIIe siècle pour le pavillon des Muses et du XIXe siècle pour la chapelle et les écuries. Propriété privée le domaine est actuellement géré par son propriétaire. L?ensemble est inscrit au titre des Monuments historiques par arrêté du 24 octobre 1994 et a fait l?objet d?une restauration récente en partie financée par le département des Alpes-Maritimes.";;;;;;;;2015-08-10;"831";"0"; Parc des Rives du Loup;;;;Villeneuve-Loubet;CAGNES-SUR-MER OUEST;Pays de Vence ;;Parc départemental;;Paysages et milieux naturels;;;;;;;;;;;;Parc naturel;---;---;;;;;www.cg06.fr/fr/decouvrir-les-am/decouverte-des-milieux-naturels/les-parcs-naturels-departementaux;"Le parc naturel départemental des rives du Loup, aménagé par le Conseil général des Alpes-Maritimes s?étend sur 52 hectares répartis sur les communes de La Colle-sur-Loup Cagnes-sur-Mer et Villeneuve-Loubet. Il permet de cheminer le long petit fleuve côtier qui prend sa source dans les plateaux calcaires des Préalpes de Grasse. Situé sur la partie basse du fleuve, le parc est composé de deux grandes entités paysagères. En aval, la vallée s?élargit et les alluvions récentes sont propices au développement d?une forêt mixte. En partant du village de Villeneuve-Loubet vous pourrez admirer de somptueux platanes dont les troncs forment une majestueuse allée, mais aussi des frênes, des aulnes glutineux ou des charmes et des ormes dont les feuillages assurent en été une ombre rafraîchissante. Si le Loup séduit aujourd?hui les amoureux de la nature, les randonneurs et les familles en quête d?un havre de paix, il a par le passé joué un rôle tout à fait autre dans la région. Véritable artère économique, le Loup a en effet longtemps été l?une des principales ressources des habitants de ses rives en fournissant l?énergie hydraulique. Bien différentes de la paisible atmosphère qui y règne aujourd?hui, ses berges constituaient au XIXe siècle un véritable quartier industriel où se développaient des moulins, des scieries ou encore des fours à chaux. Au vingtième siècle c?est le charme des lieux qui attire les visiteurs et permet le développement d?hôtels et de restaurants sur ses berges. ";;Villeneuve_Loubet_Parc_des_Rives_du_Loup.JPG;;;;;*;2014-12-10;"270";"0"; Sous-préfecture (ancienne);;;;Puget-Théniers;VENCE;Moyenne vallée du var ;;;;Edifices de la vie publique;;;;;;;XIXe siècle;;;;;Sous-préfecture;---;---;;;;;;"L?ancienne sous-préfecture, bâtiment privé loué par l?État et le tribunal, autrefois propriété des Augustins, rappellent l?importance administrative de Puget-Théniers, sous-préfecture dès le Premier Empire. De nouveau sous-préfecture, à partir du rattachement en 1860, elle le resta jusqu?à la réforme de 1926, qui supprima 106 sous-préfectures en France. Le premier sous-préfet de Puget-Théniers, jusqu?à la chute de l?Empire, fut Jean-Dominique Blanqui, père de Louis-Auguste Blanqui. De ce passé, l?hôtel de la sous-préfecture, rue du 4 septembre, conserve sa porte à laquelle on accède par un escalier double. ";;;;;;;;2017-08-09;"1125";"0"; Synagogue ou temple israélite;;;7 rue Gustave-Deloye;Nice;NICE 2;Bassin des Paillons ;;Edifice inscrit MH;;Patrimoine religieux;;;;;;XIXe siècle (quatrième quart);XIXe siècle;;;v. 1886;;Synagogue;---;---;MARTIN Paul (ingénieur);BRUN (architecte décorateur);TOBIASSE Théo (maître verrier);Inscription Monuments historiques par arrêté du 17 avril 2007.;;"La communauté juive, présente à Nice depuis Moyen Âge, avait une synagogue dans le ghetto, mais devenue trop exigüe, un nouveau temple est édifié, dans le dernier quart du XIXe siècle sur la rive droite du Paillon. Elle est édifiée à l?emplacement de l?ancien théâtre de l?opéra comique. Le bâtiment est du à l?architecte Paul Martin à qui l?on doit le palais de l?Agriculture. La décoration intérieure est l??uvre de l?architecte Brun. La synagogue est inaugurée en 1886. Pendant l?Occupation le bâtiment sert de lieu d?internement pour de nombreux juifs avant leur déportation. La synagogue est inscrite au titre des Monuments historique par arrêté du 14 avril 2007. La façade est de style romano-byzantin, la partie supérieure de forme pyramidale est ajourée d?une rosace et est couronnée par les tables de la Loi. A l?intérieur, l?espace central est divisé en hauteur par une galerie soutenue par des piliers cylindriques. En 1993 une série de 12 vitraux, ?uvre de l?artiste Théo fini de décorer le sanctuaire. ";;Nice_Synagogue.jpg;;;;;*;2015-08-10;"327";"0"; Entraunes;;;;Entraunes;VENCE;Haute vallée du Var ;;;;Organisation habitat;;;;;;;Moyen-âge;Epoque moderne;Belle-Époque;;;Village;---;---;;;;;;"Plus haute commune de la vallée qui porte son nom, Entraunes s?étend sur une superficie 8 145 ha. Son territoire, qui culmine à 2 916 m à la Pointe de l?Âne, forme un vaste cirque montagneux dont les sommets dépassent 2 800 m. C?est dans ce domaine alpestre que le fleuve Var prend sa source au pied du col de la Cayolle. La ligne de crête entre ce col et le col des Champs a servi de frontière entre l?état de Savoie, à qui appartenait Entraunes depuis 1388, et la Provence puis la France jusqu?en 1860. Le village, à 1260 m d?altitude, est posé tel un îlot au confluent du Var et de son impétueux affluent le Bourdoux. Situation sans doute à l?origine du nom d?Entraunes, du latin inter amnes qui signifie entre deux cours d?eau. Entraunes est mentionné pour la première fois en 1154. Son château, peut-être à l'emplacement de l'église actuelle, fut détruit à la fin du Moyen Âge. Rattachés à la viguerie de Barcelonnette, Entraunes et Saint-Martin, souffrirent de leur isolement jusqu?à leur rattachement à viguerie de Puget-Théniers, en 1718. Au XVIIIe siècle, Entraunes était, avec une population oscillant entre 600 et 700 habitants, répartie entre le bourg, les écarts, et le hameau d?Estenc, la commune la plus peuplée de la vallée. Tirant parti de la moindre parcelle de terre, les villageois pratiquaient la culture des céréales et l?élevage ovin. La production lainière permit alors de développer une industrie du drap de laine assez prospère. Au XIXe siècle, les inondations et les incendies, notamment celui de 1875, et le déclin de la production drapière provoquèrent le départ de beaucoup d?Entraunois. Malgré l?arrivée de la route en 1890 et l?essor du tourisme estival, sous l?impulsion de Victor de Cessole, érudit et alpiniste émérite, l?impact de la Grande guerre fut très lourd et amplifia l?exode rural. Aujourd?hui le la commune compte 116 habitants et développe avec énergie son patrimoine touristique, favorisé par la proximité du parc national du Mercantour, crée en 1979, dont elle est une porte d?accès. ";;;;;;;**;2016-02-09;"953";"0"; Hameau d'Estenc;;;;Entraunes;VENCE;Haute vallée du Var ;;;;Organisation habitat;;;;;;;;;;;;Hameau;---;---;;;;;;"Situé au pied du col de la Cayolle, entre 1500 m et 1900 m d?altitude, le hameau d?Estenc, où le fleuve Var prend sa source est si important à la fin du XVIIe siècle qu?il justifie la présence d?un vicaire résident. Au XVIIIe siècle, deux églises y assurent tour à tour le rôle de paroissiale dans les deux quartiers principaux du hameau. Au XIXe siècle la population est d?environ 123 habitants, soit les deux tiers de celle du village d?Entraunes. Les terres cultivables sont rares, l?activité est orientée uniquement vers l?élevage ovin. L?arrivée de la route, dite « des Grandes Alpes » en 1914 a sans doute accélérél?exode rural sur ces terres de transhumance isolées du monde en hiver. Aujourd?hui la population se maintien grâce à l?attrait du site qui attirent les randonneurs, été comme hiver, épris de nature et à la recherche d?authenticité. ";;;;;;;**;2016-02-09;"955";"0"; Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours ;;;Boulevard du Mont-Boron;Nice;NICE-9;Bassin des Paillons ;;;;Patrimoine religieux;;;néo-byzantin;Art Déco;;;XXe siècle;;;"1927";;Eglise;---;---;;;;;;"Petite église originale, Notre Dame du Perpétuel Secours fut construite de janvier à décembre 1927 par l?architecte Jules Febvre (Nice 1859-1934). De style néo-byzantin épuré elle présente à l?extérieur une coupole qui domine des couvertures en terrasses et reçoit une toiture bombée très débordante, grâce à une ample génoise. Les techniques modernes de béton armé ont été utilisées avant d?être reprises trois ans plus tard à Notre Dame Auxiliatrice. Un décor de sgraffiti orne les architraves et génoises. L?intérieur, très lumineux, est orné de grandes fresques. ";;;;;;;;2015-08-10;"832";"0"; Hôtel Négresco;;;37 promenade des Anglais;Nice;NICE 4;Bassin des Paillons ;;Edifice classé MH;Label Patrimoine XX°;"Villégiature, tourisme et commerce ";;;Néo-classique;;;XXe siècle (premier quart);XXe siècle;;;"1912";;Hôtel de voyageurs;---;---;NIERMANS Edouard (architecte);NEGRESCO Henri (hotellier);TARNOWSKY Michel (sculpteur);;"- Roberto Gilles, « Henry Negresco et le Negresco, naissance d'un palace azuréen », Recherches Régionales - n° 146 - 1998 octobre-décembre - p. 41 à 57 - Pinchon Jean-François, « Edouard Niermans. architecte de la cafe-societe », Institut français d'architecture, Editions Mardaga, Liège - 1991 .";"Ce somptueux établissement de la Promenade des Anglais conçu par l?architecte parisien Édouard Niermans. Il fut construit sous l?impulsion de Henri Négresco, ancien maître d?hôtel d'origine roumaine devenu directeur de palace, et financé par l?industriel de l?automobile Alexandre Darracq. Dominée par un imposant dôme, la façade de style néo-classique est ornée de sculptures de Michel de Tarnowsky. À l?intérieur, un vaste hall elliptique est couvert d'une verrière. Inauguré en 1912, il est un des rares hôtels de luxe de cette époque encore en activité aujourd?hui.";;Nice_Hotel_Negresco.JPG;;;;;**;2016-01-04;"196";"0"; Place du Tribunal;;;;Entraunes;VENCE;Haute vallée du Var ;;;;Edifices de la vie publique;Organisation habitat;;;;;;Epoque moderne;;;;;Tribunal;Place;---;;;;;;"Située entre devant l?église face à l?entrée du village par le nord, cet emplacement en arc de cercle accueillait, au XVIIe siècle et XVIIIe siècle, les édiles entraunois qui y débattaient de la vie locale. Les communautés du Val d?Entraunes, fiefs des comtes de Provence, puis du duc de Savoie, dépendaient de l?évêché de Glandèves. Elles bénéficièrent au cours de leur histoire, d?une réelle autonomie, acquise depuis les chartes de franchises accordés par les comtes de Provence et par la suite confirmée par les suzerains savoyards. Les libertés communales permettaient aux chefs de famille d'élire leurs représentants, un« bayle » (maire), et deux « consuls » et autres officiels et de se réunir pour gérer librement leur communauté sans dépendre d'un seigneur. En 1775, la cour de Turin mets fin aux libertés communales en annulant l?élection des représentants municipaux. ";;;;;;;;2016-02-09;"954";"0"; Chapelle Notre-Dame-de-Bon-Voyage ;;;Route de Turin;Nice;NICE-7;Bassin des Paillons ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;;;"1727";;Chapelle;---;---;;;;;;"Une tradition orale rapporte que les voyageurs se plaçaient à l?endroit où la chapelle est maintenant édifiée, pour se recueillir, prier et se mettre sous la protection de la Vierge, avant de se lancer dans un voyage parfois périlleux vers le Piémont et la lointaine capitale du duché de Savoie. Située sur la rive gauche du Paillon, beaucoup plus fréquentée que la droite, comme en témoignent les chartes de Lérins et Saint-Pons, cette voie connaissait un trafic intense d?échanges de marchandises, bois, primeurs? entre les vallées voisines et constituait une étape de la fameuse route du sel qui reliait Nice à Turin par le col de Tende. Historiquement, l?emplacement de la chapelle marque les confins du territoire communal où s?exerçait la protection des autorités municipales. C?est là que les consuls de Nice raccompagnaient les princes de Savoie venus visiter leurs États, quand ils regagnaient Turin, ou les visiteurs prestigieux, légats pontificaux ou diplomates. Bon-Voyage est donc une étape sur la route du Piémont, elle était aussi depuis 1652, une étape sur la route du pèlerinage à Laghet. Traditionnellement les différentes corporations de pénitents niçois faisaient de la chapelle Bon-Voyage leur première station. Ce double rôle explique qu?on ait décidé en 1727, la construction d?une chapelle qui vient remplacer un édifice plus ancien. Actuellement enchâssée dans un paysage de grands ensembles et de voies urbaines, la chapelle Notre-Dame du Bon-Voyage reste un témoignage de ce qu?étaient les campagnes niçoises du XIXe siècle, faites d?enclos, de chemins escarpés et pittoresques, de modestes bâtiments agricoles, qu?on su immortaliser des peintres comme Alexis Mossa. Elle a donné son nom au quartier actuel de Nice. La chapelle a été fermée puis rouverte à plusieurs reprises, en 1881et 1888 en 1928 et 1991. ";;;;;;;;2015-08-10;"833";"0"; Église Notre-Dame de l?Assomption;;;Quartier La Borgada;Puget-Théniers;PUGET THENIERS;Moyenne vallée du var ;;Edifice inscrit MH;;Patrimoine religieux;;;Roman;Baroque;;XIIIe siècle ? XVe siècle ? XVIIIe siècle;Moyen-âge;Epoque moderne;;;"XVe siècle, XVIIIe siècle";Eglise;---;---;ADAMI Luigi (fresquiste);MATHIEU D'ANVERS (peintre et sculpteur);RONZEN Antoine (peintre) ;Inscrit au titre des Monuments Historiques par arrêté du 14 décembre 1989;"- Thevenon Luc, ""Les arts dans le canton de Puget-Théniers"", Nice Historique - n° 3 - 2000 juillet-septembre - p. 168 à 197 - Y. Codou (dir.), G. Butaud, C. Poteur, J.-Cl. Poteur, ""Églises médiévales des Alpes-Maritimes"", recensement et études monographiques, Volume II, Laboratoire CÉPAM, UMR 6130, CNRS-UNS, Novembre 2010 - Artistes en chemin, Roudoule, journal de l?Écomusée, n° hors série, 2009 Luc F. Thevenon, L?art du Moyen Âge dans les Alpes méridionales, Éditions Serre, Nice 1983. - Christiane Lorgues-Lapouge, Trésors des vallées niçoises, Éditions Serre, Nice, 1990. ";"L?imposant édifice au ch?ur du quartier dit La Bourgada, sur la rive gauche de la Roudoule et sur une large terrasse alluviale du Var, attire l?attention par ses qualités architecturales et sa position hors de la protection du château et du noyau urbain qui en dépendait. Remaniée dans la seconde moitié du XVe siècle, époque à laquelle on situe le portail actuel et peut-être l?oculus, l?église subit un réaménagement complet de son intérieur au début du XVIIIe siècle. Les baies latérales, l?exhaussement des murs, encore remaniés, et de l?abside datent de cette époque. Les stalles du ch?ur signées du pugetois Conil sont datées de 1770. Légèrement secouée par le tremblement de terre de 1887, son décor intérieur fut refait et terminé le 26 novembre 1888 par le peintre décorateur tessinois Adami. L'édifice est inscrit au titre des Monuments historiques par arrêté du 14 décembre 1989 et à fait récemment l?objet d?une restauration en partie financée par le département des Alpes-Maritimes. La façade sans doute du XIIIe siècle, très remaniée, possède une porte axiale flanquée de colonnettes et surmontée d?un linteau et d?un arc brisé et un oculus décentré. L?abside s?articule aux murs gouttereaux par un double décrochement soigneusement appareillé bien conservé comme l?abside elle-même. On note la présence d?une corniche en quart-de-rond et d'une frise en dents d?engrenage. Le toit est couvert de tuiles rondes. Le clocher moderne se trouve au nord en avant de l?abside. L?intérieur de l?église est composé d?une nef unique rectangulaire de trois travées flanquée de trois chapelles latérales de part et d?autre. Le ch?ur se termine en abside semi-circulaire. La nef et la première travée du ch?ur sont couvertes d?une voûte en berceau surbaissé, l?abside, en cul-de-four, et les chapelles latérales en voûte en berceau transversal ; celles du sud sont percées sous la voûte d?une baie trilobée. Des pilastres à chapiteaux marquent l?articulation des travées, flanquent l?entrée des chapelles latérales et rythment l?abside. Le maître-autel en bois peint et doré de style rococo surmonté d?un polyptyque est daté 1525. ";;Puget_Theniers_eglise_Notre_Dame_de_l_Assomption.jpg;;;;;**;2017-08-08;"4";"0"; Église paroissiale Saint-Michel Archange;;;Place de l'église;La Turbie;VILLEFRANCHE SUR MER;Riviera entre nice et menton ;;Edifice classé MH;;Patrimoine religieux;;;Baroque;;;;Epoque moderne;;;1776 - 1780;;Eglise paroissiale;---;---;SPINELLI Antoine (architecte);;;Classement au titre des Monuments Historiques par arrêté du 21 janvier 1938.;"- Astro Charles,""La Turbie, église Saint-Michel "", Congrès archéologique de France. 168ème session 2010. Nice et Alpes-Maritimes, 2012 - p. 131 à 135 FOUSSARD Dominique, BARBIER Georges ""Baroque Niçois et monégasque"", éditions Picard, Paris, 1988 « La route du baroque Nisso-ligure », Cercle Bréa, Conseil général des Alpes-Maritimes. ";"Les plans de l'église Saint-Michel Archange datent de 1763 sont dus à l'architecte Antonio Spinelli. Né en 1726, fils d?un émigré tessinois, sa carrière niçoise est brillante : chapelle des Pénitents Bleus (1765), place Vittoria (aujourd?hui Garibaldi) et paroissiale de St Etienne-de-Tinée, seul exemple du néoclassicisme au XVIIIe siècle. La construction ne fut réalisée qu?entre 1776 et 1780. C?est l?édifice majeur du baroque-rococo du comté de Nice. L?église est classée au titre des Monuments historiques par arrêté du 21 janvier 1938. À une façade concave à deux étages, succède une large et haute nef elliptique. Des chapelles latérales, basses et placées de biais aux angles, d?ordre colossal au centre, l?entourent. La première à gauche, particulière aux princes de Monaco, souligne l?attachement de la dynastie des Grimaldi pour cette église. L?arc triomphal, sommé d?un splendide cartouche rocaille, ouvre sur un ch?ur profond fermé par une abside où le retable s?intègre totalement au décor d?architecture. ";;pas_image.jpg;;;;;;2015-08-11;"19";"0"; Chapelle Saint-Sauveur ;;;Estenc;Entraunes;VENCE;Haute vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;;;1722-1723;;Chapelle;---;---;;;;;"Luc Thevenon, ?L?art religieux de la haute vallée du Var et du canton de Guillaumes?, in Nice-Historique n° 2 /3, avril-septembre 2002, p. 138. Luc F. Thevenon, L?art du Moyen Âge dans les Alpes méridionales, Éditions Serre, Nice 1983. Christiane Lorgues-Lapouge, Trésors des vallées niçoises, Éditions Serre, Nice, 1990. Paul Canestrier, Curiosités historiques et artistiques du Haut-Var, in Nice Historique, 1954";"Au milieu des champs, au bas du plateau d?Estenc, la chapelle Saint-Sauveur fut construite en 1722/23 en même temps que Notre-Dame des Grâces. Une restauration peut avoir eu lieu en 1804, date du tableau d?autel. Orientée nord sud, elle accueillait le fidèle qui remontait d?Entraunes par le chemin muletier qui traversait le quartier agricole. Le toit, en bardeaux de mélèze, restauré en 1987, est couronné d?un clocheton à arcade unique maçonné sur le pignon de la façade. Les murs sont couverts d?un enduit extérieur. La nef unique de deux travées et le ch?ur en abside polygonale de même largeur, surélevé d?un simple emmarchement, sont décorés de peintures murales en trompe l??il assez sommaire. Le couvrement est en berceau plein cintre non appareillé (plâtre sur armature de lattes de bois). Deux pilastres engagés et une légère corniche en stuc, constituent seuls le décor d?architecture intérieur. Au dessus du maître autel, la Transfiguration, peinte en 1804 par Carlo Pascalis de Coni, est une copie de l?original conservé dans la chapelle du Rosaire. ";;;;;;;;2016-11-08;"957";"0"; Moulin à farine de la Barlatte;;;;Châteauneuf-d'Entraunes;VENCE;Haute vallée du Var ;;;;Architecture industrielle;;;;;;;;;;;;Moulin;---;---;;;;;;"Isolé, mais occupant une position centrale entre divers hameaux, le moulin à farine de la Barlatte a fonctionné jusqu?au début de la première guerre mondiale. Installé dans une clairière à quelques mètres des rives du torrent de la Barlatte, le moulin, rénové et remis en état de marche en 1993, constitue un superbe témoin de la vie rurale de la haute vallée du Var. Édifié au XVIIIe siècle, période de prospérité pour la vallée, le meunier n?y chômait pas, accueillant les paysans des hameaux alentour venus y faire moudre leurs grains, comme ceux des Tourres, de Bouchanières ou des Barels. On y broyait le blé pour en faire de la farine mais aussi la nourriture des troupeaux. Sur les murs édifiés en pierres calcaires, on peut distinguer une pierre d?angle gravée, portant la date de 1786, accompagnée d?une fleur de lys, sans doute l?année de la construction ou de la reconstruction de l?édifice. Le couvrement du toit à deux pans est en bardeaux de mélèze. On peut encore y admirer, sous sa voûte en plein cintre, une belle roue horizontale dite à rodet avec ses odets de bois d?origine. Le moulin était alimenté autrefois par l?ancien canal de la Barlatte qui desservait, jusqu?aux années 1960, le village de Châteauneuf-d'Entraunes et ses alentours. La prise d'eau du canal en bel appareil de pierres calcaires et une digue, édifiée par les hommes de la vallée, constituée d?impressionnants blocs de calcaire, sont encore visibles à l?entrée et en aval des gorges de la Saucha Négra.";;;;;;;;2016-11-10;"838";"1"; Chapelle Saint-Sébastien;Chapelle Sainte-Claire;;;Venanson;SAINT-MARTIN-VESUBIE;Vallée de la Vésubie ;;Edifice classé MH;;Patrimoine religieux;;;;;;XVe siècle;Moyen-âge;;;"1481";;Chapelle;---;---;;;;"Edifice classé Monuments historiques par arrêté du 26 mai 2000. Objets mobiliers protégés : peintures murales classées OM 25 07 1902.";"- Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000. - Luc Thévenon, Trésors d?art religieux de la vallée de la Vésubie, Nice-Historique, n°1, 1992. - Luc Thévenon, L?art du Moyen Âge dans les Alpes méridionales, Serre, Nice, 1983. - Jean-Claude Poteur, Éléments d?étude des communes de Saint-Martin-Vésubie et Venanson, Recherches régionales, n°4, 1991 - http://amontcev.free.fr";"Située sur la place à l?arrivée de la route, la chapelle, fondée en 1481 par la communauté, est un modeste édifice qui dissimule pourtant un véritable trésor artistique. Les murs, à l'intérieur, sont recouverts de fresques. Les fresques murales sont dues à Giovanni Baleison. La voûte, divisée en douze panneaux, évoque la vie de Sébastien comme une véritable bande dessinée. Le chevalier, se convertit au christianisme, ce qui lui vaut d?être torturé, décapité et jeté dans le grand égout de Rome, d?où sainte Lucine fait retirer le corps. La scène du plus fameux de ses tourments, la sagittation, occupe le chevet. Elle est encadrée des saints Roch et Grat, et surmontée d?une Crucifixion. À gauche, une inscription précise les circonstances de la fondation de l?édifice financées par la communauté et donne la date d?exécution, 26 juillet 1481 et le nom de l?artiste, Jean Baleison. Les murs latéraux portent les saints protecteurs de Venanson : Apollonie, Barbe, Blaise et Laurent (au nord), Nicolas, Bernard de Menthon, Maur, Catherine d?Alexandrie, Marguerite et Claire d?Assise (mur sud). Au-dessous, se faisant face, s?étirent les deux séries des vertus et des vices. On y relève aussi des représentations de la « bonne » et de la « mauvaise » prière, ainsi qu?une série d?instruments, évoquant diverses activités artisanales et agricoles, offerts à la bénédiction divine. ";;Venanson_Chapelle_Saint_Sebastien_Vue_exterieure.JPG;;;;;***;2016-12-13;"154";"0";"http://www.savoirs-alpesmaritimes.fr/var/storage/images/visites-virtuelles/venanson " Jardin botanique de la villa Thuret;;;90 chemin Raymond;Antibes;ANTIBES CENTRE;Pays d'antibes ;;Jardins remarquables;;Architecture de jardin;;;;;;XIXe siècle (milieu);XIXe siècle;;;"1855";;Jardin botanique;;;THURET Gustave (botaniste);;;;"- C.Ducatillon et L Blanc-Chabaud,« L?art d?acclimater les plantes exotiques : le jardin de la Villa Thuret "" « Parcs et Jardins remarquables des Alpes Maritimes » : inventaire réalisé pour le Conseil général Des Alpes Maritimes par J.P Boursier-Mougenot http://www.sophia.inra.fr/jardin_thuret";"C?est en 1855 que Gustave Thuret, algologue et botaniste, fait construire au Cap d?Antibes une villa et entreprend la réalisation d'un des premiers jardins d'acclimatation de la Côte d'Azur. La plupart des grands botanistes du XIXe siècle reçus par Gustave Thuret contribueront à assurer le renom de ce jardin dans le monde scientifique. Fondation privée léguée à l'Etat en 1878 par ses héritiers, la propriété est gérée depuis 1927 par l'I.N.R.A. Le parc reprend le tracé irrégulier des jardins romantiques du XIXe siècle. La superbe collection d'arbres et d'arbustes exotiques de climat méditerranéen et, son exceptionnel potentiel végétal servent, notamment, à la pédagogie et à la diversification des espèces ornementales cultivables sur le littoral méditerranéen.";;Antibes_Jardin_Botanique_Villa_Thuret.jpg;;;;;**;2013-11-13;"238";"0"; Palais de Justice;;;34 avenue Pierre Semard;Grasse;GRASSE-2;Pays de Grasse ;;;;Edifices de la vie publique;;;Contemporain;;;;XXe siècle;;;"1999";;Palais de justice;---;---;de PORTZAMPARC Christian (architecte);de PORTZAMPARC Elysabeth (architecte d'intérieur);;;"BONILLO Jean-Lucien, POUSSE Jean-François, ""L'architecture contemporaine sur la Côte d'Azur"", Les Presses du réel, 2011";"Le nouveau Palais de Justice de Grasse réalisé par l?architecte Christian de Portzamparc entre 1993 et 1999 répond au problème posé par le manque de place en regroupant plusieurs juridictions dans un seul bâtiment abritant un tribunal de grande instance, un tribunal d'instance, un tribunal de commerce et un conseil des prud'hommes. Le palais de Justice de Grasse est situé dans une forte pente au sud-est de la ville parcourue de routes et de terrasses. Son plan en forme de clé est composé d?une grande rotonde elliptique prolongée d?un quadrilatère tout en longueur distribuant trois bâtiments qui lui sont perpendiculaires et mélange des matériaux comme la roche, l?aluminium et le verre. Rouge brique le toit reprend la couleur des tuiles romaines avec des dalles plates préfabriquées en béton coloré. Les cinq salles d?audiences sont chacune précédée d?un sas dans la pénombre. Chacune a sa personnalité, sa forme et son mobilier, ses matières. Comme la rotonde toutes déclinent une atmosphère de chapelle où se marient rigueur et lumière indirecte en halo ou tombant du ciel, propices à suggérer un certain sentiment du sacré de la loi. Un même souci de constituer des espaces apaisés se retrouvent aussi bien à la cafétéria, la bibliothèque que dans les étages des trois blocs de bâtiments reliés par des galeries vitrées en passerelle. ";;;;;;;;2015-09-08;"839";"0"; Tour Grimaldi d'Antibes;Tour sarrasine;;"Place Mariejol, ou place de l'Église";Antibes;ANTIBES BIOT;Pays d'antibes ;;Edifice classé MH;;Architecture militaire;;;Roman;;;;Moyen-âge;;;XIIe siècle;;Tour;---;---;;;;Édifice classé au titre des Monuments Historiques par arrêté du 16 octobre 1945.;"Poteur J.-C., « Les grands donjons romans de Provence orientale », Centre d'étude des châteaux-forts, Nice-Strasbourg - 1995 Travaux pour servir a l'histoire d'Antibes, textes recueillis, classes et publies par P. Ginestet Dor de la Souchere Romuald, Préfacé par Merli Pierre, Giraudy Danièle, Musée Picasso, Antibes - 1988 ";Située en face du château et à côté de la cathédrale la tour domine la ville du haut de ses 26 mètres sur 4 niveaux. Elle fut édifiée pour assurer la surveillance des côtes où sévissaient les Sarrasins. Construite en partie de blocs de pierre provenant d'anciens monuments romains la tour possède des murs de 2 mètres d'épaisseur. Une passerelle relie la tour à l'église paroissiale à qui elle sert de clocher.;;pas_image.jpg;;;;;;2015-09-08;"437";"0"; Château et donjon de Bar-sur-Loup;;;Place de la Tour;Le Bar-sur-Loup;LE-BAR-SUR-LOUP;Pays de Grasse ;Parking sur la place de la Tour;;;Architecture militaire;Architecture militaire;;;;;;Moyen-âge;Epoque moderne;;;;Tour;Château fort;---;;;;;;"La Place de la Tour, située au sommet du village concentre les témoins architecturaux de la seigneurie du Bar, à savoir : les vestiges d?un donjon féodal et la demeure des anciens comtes de Grasse. Ce que l?on appelle aujourd?hui le donjon est en fait le premier niveau d?une ancienne tour médiévale détruite en mille sept cent quatre-vingt-douze. Les murs à la base sont en fruit, c?est-à-dire inclinés. Autre intérêt de cet édifice : la présence à gauche de l?entrée d?une canne scellée dans le mur. Cette canne d?un mètre quatre-vingt servait autrefois d?étalon uniforme pour les mesures de la seigneurie du Bar. A côté de ce donjon, se trouve le château d?origine médiévale qui a connu de nombreuses destructions. On se souvient notamment de celle d?une tour lors du tremblement de terre de mille huit cent quatre-vingt-sept. La tourelle d?angle témoigne néanmoins de ce que fut le château par le passé. De magnifiques caves voûtées ont aussi été conservées. Avant d?être vendu comme bien national sous la Révolution française et de passer entre les mains de divers propriétaires privés, ce château abritait la famille de Grasse dont le plus célèbre membre fut l?amiral François Joseph Paul de Grasse. Ce dernier, dont la statue commémorative se trouve non loin du château, s?est illustré à la fin du dix-huitième siècle lors de la guerre d?indépendance des Etats-Unis d?Amérique. ";;Un donjon et un château.jpg;;;;;;2015-09-08;"649";"0"; "Le Bastion, musée Cocteau ";;;Quai Mauléon;Menton;MENTON EST;Pays de menton ;;;;Architecture militaire;Etablissements culturels et de loisirs;;;;;;Epoque moderne;XXe siècle;;"1639";;Bastion;Musée;---;COCTEAU Jean (écrivain - artiste);;;;;"Situé sur le Vieux Port le bastion surveille la vieille ville et la baie de Garavan. Il fut édifié en 1639 par les Grimaldi pour protéger le cap San Sébastien et la ville de Menton, alors partie intégrante de la principauté de Monaco. Le bâtiment sert de prison au XIXe siècle puis devient propriété de la ville en 1960. C?est à ce moment que Jean Cocteau séduit par l?édifice en fait son musée-testament et dote le bastion de ses dernières ?uvres (mosaïques, fer forgé) lors de la restauration de celui-ci. Le bastion va désormais devenir le musée Cocteau. Aujourd?hui il partage cette fonction avec le nouveau musée construit à proximité en 2014. Le bastion se présente comme un petit fortin en pierre calcaire posé sur l?extrémité du cap rocheux où est installée la vieille ville de Menton. Il s?agit d?un exemple caractéristique de l?architecture baroque militaire. De plan carré sur 2 niveaux il possède 4 échauguettes aux toits de tuiles de couleurs vernissées. On y accédait par le premier étage grâce à une passerelle. ";;;;;;;;2016-12-16;"794";"0"; Piscine Fernand Anelli;Piscine du Piol;;36 avenue Paul Arène;Nice;NICE 8;Bassin des Paillons ;;;;Patrimoine sportif;;;;;;XXe siècle (premier tiers);XXe siècle;;;"1928";"1951 ; 1965";Piscine;;;;;;;"Paul Gonnet, « La vie quotidienne des hivernants à la veille de la guerre de 1914 », Recherches régionales, 1999, n° 151. Pierre-Henri Gache, Le sport à Nice dans l?entre-deux-guerres, éditions Alandis, Nice, 2001. Archives municipales de Nice Archives administratives après 1940 : 0001 W 0332 : dossier sur la couverture du petit bassin (1951-1978). Archives départementales des Alpes-Maritimes Archives administratives après 1940 : 0347W 0073 (gradins 1941) 0069W 0451 (couverture petit bassin 1951) ";"La piscine du Piol est la plus ancienne piscine publique de Nice. Ouverte en mai 1928, Elle demeure quasiment l'unique piscine de Nice jusqu'en 1962. Rebaptisée aujourd?hui piscine Fernand Anelli du nom de son emblématique animateur, elle comprend deux bassins dont un à ciel-ouvert mesurant 25m x 20m.";;Nice_Piscine_Anelli.JPG;;;;;;2013-10-18;"203";"0"; "Eglise paroissiale Saint-Véran, intérieur";;;Place de la République;Utelle;LANTOSQUE;Vallée de la Vésubie ;;Edifice classé MH;;Patrimoine religieux;;;Gothique;Roman-lombard;Baroque;XVIe siècle (début) - XVIIe siècle (milieu);XVIe siècle (début);;;1519 - 1651;;Eglise paroissiale;;;;;;Edifice classé Monuments histroiques par arrêté du 5 décembre 1963.;"- Jacques Thirion, « Notes sur l?église d?Utelle », in Nice-Historique n° 1 ? 2, janvier-juin 1952, pp 35 à 41. - Ernest Hildesheimer, « Utelle, d?après ses anciennes chartes », in Nice-Historique n° 1 ? 2, janvier-juin 1952, pp 7 à 34. -Jacques Thirion, Notes sur l'église d'Utelle, Nice-Historique, n°1 et 2, 1952 -Jean-Louis Fontana, Le retbable d'Utelle, Carnets de l'Amont, 2011 ";"L'intérieur de l'édifice, avec son plan basilical, ses colonnes et leurs chapiteaux archaïsants, est caractéristique du XVIe siècle. Les travaux d?embellissement qui donnent à l?église son allure actuelle ont été faits dans le style rocaille qui devint très en vogue dans le Comté à la fin du XVIIIe siècle. Le décor des nefs : arcs doubleaux, arcs transversaux et encadrements des baies hautes de la nef centrale et des bas-côtés, comportant de multiples personnages, doit être situé dans le dernier tiers de ce siècle. On remarquera de magnifiques retables dont celui de Saint-Antoine-de-Padoue de 1772, et le retable de la Passion, ?uvre sculptée monumentale (9m de haut sur 5,70m de large) enchâssée dans le ch?ur de l?église dont l'auteur et la date de réalisation restent inconnus.";;Utelle_Eglise_Saint_Véran_Vue_interieure.jpg;;;;;**;2013-10-21;"197";"0"; Couvent des Augustins (Ancien);;;Rue Papon;Puget-Théniers;VENCE;Moyenne vallée du var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;;;;;Couvent;---;---;;;;;"Luc F. Thevenon, Les arts dans le canton de Puget-Théniers, in Nice-Historique n° 271, 2000.";"Ancien couvent des Augustins Les traces de l?ancien couvent des Augustins sont encore visibles le long de la rue Papon. Les bâtiments vendus au début du XIXe siècle ont été morcelés et transformés en locaux d?habitation. Le four à pain du couvent subsiste comme la façade sud, très remaniée, de l?église, le long de la rue. Une mitre et une crosse, gravées dans des blocs de l?appareil, y sont visibles. Le couvent des chanoines de Saint Augustin dit plus tard dans les textes des Grands Augustins (c?est-à-dire des Augustins anciens non réformés) a été fondé à Puget-Théniers en 1290. L?église, dédiée à Saint-Nicolas de Tolentino, a subi des modifications de décor et de mobilier à la fin du XVIIe siècle et dans la première moitié du XVIIIe siècle, notamment en 1730. Le couvent fut supprimé par ordonnance de Monseigneur Henri Hachette des Portes, évêques de Glandèves, en 1783. Les biens du couvent furent répartis entre le séminaire et l?hôpital. Transférés aujourd?hui dans la paroissiale, le groupe sculpté du Calvaire ou le polyptyque de Notre-Dame-de-Bon-Secours attestent de sa richesse passée. ";;;;;;;;2017-08-08;"1120";"0"; Lit et rives du Var;;;;Nice;NICE 9;Bassin des Paillons ;;Site naturel classé Natura 2000;;Paysages et milieux naturels;;;;;;;;;;;;Parc naturel;---;---;;;;;;"Autrefois, le Var jouait un rôle de frontière et de transport. Aujourd?hui, son importance réside dans la préservation de sa faune et de sa flore. Ses 642 hectares ont été classés Natura 2000. Vasières, bancs de galets ou eaux libres abritent des écosystèmes complets. Les principaux habitants sont les oiseaux (environ 150 espèces). Poissons, invertébrés et insectes complètent la biocénose. Quant à la flore, le fleuve est bordé de peupliers blancs, d?aulnes glutineux, de formations herbacées, de roselières ou plus rarement de massettes naines.";;Nice_Var_Lit.JPG;;;;;;2015-09-08;"210";"0"; Stade Charles Erhmann;Stade de l'Ouest;;Route de Grenoble;Nice;NICE 14;Bassin des Paillons ;;;;Patrimoine sportif;;;;;;XXe siècle;XXe siècle;;;"1973";"1975";Stade;;;;;;;"Archives départementales des Alpes-Maritimes Archives administratives après 1940 0192W 0020 : construction de la Halle des Sports, 1975. 0598W 0119 : photographies aériennes 1969-1970. 0554W 0184 : aménagement du stade Charles Ehrmann (1985-1990). 0554W 0185 : aménagements du stade Charles Ehrmann (1989-1990). Archives privées 197J : Fonds Nikaïa ";"L?Ouest de Nice étant historiquement le lieu de naissance du sport niçois, il est naturellement désigné lorsque la Ville de Nice décide de construire un stade dédié à l?athlétisme à la fin des années 1960. Après avoir accueilli durant plusieurs années une compétition internationale renommée, le Nikaia, le stade est aujourd?hui principalement utilisé par le public scolaire. Adossé à la salle de spectacle Nikaia, il accueille les plus grands noms de la musique internationale, des Rolling Stones à Madonna.";;Nice_Stade_Charles_Ehrmann.JPG;;;;;;2013-10-18;"199";"0"; Malaussène;;;;Malaussène;VENCE;Moyenne vallée du var ;;;;Organisation habitat;;;;;;;;;;;;Village;;;;;;;"Luc F. Thevenon, Malaussène. Trésors d?art religieux, Éditions Serre, Nice, 2009. Colette et Michel Bourrier-Reynaud, Sur les chemins de la tradition, chapelles et oratoires au c?ur du haut pays niçois », Éditions Serre, Nice, 2008. ";"Malaussène est un des rares villages de la moyenne vallée du Var à être situé sur la rive droite du fleuve, à la sortie des gorges de la Mescla. Le territoire de la commune couvre une superficie de 1 948 ha en grande partie occupée par des vallons et des petits sommets calcaires et dont le point culminant est le col de Serse (1 418 m). Le village, perché sur une arête à 375 m d?altitude, isolé sur le versant nord du mont Vial, domine la vallée d?où on l?aperçoit à peine. On l?atteint par une étroite route de 2 km qui y mène en quelques lacets. Le peuplement du territoire semble remonter au Moyen Âge. La première mention d?une communauté de Malauzena date de 1164. Un habitat fortifié dénommé Malaussène est mentionné durant la première moitié du XIIIe siècle avec un château et un village sur l?éperon rocheux au sud du village actuel. Progressivement, un nouveau village s?installe en contrebas sur le promontoire qui jouxte la chapelle de la Sainte-Croix et l?église Notre-Dame-de-l'Assomption. Fief des Grimaldi de Beuil, Malaussène est successivement inféodé à la famille Badat en 1621 puis érigé en comté en 1724 par le roi de Sardaigne au profit des Alziari. Au XVIIIe siècle, l?édification du viaduc et du canal de l?Adous permet d?alimenter les moulins à huile et à farine mais aussi d?arroser les cultures, notamment les oliveraies et les vignes. À la fin du XIXe siècle, la population avoisine les 400 âmes mais décroît au siècle suivant, inexorablement touchée par l?exode rural. En 1975, les villageois ne sont plus que 72. Depuis, la commune s?est repeuplée et elle comptait 265 habitants au recensement de 2012. ";;;;;;;;;"840";"0"; Chapelle Notre-Dame des Grâces;;;"Hameau des Tourres, ";Châteauneuf-d'Entraunes;VENCE;Haute vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;Patrimoine archéologique;;;;;;Epoque moderne;;;;;Chapelle;Ruines;---;;;;;"Luc Thevenon, Jean-Claude Poteur, Inventaire des édifices religieux du canton de Guillaumes, Documents du Conseil Général des Alpes-Maritimes, Nice, juillet 2001.";"La visite pastorale de 1785 la précise « bâtie depuis quelques années », alors qu?en effet la visite pastorale de 1753 ne la mentionne pas. Elle a donc été construite entre ces deux dates par la famille Cazon, importants propriétaires au hameau des Tourres. En 1903 ; César Cazon la possède et en 1919 Alexis Mossa la visite et y trouve encore le tableau d?autel. Depuis, abandonnée, la chapelle s?est fortement dégradée. Le tableau, restauré (« Vierge à l?enfant et saints Pierre et Jean l?Evangéliste » très élégante composition baroque), est conservé au hameau par la famille Cazon.";;;;;;;;2016-09-20;"961";"1"; Le village ancien du Bar-sur-Loup;Pays de Grasse;;;Le Bar-sur-Loup;LE-BAR-SUR-LOUP;Pays de Grasse ;Parking sur la place de la Tour;;;Organisation habitat;;;;;;;;;;;;---;---;---;"GRASSE (DE) , François Joseph Paul (amiral)";;;;;"C?est en vous perdant dans les petites rues pittoresques du village du Bar-sur-Loup, que nous vous invitons à en découvrir tous les secrets. Attention ! Les noms des rues et les nombreux détails révélés par les maisons seront ici le fil directeur de votre visite. Commençons par la rue Estrabarry, qui signifie « extra barris », c?est-à-dire hors des remparts. Comme son nom l?indique, cette rue longe la dernière enceinte du village médiéval. En suivant cette rue, vous croiserez la seule des anciennes entrées fortifiées encore conservées, la porte dite Sarrasine. Ici encore le nom donné à cette porte n?est pas indifférent. Il témoigne de la présence autrefois d?une herse, également appelée sarrasine, pour défendre l?entrée du village. Pour vous rendre au château, deux solutions : suivre les rues en pente ou emprunter un escalier de plusieurs marches permettant de franchir tout le dénivelé. Des maisons d?époques diverses jalonnent ce parcours. Dans la rue des Abris, vous passerez sous des corps de bâtiments et dans la rue du Collet, anciennement Grand Rue, devant de magnifiques maisons à la façade en encorbellement. Rue de l?Encan où se tenaient la nuit les négociations, des trous percés dans la pierre permettaient de placer des bougies dont la consumation délimitait le temps avant l?adjudication des enchères. Les foires se tenaient quant à elles sur la place dite de l?Escarteyrades. En vous orientant vers le bas du village, vous découvrirez le lavoir public réaménagé au dix-neuvième siècle et couvert d?un préau sur poteaux de fonte.";;Le village ancien du Bar-sur-Loup.jpg;;;;;;2016-03-22;"631";"1"; Fronton André Capron;;;6 avenue de Madrid;Cannes;CANNES EST;Pays de Cannes ;;;;Patrimoine sportif;;;;;;XXe siècle (milieu);XXe siècle;;;"1959";;;;;;;;;"André Cottalorda, La fabuleuse histoire du sport cannois, t.2, Sedain, Cannes, 1991. Histoire d?espaces publics. Quartier Les Gabres-Alexandre III, Cannes Culture, Cannes, 2009. Archives départementales des Alpes-Maritimes Archives administratives avant 1940 : 02 O 488 : fronton de pelote du Plan de Grasse (1876-1921) Archives privées 089 J 0392 : ensemble d?articles de presse relatifs au sport cannois. ";"L?histoire de la pelote basque dans le département débute dès le XIXe siècle. La pratique de ce sport se développe pendant l?entre-deux-guerres grâce à Michel Ughetto, membre actif de l?Association Sportive de Cannes. Utilisant un premier fronton aux dimensions modestes situé rue du Docteur Budin, il persuade la ville d?aménager en 1959 un stade de pelote basque réglementaire au Parc Madrid. Le fronton mesure 18m de largeur sur 10,5m de hauteur, le terrain 50m par 26 et les gradins comptent 800 places.";;Cannes_Peloton_Andre_Capron.jpg;;;;;;2013-09-30;"205";"0"; Jardin exotique;;;Montée du jardin exotique;Èze;VILLEFRANCHE SUR MER;Riviera entre nice et menton ;;;;Architecture de jardin;;;Jardin exotique;;;XXe siècle (milieu);XXe siècle;;;"1949";"2004";Jardin botanique;;;GASTAUD Jean (botaniste);;;;;"En 1949, le maire d?Eze, André Gianton demande à Jean Gastaud de créer un jardin exotique identique à celui de Monaco. Il choisit les ruines du château de la famille d?Eze édifié au XIIème siècle. Ce dernier sera détruit par Louis XIV durant la guerre de succession d?Espagne. Les plantes succulentes prolifèrent grâce à des conditions climatiques favorables. Quinze statues représentant des silhouettes fuselées de Philippe Ricard agrémentent ce jardin. L?ensemble est parcouru par des sentiers thématiques et artistiques installés depuis la rénovation de 2004.";;Eze_Jardin_Exotique.jpg;;;;;*;2013-09-30;"207";"0"; Tour Bellanda;;;Colline du Château;Nice;NICE 1;Bassin des Paillons ;;;;Edifices de la vie publique;Etablissements culturels et de loisirs;;;;;XIXe siècle (premier quart);XIXe siècle;;;"1810";;Tour;Musée;---;;;;;;"L?imposante silhouette de la Tour Bellanda rappelle par son allure militaire les anciennes fortifications de Nice. La tour actuelle, a été bâtie en 1810 sur l'emplacement d'un ancien édifice fortifié disparu lors de la destruction de la citadelle sous l?ordre de Louis XIV. Initialement bassin d?irrigation, elle fut aménagée en habitation. Le compositeur Hector Berlioz y a habité à l'époque où il composa l'ouverture du ""Roi Lear"" et ""Le Corsaire"". Longtemps abandonnée, elle fut occupée par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale, puis par un Musée naval jusque dans les années 2000. ";;Nice_Tour_Bellanda.JPG;;;;;*;2017-03-09;"250";"0"; Villa Ephrussi de Rothschild;;;Avenue Denis Séméria;Saint-Jean-Cap-Ferrat;VILLEFRANCHE SUR MER;Riviera entre nice et menton ;;Edifice classé MH;Jardins remarquables;Architecture de jardin;Architecture domestique;;Jardin composite;;;XXe siècle (premier tiers);XXe siècle;;;"1912";;Jardin d'agrément;Villa;---;DUCHENE Achille (architete paysagiste);MESSIAH Aaron (architecte);"EPHRUSSI DE ROTHSCHILD Béatrice (baronne,commanditaire)";;"Laprade A. Chez Madame Béatrice de Rothschild-Ephrussi, extrait de Souvenirs, 1928. Plaisir de France, ?Au musée Ile de France? juillet 1972. Boursier-Mougenot E. et Racine M. Opus cité. ";"C?est dans un domaine de 3,5 hectares, sur une colline dominant d?un côté la rade de Villefranche, de l?autre la baie de Saint-Jean-Cap Ferrat qu?en 1905, la richissime baronne Béatrice Ephrussi de Rothschild décide d?installer une demeure pour y servir d?écrin à sa collection d?art constituée au cours de ces nombreux voyages. Elle confie la construction de la villa à Aaron Messiah, architecte du roi des Belges Léopold II, qui organise le plan du bâtiment autour d'un patio central couvert. Enduit d'un crépi rose et blanc le « palazzino » mélange les influences toscane, lombarde, vénitienne et espagnole et intègre des éléments d?architecture ramenés des voyages de la baronne dont les colonnes du patio couvert ou les baies qui forment l?entrée principale. La demeure est entourée par un parc dont les multiples jardins aménagés par les architectes-paysagistes Achille Duchêne et Harold Peto reproduisent un tour du monde. La façade de l?édifice s?ouvre sur une perspective de jardin à l?italienne constituée d?un parvis de marbre qui se prolonge par des bassins centrés sur un canal donnant sur une cascade dominée par un petit temple. En dessous, invisible depuis la demeure un chapelet de jardins s?échelonne sur le flanc de la colline. Jardin espagnol et sa grotte, allée florentine, jardin lapidaire et ses éléments d?architecture, jardin asiatique et ses bambous, jardin exotique et ses rocailles, roseraie, jardin anglais et jardin provençal témoignent des goûts éclectiques de la Belle-Époque. La villa est léguée en 1934, à l'Académie des Beaux-Arts de l'Institut de France et ouverte au public en 1937. La villa et ses jardins sont classés au titre des Monuments historiques par arrêté du 3 septembre 1996. ";;Saint_Jean_Cap_Ferrat_Villa_Ephrussi_de_Rothschild.jpg;;;;;***;2015-04-29;"219";"0"; Parc du Centre Méditerranéen d?Etudes Françaises;;;Chemin des Oliviers;Cap-d'Ail;VILLEFRANCHE SUR MER;Riviera entre nice et menton ;;;;Architecture de jardin;Etablissements culturels et de loisirs;;;;;XXe siècle (milieu);XXe siècle;;;1950 (circa);;Jardin d'agrément;Théâtre;---;COCTEAU Jean (écrivain - artiste);;;;;"Jean Cocteau a érigé un amphithéâtre sur ce terrain à forte déclivité. À travers cet édifice, il exprime ses passions pour la mythologie qu'il représente grâce à des mosaïques et des sculptures. Afin de bien délimiter l?espace, la scène en bleu contraste avec les tribunes en rouge. Autour, les anciennes plantations d?orangers en terrasse se sont transformées en un parc de trois hectares où l'on trouve de nombreuses fleurs, des lauriers, des palmiers, des pittosporum, des pins, etc.";;Cap_d_Ail_theatre_Cocteau.JPG;;;;;*;2017-02-27;"211";"1"; Lycée Masséna;;;"2, Avenue Félix Faure";Nice;NICE 2;Bassin des Paillons ;;;;Architecture domestique;;;;;;XIXe siècle (quatrième quart) - XXe siècle (premier quart);XIXe siècle;;;;"1909";Lycée;;;;;;;;"A l'origine, il y avait sur l'emplacement actuel du lycée Masséna un couvent construit au XVIIe siècle par l'ordre des Augustins-déchaux fondé au Portugal en 1574. À la Révolution, le bâtiment est récupéré par l'administration départementale qui lui affecte une mission d'enseignement. Le lycée Impérial, ouvert en 1812, est d'abord tenu par des Jésuites. En 1849, il devient un collège national et, à la fin du XIXe siècle, l'établissement est entièrement reconstruit dans le style propre aux lycées de la IIIe République.\n";;Nice_Lycee_Massena.jpg;;;;;*;2013-10-18;"277";"0"; Eglise Saint-Michel;;;;Ilonse;SAINT-SAUVEUR-SUR-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Moyen-âge;Epoque moderne;Epoque contemporaine;;"XVIIe sècle (seconde moitié) ; XVIIIe siècle ; XIXe siècle";Eglise paroissiale;;;CELLA (DA) Andrea (peintre);;;;"- Sébastien Richard, Les lieux de culte de la vallée de la Tinée au Moyen Âge, thèse de doctorat, 2005. - Luc Thevenon, L?art du Moyen-âge dans les Alpes méridionales, Serre, Nice, 1983. - Luc Thévenon, L?art religieux de la vallée de la Tinée, Nice-Historique, n° 3-4, 1993. - Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000.";"Mentionnée en 1351, l?église fut agrandie dans la seconde moitié du XVIIe siècle, et obtint le titre de paroissiale, puis au XVIIIe siècle avec ajout d?un clocher, reconstruit au XIXe siècle. L?édifice est formé d?un vaisseau divisé en quatre travées : les trois premières en voûtes d?arêtes sont séparées par des arcs-doubleaux plein-cintre et la travée de ch?ur (début du XVIe s), voûtée sous croisée d?ogives à nervures apparentes et à clef plate gravée d?un IHS, correspond à une partie de la chapelle castrale. Le décor du chevet dédié à saint Michel est peint par Andrea da Cella ( vers 1520-30).";;Ilonse_Eglise_Saint_Michel_Vue_exterieure.jpg;;;;;**;2012-10-04;"240";"0"; Complexe sportif Pierre de Coubertin;Complexe sportif Les Mûriers;;5 avenue Pierre de Coubertin;Cannes;MANDELIEU-CANNES OUEST;Pays de Cannes ;;;;Patrimoine sportif;;;;;;XXe siècle;XXe siècle;;;"1972";;Complexe sportif;;;;;;;"André Cottalorda, La fabuleuse histoire du sport cannois de 1859 à nos jours, Synergie Éditoriale Des Auteurs Indépendants, 1987. Histoire d?espaces publics. Quartier de la Bocca, Cannes Culture, Cannes, 2009. Archives municipales de Cannes Série 40 S W : ensemble de documents relatifs au travail de Jean Romano, président du Comité de coordination des sports. Archives départementales des Alpes-Maritimes Archives administratives après 1940 : 0240 W 680 : plans de salle omnisport des Mûriers (1978). ";"Le complexe sportif Pierre de Coubertin témoigne de l?ambitieuse politique sportive menée par la ville de Cannes dans les années 1960. Très ambitieux, le projet de l?architecte Gérard Grandval est finalement revu à la baisse en raison du coût des travaux. Réalisé en plusieurs phases et inauguré en 1972, il comprend des terrains d?entraînement, un stade d?athlétisme, un complexe sportif scolaire, une piscine couverte. Consacré à l'athlétisme et au rugby, il devient ensuite le stade attitré de l?A.S. Cannes de football.";;Cannes_Stade_Pierre_de_Coubertin.JPG;;;;;;2013-09-30;"244";"0"; Stade des Hespérides;;;50 avenue de Lérins;Cannes;CANNES EST;Pays de Cannes ;;;;Patrimoine sportif;;;;;;XXe siècle (premier quart);XXe siècle;;;"1925";;Stade;;;;;;;"André Cottalorda, La fabuleuse histoire du sport cannois de 1859 à nos jours, Synergie Éditoriale Des Auteurs Indépendants, 1987. D?un pont à l?autre : la presqu?île de la Croisette, étude historique, Les Amis des Archives de Cannes, 2002. Histoire d?espaces publics. La Pointe Croisette, Cannes Culture, Cannes, 2009. Archives municipales de Cannes : Série 40 S W : ensemble de documents relatifs au travail de Jean Romano, président du Comité de coordination des sports. Archives Départementales des Alpes-Maritimes Archives administratives avant 1940 : 02 O 242 Archives administratives après 1940 : 0240 W 680 o 89 J 392 : série d?articles sur le sport à Cannes depuis 1950, notamment du Patriote. o 66 W 39 à 66 W 44 : installations scolaires ";"Situé au quartier de la Croisette et inauguré en 1925, le Stade des Hespérides fut le premier véritable « stade » cannois équipé de tribunes. Haut-lieu du football cannois lors des glorieuses années 1930, il accueillit longtemps l?A.S. Cannes, qui remporta la Coupe de France en 1932. Bien que l?A.S. Cannes joue désormais au Stade Pierre de Coubertin, ce stade accueille encore aujourd?hui certaines manifestations sportives ou événementielles comme le rassemblement hippique annuel du Jumping International.";;Cannes_Stade_des_Hespérides.JPG;;;;;;2013-09-30;"245";"0"; A la decouverte du Pays de Grasse;Pays de Grasse;;;Auribeau-sur-Siagne;GRASSE SUD;Pays de Grasse ;"Parking à l'entrée du village avec une place pour PMR.";;;Paysages et milieux naturels;;;;;;;;;;;;---;---;---;;;;;;"Vous vous trouvez sur l?éminence rocheuse sur laquelle a été bâti le village d?Auribeau-sur-Siagne au Moyen Âge. Équipé d?une table panoramique, cet endroit constitue un lieu privilégié de découverte de la géographie du pays grassois. Face à vous, en contrebas, se trouve la plaine où bat aujourd?hui le nouveau c?ur économique d?Auribeau-sur-Siagne. Située à confluence de deux petits affluents de la Siagne - la Frayère à gauche et le vallon du Vivier à droite qui abrite le sanctuaire de Notre-Dame de Valcluse -, cette plaine voit cohabiter des résidences, une zone d?activité ainsi que de nombreuses terrasses d?oliviers, l?arbre méditerranéen par excellence. Tout au nord, se trouve la colline de Peygros. Pendant des siècles, les communautés de Grasse et d?Auribeau-sur-Siagne y ont conduit leurs troupeaux et en ont tiré leur bois de chauffage. Privés de cultures, ces lieux étaient appelés maures ou terres gastes. Dans cette même direction, en arrière plan, les contreforts des massifs préalpins forment une frontière entre la zone des collines qui courent vers la mer et les hauts plateaux des Préalpes de Grasse. Au loin, au centre du paysage, le Haut Montet, qui culmine à plus de mille trois cent trente mètres d?altitude, est reconnaissable par la station météorologique qui se dresse à son sommet.";;A la découverte du Pays de Grasse.jpg;;;;;;2016-03-22;"583";"1"; Église Notre-Dame de l?Annonciation ;Chapelle Sainte-Rita;;rue de la Poissonnerie;Nice;NICE-9;Bassin des Paillons ;;Edifice classé MH;;Patrimoine religieux;;;Baroque;;;;Epoque moderne;XIXe siècle;;;;Eglise;---;---;;;;;"FOUSSARD Dominique et BARBIER Georges, ""Baroque niçois et monegasque"", édition Picard, 1988";"Plus connue sous le nom de Sainte-Rita, c?est un lieu de culte très populaire à Nice depuis, qu?en 1934, une paroissienne ayant implorée sainte Rita, offrit en remerciement, une statue placée sur l?autel latéral de l?église. Sainte-Rita de Cascia, née en 1381 près de Pérouse, est la sainte des causes perdues et désespérée. Autrefois la confrérie des pêcheurs de Nice y avait sa chapelle, dédiée à saint Pierre et d?où partait la procession transportant la statue du saint allant bénir la mer aux Ponchettes. Le sanctuaire légèrement en retrait par rapport à la rue, se signale par son porche néo-classique, dont l?inscription sur le linteau rappelle le couvent des Carmes. Sa façade, inachevée, présente un aspect quasi médiéval. L?intérieur du sanctuaire contraste par son très riche décor baroque. Le plan se développe en deux espaces distincts. La nef, décorée de fresques, de la première moitié du XIXe siècle, est bordée de chapelles. Le ch?ur, surmonté d?une demi-coupole, est plus haut que la nef dont il est séparé par un arc triomphal. Ancienne église paroissiale, connue dès le Moyen Âge, dédiée à Saint-Jacques-le-Majeur, elle est attribuée, aux Carmes, dont le couvent a été détruit lors du siège de Nice en 1543. Vers 1680-1700, l?église est reconstruite et, en 1742, un clocher à bulbe étranglé lui est ajouté. Après la prise de Nice par les armées révolutionnaires, l?église est fermée. Restaurée en 1806, mais devenu simple lieu de culte, la paroisse Saint-Jacques étant transférée à l'église du Jésus, elle est la proie d?un incendie qui détruisit le tableau du maître-autel en 1834. Reprise en 1844 par les Pères Oblats de la Vierge Marie, qui la desservent encore de nos jours, elle est restaurée. Suite à un don, l?église acquiert une toile représentant « l?Annonciation » et prend dès lors la titulature « Notre-Dame de l?Annonciation ». L?édifice est classé au titre des Monuments historiques par arrêté du 3 février 1942. ";;;;;;;**;2017-03-08;"962";"0"; Sanctuaire Notre-Dame de la Roudoule;;;;Puget-Théniers;VENCE;Moyenne vallée du var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque contemporaine;;;;;Sanctuaire;---;---;;;;;;"En quittant Puget-Théniers, pour s?engager dans la vallée de la Roudoule, on remarque un portique moderne signalant le sanctuaire aménagé en plein air. Le lieu de culte consiste en une esplanade dont le fond est un abri sous roche, peu profond, qui a été agrandi d?une voûte surbaissée et constitue le ch?ur du sanctuaire avec son autel. Le premier aménagement de ce lieu de culte remonterait à la fin du XIXe siècle. Dédié à Notre-Dame de Lourdes, dont la statue veille sur le site, il a subi quelques modifications notamment dans l?entre-deux-guerres, puis dans les années 1970. Les habitants de Puget-Théniers ont fait poser une plaque au pied de la statue de la Vierge pour la remercier de les avoir protégés pendant les heures sombres de l?Occupation et lors de la Libération.";;;;;;;;2017-08-08;"1121";"0"; Église paroissiale Notre-Dame-du-Rosaire et Saint-Jean-Baptiste;;;;Beuil;GUILLAUMES;Vallée du Cians ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;XVIIe siècle (troisième quart);Epoque moderne;;;"1687";;Eglise paroissiale;---;---;;;;;;"Initialement construite en tant que chapelle du Rosaire en 1687, l?édifice est devenu église paroissiale après qu?un incendie ait détruit, en 1794, l?église Saint-Jean-Baptiste. En 1861, l?édifice, très abîmé fut remis en état, l?entrée modifiée se fit du côté ouest. Entre 1946 et 1949, la façade a été fortement remaniée. Une restauration générale de l?édifice a eu lieu entre 1989 et 1999. Réduite de moitié sur toute l?épaisseur du clocher au style roman-lombard, la façade présente une loggia surmontant le portail d?entrée et correspondant au narthex. Le chevet à trois pans intègre à l?extérieur une étroite baie en plein cintre qui est un remploi d?un édifice précédent. L?intérieur de l?église se compose d?une nef unique rectangulaire de trois travées, la première étant occupée par une vaste tribune. Le ch?ur est légèrement resserré par deux pilastres plus saillants. Le couvrement est sur croisées d?ogives à nervures apparentes. Le décor de style baroque utilise faux marbres, angelots et fresques. Le chevet accueille un monumental retable du Rosaire, au décor en stuc, avec doubles colonnes torsadées, encadrant un polyptyque de bois du début du XVIIIe siècle, dédié au Rosaire. Parmi les ?uvres se remarque un panneau, peint probablement au XVIe siècle, représentant sainte Lucie.";;Beuil_eglise_paroissiale_Saint_Jean_Baptiste.jpg;;;;;;2015-12-15;"284";"0"; Chapelle de la Sainte-Croix;Chapelle des Pénitents blancs;;2 rue Saint-Joseph;Nice;NICE 1;Bassin des Paillons ;;Edifice classé MH;;Patrimoine religieux;;;Baroque;;;XVIIIe siècle (troisième quart);Epoque moderne;;;"1767";;Chapelle;---;---;SPINELLI Antoine (architecte);;;Classement Monuments historiques par arrêté du 22 septembre 1987.;"FOUSSARD Dominique et BARBIER Georges, ""Baroque niçois et Monégasque"", Ed. Picard, Paris, 1988.";"L?Archiconfrèrie des Pénitents blancs de la Sainte Croix, dont les origines remontent à 1306, achète en 1761 la chapelle édifiée par les Minimes de Saint-François de Paule en 1663. L?édifice est alors reconstruit en partie entre 1765-1767, peut-être sur les plans de l?architecte Spinelli comme le laisse à penser des similitudes avec l?église paroissiale d?Eze. Au XIXe siècle de nombreux travaux achèvent de donner au bâtiment son aspect actuel, notamment la façade terminée en 1883. La chapelle est classée pour ses décorations intérieures au titre des Monuments historique par arrêté du 22 septembre 1987. La façade sur 2 niveaux aux éléments décoratifs d?inspiration baroque tardif et rococo est animée de doubles pilastres, d?ailerons en volutes, d?un grand oculus, de guirlandes de fruits méditerranéens le tout dominé par un fronton curviligne dominant l?architrave portant la devise de la confrèrie. Le portail s?orne d?un pélican, symbole de la rédemption ou de la charité. Le clocher sur l?élévation latérale gauche donnant sur la rue n?est pas couronné mais décoré de pilastres ioniques sur ses arêtes. La chapelle est de plan rectangulaire à nef unique, flanquée de quatre chapelles latérales. Elle comporte aussi, derrière l?autel monumental, un sanctuaire profond pour les stalles des Pénitents.Deux calottes décorées de stucs et de fresques recouvrent le choeur et le sanctuaire. Le décor est exceptionnellement riche : le thème de la Croix y domine et de multiples bouquets délicats, dans le goût du XVIIIe siècle. ";;Nice_Chapelle_Sainte_Croix_Facade.JPG;;;;;**;2015-08-10;"260";"0"; Chapelle Saint-Michel archange;Chapelle Saint-Guilhem;;Village;Saint-Martin-d'Entraunes;GUILLAUMES;Haute vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;second tiers du XVIIe siècle;Epoque moderne;;;;;Chapelle;---;---;;;;;"Luc Thevenon, Jean-Claude Poteur, Inventaire des édifices religieux du canton de Guillaumes, Documents du Conseil Général des Alpes-Maritimes, Nice, juillet 2001. Luc Thevenon, ?L?art religieux de la haute vallée du Var et du canton de Guillaumes?, in Nice-Historique n° 2 /3, avril-septembre 2002, p. 138. ";"Il s?agit d?une chapelle privée fondée par Guilhem Payan, dans le second tiers du XVIIe siècle. La visite pastorale de 1785 la cite comme Saint-Guillaume, ou San-Guilhem en provençal. Elle changea de titulature au XIXe siècle. Elle a été restaurée et sa couverture modifiée en 1927, comme l?indique une inscription sur son pignon. Au-dessous, le passant est mis en garde « Souviens-toi pécheur que Michel te pèsera ». ";;Saint_Martin_d_Entraunes_Chapelle_Notre_Dame_de_l_Assomption.jpg;;;;;;2016-11-08;"261";"0"; "Rue judaïque, ancien ghetto";;;;Puget-Théniers;VENCE;Moyenne vallée du var ;;;;Organisation habitat;;;;;;;Moyen-âge;;;;;Rue;---;---;;;;;;"Cette étroite ruelle abrita le ghetto juif de Puget-Théniers du XIIIe au XVIe siècle. L?édit du duc de Savoie en 1430, outre la réglementation des activités qu?ils pouvaient exercer, prescrivait de confiner les juifs dans des quartiers clos éloignés des chrétiens. Ces derniers ne pouvaient se livrer qu?au commerce et aux activités bancaires. La rue était fermée chaque soir par une lourde chaîne. ";;;;;;;;2017-08-08;"1122";"0"; Place Masséna;;;;Nice;NICE 4;Bassin des Paillons ;;;;Organisation habitat;;;Néo-classique;;;XIXe siècle;XIXe siècle;;;"1863";"2000";Place;---;---;VERNIER Joseph (architecte);FORTIER Bruno (urbaniste);PLENSA Jaume (sculpteur);;;"Construite au XIXe siècle, elle se présente en deux parties : au nord un plan rectangulaire et au sud un plan-semi-circulaire de style néo-classique. Autrefois, les deux rives étaient reliées par un pont sous lequel s'écoulait le Paillon et, sur le jardin, se trouvait le premier casino municipal. Impulsé par le plan régulateur du Consiglio d'ornato, ce projet de place est l'?uvre de l'architecte Joseph Vernier. Les immeubles d'une teinte rouge typiquement locale se composent de portiques, de pilastres lisses et de balustrades sur les toits. Modernisée par l'urbaniste Bruno Fortier, cette place a un dallage en forme de damier et rassemble les 5 sculptures suspendues de Jaume Plensa.";;Nice_Place_Massena.jpg;;;;;**;2018-02-22;"256";"0"; Immeuble Garacci-Bensa ;;;Place Eugène Mô;Nice;NICE-1;Bassin des Paillons ;;Edifice inscrit MH;;Architecture domestique;;;Aucun style particulier;;;;XIXe siècle;Belle-Époque;;;;Immeuble;---;---;;;;;;"L'édifice bénéficie d'une situation privilégiée en plein centre de Nice, à proximité de la première église russe de la rue Longchamp (actuellement en cours de rénovation). C?est un immeuble de rapport construit en deux temps dans le dernier tiers du XIXe siècle. Vers 1870, édification d?une maison de deux étages bâtie par Charles Garacci, peintre de genre niçois puis entre 1897 et 1904, ajout par Charles Bensa de deux étages supplémentaires et remaniements affectant en particulier les façades. Au cours des années 30, une aile basse triangulaire a été construite en avant de la façade sud, afin d'occuper la totalité de la parcelle. Cet ajout abrita longtemps un cinéma et accueille actuellement une agence de voyage. L'édifice est inscrit au titre des Monuments historiques le 5 mai 1995. Le bâtiment ne présente pas une architecture particulière ; il est cependant remarquable à 2 niveaux : Il conserve sur l?ensemble de la façade Sud, un exceptionnel ensemble décoratif de sgraffites des dernières années du XIXe siècle. Cette technique d'origine italienne consiste à appliquer 2 couches de mortier de couleur différente puis à gratter la première pour faire apparaitre, en réserve, la seconde, selon des motifs décoratifs. La technique a été en vogue dans la région niçoise au XIXe siècle et à la Belle Époque. On retrouve dans la région des exemples partiels mais aucun ne présente un tel ensemble. Ici, c?est la totalité de la façade qui est décorée, à l'instar des façades peintes en camaïeu de la Renaissance italienne. La technique et l?iconographie représentée sont remarquables : on retrouve le goût sarde pour l'antique et la représentation de sujets mythologiques : frises animées (putti, animaux fabuleux et masques), alternent avec dix grandes figures mythologiques représentées en pied (Mercure, Erato, Apollon, Terpsichore, Mars, Diane, Flore, Adonis, Vénus et Minerve) L?interprétation globale de cette iconographie reste à préciser, mais il s?agit peut-être de l?illustration de la légende d'Adonis et d?une représentation symbolique du renouveau de la nature. L?interprétation globale de cette iconographie reste à préciser, mais il s?agit peut-être de l?illustration de la légende d'Adonis et d?une représentation symbolique du renouveau de la nature. ";;;;;;;**;2016-07-22;"829";"0"; Jardin botanique;;;78 avenue de la Corniche fleurie;Nice;NICE 10;Bassin des Paillons ;;;;Architecture de jardin;;;;;;XXe siècle;XXe siècle;;;;;Jardin botanique;;;;;;;www.nice.fr/Environnement/Jardin-botanique;"3500 espèces de plantes, essentiellement méditérranéennes, sont présentées sur 3,5 hectares. L?originalité du jardin vient de la présentation d?une partie de ses collections : la reconstitution des paysages typiques des climats méditerranéens du monde. On peut y découvrir les paysages de l?Afrique-du-Sud, de l?Australie méridionale, du Mexique, de la Grèce, de l?Espagne, de Chypre,de l?Estérel, du Proche-Orient et des Iles Canaries.";;Nice_Jardin_Botanique.jpg;;;;;*;2013-10-18;"275";"0"; Jardin du Château de Valrose;;; 28 avenue de Valrose;Nice;NICE 7;Bassin des Paillons ;;Edifice classé MH;;Architecture de jardin;;;Jardin composite;;;XIXe siècle (troisième quart);XIXe siècle;;;"1867";;Jardin d'agrément;;;CARLES Joseph (architecte paysagiste);;;Classement Monuments historiques par arrêté du 22 juillet 1991.;"GAYRAUD Didier, Demeures d?Azur, Nice, Éd. du Cabri, Breil-sur-Roya, 1998. GAYRAUD Didier, Belles demeures en Riviera 1835 ? 1930, Gilletta, Nice-matin, Nice, 2010. STEVE Michel, La Métaphore méditérranéenne : l?architecture sur la Riviera de 1860 à 1914, Demaistre, Nice, 1966. THEVENON Luc, Les folies : fantaisies architecturales de la Belle-Époque à Nice, Forum d'architecture et d'urbanisme, Serre, Nice, 1999. THUIN-CHAUDRON Véronique, Nice, de la colline du Château aux châteaux des collines, Serre éditeur, Nice, 2009. ";"Auparavant, ce domaine se composait de chênes verts et pubescents, de charmes-houblons et de frênes à fleurs. J. Carlès et W. Fabrikant maintiennent l?oliveraie et ajoutent un parterre à la française. Ces horticulteurs-paysagistes embellissent le tout avec les éléments essentiels du jardin anglais comme un escalier monumental, des pièces d?eau, une serre et une volière. Plus tard, C. Allier et G. Lapraz complèteront le parc par des espèces exotiques. Le parc compte cent-soixante-sept espèces arbustives, une centaine de plantes herbacées et trente-cinq variétés d?oiseaux.";;Nice_Jardins_Chateau_Valrose.jpg;;;;;**;2013-10-18;"288";"0"; Châtaigneraie d'Isola;;;;Isola;SAINT-ETIENNE-DE-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Paysages et milieux naturels;;;;;;;Inconnue;;;;;Forêt;;;;;;;"Nicole Alunni et Céline Bianchi, Châtaignes et châtaigniers dans les Alpes-Maritimes, Éd. Baie des Anges, 2008. Clovis Véran, Isola, mon village, de 1860 à nos jours, 1984";"A Isola, la culture du châtaignier est ancestrale. Sa production, renommée, constituait autrefois une ressource importante pour le village. Les châtaignes étaient vendues dans tout le comté de Nice et en Provence. L?historienne Nicole Alunni indique qu?en Tinée elles étaient utilisées tantôt comme légumes, tantôt comme fruits, mélangées avec du lait, du beurre, accompagnant des viandes ou d?autres légumes. Le bois était aussi utilisé pour l?outillage, la construction et le chauffage. La culture de la châtaigne a créé tout autour du village d?Isola un paysage exceptionnel formé par ces grands arbres plantés sur des terrasses soutenus par des murets et irrigués par de nombreux canaux. Au XXe siècle, la châtaigneraie faillit disparaître, victime des maladies du chancre de l?écorce et de l?encre. Aujourd?hui, sous l?impulsion des propriétaires et du syndicat agricole d?Isola, la châtaigneraie connaît un nouvel essor grâce à un programme de débroussaillage, d?élagage et de plantations d?arbres.";;Isola_Chataigneraie.JPG;;;;;;2013-09-12;"289";"0"; Château de Valrose;Faculté des sciences de 'Université de Nice (Faculté des Sciences);;28 avenue de Valrose;Nice;NICE 7;Bassin des Paillons ;;Edifice classé MH;;Architecture domestique;Architecture de jardin;Edifices de la vie publique;Néo-gothique;Jardin composite;;XIXe siècle (troisième quart);XIXe siècle;;;"1867";"1870";Château;Jardin d'agrément;Université;VON DERWIES Paul Georgevich (auteur commanditaire);GRIMM David (maître de l'oeuvre);CARLES Joseph (architecte paysagiste);Classement Monuments historiques par arrêté du 22 juillet 1991.;"GAYRAUD Didier, Demeures d?Azur, Nice, Éd. du Cabri, Breil-sur-Roya, 1998. GAYRAUD Didier, Belles demeures en Riviera 1835 ? 1930, Gilletta, Nice-matin, Nice, 2010. STEVE Michel, La Métaphore méditérranéenne : l?architecture sur la Riviera de 1860 à 1914, Demaistre, Nice, 1966. THEVENON Luc, Les folies : fantaisies architecturales de la Belle-Époque à Nice, Forum d'architecture et d'urbanisme, Serre, Nice, 1999. THUIN-CHAUDRON Véronique, Nice, de la colline du Château aux châteaux des collines, Serre éditeur, Nice, 2009. ";"Folie de la période de la Belle-Époque, le château de Valrose témoigne à travers sa composition paysagère et son architecture, à la fois du faste de la société russe en France avant la Révolution de 1917, et de la vie musicale niçoise dans les années 1870-1880. Il se compose d?un parc de 12ha de style composite, d?un « Grand château » et d?un « Petit château » de style néo-gothique pour l?extérieur et de styles baroque et rococo pour les décors intérieurs, d?un théâtre et d?une isba.";;Nice_Chateau_de_Valrose.jpg;;;;;**;2013-10-24;"287";"0"; Rue Papon ;;;;Puget-Théniers;VENCE;Moyenne vallée du var ;;;;Organisation habitat;;;;;;;Moyen-âge;Epoque moderne;;;;Rue;---;---;"PAPON, abbé Jean-Pierre, (historien) ";;;;;"Outre l?ancien couvent des Augustins, la rue Papon présente un patrimoine architectural civil dont l?intérêt n?échappe pas aux visiteurs curieux qui s?aventurent dans les rues de la petite cité. Elle fut l?artère principale de Puget-Théniers dès le XVIe siècle et suit le tracé d?une ancienne enceinte. Elle est longée d?importants édifices. Parmi ceux-ci, la maison Papon, où naquit en 1735 l?abbé Jean-Pierre Papon, historien de la Provence. Elle se distingue par la présence d?un buste monumental sur sa façade principale, érigé à la mémoire du savant ecclésiastique. La maison dite des Templiers, est une belle demeure, mélangeant le style médiéval et renaissance. La façade principale présente deux arcades en plein-cintre retombant sur des consoles dont la centrale est ornée de volutes rappelant les rinceaux et portant la date de 1569. À l?intérieur un grand vestibule donne sur un monumental escalier de plan carré avec balustres, rampe et grille palière en bois sculpté. ";;;;;;;*;2017-08-08;"1123";"0"; Vallon du Brec;;;30 route de Lourméou;Coursegoules;COURSEGOULES;Haute vallée du Loup et plans ;;Jardins remarquables;;Architecture de jardin;;;Jardin composite;Jardin régulier;;XXe siècle (fin);XXe siècle;;;"1993";;Jardin d'agrément;;;BROUDIC Yan (auteur commanditaire);GRISOT Jean (auteur commanditaire);;;;"Jean Grisot et Yan Broudic ont créé un parc sur le flanc adret d?un rocher. Celui-ci se trouve à mille mètres d?altitude avec un climat caractérisé par une brise marine d?Est et par de la neige de montagne. Il regroupe un bassin avec des plantes aquatiques et des buis taillés en boule. Plusieurs jardins clos y sont éparpillés. On y trouve un jardin de galets, des plantes venues de Chine, du Japon et d?Amérique du Nord, des espèces tropicales, une prairie de graminées encerclée par des prunelliers et des bosquets d?érables.";;Coursegoules_Vallon_du_Brec_Jardin.jpg;;;;;*;2013-11-07;"314";"0"; Eglise paroissiale Saint-Pierre-aux-Liens;;;place Jean Gaissa;Isola;SAINT-ETIENNE-DE-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Patrimoine religieux;;;Baroque;;;;Epoque moderne;;;"1678";;Eglise paroissiale;;;;;;;"- J. Giordan, La construction de l?actuelle paroissiale d?Isola, Nice-Historique, n°3, 1935 - Luc Thévenon, L'art religieux de la vallée de la Tinée, Nice-Historique, n°266, 1993 - Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000. ";"En 1678, la communauté décida la construction d?une nouvelle église. L?inscription « Sacrarium J. B. Ramini », sur le linteau de la sacristie, rappelle le nom du bienfaiteur qui finança le projet. La façade de 1856 est construite sur un modèle baroque, elle comprend deux étages, des pilastres dédoublés, une fenêtre serlienne et deux niches à statues. La nef unique est divisée en trois travées, chacune d?elles flanquée d?une chapelle latérale. La voûte en berceau plein cintre est renforcée par des arcs doubleaux. Au-dessus d?une corniche faisant le tour de l?édifice, des baies rectangulaires canalisent la lumière. Le décor architectural baroque est riche, pilastres, chapiteaux corinthiens, gypseries. L?édifice abrite un ensemble mobilier remarquable dont un grand retable de 1744, et 4 panneaux attribués à François Bréa.";;Isola_Eglise_Paroissiale_Saint_Pierre_aux_Liens.jpg;;;;;;2013-09-27;"295";"0"; Le Beffroi;Tour Saint-Roch;;Rue du Collet;Isola;SAINT-ETIENNE-DE-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Patrimoine religieux;;;Aucun style particulier;;;;Epoque moderne;;;;;Campanile;;;;;;"Luc Thévenon, L'art religieux de la vallée de la Tinée, Nice-Historique, n°266, 1993 Clovis Véran, Isola, mon village, de 1860 à nos jours, 1984 - Sébastien Richard, Les lieux de culte de la vallée de la Tinée au Moyen Âge, thèse de doctorat, 2005. - Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000. ";;"L?église ne possède qu?un modeste clocheton sur le pignon de façade avec une petite cloche. Le campanile, dit aussi tour Saint-Roch, est situé à bonne distance de l?église, au centre du village dans la rue du Collet. Ce cas de figure d?un clocher séparé de son église est rare. Le campanile abrite les trois cloches principales fondues par Giacomo Gasparino, originaire de Locana (localité du Piémont) pour deux d?entre-elles et par Bollée, d?Orléans, en 1970 pour la dernière. Il comporte huit niveaux : sous-sol, rez-de-chaussée et six plates-formes en bois. L?ensemble a été restauré en 1977";;Isola_Beffroi.jpg;;;;;;2013-09-27;"296";"0"; Chapelle Notre-Dame;;;;Roquestéron-Grasse;COURSEGOULES;Vallée de l'estéron ;;Inventaire général du patrimoine culturel;;Patrimoine religieux;;;;;;;Moyen-âge;;;;;Chapelle;;;;;;;;"Situé en bordure d?un ancien chemin, c?est un édifice de plan carré dont la façade est ouverte par une large baie fermée par une grille. Son origine remonte au XIe siècle ; le Cartulaire de l'Abbaye de Lérins mentionne en effet à cette époque une église dédiée à Notre-Dame et à Saint-Jean-Baptiste. Reconstruite dans la seconde moitié du XVIIe siècle, la chapelle était autrefois précédée d?un porche enjambant le chemin.";;Roquesteron_Grasse_Chapelle_Notre_Dame_Vue_exterieure.jpg;;;;;;2012-12-05;"297";"0"; Clocher de l?ancienne église Saint-Pierre;;;"Isola Village, quartier Saint-Pierre";Isola;SAINT-ETIENNE-DE-TINEE;Vallée de la Tinée ;;Edifice classé MH;;Patrimoine religieux;;;Roman;;;XIIe siècle;Moyen-âge;;;;;Clocher;;;;;;Classé aux MH le 15 janvier 1908;"-Luc Thévenon, L'art religieux de la vallée de la Tinée, Nice-Historique, n°266, 1993 -Clovis Véran, Isola, mon village, de 1860 à nos jours, 1984 - Sébastien Richard, Les lieux de culte de la vallée de la Tinée au Moyen Âge, thèse de doctorat, 2005. - Luc Thevenon, L?art du Moyen-âge dans les Alpes méridionales, Serre, Nice, 1983. - Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000. ";"En arrivant à Isola, le visiteur remarque en premier lieu un beau clocher roman, avec une flèche quadrangulaire élancée, isolé au milieu d?une prairie. Cette haute tour large de 3,80 m de côté et haute de 16 m est le seul vestige de l?ancienne église paroissiale dont la tradition attribue la destruction vers 1600 à une crue de la Guercha ou à l?action des troupes protestantes. Pourtant, les archives mentionnent encore l?existence de la nef et de sa toiture en 1784. Le clocher est allégé dans sa partie supérieure par trois étages de baies insérées dans un long panneau rectangulaire en renfoncement. L?état de conservation de l?édifice, remarquable, est dû à la qualité de sa construction dont l?appareillage est levé à l?aiguille, soigneusement calibré et jointoyé.";;Isola_Clocher_Anc_Eglise_Saint_Pierre.JPG;;;;;*;2013-10-21;"298";"0"; "Isola 2000, ensemble immobilier du Front de Neige";;;;Isola;SAINT-ETIENNE-DE-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Organisation habitat;;;Contemporain;;;3eme tiers du XXe siècle;XXe siècle;;;"1972";;Station de sports d'hiver;;;;;;;;"Isola 2000 est un exemple de station intégrée, concept né dans les années 1960. Dans un ensemble compact, elle rassemble, comme dans un paquebot de croisière, logements, services et commerces reliés entre eux par une circulation interne de galeries et de rues couvertes. Le Front de neige présente deux versants : un à l?ombre qui est le côté rue, un au soleil, qui permet l?accès aux pistes. Au total, l?ensemble comprend 330 logements, trois hôtels, de nombreux commerces, bars et restaurants, une galerie commerciale, un night-club, deux piscines?Les façades, constituées d?éléments en béton et d?habillage en bois, sont animées par les retraits des baies et les avancées des balcons. L?ensemble a été conçu par les architectes Henri Béri et Nicolas Chatel et par l?urbaniste Gérald Hanning.";;Isola_2000_ensemble_immobilier_front_neige.JPG;;;;;;2013-09-30;"300";"0"; Monument aux morts;;;Avenue du général de Gaulle;Saint-Étienne-de-Tinée;SAINT-ETIENNE-DE-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Patrimoine commémoratif;;;;;;;XXe siècle;;;"1921";;Monument aux morts;;;;;;;;"Accolé à l?église, il fut réalisé sur les plans d?un architecte réputé, Roger Seassal, auteur du monument niçois de Rauba Capèu et premier grand prix de Rome en 1913, et mis en ?uvre par les marbriers niçois Bardi Frères et l?entrepreneur Lisimachio. La Grande Guerre enleva à Saint-Etienne-de-Tinée 104 de ses enfants.";;Saint_Etienne_deTinee_monument_aux_morts.jpg;;;;;;2013-10-18;"355";"0"; Chapelle Notre-Dame-de-Vie;;;"Chastillon, Isola 2000";Isola;SAINT-ETIENNE-DE-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;deuxième moitié des années 1930;XXe siècle;;;"1936";;Chapelle;;;;;;;;"A partir de 1934, l?armée de Mussolini commença à fortifier dans le plus grand secret la partie de la commune située en territoire italien. Un grand nombre de petits ouvrages furent creusés et camouflés et des casernes édifiées à Chastillon. C?est sur ce dernier site que fut construite vers 1936 cette chapelle en pierres de taille, au style « alpin », que les militaires décorèrent de superbes fresques intérieures représentant sainte Barbe, saint Martin, saint Georges et saint Maurice. Après la guerre, la commune reprit possession de ses biens à Chastillon et la chapelle devint en 1972 le lieu de culte d?Isola 2000. Restaurée en 2010, elle est désormais connue sous le vocable de Notre-Dame de Vie qui était celui d?une chapelle du village, détruite au moment de l?aménagement de la route de la station.";;Isola_Chapelle_Notre_Dame_Vie_Chastillon.JPG;;;;;;2013-09-30;"304";"0"; Promenade du Château;;;;Nice;NICE 1;Bassin des Paillons ;;;;Architecture de jardin;;;;;;XIXe siècle (premier tiers);XIXe siècle;;;"1822";;Jardin public;---;---;;;;;;"Haut lieu de l?histoire niçoise, colonie grecque au IIIe siècle avant J.-C., puis site du château et de la ville de Nice au Moyen Âge, le duc de Savoie, Emmanuel-Philibert 1er transforma le rocher en citadelle imprenable après l?épisode sanglant du siège de Nice par la flotte turque de Barberousse en 1543. Malgré ses remparts bastionnés, la ville haute tombe aux mains de l?assaillant français en 1691, puis à nouveau assiégée en 1705, la citadelle capitule après une héroïque résistance de 54 jours. Louis XIV ordonne alors de raser la forteresse dont quasiment rien ne subsiste aujourd?hui. Dès le deuxième quart du XIXe siècle la colline est aménagée en jardin paysager dont la beauté et les panoramas sur la ville émerveillent Napoléon III en 1860. Au XXe siècle plusieurs campagnes de fouilles ont permis de dégager les restes de l?ancienne citadelle, notamment ceux de la cathédrale Sainte-Marie. ";;Nice_Promenade_Colline_du_Chateau.jpg;;;;;**;2017-03-09;"458";"0"; Église Notre-Dame des Miracles et ancien couvent des Franciscains;;;;Saorge;BREIL-SUR-ROYA;Bassin de la Roya et de la Bevera ;;Edifice classé MH;;Patrimoine religieux;;;Baroque;;;;Epoque moderne;;;;;Eglise;---;---;;;;;;"A l'écart du bourg le couvent des Franciscains est fondé en 1639, l'église est achevée en 1681. Entre 1760 et 1762 des décorations viennent embellir l'église et le cloître, notamment des fresques relatant la vie de saint François d'Assise. Au début du XXe siècle les moines quittent le lieu qui après diverses occupations est racheté par l'État qui le restaure. Le couvent de Saorge, comme le Monastère de Cimiez, rappelle par son architecture, les couvents construits au XVIIe siècle en Ligurie et dans le sud du Piémont. C?est autour d?un cloître rectangulaire que les bâtiments sont articulés. On retrouve donc l?église occupant le coté nord et le couvent constitué de trois ailes de deux niveaux chacune. L?église dédiée à Notre-Dame-des-Miracles a une façade de style baroque. Un porche de trois travées surmonté d?une terrasse la précède, gommant quelque peu la perception des deux niveaux d?élévation de la façade composés sur la superposition de deux ordres. Au niveau supérieur, la baie en forme de lyre, les décors de gypseries qui se profilent sur les enduits colorés et l?effigie peinte à fresque de la Vierge en Gloire, résultent des transformations de 1760. ";;;;;;;**;2015-01-15;"787";"0";http://www.savoirs-alpesmaritimes.fr/var/storage/images/visites-virtuelles/soarge/ Fondation Furtado-Heine;Villa Grandis;;61 promenade des Anglais et 121 rue de France;Nice;NICE 8;Bassin des Paillons ;;Edifice inscrit MH;;Architecture de jardin;;;Jardin régulier;;;XVIIIe siècle (fin);Epoque moderne;;;"1787";"1895";Jardin d'agrément;;;;;;Villa et son parc inscrist par arrêté du 10 juin 1961.;;"De style néoclassique, la villa Furtado-Heine, plus ancienne demeure en front de mer, construite avant l?existence de la promenade des Anglais, possède un jardin à tendance victorienne. En effet, la perspective est abandonnée au profit d?allées en courbe entourant une terrasse. Celles-ci sont garnies en leur centre d?un plan d?eau embelli d?une fontaine et peuplé de poissons rouges et de nénuphars. La végétation environnante est un mélange de plantes indigènes et subtropicales.";;Nice_Fondation_Furtado_Heine_jardin.JPG;;;;;*;2013-10-18;"309";"0"; La fontaine de la place Saint-Michel;;;Place Saint-Michel;Duranus;LEVENS;Vallée de la Vésubie ;;;;Génie civil;;;;;;fin XXe siècle;XXe siècle;;;;;Fontaine;;;;;;;"- Pierre Robert Garino, Duranus, autrefois Roccasparviera, Serre, Nice, 1993";"La fontaine du village est surmontée d?une statue de Jan de Duranus, personnage créé par Antoine Brachetti (1908-1996), artiste de variétés amateur aux multiples talents.\nLa sculpture a été créée par Jean Pierre Augier, artiste né en 1941, et dont l'atelier est installé à Saint-Antoine-de-Siga sur la commune de Levens. Le sculpteur trouve son inspiration dans de vieux outils ou des objets en fer qu?il transforme par assemblage en personnages ou en animaux en mouvement. Non loin de là, le monument aux morts de la Grande Guerre rend hommage aux six Duranussiens morts pendant le conflit.\n";;Duranus_fontaine_place_Saint_Michel.jpg;;;;;;2013-09-30;"382";"0"; Chapelle Sainte-Anne et de l'Assomption;La Caseto;; rue de la Liberté;Isola;SAINT-ETIENNE-DE-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Patrimoine religieux;;;Baroque;;;;Epoque moderne;;;1822-1823;;Chapelle;;;;;;"- Luc Thévenon, L?art religieux de la vallée de la Tinée, Nice-Historique, n° 3-4, 1993. - Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000. ";;"Cette chapelle est celle de la confrérie des Pénitents blancs. Un somptueux décor en trompe-l??il anime la façade, inspiré de modèles italiens, ce qui s?explique par les relations privilégiées entretenues par Isola avec Vinadio. De grandes fresques encadrées de fausses moulures et de gypseries pseudo-baroques font figurer saint Joseph, l?Assomption, sainte Anne et Marie. L?édifice actuel date de 1822 ; le décor intérieur ayant été achevé en 1823. A l?intérieur y est conservée une très belle huile sur toile représentant L?Assomption de la Vierge, ?uvre réalisée en 1697 par Bernardino Baldoino. \n";;Isola_Chapelle_Sainte_Ann.jpg;;;;;;2013-09-27;"315";"0"; Mairie-école et monument aux morts;;;4 place Jean Gaissa;Isola;SAINT-ETIENNE-DE-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Edifices de la vie publique;;;Moderne;;;;Epoque moderne;;;"1866";"1873, 1925, 1950 et 1972";Mairie;;;;;;;;"Au début du XIXe siècle, la « maison commune » et l?école étaient à l?étroit dans des maisons en mauvais état. En 1862, on décida de construire à l?est de l?église un vaste bâtiment qui accueillerait la mairie et les écoles de filles et de garçons, lequel fut achevé en 1866. En 1873, après l?agrandissement de la place, des escaliers extérieurs furent réalisés afin de permettre l?accès des élèves aux classes situées dans les ailes ; la partie centrale du bâtiment, en rez-de-chaussée, étant occupé par la mairie. Depuis, l?édifice a bénéficié de plusieurs réfections, en 1925, sur un projet de l?architecte Émile Thillet, puis en 1950 et en 1972.Réceptionné en mai 1925, le monument aux morts d?Isola est dû à Claudius Charmetton qui le réalisa en pierre de La Turbie.";;Isola_Mairie_Ecole.jpg;;;;;;2013-07-29;"316";"0"; Immeuble La Rotonde;;;41 boulevard Gambetta;Nice;NICE 8;Bassin des Paillons ;;Edifice inscrit MH;Label Patrimoine XX°;Architecture domestique;;;Art Déco;;;XXe siècle (deuxième quart);XXe siècle;;;"1929";;Immeuble;;;DIKANSKY Georges (architecte);;;"Inscription Monuments historiques par arrêté du 3 juillet 2001. ";;"Cet immeuble a été édifié en 1929 sur les plans de l'architecte Georges Dikansky et se caractérise par un style Art Déco classicisant propre à cet architecte. Composé de six étages à raison de deux grands appartements par palier, il s'agit d'un immeuble de plan massé tronconique. A l'intérieur, le décor est constitué de vitraux, de mosaïques polychromes, de deux belvédères sur le toit-terrasse, d'un ascenseur d'époque.";;Nice_Immeuble_Rotonde.jpg;;;;;**;2013-10-18;"323";"0"; Chapelle Sainte-Catherine-d?Alexandrie;;;;Rigaud;VENCE;Vallée du Cians ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;fin XIXe siècle;XIXe siècle;;;;;Chapelle;---;---;;;;;"Colette et Michel Bourrier-Reynaud, Sur les chemins de la tradition, chapelles et oratoires au c?ur du haut pays niçois », Éditions Serre, Nice, 2008.";"A cheval sur son promontoire rocheux, en aval du village, la chapelle domine la vallée du Cians. Sa construction semble remonter à la seconde moitié du XIXe siècle, puisqu?elle apparaît comme flambant neuve sur une carte postale vers 1900. Une partie de la chapelle est peut-être plus ancienne. L?édifice a été récemment restauré. Sa façade est percée d?une porte axiale encadrée de deux baies rectangulaires. Elle est surmontée d?un oculus ovale. Le toit de tuiles canal porte un clocheton maçonné sur le pignon. La nef, à la touchante modestie, est égayée par les couleurs pimpantes de ses murs. À chevet plat, elle est couverte en berceau plein cintre ; des doubleaux et des pilastres peints en trompe-l??il délimitent les travées. Une niche au dessus de l?autel abrite la statue saint-sulpicienne de la sainte éponyme. ";;;;;;;;2015-12-15;"888";"0"; Eglise Notre-Dame-du-Port;Eglise de l'Immaculée Conception;;place Ile-de-Beauté;Nice;NICE 1;Bassin des Paillons ;;Edifice inscrit MH;;Patrimoine religieux;;;Néo-classique;;;XIXe siècle (deuxième quart);XIXe siècle;;;"1853";"1896";Eglise paroissiale;;;VERNIER Joseph (architecte);FEBVRE Jules (architecte);;Inscription Monuments historiques de l'ensemble concerté constitué au fond du port Lympia (dont l'Eglise Notre-Dame-du-Port) par arrêté du 11 février 1991.;;"Cet édifice, construit entre 1840 et 1853 selon les plans de l'architecte Joseph Vernier, se caractérise par la rigueur et la sobriété de son architure. De style néo-classique, l'église a été modifiée en 1896 avec l'ajout d'une façade à colonnes par l'architecte Jules Febvre.";;Nice_Eglise_Notre_Dame_du_Port.JPG;;;;;;2013-10-18;"329";"0"; Église priorale de l'Invention de la Sainte-Croix;;;"Place de l'Église, hameau de Saint-Dalmas";Valdeblore;SAINT-SAUVEUR-SUR-TINEE;Vallée de la Tinée ;;Edifice classé MH;;Patrimoine religieux;;;Roman;;;Xe-XVIIIe siècles;Moyen-âge;;;;;Eglise paroissiale;---;---;;;;L?église est classée monument historique depuis le 19 mars 1943.;"- Luc Thévenon. L?art religieux dans le Valdeblore, Nice-Historique, n° 2-3, 2012 - Passeurs de Mémoire"", Le Val de Blore, Conseil Général des Alpes-Maritimes, 2013";"Orientée à l?est, l?église est située à une centaine de mètres du bourg de Saint-Dalmas. Sa construction entre la fin du Xe siècle et le premier tiers du XIe siècle. Fondée par l?abbaye bénédictine de Saint-Dalmas-de-Pedona qui implanta un prieuré à cet endroit stratégique, peut-être dès le VIIe siècle. L?édifice de dimensions imposantes présente un plan basilical à trois nefs et trois absides orientales. Les trois ch?urs sont élevés sur des cryptes correspondantes, peu enterrées dont l?agencement. est particulièrement rare en France. Les cryptes communiquent entre elles mais aussi avec le reste de l?église par quatre ouvertures. Les historiens pensent qu?elles étaient destinées à la vénération de reliques que les fidèles pouvaient voir sans gêner les offices se déroulant à l?étage supérieur. Il s?agit donc d?une église à deux niveaux. Sur les trois absides subsiste en partie haute un décor dit de bandes lombardes. A la suite de plusieurs tremblements de terre survenus au XVIe et au XVIIe siècle, l?église fut en partie enterrée par des coulées de boue. Des travaux ont permis de dégager les absides de leurs remblais avalancheux et leur ont rendu leur aspect premier. L?église a reçu un décor baroque au début du XVIIIe siècle mais son passé a été révélé par les fouilles archéologiques conduites de 1978 à 1988. Elles ont été suivies d?un chantier de réhabilitation. Les fouilles ont permis de retrouver le sol d?origine car, en 1738, l?église avait été comblée jusqu?en haut des cryptes. A la même époque, des voûtes avaient été établies sur les trois nefs et le clocher restauré. Des tombes sont visibles dans le collatéral Sud. L?église Sainte-Croix présente aujourd?hui un intérêt exceptionnel puisqu?elle est considérée comme l?édifice majeur du premier art roman dans le comté de Nice. L?église est classée monument historique depuis le 19 mars 1943. ";http://fr.calameo.com/read/000334644b7e2abbee99f;Valdeblore_Saint_Dalmas_eglise_Sainte_Croix.jpg;;;;;;2016-12-22;"408";"0"; Chapelle Sainte-Claire;;;;Lantosque;LANTOSQUE;Vallée de la Vésubie ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;XVIe siècle;Epoque moderne;;;;;Chapelle;;;;;;;;"De très petites dimensions, la chapelle est sur l?ancien chemin venant d?Utelle, comme posée en équilibre au-dessus du tunnel percé pour le tramway et aujourd?hui utilisé par la route. Sainte-Claire faisait l?objet d?une procession annuelle et une messe y était chantée. L?historien Joseph Passeron rapporte que les mères de familles y apportaient leurs nourrissons afin de les protéger des affections des yeux.";;Lantosque_chapelle_Sainte_Claire.jpg;;;;;;2013-09-25;"334";"0"; Fort de la Drette;;;;La Trinité;NICE-7;Bassin des Paillons ;;;;Architecture militaire;;;;;;;XIXe siècle;XXe siècle;;;;Fort;---;---;;;;;;"Le fort de la Drette avait pour mission de verrouiller le vallon de Laghet et le cours inférieur du Paillon. Il est implanté à 510 m d?altitude sur une crête rocheuse. L?ouvrage est construit entre 1879 et 1882, puis adapté à l?évolution de l?armement, vers 1887, en creusant sur le côté opposé à l?attaque des « abris-cavernes ». C?est un ouvrage remarquable sur le plan de la technique militaire. En 1914, la garnison nécessaire pour servir cet ensemble est estimée à 320 soldats et officiers. Les différentes parties du fort sont imbriquées les unes dans les autres. La porte d?entrée, côté sud, est précédée d?un pont-levis franchissant un fossé de 4 m. Une fois la porte passée, on accède à une cour et à la caserne, bâtiment rectangulaire à deux niveaux affecté au logement de la troupe. Les officiers logeaient dans un autre bâtiment côté ouest. Un magasin à poudre, côté est, avait une capacité de 70 tonnes de poudre. La crête d?artillerie, au nord, est desservie par une voie dite « rue des remparts ». Les pièces d?artillerie étaient positionnées sur des plateformes séparées par des traverses-abris. Le fort de La Drette n?a jamais été utilisé que comme casernement et dépôt. Dans les années 1970, il était occupé par le centre d?instruction du bataillon de chasseurs alpins de Nice. Acquis par le conseil général à la fin du XXe siècle, il a été entièrement rénové et sert aujourd?hui de base de loisirs au comité des ?uvres sociales de cette collectivité. ";;;;;;;;2016-08-31;"963";"0"; Daluis;;;;Daluis;VENCE;Haute vallée du Var ;;;;Organisation habitat;;;;;;;Moyen-âge;Epoque moderne;Epoque contemporaine;;;Village;---;---;;;;;;"La commune de Daluis à l?entrée des gorges qui portent son nom, couvre une superficie de 4 003 ha entre 590 m d?altitude dans le lit du Var et 2 500 m d?altitude au sommet du mont Saint-Honorat. Le village, véritable poste de gué, est installé, à 673 m d?altitude, sur un piton rocheux. Des terrains trop exigus aux pentes trop abruptes ne lui ont pas permis de se développer et de s?étendre. L?habitat est très diffus, dispersé sur l?adret, en fonction des terres. Le nom de Daluis, Castrum de Adalueiso au Moyen Âge, viendrait du nom du propriétaire latin d?un ancien domaine agricole, Caïus Aliens Severus. Il est mentionné comme un lieu habité, avec une église, dénommé Daluis, pour la première fois en 1154. Un acte d?habitation est signé en 1348. En 1388, lors du rattachement du comté de Nice à la Savoie Daluis reste en Provence, jusqu?à l?annexion de celle-ci au royaume de France en 1481. Son territoire échoit, pour moitié aux Hospitaliers, auxquels il restera jusqu?au XVIIIe siècle. En 1760, Daluis est réuni au comté de Nice. Après 1860, La construction de la route nationale à partir de 1880, a entrainé la création d?un nouveau noyau d?habitation au quartier de la Salette qui servait de relais aux voyageurs.";;;;;;;*;2017-01-02;"1059";"0"; Croix monumentale;;;près du château de Basses Gréolières;Gréolières;COURSEGOULES;Haute vallée du Loup et plans ;;Inventaire général du patrimoine culturel;;Patrimoine religieux;;;;;;XIXe siècle;XIXe siècle;;;"1827";;Croix;;;;;;;;"Érigée le 15 avril 1827, la croix dite ""Croix du Tricot"" est composée d'un pilier carré surmonté d'un chapiteau à crochets, d?origine médiévale, qui porte une croix en ferronnerie. Le pilier porte sur chacune de ces faces en latin, grec, italien et français, l?inscription aujourd?hui difficile à lire : « L'enfer a été vaincu par la mort de Jésus ». ";;Greolieres_Croix_Monumentale.jpg;;;;;;2014-06-12;"449";"0"; Camp des Fourches;;;Route du col de la Bonette-Restefond;Saint-Dalmas-le-Selvage;SAINT-ETIENNE-DE-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Architecture militaire;;;;;;;XIXe siècle;;;fin XIXe siècle;;Camp;---;---;;;;;;"Depuis 1860, ce secteur des Alpes-Maritimes constituait un enjeu stratégique. Conservant Tende, La Brigue et une partie des cimes de la Vésubie, les Italiens étaient maîtres des passages alpins. Construit dans les années 1890, le casernement du Camp des Fourches rappelle aujourd?hui la présence des chasseurs-alpins dans le secteur de la Bonette. Les militaires y accédaient depuis Jausiers franchissant le col de Restefond. Les 26 bâtiments accueillaient en été les chasseurs-alpins en man?uvre, ainsi que leurs mulets pour lesquels des écuries avaient été aménagées. L?hiver, une section d?éclaireurs-skieurs stationnait dans le camp. Aux alentours subsistent de nombreuses fortifications datant de la fin du XIXe siècle ou des années 1930.";;Saint_Dalmas_le_Selvage_Camp_des_Fourches.JPG;;;;;;2018-01-23;"336";"0"; Hameau des Tourres;;;;Châteauneuf-d'Entraunes;VENCE;Haute vallée du Var ;;;;Organisation habitat;;;;;;;Moyen-âge;Epoque moderne;;;;;---;---;;;;;"Paul Canestrier, Curiosités historiques et artistiques du Haut-Var, in Nice historique, 1954 Luc Thevenon, ?L?art religieux de la haute vallée du Var et du canton de Guillaumes?, in Nice-Historique n° 2 /3, avril-septembre 2002, p. 138.";"Situé au nord de la commune et à 1 680 m d?altitude, le hameau des Tourres est accessible, sauf en hiver, par une piste longeant les falaises des gorges de la Saucha Négra. Le hameau se déploie dans un paysage de prairie et d?alpage, dominé par l?impressionnante cime du Pal. Selon la tradition, le premier habitat de la commune y aurait été situé, avant son transfert sur le site du village de Châteauneuf-d?Entraunes. Au XVIIIe siècle, le hameau, qui rassemblait la moitié de la population de Châteauneuf-d?Entraunes, voulut créer sa propre paroisse contre le gré du prieur du village et demanda même à être distrait de la communauté de Châteauneuf-d?Entraunes pour former une autre commune. En 1911, Les Tourres, avec 105 habitants, comptait plus d?habitants que le village. Les familles étaient nombreuses et hébergeaient souvent des enfants venus de l?assistance publique. L?école accueillait jusqu?à 40 enfants. La Première guerre mondiale marqua un tournant pour cette petite communauté qui se vida de sa population. Aujourd?hui, but d?excursion et résidence secondaire en été, le hameau dépeuplé reprend vie grâce aux randonneurs qui apprécient la beauté et la richesse de son patrimoine naturel mais aussi les émouvants vestiges d?un passé rural aujourd?hui disparu.";;;;;;;***;2016-09-09;"964";"0"; Ouvrage Maginot de la Madeleine : bloc n° 5;;;;Rimplas;SAINT-SAUVEUR-SUR-TINEE;Vallée de la Tinée ;;Inventaire général du patrimoine culturel;;Architecture militaire;;;;;;;XXe siècle;;;1928-1938;;Blockhaus;;;;;;"Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur";"-Jean-Louis Panicacci, La Fortification de Rimplas et du Valdeblore (1928-1940), Nice-Historique, n° 2-3 2012";"Édifiés à partir de 1928, les ouvrages de la ligne Maginot étaient destinés à arrêter l?infanterie et à résister à l?attaque des gaz et de l?artillerie, grâce à une carapace de béton et d?acier. En 1927, le choix des militaires français se porta sur le site de La Madeleine, à 1102 m d?altitude, capable d?interdire la progression de l?ennemi par les vallées de la Tinée et du Valdeblore, grâce à ses cinq blocs de combat puissamment armés de canons de 75 mm et de mortiers de 81 mm. Les travaux furent conduits de 1928 à 1938 mais le projet d?origine dut être modifié à plusieurs reprises. Déclassé en 1972 par l?armée, le fort a été depuis racheté par le conseil général des Alpes-Maritimes. Il est aujourd?hui en cours de réhabilitation";;Rimplas_ouvrage_Maginot_de_la_Madeleine.jpg;;;;;*;2013-10-21;"339";"0"; Ouvrage de la Madeleine : entrée des hommes;;;;Rimplas;SAINT-SAUVEUR-SUR-TINEE;Vallée de la Tinée ;;Inventaire général du patrimoine culturel;;Architecture militaire;;;;;;;XIXe siècle;;;1928-1938;;Caserne;;;;;;;"-Jean-Louis Panicacci, La Fortification de Rimplas et du Valdeblore (1928-1940), Nice-Historique, n° 2-3 2012 ";"Les parties souterraines comprenaient des locaux et des installations permettant à la garnison de 382 hommes et 8 officiers de desservir les blocs de combat et de fonctionner de façon autonome en cas de conflit (une caserne, une usine électrique, une salle de recyclage de l?air, un poste de commandement et des magasins de stockage). Un réseau de wagonnets et des monte-charges assuraient l?approvisionnement des pièces d?artillerie en munitions à partir des magasins de stockage.\nL?entrée principale se faisait par ce bloc qui avait la particularité d?être la station supérieure d?un téléférique de 600 m de dénivelé permettant le ravitaillement du fort car l?accès routier était sous le feu de l?ennemi.\n";;Rimplas_ouvrage_de_la_Madeleine_entree_des_hommes.jpg;;;;;;2013-10-18;"340";"0"; Ouvrage de la Fressinéa;;;RN 205;Rimplas;SAINT-SAUVEUR-SUR-TINEE;Vallée de la Tinée ;;Inventaire général du patrimoine culturel;;Architecture militaire;;;;;;;XXe siècle;;;1930-1934;;Fort;;;;;;;"-Jean-Louis Panicacci, La Fortification de Rimplas et du Valdeblore (1928-1940), Nice-Historique, n° 2-3 2012";"Le fort de la Madeleine était complété par deux petits ouvrages en aval de Saint-Sauveur (Fressinéa) et en aval de La Bolline (La Renardière). Leur mission était d?empêcher la descente d?automitrailleuses venant d?Isola, Valabres et le col Saint-Martin. Construits entre 1930 et 1934, les deux ouvrages étaient organisés de la même façon : un bloc d?entrée protégé par un créneau pour fusil-mitrailleur, un bloc supérieur comprenant une cloche GFM (guet-fusil-mitrailleur) et un bloc de barrage comprenant deux créneaux de mitrailleuses dont l?un était associé à un canon antichar de 47 mm. Leurs garnisons étaient de 36 et 30 hommes. L?ouvrage de la Fressinea a fait l?objet d?un magnifique travail de remise en état mené par une association de bénévoles.";;Rimplas_ouvrage_de_la_Frassinea.jpg;;;;;*;2013-10-21;"341";"0"; Église paroissiale Saint-Jacques-le-Majeur;;;Hameau de la Bolline;Valdeblore;SAINT-SAUVEUR-SUR-TINEE;Vallée de la Tinée ;;Edifice inscrit MH;;Patrimoine religieux;;;Baroque;;;;Epoque moderne;;;Fin XVIIe siècle;;Eglise paroissiale;;;;;;Eglise Saint-Jacques-de-la-Bolline : inscription par arrêté du 19 avril 1932;"- Luc Thévenon. L?art religieux dans le Valdeblore, Nice-Historique, n° 2-3, 2012 ";"Situé en dehors du village, c?est un vaste édifice baroque de plan rectangulaire. Une façade dépouillée, simplement percée d?une grande baie et de deux niches, est précédée d?un vaste porche porté par quatre colonnes de style dorique. Le clocher est intégré à l?édifice au niveau de la travée centrale. L?église présente de fortes similitudes avec la collégiale de Clans (étage à pilastres et un fronton triangulaire sur un porche à trois arcades). Le dallage en pierre, réalisé en 1812, vient d?une carrière de Venanson. L?édifice est inscrit à l?inventaire des Monuments historiques depuis 1932.";;Valdeblore_la_Bolline_eglise_paroissiale_Saint_Jacques_le_Majeur.jpg;;;;;;2013-09-24;"342";"0"; Chapelle de la Sainte-Croix;Notre-Dame-des-Sept-Douleurs;;"Hameau de la Bolline, Place de la Cassetto";Valdeblore;SAINT-SAUVEUR-SUR-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;;;milieu du XVIIe siècle;;Chapelle;;;;;;;"- Luc Thévenon. L?art religieux dans le Valdeblore, Nice-Historique, n° 2-3, 2012 ";"Située au c?ur du hameau sur la place dite de la Casetto, la chapelle appartient à la confrérie des Pénitents blancs connue également sous le titre de Notre-Dame des Sept Douleurs. Si l?on se réfère à la rédaction de ses statuts, la confrérie aurait été fondée en 1668 mais la date de réalisation du tableau principal de la chapelle, 1635, plaide en faveur d?une fondation vers cette date. La chapelle est un élégant petit édifice, d?une seule nef de trois travées. Le ch?ur, qui occupe la dernière travée, est couvert d?une voûte d?arêtes. L?édifice a subi diverses restaurations : en 1867 (date gravée sur les marches), en 1892 (date sculptée à la clé du portail) et en 2001-2003 sous l?autorité du prieur Jacques Saia.";;Valdeblore_la_Bolline_chapelle_de_la_Sainte_Croix.jpg;;;;;;2013-09-20;"343";"0";"http://www.savoirs-alpesmaritimes.fr/var/storage/images/visites-virtuelles/valdebore " Eglise Saint-Pierre;;;;Villeneuve-d'Entraunes;GUILLAUMES;Haute vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;Roman;;;XIVe siècle (fin) - XVe siècle (début);Moyen-âge;;;;"1726 ; XIXe siècle";Eglise paroissiale;---;---;;;;;;"L'église Saint-Pierre est située à 150 m de la limite nord-est de l'agglomération, au pied du replat qui porte la chapelle Sainte-Marguerite. Une église dédiée à sainte Marguerite est mentionnée pour la première fois en 1153. Mais l?église paroissiale date du déplacement de l?habitat sur le site actuel du village. Mis à part quelques remaniements ponctuels, l'édifice, de style roman, ne semble pas inférieur au XIVe siècle. Orienté, il présente des murs en grand appareil de pierres calcaires, équarries au marteau et assemblées en assises au tracé peu régulier. La porte principale, au sud, est couverte d'un arc plein cintre légèrement brisé. Le clocher a été implanté au XIXe siècle, à l'angle nord-est. En passant sous le porche on pénètre dans la nef unique de l?église, prolongée vers l'est par une abside semi-circulaire. La nef, couverte d'une voûte en berceau plein cintre. L'abside est couverte d'un cul-de-four et ornée de fresques, signées R. Ferrini, datées de 1930 etreprésentant une vaste scène biblique. Une chapelle latérale datée de 1726, s'ouvre dans la partie est du mur nord. Elle fut rajoutée à l?initiative du prieur A. Léotardi. Retrouvé dans le cours du Bourdous, après une crue, un bénitier de pierre noire accueille le fidèle à l?entrée de l?église. Il présente une cuve, sans doute du XVIIIe siècle et un pied plus ancien, composé d?une colonne surmontée d?un chapiteau. Des personnages et des têtes symboliques, sont représentés et conservent leur mystère car leur datation reste très délicate. ";;Villeneuve_d_Entraunes_Eglise_Saint_Pierre_Vue_exterieure.jpg;;;;;;2016-09-13;"257";"0"; Chapelle Saint-Giniès;;;Hameau de Bante;Villeneuve-d'Entraunes;GUILLAUMES;Haute vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;XVIIe siècle (milieu);Epoque moderne;;;"1650";;Chapelle;---;---;;;;;"Luc Thevenon, Jean-Claude Poteur, Inventaire des édifices religieux du canton de Guillaumes, Documents du Conseil Général des Alpes-Maritimes, Nice, juillet 2001.";"Au pied du Rocher de la Maïre, les maisons du petit hameau de Bante se regroupent autour de la chapelle édifiée au XVIIe siècle, peut-être sur l?emplacement d?un ancien prieuré de l?abbaye bénédictine de Saint-Dalmas-de-Pedona. Cette modeste chapelle alpine, aux murs blancs enduits, accueille une messe deux fois par an, lors de la Sainte-Jeanne-d?Arc et de la Saint-Giniès.";;pas_image.jpg;;;;;;2016-09-13;"319";"1"; Pigeonnier de la Vigna;;;Quartier de la Vigna;Isola;SAINT-ETIENNE-DE-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Architecture agricole;;;;;;;Epoque moderne;;;;;Pigeonnier;;;;;;;"Clovis Véran, Isola, mon village, de 1860 à nos jours, 1984";"La haute-Tinée possède de nombreux pigeonniers à l?architecture caractéristique. Victor de Cessole avait photographié en 1897 une tour pigeonnier de toute beauté en rive gauche de la Guercha mais celle-ci a disparu depuis. Situé à l?est du village, quartier de la Vigna, au c?ur de la châtaigneraie, ce pigeonnier est aujourd?hui heureusement préservé. L?accès des pigeons se faisait par un orifice à la base de l?édifice. Des niches sont disposées sur toutes les faces intérieures, de haut en bas. L?architecture de l?édifice laisse supposer une construction au XVIIIe siècle. Jusqu?à la deuxième guerre mondiale, les pigeons faisaient l?objet dans chaque commune d?un recensement par l?administration militaire, celle-ci pouvant les réquisitionner en cas de conflit comme pigeons-voyageurs.";;Isola_pigeonnier_de_la_Vigna.JPG;;;;;;2013-09-12;"353";"0"; Chapelle Sainte-Marguerite;;;Lieudit Sainte-Marguerite;Villeneuve-d'Entraunes;GUILLAUMES;Haute vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;XVIIe siècle (deuxième quart);Epoque moderne;;;"1640";"1946";Chapelle;---;---;;;;;"Luc Thevenon, Jean-Claude Poteur, Inventaire des édifices religieux du canton de Guillaumes, Documents du Conseil Général des Alpes-Maritimes, Nice, juillet 2001.";"Les murs ruinés de l?ancienne chapelle rurale Sainte-Marguerite se découvrent, cachés entre les pins, sur la colline qui domine le village actuel. En 1640, les consuls et la population de Villeneuve font v?u de construire, sur le site qu?ils considèrent comme celui d?un habitat antérieur au village, une chapelle dédiée à sainte Marguerite d?Antioche ""afin d?éloigner les vents désastreux qui, en juillet, couchent les blés et ruinent les moissons"". L?édifice fut érigé peu après et le pèlerinage, institué le jour de la fête de la sainte, le 20 juillet, était encore pratiqué jusque dans les années 1950. En 1939-1940, la chapelle fut utilisée comme poste de garde par les chasseurs alpins. Les vestiges de la chapelle Sainte-Marguerite révèlent un petit édifice, d?époque moderne, dont une pierre de la chaîne d'angle sud-est porte l'inscription : ""13 juin 1650"". Au nord, sur le sommet qui domine immédiatement la chapelle et l'église plus au loin, on peut voir quelques traces d'un d?un habitat probablement d?époque médiévale.";;pas_image.jpg;;;;;;2016-09-13;"23";"0"; Chapelle Notre-Dame-des-Grâces;;;;Villeneuve-d'Entraunes;VENCE;Haute vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;XVIIe siècle;Epoque moderne;;;;;Chapelle;---;---;;;;;"Luc Thevenon, Jean-Claude Poteur, Inventaire des édifices religieux du canton de Guillaumes, Documents du Conseil Général des Alpes-Maritimes, Nice, juillet 2001.";"Notre-Dame-des-Grâces se présente comme une vaste chapelle située aux abords du village, dont l?existence semble remonter à la fin du XVIe siècle, mais qui fut reconstruite au milieu du XVIIe siècle. L?édifice offre une façade percée de deux fenestrons, encadrant la porte surmontée d?une baie rectangulaire. Les motifs architecturaux, à l?extérieur comme à l?intérieur, sont soulignés par les enduits de couleurs, enduit blanc pour les éléments en relief, jaune pour les murs et bleu pour la voûte. La chapelle possède, au-dessus du maître-autel, une intéressante huile sur toile, datée de 1638, ?uvre du vençois Jacques Viany. Ce don, effectué par Jean-Louis Arnaudi en remerciement, résulte d?un v?u prononcé à la suite d?une crue du Bourdous qui avait ravagé le village en 1610. Elle représente Notre-Dame-des-Grâces, entourée de sainte Marthe et sainte Marguerite tenant en laisse leurs attributs respectifs, deux énormes dragons. Selon la tradition provençale, sainte Marthe, s?ur de Lazare, arrivée aux Saintes-Maries-de-la-Mer après la mort du Christ, aurait terrassé un dragon (tarasque) à Tarascon. D?après la légende, sainte Marguerite, vierge et martyre chrétienne, avalée par un dragon, put s?extirper indemne du ventre de la bête grâce à la force de sa foi. Image symbolique, le dragon représente le démon dans les sociétés occidentales. Lors de la fête de la Saint-Pierre, la chapelle est le point d?aboutissement d?une procession venant de l?église paroissiale.";;;;;;;*;2016-09-16;"965";"0"; "Ferme fortifiée dite ""château du comte de Beuil""";;;Lieu-dit La Tour;Beuil;GUILLAUMES;Vallée du Cians ;;;;Architecture militaire;;;;;;;Epoque moderne;;;;;Edifice fortifié;;;;;;;;"En aval du hameau de Roya, au lieu-dit La Tour, sur le territoire de la commune de Beuil, cette ferme était le centre de la seigneurie de l?Alpe. Cette dernière apparaît dans l?histoire le 2 juin 1525 quand Honoré Ier, comte de Beuil, inféode les lieux à Lazare Achiardi, habitant de Nice, qui devient ainsi seigneur de l?Alpe. Le toponyme Alp est un nom commun désignant les montagnes pastorales. De nombreuses cartes le mentionnent, de 1693 à 1722. Le « château du comte de Beuil » est en fait une grange bergerie massive, flanquée d?une tour, en quelque sorte une maison forte. À proximité, les ruines d?une chapelle sont encore visibles sur le cadastre de 1868.";;Beuil_chateau_du_comte_Beuil.JPG;;;;;;2013-09-13;"349";"0"; Fresques de Louis Dussour;;;Médiathèque (ancienne mairie);Puget-Théniers;VENCE;Moyenne vallée du var ;;;;Décors et objets;;;;;;;XXe siècle;;;;;---;---;---;"DUSSOUR, Louis (peintre)";;;;;"Les fresques de l?ancienne salle des délibérations de la mairie de Puget-Théniers, actuellement reconvertie en médiathèque, évoquent l?histoire et les personnalités célèbres de la ville. Elles sont l??uvre, dans les années 1960, de Louis Dussour, fresquiste célèbre et directeur de l?École nationale des arts décoratifs de Nice depuis 1948. Parmi les personnages évoqués, Bertrand de Puget, troubadour du XIIe-XIIIe siècles, l?abbé Papon, l?adjudant chef Raymond et le plus célèbre des Pugétois, Louis-Auguste Blanqui. Né en 1805 à Puget-Théniers, homme politique, carbonariste puis socialiste, il s?illustra pendant la révolution de 1848 et lors de la Commune. Ses idées révolutionnaires lui valurent de passer une grande partie de sa vie en prison, d?où son surnom d? « Enfermé ». Un an avant sa mort, le 1er janvier 1881, il publia un journal, « Ni Dieu ni Maître », qui devint la devise du mouvement anarchiste. ";;;;;;;;2017-08-09;"1126";"0"; Villeneuve-d'Entraunes;;;;Villeneuve-d'Entraunes;VENCE;Haute vallée du Var ;;;;Organisation habitat;;;;;;;Epoque moderne;Epoque moderne;;;;Village;---;---;;;;;;"Le village actuel, situé à 950 m d?altitude en fond de vallée, est implanté au confluent du Var et du Bourdous. Constituée de groupements de fermes, l?urbanisation est diffuse, plus dense en bordure de route. L?agglomération s?agence en deux parties séparées par le Bourdous, impétueux torrent de montagne charriant des boues dévastatrices provenant des collines de marnes noires. Quelques habitations possèdent encore des toits de bardeaux. Les façades sont souvent à pignon ouvert, servant de séchoir, et dotées de balcons se développant sur toute la longueur du mur. Sur la place principale, où se réunit la population aux beaux jours, on peut voir une belle entrée de maison dont le linteau porte la date de 1865. À proximité de la route, une modeste fontaine datée de 1902, où l?eau s?échappe d?un tonneau de pierre, est un don, fait au début du XXe siècle, par la fameuse maison de champagne Moët et Chandon.";;;;;;;;2016-09-16;"966";"0"; Hôtel Impérial (ancien);Lycée du Parc Impérial;;;Nice;NICE 8;Bassin des Paillons ;;;;"Villégiature, tourisme et commerce ";Architecture scolaire;;;;;XXe siècle (début);XXe siècle;;;"1902";;Hôtel de voyageurs;Lycée;;;;;;"""La construction du Parc Impérial"" in Cahiers de la Méditerranée - n° 62 - 2001 juin - p. 233 à 248.";"Construit en 1902 par l?architecte d?origine polonaise Adam Dettloff, l?édifice se situe sur la colline Saint-Philippe au milieu d?un parc de 13 ha qui comprenait à l?époque un petit lac, un jeu de pelote basque et deux lawn tennis. Il a été baptisé « Parc Impérial » en référence au passé « russe » du quartier. Le béton armé a été utilisé pour sa construction.";;Nice_Hotel_du_Par_Imperial.JPG;;;;;;2014-09-23;"465";"0"; chapelle Saint-Sauveur;;;hameau d'Énaux;Villeneuve-d'Entraunes;VENCE;Haute vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;XVIIIe siècle;Epoque moderne;;;;;Chapelle;---;---;;;;;"Luc Thevenon, Jean-Claude Poteur, Inventaire des édifices religieux du canton de Guillaumes, Documents du Conseil Général des Alpes-Maritimes, Nice, juillet 2001.";"Le hameau, sur la rive droite du Var à 1 400 m d'altitude, se présente sous la forme d?une petite station résidentielle à l?habitat dispersé, répartie entre de vieilles maisons alpines à greniers ouverts et des chalets récents. Si un habitat fortifié, nommé Enaux, est mentionné durant la première moitié du XIIIe siècle, rien, ni pour le hameau, ni pour l'église, ne suggère une occupation médiévale du site actuel. L'habitat n'y prend une certaine importance qu'à la fin du XVIIIe siècle. Les hommes y vivaient principalement de la culture des céréales et de l?élevage. Après le Concordat, en 1801, il est pourvu d'un lieu de culte érigé en paroissiale secondaire, l?actuelle chapelle Saint-Sauveur. Édifiée au XVIIIe siècle, la vaste chapelle est dotée d?un clocher et est agrandie dans le premier tiers du XIXe siècle. Son toit de bardeaux formant auvent et son clocher couvert à l?identique signalent le hameau, perdu sur son plateau céréalier. ";;;;;;;;2016-09-16;"967";"0"; Chapelle Saint-Antoine;Chapelle Saint-Antoine-l'Ermite et Saint-Macaire;;Abords du village;Châteauneuf-d'Entraunes;GUILLAUMES;Haute vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;XVIIIe siècle (première moitié);Epoque moderne;;;;"1996";Chapelle;---;---;;;;;"Luc Thevenon, Jean-Claude Poteur, Inventaire des édifices religieux du canton de Guillaumes, Documents du Conseil Général des Alpes-Maritimes, Nice, juillet 2001.";"Cette chapelle se situe au pied du village, sur un carrefour de routes jadis muletières qui aujourd?hui sont en partie carrossables et relient Villeneuve aux Barels et à Bouchanières, Guillaumes et Saint-Etienne-de-Tinée. Elle regroupe, depuis la fin du XIXe siècle, des cultes anciens, notamment celui de saint Macaire, dont la chapelle citée encore en 1753 et 1785 a disparu au cours du XIXe siècle. En 1753, la visite pastorale précisait que le bâtiment était « tout neuf ». Très délabrée en 1996, la chapelle a été entièrement rénovée en 2012. Sous son toit en bardeaux, elle présente une façade dont l?originalité réside en un renfoncement formant porche sous une voûte en berceau plein cintre. La nef, formée de deux travées délimitées par des pilastres engagés, et le choeur, différencié par un léger resserrement, sont enduits aux couleurs de la Vierge. Le couvrement est en voûtes d?arêtes sur chaque travée.";;Chateauneuf_d_Entraunes_Chapelle_Saint_Antoine_Ermite.jpg;;;;;;2016-09-20;"320";"0"; Chapelle Saint-Joseph;;;;Châteauneuf-d'Entraunes;GUILLAUMES;Haute vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;XVIIe siècle;Epoque moderne;;;vers 1663;"XIXe siècle ; XXe siècle (deuxième moitié)";Chapelle;---;---;;;;;"Luc Thevenon, Jean-Claude Poteur, Inventaire des édifices religieux du canton de Guillaumes, Documents du Conseil Général des Alpes-Maritimes, Nice, juillet 2001.";"La chapelle, privée, se trouve dans un enclos fermé, à l?entrée du village en venant de Villeneuve-d?Entraunes. Elle fut construite par Antoine Ginesy peu avant 1663 et appartenait encore à cette famille vers 1710-15, comme le précise la visite pastorale de 1753. Sur le cadastre napoléonien datant de la deuxième moitié du XIXe siècle, la chapelle appartient à un enfant du village, médecin à Guillaumes. En 1903, elle passe entre les mains d?une famille de propriétaires terriens locaux. Elle appartient encore aux descendants qui l?entretiennent et ont procédé, dans les années 1990, à une réfection générale de la toiture et à une restauration du clocher, de la façade et de la nef. À l'intérieur la nef à vaisseau unique est relativement vaste, son choeur est à chevet plat. Le couvrement est une voûte d?arêtes formée de trois parties, aucun élément architectural ne détermine des travées. Cette absence est compensée par un décor peint de rinceaux de type Renaissance. Le tableau du maître-autel, La Mort de saint Joseph, daté de 1663 est de Jean André de Castellane, peintre qui produisit de nombreuses oeuvres dans le Val d?Entraunes. ";;Chateauneuf_d_Entraunes_Chapelle_Saint_Joseph.jpg;;;;;;2016-09-20;"475";"0"; "Place du Champas, maison de la comtesse de Rimplas et mairie-école";;;;Rimplas;SAINT-SAUVEUR-SUR-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Organisation habitat;;;;;;;;;;;;Place;;;;;;"-Simonetta Tombaccini Villefranque ""À travers l'histoire de Rimplas - Nobles, bourgeois et paysans d'une communauté du Val de Blore"", Nice Historique, 2012, n° 2-3 ";;"Avec la place de l?Église, le Champas était le c?ur du village. La maison située à droite est l?ancienne demeure habitée jusqu?en 1792 par Claire Victoire, comtesse de Rimplas, dernière représentante de la famille des Grimaldi ayant vécu au village avant d?émigrer au Piémont. L?actuelle auberge servait autrefois de mairie et d?école. Le bâtiment fut agrandi en 1862 par l?acquisition d?une maison attenante dans laquelle on installa l?école. Fermée pour cause d?exode rural en 1922, cette dernière rouvrit cependant entre 1928 et 1940 lorsque le village accueillait de nombreux enfants de militaires ou d?ouvriers travaillant au fort.";;Rimplas_place_du_Champas.jpg;;;;;;2013-09-18;"369";"0"; "L?action enchaînée, 1909";;;;Puget-Théniers;VENCE;Moyenne vallée du var ;;;;Décors et objets;;;;;;;XXe siècle;;;"1909";;---;---;---;"MAILLOL, Aristide (peintre, sculpteur)";;;;;"C?est pour honorer la mémoire de Louis Auguste Blanqui que la commune de Puget-Théniers est dotée, en 1909, de cette vigoureuse statue de bronze, ?uvre du grand sculpteur Aristide Maillol. Allégorie du destin contrarié du révolutionnaire, né à Puget-Théniers, sa posture dynamique évoque le tiraillement provoquée par deux forces contraires, celle de la Liberté qui va de l?avant et celle de la tyrannie qui la retient. Le choix de Maillol de représenter une femme nue les mains liées dans le dos fut vécu comme une provocation qui divisa la population lors de son installation sur la place de l?église. En 1922, pour apaiser les contestations, la statue fut transférer dans le square, à l?entrée de la ville, le long de la route départementale, où depuis, à l?ombre des platanes, elle accueille les voyageurs de ses formes opulentes. ";;;;;;;***;2017-08-09;"1127";"0"; Linteaux sculptés;;;rue Passeroni;Utelle;LANTOSQUE;Vallée de la Vésubie ;;;;Décors et objets;;;;;;XVe et XVIe siècle;Moyen-âge;;;;;;;;;;;;"- Ernest Hildesheimer, Utelle d'après ses anciennes chartes, Nice-Historique, n°1 et 2, 1952";"De nombreux éléments lapidaires gravés, datables de la fin du XVe et du XVI° siècle sont inclus dans les façades : animaux (agneau, chien), pierres à bossage, et linteaux servant d?enseigne sur lesquels figurent des outils notamment ceux de forgeron avec pinces, enclume et marteau, rue du Château, ou de maçon, avec équerre et compas gravés, sur celui de la rue Passeroni. Les linteaux rencontrés sont fréquemment ornés du monogramme IHS qui représente le nom de Jésus. Les monogrammes peuvent prendre des formes variées, être isolés ou inclus dans une couronne, parfois soutenue par deux anges aux larges mains et aux ailes déployées.";;Utelle_linteaux.jpg;;;;;;2013-09-26;"397";"0"; Site médiéval de Saint-Estève;;;;Rimplas;SAINT-SAUVEUR-SUR-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Patrimoine archéologique;;;;;;XIIe siècle;Moyen-âge;;;;;Ruines;;;;;;"- Georges Bréteaudeau ""Aux origines de Rimplas"", Mémoire de l'IPAAM, 2004. ";;"Au lieu-dit Saint-Estève, à l?extrémité d?une crête séparant la vallée de la Tinée du vallon de Bramafan, sont visibles les vestiges d?un lieu de culte occupant un petit plateau long d?une centaine de mètres. Les ruines d?une chapelle sont situées dans la partie supérieure du plateau. L?édifice est de petites dimensions, environ 10 m sur 5 m. Une nef de plan rectangulaire est prolongée vers l?est par une abside semi-circulaire. A proximité on peut observer des vestiges de constructions et peut-être les bases d?un château. Apparu dans les archives dès le XIIe siècle (Saint-Etienne-de-Blore), le hameau et sa chapelle figurent toujours sur un plan en 1777. Abandonnée depuis presque deux siècles, la chapelle a laissé un souvenir vivace dans la mémoire des Rimplassois.";;Rimplas_site_medieval_Saint_Esteve.jpg;;;;;;2013-09-18;"367";"0"; Eglise Saint-Nicolas;;;;Châteauneuf-d'Entraunes;GUILLAUMES;Haute vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;XVIe siècle;Epoque moderne;;;;"XVIIe siècle ; XIXe siècle ; 1934";Eglise paroissiale;---;---;;;;;"Luc Thevenon, Jean-Claude Poteur, Inventaire des édifices religieux du canton de Guillaumes, Documents du Conseil Général des Alpes-Maritimes, Nice, juillet 2001. Luc Thevenon, L?art religieux de la haute vallée du Var et du canton de Guillaumes, in Nice Historique n° 2 /3, avril-septembre 2002, p. 138. ";"Située sur le point culminant du village, l?église paroissiale, semble avoir été construit vers la fin du XIIIe siècle, et réaménagée vers le milieu du XVIe siècle. L'achèvement des travaux pourrait correspondre à la réalisation du polyptyque des Cinq Plaies du Christ, daté de la décennie 1550. Les chapelles latérales ont été ajoutées au début du XVIIIe siècle. Le clocher carré qui abrite deux cloches datées 1897 et 1914 a été transformé et exhaussé en 1934, lors de la restauration de l?église. De style baroque, l?intérieur de l?édifice présente une nef d'un vaisseau de trois travées délimitées par des pilastres, prolongée par un choeur surélevé, placé dans une abside polygonale. Deux chapelles latérales s?ouvrent sur la travée centrale. Le couvrement est en berceau à pénétrations sur la nef et en cul-de-four polygonal sur l?abside. Le décor intérieur enduit semble dater du XVIIIe siècle, mais il a été remanié à la fin du XIXe. Il présente un décor de faux marbres, des peintures en trompe-l?oeil imitant des draperies et des vitraux polychromes. Le mobilier religieux est particulièrement intéressant ; statues du XVIIe siècle et XVIIIe siècle, des huiles sur toile, dont une Vierge du Rosaire de 1622, attribuée à Jean-Marie d?Avignon et le splendide retable de François Bréa. ";;Chateauneuf_d_Entraunes_Eglise_Saint_Nicolas.jpg;;;;;;2016-09-20;"474";"0"; Fontaine;;;Place du Pous;Rimplas;SAINT-SAUVEUR-SUR-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Génie civil;;;;;;;XIXe siècle;;;milieu du XIXe siècle;;Fontaine;;;;;;;;"Jusqu?au XVIIIe siècle, le village ne disposait que d?un puits pour son approvisionnement et les habitants étaient obligés d?aller puiser l?eau à un « miglia » de distance. Finalement, en 1845, la communauté décida de prélever l?eau de sources jaillissant loin du village, dans la montagne, au quartier de Lentou. Les travaux furent réalisés par un entrepreneur privé pour la partie supérieure, en échange du droit d?utiliser l?eau, et par les habitants eux-mêmes pour la partie inférieure. Achevé en juillet 1852, le canal, long de 2571 m, apporta la prospérité agricole au village et un directeur des eaux fut nommé afin de répartir le précieux liquide à tour de rôle aux propriétaires des potagers entourant l?agglomération.";;Rimplas_fontaine.jpg;;;;;;2013-10-18;"370";"0"; Chapelle Saint-Roch;;;Promenade Saint-Roch;Rimplas;SAINT-SAUVEUR-SUR-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;XVIIe siècle;Epoque moderne;;;;;Chapelle;;;;;;;;"Située à l?entrée nord du village, elle se trouvait à la limite des habitations, jouant un rôle de chapelle-barrière contre les épidémies. C?était à l?origine un grand édifice comptant deux travées mais il a été amputé d?un quart de sa longueur il y a une trentaine d?années afin d?élargir la route. L?ancien accès se faisait grâce à un escalier en façade. Désormais c?est par un escalier latéral que l?on rentre dans le bâtiment. On a ménagé en façade une vaste ouverture grillagée qui permet de voir l?intérieur de l?édifice. Son seul mobilier est une vaste toile datée de la fin du XVIIe siècle évoquant huit cultes, comme si les Rimplassois avaient voulu s?attirer les bonnes grâces du plus grand nombre possible de saints.";;Rimplas_chapelle_Saint_Roch.jpg;;;;;;2013-09-18;"371";"0"; Fontaine;;;place Louis Revel;Conségudes;COURSEGOULES;Vallée de l'estéron ;;Inventaire général du patrimoine culturel;;Génie civil;;;;;;XXe siècle;XXe siècle;;;"1930";;Fontaine;;;MALAUSSENA L. (architecte);;;;;"La fontaine, datée de 1930, est située au centre de la place qui constitue aujourd'hui l'entrée du village, à l'extérieur de la partie ancienne de l'agglomération. L'eau coule d'une borne carrée à quatre jets dans un bassin quadrilobé, d'où elle tombe en cascade dans un bassin circulaire plus grand. Le petit bassin, la borne et leurs décors sont en béton de ciment. Le grand bassin est en calcaire dressé.";;Consegudes_Fontaine.jpg;;;;;;2013-09-30;"372";"0"; Polyptyque du Christ aux Cinq Plaies;;;Église Saint-Nicolas;Châteauneuf-d'Entraunes;VENCE;Haute vallée du Var ;;Oeuvre classée MH;;Décors et objets;;;;;;milieu du XVIe siècle;Epoque moderne;;;;;;---;---;BREA François (peintre);;;;"Luc Thevenon, Jean-Claude Poteur, Inventaire des édifices religieux du canton de Guillaumes, Documents du Conseil Général des Alpes-Maritimes, Nice, juillet 2001. Luc Thevenon, ?L?art religieux de la haute vallée du Var et du canton de Guillaumes?, in Nice-Historique n° 2 /3, avril-septembre 2002, p. 138. Luc F. Thevenon, L?art du Moyen Âge dans les Alpes méridionales, Éditions Serre, Nice 1983. Christiane Lorgues-Lapouge, Trésors des vallées niçoises, Éditions Serre, Nice, 1990. Paul Canestrier, Curiosités historiques et artistiques du Haut-Var, in Nice historique, 1954 ";"Le somptueux polyptyque, du milieu du XVIe siècle, composé de sept compartiments, est attribué à François Bréa, neveu de Louis, dont il continua l?oeuvre avec les mêmes influences artistiques. Son ordonnancement, ses figures aux couleurs éclatantes, les belles boiseries Renaissance, sont très proches de celles du retable voisin de l?église de Saint-Martin-d?Entraunes. Il s?agit d?une commande faite par le notaire E. Ginesi, probablement lors de l?achèvement de la construction de l?édifice. L'image du Père éternel, représenté dans les nuées sur le tympan courbe, celle des évêques, ici saint Blaise et saint Nicolas, au registre principal et au registre supérieur, l'attitude des aimables figures d?Etienne et de Laurent semblent très proches de celles du retable de l?église Saint-Martin. Mais l'image centrale du Christ aux Cinq Plaies est nouvelle. Couronné d?épines, vêtu de son manteau de dérision, il montre ses plaies sanglantes, debout devant la croix dont les bras portent les instruments de la Passion. L?éclat des rouges, des verts et des ors fait du retable une image de gloire. ";;;;;;;***;2016-09-20;"970";"0"; Église paroissiale de l'Assomption;;;;Duranus;LEVENS;Vallée de la Vésubie ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;;;"1639";"1720";Eglise paroissiale;;;;;;;"- Pierre Robert Garino, Duranus, autrefois Roccasparviera, Serre, Nice, 1993";"Le 24 juin 1639, une première chapelle fut consacrée à Duranus. Cependant, les prieurs demeurèrent sur l?ancien site de Rocca-Sparviera. Au début des années 1720, la communauté décida de « faire descendre » son curé. Un presbytère fut construit et la chapelle agrandie. Le clocher actuel, coiffé de tuiles vernissées, possède trois cloches fondues en 1935, 1990 et 2008. Restaurée avec goût, l?église comprend une nef centrale couverte d?une voûte en plein cintre à laquelle on a juxtaposé un collatéral. L?ensemble est dépourvu de décor. Le chevet plat possède un monumental autel baroque. Au centre, une toile que l?on peut dater de 1640. Certaines statues conservées dans l?édifice viennent de l?ancienne église de Rocca-Sparviera.";;Duranus_eglise_paroissiale_Assomption.jpg;;;;;;2013-09-24;"376";"0"; "Saint-Martin-Vésubie, le village";;;;Saint-Martin-Vésubie;TOURRETTE-LEVENS;Vallée de la Vésubie ;;;;Organisation habitat;;;;;;"1200";Moyen-âge;Belle-Époque;;;;Village;---;---;;;;"- Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000. - Plures, Saint-Martin-Vésubie, histoire et patrimoine, collection Les Carnets de l?Amont n° 3, AMONT, St Martin-Vésubie, 2009. - Eric Gili et Cyril Isnart, Les édifices religieux à Saint-Martin-Lantosque. Espace historique et sacré d?un terroir, Pays vésubien, n°1, 2000 - Jean-Claude Poteur, Éléments d?étude des communes de Saint-Martin-Vésubie et Venanson, Recherches régionales, n°4, 1991 - http://amontcev.free.fr";;"Dans l?Antiquité, le territoire d?Anduébis recouvrait les communes de Saint-Martin-Vésubie et de Venanson. Dès le XIe siècle, les seigneurs de Valdeblore y implantèrent le château de Valdeblore et une église, Saint-Nicolas d?Anduébis, sur un important site habité (actuel hameau de Saint-Nicolas). Sans doute à la même époque, sur un site situé au confluent des vallons du Boréon et de Fenestres, fut érigée l?église Saint-Martin. Dans les années 1200, un château et une agglomération fortifiée apparurent près de ce lieu de culte et en prirent le nom. La rue de La Castre conserve le souvenir de ce château. L?agglomération de Saint-Martin-Vésubie connut un essor important dans la seconde moitié du XIIIe siècle et durant le XIVe siècle, ce qui nécessita la construction d?une enceinte fortifiée. Marché et foire se tenaient à l?extérieur, devant la porte nord (actuelle « place Vieille »). Après 1543 et le siège de Nice par les Turcs, le nouveau quartier qui s?était développé au nord fut ceinturé d?un rempart. Une porte située à la hauteur de l?actuelle place du Marché y donnait accès. Vers 1600, un nouveau quartier fut créé en contrebas de l?église paroissiale, sur un plan régulier. Devenu après 1860 la capitale de la « Suisse niçoise », Saint-Martin-Vésubie vit se construire hôtels et villas reconnaissables à leur architecture de villégiature. Les hôtels s?implantèrent autour d?une nouvelle mairie achevée en 1866, qu?accompagnaient une place et une promenade bordée d?arbres réalisées dans le même temps. Les villas, souvent entourées de parcs, étaient situées pour l?essentiel sur la rive opposée du Boréon, au quartier du Vernet et à proximité de la route de Nice, notamment au quartier Deloutra où fut érigée la première construction de ce type par Lazare Raiberti. La circulation fut également modifiée au XIXe siècle, avec notamment un contournement du village par la route achevé en 1877. ";;;;;;;***;2016-12-13;"1055";"0"; Chapelle Saint-Jean-Baptiste;Chapelle Saint-Jean;;Quartier du Villard;Entraunes;VENCE;Haute vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;;;;;Chapelle;---;---;;;;;"Luc Thevenon, ?L?art religieux de la haute vallée du Var et du canton de Guillaumes?, in Nice-Historique n° 2 /3, avril-septembre 2002, p. 138. Luc F. Thevenon, L?art du Moyen Âge dans les Alpes méridionales, Éditions Serre, Nice 1983. Christiane Lorgues-Lapouge, Trésors des vallées niçoises, Éditions Serre, Nice, 1990. Paul Canestrier, Curiosités historiques et artistiques du Haut-Var, in Nice Historique, 1954";"La chapelle, dédiée à saint Jean-Baptiste, se découvre en empruntant un petit chemin rocailleux qui descend vers le cours du Var depuis la route menant à Estenc, à environ 3 km du village. La date, « AB 1660 », gravée sur une pierre du chaînage d?angle à droite de l?entrée, correspond au style de l?édifice dont l?enduit, tombé par endroits, laisse voir qu?il n?est pas appareillé. Les initiales pourraient correspondre au nom du fondateur Antoine Baudoin. En effet, deux cultes secondaires s?ajoutaient à celui du titulaire : Antoine de Padoue et Jacques-le Majeur, ce dernier figurant seul sur le tableau d?autel avec la Vierge à l?enfant. Un acte du 12 mai 1722 indique que son propriétaire Louis Baudoin l?a fait réparer en souvenir de « ses ancêtres fondateurs ». Le 30 janvier 1824, un autre acte stipule que ce sont les propriétaires du quartier qui font procéder à des restaurations. Desservi jusque vers 1920, la chapelle, en temps abandonnée a été restaurée en 2005. Son tableau est conservé dans la chapelle du Rosaire d?Entraunes.";;;;;;;;2016-11-08;"952";"0"; Chapelle de la Sainte-Croix et de Notre-Dame-du-Mont-Carmel;Chapelle dite du Gonfalon;;Boulevard de Cessole;Saint-Étienne-de-Tinée;SAINT-ETIENNE-DE-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Patrimoine religieux;;;Baroque;;;;Moyen-âge;;;;;Chapelle;;;;;;"La messe y est célébrée chaque semaine de la Toussaint à Pâques ainsi qu?à l?occasion des cérémonies des pénitents dont la traditionnelle procession nocturne aux flambeaux, chaque jeudi saint, est le point d?orgue. En 2012, Saint-Etienne-de-Tinée a accueilli la maintenance annuelle des confréries de pénitents du sud de la France, réunissant 350 pénitents représentant 26 confréries";"Christiane Lorgues-Lapouge, Saint-Étienne-de-Tinée, Auron : chapelles peintes, guide du visiteurs, Éd. Serre, 1993. Luc Thévenon, L'art religieux de la vallée de la Tinée, Nice Historique, n°266, 1993 Robert Bourdon, Saint-Étienne-de-Tinée, jadis et aujourd'hui, histoire et évolution d'un village frontalier des Alpes-Maritimes, É. Firmin Didot, 1991 Étienne Galléan, Histoire de Saint-Étienne-de-Tinée, impr. Pierotti, 1977";"La chapelle des Pénitents blancs, toujours très actifs à Saint-Etienne-de-Tinée présente une façade d?une grande sobriété. Sur le côté du midi, un cadran solaire porte l?inscription « io vado et vengo ogni giorno e tu te ne vai senza ritorno » (je vais et je viens chaque jour et toi tu t?en vas sans retour). Les dimensions imposantes du bâtiment se traduisent à l?intérieur par la présence de quatre travées dont celle du ch?ur. A l?occasion d?une restauration des fresques peintes probablement entre 1450 et 1500 sont réapparues au plafond.";;saint_etienne_de_tinee_chapelle_sainte_croix_dite_gonfalon.jpg;;;;;;2013-09-10;"377";"0"; Chapelle Sainte-Croix;Chapelle Sainte-Marguerite;;;Saint-Dalmas-le-Selvage;SAINT-ETIENNE-DE-TINEE;Vallée de la Tinée ;;Edifice classé MH;;Patrimoine religieux;;;;;;;Moyen-âge;;;seconde moitié du XVe siècle;;Chapelle;;;;;;Chapelle classeé par arrêté du 20 janvier 2000;"- Luc Thévenon, L'art religieux de la vallée de la Tinée, Nice Historique, n°266, 1993";"La chapelle de la seconde moitié du XVe siècle, dédiée à la Vierge, fut transformée au XVIIe siècle pour accueillir la confrérie des Pénitents blancs. En 1996 le conservateur du patrimoine Jean-Loup Fontana découvre une fresque , haute de 176 cm et longue de 390 cm qui avait été épargnée par le badigeon appliqué sur les murs de la chapelle. Cette découverte exceptionnelle mettait à jour une ?uvre d?une grande finesse. Le panneau central commence à gauche par sainte Marguerite ; au centre une Vierge à l?Enfant ; à droite saint Louis d?Anjou. Le panneau latéral gauche montre saint Pierre de Vérone ; celui de droite un saint évêque qui pourrait être saint Martin. Jean-Loup Fontana pense pouvoir attribuer cette ?uvre à Jean Baleison, très actif dans le troisième tiers du XVe siècle.";;Saint_Dalmas_le_Selvage_chapelle_Sainte_Sainte_Croix_dite_Sainte_Marguerite_fresque.jpg;;;;;*;2013-10-21;"379";"0"; La mine d'arsenic de l'Éguise;;;Place Saint-Michel;Duranus;LEVENS;Vallée de la Vésubie ;;;;Architecture industrielle;;;;;;;XXe siècle;;;"1913";;Mine;;;;;;;"- Pierre Robert Garino, Duranus, autrefois Roccasparviera, Serre, Nice, 1993";"A l?est de la commune, à 910 m d?altitude, dans le quartier de l?Eguise, se trouvent les vestiges d?une mine d?arsenic. Dès 1864, des recherches avaient permis de localiser à Lucéram et à Duranus des indices de sulfures d?arsenic (réalgar et orpiment). Après des débuts laborieux, l?exploitation commença réellement en 1913 avec la Compagnie minière et métallurgique d?Auzon (Haute-Loire). Cette dernière construisit une usine de grillage dont les ruines sont encore visibles sur place, notamment une imposante cheminée que l?on aperçoit depuis le village de Duranus. Les travaux reprirent entre 1923 et 1931, date à laquelle ils furent définitivement abandonnés, faute de rentabilité. Le matériel présenté sur la place de Duranus était celui utilisé par l?exploitation.";;Duranus_mine_l_Eguise.jpg;;;;;;2013-09-30;"383";"0"; Chapelle de la Miséricorde et place de la Mairie;Notre-Dame de Lourdes;;;Lantosque;LANTOSQUE;Vallée de la Vésubie ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;;;;;Chapelle;;;;;;;"- Joseph Passeron, Lantosque, notre village, Imprimerie Don Bosco, Nice, 1965 - P. Accolla et Y. Geffroy, L?empreinte des jours : histoire et photos de famille de deux villages du haut-pays niçois, Utelle et Lantosque, Serre, Nice, 1981";"Elle surplombe une place qui était autrefois l?un des c?urs du village avec la place Vieille. La chapelle a été construite à cheval sur le tracé de l?ancien rempart. Long de 17,5 m et large de 8m, l?édifice pourrait avoir été bâti en deux temps : une première partie avant la destruction des remparts, une deuxième partie après. La nef est voûtée plein cintre tandis que le ch?ur possède une voûte en arêtes. Le bâtiment a été entièrement rénové en 1949. Propriétaire des lieux, la confrérie des Pénitents noirs entrait parfois en concurrence avec les autres confréries du village, la puissante confrérie des blancs mais aussi celle, féminine, des filles de Marie, ce qui donna lieu en 1831 à une convention destinée à régler les questions de préséance dans les processions et à l?église?";;Lantosque_chapelle_de_la_Misericorde.jpg;;;;;;2013-09-25;"384";"0"; Le clocher de l'église paroissiale Saint-Pons;;;;Lantosque;LANTOSQUE;Vallée de la Vésubie ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;deuxième moitié du XIXe siècle;XIXe siècle;;;"1867";"1904";Clocher;;;;;;;"- Joseph Passeron, Lantosque, notre village, Imprimerie Don Bosco, Nice, 1965 - P. Accolla et Y. Geffroy, L?empreinte des jours : histoire et photos de famille de deux villages du haut-pays niçois, Utelle et Lantosque, Serre, Nice, 1981 ";"Les archives mentionnent une reconstruction complète du clocher en pierres de taille, entre 1865 et 1867, avec une coupole en briques vernissées surmontée d?une sphère en cuivre, puis en 1904, un remplacement de la couverture à l?identique. La sonnerie des cloches rythmait la journée par les trois Angélus à 8h, 12h et 20h. Elle marquait les moments de la vie, les grandes fêtes religieuses, donnait l?alerte en cas d?incendie ou d?événement important? Chaque sonneur de cloches possédait son propre « carillon » et le transmettait à son successeur. Lantosque conserve le souvenir d?Augustin et de Jules Gilli qui servirent les cloches pendant près d?un siècle.";;Lantosque_eglise_Saint_Pons_clocher.jpg;;;;;;2013-09-30;"385";"0"; Monument aux morts;;;;Lantosque;LANTOSQUE;Vallée de la Vésubie ;;;;Patrimoine commémoratif;;;;;;;XXe siècle;;;"1924";;Monument aux morts;;;;;;;"- Joseph Passeron, Lantosque, notre village, Imprimerie Don Bosco, Nice, 1965 - P. Accolla et Y. Geffroy, L?empreinte des jours : histoire et photos de famille de deux villages du haut-pays niçois, Utelle et Lantosque, Serre, Nice, 1981";"Afin de rendre hommage aux 81 Lantosquois tués lors de la première guerre mondiale, la municipalité commanda en 1923 à l?architecte A. Carlo le projet d?un monument aux morts. Réalisé en marbre gris bleuté de l?Ardèche et en granit de Saône-et-Loire pour les panneaux recevant les noms, le monument fut inauguré en juillet 1924. Il témoigne aujourd?hui du sacrifice subi par les communes rurales du département, ce qui précipitera leur déclin démographique dans l?entre-deux-guerres.";;Lantosque_monument_aux_morts.jpg;;;;;;2013-09-30;"387";"0"; Sanctuaire de la Balma;;;;Lantosque;LANTOSQUE;Vallée de la Vésubie ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;XXe siècle;;;"1928";;Sanctuaire;;;;;;;"- Joseph Passeron, Lantosque, notre village, Imprimerie Don Bosco, Nice, 1965 - P. Accolla et Y. Geffroy, L?empreinte des jours : histoire et photos de famille de deux villages du haut-pays niçois, Utelle et Lantosque, Serre, Nice, 1981 ";"Situé sur la route de Loda en rive gauche de la Vésubie, face au couvent de San Brancaï, le sanctuaire de Notre-Dame de la Balma fut érigé en 1928 par l?abbé Rochard. Sa fondation est liée à la première guerre mondiale. Un escalier mène à un abri sous roche sommairement aménagé mais dont les dimensions permettaient d?accueillir 4 à 500 fidèles. Un chemin de croix part du village et aboutit à l?entrée du sanctuaire. Lorsque les Lucéramois venaient en pèlerinage à San Brancaï, les Lantosquois les raccompagnaient jusqu?à cet endroit.";;Lantosque_sanctuaire_de_la_Balma.jpg;;;;;;2013-09-30;"388";"0"; Église paroissiale Saint-Pons;;;;Lantosque;LANTOSQUE;Vallée de la Vésubie ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;;;"1665";;Eglise paroissiale;---;---;;;;;"- Joseph Passeron, Lantosque, notre village, Imprimerie Don Bosco, Nice, 1965 - P. Accolla et Y. Geffroy, L?empreinte des jours : histoire et photos de famille de deux villages du haut-pays niçois, Utelle et Lantosque, Serre, Nice, 1981 ";"Vers 1640, la communauté décida d?agrandir l?église paroissiale mais la construction ne fut achevée qu?en 1665 (date figurant sur le porche). La dédicace placée dans le ch?ur indique que Lantosque se trouve sous la protection de saint Pons comme patron et que saint Sulpice est le titulaire de l?église. Les reliques de ce dernier avaient fait l?objet, en juin 1661, d?une translation depuis Rome par les soins du frère dominicain Auda, originaire de Lantosque. La façade, dépourvue de décor, se limite à un portail surmonté de la statue de saint Pons, costumé en soldat romain de fantaisie et brandissant la palme de son martyre. Sur le côté nord de l?église se trouvait le cimetière. Ce dernier, trop petit, fut transféré à la fin du XIXe siècle sur l?emplacement actuel. L?intérieur présente une nef flanquée de collatéraux et coupée d?un transept. Ce dernier élément, qui ne se retrouve que dans la cathédrale Sainte-Réparate à Nice, confère à la paroissiale de Lantosque une monumentalité tout-à-fait exceptionnelle pour un édifice du haut-pays niçois. Comme le montrèrent Alexis et Gustav-Adolf Mossa ce transept correspond en fait à la nef de l?église ancienne. Le chevet est polygonal à cinq pans. La nef et les collatéraux sont voûtés en arêtes. Le décor se réduit aux chapiteaux corinthiens de fantaisie qui coiffent les pilastres. Ils reçoivent les arcs doubleaux. L?ensemble des parties hautes de l?église est recouvert d?un décor floral abondant, de style fin XIXe. L?arc triomphal et les voûtes du ch?ur, avec des gypseries et des stucs, présentent une surcharge décorative notoire. Les archives indiquent par ailleurs que les décors intérieurs ont bénéficié de trois campagnes de travaux, achevées en 1885, 1897 et 1942. La tribune, de 1841 présente un remarquable décor d?instruments de musique en marqueterie.";;Lantosque_eglise_paroissiale_Saint_Pons.jpg;;;;;*;2016-12-21;"386";"0"; Pont à haubans sur le Var;;;;Puget-Théniers;VENCE;Moyenne vallée du var ;;;;Génie civil;;;;;;;Epoque contemporaine;XXIe siècle;;"2004";;Pont;---;---;;;;;;"Pour des raisons stratégiques, il n?existait autrefois à Puget-Théniers qu?un pont en bois, dont l?existence remonte au Moyen Âge, et qui permettait d?enjamber le Var et de rejoindre la vallée de l?Estéron. À la veille de la Révolution, un pont avec une partie des piles en maçonnerie et le tablier en bois fut édifié. Toutes les communes concernées durent participer à son érection et à son entretien. En 1860, le pont, maintes fois coupé, présentait deux arches en maçonnerie et une arche en bois. En 1888, un pont à trois piles en pierre et tablier métallique fut installé sur le cours du Var. Il résista pendant plus d?un siècle aux colères du Var, notamment celle de 1994. Mais, jugé trop peu commode, il est remplacé, en 2004, par un pont tournant à haubans, sans pile intermédiaire dans le lit du fleuve pour ne pas être emporté par les crues du Var. L?ouvrage, ?uvre de l?architecte Laurent Barbier fut construit sur la rive droite avant sa rotation définitive le 13 novembre 2004. ";;;;;;;**;2017-08-09;"1128";"0"; Église de Saint-Colomban;;;Hameau de Saint-Colomban;Lantosque;LANTOSQUE;Vallée de la Vésubie ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;;;"1844";;Eglise;;;;;;;"Solenne Szys, La vallée de Saint-Colomban, territoire de Lantosque, éléments d?histoire d?une communauté oubliée, in Pays vésubien, n°1, 2000";"L?église de Saint-Colomban date de 1844. La tradition veut qu?elle ait été autrefois implantée au quartier de La Gleia (l?église en patois) puis déplacée au milieu du XIXe siècle. Une voûte en plein cintre couvre un vaisseau unique long de quatre travées avec une petite chapelle de chaque côté et un chevet plat. Le clocher fut rajouté en 1888. En 1915, l?église fut victime d?un incendie qui détruisit une partie du mobilier. La population du hameau était connue pour sa ferveur religieuse. C?est la raison pour laquelle la procession pour saint Colomban était une des plus belles de Lantosque. Un imposant cortège suivait la statue du saint : le curé abrité par un baldaquin, les pénitents, les différentes sociétés religieuses de jeunes filles, de femmes, d?hommes mariés?";;Lantosque_Saint_Colomban_eglise.jpg;;;;;;2013-09-25;"389";"0"; Ruines du couvent de Saint-Pancrace;Saint Brancaï;;;Lantosque;LANTOSQUE;Vallée de la Vésubie ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;XVIe-XVIIe siècle;Epoque moderne;;;;;Couvent;;;;;;;" - Joseph Passeron, Lantosque, notre village, Imprimerie Don Bosco, Nice, 1965";"La fondation de l?établissement oscille de la fin du XIVe siècle au XVIIe siècle. Son histoire n?est véritablement connue qu?au moment de son déclin et de sa ruine, à la fin du XVIIIe siècle et dans la première moitié du XIXe siècle. Situé sur le chemin reliant Utelle à Lantosque, le monastère comprenait une église, un cloître et des logements. A la Révolution, il fut vendu comme bien national à un habitant de La Bollène. En 1818, ce dernier accepta de le laisser à la disposition de quelques moines qui y vécurent dans la misère jusqu?en 1858 car les bâtiments ne cessaient de se dégrader. Minée par les infiltrations, l?église s?effondra en 1903. Jusqu?en 1880, les Lucéramois sont venus en pèlerinage pour la fête de Saint-Pancrace le 12 mai.";;Lantosque_couvent_Saint_Pancrace.jpg;;;;;;2013-09-25;"415";"0"; Église paroissiale Notre-Dame des Anges;;;Hameau de Pelasque;Lantosque;LANTOSQUE;Vallée de la Vésubie ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;;;;;Eglise paroissiale;;;;;;;"- Joseph Passeron, Lantosque, notre village, Imprimerie Don Bosco, Nice, 1965 - P. Accolla et Y. Geffroy, L?empreinte des jours : histoire et photos de famille de deux villages du haut-pays niçois, Utelle et Lantosque, Serre, Nice, 1981";"A l?origine chapelle rurale, ce lieu de culte fut transformé en paroisse à la fin du XVIIIe ou au début du XIXe siècle. L?église est placée sous le vocable de la Vierge Marie sous le nom de Notre-Dame-des-Anges mais elle possédait aussi comme patron saint André. La construction de l?édifice n?est pas documentée. Son plan laisse entrevoir l?existence d?un bâtiment plus ancien à l?emplacement du ch?ur. Un solide clocher en pierre de taille a été accolé à l?édifice. Au milieu du XIXe siècle, un incendie détruisit une partie des objets du culte que l?on dut renouveler. Comme nombre d?autres édifices à Lantosque, l?église de Pélasque fut toujours affectée par d?importants mouvements de terrain qui rendirent nécessaire sa consolidation, notamment en 1941.";;Lantosque_Pelasque_eglise_Notre_Dame_des_Anges.jpg;;;;;;2013-09-25;"390";"0"; Chapelle Saint-Georges;;;Hameau de Saint-Georges;Lantosque;LANTOSQUE;Vallée de la Vésubie ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;;;;;;Chapelle;;;;;;;"- Joseph Passeron, Lantosque, notre village, Imprimerie Don Bosco, Nice, 1965 - P. Accolla et Y. Geffroy, L?empreinte des jours : histoire et photos de famille de deux villages du haut-pays niçois, Utelle et Lantosque, Serre, Nice, 1981";"Entre Lantosque et Pélasque, la chapelle Saint-Georges, soigneusement restaurée, est posée sur un col à 674 m d?altitude. C?est un bel édifice, voûté plein cintre, doté d?un élégant petit clocheton. La chapelle était autrefois au c?ur d?un quartier agricole où l?olivier dominait. Elle est ouverte le 23 avril, jour de la fête du saint et du quartier. Il n?existe dans le comté de Nice que deux chapelles placées sous le vocable de saint Georges. A l?intérieur, un tableau le représente terrassant le dragon.";;Lantosque_Saint_Georges_chapelle_Saint_Georges.jpg;;;;;;2013-09-25;"391";"0"; Chapelle Sainte-Croix;;;Hameau des Condamines;Lantosque;LANTOSQUE;Vallée de la Vésubie ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;;;"1716";;Chapelle;;;;;;;"- Joseph Passeron, Lantosque, notre village, Imprimerie Don Bosco, Nice, 1965 - P. Accolla et Y. Geffroy, L?empreinte des jours : histoire et photos de famille de deux villages du haut-pays niçois, Utelle et Lantosque, Serre, Nice, 1981";"Ce petit édifice présente une forme pentagonale rare. Construit en 1716, il abritait l?ancienne confrérie des pénitents blancs du hameau. La chapelle, récemment restaurée, trône au milieu des prés. C?est au hameau des Condamines que naquit en 1713 un personnage illustre, l?abbé Jean Charles Passeroni. Celui-ci connut la célébrité comme poète. Il est l?auteur d?une Vie de Cicéron en huit parties, de fables et de nombreuses poésies.";;Lantosque_Condamines_chapelle_Sainte_Croix.jpg;;;;;;2013-09-25;"392";"0"; Sanctuaire de Sainte-Anne-de-Vinadio;;;"Frazione Sant'Anna, Vinadio";;;;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;;;"1681";fin XIXe;Sanctuaire;;;;;;;;"Le sanctuaire de Sainte-Anne est le plus haut d?Europe (2 035 m). La légende veut que sainte Anne soit apparue à une jeune bergère de Vinadio, qui faisait paître son troupeau sur la commune d?Isola et lui aurait demandé de faire construire une chapelle. L?existence d?un sanctuaire est attestée au début du XIVe siècle. Le sanctuaire actuel fut édifié en 1681. L?édifice subit plusieurs incendies. A la fin du XIXe siècle, la façade et le clocher furent modernisées. Le sanctuaire et son hôtellerie ne sont ouverts que de juin à septembre, période où les pèlerinages se succèdent notamment celui du 26 juillet, fête de la Sainte-Anne pour laquelle les Isoliens viennent en nombre depuis des siècles.";;Isola_sanctuaire_sainte_anne_vinadio.JPG;;;;;;2013-09-10;"471";"0"; Chapelle Notre-Dame-des-Victoires;;;Granges de la Brasque;Lantosque;LANTOSQUE;Vallée de la Vésubie ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;XXe siècle;;;"1932";;Chapelle;;;;;;;;"Jouxtant les casernements des Granges de la Brasque situés sur la commune d?Utelle, la chapelle se trouve sur la commune de Lantosque. C?est l?abbé Rochard, à l?origine du sanctuaire de la Balma, qui eut l?idée de créer un lieu de culte à cet endroit, destiné aux troupes qui stationnaient en été à partir de 1931. De style néo-roman en vogue à l?époque dans le haut-pays, la chapelle est imposante par ses dimensions (près de 20 m de long). Sur une élévation en pierres de taille fut posée une voûte en plein cintre en béton armé, malheureusement dégradée par les infiltrations. Malgré l?abandon du site par l?armée, les Lantosquois restent très attachés à leur chapelle.\n";;Lantosque_granges_de_la_Brasque_chapelle_Notre_Dame_des_Victoires.jpg;;;;;;2013-09-30;"393";"0"; Chapelle des Pénitents noirs;;;;Utelle;LANTOSQUE;Vallée de la Vésubie ;;;;Patrimoine religieux;;;Baroque;;;;XIXe siècle;;;;;Chapelle;;;;;;;;"La chapelle des Pénitents noirs après avoir été laissée à l?abandon, a été restaurée et convertie en salle polyvalente. Les éléments architecturaux et ornementaux qui subsistaient ont été conservés et réhabilités. En façade, des paires de pilastres soutiennent une architrave au-delà de laquelle le pignon est percé d?une baie rectangulaire. Le portail encadré de pilastres soutenant une corniche saillante est surmonté d?un vaste panneau lui-même encadré de pilastres cannelés et d?une corniche. Le décor intérieur, conservé aujourd?hui, se concentre sur la travée de ch?ur avec des gypseries ornant le couvrement et un grand retable de stucs occupant tout le chevet plat.";;Utelle_chapelle_des_Penitents_Noirs.jpg;;;;;;2013-10-18;"394";"0"; "Oratoire ou ""pilon"" de Saint-Antoine";;;Chemin des Brucs;Lantosque;LANTOSQUE;Vallée de la Vésubie ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;;;;;;Oratoire;;;;;;;"- Joseph Passeron, Lantosque, notre village, Imprimerie Don Bosco, Nice, 1965 - P. Accolla et Y. Geffroy, L?empreinte des jours : histoire et photos de famille de deux villages du haut-pays niçois, Utelle et Lantosque, Serre, Nice, 1981";"Sur le chemin des Brucs, il est dédié à Saint-Antoine. Les anciens du village se rappellent qu?au soir du 16 janvier tous les enfants du village se rassemblaient sur la place, munis d?instruments divers et variés pour faire le plus de bruit possible, puis se rendaient au pilon de Saint-Antoine où ils retrouvaient leurs camarades venus des hameaux. Là, pendant une demi-heure, ils offraient la sérénade au saint. Ce joyeux charivari s'accompagnait d?une chanson quelque peu irrévérencieuse en l?honneur de saint Antoine.";;Lantosque_oratoire_Saint_Antoine.JPG;;;;;;2013-09-25;"416";"0"; Hôpital Sainte-Christine;;;;Utelle;LANTOSQUE;Vallée de la Vésubie ;;;;Patrimoine hospitalier et social;;;;;;;Epoque moderne;;;"1765";;Hôpital;;;;;;;"-Jeanine Malausséna et Olivier Vernier, Un hôpital du Comté de Nice au XIXe siècle : Sainte Christine d'Utelle, Nice-Historique, n° 1, 1994 ";"Fondation pieuse, cet hôpital fut fondé le 16 avril 1686 par testament du notaire ducal Jacques Cristini. La réalisation et la gestion de l?établissement, dont la vocation était le soin des malades pauvres, furent confiées à la confrérie des Pénitents Blancs de la Sainte Croix et du Gonfalon. La date de 1765, figurant sur le portail, marque la véritable date de création de cet hôpital-hospice. Les soins prodigués reflètent la vie d?une communauté agro-pastorale (morsures de loups, accident en forêt,typhoïde?).\nÀ cela s?ajoutaient des actions caritatives comme la distribution de vivres lors des disettes. Ce furent les s?urs hospitalières de la congrégation de Saint-Vincent-de-Paul qui se chargèrent des soins aux malades de 1834 à 1928, date de sa fermeture.";;Utelle_hopital_Sainte_Christine.jpg;;;;;;2013-09-26;"398";"0"; Chapelle de la Sainte-Trinité ;;;Hameau d'Estenc;Entraunes;VENCE;Haute vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;;;"1555";;Chapelle;---;---;;;;;"Luc Thevenon, ?L?art religieux de la haute vallée du Var et du canton de Guillaumes?, in Nice-Historique n° 2 /3, avril-septembre 2002, p. 138. Luc F. Thevenon, L?art du Moyen Âge dans les Alpes méridionales, Éditions Serre, Nice 1983. Christiane Lorgues-Lapouge, Trésors des vallées niçoises, Éditions Serre, Nice, 1990. Paul Canestrier, Curiosités historiques et artistiques du Haut-Var, in Nice Historique, 1954";"C?est à peine si l?on remarque depuis la route, sur une légère butte, en retrait d?une cinquantaine de mètres, ce modeste édifice de 2m x 2 m. Sur son mur extérieur, deux inscriptions comportant la date de septembre 1555, semblent indiquer celle de la construction de l?édifice. En 1947, la chapelle, alors située à l?emplacement de l?actuel hôtel, a été démontée pour permettre la construction de celui-ci et a été remontée sur son site actuel. À cette occasion, les inscriptions ont été cassées et remontées à l?envers. Un oratoire marque l?emplacement initial (1948). La petite nef rectangulaire, sans abside, ni ch?ur, n?est pas orientée. Le couvrement est en charpente apparente. Des peintures naïves récentes ornent les murs. La couverture est en bardeaux de mélèze. La porte est encadrée de deux fenestrons.";;;;;;;;2016-11-08;"960";"0"; Chapelle Saint-Antoine-abbé;Chapelle de l'Ermite;;Le villars;Utelle;LANTOSQUE;Vallée de la Vésubie ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;;;;"1686";Chapelle;;;;;;;"- Georges Baumet, Aspects de la vie économique et sociale dans la commune d'Utelle (1792-1814), Nice-Historique, n°2, 1970 - Ernest Hildesheimer, Utelle d'après ses anciennes chartes, Nice-Historique, n°1 et 2, 1952 ";"Située entre Le Cros et Utelle sur le grand chemin muletier vésubien, c?est une charmante chapelle, de plan presque carré, aux façades totalement enduites. Sur l?angle sud-ouest un clocheton de plan carré est coiffé d?une pyramide en tuiles vernissées polychromes. Le chevet présente un retable de gypseries qui enserrait jusqu?à la fin des années 1970 un tableau Vierge de Miséricorde et les saints Antoine-Ermite, Catherine de Sienne et Catherine d?Alexandrie, et Véran, huile sur toile, anonyme, non datée, aujourd?hui disparue et remplacée par une représentation moderne de saint Antoine. Le médaillon sommital porte la date de 1686 qui pourrait être celle d?une restauration du bâtiment et peut-être celle aussi de la toile originelle.";;Utelle_chapelle_Saint_Antoine.JPG;;;;;;2013-09-26;"400";"0"; Chapelle Saint-Sébastien;;;;Utelle;LANTOSQUE;Vallée de la Vésubie ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;fin XVe siècle;Moyen-âge;;;;;Chapelle;;;;;;;"- Georges Baumet, Aspects de la vie économique et sociale dans la commune d'Utelle (1792-1814), Nice-Historique, n°2, 1970 - Ernest Hildesheimer, Utelle d'après ses anciennes chartes, Nice-Historique, n°1 et 2, 1952 ";"Cette chapelle à l?entrée du village, était dédiée à saint Sébastien, invoqué contre la peste, il s?agit donc d?une chapelle-barrière protégeant le village des épidémies véhiculées depuis les ports du bord de mer. Sa datation n?est pas connue mais la chapelle apparaît dans deux chartes en 1499, lors de la concession d?un pré et d?un fenil que l?on situe « près de la chapelle Saint-Sébastien ». Ouvrant sur une large place, elle a été malheureusement désaffectée et convertie en grange-bergerie : sa façade avait été murée et la chapelle divisée en deux niveaux par un plancher. Le niveau supérieur étant maintenant ouvert, on peut observer des traces de fresques sur la voûte et l?intrados de l?arc.";;Utelle_chapelle_Saint_Sebastien.jpg;;;;;;2013-09-26;"401";"0"; Pont du tramway de Sant-Jean-la-Riviere;;;Saint-Jean-la-Rivière;Utelle;LANTOSQUE;Vallée de la Vésubie ;;;;Génie civil;;;;;;;XXe siècle;;;"1909";;Pont;;;;;;;"- Georges Baumet, Aspects de la vie économique et sociale dans la commune d'Utelle (1792-1814), Nice-Historique, n°2, 1970";"Napoléon III avait promis qu' il achèverait le désenclavement de l?arrière pays. La route atteignit Saint-Martin-Vésubie en 1876 mais son tracé par Levens ne convenait pas. Une nouvelle voie suivant le cours de la Vésubie et aux nombreux ouvrages d'art, fut achevée en 1894. À à ces infrastructures s?ajoutèrent celles de la ligne de tramway de Plan-du-Var à Saint-Martin-Vésubie (34,1 km). Le tracé suivant les rives de la Vésubie atteignait Saint-Jean-la-Rivière grâce à un pont d'une seule arche, en béton armé, technique ultra moderne pour l'époque. L?ouverture de la ligne de tramway se fit en 1909. \nLe désenclavement de la vallée permit de joindre plus rapidement Nice mais en rendant plus proche la ville, il fut un facteur d?accélération de l?exode rural.";;Utelle_Saint_Jean_la_Riviere_pont_du_tramway.jpg;;;;;;2013-10-18;"406";"0"; Chapelle Saint-Jean-Baptiste;;;Hameau de la Roche;Valdeblore;SAINT-SAUVEUR-SUR-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;milieu du XIXe siècle;XXe siècle;;;;;Chapelle;;;;;;;;"La chapelle était, jusqu?en 1947, la dernière construction avant la frontière italienne. Les trois travées de la nef sont disposées en largeur, sous des voûtes surbaissées. Le ch?ur, carré, a vu sa voûte d?arêtes recevoir un élégant décor floral réalisé en 1842. En 1999, une nouvelle restauration réalisée par un bénévole, M. Antoine Graglia, a redonné sa fraîcheur à l?édifice. Le chevet comporte un beau retable de style populaire, la Naissance de saint Jean-Baptiste, peinte par un anonyme. \n";;Valdeblore_la_Roche_chapelle_Saint_Jean_Baptiste.jpg;;;;;;2013-10-18;"407";"0"; Sanctuaire de la Madone;Notre-Dame-des-Miracles;;;Utelle;LANTOSQUE;Vallée de la Vésubie ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Moyen-âge;XIXe siècle;;"1808";"1871";Sanctuaire;---;---;;;;"La légende veut que vers 840-850, trois marins en perdition dans la Baie des Anges aient vu une lueur sur un sommet proche qui les guida et leur permit d?accoster sains et saufs. Localisant cette lumière miraculeuse sur le plateau de la Pinée, ils y édifièrent un oratoire vite transformé en chapelle. Les habitants d?Utelle, de la Tour et du Figaret sont attachés à l?accomplissement du pèlerinage à la Madone. Plusieurs dates réunissaient les fidèles : le troisième dimanche après Pâques, le lundi de Pentecôte, le 9 juillet, où se tenait le pèlerinage des moissons, et la fête de Notre-Dame des Miracles, le 15 août et le 8 septembre.";"- Georges Baumet, Aspects de la vie économique et sociale dans la commune d'Utelle (1792-1814), Nice-Historique, n°2, 1970 - Ernest Hildesheimer, Utelle d'après ses anciennes chartes, Nice-Historique, n°1 et 2, 1952";"La légende veut que vers 840-850, trois marins en perdition dans la Baie des Anges aient vu une lueur sur un sommet proche du littoral qui les guida et leur permit d?accoster sains et saufs. Localisant cette lumière miraculeuse sur le long plateau de la Pinée, ils y édifièrent un oratoire vite transformé en chapelle. Le sanctuaire, aujourd?hui connu sous le nom de Madone d?Utelle, est mentionné en 1463 sous celui de chapelle Notre-Damedes- Miracles. L?édifice, plusieurs fois reconstruit, fut le siège de guérisons miraculeuses. Incendié en 1793, le sanctuaire fut reconstruit à partir de 1808 puis entouré d?un cloître en 1871 qui permet l?exposition de nombreux ex-voto. L?édifice lui-même comporte une nef unique de cinq travées adoptant le principe de la travée rythmique : aux extrémités et au centre des travées courtes et basses alternent avec deux plus grandes et élevées. Une travée supplémentaire, plus étroite, constitue le ch?ur. Elle est couverte d?une voûte d?arêtes qui s?ouvre sur des baies hautes qui assurent un éclairage abondant du ch?ur en opposition avec la pénombre de la nef. Le déambulatoire vibre d?une atmosphère toute particulière où dominent l?émotion et la gratitude ; aux murs sont accrochés de nombreux ex-voto, témoignages de reconnaissance pour une guérison accomplie, un mauvais pas évité ou un v?u réalisé. Toiles, béquilles abandonnées, plaques gravées, c?urs d?argent sont les expressions d?une piété populaire vivace. À l?intérieur du sanctuaire, un retable à 4 colonnes lisses soutenant un monumental fronton occupe la totalité du chevet plat du sanctuaire. Il abrite la statue de la Vierge de l?Assomption, la tête ceinte d?une auréole aux douze étoiles, soutenue par deux anges ; c?est un bois sculpté polychrome, datant du début du XIXe siècle. Deux toiles sont à remarquer : une Annonciation aux teintes délicates datée 1785 et une Assomption sans date. La Vierge d?Utelle a été couronnée le 27 juin 1938 par Mgr Valerio Valeri, nonce apostolique, à l?occasion d?une cérémonie ayant rassemblé 30 000 personnes. ";;Utelle_sanctuaire_de_la_Madone.jpg;;;;;**;2015-08-17;"402";"0"; Ruines du village de Rocca-Sparviera;;;;Duranus;LEVENS;Vallée de la Vésubie ;;;;Patrimoine archéologique;;;;;;;;;;;;Ruines;;;;;;;"- Pierre Robert Garino, Duranus, autrefois Roccasparviera, Serre, Nice, 1993";"A 1 100 m d?altitude, les ruines de l?ancien village de Rocca-Sparviera surplombent la vallée du Paillon. Rocca-Sparviera (le rocher des éperviers) est associé au souvenir de la reine Jeanne qui se serait réfugiée dans son château en 1348, poursuivie par Louis de Hongrie.?Sans doute dû à une rupture de l?alimentation en eau et à l?ingratitude du terroir environnant, le déplacement du village sur les sites de l?Engarvin et surtout de Duranus commence au début du XVIIe siècle et est achevé en 1723 avec la descente des cloches et des ornements de l?église paroissiale.";;Duranus_ruines_Rocca_Sparviera.JPG;;;;;;2013-09-24;"414";"0"; Le train des Pignes et la gare de Puget-Théniers;;;;Puget-Théniers;VENCE;Moyenne vallée du var ;;;;Génie civil;Génie civil;;;;;;XIXe siècle;;;;;Gare;Voie ferrée;---;;;;;;"La construction d?un chemin de fer reliant Nice à Digne fut envisagée dès l?annexion du comté de Nice à la France, en 1860. Mais, ce n?est que vingt ans plus tard que les travaux commencèrent pour se terminer en 1911. Sur son parcours, d?environ 150 km, on compte 25 tunnels, 16 viaducs et 15 ponts métalliques. La ligne présente la particularité d?avoir une voie métrique (1 m au lieu de 1,40 m) plus économique et surtout plus adaptée aux courbes serrées du parcours. Le chemin de fer permit de désenclaver les zones montagneuses le long du Var et d?assurer un regain d?activité à la petite cité de Puget-Théniers où le train arriva en 1892. De l?époque du train à vapeur, la petite gare provinciale garde les bâtiments et les équipements d?origine, comme le pont tournant, les treuils, la signalétique, le château d?eau? Gérée par la Région PACA, l?exploitation de la ligne (quatre navettes par jour) est confiée à la Régie Régionale des Transports. Le voyage Nice-Puget-Théniers s?effectue entre 1H13 et 1H 26. ";;;;;;;;2017-08-09;"1129";"0"; Aqueduc;;;;Duranus;LEVENS;Vallée de la Vésubie ;;;;Génie civil;;;;;;;XIXe siècle;;;"1858";;Aqueduc;;;;;;;"- Pierre Robert Garino, Duranus, autrefois Roccasparviera, Serre, Nice, 1993";"L?eau alimentant le village était prélevée dans le vallon dit du Cognet puis conduite par un canal jusqu?au village. La route est franchie grâce à un aqueduc construit vers 1858. La régularité de l?approvisionnement en eau était essentielle pour l?économie villageoise car elle permettait d?irriguer les potagers situés à proximité des maisons. La première fontaine établie dans le village date de 1828.Les archives gardent la trace de nombreux travaux rendus nécessaires par le tracé du canal. Ainsi, en 1812, le conseil municipal vota des travaux pour rendre plus sûr l?entretien du canal en l?encastrant dans la falaise car, « étant un rocher escarpé par ou le canal doit nécessairement passer, on risque la vie toutes les fois qu?il faut y aller pour en conduire l?eau? ».";;Duranus_aqueduc.jpg;;;;;;2013-09-30;"412";"0"; Chapelle Saint-Michel;;;Rocca-Sparviera;Duranus;LEVENS;Vallée de la Vésubie ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;;;;"1924";Chapelle;;;;;;;"- Pierre Robert Garino, Duranus, autrefois Roccasparviera, Serre, Nice, 1993";"Sans doute édifiée à l?emplacement de l?ancienne église paroissiale, la chapelle Saint-Michel est un édifice long de 12 m et large de 5, aux proportions harmonieuses. A l?intérieur, elle est voûtée plein-cintre et le ch?ur est en cul-de-four. En fort mauvais état au début du XXe siècle, elle fut restaurée à l?initiative de l?abbé Marc Clary et inaugurée le 8 mai 1924. Le site de la chapelle offre un panorama grandiose, du Mercantour à la Méditerranée.";;Duranus_chapelle_Saint_Michel.JPG;;;;;;2013-09-24;"413";"0"; Musée des Arts Asiatiques;;;;Nice;NICE 14;Bassin des Paillons ;;;;Etablissements culturels et de loisirs;;;Contemporain;;;;XXe siècle;;;"1998";;Musée;;;;;;;;"L'édifice inauguré en 1998 a été conçu par l?architecte japonais Kenzo Tange. Entouré d?un lac artificiel son plan est fait de formes carrées et de cercles qui eprésentent respectivement dans les cultures asiatiques, la terre et le ciel. Le c?ur du bâtiment représentant la terre est relié par un escalier monumental en spirale à une rotonde cylindrique surmontée d?une pyramide de verre symbolisant le ciel. Le bâtiment alterne les murs en marbre blanc et les surfaces de verre transparentes, procurant à l?ensemble une légèreté aérienne. L?espace du musée est divisé en 4 espaces dédiés aux civilisations indienne, cambodgienne, chinoise et japonaise. Les objets, anciens ou modernes, populaires ou précieux sont mis en valeur grâce à une savante muséographie due à l?architecte François Deslaugiers.";;Nice_musee_des_Arts_Asiatiques.jpg;;;;;;2013-10-24;"434";"0"; Chapelle Saint-Barnabé;Chapelle Saint-Barnabé;;Quartier de Pelens;Saint-Martin-d'Entraunes;GUILLAUMES;Haute vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;XVIIe siècle (milieu);Epoque moderne;;;;"1752";Chapelle;---;---;;;;;;"La chapelle, proche de la petite station de sports d?hiver de Val Pelens, se découvre en empruntant une jolie piste forestière. Juchée, depuis le XVIIe siècle, sur un plateau d'où la vue embrasse l'ensemble du Val d'Entraunes, elle semble veiller sur les villages et hameaux qui s?étendent à ses pieds. En 1752, le notaire Antoine Payan fit restaurer le petit sanctuaire à ses frais. La chapelle fait l'objet d'un pèlerinage très populaire, attesté depuis le XVIIIe siècle. Le dimanche de juin le plus proche de la Saint-Barnabé (autour du 15 juin), les fidèles affluent de tout le Val d?Entraunes pour assister à la messe et participer à la distribution des « painsde Saint-Barnabé ». Selon la légende, le saint, compagnon de saint Paul, aurait été secouru sur les lieux et aurait promis prospérité aux villageois. ";;pas_image.jpg;;;;;;2016-11-09;"10";"0"; Chapelle Notre-Dame des Grâces ;;;Estenc;Entraunes;VENCE;Haute vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;;;1722-1723;;Chapelle;---;---;;;;;"Luc Thevenon, ?L?art religieux de la haute vallée du Var et du canton de Guillaumes?, in Nice-Historique n° 2 /3, avril-septembre 2002, p. 138. Luc F. Thevenon, L?art du Moyen Âge dans les Alpes méridionales, Éditions Serre, Nice 1983. Christiane Lorgues-Lapouge, Trésors des vallées niçoises, Éditions Serre, Nice, 1990. Paul Canestrier, Curiosités historiques et artistiques du Haut-Var, in Nice Historique, 1954";"Elle fut édifiée en 1722/23, après l?incendie de la chapelle desservant le hameau. La visite pastorale de 1785 accorde la prépondérance à Notre-Dame des Grâces, qui jouxte le cimetière, sur Saint-Sauveur. Un contrat de 1788, passé avec l?évêque, élève l?indemnité du desservant d?Estenc au niveau de celle du secondaire d?Entraunes. Orientée nord-sud, la gracieuse, mais non moins imposante, chapelle, dédiée à la Vierge, pointe son toit et son clocheton, recouvert de bardeaux de mélèze, au milieu des derniers îlots boisés avant d?atteindre le domaine des alpages. Elle présente une façade crépie qui porte les marques de peintures murales, dont un cadran solaire surplombant la porte, à moitié effacées. L?intérieur, à l?exubérante décoration naïve, exécutée en 1887 par le peintre local Jean « Faïtou », étonne par son bleu intense et lumineux. Long de 2 travées, le vaisseau à chevet plat est rythmé par des pilastres, décorés en trompe l??il et servant d?assises à des arcs voûtés en croisé d?ogives. De larges baies sur le mur est, et un oculus dominant la porte en façade permettent d?éclairer l?ensemble. ";;;;;;;**;2016-11-08;"956";"0"; Chapelle Saint-Sébastien;;;;Entraunes;GUILLAUMES;Haute vallée du Var ;;Edifice classé MH;;Patrimoine religieux;;;;;;XVIe siècle;Epoque moderne;;;v. 1500-1515;"1759 ; 1894";Chapelle;---;---;CELLA (DA) Andrea (peintre);;;Classement Monuments historiques par arrêté du 17 décembre 1947.;"Luc Thevenon, ?L?art religieux de la haute vallée du Var et du canton de Guillaumes?, in Nice-Historique n° 2 /3, avril-septembre 2002, p. 138. Luc F. Thevenon, L?art du Moyen Âge dans les Alpes méridionales, Éditions Serre, Nice 1983. Christiane Lorgues-Lapouge, Trésors des vallées niçoises, Éditions Serre, Nice, 1990. Paul Canestrier, Curiosités historiques et artistiques du Haut-Var, in Nice Historique, 1954";"La chapelle Saint-Sébastien et Saint-Roch est située à la sortie du village, au débouché d?un pont sur la rive droite du Var. Dédiée initialement à saint Sébastien, saint protecteur censé protéger la petite communauté alpestre de tous les maux venant de l?extérieur, elle est orientée ouest-est et fait face au village. Elle fut reconstruite après la peste de 1467. Les murs non appareillés et surtout la date du décor intérieur permettent de situer la construction de cette chapelle entre 1500 et 1515. Les peintures du chevet redécouvertes par Alexis Mossa en 1919 présentent un grand intérêt, peintes en trompe l'?il à la détrempe et attribuées à Andrea de Cella elles lui furent commandé en 1516 par les sieurs Arnaudi et Tolsani. Le bâtiment est classé au titre des monuments historiques par arrêté du 17 décembre 1947. Les restaurations entreprises dans la chapelle en 1999 ont permis de mettre à jour au-dessus de l?entrée une peinture représentant le Péché originel sans doute antérieure à celles du chevet. La chapelle se présente comme une modeste chapelle alpine avec son plan rectangulaire et son toit à recouvert de bardeaux de mélèze. Elle est largement ouverte sur l?extérieur pour accueillir les voyageurs. À l?intérieur les peintures murales d?Andrea de la Cella occupent le chevet. Elles représentent autour du martyr de saint Sébastien, saint Roch, sainte Brigitte, saint Antoine de Padoue et Sainte Hélène. La partie supérieure est occupée par une Crucifixion entourée de la Sainte Vierge et de l?Archange Gabriel. ";;Entraunes_Chapelle_Saint_Sebastien.jpg;;;;;;2016-11-08;"307";"0"; Chapelle Sainte-Croix;Chapelle des Pénitents blancs;;Place du chanoine Roubaudi;Utelle;LANTOSQUE;Vallée de la Vésubie ;;Edifice classé MH;;Patrimoine religieux;;;Néo-classique;Baroque;;;XIXe siècle;;;"1809";;Chapelle;;;;;;classement par arrêté du 13 février 1979;;"La chapelle Sainte-Croix a été construite en 1809 par la confrérie des Pénitents blancs, dont la vocation était l?assistance aux malades. La façade du bâtiment, rythmée de pilastres d?ordre colossal soutenant le fronton. À l?angle nord-ouest, un clocheton est couvert d?une coupole aux tuiles polychromes. \nL?intérieur présente une nef unique où alternent quatre travées inégales couvertes d?un berceau plein cintre aveugle ou de voûtes à pénétrations. Le ch?ur, au chevet plat, est constitué d?une travée longue, de même largeur que la nef, mais plus basse et couverte d?un berceau surbaissé. \nLe chevet de la chapelle est entièrement occupé par un retable monumental en bois sculpté, doré et polychrome\n";;Utelle_chapelle_Sainte_Croix.jpg;;;;;;2013-10-18;"417";"0"; La rue centrale;;;;Lantosque;LANTOSQUE;Vallée de la Vésubie ;;;;Organisation habitat;;;;;;;Moyen-âge;;;;;Rue;;;;;;;"- Joseph Passeron, Lantosque, notre village, Imprimerie Don Bosco, Nice, 1965 - P. Accolla et Y. Geffroy, L?empreinte des jours : histoire et photos de famille de deux villages du haut-pays niçois, Utelle et Lantosque, Serre, Nice, 1981";"C?était autrefois l?axe principal de circulation à l?intérieur du village. On peut y voir à mi-chemin une maison à encorbellement. La rue centrale traverse la partie la plus ancienne de l?agglomération, ceinte d?un rempart au Moyen Âge, et conduit de la place de la mairie au quartier de Saint-André où se trouve l?église paroissiale. Au Moyen Âge, la vie des Lantosquois était étroitement réglementée. Ainsi, afin de se protéger des risques d?incendie, les statuts de 1478 interdisaient de sortir la nuit muni d?une lampe, de conserver paille ou foin dans les maisons et de passer la nuit à l?extérieur du village. Dès le XIIIe siècle, la population de l?agglomération était comprise entre 5 et 600 habitants.";;Lantosque_rue_Centrale.jpg;;;;;;2013-09-25;"418";"0"; Pont du Cros-d'Utelle;;;Le Cros d'Utelle;Levens;LEVENS;Bassée vallée du Var ;;;;Génie civil;;;;;;;Epoque moderne;;;;;Pont;;;;;;;;"Le pont du Cros d?Utelle rappelle l?importance des voies de communication dans la vallée de la Vésubie et les difficultés liées au franchissement de la rivière. En 1552, la communauté d?Utelle commanda sa reconstruction au tailleur de pierres Monet Cristini, il fallait entièrement refaire le pont à l?endroit où il avait été édifié par maître Bartolomeo Isnardi de Clans. Il est impossible de dire s?il s?agit du pont actuel. En 1803, Fodéré mentionnait l?importance de ce pont qui menaçait ruine. A proximité se trouvait la chapelle disparue de la Madone du Pont du Cros, sur une butte dominant le Garoumiou ou gué romain, un peu en aval du pont plus tardif, qui a bénéficié à son tour de cette protection mariale.";;Utelle_Cros_pont.jpg;;;;;;2013-09-27;"421";"0"; "Église paroissiale de la Sainte-Trinité, XIVe, XVIe, XVIIIe siècle";;;;Puget-Rostang;VENCE;Moyenne vallée du var ;;;;Patrimoine religieux;;;Roman;Baroque;;"XIVe, XVIe, XVIIIe siècle";Epoque moderne;XIXe siècle;;;;Chapelle;---;---;;;;;"Luc F. Thevenon, Les arts dans le canton de Puget-Théniers, in Nice-Historique n° 271, 2000.";"L?église enserrée entres les maisons mitoyennes et accolée au rocher, peine à loger son étroite façade où se détache un clocher-porche. Le style très composite de l?édifice reflète son histoire. Église romane, édifiée vers le début du XIVe siècle elle est ensuite très remaniée, au XVIe siècle l?abside est remplacée par une travée de ch?ur, au XVIIIe siècle une abside polygonale est ajoutée. En 1872 l?ancienne sacristie, en partie creusée dans le roc est aménagée en trésor, une nouvelle plus vaste est ajoutée au sud, en couvrant une ruelle. Un clocher carré est élevé et une porte axiale en plein cintre surmontée d?un oculus décentré est percée. On a une impression de profondeur lorsqu?on pénètre à l?intérieur de l?étroite nef qui n?est pas divisée en travées mais avec un autel latéral de chaque côté ; le maître-autel est dominé par un retable à doubles pilastres et un ensemble de stuc. Le ch?ur comporte une travée proche du carré et une abside semi-circulaire. Le couvrement est en berceau plein-cintre sur la nef, à croisée d?ogives à nervures apparentes sur le ch?ur et à plafond demi-circulaire sur l?abside. Les décorations de stucs et gypseries de style rococo se retrouvent sur les retables, l?arc triomphal, la voûte de la travée de ch?ur, l?abside et son plafond. Au niveau du mobilier on note la présence d?un tabernacle en bois sculpté doré du XVIIIe siècle, une huile sur toile, signé Jean André datée de 1662 représentant Saint-Joseph et saint Grat entourant sainte Anne ainsi qu?une Vierge du Rosaire datée de 1734. ";;;;;;;*;2017-08-09;"1132";"0"; Polyptyque de la Vierge du Rosaire de François Bréa;;;Église Saint-Martin;Saint-Martin-d'Entraunes;VENCE;Haute vallée du Var ;;Oeuvre classée MH;;Décors et objets;Patrimoine religieux;;Gothique;;;"1555";Epoque moderne;;;;;;Iconostase;---;BREA François (peintre);;;;"Luc Thevenon, Jean-Claude Poteur, Inventaire des édifices religieux du canton de Guillaumes, Documents du Conseil Général des Alpes-Maritimes, Nice, juillet 2001. Luc Thevenon, ?L?art religieux de la haute vallée du Var et du canton de Guillaumes?, in Nice-Historique n° 2 /3, avril-septembre 2002, p. 138. Luc F. Thevenon, L?art du Moyen Âge dans les Alpes méridionales, Éditions Serre, Nice 1983. Christiane Lorgues-Lapouge, Trésors des vallées niçoises, Éditions Serre, Nice, 1990. Paul Canestrier, Curiosités historiques et artistiques du Haut-Var, in Nice Historique, 1954 ";"L?église paroissiale de Saint-Martin-d'Entraunes abrite un polyptyque dont les peintures soignées sont signées de François Bréa, neveu de Ludovic, et datées de 1555. Délicates et aux couleurs somptueuses, rehaussées d?or fin, elles sont les témoins tardifs des derniers peintres primitifs niçois qui perpétrèrent bien après la fin du Moyen Âge le style gothique dans le comté de Nice. À noter que le personnage principal ne correspond pas à la titulature de l'église dans laquelle il est conservé. Composé de six panneaux avec fronton et prédelle, le polyptyque présente, au centre entre saint Martin et saint Blaise, une Vierge du Rosaire, au manteau soulevé par les anges et pendant le rosaire aux religieux et laïcs qui l?implorent. Au-dessus, saint Laurent et sainte Madeleine entourent une Crucifixion. Le fronton accueille une représentation du Père éternel et une Annonciation, alors que la prédelle déroule une frise représentant les douze apôtres autour d?un Christ aujourd?hui disparu. ";;;;;;;***;2016-11-08;"971";"0"; Fort du Mont-Alban;;;;Nice;NICE 12;Bassin des Paillons ;;Edifice inscrit MH;;Architecture militaire;;;;;;;Epoque moderne;;;;;Fort;---;---;PROVANA-de-LEYNI Andrea (amiral);Emmanuel-Philibert (duc de Savoie);;Classé au titre des Monuments Historique le 23 février 1923.;"FOUSSARD Dominique, BARBIER Georges, « Baroque niçois et monégasque, Picard éditeur, Paris, 1988. GEIST Henri, DUFRENNE Roland, « La grande enceinte extérieure du fort du Mont Alban » revue Archéam, no 14, 2007. ";"Situé sur un site stratégique à 220 mètres d?altitude, la silhouette massive du fort du Mont-Alban surplombe un panorama exceptionnel allant de la baie des Anges à l?Esterel et de la rade de Villefranche-sur-Mer à la Riviera italienne. Le fort est construit en 1557 sous l'impulsion du duc de Savoie, Emmanuel-Philibert, Il fait alors partie avec le château de Nice, la citadelle de Villefranche-sur-Mer et le fort Saint-Hospice du système de défense du littoral niçois, seul accès à la mer du duché de Savoie. Giaume de Libanchi assure les travaux sous la direction de l'amiral Andrea Provana de Leyni et les plans de l'architecte Domenico Ponsello. Plusieurs fois assiégé et pris, le fort a servi aussi de prison au XVIIIe siècle. En 1909 le fort du Mont-Alban est classé au titre des Monuments historiques. Le fort, bien que de taille modeste, 40 mètres de coté, répond aux exigences des progrès de l'artillerie au XVIe siècle et est un bel exemple de l'architecture militaire de la Renaissance. Ses épais murs de pierre calcaire dessinent un élégant plan en étoile sur le sommet de la colline éponyme. D?une hauteur d?environ 15 mètres le fort comprend 3 niveaux. Il est doté de 4 bastions sans angle mort, de courtines et d?échauguettes aux toits en coupole recouverts de tuiles colorées. L?accès se fait au premier niveau par un pont-levis piétonnier. L?intérieur, assez exigüe, abritait des magasins, des logements et même une chapelle. ";;Nice_Fort_du_Mont_Alban.jpg;;;;;;2018-02-27;"419";"0"; Train à vapeur historique ;;;;Puget-Théniers;VENCE;Moyenne vallée du var ;;;;Génie civil;;;;;;;XXe siècle;;;;;Voie ferrée;---;---;;;;;;"En 1980, l?association G.E.C.P., fondée en 1975 dans le but de valoriser la ligne Nice-Digne, a mis en service un train historique et touristique à vapeur qui circule grâce à ses membres bénévoles. L?association a permis de transporter plus de 12 000 voyageurs en 2016. La première locomotive mise en service était la locomotive 2-3-OT Fives-Lille n°327 de 1909, construite à l?origine pour le Réseau Breton. Elle présente des caractéristiques très voisines de celle du « Train des Pignes » d?autrefois. Exemplaire très rare, la locomotive est actuellement en restauration avant sa remise en service. Actuellement c?est une locomotive E 211, datant de 1923 qui est en circulation. Construite par Henschel & Sohn, pour les chemins de fer du Portugal, où elle fut utilisée jusqu?en 1981, elle est alors vendue à l?association G. E. C. P. Restaurée en 2010, dans les ateliers piémontais de Lucato Tèrmica, elle assure de nouveau la ligne historique du train à vapeur des Pignes. Ce train historique est de sortie en saison estivale tous les dimanches au départ de Puget vers Annot. Le trajet dure 1h10, dans un décor exceptionnel, avec un arrêt à Entrevaux. ";;;;;;;**;2017-08-09;"1130";"0"; Batterie de Saint-Jean-la-Rivière;batterie de la chiuse;;;Utelle;LANTOSQUE;Vallée de la Vésubie ;;Inventaire général du patrimoine culturel;;Architecture militaire;;;;;;;XIXe siècle;;;"1887";;Batterie;;;;;;;;"Après rattachement du comté de Nice à la France. Le Royaume d?Italie avait maintenu sa maîtrise des cols et des sommets en conservant des territoires en Tinée, Vésubie et Roya. La dégradation des relations diplomatiques entre les deux pays en 1870 entraîna une militarisation des frontières. La défense de Nice dicta l?établissement de verrous chargés d?empêcher le passage de l?ennemi. En 1887, le passage par la Vésubie fut verrouillé par ce fort creusé dans la falaise. Composé de deux casemates servant de logement et pouvant recevoir 60 hommes, protégé par des grilles, le fort défendait l?accès à la route grâce à une série de postes de tir en enfilade ; deux pont-levis man?uvrables de l?intérieur du fort permettaient d?interrompre le trafic.";;Utelle_Batterie_de_Saint_Jean_la_Riviere.jpg;;;;;;2013-10-18;"427";"0"; Eglise Saint-Pierre d?Alcantara;Église de la Sainte-Trinité;;Cros d'Utelle;Utelle;LANTOSQUE;Vallée de la Vésubie ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;;;"1672";;Eglise paroissiale;;;;;;"Saint Pierre d?Alcantara (1499-1562) dont le culte est original dans la vallée de la Vésubie, était un réformateur de l?observance franciscaine en Espagne (les Alcantarins). Conseiller de Thérèse d?Avilà dont il favorisa la réforme carmélite et fut canonisé en 1669.";;"A la suite du Concordat de 1801, cette église devint paroissiale en 1802. Elle porte le nom de saint pierre d'Alcantara qui figure sur la toile du chevet datée 1672. Cette date pourrait être admise comme celle de l?achèvement de la construction de l?édifice. L?église a été restaurée en 1996-97. \nL?église est de plan barlong et présente une nef unique de cinq travées. Elle est couverte de voûtes en berceau surbaissé à pénétrations, sauf dans la travée centrale, sans aucun doubleau même peint. Le découpage de la nef est assuré par des pilastres plats à chapiteaux moulurés soutenant une corniche à architrave en stuc. Deux autels latéraux en marbre blanc, fin XIXe, portent des groupes en plâtre de type sulpicien.";;Utelle_Cros_eglise_Saint_Pierre_d_Alcantara.jpg;;;;;;2013-09-27;"429";"0"; Chapelle des Pénitents Blancs;Chapelle Sainte-Croix;;Place de l'Église;Beuil;GUILLAUMES;Vallée du Cians ;;Edifice inscrit MH;;Patrimoine religieux;;;Baroque;;;1er quart du XVIIIe siècle;Epoque moderne;;;1710 - 1720;;Chapelle;---;---;;;;Inscrit au titre des Monuments Historiques par arrêté du 6 décembre 1984;;"Au c?ur du village, la chapelle des Pénitents blancs, dédiée à la Sainte Croix, surplombe la place Joseph Garnier. Édifiée en 1630, elle était le siège de la confrérie du Gonfalon et de la Miséricorde, pénitents blancs voués à la Sainte Croix. Cette dernière comptait près de 150 membres au début du XIXe siècle. Elle assurait la gestion du secours mutuel et la collecte des grains pour prêter aux plus pauvres, d'où la présence d'un grenier au dessus de la chapelle. Abandonnée au milieu du XXe siècle, elle a été restaurée à partir des années 1980. L?édifice est classé au titre des Monuments Historiques depuis 1984. Orientée est-ouest, on y accède par un escalier. Son mur pignon porte d?élégantes peintures en trompe-l??il d?inspiration baroque, dues au peintre fresquiste Guy Ceppa, et exécutées dans les années quatre-vingt. Le toit en pente, qui rappelle celui des maisons alpines, est recouvert de bardeaux de mélèze. La nef surprend par ses larges dimensions, 14 m de long sur 8 m de large et 9 m de haut. De plan barlong, ses deux travées sont dans la continuité du ch?ur qui est délimité par un emmarchement et une barrière de communion. L?entrée est surplombée d?une tribune. La nef est couverte d?une voûte en plein cintre et est très richement décorée dans le style baroque. Pilastres à chapiteaux composites, architraves et corniches rythment la progression vers le maître-autel et son retable à doubles colonnades et architrave. Ces derniers entourent une toile du XVIIIe siècle, représentant une Pietà, copie d?une ?uvre d?Annibal Carrache. Des fresques apportent à l?ensemble une ambiance chaude et exubérante. Les murs latéraux abritent deux retables avec des toiles représentant le Martyre de saint Sébastien et Notre-Dame du mont Carmel. La chapelle présente un riche ensemble mobilier avec notamment des sculptures sur bois du XVIIIe siècle. ";;Beuil_chapelle_des_Penitents_Blancs.jpg;;;;;;2014-12-08;"426";"0"; Le viillage de Puget-Rostang;;;;Puget-Rostang;VENCE;Moyenne vallée du var ;;;;Organisation habitat;;;;;;;Moyen-âge;Epoque moderne;;;;Village;---;---;;;;;;"Le territoire de Puget-Rostang s?inscrit dans un environnement particulièrement sensible à l?érosion surtout depuis que les terres cultivables ont été délaissées. D?une superficie 2 246 ha, il est traversé d?est en ouest par le cours de la Mairola, affluent de la Roudoule. Au nord, le point culminant est à 1738 m, sur les contreforts de la Tête de Rigaud. Après avoir appartenu aux Daluis, qui leur accordèrent privilèges et libertés, la petite communauté s?organisa avec ses représentants élus. En 1760, le village, resté français jusque là, est cédé au roi de Piémont-Sardaigne. La commune vit en autarcie, cultivant des céréales notamment sur le plateau de la Dina, quelques pieds de vignes, des oliviers et des arbres fruitiers. L?élevage, limité à quelques moutons et chèvres, complète les maigres ressources des familles. Au XXe siècle, loin des axes de communication, Puget-Rostang se vide de ses habitants. Une association, l?Association des Amis de la Roudoule, est crée en 1966 pour lutter contre l?exode rural. Resserré autour de son éperon rocheux à 771 m d?altitude, le petit village occupe une position légèrement perchée au milieu d?un environnement montagneux très clos. Il s?agit du nouveau site du village, sans doute occupé vers le XIIIe siècle. Puget-Rostang présente un aspect fortifié dont témoignent la subsistance d?une des trois portes fortifiée et d?un donjon très remanié et transformé en habitation. Les maisons mitoyennes sont disposées en gradin et leurs façades externes forment une enceinte. L?habitat est assez homogène, mélangeant caractéristiques alpines et méditerranéennes, avec des maisons sur plusieurs niveaux à granges-auvents, hautes et étroites avec des toits à un ou deux pans couverts en tuiles canal. Les plus anciennes sont du XVIIe siècle ou XVIIIe siècle. Une demeure seigneuriale dont le bel escalier donne sur la place des Tilleuls, présente une superbe porte à fronton brisé à ailerons entourant un écu ovoïde qui devait porter les armes des propriétaires. ";;;;;;;**;2017-08-09;"1131";"0"; Parc Phoenix;Parc floral de la Ville de Nice;;405 Promenade des anglais;Nice;NICE 14;Bassin des Paillons ;;;;Architecture de jardin;Architecture de jardin;Architecture de jardin;Jardin exotique;;;XXe siècle (fin);XXe siècle;;;années 1990;;Jardin botanique;Serre;Jardin zoologique;;;;;;"Situé face à l?aéroport international Nice Côte d?Azur le parc Phoenix reflète la diversité du monde. La réalisation, en 26 mois, par la ville de Nice du Parc Phoenix a été un véritable défi technique auquel participèrent près de 80 entreprises. Ouvert dès 1990, il tire son nom d?une variété de palmier dattier originaire des Canaries et utilisé comme plante d?ornement dans le monde entier. Destiné originellement à un univers floral et arborescent, le parc s?est peu à peu ouvert à d?autres domaines et accueille aujourd?hui de nombreux animaux, lémuriens, ouistitis à pinceaux blancs, loutres, wallabies, les mygales, aras, etc. Les 7 hectares de superficie du parc abritent plus de 2500 espèces végétales, dont certaines très rares, agencées dans une série de jardins à thèmes, un jardin de graminées, un jardin de Louisiane, un jardin de Thaïlande, un jardin d'Afrique australe, une île des temps révolus, une bambouseraie, une forêt de fougères arborescentes et une collection d'orchidées rares. La pièce maîtresse du parc est la superbe serre de forme pyramidale appelée « le diamant vert », une des plus grandes d?Europe. Sur 7 000 m2 et 25 mètres de haut sont reconstitués 6 climats tropicaux et subtropicaux. Les plantes présentées ici ont été choisies en fonction du climat d?origine dans lequel elles poussent : elles proviennent de tous les continents où il y a une zone à climat tropical humide. Une rotonde centrale présente un décor de ruine d?Amérique Centrale et quelques 50 espèces remarquables peuvent y être admirées comme le Pandanus, l?arbre du voyageur, le balisiers des Caraïbes ou le patanier blanc. Au milieu de cette collection d?espèces exotiques on côtoie flamands roses, iguanes, tortues et même crocodiles. ";;pas_image.jpg;;;;;**;2017-08-11;"30";"0"; Église Notre-Dame du Brusc;;;Chemin de Notre-Dame du Brusc;Châteauneuf-Grasse;LE-BAR-SUR-LOUP;Pays de Grasse ;;Edifice classé MH;;Patrimoine religieux;;;Roman;Pré-roman;;;Moyen-âge;;;VIe - XIe siècle;"1616";Eglise;;;;;;Classé au titre des Monuments Historiques par arrêté du 20 août 1986;"Philippe de Beauchamp, ''L'art religieux dans les Alpes Maritimes, p. 108-111, Édisud, Aix-en-Provence, 1990 - Vindry Georges, « Une annexe temporaire de l'abbaye de Valbonne : le couvent de moniales de N.D. du Brusc (Châteauneuf -de-Grasse) », Provence Historique - n° 205 - 2001 juillet-août-septembre - p. 319 à 323 - Vindry Georges, « Un haut lieu exceptionnel en Provence orientale : le Brusc à Châteauneuf-de-Grasse », Annales de la Société scientifique et littéraire de Cannes et de l'arrondissement de Grasse - 1989 - p- 27-42 ";"Ce vaste édifice complexe présente une nef à un vaisseau de trois travées, complété par un transept et par un choeur de plan carré. Une crypte, de deux vaisseaux couverts en berceau, est aménagée sous la croisée de transept et le choeur. Un porche placé en avant de la chapelle, en est séparé par deux travées à ciel ouvert. Des fouilles ont montré que l'aspect actuel de l'édifice résulte du réaménagement, réalisé après 1616, d'un bâtiment plus vaste et qui remonte au XIe siècle. Le chevet plat enfermait autrefois une abside semi-circulaire. Le porche était initialement un baptistère muni d'une cuve à immersion heptagonale. Les fouilles ont mis au jour les traces d'une église antérieure, attribués ainsi que le baptistère au VIIe siècle, et servant de fondations à l'édifice actuel.";;Chateauneuf_de_Grasse_Notre_Dame_du_Brusc.jpg;;;;;***;2014-05-26;"433";"0"; Église Notre-Dame de la Garoupe;Couvent des Cordeliers (ancien);;"635, route du Phare";Antibes;ANTIBES CENTRE;Pays d'antibes ;;Edifice inscrit MH;;Patrimoine religieux;;;Aucun style particulier;;;XVIe siècle;Epoque moderne;;;;;Eglise;Sanctuaire;;;;;Édifce inscrit au titre des Monuments Historiques par arrêté du 29 octobre 1926.;"- Magherini Pierre, "" Le sanctuaire de la Garoupe. Antibes"", préfacé par Carpentier Paul, Les Amis du Sanctuaire de la Garoupe, Antibes - 2012 - 191 p. - « Catalogue descriptif illustré des principaux ex-voto marins offerts à Notre-Dame de Bon Port du XVIe siècle à nos jours », Ville d'Antibes. Conservation de La Garoupe, Fantino § Cie, imprimeurs, Antibes - 1953 ";"Le sanctuaire de la Garoupe est perché sur une colline dominant le territoire d'Antibes et la mer. Édifiée vers 1500, l'église Notre-Dame de la Garoupe est alors occupée par les moines Cordeliers dont les ruines du prieuré sont encore visibles près du phare. Le bâtiment de style roman est composé de la réunion de l'église avec la chapelle Sainte-Hélène et d'une tour en partie disparue aujourd'hui. La façade surmontée d'un clocheton est précédée d'un auvent. L'intérieur présente deux vaisseaux de trois travées dédiées à la Vierge. Plus de 250 ex-voto tapissent les murs, se répartissant selon deux dévotions. La première nef accueille des ?uvres et objets relatifs à des accidents ou à des maladies, la seconde est plus particulièrement réservée aux souvenirs maritimes.";;Antibes_Notre_Dame_de_la_Garoupe.jpg;;;;;;2013-11-06;"439";"0"; Église Saint-Martin de Peille;;;"Chemin de la Gorra, Saint-Martin-de-Peille";Peille;L'ESCARENE;Bassin des Paillons ;;Label Patrimoine XX°;;Patrimoine religieux;;;Contemporain;;;;XXe siècle;;;"1952";;Eglise;;;;;;"Photo Georges Véran, 2011";"- Jean-Lucien Bonillo et Jean-François Pousse, L'architecture contemporaine sur la Côte d'Azur, Conseil général des A.M., édition Les presses du réel, Chirat, 2011 ";"La chapelle Saint-Martin est édifiée en 1952 par l?architecte Georges Buzzi. Son volume d?ensemble est la combinaison de deux formes dynamiques : d?une part, la nef coiffée par une vaste toiture terrasse qui du côté de l?entrée forme un très large auvent en porte-à-faux de forme semi-circulaire ; d?autre part un clocher en pierre du pays, dominé par une flèche évidée en béton, dont chaque face est en forme de croix. L?architecte explique son ?uvre en disant que le parti architectural a voulu « matérialiser un élan, un accueil bienveillant, une invitation au recueillement? en focalisant toutes les lignes du bâtiment vers l?autel et la croix ».";http://Curiace/sigb/Patrimoine/EDIFICES/Notice_detaillee/PEILLE_Chapelle_Saint_Martin.doc;Peille_Chapelle_Saint_Martin_de_Peille.jpg;;;;;;2013-10-25;"443";"0"; Chapelle Saint-Sébastien;;;;Clans;SAINT-SAUVEUR-SUR-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Inconnue;;;;;Chapelle;;;;;;;"- Sébastien Richard, Les lieux de culte de la vallée de la Tinée au Moyen Âge, thèse de doctorat, 2005. - Luc Thevenon, L?art du Moyen-âge dans les Alpes méridionales, Serre, Nice, 1983. - Luc Thévenon, L?art religieux de la vallée de la Tinée, Nice-Historique, n° 3-4, 1993. - Colette et Michel Bourrier-Reynaud, Sur les chemins de la tradition. Chapelles et oratoires au c?ur du haut-pays niçois, Nice, 2008. - Mgr Denis Ghiraldi, Les chapelles champêtres de Clans, Nice, 1996. ";"Située sur la route qui mène de Pont de Clans au village, elle est édifiée sur un promontoire qui aurait accueilli un habitat fortifié, au lieu-dit Poët ou Puget de Garnier, dont les archives mentionnent l?existence entre 1151 et 1388.";;Clans_Chapelle_Saint_Sebastien.jpg;;;;;;2012-10-04;"444";"0"; Oratoire n°1;;;;Conségudes;COURSEGOULES;Vallée de l'estéron ;;Inventaire général du patrimoine culturel;;Patrimoine religieux;;;;;;XVIIIe siècle ou XIxe siècle;Epoque moderne;Epoque contemporaine;;;;Oratoire;;;;;;;;"L?oratoire, qui figure sur le cadastre de 1841, date du XVIIIe ou du XIXe s.";;Consegudes_Oratoire_1er.jpg;;;;;;2012-12-05;"447";"0"; Eglise de la chaire de Saint-Pierre;;;;Gréolières;COURSEGOULES;Haute vallée du Loup et plans ;;Edifice inscrit MH;;Patrimoine religieux;;;;;;XIIe siècle;Moyen-âge;;;;"XVe siècle ; XVIe siècle ; 1727";Eglise paroissiale;;;;;;Edifice inscrit Monuments historiques par arrêté du 27 juin 1984.;;"L'église de Gréolières présente une nef de deux vaisseaux. Le vaisseau sud-ouest est prolongé d'une abside semi-circulaire qui abrite aujourd'hui la sacristie. Un clocher lui est accolé, près de son angle sud. La construction de l?église remonte au XIIe siècle. Elle est agrandie au XVe et au XVIe siècle, puis en partie reconstruite en 1727. La porte de la façade nord-ouest montre un encadrement travaillé de façon remarquable.";;Greolieres_Eglise_Saint_Pierre_Clocher.jpg;;;;;;2013-11-07;"448";"0"; Ferme dite Bastide des Alziary;;;Autreville;Coursegoules;COURSEGOULES;Haute vallée du Loup et plans ;;Inventaire général du patrimoine culturel;;Architecture agricole;;;;;;;Inconnue;;;;;Ferme;Bergerie;;;;;;;"A 1300 mètres à l'ouest du village, la bastide des Alziari est située près de la vallée de la Cagne, en contrebas et au milieu du versant sud de la montagne du Cheiron. Le bâtiment principal comprend deux logements et une bergerie, accolés en enfilade. Bien que dépourvu des caractéristiques traditionnelles des bastides nobles, il passe pour être, au XVIIIe siècle, la bastide des Alziary de Roquefort, famille originaire de Saint-Paul.";;Coursegoules_Bastide_Alziari_Vue_exterieure.jpg;;;;;;2012-12-12;"168";"0"; Chapelle Saint-Jean-Baptiste;Chapelle Saint-Jean;;Quartier de Pelens;Saint-Martin-d'Entraunes;GUILLAUMES;Haute vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;XVIIIe siècle;Epoque moderne;;;;XIXe siècle (fin);Chapelle;---;---;;;;;"Luc Thevenon, Jean-Claude Poteur, Inventaire des édifices religieux du canton de Guillaumes, Documents du Conseil Général des Alpes-Maritimes, Nice, juillet 2001. Luc Thevenon, ?L?art religieux de la haute vallée du Var et du canton de Guillaumes?, in Nice-Historique n° 2 /3, avril-septembre 2002, p. 138. ";"La chapelle est située sur la route montant au col des Champs, au débouché de l?ancien chemin reliant les différents hameaux du Val Pelens, à proximité du hameau de Pra-Pelet. Elle ne semble pas être antérieure au début du XVIIIe siècle et présente la particularité de posséder une abside sous cul-de-four aussi haute que la nef. Une importante restauration a remodelé les parties hautes à la fin du XIXe siècle. La façade allongée de l?importante chapelle est orientée plein sud, percée d?une porte flanquée d?un fenestron et surmontée d?un médaillon en terre cuite représentant le saint éponyme. Le clocheton maçonné est également sur le mur pignon. La nef, éclairée par de grandes baies, est prolongée d?une abside demi-circulaire et couverte en berceau plein-cintre à pénétrations sur la nef et en cul-de-four sur l?abside. Entièrement enduit, l?intérieur est revêtu d?un badigeon moderne. ";;pas_image.jpg;;;;;**;2016-11-09;"264";"1"; Villa Maria Serena;;;;Menton;MENTON EST;Pays de menton ;;;;Architecture domestique;Architecture de jardin;;;;;XIXe siècle;XIXe siècle;Epoque contemporaine;;"1886";;Villa;Jardin d'agrément;;;;;;www.tourisme-menton/Jardin-Maria-Serena.html;"La villa Maria Serena est une parfaite illustration des grandes demeures d'hivernants édifiées dans la partie orientale de la Riviera française au cours de la seconde moitié du XIXe siècle. Actuellement propriété de la ville de Menton, elle sert de cadre aux réceptions municipales. Le jardin se compose d'une collection d'imposants palmiers, des cycas, des dracaenus et de végétaux de dimensions exceptionnelles.";;Menton_Villa_Maria_Serena.jpg;;;;;*;2013-09-30;"463";"0"; Hôtel du Cap-Eden-Roc;Grand Hotel du Cap;;Bd J.F. Kennedy;Antibes;ANTIBES CENTRE;Pays d'antibes ;;Label Patrimoine XX°;;"Villégiature, tourisme et commerce ";;;Classique;;;;XIXe siècle;;;;;Hôtel de voyageurs;;;"Edouard, duc de Windsor";"EISENHOWER, Dwight David (général et président des États-Unis)";;;"- Livry (de) Christine, ""Hôtel du Cap-Eden-Roc, cap d'Antibes, préfacé par Oetker Maja, Ed. Assouline. ";"En 1870 Auguste de Villemessant, fondateur du Figaro, fait construire, au bout du cap d?Antibes, la villa Soleil pour y accueillir des écrivains. En 1889, Antoine Stella restaure le bâtiment et le transforme en hôtel. Au fil des ans sous sa direction, le grand hôtel du Cap devient un palace de grand luxe avec un système de chauffage central, des salles de bains privées, un ascenseur et une piscine d?eau de mer. Dans l?entre deux-guerre, l?hôtel reçoit des personnalités prestigieuses comme le Duc et la Duchesse de Windsor. Réquisitionné en tant qu'hôpital militaire pendant la Seconde Guerre mondiale il est visité par le Général Eisenhower. Depuis, le palace à la renommée internationale, est devenu un des lieux mythiques de la Riviera et continue d'accueillir les célébrités du cinéma, du show-biz, de la politique et des arts.";;Antibes_Juan_les_Pins_Grand_Hotel.JPG;;;;;***;2013-11-18;"445";"0"; Stade Méarelli;Stade du Bois de Boulogne;;Route de Grenoble;Nice;NICE 14;Bassin des Paillons ;;;;Patrimoine sportif;;;;;;XXe siècle;Epoque contemporaine;;;"1925";;Stade;---;---;;;;;"Pierre Manificat, Le Football à Nice, dans l?entre-deux-guerres à travers l?Eclaireur de Nice, mémoire de maîtrise, Université Nice-Sophia Antipolis, 2003. Pierre-Henri Gache, Le sport à Nice dans l?entre-deux guerres, Alandis, Nice, 2001. Philippe Tétart, Le sport en France du Second Empire au régime de Vichy, Editions Vuibert, Paris, 2007. Archives départementales des Alpes-Maritimes Archives administratives avant 1940 : 02 O 745 : équipements sportifs niçois avant 1945. 0212W 0081 : salle d?éducation physique au CES Saint-Augustin (avec plans) ";"Le Stade du Bois-de-Boulogne est aménagé dès 1925 par une société sportive niçoise, « La Jeune France ». Après des débuts modestes, il est progressivement amélioré. Non loin de l?emplacement de ce premier terrain se trouve désormais une piscine couverte et un complexe sportif complet.";;Nice_Stade_Mearelli.JPG;;;;;;2014-12-30;"460";"1"; Église Saint-Arnoux;;;Loda;Lantosque;LANTOSQUE;Vallée de la Vésubie ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;deuxième moitié du XVIIIe siècle;Epoque moderne;;;;;Eglise;---;---;;;;;;"Érigée en paroisse le 5 avril 1799, l?actuelle église Saint-Arnoux, rappelle la présence d?un hameau important durant l?époque moderne, commandant le passage du Col du vallon de l?Infernet. Elle remplace la chapelle existante devenue trop exiguë pour abriter les 280 fidèles du hameau de Loda et des quartiers environnants trop éloignés de Lucéram ou de Lantosque. C?est un édifice élégant, doté de deux chapelles latérales arrondies, décoré dans le goût baroque avec pilastres et voûte à pénétrations. Un joli clocher complète le bâtiment. Le bâtiment accolé à l?arrière de l?église contenait le presbytère et l?école de Loda. L?église conserve un reliquaire contenant les reliques de saint Arnoux. Elle est en effet placée sous le vocable de ce saint, évêque de Metz mort en 641, protecteur contre les maladies de la gorge et de la peau. La légende raconte qu?Arnoux, maire du Palais d?Austrasie, maria son fils à celle qui devint sainte Begga, se dépouilla de tous ses biens et se fit moine à Lérins. La population de Metz l?ayant réclamé pour évêque, il s?enfuit dans les gorges du Loup mais il fut découvert et dut se résigner à devenir évêque pendant quelques années avant de se retirer dans un ermitage près de Remiremont.";;Lantosque_Loda_eglise_Saint_Arnoux.jpg;;;;;;2015-08-17;"478";"0"; Carrière romaine du Mont de Justice (ancienne);;;Le Justicier;La Turbie;VILLEFRANCHE SUR MER;Riviera entre nice et menton ;;Edifice classé MH;;Patrimoine archéologique;;;;;;;Antiquité;;;;;Carrière;;;;;;Monument classé au titre des Monuments Historiques par arrêté du 10 mai août 1944.;"- Binninger Sophie,""L'environnement archéologique du monument de La Turbie"", Nice Historique - n° 2 - 2005 avril-juin - p. 110 à 121, http://www.nicehistorique.org ";"Le site a servi de carrière dès l'Antiquité. Son calcaire blanc a été utilisé pour la construction du Trophée d'Auguste, pour les bornes milliaires de la voie Julia, mais aussi sans doute pour l'édification des villes romaines de Cimiez et de Vintimille. On peut y voir encore les anciens fronts de tailles, et des tambours de colonnes.";;La_Turbie_Carriere.jpg;;;;;;2013-10-28;"479";"0"; Chapelle Sainte-Anne;Chapelle Sainte-Anne;;Hameau des Sussis;Saint-Martin-d'Entraunes;GUILLAUMES;Haute vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;XVIIe siècle;Epoque moderne;;;;"XIXe siècle ; 1985-1991";Chapelle;---;---;;;;;"Luc Thevenon, Jean-Claude Poteur, Inventaire des édifices religieux du canton de Guillaumes, Documents du Conseil Général des Alpes-Maritimes, Nice, juillet 2001. Luc Thevenon, ?L?art religieux de la haute vallée du Var et du canton de Guillaumes?, in Nice-Historique n° 2 /3, avril-septembre 2002, p. 138. Luc F. Thevenon, L?art du Moyen Âge dans les Alpes méridionales, Éditions Serre, Nice 1983. Christiane Lorgues-Lapouge, Trésors des vallées niçoises, Éditions Serre, Nice, 1990. Paul Canestrier, Curiosités historiques et artistiques du Haut-Var, in Nice Historique, 1954 ";"Située sur un plateau d'adret qui rassemble plusieurs hameaux et groupes de fermes, la chapelle, au toit de bardeaux de mélèze et aux murs de pierre, s?inscrit dans un superbe environnement montagneux dominé par les Aiguilles de Pelens. La chapelle, édifiée sans doute au XVIIe siècle, joua, dès la seconde moitié du XVIIIe siècle, le rôle d?église paroissiale succursale. Après le Concordat de 1801, ce rôle fut officialisé avec curé et vicaire résidents. Une sacristie et un presbytère étaient attenants à la chapelle. Déclarée « en état » lors de la visite pastorale de 1875, elle est confirmée comme paroisse foraine en 1903. Restaurée, elle fait l'objet depuis 1991 de messes régulières et d'un pèlerinage fin juillet. Elle présente une nef unique de deux travées inégales et un chevet plat. Elle est couverte en berceau. Deux baies rectangulaires s?ouvrent dans le mur sud. L?intérieur est entièrement enduit d?un badigeon blanc.";;Saint_Martin_d_Entraunes_Chapelle_Sainte_Anne.jpg;;;;;*;2016-11-09;"318";"0"; Cabanon Le Corbusier;;;Promenade Le Corbusier;Roquebrune-Cap-Martin;MENTON OUEST;Pays de menton ;;Edifice classé MH;Label Patrimoine XX°;Architecture domestique;;;Moderne;;;;XXe siècle;;;"1952";;Cabane;;;JEANNERET-GRIS Charles-Édouard dit LE CORBUSIER (architecte);;;"Classé au titre des Monuments Historiques, label XXe siècle le 3 septembre 1996";"- Jean-Lucien Bonillo et Jean-François Pousse, L'architecture contemporaine sur la Côte d'Azur, Conseil général des A.M., édition Les presses du réel, Chirat, 2011";"Le cabanon réalisé en 1952 par Le Corbusier, un des principaux représentant du mouvement moderniste en architecture est une expérimentation sur l'aménagement interne d'un volume restreint. D'une surface de seize mètres carrés, il est construit en rondins de bois et matériaux industriels ; malgré ses dimensions et ses matériaux modestes, il présente un plan très élaboré, et témoigne des recherches de l'architecte sur la production standardisée.";http://Curiace/sigb/Patrimoine/EDIFICES/Notice_detaillee/ROQUEBRUNE_CAP_MARTIN_Cabanon_le_Corbusier.doc;Roquebrune_Cap_Martin_Cabanon_Le_Corbusier.jpg;;;;;;2013-11-07;"485";"0"; L'ancien territoire des Cabris;Pays de Grasse;;;Cabris;SAINT-VALLIER-DE-THIEY;Pays de Grasse ;"Parking à l'entrée du village avec places pour PMR";;;Paysages et milieux naturels;;;;;;;;;;;;---;---;---;;;;;;"De la place Mirabeau où vous vous trouvez, le paysage s?ouvre pour offrir l?un des plus beaux panoramas du pays grassois. Faisons donc une pause et prenons le temps de comprendre ce paysage où la main de l?homme a laissé sa trace tout au long des siècles. Une table panoramique située sur la terrasse permet au visiteur d?identifier les villages et les reliefs qui se déploient jusqu?à la mer. En arrière plan, vallons, collines et massifs cristallins dessinent un relief doux. C?est dans cet écrin que vient se nicher, au lointain, le lac de Saint-Cassien. Au premier plan, la plaine, traversée par la route reliant Grasse au reste de la Provence depuis le Moyen Âge, abrite, entre autres, le quartier du Val-de-Tignet et la commune de Peymeinade. Les fouilles entreprises sur cette dernière, au site du Candéou, ont permis de mettre à jour des exploitations, des huileries et des voies de communication remontant à l?époque romaine. La plaine est également traversée par plusieurs infrastructures comme la route de Saint-Cézaire-sur-Siagne, le canal de la Siagne et la voie ferrée Grasse-Draguignan, qui ne sont apparues qu?au dix-neuvième siècle. Aujourd?hui, la plaine, où villages, zones résidentielles et d?activité alternent avec des parcelles boisées, continue d?être transformée par l?Homme. Nombre de lieux, à l?instar du Val-de-Tignet, qui n?étaient autrefois que des terres, sont en train de devenir des quartiers résidentiels et commerciaux. Enfin, sur les terrains pentus situés sous la terrasse, se trouvaient à la fin du Moyen Âge les terres cultivées du territoire de Cabris et notamment les oliveraies, comme en témoignent encore certaines terrasses.";;L'ancien territoire des Cabris.jpg;;;;;;2014-11-19;"541";"1"; Place centrale;;;;La Tour;VILLARS-SUR-VAR;Vallée de la Tinée ;;;;Organisation habitat;Génie civil;;;;;XVIe siècle - XIXe siècle;Epoque moderne;Epoque contemporaine;;;;Place;Fontaine;Maison;;;;;"- Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000. - Gérard Coletta, La vallée de la Tinée, guide touristique. - Marianne Verrando, La Tour-sur-Tinée. Roussillon, Nice, 2008.";"Aménagée entre le XVIe et le XIXe siècle, la place centrale de la Tour réunit dans son enceinte les édifices les plus remarquables du villages : l?église paroissiale Saint-Martin, la mairie avec sa façade en trompe-l??il, l?ancienne maison commune, une fontaine, la maison Blanqui et la maison Lyons dans laquelle se trouve niché dans sa façade le buste de Sadi Carnot, président de la République de 1887 à 1894.";;La_Tour_Place_centrale.jpg;;;;;*;2012-10-04;"172";"0"; Prise d?eau du canal de la Vésubie et usine hydroélectrique EDF;Prise d?eau du canal de la Vésubie et usine hydroélectrique EDF;;Saint-Jean-la-Rivière;Utelle;LANTOSQUE;Vallée de la Vésubie ;;Edifice inscrit MH;;Architecture industrielle;;;;;;;XIXe siècle;Epoque contemporaine;;"1880";"1917";Usine génératrice d'énergie;;;;;;;;"Le projet de captage des eaux de la Vésubie date du milieu du XIXe siècle. La Compagnie des eaux commença à distribuer l?eau à Nice en 1885 grâce à la construction du canal principal, long de 28 km. Le concepteur du projet, l?ingénieur Delacroix, avait choisi ce site afin d?y implanter l?ouvrage de tête du canal. Aujourd?hui inscrites au titre des Monuments historiques, les installations ont été soigneusement entretenues et conservées. \nLa construction de l'usine hydroélectrique de Saint-Jean-la Rivière permetait, pendant la première guerre mondiale, d'alimenter en courant électrique l'usine chimique de Saint-Martin-du-Var travaillant pour la défense nationale. A sa construction, l'usine exploitait une chute d'eau de 30 m et développait une puissance de 3 000 cv.";;Utelle_Saint_Jean_la_Riviere_usine_hydroelectrique.jpg;;;;;;2014-06-03;"484";"0"; Gare de la ligne Nice-Meyrargue (ancienne);pays de Grasse;;;Peymeinade;SAINT-VALLIER-DE-THIEY;Pays de Grasse ;Parking avec 2 places pour PMR;;;Génie civil;;;;;;;XIXe siècle;;;;;Gare;---;---;;;;;;"Vous ne vous doutez sans doute pas que le bâtiment, qui abrite aujourd?hui l?office du tourisme, était à l?origine la gare de Peymeinade, l?une des stations de la ligne Nice-Meyrargues. Cette ligne, baptisée Central-Var, est construite pour relier les Alpes-Maritimes au territoire national après l?annexion du comté de Nice à la France. Ouverte en mille huit cent quatre vingt dix, elle sera exploitée jusqu?à la seconde guerre mondiale. La gare de Peymeinade, située entre le village et le hameau de Saint-Marc, était composée d?un bâtiment pour les voyageurs et d?une halle équipée d?un quai de déchargement pour les marchandises.";;L'ancienne gare et la ligne Nice-Meyrargue.jpg;;;;;;2014-12-03;"575";"1"; Église paroissiale Saint-André;;;;Mouans-Sartoux;MOUGINS;Pays de Cannes ;"Ouverte du lundi au samedi de 8h30 à 17h, , Fermée le dimanche (hors office), , Parking du château avec places pour PMR";;;Patrimoine religieux;;;Néo-classique;Néo-gothique;Roman;;Epoque moderne;XIXe siècle;XXe siècle;;;Eglise paroissiale;---;---;;;;;;"C?est au moment de l?édification du bourg de Mouans décidée en mille quatre cent quatre-vingt-quatorze, que l?église paroissiale Saint-André trouve son origine. Sa façade élevée en style très classique domine de toute sa hauteur la place Suzanne-de-Villeneuve. Quatre pilastres toscans supportent un fronton triangulaire percé d?un oculus. Il s?agit là d?une modification datant du vingtième siècle. Cette église connut divers remaniements au fil des siècles. Le clocher est par exemple reconstruit en mille sept cent soixante. Quant à la seconde moitié du dix-neuvième siècle, elle est également à l?origine de transformations nombreuses : agrandissement du ch?ur, démolition de l?ancienne abside, construction d?un chevet plat et d?une tribune de style néo-gothique caractéristiques. Pénétrons maintenant dans cette église dessinant une croix latine pour en découvrir toute la beauté. Sa nef est à trois travées voutées d?arêtes. Les arcs doubleaux sont brisés ou cintrés. Deux chapelles latérales forment un transept. Celui au nord se trouve sous une voûte déprimée, c?est-à-dire avec un plafond en son centre. Des angelots sont représentés sur les culots. Le ch?ur est quant à lui développé sur deux travées. Dans le mur nord de la première travée est percée une porte en anse de panier. A l?extérieur, une tour-clocher est placée au sud-est, contre le ch?ur et le transept méridional. Tandis que l?avant-dernier étage est percé de baies campanaires, celui au-dessus est orné de cadrans d?horloge. Le tout est coiffé d?un campanile en fer forgé. Sachez enfin que c?est à Gottfried Honegger que l?on doit les magnifiques vitraux qui ornent cette église.";;L'église paroissiale Saint-André.jpg;;;;;;2014-11-28;"540";"0"; Eglise Sainte-Croix et Saint-Casimir;;;;Spéracèdes;SAINT-VALLIER-DE-THIEY;Haute vallée de la Siagne ;"Ouverte pendant les offices, , Parking sur la place du village avec place pour PMR";;;Patrimoine religieux;;;;;;;;Epoque moderne;XIXe siècle;;;Eglise paroissiale;---;---;;;;;;"C?ur historique et patrimonial du village de Spéracèdes, l?église paroissiale Sainte-Croix et Saint-Casimir a connu de nombreuses modifications au fil des siècles. Après le repeuplement de Cabris à la toute fin du Moyen Âge, les habitants de retour sur le territoire constituent le hameau de Spéracèdes. Ce n?est qu?au milieu du dix-huitième siècle qu?une chapelle y est construite, comme en témoigne la date de mille sept cent soixante-deux inscrite sur la porte. Devenue église paroissiale de Spéracèdes qui dépend toujours de Cabris, cette chapelle est agrandie au cours du dix-neuvième siècle. Le clocher notamment est édifié en mille huit cent soixante-trois, tandis que la voûte est reconstruite.";;Eglise Sainte-Croix et Saint-Casimir.jpg;;;;;;2014-12-04;"585";"0"; Hameau de Sussis;;;;Saint-Martin-d'Entraunes;VENCE;Haute vallée du Var ;;;;Organisation habitat;Architecture agricole;;;;;;Epoque moderne;;;;;Hameau;---;---;;;;;;"Situé à 1 450 m d?altitude sur un plateau ensoleillé et jouissant d?un vue panoramique sur les massifs montagneux alentours, le hameau de Sussis se répartit en plusieurs quartiers. Les prairies nombreuses attestent du passé agricole de cet important hameau de Saint-Martin-d?Entraunes où la culture fourragère permit jusqu?à l?aube du XXe siècle le maintien d?une intense activité liée à l?élevage. La population était importante et justifiait la présence d?une église. Jusqu?aux années 1960, Sussis possédait une école. Aujourd?hui, le hameau, soigneusement entretenu, accueille une population temporaire qui revient pour les vacances.";;;;;;;**;2016-11-09;"972";"0"; Villa E1027;Villa Eileen Gray;;Promenade Le Corbusier;Roquebrune-Cap-Martin;MENTON OUEST;Pays de menton ;;Edifice classé MH;;Architecture domestique;;;Moderne;;;;XXe siècle;;;1926-1930;;Villa;---;---;GRAY Eileen (architecte et designer);BADOVICI Jean (architecte);JEANNERET-GRIS Charles-Édouard dit LE CORBUSIER (architecte);Classée au titre des Monuments historiques le 27 mars 2000.;"BONILLO Jean-Lucien et POUSSE Jean-François , ""L'architecture contemporaine sur la Côte d'Azur"", Conseil général des A.M., édition Les presses du réel, Chirat, 2011";"Accessible uniquement par le sentier du littoral la villa E1027 est construite de 1926 à 1929 à Roquebrune-Cap-Martin par la styliste irlandaise Eileen Gray (1878-1976), décoratrice et architecte d?origine irlandaise avec l?aide ponctuelle de Jean Badovici (1893-1956), architecte et rédacteur en chef de la revue « l?Architecture vivante ». La villa au nom énigmatique « E 1027 » est considérée comme un édifice emblématique de l?Architecture moderne. Cette tendance avant-gardiste constituait déjà un contexte précurseur du mouvement de l?Union des Artistes Modernes, fondé en 1929, qui a opté pour le choix de nouveaux matériaux et un style épuré en architecture. La villa est construite sur pilotis avec un toit terrasse et une façade ouverte par de grandes baies vitrées L'agencement de la villa est conçu autour du living-room et comporte terrasses, loggias, atrium et cuisine à cloisons escamotables. La maison d?Eileen Gray est également célèbre pour les peintures murales que Le Corbusier, son voisin, y réalisa sans la consulter en 1938. Eileen Gray conçu la décoration intérieure et l?aménagement de cette villa en réalisant un mariage réussi d?esthétique et de commodité. Elle créa une grande quantité d?objets avec des tubes métalliques dans la période 1926-1929. Nombre de ses meubles chromés furent précurseurs de ceux qui seront conçus par Le Corbusier à partir de 1928, ainsi que Mies van der Rohe et Charlotte Perriand. L?édifice est classé au titre des Monument historique par arrêté du 27 mars 2000 et a été récemment restauré en partie grâce à l'aide des fonds versés par le département des Alpes-Maritimes. ";;Roquebrune_Cap_Martin_villa_E127.jpg;;;;;;2015-08-07;"486";"0"; "Saint-Martin d'Entraunes, le village";;;;Saint-Martin-d'Entraunes;VENCE;Haute vallée du Var ;;;;Organisation habitat;;;;;;;Epoque moderne;;;;;Village;---;---;;;;;;"Situé comme Entraunes sur une butte morainique, au-dessus du lit du Var, le village de Saint-Martin-d?Entraunes aligne, du nord au sud, ses maisons agencées en rues parallèles au cours du Var. L?habitat présente un caractère mixte, mélangeant bâtiments agricoles et urbains. De nombreuses maisons ont conservé un grenier séchoir, souvent aménagé en loggia, et un toit à demi-croupe. Le long de la route venant de Guillaumes, de belles maisons bourgeoises alignent leurs façades crépies et agrémentées de balcons élégamment ouvragés. L?hôtel de Pelens, ouvert à la Belle Époque, accueille toujours le voyageur et jouxte la rue Victor de Cessole, découvreur des Alpes niçoises et de la vallée d'Entraunes. Dans cette rue, on peut découvrir de belles maisons alpines, certaines datées du XVIIIe siècle.";;;;;;;**;2016-11-09;"973";"0"; Les Jaïsous et les Jacourets : hameaux;Pays de Grasse;;;Peymeinade;SAINT-VALLIER-DE-THIEY;Pays de Grasse ;Parking;;;Organisation habitat;;;;;;;;;;;;---;---;---;;;;;;"Eloignés du nouveau centre-ville de Peymeinade, les hameaux des Jaïsous et des Jacourets, témoins d?une forme d?habitat dispersé, ont conservé tout leur cachet. Ils figuraient déjà sur la carte de Cassini datant de la fin du dix-huitième siècle. Proches du canal de la Siagne qui alimentait des réservoirs pour l?irrigation des cultures, ils sont chacun dotés d?une fontaine et d?un lavoir à la fin du dix-neuvième siècle. Le hameau des Jaïsous abrite également la chapelle Sainte-Réparate construite entre le dix-huitième et le dix-neuvième siècle. Ce petit édifice rectangulaire possède un clocher-mur centré en façade. Il est dédié à Réparate, une sainte martyre qui fait l?objet d?un culte important à Naples, Florence et Nice.";;Les Jaïsous et les Jacourets.jpg;;;;;;2014-12-03;"582";"1"; "Grasse, terre d'artistes";Pays de Grasse;;;Grasse;GRASSE NORD;Pays de Grasse ;Accès libre;;;Paysages et milieux naturels;;;;;;;;;;;;---;---;---;;;;;;"Luminosité chatoyante, paysages évocateurs, douceur de vivre : autant d?ingrédients qui ont su séduire et inspirer de nombreux artistes. Peintres, photographes, poètes et écrivains ont puisé dans la campagne grassoise de quoi nourrir leur imaginaire et stimuler leur créativité. La terrasse panoramique des jardins de la princesse Pauline offre un aperçu des paysages de naguère : une campagne parsemée de domaines ruraux, d?espaces verts et de lieux d?agréments. Partout dans la ville, des lieux rappellent que Grasse fut, à toutes les époques, un havre pour les artistes. Ici, le square Bellaud de la Bellaudière, un poète grassois de la Renaissance ; là, la statue commémorative de Jean-Honoré Fragonard, célèbre peintre du dix-huitième siècle ; ailleurs, le musée Fragonard qui expose ses ?uvres et celles de son fils... sans oublier la maison natale de Charles Nègre qui immortalisa Grasse et ses environs à travers ses photographies. La région grassoise fut également un lieu prisé de villégiature ou de résidence pour Georges Herbert Wells, Odette Keun, Maurice Maeterlinck, Marguerite Burnat-Provins, Francis et Anne-Thérèse Croisset ou encore Ivan Bounine, dont la statue se trouve à l?entrée des jardins. Sous l?occupation allemande, Grasse ne faillit pas à sa destinée de refuge pour les artistes. Durant ces heures sombres, Alberto et Susi Magnelli, Jean Arp et Sophie Taeuber, Sonia Delaunay, Ferdinand Springer et François Stahly s?y sont côtoyés et y ont créé certaines de leurs ?uvres.";;"Grasse, terre d'artistes.jpg";;;;;;2014-11-25;"581";"1"; La Messuguière;Pays de Grasse;;;Cabris;SAINT-VALLIER-DE-THIEY;Pays de Grasse ;Parking;;;Architecture domestique;;;;;;;;;;;;---;---;---;;;;;;"Le chemin de Saint-Jean que vous venez d?emprunter offre une vue dégagée sur les hauteurs de Spéracèdes. Sur la colline face à vous, au milieu des arbres, se dresse une imposante demeure : La Messuguière. Tirant son nom d?un arbre, le ciste cotonneux appelé en provençal « messugue », elle fût construite dans les années mille neuf cent vingt par les Mayrich, un couple de mécènes luxembourgeois. Unique ?uvre en France de l?architecte allemand Otto Bartning, directeur de l?école du Bauhaus, berceau de l?architecture contemporaine à cette époque, elle accueillit toute une élite intellectuelle jusqu?en mille neuf cent soixante dix-neuf. Ainsi, André Gide, Henry de Montherlant, André Malraux, Jean-Paul Sartre, Roger Martin du Gard, Jean Schlumberger et Albert Camus y séjournèrent.";;La Messuguière.jpg;;;;;;2014-11-19;"539";"1"; La culture de l'oranger;Pays de Grasse;;;Le Bar-sur-Loup;LE-BAR-SUR-LOUP;Pays de Grasse ;Parking au pied du village;;;Architecture industrielle;;;;;;;;;;;;---;---;---;;;;;;"Si Le Bar-sur-Loup est appelé « cité de l?oranger », c?est parce que sur ses pentes étaient plantés en terrasse des orangers bigaradiers. Après la première guerre mondiale, on en dénombrait deux cent mille dans les Alpes-Maritimes dont dix pour cent dans la vallée du Bar-sur-Loup. Originaires d?Extrême-Orient, les orangers bigaradiers produisent des oranges amères mais aussi des fleurs et des feuilles dont les vertus curatives sont connues depuis le quatorzième siècle. Des fleurs, cueillies au mois de mai, on tire quatre éléments : l?absolue de fleurs d?oranger, l?eau de fleurs d?orangers, l?absolue de l?eau de fleurs d?oranger et l?essence de néroli, du nom d?Anne-Marie, princesse de Nérola, qui l?utilisait pour parfumer ses gants. Le néroli, à l?odeur puissante, florale, verte et suave, est l?une des notes les plus fines dont dispose les parfumeurs. Mais rendez-vous compte, il ne faut pas moins d?une tonne de fleurs d?orangers pour obtenir un kilogramme d?essence !";;La culture de l'oranger.jpg;;;;;;2014-11-28;"568";"1"; Chapelle Saint-Julien;;;plateau de Dina.;Puget-Rostang;VENCE;Moyenne vallée du var ;;;;Non renseigné;;;Roman;;;XVIIe siècle;Epoque moderne;;;;;Chapelle;---;---;;;;;"Luc F. Thevenon, Les arts dans le canton de Puget-Théniers, in Nice-Historique n° 271, 2000.";"La chapelle Saint-Julien, située sur un petit promontoire à l?extrémité occidentale du plateau calcaire de la Dina et au pied du mont Cimaillon, jouit d?un panorama exceptionnel à 360°. Sous la protection de son arbre séculaire elle accueille chaque année au moment de Pentecôte, un important pèlerinage ou romérage en provençal, réunissant les villages voisins notamment Rigaud et Puget-Rostand. Il est sans doute la marque de la mémoire de l'ancien rôle paroissial de ce lieu de culte. Selon J.-C. Poteur, il s?agirait de la première église paroissiale. Généralement, la chapelle choisie comme but de procession est un lieu de culte ayant joué un rôle important dans l'histoire de la communauté concernée. Le plus souvent, il s'agit de l'ancienne paroisse du territoire. Selon la visite pastorale effectuée en 1785 par Mgr Hachette des Portes, les reliques de Saint Julien y étaient portées dans un buste reliquaire. Sans doute reconstruite dans le deuxième tiers du XVIIe siècle, avec des pierres du Moyen Âge en réemploi, l?édifice, aux murs enduits et dont la façade est surmonté d?un clocheton maçonné à arcade unique portant une cloche, est couvert de tuiles canal sur génoise simple. À l?intérieur, la nef unique est couverte en berceau plein cintre non appareillé. Le chevet plat est recouvert d?une fresque contemporaine représentant le visage du Christ, ?uvre exécutée en 2015 par l?artiste australien Anthony Syndicas, ancien résident de Puget-Rostang de 1995 à 2002. ";;;;;;;;2017-08-10;"1133";"0"; Ensemble artisanal du Béal;;;;La Tour;VILLARS-SUR-VAR;Vallée de la Tinée ;;;;Architecture industrielle;Génie civil;Edifices de la vie publique;;;;XVIIIe siècle - XIXe siècle;Epoque moderne;XIXe siècle;;;;Moulin à farine;Moulin à huile;Lavoir;;;;;"- Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000. - Michel et Marie-Louise Gourdon, Mémoires d?en haut, 2000. - Gérard Coletta, La vallée de la Tinée, guide touristique. - Marianne Verrando, La Tour-sur-Tinée. Roussillon, Nice, 2008.";"L?ensemble artisanal du Béal comprend un moulin à farine, un moulin à huile, une distillerie et un lavoir. Il fonctionne grâce à un canal long de 15 km amenant l?eau captée au pied du Bois noir à 1 016 m d?altitude jusqu?aux moulins situés à 620 m d?altitude. Moulins et lavoir furent construits à des dates différentes. Le bâtiment supérieur est le moulin à farine. Le moulin à huile est le mieux conservé des Alpes-Maritimes, en parfait état de marche.";;La_Tour_Ensemble_artisanal_du_Beal.jpg;;;;;**;2013-09-30;"88";"0"; Les rochers;;;;Spéracèdes;SAINT-VALLIER-DE-THIEY;Haute vallée de la Siagne ;"Parking du parcours sportif, , Emprunter le parcours sportif pour un itinéraire pédestre de quelques minutes, , Difficulté : facile, , Aire de pique-nique, , Site d'escalade";;;Paysages et milieux naturels;;;;;;;;;;;;Site géologique;---;---;;;;;;"En empruntant le parcours de santé sur votre droite, vous allez découvrir à quelques centaines de mètres une curiosité naturelle du relief calcaire du Pays de Grasse : les rochers des Luchons. Se dressant au milieu des arbres, ces rochers semblent avoir été déposés par une main géante. Il n?en ait évidemment rien et leur présence ne résulte que des phénomènes karstiques auxquels ont été soumis les plateaux des Préalpes. En dissolvant peu à peu les roches, l?eau a formé des avens, des crevasses et des chaos rocheux, dont vous trouvez ici un exemple aussi impressionnant que celui de la pierre druidique à Saint-Vallier-de-Thiey. Aujourd?hui site prisé d?escalade, les Luchons ont au début du vingtième siècle inspiré l??il des photographes en quête de clichés pittoresques !";;Les rochers.jpg;;;;;;2014-12-04;"613";"0"; Monument aux morts;;;;Peille;L'ESCARENE;Bassin des Paillons ;;;;Patrimoine commémoratif;;;;;;;XXe siècle;;;;;Monument aux morts;;;;;;;;"Le monument se trouve sur une esplanade spécialement aménagée. Construit pour la guerre de 1914-1918 par délibération municipale du 10 octobre 1922, et inauguré le 10 juin 1923. Il se présente sous la forme d'un socle pyramidal en pierre de taille de Tavel, supportant une statue de Poilu blessé.Sur le piédestal un bas-relief représente une femme filant la quenouille pendant qu' un jeune enfant (orphelin ?) déchiffre sur un livre ""Tu ne tueras point ». Au pied du monument se trouve une palme en bronze et 4 obus L'oeuvre est due aux architectes Victor Bonfante, médaille d?or de Bruxelles en 1910, et Humbert Bassignani. ";;Peille_monument_aux_morts.jpg;;;;;*;;"2";"0"; "Éco-musée du pays de la Roudoule, 1986";;;;Puget-Rostang;VENCE;Moyenne vallée du var ;;;;Etablissements culturels et de loisirs;;;;;;;XXe siècle;;;"1986";;Musée;---;---;;;;;;"L?écomusée de la Roudoule a été crée en 1986 à l?initiative de l?Association des Amis de la Roudoule animée avec passion par les frères Maurin. Le but du musée est de faire connaître les hommes et leur territoire en valorisant le développement économique, social et culturel. Le projet repose sur un concept qui, à côté de la traditionnelle réunion de collections, développe la recherche historique, ethnologique ainsi que de nombreuses animations. L?écomusée est installé dans le village avec un espace d?exposition de 270 m2, 9 000 objets inventoriés, une salle de projection de 24 places ainsi qu?une ferme expérimentale et deux sentiers de découverte à proximité. Il propose des expositions à thèmes, régulièrement renouvelées, sur les activités agro-pastorales, la vie quotidienne ou les métiers anciens. L?écomusée a obtenu le label Musée de France délivré par le Ministère de la Culture et de la Communication.";;;;;;;*;2017-08-10;"1134";"0"; Eglise paroissiale Saint-Mayeul;;;;Cipières;COURSEGOULES;Haute vallée du Loup et plans ;"Église fermée au public (en cours de restauration)";Edifice inscrit MH;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;;;"1572";;Eglise paroissiale;---;---;;;;;;"Dédiée à saint Mayeul, l?église paroissiale de Cipières a connu plusieurs étapes de construction que nous allons maintenant tenter de retracer. Comme c?est souvent le cas avec les églises de la région, tout commence au Moyen Âge, avec la mention d?une première église paroissiale. Tout d?abord aux mains de l?évêque d?Antibes au milieu du douzième siècle, cette église échoit finalement au treizième siècle au chapitre de Grasse. L?édifice actuel date quant à lui en grande partie de la seconde moitié du seizième siècle, comme en témoigne la date de mille cinq cent soixante douze inscrite sur la façade, au-dessus de l?oculus. Si cette église a vu le jour c?est pour répondre aux besoins nouveaux de Cipières qui connaît alors une croissance sans précédent. Constituée d?une nef à vaisseau unique de trois travées et de deux chapelles latérales formant un transept, l?église est prolongée à l?est par une abside semi-circulaire. Construit plus tardivement, le clocher date quant à lui du milieu du dix-huitième siècle.";;Eglise paroissiale Saint-Mayeul.jpg;;;;;;2014-11-25;"593";"0"; Village d'Auvare;;;;Auvare;VENCE;Moyenne vallée du var ;;;;Organisation habitat;;;;;;;Epoque moderne;;;;;Village;---;---;;;;;;"Étonnant petit village blotti au pied de son rocher, Auvare semble rechercher la protection de son ancien château, aujourd?hui quasiment disparu. Perché à 1 100 mètres d?altitude, dans un décor sauvage, entre ravin et montagne abrupt, il présente un aspect défensif très marqué. Ses maisons, de type méditerranéen, aux beaux toits de tuiles canal et aux austères façades, sont serrées les unes aux autres sans ordre interne. La commune étire son territoire, au relief accidenté, sur une modeste superficie de 1 827 ha. Le point culminant, au nord, à 2137 m, se trouve au sommet du dôme de Barrot qui domine de plus de 1 600 m le vallon de la Mairola. La première mention d?Auvare, en tant qu?habitat fortifié, date de 1252. Il devait se situer, sans doute, sur l'éperon rocheux qui domine le village actuel et où subsistent quelques traces de fortifications. Faisant partie des terres de Provence, puis de France jusqu?en 1760. Le fief appartenait au XIIIe siècle, en coseigneurie aux Glandèves de Saint-Auban et aux Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem. Auvare, qui dépend du baillage de Guillaumes dès 1278, échoit ensuite à différents seigneurs, comme l?épouse d?Honoré Grimaldi en 1578. En 1705, la petite commune est rachetée par Louis Corporandy. Enfin, par le traité de Turin en 1760, les terres d?Auvare et de La Croix reviennent au royaume de Piémont-Sardaigne. Auvare est érigée en baronnie au profit des Corporandy. Ces derniers s?illustrèrent aussi bien dans la vie locale que dans l?armée et la marine. Très enclavé, le village, dont le chemin d?accès est taillé dans la roche en 1887, et où la route n?arrive qu?en 1923, se vide de ses habitants dès le premier tiers du XXe siècle, mais on note une lente reprise démographique depuis ces 40 dernières années. ";;;;;;;**;2017-08-10;"1135";"0"; L'église paroissiale Saint-Pierre;;;;Pégomas;GRASSE SUD;Pays de Cannes ;"Ouverte pendant les offices, , Parking à côté de l'église";;;Patrimoine religieux;;;;;;XVIIIe siècle;Epoque moderne;;;;;Eglise paroissiale;---;---;;;;;;"Vous voici dans le quartier Saint-Pierre, le c?ur social et religieux de Pégomas où se côtoient l?hôtel de ville, l?église paroissiale et le cimetière. Bâtie au dix-huitième siècle, l?église paroissiale Saint-Pierre marque une étape importante dans l?histoire de la communauté de Pegomas. Si le bâtiment actuel remonte au dix-huitième siècle, la présence d?un lieu de culte à cet endroit est bien plus ancienne. Bien qu?on ait par la suite perdu sa trace, on sait qu?au milieu du treizième siècle une église appartenant à la prévôté du chapitre cathédral d?Antibes se trouvait à cet endroit. Au seizième siècle, alors que cette église originelle est en ruine, les habitants occupant la plaine depuis peu se plaignent auprès de l?évêque de l?absence de curé. Il leur faudra attendre la fin du dix-huitième siècle pour que soit décidée la construction d?une église et d?une maison curiale, et donc détruit l?ancien édifice. Mais ce n?est que plus tard que Pegomas deviendra une paroisse indépendante de celle d?Auribeau. A l?intérieur, se trouve une ?uvre intitulée Notre-Dame-du-Rosaire, attribuée au peintre Louis Van Loo.";;L'église paroissiale Saint-Pierre.jpg;;;;;;2014-12-03;"607";"0"; Ancienne fabrique de draps Ollivier hameau des Clots;;;hameau des Clots;Saint-Martin-d'Entraunes;VENCE;Haute vallée du Var ;;;;Architecture industrielle;;;;;;;XIXe siècle;;;;;fabrique;---;---;;;;;;"Le Val d?Entraunes, où l?élevage du mouton, plus adapté à l?environnement montagnard, était prédominant, fut un centre de fabrication de draps réputé au XVIIIe siècle. Le surplus de laine permettait, pendant les longs mois d?hiver, d?occuper les villageois à la production textile exportée vers le Piémont ou le comté de Nice. En 1821, F.-E. Fodéré dans son uvrage, Voyage aux Alpes-Maritimes, note que les villages comptent autant de fabricants de laine que de chefs de famille. Lorsque François Ollivier, ancien soldat de l?Empire, fonde une fabrique mécanisée, au hameau des Clots, en 1830, la production de draps de laine prend un caractère industriel. La manufacture lainière était située près des rives du Var. Elle en utilisait la force motrice grâce à un canal de dérivation menant à une roue à aube qui actionnait les différentes machines, cardeuses, métiers à tisser, foulons. En 1840, les paysans du canton y apportaient leurs excédents de laine. Elle employait une quinzaine d?ouvriers à l?année, logés sur place. Le succès de cette petite industrie montagnarde est salué par l?historien Louis Durante en 1847, dans la Chorographie du comté de Nice. Mais après un long déclin, la fabrique ferme définitivement ses portes en 1906, victime de l?enclavement de la vallée et de la concurrence de la grande industrie drapière du Nord. De cette époque, on peut voir encore les bâtiments, avec notamment un très bel édifice avec grenier-séchoir et auvent à demi-croupe. ";;;;;;;;2016-11-09;"974";"0"; L'ancien chemin d'Entrevaux;Pays de Grasse;;;Saint-Vallier-de-Thiey;SAINT-VALLIER-DE-THIEY;Haute vallée de la Siagne ;"Aire de stationnement, , Du col du Ferrier, emprunter le chemin qui descend en direction de Saint-Vallier-de-Thiey";;;Génie civil;;;;;;;;;;;;---;---;---;;;;;;"Du col du Ferrier, nous vous invitons à une petite promenade sur l?ancien chemin d?Entrevaux, l?un des nombreux chemins de communication qui couvraient le territoire de Saint-Vallier-de-Thiey jusqu?à la création de routes aux dix-neuvième siècle. D?ailleurs, au niveau du ponceau en pierre sur le torrent, plusieurs chemins se rejoignaient : celui d?Entrevaux bien sûr mais aussi celui de Canaux à la Malle et celui d?Andon à Grasse. Ces anciens chemins font aujourd?hui la joie des randonneurs ! Parmi les autres voies de communication sur le territoire de la commune, on trouvait également la route royale qui reliait Grasse à Castellane, des chemins de liaisons vers les communautés voisines, des chemins d?exploitation et les chemins empruntés par les troupeaux, appelés carraïres, qui étaient soumis à règlement.";;L'ancien chemin d'Entrevaux.jpg;;;;;;2014-12-04;"579";"1"; La route et le col des Champs;;;;Saint-Martin-d'Entraunes;VENCE;Haute vallée du Var ;;;;Génie civil;;;;;;;Epoque contemporaine;;;;;Route;---;---;;;;;;"Le col des Champs, à 2 045 m d?altitude, doit son nom aux hautes prairies d?alpage qui occupent son territoire et accueillent, de juin à octobre, les troupeaux d?ovins et de bovins venus passer l?estive. Le col est rejoint par une route stratégique construite par les militaires à la fin du XIXe siècle et achevée et inaugurée le 21 août 1973. Le col des Champs permet le passage entre la vallée du Haut Var et celle du Haut Verdon en direction de Colmars-les-Alpes. La borne frontière (l?authentique se trouve devant le parvis de la mairie) qui domine, de quelques mètres, la route qui passe légèrement au-dessus du col, témoigne de la présence, jusqu?en 1860, de l?ancien poste frontière entre la France et le duché de Savoie, puis royaume de Piémont-Sardaigne. La superbe route qui y donne accès depuis Saint-Martin-d?Entraunes, avec ses points de vue sur la vallée du Haut Var et les spectaculaires Aiguilles de Pelens, traverse la petite station de sports d?hiver de Val Pelens, fondée dans les années 1970 mais où déjà, pendant l?entre-deux-guerres, s?était créée la Société des skieurs de Saint-Barnabé qui envisageait de construire un tremplin.";;;;;;;*;2016-11-09;"975";"0"; Vestiges de la chapelle Saint-Jean-Baptiste;;;Hameau des Tourres;Châteauneuf-d'Entraunes;VENCE;Haute vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;;;;;Chapelle;---;---;;;;;"Luc Thevenon, Jean-Claude Poteur, Inventaire des édifices religieux du canton de Guillaumes, Documents du Conseil Général des Alpes-Maritimes, Nice, juillet 2001. Luc Thevenon, ?L?art religieux de la haute vallée du Var et du canton de Guillaumes?, in Nice-Historique n° 2 /3, avril-septembre 2002, p. 138. ";"À quelques centaines de mètres du hameau des Tourres, les pans de murs de pierres sèches, vestiges de la chapelle, ne célèbrent plus que l?hostile beauté des crêtes désertes. Le bâtiment, qui peut dater du milieu du XVIIe siècle, est élevé en 1708 au rang d'église paroissiale succursale. Cette dernière regroupe alors les hameaux du quartier des Tourres, bien que ces derniers aient eu chacun une chapelle, la chapelle privée de Notre-Dame-des-Grâces, récemment restaurée, au hameau de La Palus, et celle de Saint-Bernard à la Gardivole. L?évêque visite l?édifice en 1753 et le trouve pourvu de tout le nécessaire, vases sacrés, ornements et linges. En 1785, l?autel de la chapelle est dédié aux saints Joseph et Pierre. Au début du XIXe siècle, la diminution de la population et l?éloignement du village principal font reporter les fonctions de succursale sur la chapelle Sainte-Anne. L?église Saint-Jean-Baptiste, encore entretenue en 1840, est abandonnée après 1850 et se délabre avant de tomber en ruine. ";;;;;;;;2016-11-10;"976";"0"; "Musée du ""Grain de sel""";;;;Châteauneuf-d'Entraunes;VENCE;Haute vallée du Var ;;;;Etablissements culturels et de loisirs;Architecture domestique;;;;;;Epoque moderne;Epoque contemporaine;;;;Musée;Maison;---;;;;;;"La famille, propriétaire de la chapelle Saint-Joseph, possède en face de celle-ci une ancienne maison de notable présentant d?intéressantes peintures murales (motifs floraux, symboles ésotériques). Transformée en musée, sous le nom « Le grain de sel », elle est ouverte au public depuis 1990 et offre d?émouvants témoignages sur la vie des Castelnoviens. Selon la tradition ces derniers, appelés les « Écureuils », doivent leur surnom à un jeune amoureux qui, grimpant à un arbre dont il ne reste aujourd?hui que la souche, tentait d?apercevoir sa bien-aimée, fille du propriétaire de la demeure qui abrite aujourd?hui le petit musée? Parmi les objets exposés, on trouve, dans un charmant désordre, d?anciens outils agricoles, des vêtements, une importante collection d?objets liés à la pharmacopée traditionnelle, des photographies de famille et une belle collection de livres anciens.";;;;;;;*;2016-11-10;"977";"0"; Maison Cazon ;;;Hameau des Tourres;Châteauneuf-d'Entraunes;VENCE;Haute vallée du Var ;;;;Architecture domestique;;;;;;;Epoque moderne;;;;;Maison forte;---;---;;;;;;"Imposante bâtisse, la maison dite Cazon surprend le visiteur qui arrive par une piste poussiéreuse au hameau des Tourres. Elle est composée d?un corps de logis flanqué d?une tour massive. Une statue de femme en habit de cour, avec robe à vertugadin et collier de perles, dont la silhouette rappelle les menines de Velasquez, sert d?imposte sur la façade principale et donne un aspect déconcertant à cette demeure en milieu montagnard. Un linteau daté de 1766 et la porte principale de style XVIIIe siècle, surmontée d?une tête sculptée portant perruque, indiquent que la maison appartenait à une riche famille de notable. ";;;;;;;**;2016-11-10;"978";"0"; Four à pain communal;;;;Ilonse;SAINT-SAUVEUR-SUR-TINEE;Vallée de la Tinée ;;;;Architecture artisanale;;;;;;;Inconnue;;;;"1855 ; 1925";Four à pain;;;;;;;"- Michel et Marie-Louise Gourdon, Mémoires d?en haut, 2000. - Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000.";La présence du four à pain dans ce bâtiment est attestée depuis le XIXe siècle. À côté se trouvait l?ancienne mairie. Le four fut rénové en 1855 puis entièrement reconstruit en pierre réfractaire de Biot en 1925. Il est toujours en activité.;;Ilonse_Four_a_pain_communal.jpg;;;;;;2012-10-04;"67";"0"; L'eau au village;Pays de Grasse;;;Cabris;SAINT-VALLIER-DE-THIEY;Pays de Grasse ;"Parking à l'entrée du village avec places pour PMR";;;Génie civil;;;;;;;;;;;;---;---;---;;;;;;"Si la situation en hauteur de Cabris contribue au charme de ce petit village, elle explique aussi les difficultés que connurent longtemps les habitants pour capter l?eau indispensable à la vie et aux cultures. A l?instar des communes voisines, Cabris en effet ne profite pas du canal de la Siagne inauguré en mille huit cent soixante-huit. Le problème atteint alors une telle ampleur que les habitants se voient contraints de transporter l?eau dans des barriques par chariot depuis Grasse. Certains n?hésitent pas à recourir à l?aide divine en multipliant les pèlerinages dans les lieux de cultes des alentours. Pour remédier à la situation, on commence à creuser des puits pour capter l?eau des nappes souterraines ou à construire des citernes. Tout au long de son histoire, la communauté de Cabris multiplie donc les efforts pour alimenter le village en eau, en témoignent les équipements communaux du dix-neuvième siècle, comme le lavoir public ou les puits. Au début du vingtième siècle, la persévérance du docteur Belletrud, alors maire de Cabris, pour obtenir des financements à même de répondre au manque d?eau finit par porter ses fruits. Grâce au captage de la source de la Pare établi sur la commune de Mons dans le Var, avec un droit de passage à Escragnolles, un nouveau canal est inauguré en mille neuf cent trente-et-un. Nommé Belletrud en hommage à l?homme qui a permis son existence, ce canal irrigue depuis Cabris mais aussi les communes de Saint-Cézaire-sur-Siagne, du Tignet, de Spéracèdes et de Peymeinade.";;L'eau au village.jpg;;;;;;2014-11-19;"656";"1"; "Châteauneuf-d'Entraunes, le village";;;;Châteauneuf-d'Entraunes;VENCE;Haute vallée du Var ;;;;Organisation habitat;;;;;;;Moyen-âge;;;;;Village;---;---;;;;;;"La commune de Châteauneuf-d?Entraunes s?étend sur une superficie de 2 991 ha, entre 872 m et 2 818 m d?altitude, au sommet de la spectaculaire cime du Pal. Le paysage passe rapidement de la moyenne montagne aux alpages et aux sommets arides. De nombreux ruisseaux sillonnent le territoire de Châteauneufd?Entraunes, dont le torrent de la Barlatte qui a creusé les impressionnantes gorges de Saucha Négra. Le village, situé à 1 282 m d?altitude sur une butte dominant la vallée, est entouré de terrains assez plats et dégagés pour permettre les cultures et jouit d?une exposition exceptionnelle. Le principal hameau de la commune, les Tourres, à 1 680 m d?altitude, constitue peut-être l?habitat primitif, remplacé ensuite par une nouvelle implantation comme le laisse supposer le nom de « Châteauneuf ». Ce dernier est mentionné dans la première moitié du XIIIe siècle. Il devait se situer sur le sommet du promontoire où se trouve l'église actuelle. Sous la dépendance des comtes de Provence, la communauté obtint, dès le XIIe siècle, des franchises comme les villes consulaires de Nice ou Grasse et n?eut que peu de comptes à rendre à son seigneur. Isolé, loin des grands axes de circulation et de la fureur des hommes, Châteauneuf-d?Entraunes vivait en quasi autarcie, dirigé par des représentants élus démocratiquement par le conseil des chefs de famille. Le village racheta sa liberté après la chute d?Annibal Grimaldi et obtint, contrairement à Entraunes, son rattachement à la viguerie de Puget-Théniers. Assiégés par les Français en 1597, pendant les Guerres de la Ligue, les villageois résistèrent sous les ordres du capitaine Bonfiglio. Depuis la fin du XVIIIe siècle, la population, alors de 300 abitants, n?a cessé de diminuer. En 1968, elle n?atteignait pas même les vingt habitants. Depuis, grâce à la présence du Parc national du Mercantour cr créé en 1979, le village a échappé à l?abandon et s?oriente vers un tourisme rural. ";;;;;;;***;2016-11-10;"981";"0"; Grand Hôtel (ancien);;;10 avenue Félix Faure;Nice;NICE 2;Bassin des Paillons ;;;;"Villégiature, tourisme et commerce ";;;Néo-classique;;;XIXe siècle (troisième quart);XIXe siècle;;;"1867";;Hôtel de voyageurs;---;---;;;;;;"Édifié pour le compte d?un homme d?affaires lyonnais, Benoît Poncet, et situé au 10 avenue Félix Faure, anciennement quai saint Jean-Baptiste, l?ancien Grand Hôtel, aujourd?hui transformé en immeuble, constituait un vaste ensemble puisqu?il occupait un îlot entier entre les rues Alberti, Gioffredo et Gubernatis. Son architecture se range parmi les réalisations néo-classiques du milieu du 19e siècle.";;pas_image.jpg;;;;;*;2015-01-05;"258";"0"; Rue du Docteur Cagnoli;Le Béal;;;Saint-Martin-Vésubie;SAINT-MARTIN-VESUBIE;Vallée de la Vésubie ;;;;Organisation habitat;;;;;;XVe siècle (création du canal Béal);Moyen-âge;Epoque moderne;;"1417";;Rue;---;---;;;;;"- Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000. - Plures, Saint-Martin-Vésubie, histoire et patrimoine, collection Les Carnets de l?Amont n° 3, AMONT, St Martin-Vésubie, 2009. - Eric Gili et Cyril Isnart, Les édifices religieux à Saint-Martin-Lantosque. Espace historique et sacré d?un terroir, Pays vésubien, n°1, 2000 - Jean-Claude Poteur, Éléments d?étude des communes de Saint-Martin-Vésubie et Venanson, Recherches régionales, n°4, 1991 - http://amontcev.free.fr";"L?actuelle rue du Docteur Cagnoli (ancienne rue Droite) était, jusqu?au XIXe siècle, l?axe principal de circulation emprunté par les muletiers dans le village. Elle fut délaissée au profit d?un parcours plus aisé passant par la rue Sainte-Anne qui suit l?ancien fossé au pied du rempart et permet d?aboutir à l?extérieur. Le canal qui coule au centre, appelé béal, date de 1417 et était destiné dès l?origine à irriguer les prés et les jardins à proximité du village. Aujourd?hui conservé, il est devenu le symbole de Saint-Martin. Deux palais érigés au XVIIIe siècle donnent sur cette rue. Le Palais Raiberti, dont la porte d?entrée est surmontée d?un « R », est situé à l?entrée de la rue de l?église. Accolé à ce dernier, le Palais Barelli rappelle la présence de cette très ancienne famille de Saint-Martin.";;Saint_Martin_Vesubie_Rue_du_Docteur_Cagnoli.JPG;;;;;;2016-12-13;"104";"0"; Abbaye de Saint-Pons (ancienne) ;;;route de Levens;Nice;NICE 6;Bassin des Paillons ;;Edifice classé MH;Edifice inscrit MH;Patrimoine religieux;;;Baroque;;;XVIIIe siècle (première moitié);Epoque moderne;Epoque contemporaine;;"1724";;Abbaye;---;---;;;;"Classement Monuments historiques de l'église par arrêté du 3 mai 1913. Inscription Monuments historiques des façades et toitures de l'abbaye et du cloître par arrêté du 29 décembre 1949.";"Dominique Foussard & Georges Barbier, Baroque niçois et monégasque, Picard, Paris, 1988, pp 186 à 191. ";"L?église de l?ancienne abbaye de Saint-Pons domine la vallée du Paillon. D?après la tradition, l?abbaye est fondée en 775 par Siagrius, évêque de Nice, qui utilisa les subsides versés par son oncle Charlemagne pour abriter le tombeau de saint Pons martyrisé à Céménélum. Elle est détruite une première fois par les Sarrasins en 890. Elle connaît la prospérité jusqu'au XVIe siècle où elle est ravagée par les Turcs en 1543 lors du siège de Nice. L?abbaye entre alors dans une longue période de déclin notamment avec en 1792 le transfert de ses objets dans le domaine royal. En 1908, la ville de Nice acquiert le les bâtiments et les transforme en hôpital. Les bâtiments actuels du XVIIIe siècle sont devenus des dépendances de l?hôpital Pasteur. L?église de l?abbaye, de style baroque, date du XVIIIe siècle. Précédée d?un élégant portique courbe, l?édifice à plan elliptique se pare à l?intérieur d?un décor rococo et abriterait encore les restes du tombeau de saint Pons. ";;Nice_Abbaye_de_Saint_Pons.jpg;;;;;*;2015-01-26;"325";"0"; Palais Carnolès;;;3 avenue de la Madone;Menton;MENTON OUEST;Pays de menton ;;Edifice inscrit MH;;Architecture domestique;Architecture de jardin;;;;;XVIIIe siècle;Epoque moderne;;;1717 (circa);;Villa;Jardin botanique;---;;;;Inscription Monuments historiques par arrêté du 12 septembre 1969;www.jardins-menton.fr/Jardin-du-Palais-Carnoles;"Ancienne résidence d'été des princes Grimaldi de Monaco, le palais de style néo-classique a été édifié par Antoine 1er vers 1717. Il fit, selon la tradition, appel aux architectes de Louis XIV, Jacques Gabriel et Robert de Cotte. Les peintures murales ont été réalisées par des artistes mentonnais. La propriété entourée de jardins possède déjà un verger planté d?orangers. Au XIXe siècle la propriété change plusieurs fois de propriétaire. En 1896, l?américain Edwards Philips Allis achète le domaine et confie la rénovation du bâtiment à l'architecte danois Georg Tersling. Depuis 1961, le palais appartient à la ville de Menton et au Conseil général des Alpes-Maritimes. Il héberge désormais la pinacothèque de Menton où est conservée la collection de peintures Wakefield-Mori (XIIIe-XVIIIé siècle). Le parc botanique abrite la plus importante collection d?agrumes d?Europe avec une cinquantaine de variétés d'agrumes dans le jardin aux allées rectilignes. ";;Menton_Palais_Carnoles_facade.jpg;;;;;**;2015-04-29;"259";"0"; Chapelle Saint-Lazare;;;Ch. du Doyen Rochard;Gorbio;MENTON OUEST;Pays de menton ;;;;Patrimoine religieux;;;Roman;;;XVIIe siècle;Epoque moderne;;;;;Chapelle;---;---;;;;;;"La chapelle Saint-Lazare est une « chapelle-limite ». Elle s?élève en effet à l?endroit précis où le chemin muletier, émergeant d?un vallon, arrive en vue du village, disposition fréquente dans la montagne niçoise. Elle aurait été fondée lors d?une épidémie de lèpre à l?endroit même où un lépreux mentonnais aurait succombé. Il est possible que la fondation de la chapelle soit médiévale mais l?édifice actuel n?est pas antérieur au XVIIe siècle, et il est peut-être lié au fait que saint Lazare est un des patrons de l?ordre militaire des saints Maurice et Lazare relevant de la Maison de Savoie. Très vaste, au plan presque carré, elle est couverte d?une voûte en berceau plein cintre en plâtre, avec des corniches moulurées en stuc. ";;;;;;;;2016-11-22;"768";"0"; Moulin coopératif de Cros-d'Utelle;Moulin coopératif de Cros-d'Utelle;;;Utelle;LANTOSQUE;Vallée de la Vésubie ;;;;Architecture industrielle;;;;;;;XXe siècle;;;1er tiers du XXe siècle;;Moulin à blé;;;;;;;;"Cros d?Utelle comptait trois moulins à huile au XIXe siècle,l?un sur la Vésubie, les deux autres sur le vallon des Moutons. En 1925, le mauvais état du dernier moulin privé décida 23 propriétaires à s?unir pour créer une société coopérative qui fit équiper par l?entreprise niçoise Giordan ce moulin à huile et à farine, ultra-moderne pour l?époque puisqu?il utilisait l?électricité. Utilisé jusqu?au début des années 2000, le moulin à huile comprend un broyeur à meules et deux presses hydrauliques. Les olives étaient réceptionnées au premier étage, au niveau de la route, et descendaient dans le broyeur grâce à une goulotte. La partie moulin à farine disposait de deux paires de meules et d?un blutoir. Les machines étaient actionnées par un moteur hydraulique et un système de courroies et de poulies fixées au plafond.";;Utelle_Cros_moulin_cooperatif.jpg;;;;;;2014-06-03;"425";"0"; Jardin Exflora;;;Avenue de Cannes;Antibes;VALLAURIS ANTIBES OUEST;Pays d'antibes ;;;;Architecture de jardin;;;;;;XXe siècle (dernière décennie);XXe siècle;;;"1991";;Jardin public;;;;;;;;"Cet ensemble paysager composite animé de cascades et fontaines fait face au bord de mer. Créé en 1991 par l?architecte paysagiste Alain Goudot, le parc présente une palette intéressante de différents styles de jardins : Renaissance italienne, atrium, jardin mauresque, labyrinthe d?arbustes taillés typique des jardins provençaux du XVIIIème siècle, oliveraie et jardin exotique. ";;Antibes_Jardin_Exflora.jpg;;;;;;2014-09-25;"451";"0"; Les hameaux de La Colle;;;;La Colle-sur-Loup;CAGNES-SUR-MER OUEST;Pays de Vence ;Petit parking;;;Organisation habitat;;;;;;;;;;;;Hameau;---;---;;;;;;"Tout autour du village de La-Colle-sur-Loup où vous vous trouvez se dressent plusieurs hameaux. Citons par exemple celui des Layets ou celui des Rouberts. Pour comprendre leur origine, remontons le fil du temps ! L?histoire commence lorsque des familles originaires de Saint-Paul s?installent dans des bastides dispersées sur le territoire de La Colle. C?est autour de ces bastides que vont peu à peu se former les différents hameaux qui composent aujourd?hui La Colle-sur-Loup. Rien d?étonnant, au vu de cette explication, à ce que les hameaux portent le nom des familles qui y résidaient à l?origine ! Découvrons à présent comment s?organisaient ces hameaux. Les maisons étaient construites autour du patecq, un espace laissé en indivision où se trouvaient les équipements communs tels que les puits, nombreux à La Colle en raison des nappes d?eau proches, les airs de foulage et les fours collectifs. Comme pour de nombreux villages de la région, l?économie locale reposait sur une agriculture méditerranéenne avant que n?apparaissent les cultures de spécialisation au dix-neuvième siècle. Aux côtés de l?élevage ovin et de la culture du blé, de l?olivier et de la vigne, les habitants de La Colle exploitaient des figuiers. Ils faisaient sécher les figues sur des claies appelées graissié dans une pièce de leur maison dévolue à cet usage.";;Les hameaux de La Colle.jpg;;;;;;2014-11-25;"547";"0"; Le village;;;;Gorbio;MENTON;Pays de menton ;;;;Organisation habitat;;;;;;;Epoque moderne;;;;;Village;---;---;;;;;;"Le village est perché à 360 m d?altitude sur un éperon rattaché à la montagne par un large col, et il se développe en ovale avec ses maisons reliées par des passages voûtés, autour de places dont la principale comporte un magnifique orme planté en 1713. L?origine du nom de la commune est à rechercher dans la racine celtique gol ou gor (site perché, plateau), latinisé en golbium. L?histoire de Gorbio est peu documentée avant le XVIe siècle. Il faut attendre 1157 pour qu?un habitat fortifié du soit mentionné lorsque le comte de Vintimille, Guido Guerra, donne ce lieu aux consuls de Gênes. À l'époque moderne, le village se développe de façon importante vers le col par lequel on aborde l'agglomération. Ceci conduit à une reconstruction de l'église en 1683. Les comtes Lascaris, descendants des seigneurs de Vintimille, conservèrent leur fief jusqu?à la fin de l?Ancien Régime tout en cédant certains droits, à partir de 1522, à d?autres familles qui devinrent coseigneurs. Les Gorbarins vivaient le plus possible en autosubsistance, de la culture de la vigne, de l?olivier et de l?élevage (chèvres, vaches et porcs), auxquels s?ajoutèrent au XXe siècle l?horticulture (roses et anémones) et le tourisme. Ce n?est qu?à la fin du XXe siècle que la population de la commune progresse, attirée par la qualité de vie et un environnement préservé. ";;;;;;;**;2016-11-22;"983";"0"; La bergerie communale;;;;Le Rouret;LE-BAR-SUR-LOUP;Pays de Grasse ;"Suivre le Chemin de Castellet depuis Le Rouret jusqu'à la barrière (altitude : 360 m). Emprunter la piste en direction du Camp romain à pied jusqu'à la bergerie., , Durée : moins d'une heure aller-retour jusqu'à la bergerie / 1h30 aller-retour jusqu'au Camp romain, , Difficulté : facile, , Parcours de santé sur une partie de la piste, , Beau panorama sur la vallée du Loup depuis le site du Camp romain, , Autre itinéraire possible : randonnée signalée sous le nom Le Camp du Bois : http://www.randoxygene.org/pge/rando_pe/affiche_rando.php?rubrique=1&zone=3&rando=30&current=pc-36&ct=pc";;;Architecture agricole;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;"Sur le chemin qui mène au camp romain, se dresse sur votre droite la bergerie communale du Rouret, témoin des efforts des habitants pour maintenir une économie. Au Rouret, les problèmes d?approvisionnement en eau rendaient difficile l?agriculture méditerranéenne traditionnelle basée sur le blé, la vigne et l?olivier. Au dix-neuvième siècle, la commune décide donc de louer les terres du Bois pour s?assurer un revenu annuel. La location d?une ferme est adjugée aux enchères pour sept ans et l?heureux locataire, qui peut ainsi cultiver du froment, du seigle, du méteil, des pois et d?autres légumes secs, doit remplir en contrepartie certains devoirs, comme ceux de défricher ou d?ensemencer. Ce type de locations a perduré jusque dans les années mille neuf cent soixante. ";;La bergerie communale.jpg;;;;;;2014-09-24;"548";"0"; Église Saint-Barthélemy;;;Place de l'Église;Gorbio;MENTON OUEST;Pays de menton ;;;;Patrimoine religieux;;;Baroque;;;;Epoque moderne;;;"1683";;Eglise paroissiale;---;---;;;;;;"En 1670, la communauté d?habitants de Gorbio décida la reconstruction de son église minée par l?humidité et sans doute trop petite pour la population. L?évêque de Vintimille, approuva le projet. Le financement de cette entreprise devait être assuré par un impôt du vingtième sur le blé et le vin, ainsi que par une participation des coseigneurs et du curé. La nouvelle église garda le nom de l?ancienne, dédiée à saint Barthélémy, nom de saint exceptionnel dans le comté de Nice. Un presbytère était adjoint à l?église. Le cimetière, en contrebas, sera utilisé jusqu?en 1878. Les travaux durèrent 13 ans. Les premiers maçons, les frères Antoine et Jean-Baptiste Maluardi, originaires d?Oneille, quittèrent le chantier en 1681 faute de paiement, et ce fut un maçon de Belvédère, dénommé Valo, qui acheva le chantier en 1683, suivant la date gravée sur son linteau. En 2010, la façade a été entièrement revêtue d?un décor en trompe-l??il réalisé par François Zanatta. Le clocher, peint lui aussi en trompe-l??il, est couvert de tuiles vernissées rouges et vertes. L'intérieur présente une nef unique de trois travées flanquée de chapelles latérales et prolongée d?un ch?ur plus étroit, à chevet plat sous une voûte en berceau. Un décor de gypseries de grande qualité peuple de surcroît les corniches d?anges animés. Le maître-autel est surmonté d?un retable aux stucs monumentaux formant un immense manteau qui s?ouvre sur le tableau représentant le martyre du titulaire. Cet aspect très théâtral, conforme au décor baroque, se retrouve dans les chapelles latérales de la Vierge du Rosaire et du Calvaire. Le mobilier, tableaux et statues, date du XVIIe et du XVIIIe siècle. On relèvera notamment, dans la troisième chapelle latérale gauche, une Adoration des bergers attribuée à Orazio Ferrari, peintre de l?école génoise actif à Monaco et à Menton au milieu du XVIIe siècle. ";;;;;;;*;2016-11-22;"767";"0"; Chapelle des Pénitents Blancs;;;Place de l'église;Gorbio;MENTON;Pays de menton ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;;;;;Chapelle;---;---;;;;;;"La chapelle des Pénitents blancs, achevée en 1445, fait face à l?église paroissiale. De dimensions modestes (9 m de long), elle a vraisemblablement été remaniée au XVIIe siècle avec des fenêtres en partie haute aménagées en pénétrations dans la voûte. Cette chapelle rappelle le rôle social des pénitents qui, à Gorbio, contribuent aujourd?hui à maintenir vivantes les traditions religieuses, notamment la procession des Limaces au mois de juin.";;;;;;;;2016-11-22;"986";"0"; "L?orme de Gorbio, 1713";;;Place de l'Ormeau;Gorbio;MENTON;Pays de menton ;;;;Patrimoine commémoratif;Patrimoine commémoratif;;;;;"1793";Epoque moderne;;;;;Arbre;---;---;;;;;;"L?orme de Gorbio, 1713 Planté en 1713 à l?occasion de la signature du traité d?Utrecht, qui rendit le comté de Nice à la Maison de Savoie, l?orme de Gorbio servait d?abri aux réunions du conseil de la communauté. Atteignant plus de 20 mètres au début du XXe siècle, il a perdu sa cime progressivement mais reste un témoin exceptionnel qui lui a valu de recevoir en 2003 le label « arbre remarquable ». Jusqu?au XVIIIe siècle, la présence de l?arbre dans la ville, sur l?espace public, était marginale. L?étroitesse de la voirie et l?exiguïté des places dans des agglomérations héritées du Moyen Âge rendaient impossibles les plantations d?ornements. Cependant, çà et là, des arbres isolés, comme les ormes, les frênes ou les marronniers, pouvaient orner places et placettes. Aujourd?hui, les ormes ont en grande partie disparu en France, victimes de la graphiose. ";;;;;;;;2016-11-22;"984";"0"; Fontaine du comte de Malaussène (1882);;;Rue Garibaldi;Gorbio;MENTON;Pays de menton ;;;;Génie civil;;;;;;;XIXe siècle;;;;;Fontaine;---;---;;;;;;"Depuis la place de l?Ormeau, la rue Garibaldi mène à la place de l?Église. Empruntant successivement deux passages couverts par les maisons, elle s?élargit un peu à la hauteur de la mairie construite sur l?ancien rempart après 1863. Sur cette placette se trouve également une très belle fontaine offerte en 1882 à la commune par le vicomte Alziari di Malaussena, dotée d?une élégante vasque en marbre et d?un mascaron d?où sort l?eau. Gorbio a souffert jusqu?en 1939 d?un déficit d?eau potable. La source du Piol, située à 200 m du village, alimentait les points d?eau du village : lavoir du Piol (sur la route de Roquebrune), fontaine Hanbury, sur la place Honoré Vial, en haut du village (ancienne place de la Maura), fontaine de la mairie et fontaine de la place de l?Ormeau (1902). À la veille de la Grande guerre, en été, le débit de la source se réduisait et devenait nettement insuffisant pour les besoins des laiteries présentes dans le village et des troupes en man?uvre dans le secteur.";;;;;;;;2016-11-22;"985";"0"; Chapelle Saint-Roch;;;;Gorbio;MENTON;Pays de menton ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;;;;;;Chapelle;---;---;;;;;;"La chapelle Saint-Roch (sans doute XVIIe siècle) s?élève près du cimetière, à l?arrivée du chemin muletier montant du littoral, protégeant le village des épidémies qui pouvaient arriver de la mer, comme la peste. Elle adopte la silhouette classique des chapelles rurales de notre région, une façade, autrefois ouverte, surmontée d?un clocheton et percée de fenestrons encadrant le portail.";;;;;;;;2016-11-22;"987";"0"; Le château des comtes de Malaussène;;;;Gorbio;MENTON;Pays de menton ;;;;Architecture domestique;;;;;;;;;;;;Château;---;---;;;;;;"Jusqu?en 1791, la seigneurie de Gorbio fut constamment partagée entre plusieurs coseigneurs parmi lesquels figuraient les Alziari, les Isnardi, les Lascaris et les Gubernatis. Plusieurs édifices rappellent cette histoire dans le village. Le château des comtes de Malaussène (Alziari di Malaussena) se dresse à l?extrémité sud du village. Cette construction, dont l?origine remonterait au XVIIe siècle, est la seule visible depuis l?autoroute et confère au village son apparence de nid d?aigle. Dédiée à saint Antoine, la chapelle de la famille donne sur la cour. ";;;;;;;;2016-11-22;"988";"0"; Château des Lascaris;;;;Gorbio;MENTON;Pays de menton ;;;;Architecture militaire;Architecture domestique;;;;;;Moyen-âge;Epoque moderne;Epoque contemporaine;;;Château fort;Château;---;;;;;;"Le château des Lascaris est un ensemble de bâtiments dont les vestiges les plus anciens, deux angles avec des bossages rustiques, peuvent remonter à la fin du XIIe ou à la première moitié du XIIIe siècle. Au cours du XVe siècle, une belle tour haute de plus de 12 m de haut est ajoutée. Elle présente deux baies géminées dont les colonnettes et chapiteaux sont des remplois. Jusqu?au milieu du XIXe siècle, d?autres constructions seront ajoutées à ce premier ensemble médiéval résidentiel. Acquis par la municipalité en 2002 puis entièrement restauré, le château accueille chaque été une grande exposition de peintures et d?objets du peintre indien Raza.";;;;;;;;2016-11-22;"989";"0"; Paroissiale Notre-Dame-de-l'Assomption;Paroissiale Saint-Martin;;;Saint-Martin-Vésubie;SAINT-MARTIN-VESUBIE;Vallée de la Vésubie ;;Edifice inscrit MH;;Patrimoine religieux;;;Baroque;;;XVIIe siècle;Epoque moderne;;;"1694";"XIXe siècle ; XXe siècle";Eglise paroissiale;---;---;;;;Inscription Monuments historiques par arrêté du 17 septembre 1997;"- Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000. - Jean-Claude Poteur, Éléments d?étude des communes de Saint-Martin-Vésubie et Venanson, Recherches régionales, n°4, 1991 - Plures, Saint-Martin-Vésubie, histoire et patrimoine, collection Les Carnets de l?Amont n° 3, AMONT, St Martin-Vésubie, 2009. - Luc Thévenon, Trésors d?art religieux de la vallée de la Vésubie, Nice-Historique, n°1, 1992. - Luc Thévenon, L?art du Moyen Âge dans les Alpes méridionales, Serre, Nice, 1983 - Eric Gili et Cyril Isnart, Les édifices religieux à Saint-Martin-Lantosque. Espace historique et sacré d?un terroir, Pays vésubien, n°1, 2000 - http://amontcev.free.fr ";"L?église paroissiale de Saint-Martin est un vaste édifice à trois nefs, de plan barlong. Des pilastres à chapiteaux ioniques, caractéristique de l? « ordre colossal », rythment d?un seul élan l?ensemble de la façade. Un large fronton curviligne accoté de volutes porte en son centre un médaillon circulaire à l?effigie de saint Martin, patron de la communauté. Dans son état actuel l?église date de 1694, comme l?indique la date sculptée en hauteur à gauche du parvis. Seul un petit nombre de paroissiales des vallées niçoises ont un aspect aussi monumental. La façade a été modifiée au XIXe siècle. A l?intérieur, la nef et les collatéraux développent quatre travées auxquelles s?ajoutent les deux travées du ch?ur. Le chevet est plat. Le décor architectural baroque se réduit aux chapiteaux corinthiens de fantaisie qui coiffent les pilastres. L?ensemble des parties hautes de l?église est recouvert d?un badigeon bleu pâle orné de motifs géométriques. Par opposition, sur le ch?ur, gypseries et stucs forment des arabesques peuplées de putti. L?église compte plusieurs objets mobiliers remarquables. Le chevet de l?ancienne chapelle de la famille De Gubernatis est entièrement occupé par un monumental retable du Rosaire datant de 1697. Deux toiles sont des copies de chefs-d??uvre de célébrités italiennes, la Fuite en Egypte et la Mort de St Joseph, dans la deuxième chapelle du même collatéral. ";;Saint_Martin_Vesubie_Eglise_Notre_Dame_de_l_Assomption_Vue_exterieure.JPG;;;;;***;2016-12-13;"450";"0";"http://www.savoirs-alpesmaritimes.fr/var/storage/images/visites-virtuelles/assomption " Église paroissiale Saint-Jacques-le-Majeur;;;;Aspremont;LEVENS;Bassée vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;XVIe siècle (seconde moitié);Epoque moderne;;;"1556";;Eglise paroissiale;---;---;SPINELLI Antoine (architecte);;;;"Archives départementales des Alpes-Maritimes : Archives communales d?Aspremont série E dépôt 12, registre BB 3 : f° 27 v° à 29, f° 69 et registres DD 5 et 9. Louis Trastour, « Aspremont, mon village », in Nice-Historique, n° 2, avril-juin 1971. Charles-Alex Fighiera, « La desserte de la campagne niçoise aux XVIIe et XVIIIe siècles (églises et chapelles rurales) », in Nice-Historique, n° 1, janvier-mars 1967, pp 67 & suivantes. Dominique Foussard & Georges Barbier, Baroque niçois et monégasque, Picard, Paris, 1988, p 281-82. Joannès Chetail, « Litige entre la commune d?Aspremont et le chapitre cathédral de Nice », in Nice-Historique n°2 avril-juin 1963, pp 120 & sq. ";"Avant le déplacement du village sur ce site, une chapelle dédiée à Saint-Jacques-le-Majeur existait à cet endroit, construite au moins vers 1325. Les archives indiquent qu?il s?agissait d?une annexe de Notre-Dame-des-Salettes et qu?elle dépendait de l?abbaye de Saint-Pons. Construit au bas du périmètre du nouveau village, l?édifice avait une fonction défensive en barrant partiellement l?accès le plus commode du mamelon, comme le suggèrent les meurtrières toujours visibles dans le mur gouttereau occidental. Peu après le milieu du XVIe siècle, une reconstruction s?avéra nécessaire pour conférer à cette chapelle le statut de paroissiale car cette fonction venait d?être transférée en 1556 de Notre-Dame-des-Salettes à Saint-Jacques. Le clocher fut exhaussé et coiffé d?une coupole dans la première moitié du XIXe siècle, sans doute après 1808 car les maisons du voisinage, plus hautes, empêchaient le son de l?unique cloche d?être entendu aux alentours. Au cours de son histoire, il fut endommagé à plusieurs reprises par la foudre, en 1830, en 1878 et en 1921 (suivi d?un incendie). La nef centrale est couverte de voûtes sur croisées d?ogives à nervures apparentes. Ayant un profil en boudin, celles-ci retombent sur des consoles moulurées parfois renforcées d?un culot. Seule la travée centrale présente une clé de voûte plate ornée d?un blason aux armes des de Villeneuve. Deux séries de colonnes, engagées dans des piliers massifs, séparent la nef des collatéraux. Les dates de 1556 et 1586 portées sur les colonnes indiquent probablement l?ouverture de l?édifice au culte puis son achèvement total. L?apparence actuelle de l?église résulte de travaux réalisés aux XVIIIe et XIXe siècles. En 1772, Antonio Spinelli établit un projet pour la reconstruction du clocher. En 1776, il rebâtit les voûtes et le retable du chevet, avec la participation des maîtres-stucateurs Molinari et Conza. Ces travaux expliquent les choix adoptés pour couvrir les collatéraux : voûtes d?arêtes sur les trois travées de droite, voûtes à pénétrations et à sillon central qui constituent une curiosité architecturale, sur les deux travées de gauche. En 1868 furent décidées la reconstruction de la voûte du collatéral occidental, qui n?avait pas la même hauteur que le reste de l?église, ainsi que l?aménagement d?une tribune. Le mobilier comporte une statue de saint Jacques-le-Majeur, en bois polychrome, belle ?uvre fin XVIIe-début XVIIIe siècle, et la toile des Âmes du Purgatoire ";;Aspremont_eglise_saint_jacque_le_majeur_vue_exterieure.jpg;;;;;;2014-10-03;"165";"0"; Le territoire de Saint-Vallier-de-Thiey;Pays de Grasse;;;Saint-Vallier-de-Thiey;SAINT-VALLIER-DE-THIEY;Haute vallée de la Siagne ;Aire de stationnement;;;Organisation habitat;;;;;;;;;;;;---;---;---;;;;;;"Le panorama offert par le Pas de la Faye donne les clés de lecture du territoire environnant Saint-Vallier-de-Thiey. Sur votre gauche s?élèvent les massifs du Doublier et de la Malle, sur lesquels se trouvait un site médiéval dont subsistent les vestiges d?une tour quadrangulaire. En contrebas, se dessine le village de Saint-Vallier qui, au Moyen Âge, se partageait le territoire avec une autre seigneurie située au-dessus de la Siagne mais aujourd?hui disparue : la Motte. En contrebas, à l?écart du village se dresse la chapelle Sainte-Luce située au bord de l?ancienne route royale, comme nombre d?autres chapelles rurales, d?oratoires et de croix de mission entourant le village et appelés à assurer une barrière spirituelle à la communauté.";;Le territoire de Saint-Vallier-de-Thiey.jpg;;;;;;2014-12-03;"544";"1"; "Sanatorium Armand Bernard, 1901";;;"Quartier de la Siga, route du Sanatorium";Gorbio;MENTON;Pays de menton ;;;;Patrimoine hospitalier et social;;;;;;;XXe siècle;;;"1901";;Sanatorium;---;---;;;;;;"À la hauteur du quartier de la Siga, la silhouette imposante de cet édifice attire l?attention lorsqu?on relie Menton à Gorbio. L?histoire de cet établissement remonte à la fin du XIXe siècle. En 1897, deux médecins, l?Autrichien Sigismond Appenzeller et le Français Charles Malibran s?associèrent pour créer un sanatorium à Gorbio. Achevé en 1901 sur les plans de l?architecte Abel Gléna, ce vaste bâtiment possédait 53 chambres. Géré par la société civile anonyme « Les Rives d?or », l?établissement fonctionna jusqu?en 1914 sous deux appellations différentes et successives. « La Station climatique de Gorbio » accueillait des malades chroniques du système nerveux puis « L?Institut médical diététique de Gorbio » des personnes souhaitant suivre un régime diététique et climatique. Pendant la première guerre mondiale, l?établissement fut transformé en sanatorium militaire, puis vendu en 1922 par la société « Les Rêves d?or » au département des Alpes-Maritimes pour en faire un sanatorium pour tuberculeux. La loi Honnorat avait en effet institué en 1919 l?obligation pour les départements de créer des établissements spécialisés dans le traitement de cette maladie, qui avait fait des progrès spectaculaires pendant la guerre. En 1935, le sanatorium de Gorbio prit le nom de l?ancien préfet Armand Bernard. Géré par l?Union des Dames Françaises puis par la Croix-Rouge française, c?est depuis 1971 un établissement public départemental avec une activité de soins de suite et de réadaptation. ";;;;;;;;2016-11-22;"990";"0"; Villa Eilenroc;;;Avenue Monseigneurs-Lieutenant Beaumont;Antibes;ANTIBES CENTRE;Pays d'antibes ;;;;Architecture de jardin;Architecture domestique;;Jardin paysager;Néo-classique;;XXe siècle (premier tiers);Epoque contemporaine;;;"1930";;Jardin d'agrément;Villa;---;GREBER Jacques (architecte paysagiste);GARNIER Charles (architecte);;;;"Au bout du cap d?Antibes la villa domine la baie de l?Argent Faux dans un parc de 11 hectares. L?ancien gouverneur des Indes Hollandaises, Mr Hugue-Hope Loudon, charge Charles Garnier de construire une villa néo-classique dans la garrigue. Achevée 1867, il la baptise Eilenroc, anagramme du prénom de sa femme, Cornélie. Quelques années plus tard la propriété est rachetée par un écossais, James Wyllie qui fait transformer le terrain en un somptueux parc. La demeure connut de nombreux propriétaires. Lorsque M. Beaumont, milliardaire américain, acquiert la villa en 1927, il délègue le réaménagement du parc à l?architecte paysagiste Jacques Greber. La demeure revue par des artistes contemporains accueille la collection de peintures et de meubles du nouveau propriétaire et devient un lieu de rendez-vous prestigieux où les Beaumont organisent de grandes réceptions. Cinquante-deux après, la propriété est léguée à la ville d?Antibes pour y accueillir une fondation, gérer, entretenir et animer le bâtiment et les jardins qui sont ouverts au public. ";;Antibes_Villa_Eilenroc.jpg;;;;;**;2015-03-26;"221";"0"; Le village;;;;Sainte-Agnès;MENTON;Pays de menton ;;;;Organisation habitat;;;;;;;Moyen-âge;Epoque moderne;Epoque contemporaine;;;Village;---;---;;;;;;"Vaste de 937 ha, le territoire de Sainte-Agnès est caractérisé par un relief escarpé formant un véritable balcon dominant le littoral mentonnais. Implanté à 750 m d?altitude, à 3 km à vol d?oiseau de la mer, Sainte-Agnès revendique d?ailleurs le statut de village littoral le plus haut d?Europe. Ce perchement offre au visiteur une succession de splendides panoramas. Le premier site du village se trouvait sur le piton rocheux dominant l?agglomération actuelle. Le nom du village apparaît pour la première fois en 1150 à l?occasion d?une donation faite par un certain Rostagnus de Sancti Anet. À cette époque, un habitat se groupe autour d?une tour fortifiée élevée à la fin du Xe siècle et d?une église. Le village va se développer autour de son château jusqu?à la fin du XIVe siècle puis se vider progressivement de ses habitants qui choisissent un nouveau site plus commode à l?ouest. Au début du XVIe siècle, l?ancien site est entièrement occupé par une forteresse. Les Agnésois, qui se désignent eux-mêmes en patois sous le nom de « u Gaïné », avaient progressivement mis en valeur une grande partie de leur terroir, utilisant le système des terrasses pour cultiver les pentes les plus raides. Jusqu?au début du XXe siècle, blé et arbres fruitiers (olivier, figuier, citronnier, vigne) étaient cultivés en tenant compte de l?exposition ; les quartiers de la Virette et de Marthéa, au nord-est du village, étant de loin les plus prospères. Le manque d?eau n?autorisait les cultures maraîchères qu?au voisinage des cours d?eau comme le Borrigo. L?évolution de la population révèle les profondes transformations de cette commune rurale : situé autour de 500 avant la Grande Guerre, le nombre d?habitants décroît ensuite pour ne reprendre son essor qu?à la fin du XXe siècle, grâce au développement de la partie basse de la commune. ";;;;;;;***;2016-11-22;"991";"0"; Église paroissiale Notre-Dame-des-Neiges ;;;;Sainte-Agnès;MENTON;Pays de menton ;;;;Patrimoine religieux;;;Baroque;Gothique;;début XVIe-XVIIIe siècle;Epoque moderne;;;;;Eglise paroissiale;---;---;;;;;;"L?édifice actuel résulte de la reconstruction, en 1744, d?une première église réalisée au début du XVIe siècle. L?église est mentionnée comme paroissiale pour la première fois en 1516. Pendant les premières décennies du XVIe siècle, deux lieux de culte ont coexisté, Sanctus-Ainetus sur l?ancien site perché, et Notre-Dame, dans la nouvelle agglomération. Le clocher, coiffé d?une coupole en tuiles de couleurs vernissées, comporte quatre cloches. Long de 30 m sur 18 m de large, c?est un édifice imposant, orienté est-ouest. Le nom de l?église, Notre-Dame-des-Neiges, fait référence au miracle survenu à Rome le 5 août 366 lorsqu?il neigea sur la colline de l?Esquilin. La première travée est voûtée sur croisée d?ogives à nervures apparentes et clef plate. C?est un vestige de style gothique tardif construit en 1535. En 1744, conservant cet élément, on reconstruit l?église en adoptant le principe de la travée rythmique chère au baroque, et en faisant alterner des travées larges et des travées étroites. Ainsi la nef unique en comprend cinq. La dernière, large, sert de ch?ur à chevet plat. Trois chapelles latérales s?ouvrent de chaque côté et abritent des autels au décorum baroque assez simple. La deuxième chapelle droite conserve la statue de Sainte-Agnès, patronne du village. C?est cette statue qui est portée en procession le 21 janvier, jour de la fête patronale. Le bénitier en pierre est daté de 1538. De nombreuses toiles ornent l?église. Elles sont d?un style assez rustique à l?exception de celle du chevet où figure Notre-Dame-des-Neiges au milieu d?anges musiciens. Le tabernacle monumental en bois doré est plus exceptionnel. Il a été restauré en 2014. ";;;;;;;;2016-11-22;"992";"0"; Evolution des territoires de Cabris et Peymeinade;Pays de Grasse;;;Peymeinade;SAINT-VALLIER-DE-THIEY;Pays de Grasse ;Parking à 100 m avec 1 place pour PMR;;;Paysages et milieux naturels;;;;;;;;;;;;---;---;---;;;;;;"La terrasse ombragée qui jouxte l?église paroissiale offre une vue sur la colline au sommet de laquelle se dresse Cabris, un village médiéval qui s?est développé autour d?un château fort. Situés en vis-à-vis, Peymeinade et Cabris appartenaient au même territoire, celui de Cabris. Perdues au milieu de la végétation de la colline, se trouvent les ruines de Mosteyret, un village médiéval, également situé sur le territoire de Cabris, qui ne fût jamais repeuplé après son abandon. Au Moyen Âge, la pente entre Cabris et Peymeinade était couverte de terres, de vignes et d?oliviers. Quelques terrasses d?oliviers jalonnent encore cet espace désormais occupé par de récents quartiers résidentiels. Ce n?est qu?au cours du dix-huitième siècle que la population s?installe et se stabilise pour former le hameau du Peymeinade, qui deviendra par la suite une commune à part entière. Ce hameau s?est structuré autour de son église paroissiale et a peu à peu pris l?allure d?un village avec ses rues rectilignes, ses placettes, sa fontaine et son lavoir que nous vous invitons à découvrir.";;Evolution des territoires de Cabris et Peymeinade.jpg;;;;;;2014-12-03;"550";"1"; Tunnel de la route Menton Sospel;;;;Castillon;MENTON;Pays de menton ;;;;Génie civil;;;;;;"1864";XIXe siècle;;;;;Tunnel;---;---;;;;;;"Au début du XIXe siècle, Castillon était relié à Menton par un chemin escarpé à flanc de montagne, en rive droite du Careï, passant par le col de Rencurel puis sous le Pic de Garuche. La voie était difficilement praticable par les bêtes de somme, ce qui gênait considérablement les échanges. L?administration sarde conçut en 1850 un projet de route carrossable passant par le fond de la vallée du Careï puis par la vallée du Merlanson du côté de Sospel. Un consortium se chargea du financement du projet dont le coût était évalué à 370 000 lires, somme considérable pour l?époque, prise en charge pour les deux tiers par les communes de Menton et de Sospel. Le col fut franchi à 707 m d?altitude par un tunnel au lieu-dit La Garde. Cet ouvrage d?art, achevé le 10 décembre 1864, est toujours utilisé aujourd?hui.";;;;;;;;2016-11-25;"1021";"0"; Le domaine de la Ferrage;Pays de Grasse;;;Gourdon;LE-BAR-SUR-LOUP;Pays de Grasse ;"Attention : le domaine de la Ferrage est un domaine privé., , Deux parkings à l'entrée du village avec places pour PMR";;;Paysages et milieux naturels;;;;;;;;;;;;---;---;---;;;;;;"A Gourdon, le domaine de la Ferrage témoigne de l?importance des domaines ruraux dans l?histoire sociale et économique du pays de Grasse. Il est situé en face du village, de l?autre côté de la route qui conduit à Gourdon. Les domaines ruraux, composés d?une maison de maître et de dépendances agricoles, appartenaient à de riches familles, nobles ou bourgeoises, mais aussi au clergé. Ils étaient baillés à ferme, c?est-à-dire loués à des fermiers qui en exploitaient les terres pour une durée déterminée moyennant une redevance fixe annuelle. Le domaine de la Ferrage, du nom donné aux terres fertiles à proximité des agglomérations, remonterait au dix-septième siècle. Au dix-neuvième siècle, les Lombards de Gourdon, marquis de Montauroux, en étaient les propriétaires. Un acte notarié de mille huit cent trente trois nous apprend que les fermiers devaient y cultiver du blé froment, du « pomoule », une céréale souvent associée à l?orge, des haricots, des noix, du foin et de la paille. Ils devaient également fabriquer des fromages. Pour ce faire, un troupeau composé de brebis, d?agneaux, de béliers, de chèvres et d?un bouc leur était confié. Pour leurs besoins, ils pouvaient utiliser le four à pain dans le village et la citerne située dans la cour du château.";;Le domaine de la Ferrage.jpg;;;;;;2014-11-24;"551";"1"; Les jardins Gilles Clément;Pays de Grasse;;;Mouans-Sartoux;MOUGINS;Pays de Cannes ;"Parking du Château avec places pour PMR, , Possibilité de visites gratuites sur inscription au : +33 (0)4 93 75 75 16";;;Architecture de jardin;;;;;;;;;;;;---;---;---;;;;;;"En déambulant dans les allées du parc, on peut admirer le réaménagement qu?en a proposé Gilles Clément, jardinier, paysagiste, professeur à l?École nationale supérieure du paysage de Versailles. Collaborant avec François Navarro, paysagiste, il a conçu le parc du château comme une ?uvre d?art tout en cherchant à souligner les modes d?usage initiaux du parc. C?est donc à un véritable parcours que vous êtes invités. Il vous conduira de la « Clairière des jardins » au « Bois des transparences » en passant par le « Jardins des sept couleurs » situé à côté du pré planté de figuiers et d?oliviers. Dans le bois, vous croiserez de petites clairières parsemées de socles en pierre sur lesquels sont gravés les noms communs des plantes du jardin des sept couleurs. Quelle que soit la saison de votre visite, vous trouverez des espaces fleuris. En effet, grâce à la diversité des espèces plantées, le parc connaît un cycle de floraison permanent !";;Les jardins Gilles Clément.jpg;;;;;;2014-11-28;"571";"1"; Habitat dispersé et hameaux;Pays de Grasse;;;Pégomas;GRASSE SUD;Pays de Cannes ;Parking à côté de l'église;;;Organisation habitat;;;;;;;;;;;;---;---;---;;;;;;"Le quartier Saint-Pierre offre un panorama sur l?ensemble de la commune de Pégomas. Tentons ensemble de comprendre comment s?y est organisé l?espace au fil des siècles. Au Moyen Âge, la plaine, couverte de terres cultivées, s?avère peu accueillante en raison des abords marécageux de la Siagne et des maladies qui s?y propagent. Le château et le village occupent alors le sommet de la colline du Castellaras, au nord de la commune. Il ne subsiste aujourd?hui rien de cet habitat fortifié. Au seizième siècle, l?abbé de Lérins, seigneur du lieu, encourage l?installation de nouveaux habitants. Pour ce faire, il établit une charte qui définit les règles d?occupation et de gestion du territoire, entre autres les droits sur l?eau, les moulins, les scieries et les bois. Les habitants s?installent dans des bastides dispersées essentiellement sur la rive gauche de la Siagne, autour desquelles vont peu à peu se former les différents hameaux de Pégomas. Comme pour les autres villages de la région, les hameaux regroupent des maisons autour du patecq, une surface laissée en indivision où se trouvent les équipements collectifs tels que les puits. Au dix-neuvième siècle, le hameau du Logis, où se trouvait jadis le moulin, devient le centre principal de Pégomas.";;Habitat dispersé et hameaux.jpg;;;;;;2014-12-03;"554";"1"; Mouans et son plan en damier;Pays de Grasse;;;Mouans-Sartoux;MOUGINS;Pays de Cannes ;Parkings à proximité avec place pour PMR;;;Organisation habitat;;;;;;;;;;;;---;---;---;;;;;;"Que de choses à découvrir sur cette majestueuse place du marché de Mouans-Sartoux. De la fontaine de prestige de plan circulaire au lavoir couvert datant d?avant la Révolution française, en passant par la chapelle des pénitents blancs construite à la fin du seizième siècle et placée sous le patronage de saint Bernardin, tout sur cette place témoigne d?une riche et longue histoire ! Pour tenter de la comprendre, commençons par décrire la voie qui jouxte la place sur laquelle vous vous trouvez. Très passante car reliant Grasse à Mougins, cette voie, aujourd?hui centrale, marquait la frontière entre Mouans et Sartoux lorsque ces deux sites constituaient encore des communautés distinctes. Il fallut en effet attendre le dix-neuvième siècle pour que Mouans et Sartoux se réunissent enfin. En déambulant dans le centre historique de Mouans-Sartoux, c?est en fait dans l?ancien bourg de Mouans, créé à la toute fin du quinzième siècle, que vous vous trouvez. Outre son atmosphère provençale qui ne manquera pas de vous séduire, Mouans se distingue par son plan en damier qui fait figure d?exception parmi les formes villageoises du pays de Grasse. Ce parti pris de tracé, Mouans le doit à l?initiative du seigneur Pierre de Grasse qui, en mille quatre cent quatre-vingt-quinze décide de faire venir une soixantaine de familles de la région de Gênes. Il leur distribue des terres situées à Mouans et Sartoux qu?il vient également d?acquérir, et leur demande de construire leur maison et de résider sur place. L?habitat se développe donc à Mouans et Sartoux selon ce fameux plan en damier que l?on retrouve dans les rues rectilignes du centre historique. L?origine de ce type de tracé, aussi appelé hippodamien, est attribuée à un architecte de l?antiquité grecque nommé Hippodamos de Millet. Il se retrouve dans d?autres villes de la région fondées à la Renaissance, comme Saint-Laurent, Valbonne, Biot ou encore Vallauris.";;Mouans et son plan en damier.jpg;;;;;;2017-08-11;"628";"1"; Chapelle Sainte-Lucie;;;;Sainte-Agnès;MENTON;Pays de menton ;;;;Patrimoine religieux;;;Baroque;;;;Epoque moderne;;;;;Chapelle;---;---;;;;;;"Située sur le chemin de crête reliant Sainte-Agnès à Menton, non loin du hameau des Cabrolles, sa façade colorée attire l?attention du promeneur. Aucune date ne peut être avancée avec certitude pour sa construction, qui pourrait remonter au XVIe siècle, mais l?aspect actuel indique un remaniement au XVIIIe siècle. La toile du ch?ur, représentant sainte Lucie martyre entre deux saintes, date d?ailleurs de cette époque. Précédée d?un porche, la chapelle présente une façade baroque originale, polychrome, percée d?une fenêtre serlienne. Une restauration récente a permis de mettre en valeur l?élégance du volume intérieur, voûté plein cintre. Le culte de sainte Lucie est resté vivant à Sainte-Agnès. Chaque année, le 13 décembre, un pèlerinage continue de rassembler les habitants du village. Victime de la persécution de Dioclétien à Syracuse en 304, Lucie apparaît dans les plus anciens martyrologes. À Sainte-Agnès, le tableau du ch?ur montre ses attributs, une paire d?yeux posés sur un plateau, qui illustrent un épisode tardif de sa légende : Lucie se serait elle-même arrachée les yeux pour les envoyer à son prétendant mais ceux-ci auraient été miraculeusement remis en place?";;;;;;;;2016-11-23;"999";"0"; Le canal de la Siagne;;;;Mougins;MOUGINS;Pays de Cannes ;"Stationner sur le parking de la chapelle Notre-Dame-de-Vie puis emprunter la route par laquelle vous êtes arrivés. Après le virage, descendre sur votre gauche jusqu'au canal., , Durée : quelques minutes, , Peu de dénivelé, , Difficulté : facile";;;Génie civil;;;;;;;XIXe siècle;;;;;Canal d'irrigation;---;---;;;;;;"Avant de passer près de la chapelle Notre-Dame de vie, l?ouvrage hydraulique du canal de la Siagne, long d?environ cinquante kilomètres, a déjà traversé successivement les communes de Saint-Cézaire-sur-Siagne, du Tignet, de Peymeinade, de Grasse et de Mouans-Sartoux. Si cet ouvrage ne manque pas de qualités esthétiques comme en témoignent par exemple les ponts aqueducs qui le jalonnent pour lui permettre de franchir différents obstacles, ce canal est avant tout né de la volonté de trouver une solution au problème de l?eau en pays grassois. Connaissant une croissance fulgurante au milieu du dix-neuvième siècle, la ville de Cannes voit en effet à cette époque croître ses besoins en eau. Pour Grasse et les communes des alentours, l?accès à l?eau devient également une condition sine qua non pour le développement de leur agriculture. Plusieurs avant-projets de canaux voient alors le jour, mais tous tardent à se concrétiser. Il faut finalement attendre mille huit cent soixante-huit pour que l?eau arrive enfin à Cannes. Le projet retenu s?organise alors autour d?une prise d?eau à Saint-Cézaire-sur-Siagne, d?une branche principale traversant une partie du pays grassois et de branches secondaires à partir de Mougins. Il intègre également l?apport d?une dérivation du Loup alimentant au passage Le Bar-sur-Loup et Grasse. C?est ainsi grâce à cet ouvrage hydraulique ambitieux que des villes comme Grasse, Mouans-Sartoux ou encore Mougins connaissent un important développement agricole et économique. Permettant d?irriguer de plus grandes surfaces de terrains, ce canal favorise en effet la culture des plantes à parfum dont on connaît le rôle dans la région.";;Le canal de la Siagne.jpg;;;;;;2014-12-02;"562";"0"; Fontaine Rabuis ;;;Place du Grand Puits;Grasse;GRASSE NORD;Pays de Grasse ;Parking;;;Génie civil;;;;;;;XIXe siècle;;;"1855";;Fontaine;---;---;;;;;;"C?est à Camille Rabuis, sculpteur grassois, que l?on doit la magnifique fontaine de prestige située dans la cour d?honneur de l?hôtel de ville de Grasse, insérée dans un massif maçonné. Réalisé en mille huit cent cinquante-cinq, ce monument urbain représente la ville de Grasse. Pour en comprendre toute la symbolique, arrêtons-nous quelques instants sur les détails qui le composent. L?eau de la fontaine jaillit d?une tête de dauphin stylisé avant d?être accueillie dans un bassin au plan lobé. Attardons-nous maintenant sur le panneau de fond, surmonté d?une coquille, pour détailler les différentes sculptures en relief dont il est orné. Au centre de la composition, une femme assise, drapée à l?antique et tenant un caducée à la main constitue une allégorie de la ville de Grasse. Sa main repose sur une sphère d?où jaillit l?eau. La plupart des commentateurs voient dans cette posture une référence à l?abondance des sources ayant contribué à la prospérité de Grasse. Sur ce panneau de fond se trouve également l?agneau pascal, emblème de la cité, ainsi que la représentation des essences végétales cultivées dans les campagnes environnantes : le narcisse, l?olivier, l?oranger, la tubéreuse, la rose et le jasmin. Plus que l?agriculture, c?est la parfumerie qui est mise à l?honneur par cette figuration.";;La fontaine Rabuis et son iconographie.jpg;;;;;;2014-11-25;"558";"0"; Le site castral;;;;Sainte-Agnès;MENTON;Pays de menton ;;;;Architecture militaire;Architecture de jardin;;Roman;Jardin médiéval;;;Moyen-âge;Epoque moderne;;;;Château fort;Jardin d'agrément;---;;;;;;"Implanté sur le piton rocheux qui domine le village actuel, entre 727 et 765 m d?altitude, le site médiéval de Sainte-Agnès est aujourd?hui connu grâce aux recherches conduites par la Société d?Art et d?Histoire du Mentonnais. Du XIe au XVe siècle, château et village ont cohabité sur cet espace étroit. La tour centrale, élevée au centre d?un bloc castral, date du début du XIe siècle, ainsi probablement que l?église dont l?étude a pu montrer qu?elle comportait une nef unique et une abside semi-circulaire. Puis, entre la fin du XIIe et le début du siècle suivant, un ensemble de bâtiments fortifiés est édifié ainsi que des maisons d?habitation. C?est durant le XIVe siècle que le site acquiert sa physionomie actuelle, avec l?aménagement d?une nouvelle enceinte, plus vaste, d?une porte et d?autres travaux qui permettent de réaliser, pour le comte de Provence, une forteresse défendant la frontière du comté. Le site semble voué à l?abandon aux XVe et XVIe siècles, ce qui s?explique par le déplacement du village. Au XVIIe et dans la première moitié du XVIIIe siècle, la forteresse, réaménagée, sert périodiquement lors des conflits survenus entre la France et la Maison de Savoie. Aujourd?hui le site est remarquablement mis en valeur : le château et un jardin médiéval sont ouverts au public toute la journée et toute l?année de 9h à 17h. L?entrée est libre. ";;;;;;;***;2016-11-22;"993";"0"; Tanneries de la place des Aires (anciennes);Place aux Aires;;Place des Aires;Grasse;GRASSE NORD;Pays de Grasse ;Parking;;;Architecture industrielle;;;;;;;Epoque moderne;;;;;Tannerie;---;---;;;;;;"A l?origine située à l?extérieur de la ville médiévale, la place des Aires sur laquelle vous vous trouvez a finalement été englobée dans la dernière enceinte de la ville. Reconnaissable à sa haie de voûtes, elle a toujours abrité de nombreuses activités et notamment la tannerie. Du fait de cette activité très importante par le passé, Grasse a longtemps été une ville réputée pour la qualité de ses cuirs. C?est d?ailleurs en raison de la mode des gants parfumés que certains artisans vont commencer à se tourner vers la parfumerie et devenir ce que l?on appelait alors des gantiers parfumeurs. La tannerie connaissant au dix-huitième siècle un déclin pour des raisons fiscales, les parfumeurs prendront finalement le pas sur les tanneurs.";;L'eau à Grasse et les tanneries.jpg;;;;;;2014-11-25;"561";"0"; Chapelle Sainte-Croix;Chapelle des Pénitents blancs;;Rue Cagnoli;Saint-Martin-Vésubie;SAINT-MARTIN-VESUBIE;Vallée de la Vésubie ;;Edifice inscrit MH;;Patrimoine religieux;;;Baroque;;;XVIIe siècle (début);Epoque moderne;;;;"1847 ; XIXe siècle";Chapelle;---;---;;;;Edifice inscrit Monuments historiques par arrêté du 17 septembre 1997.;"- Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000. - Luc Thévenon, Trésors d?art religieux de la vallée de la Vésubie, Nice-Historique, n°1, 1992. - Luc Thévenon, L?art du Moyen Âge dans les Alpes méridionales, Serre, Nice, 1983. - Plures, Saint-Martin-Vésubie, histoire et patrimoine, collection Les Carnets de l?Amont n° 3, AMONT, St Martin-Vésubie, 2009. - Eric Gili et Cyril Isnart, Les édifices religieux à Saint-Martin-Lantosque. Espace historique et sacré d?un terroir, Pays vésubien, n°1, 2000. Jean-Claude Poteur, Éléments d?étude des communes de Saint-Martin-Vésubie et Venanson, Recherches régionales, n°4, 1991. - http://amontcev.free.fr ";"Plus récente, plus vaste et plus richement décorée que la Miséricorde, cette chapelle a vraisemblablement été édifiée au début du XVIIe siècle, sur une place située devant la porte d?entrée de l?agglomération fortifiée. En 1689, elle est donnée comme appartenant aux pénitents blancs. La chapelle a subi plusieurs transformations, notamment sa façade remaniée au XIXe siècle par l?ajout d?un oculus central, d?une corniche et de décors en bas-reliefs. Ces derniers, réalisés par Parini en 1847, sont dédiés à la Croix. Y figure une Pietà entre les images de l?Empereur Constantin et de sa mère sainte Hélène en anachroniques costumes d?Henri II. La chapelle possède un original petit clocher carré surmonté d?un bulbe argenté. L?intérieur de l?édifice est composé d?une seule nef, de plan rectangulaire avec un chevet plat orné d?un maître-autel caractéristique du genre baroque alpin. Le décor intérieur, riche et soigné, donne à la chapelle l?allure d?une véritable église. La « Descente de croix » ornant le maître-autel fut réalisée dans les années 1690 par le peintre niçois Bernardin Baudoin. Né en 1625, ce dernier, qui séjourna à Rome pour parfaire sa formation, s?inspira ici d?un modèle italien. Les autres tableaux ornant les murs, de dimensions imposantes, sont plus récents. L?autel renferme un exceptionnel « gisant » en bois laqué blanc, seulement visible le Vendredi saint. La procession des Pénitents blancs se déroulait le jour de la fête de la Sainte-Croix, le 3 mai. ";;Saint_Martin_Vesubie_Chapelle_Sainte_Croix_Vue_exterieure.JPG;;;;;***;2016-12-13;"139";"0"; "Ouvrage Maginot de Sainte-Agnès, 1938";;;;Sainte-Agnès;MENTON;Pays de menton ;;;;Architecture militaire;;;;;;;Epoque contemporaine;;;"1938";;Fort;---;---;;;;;;"Édifié à partir de 1932, le fort de Sainte-Agnès était un ouvrage de flanquement qui s?insérait dans un dispositif défensif visant à assurer la défense de la baie de Menton et ainsi à interdire une offensive italienne sur Nice. Ses équipements lui permettaient de fonctionner en complète autonomie (usine électrique) et à l?abri des gaz de combat (installations de filtration d?air). L?ouvrage possède trois blocs de combat. Seul le bloc n° 2 est visible du public, à l?extrémité du promontoire qui porte le village et son château. Dominant le pays mentonnais jusqu?à la mer, il est le plus puissamment armé de la ligne Maginot avec deux canons mortier de 75 mm, deux obusiers de 135 mm et deux mortiers de 81 mm. Le bloc 3 est orienté vers le nord et flanque l?ouvrage de Castillon. Il comprend deux canons mortier de 75 mm et deux mortiers de 81 mm. L?ensemble du fort était servi par un « équipage » de 350 hommes. Entrée en action le 22 juin 1940, l?artillerie du bloc n° 2 permit de contenir l?attaque italienne sur Menton. À noter également l?existence, au col des Banquettes, d?un ouvrage d?infanterie, de taille modeste. L?ouvrage de Sainte-Agnès, propriété communale depuis 1990, est remarquablement entretenu. Il est ouvert à la visite tous les jours du 1er juin au 30 septembre et le week-end le reste de l?année.";;;;;;;**;2016-11-22;"994";"0"; Le Belvédère et l'hôtel du Righi;;;;Sainte-Agnès;MENTON;Pays de menton ;;;;"Villégiature, tourisme et commerce ";;;;;;;Epoque contemporaine;;;;;Hôtel de voyageurs;---;---;;;;;;"La construction du fort a privé le village de sa place publique et de la chapelle Sainte-Agnès. C?est sur cette place que se déroulaient les fêtes religieuses. La vie sociale du village a été bouleversée par ces transformations. Un belvédère a été aménagé sous la place du Fort, permettant de découvrir le littoral de Roquebrune à Menton. L?hôtel du Righi date du début du XXe siècle. Sur un terrain acquis à la commune, pour une somme dérisoire, un premier chalet en bois fut aménagé en 1906, sur une plate-forme qu?il fallut arracher à la montagne. Dès lors, l?établissement attira la foule des touristes grimpant depuis Menton à dos d?ânes. Tout en déjeunant, ils découvraient le fabuleux panorama depuis la terrasse de l?hôtel? Avant la première guerre mondiale, l?établissement fut reconstruit avec une grande salle de restaurant et une tour belvédère. En 1925 un vaste projet touristique lancé par la société « Menton-Righi-Sainte-Agnès » prévoyait la construction d?un hôtel sur les ruines du fort ainsi qu?un funiculaire aérien reliant les Cabrolles à Sainte-Agnès. Rien de tout cela ne sera réalisé? ";;;;;;;**;2016-11-22;"995";"0"; La culture du jasmin;Pays de Grasse;;;Grasse;GRASSE SUD;Pays de Grasse ;Cueillette au mois d'août;;;Paysages et milieux naturels;;;;;;;;;;;;---;---;---;;;;;;"Aux abords du hameau de Plascassier, les champs de jasmins, en fleurs l?été, rappellent l?importance de cette plante florale dans la région de Grasse. Et pour cause, la suavité du parfum qu?exhalent ses fleurs fait du jasmin une plante très prisée des parfumeurs. Originaire d?Inde, le jasmin est d?abord introduit en Espagne par les arabes, qui le nomment yasmin, c?est-à-dire « fleur blanche », puis à Grasse vers mille cinq cent cinquante par des navigateurs espagnols. Jusqu?au milieu du dix-neuvième siècle, le jasmin d?Espagne cueilli dans les propriétés familiales suffit à approvisionner les parfumeurs grassois. Mais, à partir de mille huit cent soixante-huit, l?eau apportée par le tout nouveau canal de la Siagne autorise sa culture en plein champ. Grasse détient dès lors le monopole mondial du jasmin destiné à la parfumerie, produisant chaque année jusqu?à mille cinq cent tonnes de fleurs. Concurrencée par d?autres pays qui se spécialisent dans la culture du jasmin, Grasse a vu progressivement décroître sa production à partir des années mille neuf cent vingt cinq. La cueillette du jasmin est aujourd?hui un moment rare auquel vous pourrez assister au début du mois d?août !";;La culture du jasmin.jpg;;;;;;2014-11-25;"572";"1"; Chapelle Saint-Sébastien;;;Promenade Saint-Sébastien;Sainte-Agnès;MENTON;Pays de menton ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;;;;;Chapelle;---;---;;;;;;"Cette petite chapelle de protection est située sur un carrefour de routes desservant le littoral, les villages voisins et la montagne. Elle est placée sous la titulature d?un des plus anciens protecteurs contre la peste et peut remonter au milieu du XVIe siècle. Très simple, ouverte par un grand arc en plein cintre, elle a été par la suite fermée d?une façade à fenestrons et doublée d?un porche. La fête du saint était célébrée avec dévotion, chaque année le 20 janvier, par la population qui se rendait en procession jusqu?à la chapelle. Cette dernière abrite depuis 1965 un ensemble d??uvres contemporaines de Michel-Marie Poulain (1906-1991), artiste-peintre hors normes installé à Èze. Sa peinture rappelle celle de Bernard Buffet. Michel-Marie Poulain a également réalisé en 1953 la décoration de la chapelle des Pénitents blancs à Èze. À Sainte-Agnès, l?artiste a représenté saint Sébastien et sainte Agnès sur des panneaux de contreplaqué ou sur bois d?olivier. ";;;;;;;;2016-11-22;"996";"0"; Village de La Croix-sur-Roudoule;;;;La Croix-sur-Roudoule;VENCE;Moyenne vallée du var ;;;;Organisation habitat;;;;;;;Moyen-âge;;;;;Village;---;---;;;;;;"La commune d?une superficie de 3 005 ha, est entaillée du nord au sud par le cours de la Roudoule. L?altitude varie de 485 m à 1743 m sur les contreforts du Dôme de Barrot. Au contraire des autres communes de la vallée de la Roudoule, La Croix compte trois hameaux, dont le plus important est Léouvé. Après de nombreux virages, on accède au village de La Croix-sur-Roudoule, posé sur le front d?un promontoire, dominant la clue de la Roudoule à 800 m d?altitude. Les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem en furent les coseigneurs, comme l?atteste un document dès 1262, avec un habitat fortifié sous le nom de La Croix. Provençale, puis française, la commune fut réunie au royaume de Piémont-Sardaigne en 1760. Sur un important chemin muletier reliant Guillaumes puis Barcelonnette, en passant par le col de Roua, La Croix est une halte fréquentée jusqu?à la construction de la route des gorges de Daluis en 1883. Vivant en autarcie, la communauté pratique des activités essentiellement basée sur l?élevage et l?agriculture vivrière. Elle connait, dans le troisième tiers du XIXe siècle, une période faste, grâce à l?exploitation des mines de cuivre de Léouvé, période qui s?acheva avec la fermeture de la mine. Le village s?organise en bandes, parallèles aux courbes naturelles du sol. Les maisons hautes, serrées les unes contre les autres, aux toits couverts en tuile-canal, possèdent encore des séchoirs ouverts. Elles bordent, côté sud ouest, des terrasses autrefois cultivées. La disposition en gradin permet un ensoleillement maximal. On voit quelques traces du premier habitat fortifié sur la pointe de l'éperon, où se situe la croix qui donne son nom au village. Vers le XVIe siècle le village s?installe tel que nous le voyons aujourd'hui. Il conserve de son passé un bel ensemble homogène avec de vieilles demeures, de nombreux passage voûtés et notamment une belle porte d?enceinte probablement édifiée au XVe siècle. ";;;;;;;**;2017-08-11;"1136";"0"; Le « pilastre »;;;;Sainte-Agnès;MENTON;Pays de menton ;;;;Organisation habitat;;;;;;;Epoque moderne;;;;;Passage couvert;---;---;;;;;;"En quittant l?église, on trouve sur sa droite une placette sur laquelle se trouvent l?ancienne mairie et une fontaine édifiée en 1883, lorsque la conduite d?eau, qui n?arrivait qu?en bas du village, fut prolongée. De là, on s?engage sous un passage couvert par des habitations, le « Pilastre », qui est le point de départ de la rue montante et de la rue descendante. Le Pilastre est doté de chaque côté d?une rangée de bancs en pierre. C?était autrefois le lieu de rassemblement de la population, après les journées de travail, et les jours de fête. On y entendait les sonorités du patois local? L?historien du village, Charles Imbert, raconte dans ses mémoires la fête du 14 juillet, lorsqu?une barrique de vin rouge était placée sous la voûte par la municipalité et que chacun pouvait venir y remplir son verre. ";;;;;;;;2016-11-23;"997";"0"; """Maison de la Mine""";;;Leouvé;La Croix-sur-Roudoule;VENCE;Moyenne vallée du var ;;;;Etablissements culturels et de loisirs;;;;;;;XXe siècle;;;;;Musée;---;---;;;;;;" Une ""Maison de la Mine"", gérée par la municipalité de La Croix-sur-Roudoule, propose au visiteur une exposition mettant en valeur le patrimoine minier de Léouvé. En collaboration avec des scientifiques, notamment des géologues, la ""Maison de la Mine"" a aussi entrepris une prospection poussée des ressources minérales spécifiques de toute la zone du Dôme deBarrot (entre Guillaumes, La Croix-sur-Roudoule, les Gorges de Daluis et celles du Cians).";;;;;;;;2017-08-14;"1146";"0"; Coopérative des fleurs à parfum (ancienne);Espace Rose de Mai;;Le Layets;La Colle-sur-Loup;CAGNES-SUR-MER OUEST;Pays de Vence ;Parking avec 2 places pour PMR;;;Architecture agricole;;;;;;;Epoque contemporaine;;;;;Coopérative agricole;---;---;;;;;;"Alors que vous déambulez dans la rue principale de la « cité de la rose », vous découvrez l?espace Rose de Mai, qui abritait le siège de l?ancienne coopérative des fleurs à parfum de La Colle-sur-Loup et les hangars où l?on entreposait les fleurs. Originaire du Caucase, la rose centifolia, baptisée rose de mai en raison de sa période de floraison, est cultivée à Grasse pour la parfumerie depuis le dix-septième siècle. Au dix-neuvième siècle, la production des champs grassois s?avère insuffisante pour couvrir les besoins de la distillerie alors en plein essor. Sa culture s?étend donc aux terroirs voisins, en particulier à La Colle-sur-Loup. De mille neuf cent huit à mille neuf cent quatre-vingt quinze, la coopérative des fleurs à parfum collecte les fleurs à parfum auprès des producteurs et joue le rôle de syndicat agricole pour défendre les intérêts de ces derniers face aux parfumeurs de Grasse. Dans les années mille neuf cent cinquante, La Colle-sur-Loup instaure la fête de la rose au cours de laquelle le « prix rose » est décerné à une vedette et le « prix de la reine des roses » à une jeune fille du pays. Chaque année au mois de mai, la journée autour de la rose perpétue cette tradition et célèbre le souvenir du passé agricole de la commune.";;La culture de la rose.jpg;;;;;;2014-11-25;"569";"0"; Église paroissiale Sainte-Hélène Saint-Marc;;;Plan de Grasse;Grasse;GRASSE SUD;Pays de Grasse ;"Ouverte pendant les offices, , Parking devant l'église";;;Patrimoine religieux;;;;;;XVIIIe siècle;Epoque moderne;;;;;Eglise paroissiale;---;---;;;;;;"C?est à sainte Hélène et à saint Marc qu?est voué le lieu de culte du Plan devant lequel vous vous trouvez. Comme Magagnosc et Plascassier, le hameau du Plan-de-Grasse possède sa propre église paroissiale. Les habitants de ce hameau, nombreux au dix-huitième siècle déjà, réclamant un service religieux, Le Plan acquiert le statut de paroisse secondaire de Grasse en mille sept cent quarante-trois. Un cimetière et une église y sont alors construits. Ce n?est qu?en mille huit cent quarante quatre que le Plan devient une paroisse à part entière. Installée au c?ur du hameau, cette église est surmontée d?une tour-clocher, entièrement reconstruite à partir de mille huit cent soixante-cinq, coiffée d?un campanile en fer forgé. De plan rectangulaire, elle est à nef unique terminée par une abside semi-circulaire. Sa voûte est en berceau cintré. Ses trois travées, dont la première est couverte par une tribune, sont séparées par des piles rectangulaires.";;L'église paroissiale Sainte-Hélène Saint-Marc.jpg;;;;;;2014-11-27;"584";"0"; Gare de la ligne Cannes-Grasse;;;;Mouans-Sartoux;MOUGINS;Pays de Cannes ;Parking de la gare avec places pour PMR;;;Génie civil;;;;;;;XIXe siècle;;;"1871";;Gare;---;---;;;;;;"La gare de Mouans-Sartoux, malgré son apparence moderne, ne date pas d?aujourd?hui ! Plongeons dans l?histoire ferroviaire locale pour en découvrir les origines? Tout commence sous le Second Empire lorsqu?est envisagée la construction d?une voie ferroviaire desservant le département du Var dont dépendent alors Grasse et ses environs. Quel tracé pour cette voie ? On hésite à l?époque entre le littoral et l?intérieur des terres. La préférence des grassois se porte évidemment sur la seconde option mais, à leur grand dam, c?est l?itinéraire côtier qui est retenu. Toutefois, en mille huit cent soixante-huit, on leur propose de créer un embranchement depuis Cannes ralliant deux gares : celle de Grasse et celle de Mouans-Sartoux, un bâtiment voyageur de troisième classe avec salle d?attente mixte, bureau des recettes, billets et bagages et au premier étage logement du chef de gare. La ligne Cannes-Grasse, construite et exploitée par la compagnie Paris Lyon Méditerranée, est inaugurée le treize novembre mille huit cent soixante et onze. Très utilisée à ses débuts pour l?exportation des produits de la parfumerie grassoise, elle permet à Grasse de profiter de l?essor touristique de la Côte d?Azur au vingtième siècle. Pourtant, concurrencée par le trafic routier, elle sera fermée aux voyageurs puis aux marchandises et ne rouvrira qu?à l?aube du vingt-et-unième siècle. Inaugurée en deux mille cinq, la gare abrite désormais sur ses quais deux ?uvres de Gottfried Honegger.";;La gare et l'histoire de la ligne Cannes-Grasse.jpg;;;;;;2014-11-28;"577";"0"; Le hameau des Cabrolles et ses édifices religieux;;;;Sainte-Agnès;MENTON;Pays de menton ;;;;Organisation habitat;Patrimoine religieux;Patrimoine religieux;;;;;;;;;;Hameau;Eglise;Chapelle;;;;;;"Il est situé en amont de la vallée formée par le torrent Borrigo. Celui-ci était utilisé pour actionner plusieurs moulins à huile dont on trouve trace dans les archives dès le début du XVIIe siècle. Au XIXe siècle, une cinquantaine de personnes y vivaient. Leurs déplacements étaient rendus difficiles en raison de l?éloignement du village, à une heure de marche par un sentier escarpé. C?est dans la première moitié du XXe siècle que la prospérité du hameau fut la plus grande, assurée essentiellement par la culture des agrumes mais aussi par celle de la vigne et de l?olivier. Le hameau était alors très fréquenté par les touristes, amateurs de belles promenades. La construction de l?autoroute dans les années 1970 a définitivement défiguré ce beau terroir comme en témoigne la situation de la chapelle Saint-François-Baylon (également connue sous le nom de Saint-Pascal), propriété privée, posée en surplomb au bord de la chaussée. La population du quartier s?est accrue avec la construction d?un nouvel hameau, nécessitant l?ouverture en 2014 d?une école à l?architecture remarquable. L?église du hameau, dédiée à saint Michel archange, comporte une nef unique et un ch?ur avec abside en cul-de-four. La date de 1764, portée sur le linteau de la porte d?entrée du presbytère attenant, pourrait indiquer une construction au XVIIIe siècle. ";;;;;;;;2016-11-23;"998";"0"; Église paroissiale Saint-Etienne protomartyr;Eglise des Dignitaires;;Place de l'Église;Saint-Étienne-de-Tinée;SAINT-ETIENNE-DE-TINEE;Vallée de la Tinée ;;Edifice inscrit MH;;Patrimoine religieux;;;Baroque;;;XVe siècle (fin) ou XVIe siècle;Epoque moderne;;;1492(?);"1789";Eglise paroissiale;---;---;;;;;"- Dominique Foussard & Georges Barbier, Baroque niçois et monégasque, Picard, Paris, 1988, p 274. -Mireille Rovery, Notre clocher raconte, souvenirs de St Etienne-de-Tinée, du XIVe à nos jours, Don Bosco, Nice, 1973. -Luc Thevenon ""L'art religieux de la vallée de la Tinée"", Nice Historique - n° 3-4 - 1993 - p. 85 à 116 - Etienne Galléan, Histoire de St Etienne-de-Tinée, vieille cité du Comté de Nice, Imp Perotti, Nice, 1977. - Ernest Hildesheimer & Ch.-Alexandre Fighiera, « La vie religieuse et les dévotions d?antan à St Etienne-de-Tinée », in Nice-Historique n° 1 & 2 janvier-juin 1958, pp 24-33. - Robert Bourdon, St Etienne-de-Tinée, jadis et aujourd?hui, Firmin-Didot, Le Mesnil, 1991. ";"Après sa destruction en 1593, lors des guerres de religion, l?église paroissiale fut réparée et le projet de reconstruction différé jusqu?en 1783, date à laquelle l?évêque de Nice ordonna aux Stéphanois de commencer les travaux, sous peine d?excommunication. En 1784, le projet du maître d??uvre Antonio Spinelli fut approuvé et les travaux adjugés à l?entrepreneur Giuseppe Balestra. L?église ne fut achevée qu?en 1789. L?imposant édifice faisait la transition entre le baroque piémontais finissant et le néo-classique apparu à Nice dans le troisième tiers du XVIIIe siècle. Sa façade est de style baroque : division en deux étages rythmés de pilastres, doriques en bas, ioniques en haut, fronton triangulaire saillant, ailerons latéraux à volutes compensant l?étroitesse de l?étage par rapport au niveau inférieur. Cependant, le fronton massif qui écrase la façade est néo-classique. Cette juxtaposition des deux styles prépare le visiteur à découvrir l?intérieur du bâtiment. Le plan intérieur est centré sur une vaste travée carrée couverte d?une calotte sur pendentifs. L?adoption de cette solution produit un effet de monumentalité et d?ampleur. Les quatre bras égaux d?une croix grecque se greffent sur cet élément central, formant autant de petites cellules elles-mêmes couvertes en calotte et jouant le rôle de collatéraux. L?architecte a maintenu, en prolongation du bras du ch?ur, le ch?ur gothique. Les retables majeurs des bras latéraux, Rosaire et Bonne Mort, complètent le répertoire néo-classique avec des colonnes lisses et des frontons massifs. L?église fut endommagée par l?incendie de 1929. Heureusement, les peintures de la coupole, exécutées par le peintre romain S. Fantoni en 1907, avaient été préservées mais les peintures intérieures durent être reprises. Parmi le mobilier, on notera les boiseries du ch?ur (1669) encadrant le maître-autel, significatives du décor baroque, et l?orgue construit par les frères Agati. ";;Saint_Etienne_de_Tinee_Eglise_Saint_Etienne_Vue_exterieure.jpg;;;;;*;2016-12-23;"194";"0"; Paysage agricole;Pays de Grasse;;;Cipières;COURSEGOULES;Haute vallée du Loup et plans ;"Itinéraire partiel d'une randonnée signalée sous le nom Plateau de Calern : http://www.randoxygene.org/pge/rando_pe/affiche_rando.php?rubrique=1&zone=2&rando=9&current=mp-14&ct=mp, , Durée : moins d'une heure aller-retour., , Dénivelé : 105 m positifs ; 105 m négatifs, , Difficulté : facile";;;Paysages et milieux naturels;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;"Aux abords du sentier en direction du plateau de Calern, se trouvent les traces des aménagements agricoles qui ont structuré les paysages autour de Cipières. A la périphérie du village, se trouvaient les granges, les jardins où l?on cultivait les légumes et les légumineuses, et les aires de battage, ces surfaces planes dallées où l?on séparait les grains des épis. Au-delà, les hommes ont réalisé divers aménagements pour rendre les terres cultivables et les pâturages accessibles. Des chemins en pierre, appelés carraïres, permettaient d?accéder à l?ensemble du territoire, de séparer les parcelles et de mieux guider les troupeaux. Les cultures, quant à elles, occupaient des terrasses soutenues par des murets. Malgré la garrigue, on peut encore les deviner autour de la combe située sous le Gros Pounch. Enfin, sachez que les immenses épierrements aux formes diverses, qui ponctuent votre balade, résultent tous du labeur et de la patience de plusieurs générations d?hommes.";;Paysage agricole.jpg;;;;;;;"552";"0"; Cathédrale Notre-Dame du Puy (ancienne);;;;Grasse;GRASSE NORD;Pays de Grasse ;"Ouverte de 9 h 30 à 11 h 30 et de 15 h à 17 h 30 du lundi au samedi - Fermé le dimanche (en hiver), , Ouverte de 9 h 30 à 11 h 30 et de 15 h à 18 h 30 tous les jours de juillet à septembre, , Parkings à proximité";Edifice classé MH;;Patrimoine religieux;;;Roman;;;;Moyen-âge;;;;;Cathédrale;---;---;;;;;"ESQUIEU (Yves). Grasse, cathédrale et palais épiscopal, Congrès archéologique de France. 168ème session 2010. Nice et Alpes-Maritimes, 2012 - p. 23 à 34 ";"La première mention d?une église sur la colline du Puy date de 1154. Mais c?est à la suite du transfert de l?évêché d?Antibes à Grasse en 1284 que commence la construction de la cathédrale Notre-Dame du Puy et du groupe épiscopal qui tient aujourd?hui lieu de mairie. Simple et sobre et accompagnée d?un clocher massif refait au XVIIIe siècle, la façade principale de cette cathédrale est à l?image de la distribution intérieure de l?édifice : une nef centrale surélevée et deux bas-côtés. L?élévation intérieure se compose de grands arcs brisés et de fenêtres hautes. Quant aux trois nefs, elles sont couvertes de croisées d?ogives. Au XVIIIe siècle l?église connaît des transformations importantes, une crypte est creusée sous la cathédrale, de nouvelles portes en noyer sont sculptées par Deschamps et Raybaud, et l?accès à l?édifice se fait par un escalier à double volée. À l?intérieur du lieu de culte, on note la présence de trois ?uvres attribuées à Pierre-Paul Rubens : Le couronnement d?épines, Sainte Hélène et l?exaltation de la Sainte Croix et L?Érection de la Croix. Importants pour la ville de Grasse, les évêques de Grasse ont beaucoup influencé l?architecture et le mobilier des églises paroissiales des villages voisins dans lesquels, aux dix-septième et dix-huitième siècles, ils effectuaient régulièrement des visites pastorales.";;Le groupe épiscopal et les évêques de Grasse.jpg;;;;;;2014-11-27;"602";"0"; Village de Castellar;;;;Castellar;MENTON;Pays de menton ;;;;Organisation habitat;;;;;;;Moyen-âge;Epoque moderne;;;;Village;---;---;;;;;;"Orienté nord-sud, le territoire de la commune de Castellar s?étend sur 1 224 ha, au relief tourmenté dominé par les sommets du Mont Mulacié (1 326 m), du Mont Razet (1 286 m) au nord, du Gramondo (1 378 m) et du Roc de l?Orméa (1 132 m) à l?est. Les fouilles de l?abri Pendimoun, aux pieds du Mont Orméa, attestent la présence humaine depuis le Néolithique ancien. La première implantation du village, dénommé castrum Castellari, est connue dès 1253, sur une colline située près du vallon de Rau de Mezzo, à 851 m d?altitude. Le nom de la commune vient du latin castellum, à l?origine du mot château, dont dérive le provençal castelar. Les ruines actuelles montrent que l?agglomération était ceinte de remparts et coiffée d?un donjon et d?un logis seigneurial. En 1435, les seigneurs de Castellar, Louis et Henrion Lascaris, autorisèrent les habitants à déplacer leur village sur un site plus commode, la colline Saint-Sébastien, promontoire plat situé à 363 m d?altitude. Le nouveau bourg reposait sur un plan en damier formé par trois rues parallèles reliées par d?imposants passages voûtés. Il était protégé par des remparts, rasés au milieu du XVIIIe siècle, dont il ne reste qu?une porte à l?entrée nord du village. La partie sud du village provient d'un agrandissement peut-être de la fin du XVIe siècle. Le terroir agricole, principalement dédié à l?oléiculture, suffisait à peine à assurer la subsistance des Castellarois, et certains furent tentés par l?émigration en Algérie, en 1872, à la suite de leur maire qui créa la localité d?Abboville en Kabylie. À cause de sa position sur la frontière, Castellar fut éprouvé par les conflits armés, notamment celui de la deuxième guerre mondiale. Réduit à moins de 350 habitants au début des années 1960, le village renaît et compte aujourd?hui près d?un millier d?habitants dont un tiers dans le village même. ";;;;;;;;2016-11-24;"1002";"0"; Église paroissiale Saint-Pierre;;;;Castellar;MENTON;Pays de menton ;;;;Patrimoine religieux;;;Baroque;;;;Epoque moderne;XIXe siècle;;", 1724-1867";;Eglise paroissiale;---;---;;;;;;"La paroissiale a pour patron saint Pierre et pour titulaire saint Sébastien. L?édifice actuel a succédé à une église plus ancienne, édifiée avant 1487. Cette dernière était orientée est-ouest et ses dimensions étaient plus réduites qu?aujourd?hui. En 1610, l?église médiévale se trouvait dans un tel état de délabrement que Mgr Stefano Spinola, évêque de Vintimille, y jeta l?interdit. Des travaux furent aussitôt entrepris et dureront plus de deux ans. En 1724, à nouveau dégradée, l?église fut remise en état « avec l?aide des pauvres » suivant la formule gravée sur le linteau du clocher. Entre 1844 et 1867, l?édifice subit une transformation radicale avec inversion de son orientation et une extension vers le nord pour établir le nouveau ch?ur. La porte principale sise à l?est fut condamnée et on en ouvrit une nouvelle sur la façade sud. Un parvis fut créé à cette occasion. Le clocher comporte deux cloches fondues en 1661 et en 1900. À l?intérieur, une nef unique, flanquée de chapelles latérales, est prolongée d?un large ch?ur en abside. Le mobilier est digne d?intérêt : un Baptême du Christ, toile de la fin du XVIIe siècle, un Saint François recevant les stigmates, du XVIIIe siècle, un gisant en bois sculpté du XVIIIe siècle dans la chapelle latérale gauche, l?autel de la Vierge avec ses 15 petits tableaux représentant les mystères du Rosaire.";;;;;;;;2016-11-23;"1003";"0"; Chapelle Saint-Sébastien;;;;Castellar;MENTON;Pays de menton ;;Edifice inscrit MH;;Patrimoine religieux;;;Roman;;; XIVe- XVIIe siècle;Moyen-âge;Epoque moderne;;;;Chapelle;---;---;;;;;;"Située au nord du village, jouxtant le cimetière, cette chapelle est l?ancienne église paroissiale de Castellar, alors sous le titre de saint Pierre. Elle est antérieure au déplacement du village sur le site actuel, en 1435. Au moment de la construction de la nouvelle église, dans le village, la chapelle fut rebaptisée Saint-Sébastien et devint une simple chapelle cimétériale. La nouvelle titulature est un appel à la protection du saint contre les épidémies, et plus particulièrement contre la peste. Des éléments significatifs du roman tardif, peut-être du XIVe siècle, y subsistent. Élevée en bel appareil régulier, elle possède un clocher-mur percé de deux baies, géminées par une colonnette à chapiteau. Le portail roman, en arc brisé, est surmonté d?un oculus. À l?intérieur, on découvre un vaisseau de deux travées, chacune couverte d?une voûte d?arêtes. Elle est prolongée vers l?est d?une abside semi-circulaire couverte en cul-de-four et ajourée d?une baie ébrasée. L?édifice a ensuite été en partie reconstruit au XVIIe siècle, puis fortement restauré en 1888. Il a été inscrit à l?Inventaire supplémentaire des Monuments historiques dès 1925. ";;;;;;;**;2016-11-23;"1004";"0"; La chapelle Notre-Dame-de-Vie;Ermitage Notre-Dame-de-Vie (ancien);;;Mougins;MOUGINS;Pays de Cannes ;"Renseignement office du tourisme de Mougins : 04 93 75 87 67, , Parking à proximité, , Belle vue sur le village depuis le chemin de la chapelle";;;Patrimoine religieux;;;;;;;;;;;;---;---;---;;;;;"Notre-Dame de vie à Mougins haut lieu du pays Grassois à l'époque moderne FROESCHLE-CHOPARD (Marie-Hélène), Notre-Dame de vie à Mougins haut lieu du pays Grassois à l'époque moderne, préfacé par COUSIN (Bernard), Annales de la Société scientifique et littéraire de Cannes et de l'arrondissement de Grasse - n° LVIII - Cannes - 2013 - pp 63-84 L'ex-voto de Notre-Dame de vie et ceux des pénitents grassois THEVENON (Luc F.), préfacé par COUSIN (Bernard), Annales de la Société scientifique et littéraire de Cannes et de l'arrondissement de Grasse - n° LVIII - Cannes - 2013 - pp 85-100 ";"Installée dans son écrin de verdure et entourée de deux rangées de cyprès, la chapelle Notre-Dame-de-Vie, fréquentée un temps par Picasso, se distingue pour son intérêt historique et sa qualité architecturale. Aujourd?hui simple sanctuaire de romérage, c?est-à-dire de pèlerinage local, cette chapelle constituait entre les dix-septième et dix-huitième siècles ce que l?on appelait un sanctuaire à répit. Derrière cette appellation mystérieuse se cache une pratique attestée : celle consistant à prier pour rendre momentanément vie aux enfants mort-nés dans le but de leur administrer le baptême avant de les enterrer. C?est pour cette raison qu?un cimetière d?enfants y était accolé. Combattue par les évêques de Grasse, cette coutume a finalement disparu. Plusieurs phases de construction sont lisibles dans l?architecture de cet édifice. A commencer par ses origines anciennes. Du mobilier antique trouvé dans le secteur porte en effet le nom de Notre-Dame de Villevieille. Le Moyen Âge se retrouve pour sa part dans la tour-clocher médiévale. Avec le ch?ur à trois pans inséré dans un chevet plat, c?est le seizième siècle qui se fait jour. Quant au dix-septième siècle, on le retrouve avec l?ermitage qui jouxte la chapelle. La nef, son bas-côté et le porche ajouré qui la précède sont d?ailleurs eux aussi datés de mille six cent cinquante-trois.";;La chapelle Notre-Dame-de-Vie.jpg;;;;;**;2014-12-02;"605";"0"; Vestiges du premier village médiéval;;;;Castillon;MENTON;Pays de menton ;;;;Patrimoine archéologique;Organisation habitat;;;;;;Moyen-âge;Epoque moderne;;;;Ruines;Village;---;;;;;;"Il reste peu de traces du village médiéval. Implanté de part et d?autre du col de Castillon, avec une orientation sud-nord, il avait conservé une partie de ses fortifications et notamment ses deux portes d?entrée. Au total une cinquantaine d?habitations se serraient autour de l?église et de la maison commune. En partant de l?extrémité sud du village, la place Saint-Joseph conduisait au quartier de Tralatour par un escalier à pas d?âne, puis à la place Saint-Julien qui était le centre du village. Depuis cette dernière, un passage voûté permettait de traverser le village vers les quartiers nord de Malpertus, la Placette et la Jarette où se trouvait le cimetière. L?agglomération fut dévastée par le tremblement de terre du 23 février 1887 : sur 48 maisons 22 s?écroulèrent, 10 étaient inhabitables et les autres fortement endommagées. Deux enfants furent ensevelis sous les décombres. Récoltes et provisions furent englouties sous les ruines et les 313 habitants réduits à la misère.";;;;;;;;2016-11-24;"1016";"0"; Les Puits de la Vierge;;;;Saint-Cézaire-sur-Siagne;SAINT-VALLIER-DE-THIEY;Haute vallée de la Siagne ;;;;Génie civil;;;;;;;Epoque moderne;;;;;Puits;---;---;;;;;"THIERY (Daniel), La quête de l'eau à Ssaint-Cézaire-sur-Siagne, Groupe de Recherches Historiques en Provence - n° 19 - 2001 avril - p. 17 à 40 ";"A Saint-Cézaire-sur-Siagne, comme dans nombre d?autres villages du pays grassois, il est rare de trouver des sources. Et pour cause, nous nous situons ici sur des plateaux calcaires où l?eau s?infiltre très facilement. Pour remédier à ce problème, les habitants des villages ont très tôt trouvé une solution : le creusement de puits, comme en témoigne le site dit des puits de la Vierge sur lequel vous vous trouvez. Ce site comprend un ensemble de neuf puits dont les plus anciens ont été datés du quatorzième siècle. Sur ces neuf puits, quatre présentent la même forme architecturale. Constitués d?une superstructure maçonnée d?environ deux mètres de diamètre couverte d?un dôme, ils sont percés d?une ou deux ouvertures rectangulaires permettant le puisage. Les cinq autres puits, non couverts, consistent en une simple margelle circulaire et possèdent un entourage assez bas. Les pierres disparues des margelles ont été remplacées par un cimentage. Situés à distance du village, ces puits sont alimentés par une nappe très stable. On y conduisait notamment les troupeaux de moutons en transhumance.";;Les Puits de la Vierge.jpg;;;;;;2014-12-03;"556";"0"; Chapelle Saint-Esprit;Chapelle des Pénitents Blancs;;"53, rue du général Sarrail";Castellar;MENTON;Pays de menton ;;;;Patrimoine religieux;;;Baroque;;;;Epoque moderne;;;;;Chapelle;---;---;;;;;;"Castellar était doté d?un nombre important de lieux de culte, aujourd?hui pour partie disparus. La chapelle du Saint-Esprit, mentionnée pour la première fois en 1567, servait aux offices des Pénitents blancs, comme l?indique son linteau gravé représentant deux pénitents en cagoule encensant le Saint-Esprit symbolisé par la colombe. Elle a conservé le mobilier des pénitents : tableaux, bannières et lanternes de procession. Un panneau rédigé en latin évoque « le grand tremblement de terre du mercredi 23 février 1887 » qui causa l?effondrement de la voûte de l?édifice l?année suivante. À Castellar, les dégâts furent moindres que dans les communes voisines de Menton et de Castillon, ce dernier village étant presque entièrement détruit. ";;;;;;;;2016-11-23;"1005";"0"; Chapelle de la Miséricorde;;;"5 bis, rue du général Sarrail";Castellar;MENTON;Pays de menton ;;;;Patrimoine religieux;;;Baroque;;;;Epoque moderne;;;;;Chapelle;---;---;;;;;;"Castellar était doté d?un nombre important de lieux de culte, aujourd?hui pour partie disparus : six chapelles à l?extérieur du village et deux chapelles de pénitents, dans l?enceinte de l?agglomération, sans oublier l?église paroissiale. La chapelle de la Miséricorde, qui appartenait aux Pénitents noirs, possède un clocheton baroque de plan triangulaire coiffé d?un élégant dôme du XVIIIe siècle. À l?intérieur, la voûte en plein cintre est ornée d?un beau plafond étoilé. ";;;;;;;;2016-11-23;"1006";"0"; Chapelle Saint-Roch;du Bon voyage;;Route des granges de Saint-Paul;Castellar;MENTON;Pays de menton ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;;;;;Chapelle;---;---;;;;;;" La chapelle Saint-Roch, dite du Bon voyage, se trouve sur la route des Granges de Saint-Paul. Elle possède un porche ouvert et un chevet à trois pans. Lors de la fête du saint, le 16 août, les gens du village venaient y faire bénir leurs animaux.";;;;;;;;2016-11-23;"1008";"0"; Chapelle Saint-Antoine;;;;Castellar;MENTON;Pays de menton ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;XVIIe -XVIIIe siècle;Epoque moderne;;;;;Chapelle;---;---;;;;;;"Les chapelles entouraient le village, formant une couronne protectrice contre les épidémies. La chapelle Saint-Antoine (XVIIe et XVIIIe siècles) est précédée d?un porche ouvert. Saint Antoine était réputé protéger de la peste. Au XVIIe siècle, un phénomène de superstition et d?obscurantisme vint tourmenter la population castellaroise. En 1622 débuta le procès de cinq femmes convaincues de sorcellerie, dont la principale accusée sera pendue et brûlée, l?année suivante, devant cette chapelle. ";;;;;;;;2016-11-24;"1007";"0"; Chapelle Saint-Bernard ;;;Col Saint-Bernard;Castellar;MENTON;Pays de menton ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;;;;;Chapelle;---;---;;;;;;"La chapelle Saint-Bernard est située sur le col éponyme, à 769 m d?altitude, sur l?ancien chemin reliant la côte à Sospel. L?édifice actuel, qui n?est pas antérieur au XIIe siècle, pouvait servir d?abri aux voyageurs, avec son porche intérieur. À proximité, la pointe de La Penna pourrait avoir porté un castrum, une petite agglomération fortifiée citée au XIIe siècle. Jusqu?au début du XXe siècle, les terres situées entre le village et la chapelle étaient toutes cultivées, accueillant blé et vigne, ainsi que des jardins dans les vallons, ceux-ci bénéficiant de l?eau collectée par de nombreuses « barmes », galeries de captage souterraines. ";;;;;;;;2016-11-23;"1009";"0"; L'église paroissiale Saint-Jacques-le-Majeur;;;;Mougins;MOUGINS;Pays de Cannes ;"Ouverte pendant les offices, , Renseignement office du tourisme de Mougins : 04 93 75 87 67, , Parkings à proximité avenue Mallet, , 2 places PMR devant la poste et sur parking du Moulin de la Croix";;;Patrimoine religieux;;;;;;;Moyen-âge;Epoque moderne;XIXe siècle;;;Eglise paroissiale;---;---;;;;;;"L?église paroissiale Saint-Jacques-le-Majeur de Mougins dont l?intérieur a été récemment rénovéfut construite à l?origine dans le giron du château de Mougins mentionné au onzième siècle, cette église connut de nombreuses modifications au fil des siècles. Pour en découvrir les parties anciennes, il suffit de se rendre du côté du clocher-tour, accolé au ch?ur. Constitué d?assises régulières de moellons, ce dernier peut en effet être daté d?avant le treizième siècle. Deux pierres de pressoir antique y ont été utilisées en remploi. Depuis la nef, construite au treizième siècle, on peut facilement percevoir les ajouts successifs effectués à sa droite, côté sud. Réunis en une seule nef secondaire, ceux-ci peuvent être datés du dix-neuvième siècle. C?est d?ailleurs à cette époque que le clocher a été surélevé.";;L'église paroissiale Saint-Jacques-le-Majeur.jpg;;;;;;2014-12-02;"596";"0"; "Église paroissiale Saint-Etienne protomartyr, clocher ";Église paroissiale;;Avenue général de Gaulle;Saint-Étienne-de-Tinée;SAINT-ETIENNE-DE-TINEE;Vallée de la Tinée ;;Edifice inscrit MH;;Patrimoine religieux;;;Gothique;;;;Moyen-âge;;;"1492";;Clocher;---;---;;;;;"Luc Thévenon, L'art religieux de la vallée de la Tinée, Nice-Historique, n°266, 1993 Mireille Rovery, Notre clocher raconte, souvenirs de St Etienne-de-Tinée, du XIVe à nos jours, Don Bosco, Nice, 1973. - Etienne Galléan, Histoire de St Etienne-de-Tinée, vieille cité du Comté de Nice, Imp Perotti, Nice, 1977. - Ernest Hildesheimer & Ch.-Alexandre Fighiera, « La vie religieuse et les dévotions d?antan à St Etienne-de-Tinée », in Nice-Historique n° 1 & 2 janvier-juin 1958, pp 24-33. - Robert Bourdon, St Etienne-de-Tinée, jadis et aujourd?hui, Firmin-Didot, Le Mesnil, 1991. ";"Le clocher monumental gothique, millésimé 1492 sur sa base talutée, est caractéristique de l?art alpin. Il est comparable aux grands campaniles des cathédrales Notre-Dame du Glarier à Sion (1469-1499) dans le Valais et de Saint-Just de Suse en Piémont (1481). Tous édifiés à la même époque, ils présentent une silhouette identique. Le clocher stéphanois est décoré d?arcatures surmontées de frises en dents d?engrenage. Elles découpent sur quatre étages de longs panneaux en renfoncement percés de baies, celles de l?étage campanaire étant trigéminées. Les angles de la tour, d?où jaillissent des gargouilles zoomorphes, se prolongent de tourelles. La flèche a été refaite en 1669 (date figurant à la base de la tour). \n\n";;Saint_Etienne_de_Tinee_clocher.jpg;;;;;;2016-12-23;"356";"0"; Palais Lascaris ;;;"58, rue de la République";Castellar;MENTON;Pays de menton ;;;;Architecture domestique;;;Baroque;;;;Moyen-âge;Epoque moderne;;;;Palais;---;---;LASCARIS-VINTIMILLE (comtes);;;"C?est au Palais Lascaris que l?on peut découvrir les résultats des fouilles entreprises sur le site de l?abri Pendimoun depuis 1955 par les professeurs Louis Barral et Didier Binder. Au pied de l?Orméa, l?abri Pendimoun compte parmi les grands centres préhistoriques européens. Des hommes se sont abrités dans ce refuge pendant près de 10 000 ans mais principalement entre 8 000 et 2 500 avant J.-C., formant des dépôts de près de trois mètres d?épaisseur. Ce sont les installations néolithiques qui constituent l?intérêt fondamental de ce site, et tout particulièrement les premières d?entre elles, au sixième millénaire avant notre ère (Néolithique ancien). Celles-ci se rattachent à un grand complexe culturel, celui de la céramique imprimée, caractérisée à Pendimoun par une poterie aux formes variées et aux décors imprimés selon différents procédés. Les témoins des progrès de l?agriculture sont ici visibles sous forme de grains d?orge et de blé amidonnier carbonisés, mais aussi par la présence de faucilles en silex. La découverte la plus spectaculaire a été l?exhumation de sépultures, dont celle d?un homme ayant vécu vers 5 500 ans avant notre ère (un moulage du squelette est visible dans le musée). L?un des sujets féminins montre les traces d?une trépanation réussie, témoignant de la parfaite maîtrise de cette technique. ";;"Cet édifice témoigne de l?importance, pour le village, de la famille des Lascaris, comtes de Vintimille, dont la branche locale donna en 1637 un grand maître à l?Ordre de Malte (Jean Paul Lascaris de Castellar) et fut à l?origine du palais niçois éponyme. C?est après la convention de 1435 passée entre la communauté et les seigneurs que l?édification de ce palais fut décidée. À l?origine composé de trois corps s?établissant autour d?une cour pavée, il a été maintes fois modifié et les rivalités opposant les branches Lascaris conduisirent à sa division. Baroquisé fin XVIIe, il est agrémenté d?une curieuse tour-porche couverte par une coupole de tuiles polychromes coiffée d?un lanternon. Du porche, on emprunte l?escalier monumental qui permet d?accéder aux étages. Les décors baroques en stuc conservés à l?intérieur (le dôme et une chambre du deuxième étage) sont caractéristiques de la fin du XVIIe siècle : pilastres, corniches, têtes féminines et guirlandes de fruits, coquilles et volutes. Propriété du commandant Arson au début du XIXe siècle, le palais est ensuite laissé à l?abandon et se ruine. Acquis par la commune et récemment restauré, il a désormais une fonction muséale.";;;;;;;**;2016-11-23;"1010";"0"; "Venanson, le village";;;;Venanson;SAINT-MARTIN-VESUBIE;Vallée de la Vésubie ;;;;Organisation habitat;;;;;;;Moyen-âge;;;;XVIe siècle;Village;---;---;;;;;"- Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000. - Jean-Claude Poteur, Éléments d?étude des communes de Saint-Martin-Vésubie et Venanson, Recherches régionales, n°4, 1991 - http://amontcev.free.fr";"Construit sur un éperon rocheux à 1 164 m d?altitude, le village domine la vallée de la Vésubie. L?existence d?un château est mentionnée en 1067. Au XIIIe siècle, le château et les habitations. occupaient la plate-forme où l?on voit aujourd?hui l?église et le cimetière. Dès cette époque et durant le XIVe siècle, la population décline, et frôle alors l?abandon. Ce n?est que grâce au renouveau économique qui s?amorce dès la fin du XVe siècle, que l?agglomération peut renaître. Le village est reconstruit en utilisant toute la place disponible sur l?éperon et les maisons se répartissent le long de rues convergeant vers l?église. L?architecture est essentiellement constituée de maisons de montagne où le bois s?allie à la pierre (nombreux encadrements d?ouvertures, en pierre datant de la fin du XVe siècle et du XVIe siècle). Comme les autres agglomérations de la vallée, Venanson fut endommagé par le tremblement de terre de 1644. A la fin du XIXe et dans la première moitié du XXe siècle, le village connut un certain développement touristique qui se traduisit par la construction de maisons à l?ouest de l?agglomération.. Après la première guerre mondiale, la place Sainte-Claire fut élargie grâce à l?arasement d?un rocher qui était accolé à la chapelle Saint-Sébastien. Le terroir agricole cultivable de la commune était restreint à l?espace situé sous le village, côté sud. Plusieurs hameaux formés de granges se voient encore, notamment à Rigons. La commune possédait plusieurs vacheries, la plus importante étant celle de la Colmiane qui accueillait des troupeaux pâturant sur le flanc du Tournairet. ";;Venanson_Village.JPG;;;;;;2016-12-13;"111";"0"; Eglise paroissiale Notre-Dame;;;;Escragnolles;SAINT-VALLIER-DE-THIEY;Haute vallée de la Siagne ;"Ouverte pendant les offices, , En dehors de offices se renseigner auprès de la mairie";;;Patrimoine religieux;;;;;;;XIXe siècle;;;;;Eglise paroissiale;---;---;;;;;"FROESCHLE-CHOPARD (Marie-Hélène) dir., FEYNEROL (GUY), THEVENON (Luc), THIERY (Daniel). Dieu et les hommes en pays de Haute-Siagne, le patrimoine religieux, Association ""Histoire et culture en pays de Haute-Siagne"", Serre éditeur, Equilibres,Nice - 2004. ";"Située au hameau du logis, l?église Notre-Dame a été construite au dix-neuvième siècle pour devenir le centre de la paroisse. Dernière née des églises d?Escragnolles ? trois autres églises l?ont en effet précédée ? Notre-Dame, vouée à la Vierge comme son nom l?indique, a naturellement hérité du patronage des saints habituellement célébrés par les Escragnolais. Parmi ces saints du pays, citons : saint Martin de Tours, sous le patronage duquel l?église médiévale, la plus ancienne du village, a été placée. N?oublions pas saint Pons et saint Clair, saints patrons respectifs de deux églises situées sur le territoire de la commune et qui furent paroissiales à un moment de leur existence. L?église Saint-Pons se trouve non loin du quartier du même nom. Quant à l?église Saint-Clair, il en reste encore quelques ruines à côté de l?ancien château, dans un autre hameau. Rappelons enfin l?importance dans cette église Notre-Dame de la dévotion au Rosaire et aux Âmes du purgatoire, auxquels on se recommandait très fréquemment au dix-septième siècle. Intéressons-nous maintenant à l?architecture de cette église. Edifice de plan rectangulaire avec un chevet plat construit entre mille huit cent onze et mille huit cent vingt-deux, cette dernière présente sur sa façade un clocher à deux arcs. Sa nef à vaisseau unique est voûtée en berceau brisé. Sa tribune, datée quant à elle du dix-neuvième siècle, occupe la première des quatre travées. A noter à l?intérieur : le décor de faux marbre peint du maître-autel.";;Eglise paroissiale Notre-Dame.jpg;;;;;;2014-11-25;"598";"0"; Chapelle Saint-Jean-Baptiste;;;;La Roquette-sur-Siagne;MOUGINS;Pays de Cannes ;"Ouverte pendant les offices, , Petit parking à proximité";;;Patrimoine religieux;;;;;;;XIXe siècle;;;;;Chapelle;---;---;;;;;;"Située proche du canal du Béal, sur la route de Cannes, la chapelle Saint-Jean-Baptiste, mérite que l?on s?y arrête. Bien qu?entourée aujourd?hui d?une zone résidentielle, cette petite chapelle porte en effet en elle une histoire très ancienne. Tout a commencé au Moyen Âge. A cette époque, la plaine de la Siagne était déjà exploitée pour ses terres. Non loin d?ici se trouvait une exploitation portant le nom de Saint-Georges dans laquelle une chapelle avait été construite. Il s?agit de la première trace de la présence d?un édifice religieux dans le secteur. Première car l?histoire ne s?arrête pas là. Elle se poursuit au dix-septième siècle, alors qu?une nouvelle chapelle Saint Georges est reconstruite, cette fois-ci à l?endroit même où vous vous trouvez. Bien que la mortalité dans la plaine soit alors très élevée en raison du climat malsain qui y règne, une importante population de travailleurs agricoles y habite. Très vite, cette dernière affiche son mécontentement face à un service religieux trop irrégulier. Ce n?est pourtant pas à ce mécontentement que l?on doit la fin de notre histoire, mais à la construction de l?église paroissiale au récent village de La Roquette au dix-huitième siècle. Une fois cette nouvelle église achevée, la chapelle Saint-Georges se voit en effet débarrassée de son mobilier liturgique au profit du nouveau lieu de culte. Si nous pouvons aujourd?hui nous retrouver devant elle c?est parce que, brûlée sous la Révolution française, elle a dû être entièrement reconstruite au dix-neuvième siècle mais cette fois sous le vocable de saint Jean. Nom que porte également le quartier qui s?est rapidement constitué autour d?elle.";;La chapelle Saint-Jean-Baptiste.jpg;;;;;;2014-11-28;"610";"0"; Église paroissiale Saint-François de Sales;;;;La Roquette-sur-Siagne;MOUGINS;Pays de Cannes ;"Ouverte tous les jours de 9h30 à 17h30, , Parking sur la place José Thomas avec place pour PMR";;;Patrimoine religieux;;;;;;XVIIIe siècle;Epoque moderne;;;;;Eglise paroissiale;---;---;;;;;;"L?église paroissiale Saint-François de Sales a était construite peu de temps après le village de La Roquette-sur-Siagne au milieu du dix-huitième siècle. Les naissances simultanées de ce village et de cet édifice religieux témoignent de l?essor démographique et social de la communauté présente sur ce territoire. C?est en effet pour répondre aux besoins de la communauté naissante de La Roquette que l?on décide de la construction d?une église « d?une grandeur convenable au nombre d?habitants, avec fonts baptismaux et cimetière ». L?église Saint-François de Sales voit alors le jour et devient paroissiale en mille sept cent soixante. Nous devons ses plans à l?architecte cannois Jean-Joseph Laugier et sa construction aux maîtres maçons cannois Barthélémy Guirard et Joseph Gras. Faisant face à la place principale du village, sa façade est dotée d?un cadran solaire et d?une tour-clocher quadrangulaire. Une fois l?édifice achevé, on y transporte les ornements et vases sacrés de l?église Saint-Georges qui accueillait jusque là les paroissiens dans les quartiers de la Plaine de la Siagne. Sous la Révolution, ces objets sacrés sont retirés de l?église interdite au culte et placés au district.";;L'église paroissiale Saint-François de Sales.jpg;;;;;;2014-11-28;"609";"0"; Moulin à huile ;;;"5, voie du Moulin à Huile";Castellar;MENTON;Pays de menton ;;;;Architecture industrielle;;;;;;;XXe siècle;;;;;Moulin à huile;---;---;;;;;;"L?olivier représentait à Castellar la principale culture, la seule permettant de dégager des excédents commercialisables. Les surfaces cultivées furent multipliées par six entre le début du XVIIIe et le milieu du XIXe siècle. Douze moulins à huile, dont six mixtes, sont recensés au XIXe siècle, fonctionnant à sang ou à eau (pour ces derniers dans le vallon du Careï). La construction en 1948 d?un nouveau moulin à huile fut la première réalisation de la nouvelle municipalité élue après-guerre, grâce au soutien du député Virgile Barel. L?olivier était encore censé constituer la principale richesse de la commune et l?implantation du moulin dans le village avait pour but d?éviter un fastidieux transport des olives jusqu?au hameau de Monti. Prévu pour traiter 150 tonnes d?olives, le moulin subit une baisse d?activité lié au gel des oliviers en 1956. En 2007, la modernisation des installations fut réalisée grâce à l?acquisition de nouvelles machines. Dès 2008, le moulin traitait 26 tonnes d?olives et obtenait 5400 litres d?huile éligible à l?A.O.C. « Olives de Nice ». Castellar est également connu pour avoir accueilli, en 1893, la première caisse de crédit agricole des Alpes-Maritimes.";;;;;;;;2016-11-24;"1011";"0"; Vestiges des fortifications : porte fortifiée et tours;;;;Castellar;MENTON;Pays de menton ;;;;Architecture militaire;;;;;;;Moyen-âge;;;;;Fortification d'agglomération;---;---;;;;;;"Au terme de la convention passée avec leurs seigneurs, les habitants du Vieux Castellar s?étaient engagés à bâtir 29 maisons (chiffre correspondant au nombre de familles déplacées), de hauteur et de largeur égales, dont les murs extérieurs constituaient un rempart. Au XVe siècle, le site présentait un aspect assez différent de ce qu?il est aujourd?hui, avec deux mamelons séparés par une échancrure naturelle à la hauteur du passage Souta loggia. Le mamelon situé au nord fut le premier construit avec trois rangées de 10 maisons (incluant une maison-tour seigneuriale), disposées le long de deux rues droites, configuration caractéristique des villages repeuplés à la fin du Moyen Âge. Les remparts formés par les murs extérieurs des maisons étaient renforcés par des tours et des tourelles, rondes ou carrées, qui en assuraient le flanquement sur certains points, comme l?indique un témoignage datant de 1777 : « L?on voit de plus dans l?enceinte du village qu?il était barricadé par quatre portes et cinq tours, dont l?une est au château, l?une forme partie de la maison de monsieur le comte de Vintimille, une autre fait partie de la maison de monsieur le baron Lascaris, et deux rondes dont l?une vers la moitié, l?autre à la fin du village vers le midi ». ";;;;;;;;2016-11-24;"1012";"0"; Le nouveau village de Castillon;;;;Castillon;SOSPEL;Pays de menton ;;Label Patrimoine XX°;;Organisation habitat;;;;;;;XXe siècle;;;1947-1951;;Village;---;---;;;;;"- Jean-Lucien Bonillo et Jean-François Pousse, L'architecture contemporaine sur la Côte d'Azur, Conseil général des A.M., édition Les presses du réel, Chirat, 2011 ";"Entre 1949 et 1953, le village de Castillon fut reconstruit plus bas dans le vallon descendant vers Menton, sur un site à mi- pente remarquablement bien exposé. C?est grâce à l?aide financière des habitants de Beausoleil et de la Société des Bains de Mer que les travaux purent être entrepris. Le projet fut confié à l?architecte Richard Laugier (1896-1984) qui s?était rendu célèbre par la construction du Palais des Expositions à Nice. Pour Castillon, il choisit de privilégier un style ancien convenant mieux à un village de montagne devant s?intégrer dans le paysage : villas et petits immeubles de deux-trois niveaux, traités en pierres apparentes et couverts de tuiles rondes. Tenant compte de la topographie, de l?orientation, de l?indépendance à donner aux logements, Laugier a composé un village traditionnel du pays niçois. L?étagement des constructions permet à tous les occupants de bénéficier d?une vue sur le paysage. Une mairie et une église furent livrées en même temps. La population, tombée à une cinquantaine d?habitants au milieu des années 1960, s?accroît depuis les années 1990 grâce aux efforts de la municipalité. Ainsi, une extension du village permet d?accueillir artistes et artisans d?art dont la présence fait aujourd?hui la renommée du village?";http://Curiace/sigb/Patrimoine/EDIFICES/Notice_detaillee/CASTILLON_Village.doc;Castillon_le_nouveau_village.jpg;;;;;;2016-11-24;"138";"0"; Église Saint-Julien;;;;Castillon;MENTON;Pays de menton ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;XXe siècle;;;"1951";;Eglise;---;---;;;;;;"Avec sa courte nef et sa haute abside, son clocher à bulbe couvert d?écailles polychromes, l?édifice réalisé par l?architecte Richard Laugier reprend des modèles familiers à la Bévéra et à la Roya (comme à Saorge). L?intérieur est original, l?exiguïté et l?escarpement du terrain obligeant l?architecte à créer un narthex coudé. On y a regroupé quelques éléments de mobilier ancien ayant échappé aux destructions, comme des bannières de pénitents. Non loin de l?église, le four-boulangerie, reconstruit lui aussi en 1951, évoque par sa forme extérieure une chapelle de pénitents, rappelant l?existence de celle des pénitents blancs dans le vieux village. Deux chapelles rurales se trouvaient à proximité du village. La chapelle Saint-Antonin, aujourd?hui détruite, possédait un énorme linteau monolithe indiquant sa date de construction, 1651. Visible depuis la route, sous le village, se trouve la chapelle Saint-Louis Streuss.";;;;;;;;2016-11-25;"1017";"0"; Église paroissiale Saint-Grégoire;;;;Tourrettes-sur-Loup;LE-BAR-SUR-LOUP;Pays de Vence ;"Ouverte tous les jours de 9h45 à 19h00, , Parking sur la place de la Libération avec places pour PMR";;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;;;;;Eglise paroissiale;---;---;;;;;;"Située en dehors des murs du village, l?église paroissiale de Tourettes-sur-Loup séduit par son architecture et son mobilier. Avant d?y pénétrer, commençons par quelques rappels historiques. Bien que cette église Saint-Grégoire soit signalée au quatorzième siècle, des archéologues n?hésitent pas à la dater du douzième siècle, voire de plus tôt encore. Leur hypothèse se fonde sur l?analyse des techniques de construction. Sans qu?il ne soit besoin de trancher définitivement cette question, nous pouvons dire que cette église appartenait probablement à un réseau paroissial ancien, peut-être appuyé sur des sites occupés déjà sous l?Antiquité. Sur ce qui constitue la commune actuelle de Tourettes-sur-Loup, on sait en effet qu?il existait quatre églises au Moyen Âge : Saint-Grégoire de Tourrettes, Saint-Martin de Pelote, Courmettes et les Vallettes. Reconstruite au milieu du seizième siècle, dans le cadre du repeuplement de la communauté, cette église se voit dotée de chapelles latérales au cours du siècle suivant : l?une est alors consacrée au Rosaire, l?autre à saint Joseph, deux dévotions courantes à l?époque. Découvrons maintenant l?intérieur de cette église. En forme de croix latine, elle est constituée d?une nef voûtée d?arêtes rehaussées de nervures. Un autel votif, réutilisé comme maitre-autel, daté du deuxième ou troisième siècle, porte une dédicace au dieu Mercure. Dans le mur sud, une porte obturée révèle l?ancien portail d?entrée médiéval.";;L'église paroissiale Saint-Grégoire.jpg;;;;;;2014-12-04;"618";"0"; Église paroissiale Saint-Michel ;;;;La Croix-sur-Roudoule;VENCE;Moyenne vallée du var ;;;;Patrimoine religieux;;;Roman;;;XIVe siècle - XVIe siècle ? XVIIIe siècle;Moyen-âge;Epoque moderne;;;;Eglise paroissiale;---;---;BREA François (peintre);;;;"Luc F. Thevenon, Les arts dans le canton de Puget-Théniers, in Nice-Historique n° 271, 2000. Artistes en chemin, Roudoule, journal de l?Écomusée, n° hors série, 2009 Luc F. Thevenon, L?art du Moyen Âge dans les Alpes méridionales, Éditions Serre, Nice 1983. Luc F. Thevenon, La peinture au XVIIe siècle dans les A.M., Éditions Serre, Nice, Christiane Lorgues-Lapouge, Trésors des vallées niçoises, Éditions Serre, Nice, 1990. ";"La haute façade de l?église Saint-Michel, juchée sur son escalier à double rampe, semble veiller sur l?accès au village. L?église a subi de multiples remaniements, de l?édifice roman, il ne semble subsister que la moitié inférieure. Le sanctuaire est agrandi et surélevé d?un étage au XVIe siècle pour regrouper dans un seul bâtiment l'église et le château. En 1791, l?étage est dévolu à la salle du Saint-Esprit et au Mont-granatique, on y accède par une porte percée dans l'élévation nord-ouest. A l?intérieur, l??impression d?austérité que dégage la nef à deux vaisseaux est adoucie par l?enduit bicolore jaune et bleu pastel qui recouvre les murs. Le vaisseau principal est couvert en berceau brisé et prolongé vers le nord-est d'une abside semi-circulaire couverte en cul-de-four, le vaisseau latéral, est couvert de croisées d'ogives de section circulaire, avec sa dernière travée couverte en berceau plein cintre et transformée en sacristie. Les deux vaisseaux communiquent entre eux par deux grands arcs soutenus par des massifs piliers en pierres apparentes, percés en sous-?uvre dans l'ancienne élévation latérale du premier vaisseau. La nef abrite trois panneaux de bois du début du XVIe siècle, faisant autrefois partie d?un polyptyque, attribués à François Brea, ils représentent saint Michel terrassant une étrange créature portant un deuxième visage sur son abdomen, saint Jean-Baptiste et sainte Catherine d?Alexandrie. ";;;;;;;**;2017-08-14;"1137";"0"; Vestiges du deuxième village fin (XIXe siècle);;;;Castillon;MENTON;Pays de menton ;;;;Organisation habitat;;;;;;;XIXe siècle;;;;;Village;---;---;;;;;;"Après le séisme de 1887, la décision fut prise de reconstruire un nouveau village à proximité. Les habitations se répartissaient de façon régulière autour de plusieurs rues et des places Sidi-Brahim et de l?église. Le village resta sans mairie et, dès 1903, un projet fut établi par la municipalité qui hésita plusieurs années sur le choix définitif de l?emplacement. Le bâtiment fut finalement livré en 1917. Pris sous le feu des Alliés puis des Allemands pendant les combats de l?automne 1944, les habitants se réfugièrent dans le tunnel du tramway mais quatre d?entre eux furent néanmoins tués. Commune martyre, Castillon reçut pour cet épisode tragique de son histoire la Croix de Guerre 1939-1945. Gravement endommagées, les maisons furent systématiquement rasées à l?exception de l?église. ";;;;;;;*;2016-11-24;"1013";"0"; Le village de Saint-Vallier-de-Thiey;;;;Saint-Vallier-de-Thiey;SAINT-VALLIER-DE-THIEY;Haute vallée de la Siagne ;"Parkings en face du Grand Pré avec places pour PMR";;;Organisation habitat;;;;;;;;;;;;Village;---;---;;;;;"FROESCHLE-CHOPARD (Marie-Hélène), Saint-Vallier-de-Thiey autrefois, Serre Editeur, Roquebilière, 2013 FROESCHLE-CHOPARD (Marie-Hélène) dir., FEYNEROL (GUY), THEVENON (Luc), THIERY (Daniel), Dieu et les hommes en pays de Haute-Siagne, le patrimoine religieux de Cabris, Escragnolles, Peymeinade, Saint-Cézaire, Saint-Vallier, Speracedes, le Tignet, Association ""Histoire et culture en pays de Haute-Siagne"", Serre éditeur, Equilibres, Nice - 2004 ";"Saint-Vallier-de-Thiey possède toutes les caractéristiques d?un village de plaine établi au Moyen Âge. Son histoire se lit au fil de ses rues. Du quartier de l?église à ses prolongements le long de la route de Grasse, tournons donc une à une les pages de ce grand livre à ciel ouvert. L?histoire commence près de l?église de Saint-Vallier au onzième siècle comme nous l?indique son clocher tour. Comme dans la plupart des villages de la région, c?est en effet près de l?église que les premiers habitants se sont installés. Où précisément ? Autour de la place Frédéric Mistral : en témoignent les maisons situées sur le rocher affleurant qui domine la route venant de Saint-Cézaire-sur-Siagne. L?histoire se poursuit au cours du Moyen Âge avec l?extension du site vers le sud et la construction d?un château sur l?actuelle place du Tour, puis avec l?extension vers l?est au seizième siècle. Sur les maisons de ces quartiers, on note la présence de portes aux linteaux ouvragés, fréquemment attribués à la Renaissance. On retrouve par ailleurs sur les murs en pierre, construits pour obturer les rues et percés de trous pour armes à feu, les systèmes de défense probablement mis en place lors des guerres de religion. L?histoire continue ensuite à l?est, dans les quartiers construits en bandes parallèles où nous vous invitons à découvrir la chapelle des pénitents construite en mille six cent trente-cinq. Pour finir, n?oublions pas de signaler la conversion de bergeries en maisons dans la périphérie du village, ainsi que la présence du Grand Pré au nord.";;La formation du village.jpg;;;;;**;2014-12-04;"624";"0"; Village de Spéracèdes;;;;Spéracèdes;SAINT-VALLIER-DE-THIEY;Haute vallée de la Siagne ;"Parking sur la place du village avec place pour PMR";;;Organisation habitat;;;;;;;Epoque moderne;;;;;Village;---;---;;;;;;"S?il est un village où s?expriment tous les charmes de la Provence, c?est bien celui de Spéracèdes. Né au dix-huitième siècle, au moment de la construction de son église, Spéracèdes n?a longtemps été qu?un hameau de Cabris entouré de cultures. C?est ainsi sur l?initiative des conseillers municipaux de Cabris que furent lancés au dix-neuvième siècle des travaux d?aménagement du quartier. A cette occasion, la place publique fut agrandie et Spéracèdes fut doté d?une fontaine et d?un lavoir public. Ce n?est donc qu?au vingtième siècle que ce qui n?était alors qu?un quartier de Cabris acquit son statut de commune à part entière. Malgré le développement de zones résidentielles sur son sol, Spéracèdes a toujours su conserver son caractère méditerranéen, en témoigne la place du village sur laquelle vous vous trouvez et où demeure le lavoir couvert déjà évoqué. Bordée de platanes, cette place s?ouvre sur les terrasses de cultures entretenues aux alentours où oliviers, cyprès et figuiers cohabitent en parfaite harmonie. Plante méditerranéenne par excellence, les figuiers ont en effet longtemps constitué une source de revenus complémentaires pour les villageois qui faisaient sécher les figues sur des canisses. Si vous avez le temps, n?hésitez pas à vous rendre sur la terrasse située entre deux maisons à l?entrée de la place : cette terrasse dominant l?environnement paysager de Spéracèdes vous offrira un moment de détente bien mérité.";;Le village de Spéracèdes.jpg;;;;;;2014-12-04;"626";"0"; Ruines de l?église Saint-Michel;;;;Castillon;MENTON;Pays de menton ;;;;Patrimoine religieux;;;Roman;;;;XXe siècle;;;"1906";;Eglise;---;---;;;;;;"Sommairement réparée, l?ancienne église continua à être utilisée pour le culte pendant 10 ans, le temps que la construction d?un nouveau lieu de culte soit menée à bien au quartier de La Colle. Deux projets furent successivement établis et l?église fut achevée en 1897 pour un coût de 6 048 francs, en grande partie financé par un secours de l?État attribué en 1887. L?édifice mesurait un peu plus de 16 m de long sur 9,5 m de large. La mairie était intervenue pour que l?on remplace la voûte en voliges par une voûte en briques afin d?empêcher que « l?air, très froid en hiver, pénètre dans l?église par le plafond ». La construction d?un clocher avait été envisagée dès 1897 mais sa réception ne fut effective qu?en 1906. L?édifice, qui conserve la trace des éclats d?obus depuis 1944, est un haut-lieu de la mémoire des Castillonnais. À proximité, sous une arcade aménagée dans le talus, se trouve l?ancienne fontaine qui amenait au village, depuis 1836, l?eau d?une source située sur les pentes du Mont Garuche.";;;;;;;*;2016-11-24;"1015";"0"; Chapelle Notre-Dame du Rosaire;;;;La Croix-sur-Roudoule;VENCE;Moyenne vallée du var ;;;;Patrimoine religieux;;;Roman;;;"XVIe siècle, XVIIe siècle";Epoque moderne;;;;;Chapelle;---;---;;;;;"Luc F. Thevenon, Les arts dans le canton de Puget-Théniers, in Nice-Historique n° 271, 2000. Artistes en chemin, Roudoule, journal de l?Écomusée, n° hors série, 2009 Luc F. Thevenon, L?art du Moyen Âge dans les Alpes méridionales, Éditions Serre, Nice 1983. Luc F. Thevenon, La peinture au XVIIe siècle dans les A.M., Éditions Serre, Nice, Christiane Lorgues-Lapouge, Trésors des vallées niçoises, Éditions Serre, Nice, 1990. ";"Voisine de l?église paroissiale et du « château » des Corporandy d?Auvare, la chapelle est située à l?entrée du village. Sans doute édifiée autour du XVIe siècle, elle a subi d?importants modifications et, probablement, une reconstruction, vers 1608, comme le laisserait croire la date peinte au dessus du retable du maître-autel. D?autres remaniements sont intervenus au cours du XIXe siècle. La façade de la chapelle est largement ouverte d?un grand arc plein-cintre retombant sur des consoles simples. Close par une grille, reposant sur un soubassement de bois plein, elle est dotée d?un oculus dominant l?arc. Le clocheton à arcade unique est situé sur le pignon. À l?intérieur, une nef unique et un chevet plat, sont rythmés par des pilastres engagés recevant un doubleau appareillé en tuf et une corniche moulurée en stuc qui court le long des murs. Le maître-autel est dominé d?un retable en stuc, à colonnes lisses portant corniche, entablement et fronton triangulaire. L?édifice sert de chapelle funéraire à la famille des Corporandy d?Auvare. Cette dernière avait reçu l?autorisation en 1785 d?enterrer les membres de sa famille dans la chapelle Notre-Dame du Rosaire qui était alors attenante au cimetière. ";;;;;;;*;2017-08-14;"1138";"0"; Village de la La Roquette-sur-Siagne;;;;La Roquette-sur-Siagne;MOUGINS;Pays de Cannes ;"Parking sur la place José Thomas avec place pour PMR";;;Organisation habitat;;;;;;XVIIIe siècle;Epoque moderne;;;;;Village;---;---;;;;;;"La Roquette-sur-Siagne constitue une forme originale d?agglomération que l?on peut qualifier de village rue ! Créée au dix-huitième siècle, La Roquette-sur-Siagne est en effet constituée de deux rangées de maisons situées le long de la route principale. Lieu central où se trouve l?église et où s?articule la vie du village, la place José Thomas témoigne à elle seule des charmes cachés de ce village. Avant de vous les faire découvrir, revenons quelques instants sur l?histoire de ce village. C?est à un acte d?habitation décidé par Philippe de Vendôme, l?abbé de Lérins, en mille sept cent quatorze que l?on doit la construction de ce nouveau village à distance des miasmes de la plaine de la Siagne. Pour accueillir les habitants venus de Mouans et de Mougins, de nouvelles bastides sont alors créées. Une église paroissiale et un cimetière sont par ailleurs établis au nouveau village. Jusque là réservées aux bois et aux friches, les collines de La Roquette sont ainsi progressivement mises en cultures. Au fur et à mesure que la population augmente, les travaux se multiplient : on installe alors une fontaine et on améliore les chemins de communication. Le début du vingtième siècle marque cependant un tournant dans l?histoire du développement de La Roquette-sur-Siagne. La Plaine désormais viable attire de plus en plus au détriment du village : plus de la moitié des habitants s?y installent à partir de l?entre-deux guerres. Pour autant, le vieux centre n?a aujourd?hui rien perdu de son charme. Nous vous invitons donc à faire le tour du village. De nombreuses surprises vous attendent à commencer par les magnifiques façades arrières des maisons, le four à pain ou encore le lavoir public.";;Un village rue.jpg;;;;;;2014-11-28;"629";"0"; Chapelle Saint-Arnoux;;;;La Croix-sur-Roudoule;VENCE;Moyenne vallée du var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;XIXe siècle;;;;Chapelle;---;---;;;;;;"La chapelle ouverte, précédée d?un vaste porche, se situe en bord de route et à l?ombre d?un imposant rocher, sur l?ancien chemin muletier reliant La Croix à Léouvé. L?édifice initial a pu être construit au deuxième tiers du XVIIIe siècle, puis, agrandi et remanié dans un style néo-provençal à la fin du XIXe siècle. Elle est l?objet d?une fête patronale et d?une procession dans la deuxième quinzaine d?août. Son tableau d?autel, de la première moitié du XIXe siècle, représente la Vierge entre les saints Bernard, Ignace et Arnoux à qui le sanctuaire est dédié. Ce dernier, mort en 641 est invoqué contre les maladies de la gorge et de la peau. Selon la légende, maire du Palais d?Austrasie, il maria son fils à celle qui devint sainte Begga, se dépouilla de tous ses biens et se fit moine à Lérins. La population de Metz l?ayant réclamé pour évêque, il s?enfuit dans les gorges du Loup mais il fut découvert et dut se résigner à devenir évêque pendant quelques années avant de se retirer dans un ermitage près de Remiremont.";;;;;;;;2017-08-14;"1139";"0"; "La Colle-sur-Loup, le village";;;;La Colle-sur-Loup;CAGNES-SUR-MER OUEST;Pays de Vence ;;;;Organisation habitat;;;;;;;;;;;;Village;---;---;;;;;;"Aujourd?hui petit village simple et authentique où il fait bon vivre, La Colle-sur-Loup résulte de la réunion de plusieurs hameaux à l?origine indépendants. Depuis la préhistoire, plusieurs habitats se sont en effet succédé sur le territoire de La Colle-sur-Loup, à l?instar de celui dépendant de la seigneurie de Canadel installé au Moyen âge sur la colline de Montmeuille. Mais c?est sous le règne de François premier, lorsque celui-ci décide de la reconstruction des remparts de Saint-Paul, que de nombreux habitants s?installent ici et fondent La Colle Saint-Paul, également appelé « faux bourg » dans les textes. Les hameaux composés de constructions accolées et réunies en quadrilatère ou en arc-de-cercle commencent alors à se multiplier. Certains peuvent être datés des seizième et dix-septième siècles, comme en témoignent les encadrements de porte. Patronymiques pour la plupart d?entre eux, ces hameaux nous renseignent sur le nom des familles ayant vécu en ces lieux : les Layets, les Rouberts, les Rouquets, les Allègres, les Arnoux, les Durands, les Guisoris, etc. Le dix-septième siècle marque aussi la construction de l?église paroissiale et d?une chapelle des pénitents. Tout au long de ce siècle, la construction de maisons contribue à combler les vides existant entre les hameaux, tant et si bien que l?on peut considérer qu?un village unifié existe véritablement à partir du dix-huitième siècle. A l?origine d?une allée droite reliant le château à l?entrée du village marquée par une porte cochère, le seigneur du Canadel a contribué à l?élan urbanistique du village.";;La formation de La Colle-sur-Loup.jpg;;;;;;2016-05-02;"634";"0"; Chapelle Saint-Sébastien;;;;La Croix-sur-Roudoule;VENCE;Moyenne vallée du var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;XIXe siècle;;;;;Chapelle;;---;;;;;;"Sur l?ancien chemin menant au hameau de Léouvé, occupant une position vertigineuse sur un rocher surplombant la Roudoule et faisant face au hameau d?Amarines, se trouve, aujourd?hui très ruinée, la petite chapelle barrière, dédiée à saint Sébastien. Elle fut construite à l?initiative et au frais de l?abbé Désiré Graglia, camérier du pape qui souhaitait que le lieu de culte soit visible depuis Léouvé, qui n?en possédait pas. Édifiée vers 1870, elle remplaçait une chapelle, plus ancienne, dont il est fait mention pour des réparations en 1772 et qui a été rasée lors du tracé de la piste carrossable. ";;;;;;;;2017-08-14;"1140";"0"; "Gourdon, le village perché";;;;Gourdon;LE-BAR-SUR-LOUP;Pays de Grasse ;"Deux parkings à l'entrée du village avec places pour PMR";;;Organisation habitat;;;;;;;;;;;;Village;---;---;;;;;;"Le nom de la voie d?accès au c?ur du village de Gourdon est éloquent : « La montée du village ». Et pour cause ! Campé sur l?extrémité d?un ressaut en balcon au-dessus d?un à-pic rocheux, Gourdon est un parfait exemple de village perché. Offrant une vue imprenable sur le Pays de Grasse et la mer Méditerranée, Gourdon est par ailleurs renommé pour son cachet pittoresque. Ce cachet, c?est en grande partie à son château médiéval que Gourdon le doit. Si, comme c?est souvent le cas, il est difficile de dater précisément ce château remanié au fil des siècles, nous disposons tout de même de quelques éléments d?informations. Nous savons par exemple que des personnes portant le nom de la famille de Gourdon, et notamment un chanoine de l?évêché d?Antibes, y furent associés au onzième siècle. Nous savons également que c?est à la famille des Lombards, qui détint la seigneurie de la fin du seizième siècle au début du vingtième, que l?on doit l?agrandissement du château au cours du dix-septième siècle, et notamment la construction des étages habitables et l?aménagement des jardins. Rien de mieux qu?une promenade autour de ce château en forme de quadrilatère pour en découvrir tous les attraits, à commencer par ses tourelles d?angles qui ont été conservées. Si le c?ur vous en dit, poursuivez votre promenade dans les ruelles alentours où se trouvent la fontaine et le lavoir couvert : vous sortirez alors des temps anciens et basculerez dans le dix-neuvième siècle, une époque où la modernisation des équipements collectifs prime sur les aspects défensifs.";;Le village perché de Gourdon.jpg;;;;;;2014-11-25;"632";"0"; "Viaduc du Caramel, 1912";;;;Castillon;MENTON;Pays de menton ;;;;Génie civil;;;;;;;XXe siècle;;;"1912";;Viaduc;---;---;;;;;;"Le viaduc du Caramel est un ouvrage d?art exceptionnel, pièce maîtresse de la ligne de tramways Menton-Sospel concédée à la compagnie des Tramways de Nice et du Littoral (T.N.L.) pour alimenter en matériaux le chantier de construction du chemin de fer Nice-Coni. Envisagée dès 1905 et achevée en 1912, cette ligne fit l?objet de nombreux projets car l?autorité militaire s?opposa longtemps à son tracé en raison du risque d?invasion italienne. Sur le plan technique, elle devait emprunter les vallées du Careï puis du Merlanson mais la forte déclivité posait problème, notamment au lieu-dit Le Caramel où la voie, établie à flanc de coteau, devait tourner à 180 degrés. On décida de construire à cet endroit un viaduc en demi-cercle. Cet extraordinaire ouvrage d?art, à 452 m d?altitude, a la forme d?un oméga de 120 m de long bâti sur 11 arches de pierres. Les viaducs de Monti et du Careï sont également visibles sur le parcours.";;;;;;;**;2016-11-25;"1019";"0"; Tunnel du tramway;;;;Castillon;MENTON;Pays de menton ;;;;Génie civil;;;;;;;XXe siècle;;;"1908";;Tunnel;---;---;;;;;;"Le tunnel du tramway, aujourd?hui réutilisé par la route, est au point culminant de la ligne, à 565 m d?altitude. Les habitants de Castillon souhaitaient qu?il soit percé plus haut, à proximité du village pour qu?ils puissent l?emprunter, ou bien que l?on construise un funiculaire reliant le village à la tête du tunnel. L?armée s?y opposa et imposa le percement à cet endroit pour des raisons stratégiques. Le tunnel, long de 763 m, fait déboucher la ligne dans la vallée du Merlanson où elle rejoint Sospel par une pente régulière. En raison du profil de la voie, la vitesse des trains ne dépassait pas 12 km/h. Après l?achèvement de la ligne P.L.M. Nice-Coni, le trafic marchandises chuta brutalement et l?exploitation de la ligne Menton-Sospel cessa le 23 mars 1931. ";;;;;;;;2016-11-25;"1020";"0"; "Le Plan, hameau de Grasse";Pays de Grasse;;;Grasse;GRASSE SUD;Pays de Grasse ;Parking;;;Organisation habitat;;;;;;;;;;;;---;---;---;;;;;;"Commune très vaste, Grasse présente la particularité de compter sur son territoire plusieurs quartiers, hameaux et domaines aujourd?hui difficiles à distinguer. Vous vous trouvez ici au c?ur du hameau du Plan, l?un des trois plus importants hameaux de la commune avec Magagnosc et Plascassier. Appelé aussi le Plan-de-Grasse, ce hameau jouit d?une position géographique lui offrant bien des avantages. Installé dans la plaine, il bénéficie en effet de la présence de voies de communication le mettant en relation directe avec d?autres communes et villes côtières. Très fertile, cette plaine facilement irriguée par un réseau de canaux, dont celui de la Siagne, important dans l?essor agricole de la fin du dix-neuvième siècle, a par ailleurs permis aux habitants de ce hameau de vivre de la culture du blé et de la vigne, puis du maraîchage et de l?exploitation des plantes florales comme le jasmin, la rose centifolia ou la tubéreuse. Avec son église devenue paroissiale en mille huit cent quarante quatre, ses placettes ombragées, ses fontaines et son lavoir, le hameau de Plan-de-Grasse correspond en tout point à l?image typique du village provençal. Au premier plan des éléments remarquables de ce hameau, on note la présence sur le Riou du Vallon de Grasse d?un pont de pierre en dos d?âne construit en mille sept cent quatre-vingt-quatre, à une époque où l?on franchissait encore le cours d?eau à gué. Un peu plus loin, vous serez surpris d?apprendre l?existence d?un fronton de pelote basque. Ce terrain datant de mille huit cent soixante-dix-huit a été offert aux habitants de ce hameau par Joseph Donat Méro, alors maire de Cannes et riche propriétaire, pour les remercier d?avoir sauvé son domaine des flammes lors d?un incendie. Le hameau conserve aujourd?hui encore le souvenir de cet illustre propriétaire comme en témoigne la fontaine faisant face à l?église.";;"Le Plan, hameau de Grasse.jpg";;;;;;2014-11-27;"638";"1"; Béal ;Pays de Grasse;;;La Roquette-sur-Siagne;MOUGINS;Pays de Cannes ;Petit parking;;;Génie civil;;;;;;;Epoque moderne;;;;;Canal;---;---;;;;;;"Parallèle au cours de la Siagne et traversant la commune de La Roquette-sur-Siagne, ce que l?on appelle ici le Béal nous en dit long sur l?histoire de ce territoire. Mais commençons par quelques précisions lexicales. Par « béal », on désigne en général dans le midi de la France un canal d?irrigation ou d?alimentation d?un moulin. Comme son nom l?indique, ce béal est donc né de la volonté de l?abbaye de Lérins, alors seigneur de nombreux territoires riverains de la Siagne, d?alimenter les moulins de l?Abadie à Cannes. Si la plaine concentre au Moyen Âge les terres agricoles, la vie devient en effet de plus en plus difficile aux abords de la Siagne, nauséabonds et vecteurs de maladies, et où de surcroît le risque de crue est bien réel. Pour remédier à cette situation, repeupler et donc redynamiser ces bords de Siagne, les moines de Lérins décident de développer la culture du riz et font établir ce canal. La plaine est alors progressivement repeuplée grâce à l?arrivée d?ouvriers agricoles s?établissant dans des bastides dispersées. Mais il est tout de même formellement interdit aux habitants de La Roquette de puiser de l?eau dans le Béal. Au dix-neuvième siècle lors d?une crue, la Siagne finit par retrouver son cours d?origine. Les conditions de vie s?améliorant grandement, de nouvelles cultures comme le maraîchage sont encouragées. Mais il faut finalement attendre le vingtième siècle pour voir la population de La Roquette-sur-Siagne s?installer progressivement dans la plaine.";;Le Béal et le Monastère de Lérins.jpg;;;;;;2014-11-28;"642";"0"; Ouvrage Maginot de Castillon;;;;Castillon;MENTON;Pays de menton ;;;;Architecture militaire;Architecture militaire;Architecture militaire;;;;"1930";XXe siècle;;;;;Fort;Blockhaus;Ligne fortifiée;;;;;;"L?armée projeta d?implanter un fort sur le site de Castillon dès 1931. En effet, le secteur constituait une voie de pénétration facile pour les troupes italiennes qui, en débouchant des cols voisins du Mont Gramondo, auraient pu contourner la ligne Maginot des Alpes-Maritimes, en construction dans les années 1930. En raison de l?exiguïté du terrain, le fort de Castillon a la particularité d?être construit tout en hauteur. C?est un ouvrage mixte d?artillerie et d?infanterie dit de flanquement, comprenant quatre blocs de combat dont les mortiers de 81 mm et les obusiers de 75 mm protégeaient les ouvrages du Barbonnet, de Saint-Roch, de l?Agaisen et du Monte Grosso. Son « équipage » était constitué de 320 hommes. Entre le 14 et le 25 juin 1940, il fut, en première ligne, la pièce maîtresse de la résistance française à l?offensive des troupes de Mussolini. ";;;;;;;*;2016-11-25;"1022";"0"; La culture de la violette;Pays de Grasse;;;Tourrettes-sur-Loup;LE-BAR-SUR-LOUP;Pays de Vence ;"Visite gratuite, , Ouverture du mardi au samedi de 10h à 12h30 et de 13h30 à 17h., , Renseignements : 04.93.59.06.97, , Aire de pique-nique";;;Paysages et milieux naturels;;;;;;;;;;;;---;---;---;;;;;"LA BASTIDE AUX VIOLETTES. TOURRETTES-SUR-LOUP. LIEU DE MEMOIRE ET ESPACE DE VIE, Sidcom, s. l. - 2010 - ";"Vous voici devant la Bastide aux violettes de Tourrettes-sur-Loup, la « cité des violettes et des arts ». Son espace muséographique, son jardin et ses serres feront de vous de fins connaisseurs de la violette. Ni son histoire, ni sa culture, ni les savoir-faire qui lui sont attachés n?auront désormais de secret pour vous. Cultivée depuis le dix-huitième siècle dans le pays de Grasse, la violette intéressait les parfumeurs pour ses fleurs et surtout pour ses feuilles qui confèrent une note boisée aux parfums. Parmi les quelques cinq cents espèces de violettes existant dans le monde, seules la violette de Parme puis la violette Victoria furent cultivées dans la région. Au dix-neuvième siècle, la violette Victoria élut domicile à Tourrettes-sur-Loup dont les sols et le climat lui conviennent parfaitement. Tourrettes-sur-Loup, qui célèbre depuis mille neuf cent cinquante-deux la fête de la violette, compte encore aujourd?hui des producteurs. Si dorénavant la fleur n?intéresse plus les parfumeurs, elle séduit toujours le regard par ses bouquets et les palais par ses fleurs cristallisées. Les gourmands peuvent d?ailleurs en déguster dans la Bastide !";;La culture de la violette.jpg;;;;;;2014-12-04;"645";"0"; Maison seigneuriale des Corporandy d?Auvare;;;;La Croix-sur-Roudoule;VENCE;Moyenne vallée du var ;;;;Architecture domestique;;;;;;;Epoque moderne;XIXe siècle;;;;Château;---;---;;;;;;"Au terme de la route qui amène au village, sa silhouette massive, aux deux tours carrées en façade, surprend le visiteur avec ses faux airs de château toscan. Il s?agit d?une belle maison seigneuriale du XVIIIe siècle, fortement remaniée au XIXe siècle. Elle est toujours la propriété des Corporandy d?Auvare, riche famille, originaire de la vallée, qui racheta les terres d?Auvare au début du XVIIIe siècle. Par la suite, le roi de Piémont-Sardaigne érigea leurs terres en baronnie, en remerciement des services rendus. La famille eut son homme célèbre en la personne de Gaspard Corporandy d'Auvare, né en 1722 à La Croix-sur-Roudoule et enseveli dans la chapelle Notre-Dame du Rosaire. Il s?illustra dans le corps du génie français durant la guerre de Succession d'Autriche, puis dès 1750, ingénieur militaire, il fortifia maintes places fortes dans la région du Rhin et de la Corse et fut nommé Chevalier de Saint Louis. Les guerres révolutionnaire vont l?enlever à sa paisible retraite dans son village de La Croix, et malgré son âge, 71 ans, l?envoyer comme général de division et conseiller technique à l'état-major général dans les Pyrénées-Orientales de mai 1793 à août 1795. Après la paix avec l?Espagne, il fini ses jour dans sa vallée natale où il s?éteignit en 1804. ";;;;;;;;2017-08-14;"1141";"0"; Donjon de l?ancien château et remparts;;;Place de la Tour;Sospel;CONTES;Bassin de la Roya et de la Bevera ;;Edifice classé MH;;Architecture militaire;Architecture militaire;;;;;;Moyen-âge;;;;;Donjon;Enceinte;---;;;;;;"Sospel comptait au Moyen Âge de nombreux châteaux dispersés sur son territoire (24 sont recensés au XVIIIe siècle). Ils furent tous abandonnés par la suite. Le château de Sospel se trouvait en limite sud-est de l?agglomération. Il subsiste aujourd?hui la ruine d?un donjon pentagonal datant du XIIIe siècle avec ses archères. Un rempart urbain prend appui sur lui, percé de fentes de tirs. Partant de la pointe du château, il fermait la ville par le sud-est, le long de la rive du Merlanson, affluent de la Bévéra. D?autres remparts protégeaient la cité. Le rempart nord fut détruit lors des travaux d?aménagement de la Route Royale en 1787 et les remparts ouest et sud servirent d?appui à la construction de maisons. Au total, les remparts de la ville étaient percés de cinq portes. Seule la porte sud a été conservée. ";;;;;;;*;2016-11-25;"1024";"0"; Pont médiéval dit pont romain;;;;La Croix-sur-Roudoule;VENCE;Moyenne vallée du var ;;;;Génie civil;;;;;;XVe siècle-XVIe siècle;Epoque moderne;;;;;Pont;---;---;;;;;;"Avant la construction de la route des gorges de Daluis, empruntant l?ancien tracé du tramway, la circulation pour rejoindre Guillaumes et Barcelonnette empruntait la vallée de la Roudoule. Aujourd?hui encore la succession de ponts enjambant la rivière atteste de l?importance de la vallée dans les réseaux de communications du haut et moyen pays. Sur la commune de La Croix-sur-Roudoule trois ponts se succèdent, au niveau où la rivière a creusé une clue étroite et profonde, permettant de traverser la rivière et de rejoindre Saint-Léger. Le pont médiéval en pierres calcaires apparentes, d?une seule arche, voûtée plein cintre, avec un tablier en V inversé semble dater du XVe ou XVIe siècle. Un autre pont muletier a été rajouté en amont au XIXe siècle. Également en pierre calcaire à une seule arche, il se distingue du précédent par son tablier strictement horizontal. À la fin du XIXe siècle il s?avéra trop étroit pour le passage des voitures hippomobiles transportant les voyageurs vers Saint-Léger. Intact, il est visible juste en contrebas du pont suspendu actuel. ";;;;;;;**;2017-08-14;"1142";"0"; Pont suspendu dit de Saint-Léger;;;;La Croix-sur-Roudoule;VENCE;Moyenne vallée du var ;;;;Génie civil;;;;;;;XIXe siècle;;;"1899";;Pont;---;---;;;;;;"L?élégant pont suspendu de Saint-Léger jette son tablier à près de 100 m de haut dans l?impressionnant paysage minéral de la clue de la Roudoule. Réalisé en 1899, et classé au titre des Monuments historiques, il constituait à l?époque de sa construction une prouesse technique. Il est l??uvre du célèbre architecte et industriel, dont les réalisations se retrouvent en France et en Europe, Ferdinand Arnodin, spécialiste des ponts à câbles et inventeur des ponts transbordeurs. On y remarque l?utilisation novatrice de câbles à torsion alternative, mais aussi des poutres métalliques assurant la rigidité du tablier. Restauré en 2001, son tonnage autorisé est passé de 5 à 15 tonnes ";;;;;;;**;2017-08-14;"1143";"0"; Place Saint-Michel;;;;Sospel;CONTES;Bassin de la Roya et de la Bevera ;;Edifice inscrit MH;;Organisation habitat;Patrimoine religieux;Edifices de la vie publique;Baroque;Médiéval;;;Moyen-âge;Epoque moderne;;;;Place;Chapelle;Mairie;;;;;;"Avec les édifices qui l?entourent, la place forme un ensemble exceptionnellement homogène et complet. Son sol a été traité en calade, des galets blancs et noirs formant au centre une rosace, ornementation pouvant dater de la fin du XVIIe ou du début du XVIIIe siècle. Deux chapelles de pénitents donnent sur la place, de part et d?autre de la rue menant au château. À droite, la chapelle des Pénitents rouges fut édifiée en 1678 sur un terrain donné par l?église Saint-Michel. Désaffectée, elle sert désormais de salle de spectacle. À gauche, la chapelle des Pénitents gris est un édifice du XVIIIe siècle construit par la confrérie des Stigmates et de la Conception de la Vierge, fondée en 1619. Datée de 1731, la toile ornant le chevet regroupe les saints François et Charles-Borromée aux pieds de l?Immaculée. Contiguë à l?église et construite partiellement sur arcades, se trouve l?ancienne mairie puis école de garçons. L?édifice date de la première moitié du XVIIIe siècle. Au nord, le palais Ricci, plus beau palais de Sospel, conserve des vestiges de la période médiévale, avec une façade au décor baroque. Il appartenait à la famille Ricci de Ferres. Sur la façade, une stèle rappelle le passage du pape Pie VII à Sospel en 1809.";;;;;;;***;2016-12-06;"1023";"0"; Jardins du Musée de la Parfumerie;Pays de Grasse;;;Mouans-Sartoux;MOUGINS;Pays de Cannes ;"Parking des jardins du Musée International de la Parfumerie, , Ouverture de mai à septembre de 10h à 19h et d'octobre à avril de 11 h à 18 h, , Fermeture mardi sauf en avril, , Fermeture de novembre à mars, , Entrée plein tarif: 3 euros / gratuit pour les moins de 18 ans";;;Etablissements culturels et de loisirs;Architecture de jardin;;;;;;;;;;;Musée;Jardin d'agrément;---;;;;;;"Créé en 2007, les jardins du Musée International de la Parfumerie deviennent en 2010 le conservatoire des plantes à parfum, un espace naturel témoin du paysage olfactif de l?agriculture locale. Quel que soit le moment de l?année, les odeurs de rose centifolia, de jasmin, de tubéreuse, de lavande, de genêt, entre autres, agrémenteront votre promenade dans ces jardins botaniques de deux hectares où les plantes sont ordonnancées selon leur note olfactive. Vous y découvrirez également des champs de culture à l?ancienne fidèlement reconstitués et comprendrez, grâce à l?exposition permanente, pourquoi les plantes dégagent une odeur !";;Jardins du Musée de la Parfumerie.jpg;;;;;;2014-11-28;"570";"0"; La bergerie des Crottes;;;;La Colle-sur-Loup;CAGNES-SUR-MER OUEST;Pays de Vence ;"Parking au vallon de la Tuilière, , Emprunter le chemin de randonnée qui forme une boucle et passe par Montgros, , Durée : 30 minutes aller-retour, , Dénivelé : 50 m positifs ; 50 m négatifs, , Difficulté : facile, , La bergerie est située au bord du chemin mais elle est masquée par une épaisse végétation.";;;Architecture agricole;;;;;;;;;;;;Bergerie;---;---;;;;;;"A quelques minutes de marche de la route, se trouvent, nichées dans la végétation, les ruines de la bergerie des Crottes, magnifique témoin du patrimoine pastoral local. Peu de données historiques nous renseignent sur cette bergerie mais son appellation viendrait du terme Crota signifiant la voûte et par extension la pièce voûtée. Situé sur la colline du Couladon, ce grand édifice rectangulaire est divisé en deux corps de bâtiment, séparés par un couloir à l?origine en partie voûté. D?un côté, une pièce commune suivie de deux salles voûtées plein cintre qui servaient à loger le bétail. De l?autre, un enclos à ciel ouvert. Dans la pièce commune, un four, une cheminée et un réservoir d?eau laissent imaginer la vie des bergers venus faire paître leurs bêtes sur cette colline. Quant à la porte d?entrée, elle est en pierre de taille. Aux abords de la bergerie, les vestiges de bâtiments annexes et de murs témoignent également de la vocation pastorale de ce lieu.";;La bergerie des Crottes.jpg;;;;;;2014-11-25;"655";"0"; Hameau d?Amarine et chapelle Saint-Pierre;;;;La Croix-sur-Roudoule;VENCE;Moyenne vallée du var ;;;;Organisation habitat;Patrimoine religieux;;;;;;Epoque moderne;;;;;Hameau;Chapelle;---;;;;;;"On arrive au hameau d?Amarines par un sentier accessible de la route menant à Léouvé grâce à un petit pont de pierre du XIXe siècle, enjambant le ravin où coule la Roudoule. Le hameau est constitué d?un groupe de bâtiments, quelque peu à l?abandon, mais semble avoir été le lieu d?une importante activité agricole. On peut encore y voir des meules ayant appartenues à un moulin, des étables, de très nombreuses écuries, peut-être à mettre en rapport avec le transport du minerai de cuivre extrait des mine de Léouvé, des maisons aux habitations à l?étage avec grange et séchoirs ainsi qu?une petite chapelle dédiée à Saint-Pierre. Cette dernière, orientée vers la vallée et le cirque de Léouvé, a été récemment restaurée. Probablement édifiée dans le deuxième tiers du XVIIe siècle, elle était alors au centre d?un important quartier de fermes et de granges. ";;;;;;;**;2017-08-14;"1144";"0"; Vestiges de la Tour;;;;Daluis;VENCE;Haute vallée du Var ;;;;Architecture militaire;;;;;;;Moyen-âge;Epoque moderne;;;;Tour;---;---;;;;;;"L?ancien château de Daluis, mentionné dès 1183, se trouvait probablement déjà sur le sommet où se trouvent aujourd'hui le cimetière et l'église. L?édifice, reconstruit au XIVe siècle, était un avant poste à la frontière du Royaume de France. Témoin du passé de la commune, il constitue son emblème héraldique, « De gueules au château d?or, donjonné de trois tours du même ». Il fut en grande partie détruit en 1793, lors des guerres révolutionnaires. Ce qui en restait, disparu lors de la reconstruction de l?église, après le tremblement de terre de 1887. Aujourd?hui, seuls les vestiges d?une tour ronde, datant probablement d?un remaniement, vers le XIVe siècle, sont encore visibles. On devine également la présence de deux autres tours incorporées dans le mur de soutènement du cimetière. ";;;;;;;;2017-01-02;"1061";"0"; Hameau de Léouvé;;;;La Croix-sur-Roudoule;VENCE;Moyenne vallée du var ;;;;Organisation habitat;Architecture industrielle;;;;;;XIXe siècle;;;;;Hameau;Mine;---;;;;;;"Le hameau de Léouvé, s?inscrit dans un grandiose cirque de montagnes à la couleur pourpre. Composé de roches de schistes rouges dont la teneur en minerai de cuivre était connue dès le XVIIe siècle, c?est à partir de 1860, qu?une exploitation à grande échelle fut mise en place. Deux Anglais en obtiennent la concession. L?exploitation se fit principalement sur le site du Cerisier où plusieurs galeries furent percées. Transporté à dos de mulets, le minerai était traité sur place pour en limiter le poids. Les machines (broyeurs, trommels cribles) étaient actionnées grâce à la force hydraulique produite par le barrage construit à cet effet sur le cours de la Roudoule. Un haut fourneau, toujours visible, fut construit en 1878, puis une usine de traitement par l?électrolyse en 1882. Jusqu?à 240 ouvriers travaillèrent sur le site de la mine. La production rencontra de multiples obstacles, comme le coût du transport ou une production trop faible eut égards aux importants coûts de production. En 1886 la concurrence des exportations du Chili et du Canada aboutit à la fermeture de la mine. En 1937, une enquête, destinée à préciser si le minerai était susceptible d'être rentable aboutit à la fermeture définitive de la mine.";;;;;;;;2017-08-14;"1145";"0"; Église Saint-Michel (ancienne cathédrale);Église ;;;Sospel;SOSPEL;Bassin de la Roya et de la Bevera ;;Edifice classé MH;;Patrimoine religieux;;;Baroque;Roman-lombard;;;Epoque moderne;Moyen-âge;;;;Cathédrale;---;---;;;;;"""Les routes du sacré, à la découverte du patrimoine religieux des Alpes-Maritimes"", Cercle Bréa, Conseil général des Alpes-Maritimes. La route du baroque Nisso-ligure, Cercle Bréa, Conseil général des Alpes-Maritimes. THÉVENON (Luc), Les arts dans le pays sospellois, Nice-Historique, 1999, n°3. FOUSSARD Dominique, BARBIER Georges ""Baroque Niçois et monégasque"", éditions Picard, Paris, 1988";" L?ancienne cathédrale Saint-Michel, est bâti sur l?emplacement d?une église romane dont seul le superbe clocher romano-lombard du XIIe siècle subsiste. Située sur la rive droite de la Bévera, l?édifice domine la place Saint-Michel, chef d??uvre de scénographie baroque. L?église actuelle date de 1641 et résulte d?un v?u populaire lors d?une épidémie de peste. Des embellissements furent apportés en 1762, puis, suite au séisme de 1887, une restauration fut réalisée en 1888. L?édifice est classé au titre des Monuments historiques par arrêté du 18 avril 1951. L?élégante façade comprend deux niveaux d?ordonnancement strict. Des niches abritent les saints Abscans et Hippolyte, patrons locaux. La haute corniche, les chapiteaux corinthiens, les ailerons et les pots à feu, contribuent à la richesse de cette façade. Le décor de sa partie supérieure, refait en 1762, présente une surcharge rococo. Un perron à trois séries de marches au dallage noir et blanc, s?avance sur la place dont les galets reprennent cette bichromie et forment une rosace centrale. Le plan en croix latine est composé d?une nef et de bas-côtés abritant les autels latéraux. Une coupole surmonte la croisée du transept. Le ch?ur au chevet polygonal où convergent les lignes architecturales concentre tous les éléments de la scénographie baroque avec un arc triomphal et des murs percés des niches incurvées abritant de grandes toiles représentants des saints. ";;;;;;;**;2016-12-06;"781";"0"; La Siagne est un petit fleuve côtier;Pays de Grasse;;;Saint-Cézaire-sur-Siagne;SAINT-VALLIER-DE-THIEY;Haute vallée de la Siagne ;"1 place PMR devant l'office du tourisme, , Places dans les rues du village, , Parking à l'entrée du village";;;Paysages et milieux naturels;;;;;;;;;;;;---;---;---;;;;;"GONDET (Jean), La chapelle romane de Saint-Cézaire-sur-Siagne (Alpes-Maritimes), notice historique et archéologique, Grasse, Joos impr., 1963. ";"Vous surplombez la limite entre les départements du Var et des Alpes-Maritimes. Cette frontière est marquée par le passage de la Siagne. Ce petit fleuve côtier, qui parcourt quarante cinq kilomètres avant de se jeter dans la mer, prend sa source dans le massif de l'Audibergue, sur la commune d'Escragnolles. Deux affluents viennent le grossir : la Siagne de la Pare, également appelée Siagnole d'Escragnolles, et la Siagnole de Mons. La Siagne a joué un rôle très important dans l?économie locale du pays. C?est à Saint-Cézaire-sur-Siagne que le canal de la Siagne, inauguré en mille huit cent soixante huit, a sa prise d?eau. Grâce à une autre dérivation plus en amont, le village a vu s?installer en mille neuf cent six une usine électrique créée par la société Energie électrique du littoral méditerranéen et dans laquelle certains habitants de la commune ont pu travailler. Pour profiter des bords de Siagne, vous pouvez descendre jusqu?à un pont en pierre franchissant la rivière en contrebas du village. Attention ! Si ce péont porte localement le nom de Pont des Gabres, il est également appelé Pont des Tuves par les Varois.";;La Siagne est un petit fleuve côtier.jpg;;;;;;2014-12-03;"619";"1"; Les arcades de la rue Saint-Pierre;;;;Sospel;CONTES;Bassin de la Roya et de la Bevera ;;;;Organisation habitat;;;;;;;Moyen-âge;;;;;Rue;---;---;;;;;;"Dans l?axe de la place Saint-Michel, la rue Saint-Pierre est bordée de bâtiments comportant une rangée d?arcades pratiquées sous le premier étage des maisons et soutenues par des piliers massifs. Ces arcades forment ainsi une galerie permettant une circulation à couvert. Même si elles constituent un tout cohérent, les arcades diffèrent sensiblement par leurs dimensions d?une maison à l?autre. Elles devaient abriter des commerces ainsi que des marchés ponctuels. Au Moyen Âge, les hommes et les marchandises arrivaient de Nice par la place Saint-Michel, empruntaient la rue Saint-Pierre, bifurquaient dans la rue du Pont, franchissaient la Bévéra puis parcouraient l?actuelle rue de la République en direction de Coni.";;;;;;;**;2016-12-07;"1025";"0"; Palais du Viguier;Palais de la Gabelle;;Rue Saint-Pierre;Sospel;CONTES;Bassin de la Roya et de la Bevera ;;Edifice inscrit MH partiellement;;Edifices de la vie publique;;;Médiéval;Ligure;;;Moyen-âge;;;;;Palais communal;---;---;;;;;;"En empruntant la rue Saint-Pierre, on parvient au palais du Viguier, dénommé également Palais de la Gabelle. Cette maison est considérée comme ayant été le siège de la viguerie de Sospel au XIVe siècle. Les deux premiers niveaux de ce remarquable édifice sont soigneusement appareillés. Son décor présente un grand intérêt avec une alternance de lits blancs et gris foncé; cette bichromie se retrouve fréquemment en Ligurie sur des demeures de la fin du Moyen Âge. Au dernier étage subsiste une fenêtre qui pourrait avoir été une baie géminée. L?embrasure est encadrée de pilastres dédoublés avec chapiteaux à feuilles d?acanthe qui dateraient du XIVe siècle. La signature du maître d?ouvrage apparaît sur la gauche, au-dessus de l?ouverture de la dernière porte : « F. MAISTRO FRANSISCO ME FECIT ». Deux claveaux surmontant une ancienne ouverture subsistent dans la partie ouest du mur et sont gravés d?un lion et d?un agneau. ";;;;;;;**;2016-12-07;"1026";"0"; "Maisons médiévales, XIIIe-début XVIe siècle";;; rue du Pont;Sospel;CONTES;Bassin de la Roya et de la Bevera ;;;;Architecture domestique;;;;;;XIIIe-début XVIe siècle;Moyen-âge;;;;;Maison;---;---;;;;;"Pierre Domérégo, Sospel, histoire d?une communauté, Éd. Serre, 1980 Luc Thévenon, Les arts dans le « pays sospellois », in Nice-Historique, n° 270, 1999 ";"En poursuivant par la rue du Pont, au centre de la ville médiévale, une demeure attire l?attention par son aspect. Les éléments de décor encore présents sur sa façade révèlent le statut social élevé de ses propriétaires. La moitié gauche de la façade est la mieux conservée. Le parement est couvert d?un enduit en croisillons, orné de fleurs dans les cases. Un bandeau érodé, à profil en quart-de-rond, délimite le second étage du premier. Sous cette moulure, une lésène ou bande lombarde forme une frise continue jusqu?au milieu de la façade. Elle se poursuit ensuite sur la façade de la rue Saint-Joseph. À gauche, sous la bande lombarde, subsiste une fenêtre à meneaux de pierre probablement de la fin du XVe-début XVIe siècle. Des éléments de décors médiévaux se retrouvent également sur la dernière maison de la rue, en débouchant sur le Pont Vieux. Peu de villages de l?arrière-pays niçois possèdent un bâti de cette qualité, si ce n?est Peille ou Lucéram. ";;;;;;;;2016-12-07;"1027";"0"; "Pont Vieux, 1522";;;;Sospel;CONTES;Bassin de la Roya et de la Bevera ;;;;Génie civil;;;Renaissance;;;;Moyen-âge;Epoque moderne;;"1522";;Pont;---;---;;;;;"Pierre Domérégo, Sospel, histoire d?une communauté, Éd. Serre, 1980 Luc Thévenon, Les arts dans le « pays sospellois », in Nice-Historique, n° 270, 1999 ";"Enjambant la Bévéra, ou Pouant vielh relie la ville à la bourgade, sur la rive gauche de la Bévéra. Avec ses deux arches inégales et sa tour centrale, il est emblématique de la ville. Sa silhouette caractéristique devait se rapprocher de celle du pont Saint-Antoine, à Nice, qui comptait trois arches. Son histoire est mouvementée. Mentionné dès 1217, il était alors sans doute en bois. Sa reconstruction en pierre, qui lui donne son aspect actuel, date de 1522 mais il pourrait y avoir eu un premier ouvrage en pierre réalisé à la fin du XIVe ou au début du XVe siècle, au moins pour la pile centrale. Les archives indiquent de nombreuses réparations liées aux crues de la Bévéra, comme la reconstruction de l?arche nord vers 1788. À la suite de sa destruction par les troupes allemandes en octobre 1944, le Pont Vieux a été reconstruit à l?identique entre 1955 et 1957. Long d?un peu plus de 36 m, il s?appuie sur une pile édifiée au milieu de la rivière et coiffée d?une tour qui avait sans doute une fonction défensive. Les deux arches, asymétriques, ont la forme d?arcs segmentaires (leur flèche est inférieure au demi-diamètre), caractéristiques des ponts réalisés à partir de la Renaissance. ";;;;;;;***;2016-12-07;"1028";"0"; L'église paroissiale Notre-Dame et Saint-Vallier;;;;Saint-Vallier-de-Thiey;SAINT-VALLIER-DE-THIEY;Haute vallée de la Siagne ;"Ouverte tous les jours de 9h à 17h30, , Parkings en face du Grand Pré avec places pour PMR";;;Patrimoine religieux;;;;;;;Moyen-âge;Epoque moderne;;XIe et XIIIe siècle - XVIe-XVIIe siècle;;Eglise paroissiale;---;---;;;;;"FROESCHLE-CHOPARD (Marie-Hélène), Saint-Vallier-de-Thiey autrefois, Serre Editeur, Roquebilière, 2013 THIERY (Daniel), Inventaire du patrimoine religieux de Saint-Vallier-de-Thiey, Recherches Régionales - n° 164 - 2002 octobre-novembre, Article consultable sur internet : http://www.cg06.fr/fr/decouvrir-les-am/decouverte-du-patrimoine/les-archives-departementales/revues-rech-regionales/recherches-regionales/ ";"Au c?ur du village de Saint-Vallier-de-Thiey, dans son noyau le plus ancien, l?église paroissiale Notre-Dame et Saint-Vallier, a été construite en plusieurs étapes dont chacune reflète l?histoire du village. En 1242 l?église de Saint-Vallier échoit au chapitre d?Antibes puis de Grasse et ce jusqu?à la Révolution. L'église de Saint-Vallier est mentionnée dès 1541 comme dédiée à la Vierge. Elle a été agrandie en 1555, puis en 1667 et est devenue église paroissiale au XVIIIe siècle. Le clocher constitue la partie la plus ancienne avec son décor constitué d?arcs. La nef gauche de l?église est construite au treizième siècle, alors que l?église appartient au chapitre cathédral de Grasse. L?extension de l?église concrétisée par la construction de la nef droite au seizième siècle et l?ajout d?une travée à l?ouest des deux nefs au dix-septième siècle témoigne de l?accroissement de la population à cette époque. Sur la façade, on peut lire la date de 1667. Il semble que cette date marque le dernier remaniement dont fut objet cette église. A l?intérieur, les deux nefs sont séparées par une arcature de piles circulaires et couvertes d?une voûte d?arête soutenue par des piliers. L?abside semi-circulaire est voûtée en cul-de-four. Quant au mobilier, il évoque les dévotions en vogue sous l?Ancien Régime, notamment le Rosaire et saint Joseph. Daté du dix-septième siècle, le tableau du maître-autel représente quant à lui comme son nom l?indique l?Assomption et le couronnement de la Vierge. ";;L'église paroissiale Notre-Dame et Saint-Vallier.jpg;;;;;;2015-08-11;"615";"0"; Façades peintes le long de la Bévéra;;;;Sospel;CONTES;Bassin de la Roya et de la Bevera ;;;;Architecture domestique;;;;;;XIXe- début XXe siècles;Epoque contemporaine;;;;;Maison;---;---;;;;;"Pierre Domérégo, Sospel, histoire d?une communauté, Éd. Serre, 1980 Luc Thévenon, Les arts dans le « pays sospellois », in Nice-Historique, n° 270, 1999 ";"Les maisons de la rive gauche sont construites les unes contre les autres, formant un alignement le long de la rivière. Leur plan suggère que leurs rez-de-chaussée, qui donnent à l?arrière sur la rue de la République, servaient d?entrepôts. Certaines des façades sont ornées de décors en trompe-l??il imitant de riches façades sculptées. Ces ?uvres d?ateliers ambulants ligures ou piémontais témoignent de l?aisance de leurs propriétaires qui souhaitaient impressionner le passant à moindre frais. Les peintres, qui travaillaient à la fresque ou à la détrempe, ont réalisé trois types de décor que l?on retrouve ici. Les motifs architectoniques se substituent aux matériaux de construction, masqués par l?enduit, et soulignent les fonctions de chaque élément de la façade, tels que chaînage d?angle, bandeau ou encadrement de baie. Les motifs de substitution produisent l?illusion par le trompe-l??il, comme des fausses fenêtres. Enfin des motifs plus récents présentent des décors composés de frises, de rinceaux et d?arabesques entremêlés de sujets floraux ou animaliers.";;;;;;;**;2016-12-07;"1029";"0"; Place Saint-Nicolas;;;;Sospel;CONTES;Bassin de la Roya et de la Bevera ;;;;Organisation habitat;;;;;;;Epoque moderne;;;;;Place;---;---;;;;"Pierre Domérégo, Sospel, histoire d?une communauté, Éd. Serre, 1980 Luc Thévenon, Les arts dans le « pays sospellois », in Nice-Historique, n° 270, 1999 ";;"Une fois franchi le Pont Vieux, on accède à la rive gauche de la Bévéra et au bourg Saint-Antoine. Dans l?axe du pont se trouve la place Saint-Nicolas. Située au carrefour de cinq artères, cette dernière possédait une situation privilégiée pour le transit des marchandises, car elle était placée sur l?ancien axe commercial qui traversait Sospel jusqu?à la fin du XVIIIe siècle. La place accueillait également un marché. Deux bâtiments se distinguent par leurs façades particulièrement décorées, représentatives d?un habitat d?élite. ";;;;;;;*;2016-12-07;"1030";"0"; Port du Cros-de-Cagnes;;;"Cagnes-sur-Mer, le Cros";;;;;;;Génie civil;;;;;;;;;;;;Quai;---;---;;;;;;"L?histoire du Cros de Cagnes, quartier maritime de Cagnes-sur-Mer, est intimement liée à la pêche. Au XVIe siècle, alors que les rives cagnoises sont inhabitées car trop exposées aux incursions des pirates, la pêche s?y pratique dans ses eaux poissonneuses lors du passage des poissons migrateurs. En 1534, J.-H Grimaldi, seigneur de Cagnes, se voit confirmer par le roi de France son droit de quarantième perçu sur le poisson pêché sur la plage de Saint-Laurent à Cagnes. Au XVIIIe siècle, des pêcheurs, venus de Menton, s?installent sur la plaine côtière marécageuse, bordée de galets. Petit à petit, un hameau de pêcheurs s?édifie, des charpentiers, venus d?Italie (Gênes, Naples), s?installent et permettent la création d?une petite flottille de pêche. Le hameau du Cros se transforme peu à peu en un vrai petit village avec la construction de la chapelle Saint-Pierre(1866), à l?étrange campanile si reconnaissable encore aujourd?hui, l?ouverture d?une école de garçon (1967), l?installation d?un atelier de salaison (1880) et d?une prud?homie de pêche (1900). Dans les années 1930, il devient le plus gros pôle de pêche des Alpes-Maritimes avec près de 200 pointus faisant vivre un millier d'habitants. En 1924 la plus ancienne station de la Société nationale du sauvetage en mer des Alpes-Maritimes (SNSM) y est fondée. Les barques des pêcheurs s?alignent sur les plages de galets ainsi que les gros chaudrons servant à la teinture et l?entretien des filets. La construction d?un port se révèle alors nécessaire. Elle sera réalisée entre 1937 et 1939 par la société des grands travaux de Marseille. Durant la guerre un blockhaus est construit à la hauteur de la digue, l'un des derniers encore existant dans les Alpes-Maritimes et protégé au titre des Monuments historiques. Depuis différents travaux ont achevé de donner sa physionomie actuelle au port du Cros. Un épi est terminé en 1965 pour éviter le comblement du bassin par les courants marins, une cale de halage et un môle sont édifiés entre 1970 et 1972 et en 1984 le musoir de la passe d?entrée est prolongé de 15 m. En 2005, de nouveaux aménagements sont entrepris avec l?aménagement d?une base nautique. Aujourd?hui, le port avec son bassin de 4000 m², où l?on peut admirer quelques beaux pointus traditionnels, dispose d?une soixantaine de places que se partage quelques irréductibles patrons-pêcheurs et plaisanciers. ";;;;;;;;2018-01-22;"1147";"0"; Sanctuaire Notre-Dame de Buyei;;;Quatier des Roberts;Guillaumes;VENCE;Haute vallée du Var ;;Oeuvre classée MH;Oeuvre classée MH;Patrimoine religieux;Décors et objets;Décors et objets;;;;;Epoque moderne;;;;;Chapelle;---;---;JEAN ANDRÉ de Castellane (Peintre);;;;"Luc F. Thevenon, Jean-Claude Poteur, Inventaire des édifices religieux du canton de Guillaumes, documents du Conseil Général des Alpes-Maritimes, Nice, juillet 2001. ";"Le sanctuaire est mentionné dès 1154. Reconstruit à la fin du XVIIe siècle, l?édifice serait bâti sur l?emplacement de la première paroissiale, remontant au XIe ou XIIe siècle. Chaque année, lors de l?Assomption, les statues des saints patrons de la commune sont escortées par des Guillaumois, ayant revêtu le costume de sapeurs du Premier Empire, jusqu'au sanctuaire. À l?origine de cette procession un v?u fait par de Guillaumois enrôlés dans les armées de Napoléon pendant la campagne de Russie, de célébrer la Vierge le 15 août s?ils revenaient sains et saufs. De grandes dimensions de l?édifice, présente en façade, un contrefort, sur lequel s?appuie un clocher au toit pyramidal en bardeau de mélèzes. L?intérieur du sanctuaire est composé d?une haute nef de trois travées, articulées par des pilastres à chapiteaux moulurés. Le ch?ur, plus étroit, est délimité par un arc triomphal percé d?un oculus. Le chevet plat abrite une huile sur toile du peintre Jean André de Castellane, représentant L?Assomption, datée de 1661, classé au titre des Monuments Historiques. Parmi les autres tableaux on remarque une Déploration du Christ, datée de 1778, de Jean Julien Genty, et un remarquable ex-voto, représentant l?incendie de Guillaumes du 22 août 1682, commande des habitants de Guillaumes. Cette huile sur toile constitue un document rare sur la cité de Guillaumes à la fin du XVIIe siècle, où figurent, les anciennes fortifications avant leurs modifications par Vauban. L??uvre est classée au titre des monuments historiques. ";;;;;;;**;2017-01-03;"1066";"0"; Palais communal;;;;Sospel;CONTES;Bassin de la Roya et de la Bevera ;;Edifice inscrit MH;;Edifices de la vie publique;;;;;;;Moyen-âge;;;;;Palais communal;---;---;;;;;"Pierre Domérégo, Sospel, histoire d?une communauté, Éd. Serre, 1980 Luc Thévenon, Les arts dans le « pays sospellois », in Nice-Historique, n° 270, 1999 ";"L?ancien palais communal, dont le rez-de-chaussée est ouvert par des arcades, se situe face au pont. Ancienne propriété de la confrérie du Saint-Esprit, cet édifice est typique de l?architecture lombarde où il apparaît à partir de la deuxième moitié du XIIIe siècle et se rencontre encore fréquemment aux XIVe et XVe siècles en Ligurie. La façade latérale possède elle aussi une façade à arcades qui prolonge la rue Collet. Les deux façades se répondent et forment un ensemble architectonique cohérent. La surface ouverte sous les arcades, la loggia, longue de 16 m et large de 7 m, était suffisamment spacieuse pour accueillir des marchands et les assemblées des habitants. Au-dessus de l?arc du milieu, l?agneau, emblématique de la communauté du Saint-Esprit, est gravé sur une pierre. C?est également sous cet arc que se trouve une fontaine (1788) utilisée pour abreuver les bêtes.";;;;;;;**;2016-12-07;"1031";"0"; "Magagnosc, hameau de Grasse";Pays de Grasse;;;Grasse;GRASSE NORD;Pays de Grasse ;Parking;;;Organisation habitat;;;;;;;;;;;;---;---;---;;;;;;"Commune très vaste, Grasse présente la particularité de compter sur son territoire plusieurs quartiers, hameaux et domaines aujourd?hui difficiles à distinguer. Vous vous trouvez ici au c?ur du hameau de Magagnosc, l?un des trois plus importants hameaux de la commune avec Plascassier et Le Plan. Village dans la vaste ville, Magagnosc compte lui-même plusieurs quartiers dont les principaux sont la Lauve, Saint-Laurent et les Roumégons. Ces quartiers constituent à leur tour comme autant de petits villages au sein du village. Dotés tous les trois d?un lavoir datant de la fin du dix-neuvième siècle, ces quartiers possèdent chacun leurs propres spécificités. Aux Roumégons, on note la présence d?une chapelle Saint-Antoine, mais c?est à Saint-Laurent que se trouve l?église faisant office de siège de la paroisse de Magagnosc, et à ses côtés, une très jolie chapelle de pénitents blancs. Si Magagnosc apparaît cité dès le Moyen Âge comme l?un des faubourgs de Grasse, ce hameau s?est véritablement développé à partir du seizième siècle. Ses habitants, agriculteurs pour la plupart, se sont très vite tournés vers la culture du blé et de l?olivier, comme en témoigne la présence de moulins à huile. Ce n?est qu?à partir de mille huit-cent quatre-vingt-neuf que, grâce à la création du canal du Foulon, puis des fontaines et lavoirs, la population se voit enfin alimentée en eau. L?irrigation contribue alors à l?essor de la culture de la violette. Quant à la route et à la ligne de tramway de Cagnes à Grasse desservant Grasse au début du vingtième siècle, elles contribuent à l?aménagement d?hôtels dont l?un eut la chance d?accueillir quelques jours Auguste Renoir.";;"Magagnosc, hameau de Grasse.jpg";;;;;;2014-11-27;"636";"1"; Le viaduc de la ligne Nice-Meyrargues;Pays de Grasse;;;Le Tignet;SAINT-VALLIER-DE-THIEY;Haute vallée de la Siagne ;"Premier itinéraire : suivre partiellement la randonnée signalée sous le nom Val-de-Siagne : http://www.randoxygene.org/pge/rando_pe/affiche_rando.php?rubrique=1&zone=3&rando=29&current=pc-36&ct=pc, , Deuxième itinéraire : se rendre à Tanneron dans le var et se garer à la chapelle de Saint-Cassien. A pied remonter la route vers le nord, prendre une piste sur la droite en descendant vers la Siagne, traverser la passerelle de Lignière, emprunter le chemin de Saint-Cassien le long de la Siagne vers le nord jusqu'au pilier.";;;Génie civil;;;;;;;;;;;;---;---;---;;;;;;"Après une agréable balade sous les charmes, les ormes et les chênes-lièges, vous arrivez sous les vestiges d?un important ouvrage d?art. Il s?agit d?un ancien viaduc ferroviaire sur lequel circulait la ligne reliant Nice à Meyrargues dans les Bouches-du-Rhône. Après l?annexion du comté de Nice par la France, il fallait en effet impérativement relier les Alpes-Maritimes au reste du territoire national. Le tronçon entre Grasse et Draguignan est donc déclaré d?utilité publique en mille huit cent quatre-vingt-deux. Il nécessite la construction de nombreux viaducs et tunnels pour franchir le relief accidenté. Ainsi, le viaduc métallique qui enjambe la Siagne, long de deux cent trente et un mètres et haut de soixante douze mètres, est réalisé par la société des Ponts et Chaussées. En mille huit cent quatre-vingt-dix, la ligne Nice-Meyrargues est ouverte. Mais en août mille neuf cent quarante-quatre, les Allemands, en faisant exploser le viaduc, signent l?arrêt définitif de cette ligne ferroviaire.";;Le viaduc de la ligne Nice-Meyrargues.jpg;;;;;;2014-11-28;"580";"1"; Rue de la République et la maison Gallis ;;;;Sospel;CONTES;Bassin de la Roya et de la Bevera ;;;;Organisation habitat;Architecture domestique;;Médiéval;;;;Moyen-âge;;;;;Rue;Maison;---;;;;;;"À l?est de la place Saint-Nicolas s?ouvre l?actuelle rue de la République, orientée est-ouest. De largeur constante, elle traverse le bourg de Sospel en suivant le cours de la Bévéra. Elle était empruntée par les mulets chargés de sel cheminant en direction de Breil et de Tende. Les façades de deux maisons présentent des vestiges d?arcades, aujourd?hui comblées. Elles abritaient des activités commerciales ou artisanales. Au n° 7, la maison Gallis, à l?angle de la rue Sainte-Croix et de la rue de la République, est la plus intéressante. Sa façade rue de la République comportait deux arcs en plein cintre, en pierre de taille, datés du XIIIe siècle et reposant sur une colonne centrale avec chapiteau sculpté. Ce dernier est orné d?un chien courant, figure classique du bestiaire médiéval. Du côté Bévéra, on remarquera des passages dallés traversant les maisons, qui servaient à évacuer les eaux pluviales ainsi que les eaux usées. Près de la place Saint-François on découvre l?une des trois fontaines principales du village (XVIIIe siècle), avec son bassin circulaire permettant d?abreuver les troupeaux et les bêtes de somme. ";;;;;;;;2016-12-07;"1032";"0"; Les Lauves;;;;Tourrettes-sur-Loup;LE-BAR-SUR-LOUP;Pays de Vence ;Parking de la bastide aux violettes;;;Paysages et milieux naturels;;;;;;;;;;;;Site géologique;---;---;;;;;;"Profitons de cette étape à Tourrettes-sur-Loup pour percer le mystère de l?une des spécificités du relief du pays grassois : les Lauves. Avant d?entrer dans les aspects géologiques, permettez-nous de faire un peu d?étymologie? et de littérature en convoquant Frédéric Mistral pour éclairer notre lanterne ! Dans son Trésor du Félibrige, le poète définit les Lauves comme des pierres plates et minces servant à couvrir les maisons ou comme des plaques de pierre. Dans le cas précis de Tourrettes-sur-Loup, ce sont des épaisseurs de roches calcaires issues des dépôts sédimentaires de l?ère secondaire. A cette époque, la région se trouvait au fond d?une mer peu profonde qui, lorsqu?elle s?est retirée, a permis la formation des reliefs. Puis, l?érosion faisant son ?uvre, des sillons, des bosses ou des creux, se sont progressivement formés. On a même découvert à la fin du siècle dernier au lieu-dit Pascaressa un aven, laissant supposer la présence de réseaux souterrains naturels. S?adaptant à toutes les spécificités de la nature environnante, les Tourrettans ont profité des affleurements argileux pour établir des terrasses de cultures et utilisé les rochers pour abriter des bergeries.";;Les Lauves.jpg;;;;;;2014-12-04;"658";"0"; Chapelle Sainte-Croix des Pénitents blancs;;;Place Sainte-Croix;Sospel;CONTES;Bassin de la Roya et de la Bevera ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;;;;;Chapelle;---;---;;;;;"Pierre Domérégo, Sospel, histoire d?une communauté, Éd. Serre, 1980 Luc Thévenon, Les arts dans le « pays sospellois », in Nice-Historique, n° 270, 1999 ";"Elle est construite sur l?ancienne église Saint-Nicolas, édifiée dans la seconde moitié du XIe siècle et mentionnée pour la première fois dans les textes en 1229 comme une des trois églises paroissiales de Sospel. Ce prieuré de l?abbaye de Saint-Pons desservait un habitat situé à l?écart de Sospel, par la suite englobé par l?agglomération. Il ne subsiste de l?église médiévale que l?abside, rythmée de lésènes et d?arcatures, et l?arc triomphal qui la raccordait à la nef. En 1518, cette église fut cédée à la confrérie des Pénitents blancs et placée sous le signe de la sainte Croix mais accueillait simultanément une confrérie féminine placée sous la protection de sainte Catherine d?Alexandrie. Au XVIIe siècle, la chapelle fut reconstruite dans le style baroque. Un clocheton triangulaire la surmonte. La façade, aux tons bleu et jaune, anime la petite place. En 1833, le décor intérieur de fresques fut restauré en lui conservant ses intonations baroques et en respectant des médaillons peints au XVIIIe siècle. La vaste nef conserve un important mobilier de confrérie : stalles, tribune et matériel de procession. On y découvre aussi une copie de la Bonne mort de saint Joseph, du romain Carlo Maratta, et une statue en albâtre de sainte Catherine d?Alexandrie sur le modèle des Vierges de Trapani. ";;;;;;;**;2016-12-07;"1033";"0"; L'urbanisme du dix-neuvième siècle;Pays de Grasse;;;Saint-Cézaire-sur-Siagne;SAINT-VALLIER-DE-THIEY;Haute vallée de la Siagne ;"1 place PMR devant l'office du tourisme, , Places dans les rues du village, , Parking à l'entrée du village";;;Organisation habitat;;;;;;;;;;;;---;---;---;;;;;;"Après la révolution française, le village de Saint-Cézaire-sur-Siagne a vu sa surface doubler. Pour mieux comprendre le contraste entre nouveaux quartiers et centre ancien, tentons de retracer les grandes étapes de l?extension de ce village. Au dix-huitième siècle, une nouvelle église paroissiale est construite en dehors de l?enceinte du village, en face de l?un des portails d?entrée. Progressivement, de nouveaux îlots de maisons accolées en lanières et alignés en parallèle rejoignent le village médiéval et l?église Notre-Dame de Sardaigne. Au village médiéval de forme circulaire et aux rues curvilignes commence alors à s?opposer un carroyage rectiligne. Techniciens et hygiénistes, les dix-neuvième et vingtième siècles, contribuent au développement des équipements communaux. C?est au cours de cette période que le docteur Maure, conseiller général du Var puis des Alpes-Maritimes, signe une convention pour la mise en place d?un bélier hydraulique permettant de monter l?eau du canal de la Siagne jusqu?aux citernes situées près de la mairie. Ces dernières alimentent la fontaine aux Mulets, construite en mille huit cent soixante-huit sur la place Général de Gaulle où vous vous trouvez, et dont le trop plein se déverse dans le lavoir couvert de la place Maure voisine. Au bout de la rue du château d?eau, à côté de l?église Notre-Dame de Sardaigne, se trouve le château d?eau des Pradons qui date du début du vingtième siècle. Dans le même quartier, on note la présence d?un lavoir couvert en maçonnerie de pierres et de briques.";;L'urbanisme du dix-neuvième siècle.jpg;;;;;;2014-12-03;"639";"1"; Chapelle Saint-Sébastien;;;Montée des Capucins;Sospel;CONTES;Bassin de la Roya et de la Bevera ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;XIXe siècle;;;;Chapelle;---;---;;;;;;"Chapelle Saint-Sébastien, XVe siècle-1804-1894 À l?entrée est de la ville, cet édifice, qui ne possède plus de vestiges antérieurs au XIXe siècle, doit être considéré comme une chapelle prophylactique du XVe siècle. Des legs lui furent faits en 1467 et en 1479, et une réparation réalisée en 1480 en raison d?un état de délabrement avancé. Par la suite, elle fut reconstruite en 1804 puis en 1894 après le tremblement de terre. ";;;;;;;;2016-12-07;"1034";"0"; Arche naturelle de Ponadieu;;;;Saint-Vallier-de-Thiey;SAINT-VALLIER-DE-THIEY;Haute vallée de la Siagne ;"Difficulté d'accès pour les PMR, , Randonnée signalée sous le nom Arche du Ponadieu : http://www.randoxygene.org/pge/rando_pe/affiche_rando.php?rubrique=1&zone=2&rando=1&current=mp-14&ct=mp, , Durée : 1h30, , Dénivelé : 200 m positif ; 200 m négatif, , Difficulté : facile";;;Paysages et milieux naturels;;;;;;;;;;;;Site géologique;---;---;;;;;;"Au bout du chemin de randonnée qui descend jusqu'aux rives de la Siagne, vous croiserez une curiosité géologique connue dans le pays sous le nom de Ponadieu. Cette arche naturelle sous laquelle coule la Siagne, est le résultat d?une concrétion calcaire due à une ancienne source aujourd?hui disparue. Plusieurs explications ont été avancées pour rendre compte du nom de Ponadieu. Au premier rang de ces explications : l?inévitable calembour « Pont-à-Dieu » qui donnerait une origine divine à cet étrange phénomène. Autre hypothèse largement répandue : l?erreur de transcription « Dona-Dieu » qui signifierait donc « donné par Dieu ». Lors d?une excursion en mille huit cent soixante deux, Prosper Mérimée décide quant à lui de nommer le Ponadieu « lou pon de Diou », le « pont bâti par Dieu ». Enfin officiellement, on préfère en général faire remonter le terme de « Ponadieu » au « Pont Natiou », une forme provençale de Pont naturel. Il semble encore aujourd?hui difficile de trancher entre ces différentes étymologies !";;La haute Siagne et le Ponadieu.jpg;;;;;;2014-12-04;"647";"0"; "Belvédère, le village";;;;Belvédère;TOURRETTE-LEVENS;Vallée de la Vésubie ;;;;Organisation habitat;;;;;;;Moyen-âge;Epoque moderne;Epoque contemporaine;;;Village;---;---;;;;;;"A 837 m d?altitude, Belvédère domine le confluent de la Vésubie avec la Gordolasque, ainsi que Roquebillière-le-Vieux. L?origine de son nom vient, selon l?historien André Compan, du latin bellumvidere, c?est-à-dire « beau point de vue ». Le premier habitat était situé sur le sommet dominant au nord-est le village actuel, où se trouvent les ruines de la chapelle Saint-Jean. En 1252, un document fait état d?un village fortifié comptant environ 300 habitants, possédant une maison forte et une tour, ainsi que deux fours, deux moulins et un foulon. Le déplacement du village sur son site actuel n'intervint qu'à la fin du Moyen Âge ou au début de l'époque moderne. Comme La Bollène et Roquebillière, l?agglomération fut endommagée par les séismes du 20 juillet 1564, l?un des plus violents tremblements de terre qui ait affecté la France au cours des cinq derniers siècles, et du 15 février 1644 dont les témoins relatent qu?il fit « de grands prodiges » et trois victimes. Le village connut une expansion dans le premier tiers du XXe siècle, grâce à la construction de nouvelles maisons de villégiature dans ses quartiers périphériques. Le village compte de nombreuses places dont les plus importantes sont celles des Tilleuls et de la Court. Le manque d?espace a conduit les habitants à construire en hauteur et à couvrir certaines rues par des passages voûtés. Comme ailleurs dans le haut pays, le rez-de-chaussée comportait une étable et les greniers servaient au séchage et à la conservation des productions alimentaires. Les granges, quant à elles, étaient placées à l?extérieur en raison du risque d?incendie que faisait courir le stockage du foin. ";;;;;;;*;2016-12-14;"1056";"0"; Villa grecque Kerylos;Fondation Théodore Reinach;;Impasse Gustave Eiffel;Beaulieu-sur-Mer;VILLEFRANCHE SUR MER;Riviera entre nice et menton ;;Edifice classé MH;;Etablissements culturels et de loisirs;;;Néo-antique;;;XXe siècle (début);XXe siècle;;;"1902";;Musée;---;---;REINACH Théodore (commanditaire);PONTREMOLI Emmanuelle (architecte);;Classement Monuments historiques par arrêté du 15 septembre 1966.;"- Vian des Rives Régis, Alabe Françoise, Renner Alain, Steve Michel,""La Villa Kerylos"", Les Editions de l'Amateur, Paris - 1997 - 223p. - Institut de France, Fondation Théodore Reinach, ""La villa Kérylos"", Paris, Nouvelles éditions latines, s.d. - Fontana Jean-Loup,""Folies architecturales de la Côte d'Azur"", Diffusion de Boccard, Cahiers de la villa ""Kérylos"", n° 20, Beaulieu-sur-Mer, Actes du colloque ""Un siècle d'architecture et d'humanisme sur les bords de la Méditerranée"" - Paris - 2009 - p. 165 à 177 - MARIA Nicole,""La Villa Kerylos,rêve ou réalité ?"", Recherches Régionales - n° 4 - 1995 4ème trimestre - p.247 à 272 ";"La villa, située sur la pointe des Fourmis, surplombe la mer avec pour toile de fond les falaises abruptes plongeant dans la Méditerranée. Elle fut édifiée pour Théodore Reinach, grand helléniste, qui voulu y reconstituer une demeure grecque de l?Antiquité. L'architecte niçois, grand prix de Rome, Emmanuel Pontremoli (1865-1956) réalisa son rêve. La villa, inspirée des maisons antiques de Délos, et son mobilier à l?antique sont conçus entre 1902 et 1908. L?extérieur toutefois avec sa tour de gué et ses nombreuses ouvertures sur la mer n?a que peu à voir avec les habitations athéniennes classiques, sans étages ni fenêtres sur l?extérieur. À l?intérieur un élégant péristyle, ceinturé par douze colonnes de marbre blanc de Carrare, forme un beau plan carré. Les fresques sur les murs illustrent des épisodes de la mythologie grecque. L?esprit grec transparaît également dans le jardin où se côtoient lauriers, iris, oliviers, caroubiers, grenadiers et vignes. Le décor est également composé par des pins, des cyprès, des palmiers et même des papyrus.";;Beaulieu_Villa_Kerilos.jpg;;;;;**;2018-02-28;"420";"0"; Chapelle Saint-Érige;"Chapelle Saint-Érige, Auron";;Auron;Saint-Étienne-de-Tinée;SAINT-ETIENNE-DE-TINEE;Vallée de la Tinée ;;Edifice classé MH;;Patrimoine religieux;;;Roman;;;;Moyen-âge;;;XIIIe-XIVe siècle;XVIe siècle;Chapelle;---;---;;;;"La légende rapporte que saint Erige, poursuivi par des brigands, franchit la Tinée d?un seul bond avec son cheval et atterrit à l?endroit où devait être construite la chapelle.Centre de pèlerinage depuis le Moyen Âge, le saint Erige d?Auron guérissait plus particulièrement les enfants chétifs. On y apportait aussi des enfants morts sans baptême pour qu?ils reviennent à la vie un court instant le temps de les baptiser? Chapelle, classée par arrêté du 27 mars 2000";"- Lorgues-Lapouge Christiane, Saint-Etienne-de-Tinée, Auron, Chapelles peintes. guide du visiteur, Serre, L'Ancre solaire. Nice - 1993 - 32p. -Leclerc Germaine-pierre, Chapelles peintes du pays niçois, préfacé par Paul-Louis Malaussena, Edisud. Aix-en-Provence - 2003 - 175p. ";"Edifiée au XIIIe siècle ou au début siècle suivant, la chapelle comporte une large nef prolongée par deux absides inégales et flanquée au sud par un clocher à flèche et par un bâtiment perpendiculaire ajouté au milieu du XVIe siècle, à usage de presbytère. La chapelle fut enrichie en 1451 d?un somptueux décor peint sans doute par un artiste piémontais.Elles occupent les deux absides, la niche centrale, le mur oriental de la nef et une partie du mur latéral nord. Dans l?abside de droite, la voûte est occupée par un Christ en majesté tandis que la partie inférieure relate l?histoire de saint Erige. La niche centrale, plus tardive, est consacrée à l?histoire de Marie Madeleine,l?abside de gauche est dédiée à saint Denis.";;Saint_Etienne_de_Tinee_chapelle_Saint_Erige_Auron.jpg;;;;;***;2018-01-23;"363";"0";"http://www.savoirs-alpesmaritimes.fr/var/storage/images/visites-virtuelles/erige " Chapelle Saint-Joseph;;;;Sospel;CONTES;Bassin de la Roya et de la Bevera ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;Epoque contemporaine;;;;Chapelle;---;---;;;;;;"Sospel conserve un nombre de chapelles rurales exceptionnel pour le comté de Nice puisqu?on en dénombre une trentaine, quasiment toutes privées. Les constructions s?échelonnent du XVe au XXe siècle mais 12 d?entre elles ont été édifiées entre 1861 et 1898 ce qui témoigne du mouvement d?évangélisation de la seconde moitié du XIXe siècle. Beaucoup sont délabrées ou ruinées mais plusieurs font l?objet d?un entretien régulier par leurs propriétaires. C?est le cas de la chapelle Sainte-Sabine est située au quartier éponyme, dans le vallon du Bestagne. C?est un édifice de grandes dimensions, long de 7,70 m. Citée dès 1403 par l?historien Alberti, elle a fait l?objet de plusieurs reconstructions ou restaurations, en 1777, 1831 et 1956. ";;;;;;;;2016-12-08;"1035";"0"; Parfumerie Chiris;;;Avenue de Provence;Grasse;GRASSE NORD;Pays de Grasse ;"Parking, , Ouverture selon manifestation";;;Architecture industrielle;;;;;;;Epoque contemporaine;;;"1899";;Usine;---;---;;;;;;"Témoin de l?industrie de la parfumerie, l?usine Chiris interpelle par ses ornements orientalisants qui lui confèrent toute son originalité. En effet, ce grand local, réalisé par l?architecte Léon Le Bel pour le compte de Léon Chiris, fut construit en 1899 sur le modèle d?un atelier édifié à Boufarik, en Algérie. La halle aux hydrocarbures de cette usine, baptisée « La Mosquée » en raison de son architecture, constitua le premier atelier grassois dédié à l?extraction des parfums par solvants. L?entreprise Chiris fut en effet la première à développer à une échelle industrielle ce mode de production de matières premières pour la parfumerie. Suite à la fermeture des établissements Chiris dans les années mille neuf cent quatre-vingt, la ville de Grasse racheta l?ensemble du site où se trouve désormais le nouveau Palais de justice. De l?édifice d?origine ne reste plus que la salle d?extraction. Elle se distingue par ses jours très orientaux qui s?apparentent à des moucharabiehs et qui assuraient la ventilation de l?usine où l?on manipulait des produits volatiles et inflammables.";;La parfumerie Chiris.jpg;;;;;;2014-11-27;"644";"0"; Chapelle Saint-Joseph;;;;Sospel;CONTES;Bassin de la Roya et de la Bevera ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;;;"1787";;Chapelle;---;---;;;;;;"Sospel conserve un nombre de chapelles rurales exceptionnel pour le comté de Nice puisqu?on en dénombre une trentaine, quasiment toutes privées. Les constructions s?échelonnent du XVe au XXe siècle mais 12 d?entre elles ont été édifiées entre 1861 et 1898 ce qui témoigne du mouvement d?évangélisation de la seconde moitié du XIXe siècle. Beaucoup sont délabrées ou ruinées mais plusieurs font l?objet d?un entretien régulier par leurs propriétaires. C?est le cas de la chapelle Saint-Joseph, propriété de Mme Orengo-Pavia, située aux Bérins. Érigée par François Maulandi en 1787, elle appartint ensuite à la famille Borriglione. Acheté en 1903 par la famille de l?actuelle propriétaire, le bâtiment a été complètement restauré en 2008. La fête de la Saint-Joseph y est organisée chaque année au mois d?avril.";;;;;;;;2016-12-08;"1036";"0"; L'église paroissiale Saint-Vincent;;;;Gourdon;LE-BAR-SUR-LOUP;Pays de Grasse ;"Ouverte tous les jours, , Deux parkings à l'entrée du village avec places pour PMR";Edifice inscrit MH;;Patrimoine religieux;;;;;;XVIIe siècle;Epoque moderne;XIXe siècle;;;;Eglise paroissiale;---;---;;;;;;"Assise sur le rocher calcaire affleurant, au c?ur du village de Gourdon, l?église paroissiale Saint-Vincent mérite un arrêt. Bien que d?origine médiévale comme en témoigne une mention faite en mille cent cinquante-huit, cette église a été reconstruite au début du dix-septième siècle. De plan rectangulaire, elle est constituée de moellons en assises très irrégulières. Les chaînes d?angle sont en pierre de taille. Sa nef, unique, est composée de trois travées séparées par des arcs doubleaux. Son abside semi-circulaire, voûtée en cul-de-four, est éclairée par une baie axiale. Située sur la façade est, au niveau de la deuxième travée, sa porte d?entrée consiste en une baie à arc cintrée encadrée de deux pilastres soutenant un fronton triangulaire. Quant à la tour-clocher, réalisée en mille huit cent soixante-quatre, elle s?élève sur quatre niveaux.";;L'église paroissiale Saint-Vincent.jpg;;;;;;2014-11-25;"601";"0"; "Escragnolles, le village";;;;Escragnolles;SAINT-VALLIER-DE-THIEY;Haute vallée de la Siagne ;;;;Organisation habitat;;;;;;;;;;;;Village;---;---;;;;;" LUZI (Johanna), Nos villages de la Haute Siagne. Callian, Escragnolles, Le Tignet, Mons, Montauroux, Saint-Cézaire-sur-Siagne, Saint-Vallier-de-Thiey, Tanneron, S. I. I. V. U de la Haute Siagne, 2011. ";"Le village d?Escragnolles constitue un parfait exemple d?habitat dispersé. Déserté au Moyen Âge, Escragnolles a en effet vu les nouvelles populations s?y installer en se répartissant en différents endroits. Ce n?est donc pas à une classique visite de village à laquelle nous vous convions maintenant mais bien à la découverte d?une petite douzaine de hameaux. Commençons tout de même par ce qui constitue en quelque sorte le centre de cet habitat dispersé : le hameau du Logis, également appelé village, qui est l?actuel chef-lieu. S?y trouvent encore l?église paroissiale et la mairie qui date du dix-neuvième siècle. Orientons-nous ensuite vers le quartier du Château pour découvrir l?ancienne église Saint-Clair, qui fut paroissiale du dix-septième au dix-neuvième siècle. Puis poursuivons vers Saint-Pons où se trouvent le cimetière et la chapelle qui a servi de paroisse secondaire au dix-huitième siècle. Découvrons enfin le hameau de Bail situé à proximité des sources de la Siagne. N?hésitez pas à poursuivre votre visite des autres hameaux. Vous vous rendrez alors compte que nombre d?entre eux portent le nom de leur famille fondatrice, comme les Moulans ou les Gras.";;Un habitat dispersé du haut pays.jpg;;;;;;2014-12-31;"635";"0"; Fort Suchet;;;Mont Barbonnet;Sospel;CONTES;Bassin de la Roya et de la Bevera ;;;;Architecture militaire;;;;;;;XIXe siècle;;;1883-1886;;Fort;---;---;;;;;;"Après la défaite de la France en 1870-1871, la reconstitution des frontières redevint une priorité nationale absolue. Dans les Alpes-Maritimes, la frontière était vulnérable en raison de la position dominante conservée en 1860 par l?Italie sur le Mercantour. Cette situation défavorable amena l?état-major français à articuler ses défenses autour de Nice, transformée en place forte, et à verrouiller les vallées y conduisant par des ouvrages fortifiés. Au niveau de Sospel, isolé sur la crête du Barbonnet à 847 m d?altitude, le fort Suchet maîtrisait les itinéraires par le col de Braus, le col de Castillon et la trouée de la Bévéra. Comme tous les forts conçus par le général Séré de Rivières, cet ouvrage est construit en maçonnerie et en terre. La défense rapprochée est assurée à partir de la crête d?infanterie et des forts environnants. Les fossés sont battus par le tir rasant de caponnières dotées de canons tirant à mitraille ou de mitrailleuses. Les infrastructures, caserne, magasins et poudrière, sont recouvertes d?une importante masse de terre (2 à 6 m) destinée à amortir l?impact des projectiles. Des galeries enterrées assurent la circulation dans toutes les parties du fort. En raison des progrès de l?artillerie, on améliora l?ouvrage en installant deux tourelles à éclipse de 155 mm dont l?une est conservée.";;;;;;;**;2016-12-08;"1037";"0"; Église paroissiale Saint-Véran;;;Place de la République;Utelle;LANTOSQUE;Vallée de la Vésubie ;;Edifice classé MH;;Patrimoine religieux;;;Roman-lombard;Gothique;;XIVe siècle (début)-XVIIIe siècle (milieu);Moyen-âge;Epoque moderne;;;;Eglise paroissiale;---;---;;;;Edifice classé Monuments histroiques par arrêté du 5 décembre 1963.;"- Georges Doublet, Les sculptures de la porte de l'église d'Utelle, in Bulletin de la Réunion des Société des Beaux-Arts, 1914 - Ernest Hildesheimer, Utelle d'après ses anciennes chartes, Nice-Historique, n°1 et 2, 1952 - Jacques Thirion, Notes sur l'église d'Utelle, Nice-Historique, n°1 et 2, 1952 ";"Sur un édifice du deuxième tiers du XIVe siècle, ruiné par un séisme, une reconstruction vers 1500-1520 réutilisa une partie des murs. À gauche du clocher, la façade a été exhaussée et porte les traces d?un grand portail bouché. L?édifice d?alors, plus simple que ses voisins de La Tour et Roquebillière, non voûté, n?avait qu?une charpente apparente. Le porche qui se compose d?une voûte en étoile, est de style gothique. Le portail d'entrée en bois sculpté de 1542 est composé de 12 panneaux représentant la vie de saint Véran de Cavaillon. Le campanile est de type roman-lombard. En 1651, surélevée, l?église reçut une voûte légère en plâtre.";;Utelle_eglise_Saint_Veran_vue_exterieure.jpg;;;;;;2018-01-24;"396";"0"; Donation Albers-Honegger;Musée de l'art concret;;;Mouans-Sartoux;MOUGINS;Pays de Cannes ;"Parking du Château avec places pour PMR, , Espace de l'Art concret, , www.espacedelartconcret.fr, , Ouverture : - 1er septembre/30 juin : du mercredi au dimanche de 12h à 18h, , - 1er juillet/31 août : tous les jours de 11 h à 19 h, , Tarifs: 7 ? : Toutes les entrées individuelles / 3,5 ? : Enseignants et étudiants hors académie de Nice-Var";;;Etablissements culturels et de loisirs;;;;;;;XXe siècle;;;;;Musée;---;---;;;;;;"Vous venez de pénétrer dans l?espace de l?art concret. Situé dans le parc du château de Mouans-Sartoux, ce lieu est dévolu au mouvement du même nom qui naquit en mille neuf cent trente. L?art concret cherche à atteindre une forme de représentation de dimension universelle qui refuse tout sentiment et toute portée symbolique. Les artistes qui s?en réclament se doivent de proposer des ?uvres entièrement conçues et formées par l?esprit avant leur exécution, visant la clarté absolue et excluant toute expression subjective. Le bâtiment devant lequel vous vous trouvez abrite des ?uvres offrant une vision élargie de l?art concret. Elles ont été données à l?État français principalement par Sibyl Albers et Gottfried Honegger. Attardons-nous quelques instants sur ce bâtiment dont les façades lasurées vert-jaune vif se superposent harmonieusement avec les couleurs nuancées des arbres. Inauguré en deux mille quatre, il a été conçu par les architectes suisses Annette Gigon et Mike Guyer, selon les prescriptions de Gottfried Honegger. Cette tour de cinq niveaux a été pensée comme un cube à tiroirs tirés vers l?extérieur. Chaque niveau est néanmoins traité d?une manière particulière : les fenêtres sont positionnées à des hauteurs variables et les volumes changent pour répondre au mieux aux exigences de l?exposition des ?uvres.";;La donation Albers-Honegger.jpg;;;;;;2016-12-21;"536";"0"; Église paroissiale Saint-Martin et Saint-Célestin;;;;Daluis;VENCE;Haute vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;Epoque moderne;Epoque contemporaine;;;;Eglise paroissiale;---;---;;;;;;"Située en haut d?un étroit escarpement rocheux dominant la vallée l?église fut fortement bousculée lors du tremblement de terre de 1887 et entièrement reconstruite entre 1887 et 1890. La dédicace d?origine à saint Martin rappelle que la tradition locale accorde une importance particulière à ce saint qui, pour échapper au diable, aurait franchi les gorges de Daluis grâce au bond prodigieux de son âne. Saint Célestin, pape de 422 à 432, a pris la prépondérance en particulier pour la fête patronale. Sous son toit de tuiles rondes, l?édifice présente une façade percée d?une porte axiale surmontée d?un petit oculus. Elle est flanquée d?un clocher-tour. L?intérieur de l?église a conservé un décor baroquisant. La nef unique s?articule sur un ch?ur légèrement rétréci par épaississement des murs. Le couvrement est en berceau plein cintre sur la nef et sur le ch?ur au chevet est plat et élargi d?une petite chapelle latérale. Parmi les objets remarquables on peut voir au-dessus du maître-autel, un buste reliquaire de saint Célestin et sur le mur latéral gauche une intéressante huile sur toile représentant la Vierge du Rosaire, attribuée à Jean-Marie l?Avignonnais. Le personnage de la Vierge y est représentée entouré d?une série de petits tableaux représentant les Mystères. Sur l?un d?eux figure une tour qui pourrait être inspirée par l?ancienne fortification qui dominait le Var, définitivement rasée en 1793. ";;;;;;;*;2017-01-02;"1060";"0"; Alpages du Villars;;;;Daluis;VENCE;Haute vallée du Var ;;;;Architecture agricole;Architecture agricole;;;;;;Epoque moderne;Epoque contemporaine;;;;Bergerie;Ensemble pastoral;---;;;;;;"Les quartiers en zone d?alpage de Daluis ont conservé d?importants vestiges de la vie pastorale d?autrefois. On peut y voir de nombreuses granges et habitations qui servaient à l?estive et où les villageois s?installaient pour l?été. L?élevage ovin, très important encore au début du XXe siècle, est encore représenté aujourd?hui par cinq exploitants. Les clapiers du quartier de la Pinée, attestent du dur labeur pour rendre les terres propres à la culture du blé et du fourrage. En été la cueillette et la distillation de la lavande d?altitude permettait de compléter les ressources des villageois. Un oratoire, restauré récemment, témoigne de l?activité importante qui s?y développait autrefois. ";;;;;;;*;2017-01-02;"1062";"0"; Pont Saint-Léger;;;;Daluis;VENCE;Haute vallée du Var ;;;;Génie civil;;;;;;;Epoque moderne;XXe siècle;;"1910";;Pont;---;---;;;;;;"Le pont en ciment armé, fut reconstruit en 1910, sur le modèle des autres ponts, destinés à faire passer le tramway dans les vallées du département des Alpes-Maritimes. Il fut plusieurs fois détruit et reconstruit. On peut voir les vestiges du pont précédant, détruit par une crue, en dessous du pont actuel. Après le rattachement de Daluis, en 1760, au royaume de Piémont-Sardaigne, il évitait, en passant par Saint-Léger, de traverser les terres du royaume de France pour atteindre le comté de Nice. Aujourd?hui, il permet de relier les territoires de la commune situés en rive gauche du Var.";;;;;;;;2017-01-02;"1063";"0"; Gorges de Daluis;;;;Guillaumes;VENCE;Haute vallée du Var ;;;;Paysages et milieux naturels;Paysages et milieux naturels;;;;;;;;;;;Site géologique;---;---;;;;;;"Autrefois obstacle infranchissable, les gorges de Daluis constituent un spectacle grandiose, qui valu au lieu le nom de « Colorado Niçois ». L?entaille des gorges, à la couleur lie-de-vin, aux à-pics dépassant les 300 m au-dessus des eaux couleur turquoise du Var, s?étire sur environ 2 500 mètres. Les gorges ont été creusées par le fleuve dans des roches appelées pélites rouges, mélange de cendre volcaniques et de sédiments ayant subi une oxydation par le fer et dont l?origine géologique remonte à plus de 250 millions d?années. Le patrimoine géologique et minéral du site est particulièrement riche, avec des minéraux très rares comme la gilmarite ou la rouaïte. Des filons de cuivre y ont été exploités depuis la Préhistoire et l?on y décèle de nombreux témoignages d?une activité minière, notamment les anciennes mines de cuivre de la Roua. L?écosystème des gorges a favorisé le développement d?une flore rupicoles diversifiées avec des espèces rares comme, la saxifrage à feuille en languettes qui agrémente de ses grappes de fleurs blanches les vertigineuses falaises. Les gorges abritent également une faune variée dont le petit rhinolophe, (chauve-souris) qui hante les nombreuses cavités (mines, caves, tunnels) du site. Cette richesse a permis aux gorges de Daluis d?être classé réserve naturelle régionale en 2012. Elle se répartie entre les communes de Daluis et Guillaumes sur une superficie de 1 082 h.";http://www.reserves-naturelles.org/gorges-de-daluis;;;;;;***;2017-01-02;"1064";"0"; "Guillaumes, le village";;;;Guillaumes;VENCE;Haute vallée du Var ;;;;Organisation habitat;;;;;;;Moyen-âge;Epoque moderne;Epoque contemporaine;;;Village;---;---;;;;;;"Guillaumes s?étend sur un territoire d?une superficie de 8 702 ha dans un environnement montagneux culminant à 2 581 m d?altitude. L?habitat avec de nombreux hameaux et écarts, témoins de l?ancienne activité agro-pastoral, s?est regroupé dans le chef-lieu, en fond de vallée, au confluent du Var et du Tuébi. Le nom de Guillaumes vient du prénom d?origine germanique, de will (volonté) et de helm (casque). La fondation du village semble dater de Raymond-Bérenger V, comte catalan de Provence, durant la première moitié du XIIIe siècle, date à laquelle un château et un village sont cités. Guillaumes dépendait directement du comte de Provence et jouissait d?importantes libertés communales. En 1388, la communauté ne fit pas partie des terres concernées par la Dédition de Nice à la Savoie. Enclave provençale, puis française au milieu de terres savoyardes, Guillaumes bénéficiait d?un régime communal. « Ville royale », chef-lieu de viguerie, ses privilèges, accordés depuis les comtes de Provence, favorisèrent sa prospérité. Important centre de foire dès le Moyen Âge, c?est encore, de nos jours, un important marché aux bestiaux. En 1760, le Traité de Turin rectifia la frontière, Guillaumes est rattaché au royaume de Piémont Sardaigne et sa place forte démantelée. Son histoire est désormais liée à celle du comté de Nice. L?arrivée de la route en 1884, la Première guerre mondiale et la construction du tramway en 1923, n?entrainèrent pas d?exode rural massif. Seule la population des nombreux hameaux a diminuée au profit du chef-lieu concentrant toutes les activités. administratives et commerciales. ";;;;;;;**;2017-01-02;"1065";"0"; Eglise Saint-Etienne;;;;Guillaumes;GUILLAUMES;Haute vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;Roman-lombard;;;XIIIe siècle;Moyen-âge;Epoque moderne;Epoque contemporaine;;"1810-1811 ; 1898-1899 ; 1992-1995";Eglise paroissiale;---;---;ADAMI (peintre);;;;"Luc F. Thevenon, Jean-Claude Poteur, Inventaire des édifices religieux du canton de Guillaumes, documents du Conseil Général des Alpes-Maritimes, Nice, juillet 2001. Luc F. Thevenon, L?art religieux de la haute vallée du Var et du canton de Guillaumes, in Nice-Historique n° 2 /3, avril-septembre 2002, p. 138. Luc F. Thevenon, L?art du Moyen Âge dans les Alpes méridionales, Éditions Serre, Nice 1983. Luc F. Thevenon, La peinture au XVIIe siècle dans les A.M., Éditions Serre, Nice, Christiane Lorgues-Lapouge, Trésors des vallées niçoises, Éditions Serre, Nice, 1990. ";"L?église Saint-Étienne est le reflet des différentes phases de son histoire. Elle était une dépendance de l'abbaye Saint-Eusèbe de Saignon. Elle a très probablement été construite entre 1240 et 1300, à la suite de la fondation de Guillaumes. De l?édifice initial, on peut voir encore l?abside, avec un décor de dents d?engrenage, accolée au clocher. Le clocher-tour, de style roman lombard, date probablement de la fin du Moyen Âge. L?édifice est transformé entre le XVIe siècle et le XVIIe siècle. Au cours du XVIIIe siècle, elle est agrandie et acquiert son aspect actuel. Endommagée entre 1793 et 1800, période à laquelle elle est utilisée comme magasin, elle a été remaniée en 1810-11. En 2009, l?église a été restaurée et sa façade a été agrémentée de peintures évoquant l?histoire civile et religieuse de la cité, ?uvres de l?artiste Caroline Challan Belval. L'église est constituée d'une large nef d'un vaisseau, augmentée de chaque côté de deux chapelles latérales et prolongée au sud-est par un ch?ur plus étroit. De part et d'autre du ch?ur et dans le prolongement des chapelles latérales, se situe une grande chapelle latérale, occultée par la présence d?un orgue construit par Carlo Vittino en 1845. Chaque chapelle est ornée de vitraux colorés, de style Art déco, datant de 1931, ?uvre du maître verrier Thomas. Elles représentent des scènes du Nouveau Testament, dont le décor est inspiré par des vues de Guillaumes et où apparaissent des monuments aujourd?hui disparus, comme la chapelle des Pénitents Blancs. L?arc triomphal, monumental, est décoré d?une fresque, représentant la Sainte Vierge accueillie par les anges, exécutée lors de la restauration de 1898 et restaurée par Guy Ceppa en 1995. Enfin, au chevet, le tableau du maître autel qui représente le martyr de saint Étienne est un don de l?Impératrice Eugénie vers 1860. ";;Guillaumes_Eglise_Paroissiale_Saint_Etienne.jpg;;;;;**;2017-01-03;"251";"0"; Chapelle Notre-Dame-de-l'Assomption ;Chapelle Notre-Dame-d de la Paix ou Sainte-Claire;;;Guillaumes;VENCE;Haute vallée du Var ;;;;Patrimoine religieux;;;;;;;XIXe siècle;;;;;Chapelle;---;---;CEPPA Guy (fresquiste);;;;"Luc F. Thevenon, Jean-Claude Poteur, Inventaire des édifices religieux du canton de Guillaumes, documents du Conseil Général des Alpes-Maritimes, Nice, juillet 2001. ";"La petite chapelle votive est installée en bordure de la route reliant Guillaumes à Nice. Couverte en bardeaux, elle présente une façade percée d?un large portail et décorée, sur la moitié supérieure, d?une fresque, exécutée en 1997, par Guy Ceppa et représentant la Vierge planant sur des nuées et bénissant l?entrée du sanctuaire. La chapelle fut édifiée à la fin du XIXe siècle, en remerciement à la Vierge d?avoir épargné Guillaumes d?une épidémie de choléra. La tradition veut qu?elle ait été dressée ""à l?emplacement où le fléau se serait arrêté"". Dédiée à Notre-Dame-de-l?Assomption et de la Paix, c?est ce dernier vocable qui devint usuel et qui est mentionné dans l?enquête de 1903. Elle est voisine d?un oratoire, plus ancien, dédié à sainte Claire d?Assise dont le vocable a souvent était attribué à tort à la chapelle dans le langage populaire. ";;;;;;;;2017-02-10;"1067";"0"; Chapelle Saint-Joseph;;;hameau de la Cerise;Rigaud;VENCE;Vallée du Cians ;;;;Patrimoine religieux;Patrimoine religieux;Patrimoine religieux;;;;XVIIe siècle;Epoque moderne;;;;;Chapelle;Chapelle;Chapelle;;;;;;"Du haut de son promontoire rocheux, la chapelle Saint-Joseph, telle une sentinelle, semble surveiller le confluent du Var et du Cians. Aux alentours, de nombreux vestiges de bâtiments témoignent de l?existence d?un important hameau. La visite pastorale du 30 avril 1749 mentionne la « chapelle Saint-Joseph dans le terroir en bon état ». Elle est indiquée en 1903, de même que dans l?enquête d?Alexis Mossa. Une restauration a eu lieu en 1986. La chapelle, orientée nord-sud, accueille le visiteur en haut d?un chemin escarpé et raide. La façade est surmontée d?un large oculus. Un clocheton maçonné élancé s?élève sur le pignon. La toiture en bâtière et génoise simple est recouverte en tuiles canal. La nef unique à chevet plat est divisée en deux parties ; celle du chevet est plus étroite par épaississement des murs latéraux et de la voûte. Le couvrement est en berceau plein-cintre, côté chevet, et en berceau à pénétrations, côté entrée.";;;;;;;;2015-12-15;"892";"0"; Ligne ferroviaire Nice-Meyrargues;;;;Tourrettes-sur-Loup;LE-BAR-SUR-LOUP;Pays de Vence ;"Parking sur la place de la Libération avec places pour PMR";;;Génie civil;Génie civil;Génie civil;;;;;XIXe siècle;;;;;Viaduc;Viaduc;Viaduc;;;;;;"De la terrasse panoramique située sous le village de Tourrettes-sur-Loup, on peut distinguer, caché au milieu de la végétation, les ruines d?un viaduc ferroviaire. Situé sur la ligne Nice-Meyrargues dont la construction est décidée suite à l?annexion du comté de Nice par la France pour permettre de relier le jeune département des Alpes-Maritimes au reste du territoire, ce viaduc franchit le cours d?eau de la Pescaressa. Cette nouvelle ligne, baptisée Central Var, se trouve rapidement concurrencée par la ligne Paris Lyon Méditerranée qui longe la côte. Elle devient donc progressivement un réseau local divisé entre les tronçons Nice-Grasse, Grasse-Draguignan et Draguignan-Meyrargues. En août mille neuf cent quarante-quatre, les Allemands dynamitent de nombreux ouvrages de cette ligne qui ne sera jamais remise en service.";;La ligne ferroviaire Nice-Meyrargues.jpg;;;;;;2014-12-04;"560";"0"; ;;;;Beuil;VENCE;Vallée du Cians ;;;;Organisation habitat;Non renseigné;Non renseigné;;;;;;;;;;;;;;;;;;"Entre haute et moyenne montagne, le territoire de Beuil offre un paysage à dominante alpine avec au nord plusieurs sommets dépassant les 2 000 m d?altitude. Le sud est occupé par des plateaux couverts de prairies et de bosquets de mélèzes. Le Cians, dont les gorges encaissées traversent la commune dans sa partie méridionale, est le principal cours d?eau, au côté de nombreux torrents qui entaillent ses reliefs. Le village, à 1 450 m d?altitude, surveille de son piton rocheux la sortie des gorges et s?étend au pied du mont Mounier dont la masse imposante le domine de ses 2 817 m. Plusieurs hameaux s?éparpillent sur son territoire dont celui des Launes, à l?ouest, est le plus important. Le territoire est occupé dès l?époque romaine. Un habitat fortifié dénommé Beuil est mentionné dès la première moitié du XIIIe siècle. La commune actuelle semble résulter de la réunion de plusieurs territoires d'origines diverses. Le plus ancien serait centré sur ce qui est aujourd'hui la chapelle Saint-Jean. L?histoire de Beuil se confond avec celle de la célèbre famille des Grimaldi qui en devinrent les seigneurs en 1315 et dominèrent une grande partie du haut pays niçois jusqu?à la chute d?Annibal Grimaldi en 1621. Beuil, érigé en comté depuis 1561, passa aux mains des Cavalca de Parme. Le bourg, que les Grimaldi avaient délaissé dès le XIVe siècle, vécu en autarcie jusqu?à la fin du XIXe siècle, pratiquant l?élevage et l?agriculture. À la Belle Époque, le chevalier Victor de Cessole, célèbre alpiniste et érudit, fait découvrir Beuil et le plateau des Launes aux nouveaux adeptes des sports d?hiver. La commune devint alors une des premières stations de ski du sud des Alpes. Aujourd?hui Beuil-les-Launes, associé à la station de sports d?hiver de Valberg, sur le territoire voisin de Péone, continue d?accueillir des touristes, hiver comme été. Cette activité a permis à Beuil de maintenir sa population qui dépasse 500 habitants au début du XXIe siècle. ";;;;;;;;2015-12-15;"903";"0"; Église paroissiale Saint-Véran;;;;Ascros;VENCE;Vallée de l'estéron; ; ; ;Patrimoine religieux;Patrimoine religieux;Patrimoine religieux;Roman; ; ;XIIIe siècle;Moyen-âge;XIXe siècle; ;;;Eglise paroissiale;Eglise paroissiale;Eglise paroissiale; ; ; ;;;"Barrant l?éperon sur lequel se dressait le château et au flanc duquel s?étage le village, elle jouait un rôle capital dans la défense du site. Cette fonction a déterminé son orientation au nord et la grande élévation de son mur gouttereau extérieur (à l?ouest) percé de rares fentes, peut-être destinées au tir. Bien que mentionné pour la première fois en 1351 seulement, l'édifice semble avoir été construit au XIIIe siècle, et rien n'indique qu'il ait pu succéder à un lieu de culte antérieur. Sa titulature est attestée en 1438. Un clocher, initialement situé au-dessus de la jonction de la nef et de l'abside a été détruit par la foudre en 1802 et remplacé par le clocher-porche en 1920. Sa nef de trois travées est couverte d?une voûte en berceau brisé proche du tiers point. Une corniche en quart de rond se prolonge sur les pilastres formant des impostes qui remplacent les chapiteaux absents. Dans une travée de ch?ur plus basse s?emboite, avec un très léger décrochement, l?abside semi-circulaire coiffée d?un cul-de-four et percée d?une baie, élargie par la suite. A l?extérieur, des corbeaux indiquent l?existence jadis d?un auvent en charpente. L?ajout d?un clocher en 1925 altère à peine l?allure de cette église à qui les restaurations de 1977-79, dégageant un moyen appareil soigné et régulier, ont rendu la perfection de son aspect roman. .";;;;;;; ;2019-03-01;"1149";"0"; Parc de San Peyre;;;;Mandelieu-la-Napoule;MANDELIEU-CANNES OUEST;Pays de Cannes ;;Parc départemental;;Paysages et milieux naturels;Paysages et milieux naturels;Paysages et milieux naturels;;;;;;;;;;Parc naturel;Parc naturel;Parc naturel;;;;;http://www.cg06.fr/fr/decouvrir-les-am/decouverte-des-milieux-naturels/les-parcs-naturels-departementaux/les-parcs-naturels-departementaux;"Situé en pleine zone urbaine, sur la commune de Mandelieu-La-Napoule, ce parc de 18 hectares a été acquis par le Département en 1964. Le Parc de San Peyre se trouve sur un cône volcanique, vestige des couches de lave déversées, lors de ses périodes d'activité, par le volcan de Maure-Vieille, situé un peu plus à l'ouest. Le sommet de la colline a été occupé depuis l'Antiquité, par les tribus celto-ligures, puis les Romains. Des restes des murs de castellaras ont été retrouvés, ainsi que les traces d'une huilerie romaine et d'un temple du 1er siècle de notre ère, dédié à Mercure où Mithra. Au Moye Âge le site est occupé par le château d'Avignonnet édifié en 1182 et une chapelle dédiée à saint Pierre. Le château est en partie détruit en 1387 mais on peut voir encore la base du donjon, où une table d'orientation a été installée.";;pas_image.jpg;;;;;*;2014-12-29;"274";"1"; Fort de la Revère;;;"Eze, 06360";Èze;BEAUSOLEIL;Riviera entre nice et menton;Grande Corniche; ; ;Architecture militaire;Architecture militaire;Architecture militaire; ; ; ;fin XIXe siècle;XIXe siècle; ; ;1882 - 1885;;Fort;Fort;Fort; ; ; ;;;"Fort Anselme, puis fort de la Revère dès 1886, situé sur le point culminant d'une longue crête rocheuse, dite du Campi de l'Alle, le fort offre du haut de ses remparts une vue imprenable sur toute la côte, entre Villefranche et le cap Mala et sur l'arrière-pays niçois et les vallées du Paillon.";;;;;;; ;2019-03-19;"1150";"0"; Église paroissiale N.-D.-de-l?Assomption-et-Saint-Pierre;;;;Gilette;VENCE;Vallée de l'estéron; ;Sans protection; ;Patrimoine religieux;Non renseigné;Non renseigné;Baroque; ; ;Époque moderne;Epoque moderne; ; ;milieu du XVIIe siècle;;Eglise paroissiale;Eglise paroissiale;Eglise paroissiale; ; ; ;;;"Située au bout de l?esplanade reliant les deux parties du village et surplombant la route départementale qu?elle enjambe, l?église paroissiale inscrit son imposante silhouette à l?ombre du rocher du château. Le style, le contexte historique régional et la date mentionnée sur le tableau du chevet, permettent de situer son édification vers le milieu du XVIIe siècle, période de reconstruction de nombre d?églises paroissiales dans les vallées niçoises. Elle s?inspire des églises baroques romaines avec, dans le détail de la structure et des décors, des nuances venues de Turin. Elle est conforme à l?esprit de la Contre-Réforme avec de vastes salles d?enseignement pour les prêches et un décor prestigieux célébrant le triomphe de l?Église.";;;;;;; ;;"1151";"0"; Redoute des 3 Communes;;;;La Bollène-Vésubie;TOURRETTE-LEVENS;Vallée de la Vésubie; ; ; ;Architecture militaire;Non renseigné;Non renseigné; ; ; ;"1897";XIXe siècle; ; ;;;Fort;Fort;Fort; ; ; ;;;;;;;;;; ;;"1152";"0"; Ouvrage de la Forca;;;;Breil-sur-Roya;CONTES;Bassin de la Roya et de la Bevera; ; ; ;Architecture militaire;Non renseigné;Non renseigné; ; ; ;Fin XIXe siècle; ; ; ;"1883";;Fort;Fort;Fort; ; ; ;;;;;;;;;; ;;"1153";"0"; Enceinte urbaine gréco-romaine;Porte de l'Orme;;Cours Masséna;Antibes;ANTIBES BIOT;Pays d'antibes ;;Edifice inscrit MH;;Patrimoine archéologique;Patrimoine archéologique;Patrimoine archéologique;Antique;Roman;;;Antiquité;Moyen-âge;;;;Fondations;;;;;;Édifice inscrit au titre des Monuents Historiques par arrêté du 16 février 1939;"- Clergues Jacques H., « Les remparts d'Antibes », extraits du fichier archéologique et de la documentation du musée d'Antibes, ville d'Antibes, 1971 - Michel Compan, ""Les remparts romains d'Antibes"", le Mesclun, n° 21, 1993";"L'enceinte gréco-romaine de la cité d'Antibes encerclait l'ancienne acropole grecque puis la cité romaine qui lui succéda. Elle s'étendait sur un périmètre de 450 mètres sur 100 mètres, actuellement la partie est de la vieille ville. Construite en briques et pierre calcaire de petit appareil ou plus rarement de gros appareil, on peut encore en retrouver les vestiges à certains endroits comme la tour de la Tourraque, la maison des Saleurs ou dans les fondations de la porte de l'Orme. Cette dernière fut remaniée et rétrécie au Moyen Âge.";;pas_image.jpg;;;;;;2014-09-25;"16";"0"; Monument aux morts;;;Fort Carré;Antibes;ANTIBES BIOT;Pays d'antibes ;;;;Patrimoine commémoratif;Patrimoine commémoratif;Patrimoine commémoratif;;;;;;;;;;Monument aux morts;;;;;;;"A.D.A.M., 02O 0055, Délibérations municipales, plans, marchés, correspondances, liste des souscriptions recueillies.Le Petit Niçois, du 4 juillet 1927, inauguration avec photographies.";"Tournant le dos au Fort Carré, la statue de pierre du « Poilu » posée sur son piédestal domine de 22 mètres le stade d?Antibes. L?édification d?un monument aux morts fut décidée par délibération du conseil municipal d?Antibes le 14 février 1919 pour honorer ses soldats morts pour la France durant la Première Guerre mondiale. Le lieu du Fort Carré a été choisi pour sa situation permettant au monument de se découper sur un vaste horizon. Les pierres utilisées furent prises dans les terrains du Fort Carré et l?autorité militaire prêta gratuitement ses voitures et ses chevaux. Financé par souscription publique et par subvention municipale le monument fut inauguré le 3 juillet 1927. Il est l??uvre de l?architecte M. Coppello, du sculpteur M. Henri Bouchard, 1er grand Prix de Rome et de l?entrepreneur M. Constant. Le monument est composé d?une statue représentant un « Poilu » au repos tenant son fusil à gauche et d?un piédestal, où sont inscrits sur 4 plaques les noms des 253 soldats ayant perdu la vie pendant le conflit.";;pas_image.jpg;;;;;;2014-09-25;"7";"0"; Hôtel Belles Rives;Hôtel Belles Rives;;Bd Edouard Baudouin;Antibes;ANTIBES CENTRE;Pays d'antibes ;;;;"Villégiature, tourisme et commerce ";"Villégiature, tourisme et commerce ";"Villégiature, tourisme et commerce ";Art Déco;;;XXe siècle (début);XXe siècle;;;"1900";"1929 ; 1931";Hôtel de voyageurs;;;BAUMA Estène (hotellier);BAUMA Simone (hôtellier);;;;"La villa Gilly fut construite en 1900 mais ne devint un palace qu?en 1929 lorsque Monsieur Boma Estène (émigré russe) et sa femme Simone, issue d?une famille d?hôteliers propriétaires de l?hôtel Splendid à Antibes, le rachètent. En 1930, il devient l?hôtel Belles Rives et est agrandi d'une aile supplémentaire et surélevé de deux étages en 1931. De style Art Déco, il comprend 45 chambres. Avec son voisin le Provençal, il contribue à lancer la saison d?été sur la Côte d'Azur puis après la guerre, à l?essor du Festival de Jazz de Juan les Pins.";;Antibes_Juan_les_Pins_Hotel_Belles_Rives.JPG;;;;;*;2014-09-25;"15";"0"; Cathédrale Notre-Dame (ancienne);Église paroissiale de l'Immaculée-Conception;;Rue du Père Christian Chessel;Antibes;ANTIBES BIOT;Pays d'antibes ;;Edifice classé MH;;Patrimoine religieux;Patrimoine religieux;Patrimoine religieux;Roman;Classique;;XIIe - XIIIe - XVIIIe - XIXe siècles;Moyen-âge;Epoque moderne;XIXe siècle;XIIe siècle;"XVIIIe, XIXe siècle";Cathédrale;;;Louis XV;;;Édifice classé au titre des Monuments Historiques par arrêté du 16 octobre 1945.;;"Le premier évêque d?Antibes, Armentaire, est cité en 442. En 1113 le siège est rénové par Mainfroi évêque issu de Lérins. En 1125 le comte de Provence fait une importante donation pour reconstruire le groupe épiscopal détruit par les Sarrasins, dont le cloître des chanoines mentionné en 1155. Mais en 1244 le lieu d?Antibes est déshabité et à la merci de la piraterie maritime, le siège est alors transféré à Grasse. Au XIVe siècle son église est érigée en collégiale. L?édifice actuel fait suite à des constructions antérieures dont certains éléments ont été reconnus grâce aux fouilles de la chapelle contigüe des Pénitents Blancs du Saint-Esprit consacrée en 1593. Sur le transept ouvre le ch?ur encadré de deux chapelles, trois éléments de plan carré à chevets plats couverts de voûtes en berceau brisé. Cet ensemble roman, d?influence cistercienne, remonte au premier quart du XIIIe siècle. La nef et les collatéraux rétablis au XVIIe siècle, sont à ce point abîmés par le bombardement de 1746 qu?il faut les reconstruire. Les 7 juin et 6 juillet 1747 Louis XV donne des ordonnances à cet effet. La façade actuelle est de style classique et possède une splendide porte sculptée de 1710, ?uvre de l'artiste antibois Jacques Dolle. À l'intérieur on peut admirer un tableau de Ludovic Bréa daté de 1515.";;pas_image.jpg;;;;;;2014-09-26;"18";"0"; Bairols;;;;Bairols;VILLARS-SUR-VAR;Vallée de la Tinée ;;;;Organisation habitat;Organisation habitat;Organisation habitat;;;;;;;;;;Village;;;;;;;"- Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, collection Le patrimoine des communes de France, éd. Flohic, Paris, 2000. - Gérard Coletta, La vallée de la Tinée, guide touristique. - Michel et Marie-Louise Gourdon, Mémoires d?en haut, 2000.";"Bairols apparaît pour la première fois vers 1040, dans un acte de donation et quelques années plus tard, dans un autre acte du cartulaire de l?abbaye de Lérins, qui mentionne un « castrum ». Le village qui s?est développé sur un éperon rocheux vers le tout début de l?époque moderne, jouant un rôle défensif et de surveillance de la Tinée, présente un plan linéaire, des rues pavées, et des maisons-remparts. Le village souffrira jusqu?au début du XX° siècle de son isolement.";;Bairols_Village.jpg;;;;;;2012-10-05;"53";"0"; Eglise Notre-Dame du Mont (ancienne église paroissiale);Notre-Dame de l'Assomption;;Ancien chemin du col de Brouis;Breil-sur-Roya;BREIL-SUR-ROYA;Bassin de la Roya et de la Bevera ;;Edifice classé MH;Label Pays d'art et d'histoire;Patrimoine religieux;Patrimoine religieux;;Roman;Baroque;;2ème moitié Xie;Moyen-âge;Epoque moderne;;;"fin XIIe- début XIIIe milieu XVIe, 1589, 1819-1841";Eglise;---;---;;;;Classé au titre des Monuments historiques par arrêté du 28 décembre 1978;"- Philippe de Beauchamp, ''L'art religieux dans les Alpes Maritimes, p. 108-111, Édisud, Aix-en-Provence, 1990 - Pierre Bodard et Claude Passet, ill. d'Inès Igier-Passet, « Huit siècles d'architecture religieuse à Breil, Notre-Dame du Mont : XIe-XIXe siècle », Nice, Belisane, 1978 -Botton (Charles), Histoire de Breil et des Breillois, éditions du Cabri, Breil-sur-Roya, 1996 -Poteur (Catherine et Jean-Claude), Notre-Dame du Mont, lancienne église de Breil, éditions Castrum des Alpes-Maritimes, Saint-Cézaire-sur-Siagne, 2001";"L'église Notre-Dame du Mont est située dans une oliveraie sur un replat dominant la rive droite de la Roya. Probablement première église paroissiale du territoire de Breil, elle semble avoir été construite entre la seconde moitié du XIe siècle et le début du XIIe siècle. Il s'agit alors d'un édifice à un vaisseau dont seule l'abside est conservée. Modifié vers la fin du XIIe siècle ou le début du XIIIe, l'église est augmentée d'un autre collatéral et la longueur de sa nef est doublée au milieu du XVIe siècle. En 1571 Augustin Reibaudi exécute des peintures murales dont malheureusement il ne reste plus que des traces. Un clocher est édifié peu avant 1643. Ravagée pendant la Révolution l?édifice est restauré au début du XIXe siècle grâce aux habitants du lieu. En 1841 Agostino Cottalorda décore l?autel de Saint-Pierre et de Saint-Paul. Dans les années 1960 le bâtiment est remis en état par des bénévoles puis classé au titre des Monuments Historiques en décembre 1978. Actuellement l?église de plan barlong est composée d?une nef de 3 vaisseaux prolongés de 3 absides de style roman en pierres d?appareil régulier dont 2 saillantes couronnées d?arcatures. Elle est recouverte d?une toiture distincte pour les 3 vaisseaux, la nef centrale ayant un toit à 2 pans. Le clocher d?inspiration baroque est situé au côté du chevet. La porte d?accès est encadrée d?un porche en pierre calcaire surmontée d?un arc brisé. L?intérieur presqu?entièrement enduit présente une nef voûtée à 3 vaisseaux de 3 travées où des colonnes aux chapiteaux à décor de feuilles supportent de grands arcs assurant la séparation. ";;Breil_sur_Roya_Notre_Dame_des_Monts.jpg;essai .pdf;;;http://Curiace/sigb/Patrimoine/EDIFICES/Diaporama/_DSC1521.JPG;**;2014-11-14;"9";"0"; Hôtel du Parc (ancien);;;"6, 8 avenue Jean-de-Noailles";Cannes;CANNES CENTRE;Pays de Cannes ;;Edifice inscrit MH partiellement;;"Villégiature, tourisme et commerce ";"Villégiature, tourisme et commerce ";"Villégiature, tourisme et commerce ";Néo-gothique;;;XIXe siècle (milieu);XIXe siècle;;;"1850";"1893 ; 1937";Hôtel de voyageurs;;;"WOOLFIELD ROBINSON Thomas (sir, commanditaire)";VIANAY Laurent (architecte);;Inscription Monuments historiques par arrêté du 10 juin 1993.;;"Construit en 1850 par Sir Thomas Robinson Woolfield, l?édifice, entouré par un immense parc tropical, est initialement un château avant sa transformation en hôtel qui nécessita des agrandissements (1893). D?inspiration gothique avec ses porches d?entrée, ses fenêtres à meneaux ornées et ses ouvertures en arcs brisés, il est bâti en gneiss rose. Flanquées de tourelles crénelées, les façades sont animées de balcons en pierre, en fer forgé et en stuc. Une remarquable chapelle est annexée au château. L?hôtel a été transformé en copropriété vers 1937.";;pas_image.jpg;;;;;**;2014-09-26;"29";"0";